FR2539280A1 - Procede et machine de mise en forme des parties arrieres de chaussures - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN PROCEDE ET UNE MACHINE DE MISE EN FORME DE PARTIES ARRIERES DE CHAUSSURES DESTINES A GALBER ET RABATTRE LA TIGE AVANT L'ASSEMBLAGE ENTRE LA PREMIERE ET LA SEMELLE. LE PROCEDE CONSISTE, SUR LE MEME POSTE, A CHAUFFER LA TIGE, A LA METTRE EN FORME ET A LA REFROIDIR. LA MACHINE COMPORTE AU MOINS UN POSTE DE TRAVAIL RECEVANT ALTERNATIVEMENT UN POINCON DE CHAUFFE 3 DE LA TIGE ET UN POINCON DE MISE EN FORME ET DE REFROIDISSEMENT 9. CES POINCONS SONT DISPOSES SUR UN BRAS 15 MOBILE, EN TRANSLATION D'UNE PART, VERTICALEMENT, SOUS L'EFFET D'UN VERIN 17 EN ROTATION, D'AUTRE PART, SOUS L'EFFET D'UNE CREMAILLERE 21 AVEC UNE ROUE DENTEE 19 SOLIDAIRE DU BRAS 15.

Description

La présente invention concerne un procédé et une machine de mise en forme des parties arrières de chaussures, avant le montage de la première et de la semelle pour, d'une part, leur donner un galbe adapté à la forme du talon et, d'autre part, réaliser un rabat de la partie basse de la tige qui viendra s'assembler par collage entre la première et la semelle.

Les procédés et machines connus , décrites par exemple dans le document FR-A-2 505 146, comportent généralement plusieurs postes de travail pour façonner une paire de tige. Un premier poste de travail permet de réaliser l'opération de réchauffage de la tige de façon à la ramolir avec son contrefort collé ; un second poste de travail permet de réaliser d'une part, l'opération de mise en forme de la tige pour lui donner le galbe et réaliser les rabats et, d'autre part, l'opération de refroidissement de la tige. L'opération de réchauffage est réalisée sur un poinçon de chauffe ; la tige étant généralement appliquée sur ce poinçon au moyen, d'une part, d"un mandrin matelassé en forme de U, et, d'autre part, d'une paire de pinces qui assure une traction permanente sur la partie avant de la tige ou de l'empeigne pendant l'opération.L'opération de mise en forme est réalisée sur un poinçon de mise en forme, la tige étant généralement appliquée sur ce poinçon au moyen, d'une part, d'un mandrin matelassé en forme de U comportant des mâchoires pour l'exécution des rabats de la partie basse de la tige et, d'autre part, d'une paire de pinces qui assure une traction permanente sur la partie avant de la tige ou de l'empeigne pendant l'opération ; cette opération qui s'effectue à chaud est suivie d'un refroidissement par circulation d'un fluide réfrigérant dans le poinçon de mise en forme.

Ces procédés et machines connus nécessitent entre l'opération de réchauffe et l'opération de mise en forme, une manipulation des tiges par un opérateur, pour les dégager du poinçon de chauffe et les amener autour du poinçon de mise en forme et de refroidissement ; cette manipulation ralentit les cadences de mise en forme des tiges.

L'invention a pour but de supprimer la manipulation des tiges entre les opérations de chauffe et de mise en forme. Elle a pour objet un procédé de mise en forme de la partie arrière d'Une -chaussure consistant - dans un premier temps, à placer le contrefort de la tige sur un poinçon de chauffe et la partie avant de la tige, ou de l'empeigne, dans des pinces pour assurer une traction par rapport au poinçon, à presser la tige sur le poinçon au moyen d'un mandrin matelassé, en forme de U, poussé par un vérin, puis à chauffer la tige au moyen du poinçon pendant un temps prédéterminé, et à dégager la tige du poinçon - dans un deuxième temps, à placer le contrefort de la tige réchauffée sur un poinçon de mise en forme et la partie avant de la tige ou de l'empeigne, dans des pinces de traction, à mettre en forme au moyen d'un mandrin matelassé, en forme de U, comportant des mâchoires mobiles pour l'exécution des rabats de la partie basse de la tige, à refroidir la tige sur le poinçon, et à dégager la tige du poinçon, caractérisé en ce qu'il consiste à chauffer, à mettre en forme et à refroidir la tige au moyen d'un poinçon de chauffe et d'un poinçon de mise en forme positionnés alternativement dans la tige sans déplacer cette dernière.

L'invention a également pour objet une machine pour la mise en oeuvre du procédé; cette machine comporte une table de travail disposée sur un bâti, sur laquelle on trouve au moins une paire de pinces de traction de la partie avant de la tige ou de 1 'empei- gne, au moins un poinçon de chauffe associé à un mandrin en U poussé par un vérin, au moins un poinçon de mise en forme et de refroidissement associé à un mandrin en forme de U -poussé par un vérin, caractérisée en ce qu'elle comporte un poste de travail recevant alternativement, entre les pinces et le mandrin, le poin çon de chauffe et le poinçon de mise en forme et refroidissement.

Selon une disposition préférentielle, la machine comporte un poinçon de chauffe, et un poinçon de mise en forme et refroi- dissement disposés sur un bras mobile, en translation; d'une part, verticalement, et en rotation, d'autre part, sous lteffet d'un vérin par l'intermédiaire d'une crémaillère qui engrène avec une roue dentée, solidaire du bras mobile.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description et des dessins annexés dans lesquels - la figure 1 représente une vue schématisée, en perspective, d'une machine selon l'invention 4 - la figure 2 représente en vue de face schématisée, le dispositif
de commande des poinçons de chauffe et de mise en forme montés
sur un bras - la figure 3 représente en vue de dessus schématisée, le dispo
sitif de commande des poinçons de chauffe et de mise en forme - la figure 4 représente en vue de dessus schématisée, les pinces
de maintien et de traction de la partie avant de la tige ou de l'empeigne - la figure 5 représente en vue de coté schématisée, le dispositif
de commande des pinces de mise en traction des tiges ou des em
peignes.

La machine représentée figure 1 comporte un châssis 1 et une table 2 sur laquelle sont disposés quatre postes de travail repérés par A, B, C, D ; le couple de posta A et B servant à travailler une paire de chaussures, pied gauche et pied droit, le pied gauche correspondant à la gauche de l'opérateur ; lue couple de poste C et D servant a travailler une autre paire de tiges de chaussures, pied droit et pied gauche.

Le poste À comporte un poinçon 3 qui dépasse à la partie supérieure de la table 2. Au-dessus du poinçon 3, vers l'arrière de la machine, est disposé un mandrin 4 en forme de U, mobile sous l'effet d'un vérin 5. Le mandrin comporte à sa partie basse deux mâchoires 6 latérales. Au-dessous du poinçon 3, vers l'avant de la machine, est placé un système de pinces 7 mobiles en translotion dans une glissière 8 en forme de rainure. Le poste B voisin comporte les mêmes éléments que le poste A, au niveau du mandrin 4 avec ses mâchoires 6 et au. niveau des pinces 7 qui coulissent dans la glissière 8 ; en revanche, selon -une disposition de Ilin- vention, le poinçon 3 du poste A est un poinçon de chauffe alors que le poinçon 9 du poste B est un poinçon de mise en forme et de refroidissement.Les postes C et D sont identiques aux postes A et B.

La partie arrière de la table 2 comporte une tablette de travail 10 qui couvre les mandrins 4 et les vérins 5. La partie avant du châssis 1 reçoit des appareils de commande et de contrôle sur un tableau 11 et, de part et d'autre du tableau 11, des leviers 12 actionnables par les genoux pour démarrer le programme des opérations de mise en forme.

La figure 2 montre un mode de réalisation de liinvention et plus particulièrement les poinçons 3 et 9 qui correspondent aux postes A et B. Ces poinçons 3 et 9 sont disposés sur les coupelles 13 et 14, venant au niveau de la table 2, et qui sont disposées sur un bras 15. Les coupelles 13 et 14 peuvent être ovales ou cylindriques et s'engager dans des orifices ovales ou circulaires de la table 2. Le bras support 15 est centré sur un arbre 16 qui constitue la tige du vérin 17. Ce vérin 17 permet une translation du bras 15 pour faire passer les poinçons 3 et 9 de leur position débordante de la table 2, tel que représenté figure 2, à une posi- tion sous la table 22 la tige 16 du vérin est immobilisée en rotation. Le bras 15 est monté en rotation sur la tige 16 du vérin 17, par l'intermédiaire des roulements 18.Sur ce bras 15 est disposée une roue dentée 19 reliée au bras au moyen de vis 20. Les roulements 18 sont disposés à l'extrémité supérieue de la tige du vérin 16, centrés dans le bras 15 et dans la roue dentée 19. La course du vérin 17 doit etre suffisante pour faire passer les poinçons 3 et 9 sous la table.

La figure 3 montre le dispositif de rotation, table enlevée, pour les postes A et B. Le mouvement de rotation est obtenu par une crémaillère 21 qui attaque la roue dentée 19, sous l'action d'un vérin 22 ; chaque poinçon effectue un mouvement de rotation dont l'amplitude est limitée à un demi-cercle,pour se placer alternativement du poste A au poste B.

La roue dentée 19 n'engrène avec la crémaillère 21 que lorsque le bras 15 a été rétracté, avec les poinçons, sous la table 2. Une fois la rotation sur 180 O effectuée, le vérin 17 positionne les poinçons 3 et 9 au-dessus de la table 2 et la roue dentée 19 est dégagée de la crémaillère 21.

Les figures 4 et 5 représentent les systèmes de pinces 7 destinés à recevoir la partie avant de la tige ou l'empeigne de façon à maintenir une traction sur celle-ci par rapport au poinçon correspondant. Ces pinces 7 sont mobiles en translation, guidées dans la rainure 8 de la table 2 ; elles comportent une plaque 23 munie des mors fixes 24 et 25 de part et d'autre des mors mobiles 26 et 27 ; ces derniers sont mis en mouvement par le vérin 28 à double effet. La plaque 23 est mobile dans la rainure 8 sous ltef- fet d'un vérin de manoeuvre 29 disposé sensiblement verticalement et articulé sur un pied support 30 solidaire du châssis. Ce pied support 30 guide, dans des rainures appropriées le mat vertical 31 à la partie supérieure duquel est montée pivotante, une biellette 32, à deux branches disposées sensiblement en équerre.

Cette biellette 32 articulée au niveau de son coude par un axe 33 sur le mât 31 est d'une part, articulée sur l'extrémité de la tige 34 du vérin 29 et, d'autre part, articulée sur une biellette intermédiaire 35. Cette biellette intermédiaire permet une liaison sensiblement horizontale entre la chape 36 de la plaque 23 et le bras sensiblement vertical de la biellette 32. Selon les pointures des chaussures, il est nécessaire de pouvoir modifier la position repos de la plaque 23 qui supporte les pinces . Ce règlage est obtenu par le translation du mât 31 dans des rainures du pied support 30, au moyen,par exemple d'un système vis - écrou non repre- senté.Le mode opératoire est le même pour tous,les postes A à D cependant le déroulement des opérations, dans le cadre du mode de réalisation décrit, s'effectue selon un cycle programmé qui règle les postes par couple, A et B d'une part et C et D d'autre part, du fait que les poinçons de chauffe et les poinçons de mise en forme et refroidissement sont communs pour chaque couple de poste.

Le mode opératoire sur le poste A consiste à placer le contrefort de la tige sur le poinçon de chauffe 3 et la partie avant de la tige ou de l'empeigne entre les mors de la pince 7 de façon à exercer une traction, par rapport au poinçon 3, sur la tige ; le mandrin 4 est amené en contact avec la tige sur le poinçon 3 pour assurer un bon contact entre la tige et le poinçon 3, le mandrin 4 -est matelassé de mousse plastique ; les mâchoires 6 du mandrin 4 restent écartées autour du poinçon 3. Le chauffage de la tige s'effectue par l'intermédiaire du poinçon 3 au moyen de résistances électriques pendant un temps prédéterminé.Le chauffage terminé, le mandrin 4 recule et la pince 7 relâche la traction tout en maintenant la tige ou l'empeigne dans ses mors ; le poin çon de chauffe 3 est alors escamoté et remplacé par le poinçon de mise en forme 9 ; la pince 7 exerce alors de nouveau une traction sur la tige et le mandrin 4, avec ses mâchoires 6, vient conformer la tige et les rabats à la partie inférieure. Dans cette position la tige est alors refroidie par circulation d'un réfrigérant dans le poinçon 9. Le refroidissement terminé, le mandrin 4 recule, la pince 7 relâche la traction et les mors libèrent la tige ; le poste est libéré pour un nouveau cycle.

Les postes A et B fonctionnent, dans le mode de réalisation décrit, avec un décalage d'un demi-cycle du fait que, pendant l'utilisation du poinçon de mise en forme 9 sur le poste A, le poste
B est en opération de chauffage avec le poinçon de chauffe 3 et inversement. Le temps de chauffe de la tige étant généralement plus long que le temps nécessaire au refroidissement, l'opération qui consiste à retirer la tige galbée et à disposer une autre tige s'insère dans le cycle sans nuire aux cadences. La mise en route du cycle s'effectue à partir de la commande 12 du type genouillère, et se déroule de façon automatique 'selon un programme pré établi qui peut être stoppé en cas d'urgence par un arrêt du type coup de poing.

Claims (5)

- REVENDICATIONS

1-. Procédé de mise en forme de la partie arrière d'une chaussure consistant - dans un premier temps, à placer le contrefort de la tige sur un poinçon de chauffe 3 et lo partie avant de la tige, ou de l'empeigne, dans des pinces 7 pour assurer une traction par rapport au poinçon 3, à presser la tige sur le poinçon au moyen d'un mandrin 4 matelassé, en forme de U, poussé par un vérin 5, puis à chauffer la tige au moyen du poinçon pendant un temps prédéterminé, et à dégager la tige du poinçon ;.

- dans un deuxième temps, à placer le contrefort de la tige réchauffé sur un poinçon de mise en forme 9 et la partie avant de la tige ou de l'empeigne, dans des pinces 7 de traction, à mettre en forme au moyen d'un mandrin matelassé 4, en forme de U, comportant des mâchoires mobiles 6 pour l'exécution des rabats de la partie basse de la tige, à refroidir la tige sur le poinçon 9, et à dégager la tige du poinçon, caractérisé en ce qu'il consiste à chauffer, à mettre en forme et à refroidir la tige au moyen d'un poinçon de chauffe 3 et d'un poinçon de mise en forme 9 positionnésalternativement dans la tige sans déplacer cette dernière.

2-. Machine pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1, comportant une table de travail 2, disposée sur un bâti 1, sur laquelle on trouve au moins une paire de pinces 7.

A recevant alternativement, entre les pinces 7 et le mandrin 4, le poinçon de chauffe 3 et le poinçon de mise en forme et refroidissement 9.

de traction de la partie avant de la tige ou de l'empeigne, au moins un poinçon de chauffe 3 associé à un mandrin 4 en U, poussé par un vérin 5, au moins un poinçon de mise en forme et de refroidissement 9 associé à un mandrin en forme de U, poussé par un vérin,, cararctérisée en ce qu'elle comporte un poste de travail

3-. Machine selon la revendication 2 caractérisée en ce que les poinçons de chauffe 3 et de mise en forme 9 sont disposés sur un bras 15 mobile, en translation, d'une part1 verticalement sous l'effet d'un vérin 17 et en rotatipn, d'autre part, sous l'effet d'un vérin 22 qui déplace une crémaillère 21, ladite crémaillère engrenartavec une roue dentée 19 solidaire du bras 15.

4-. Machine selon la revendication 2 caractérisée en ce que les pinces de traction 7 sont mobiles dans une rainure 8 de la table 2 sous l'effet d'un vérin vertical 29 qui agit, par l'intermédiaire d'une biellette 32, en forme d'équerre, articulée à son coude à la partie supérieure d'un mât 31 par l'intermédiaire d'un axe 33, sur une biellette 35 sensiblement horizontale qui est solidaire, par une chape 36, de la plaque 23 supportant les pinces.

5-. Machine selon la revendication 4 caractérisée en ce que le mât 31 est mobile en translation par rapport à un pied support 30 solidaire du châssis 1 lequel pied support 30 reçoit également le vérin 29.