FR2535521A1 - Disjoncteur a sectionnement de neutre - Google Patents

Abstract

CE DISJONCTEUR EST DU GENRE COMPORTANT, DANS UN MEME BOITIER 10, OUTRE DES CONTACTS DE PHASE, DES CONTACTS DE NEUTRE 40A, 40B PILOTES PAR LA MANETTE D'ENCLENCHEMENT ET DE DECLENCHEMENT 23. SUIVANT L'INVENTION, LE CONTACT DE NEUTRE MOBILE 40B EST DIRECTEMENT COMMANDE PAR LA MANETTE D'ENCLENCHEMENT ET DE DECLENCHEMENT 23, DES MOYENS DE CAME APPROPRIES A CET EFFET ETANT ETABLIS ENTRE LUI ET CELLE-CI, ET IL EST FRACTIONNE EN DEUX MACHOIRES PARALLELES, POUR PINCEMENT DU CONTACT DE NEUTRE FIXE 40A ASSOCIE. APPLICATION AUX DISJONCTEURS.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale

les disjoncteurs.

Elle vise plus particulièrement ceux de ces disjonc-

teurs qui, destinés en pratique à l'équipement d'installa-

tions polyphasées, sont aptes à pouvoir assurer, non seule- ment une coupure de phase, mais encore un sectionnement de neutre.

Ainsi qu'on le sait, un tel disjoncteur comporte, glo-

balement, deux contacts de phase, dont l'un au moins, qui

est mobile, est sollicité par des moyens élastiques d'ouver-

ture en direction d'une position déclenchée pour laquelle il est écarté de l'autre, une manette d'enclenchement et de déclenchement, qui est montée mobile entre une position d'enclenchement et une position de déclenchement, et qui est sollicitée en direction de sa position de déclenchement par des moyens élastiques de rappel, un mécanisme de commande, qui est adapté à assurer, d'une part, sous la commande de la manette d'enclenchement et de déclenchement, le passage et le maintien en position enclenchée du contact de phase mobile, et, d'autre part, sous la commande d'un organe de

déclenchement thermique et/ou électromagnétique, la libéra-

tion dudit contact de phase mobile, et deux contacts de neutre, dont un, qui est mobile, est piloté en ouverture et

fermeture par ladite manette d'enclenchement et de déclen-

chement.

Pour des raisons de commodité, il est intéressant que

les contacts de phase et les contacts de neutre soient dis-

posés au sein d'un même boîtier.

Il s'agit en pratique d'un boîtier modulaire, répondant à des normes dimensionnelles bien déterminées S'agissant des contacts de neutre, deux difficultés

sont alors à surmonter.

La première a trait à leur implantation.

En effet, la place disponible à cet effet est mesurée,

le volume intérieur du boîtier se trouvant déjà pour l'es-

sentiel comblé par les contacts de phase, le mécanisme de

commande de ceux-ci, et la chambre d'extinction d'arc, tou-

jours relativement encombrante, parce que comportant de noiabreuses plaque% de -Âéionisation, usuellement prévue pour absorption de l'aarc prenant inévitablement naissance entre ces contacts de phase au déclenchement; faute d'une telle chambre d'extinction d'arc, il y aurait rapidement du fait d'un tel arc, une détérioration irréversible de ces con- tacts.

Dans la demande de brevet français déposée le 16 Décem-

bre 1980 sous le NI 80 26640 et publiée sous le N 12 496 335, les contacts de neutre sont disposés au voisinage immédiat de la semelle du boîtier, c'est-à-dire au voisinage immédiat de celle des tranches de ce boîtier par lequel celui-ci est

adapté à être rapporté sur un quelconque support.

Il s'agit en pratique de la tranche du bottier opposée a celle sur laquelle fait saillie la manette d'enclenchement

et de déclenchement.

Par le pilotage des contacts de neutre, des moyens de transmission doivent donc être établis entre la manette

d'enclenchement et de déclenchement et ceux-ci.

Bien que, par leur présence même, ces moyens de trans-

mission empiètent sur le volume disponible dans le bottier, et bien que, en outre, par leur propre délai d'intervention,

ils soient de nature à interférer sur le rendement de l'en-

semble, une telle disposition donne satisfaction.

Mais elle ne convient en pratique que pour une architec-

ture d'ensemble bien déterminée pour le disjoncteur.

Elle ne convient pas, notamment, pour un disjoncteur présentant une architecture d'ensemble du type de celle du

disjoncteur décrit dans la demande de brevet français dépo-

sée le 26 Octobre 1979 sous le No 79 26588 et publiée sous le NO 2 468 991, auquel la présente invention, bien que non limitée nécessairement à une telle application, est plus

particulièrement destinée.

La deuxième difficulté à surmonter au sujet des con-

tacts de neutre est liée à la nécessité qu'il y a, au dé-

clenchement, d'assurer un certain retard entre la coupure de phase et le sectionnement de neutre, pour éviter que le

sectionnement de neutre se fasse en charge.

En effet, et, comme mentionné ci-dessus, les contacts de phase peuvent être protégés, par une chambre d'extinction d'arc, des effets de l'arc qui se développent alors entre eux, il en est difficilement de même pour les contacts de neutre, en raison du faible volume encore disponible dans le boîtier modulaire concerné. Or, au déclenchement, les contacts de neutre, comme les contacts de phase, sont l'objet, l'un par rapport à l'autre, d'un effort de répulsion électrodynamique, qui tend à en

provoquer immédiatement l'ouverture.

Il est donc nécessaire de mettre en oeuvre des disposi-

tions de nature à s'opposer à une telle ouverture immédiate des contacts de neutre, une telle ouverture étant prématurée

tant que les conducteurs correspondants sont encore en char-

ge, ou, autrement dit, tant que subsiste encore un arc entre

les contacts de phase.

Dans la demande de brevet français NI 80 26640 mention-

née ci-dessus, il a été proposé à cet effet d'assurer un verrouillage temporaire en position d'enclenchement de la manette d'enclenchement et de déclenchement, pour ne libérer

celle-ci qu'après que les contacts de phase sont ouverts.

Les contacts de neutre étant pilotés par la manette

d'enclenchement et de déclenchement, une séquence détermi-"

née est ainsi assurée en toute certitude entre coupure de

phase-et sectionnement de neutre, comme recherché.

Il en est de même à l'enclenchement, la fermeture des contacts de neutre devant alors intervenir avant celle des

contacts de phase.

Mais, pour les mêmes raisons que ci-dessus, ces dispo-

sitions ne peuvent pas facilement être adoptées pour un disjoncteur présentant une architecture autre que celle du disjoncteur décrit dans cette demande de brevet français NO 80 26640, et notamment pour un disjoncteur présentant une architecture du type de celle du disjoncteur décrit dans

la demande de brevet français NO 79 26588.

La présente invention a d'une manière générale pour

objet des dispositions qui, au contraire, sont particulière-

ment adaptées aux disjoncteurs présentant une architecture semblable à celle du disjoncteur décrit dans la demande de Li éet p rates N O 79 26588, tout en pouvant bien entendu aussi ben rs'appliquer à d'autres disjoncteurs si désiré,

et qui, 7 ae manière très simple, permet de surmonter de ma-

nière par+iculièrement satisfaisante les difficultés, suc-

cinctement rappelées ci-dessus, relatives aux contacts de neutre. De manière plus précise, la présente invention a pour

objet un disjoncteur du genre comportant, dans un même boî-

tier, deux contacts de phase, dont l'un au moins, qui est mobile, est sollicité par des moyens élastiques d'ouverture il dl-rection d'une position déclenchée pour laquelle il est

écarté de l'autre, une manette d'enclenchement et de déclen-

chement, qui est montée mobile entre une position d'enclen-

chement et une position de déclenchement, et qui est solli-

citée en direction de sa position de déclenchement par des moyens élastiques de rappel, un mécanisme de commande, qui est adapté à assurer, d'une part, sous la commande de la manette d'enclenchement et de déclenchement, le passage et

le maintien en position enclenchée du contact de phase mobi-

le, et, d'autre part, sous la commande d'un organe de dé-

clenchement thermique et/ou électromagnétique, la libération dudit contact de phase mobile, et deux contacts de neutre,

dont un, qui est mobile, est piloté en ouverture et fermetu-

re par ladite manette d'enclenchement et de déclenchement,

ce disjoncteur étant, suivant un premier aspect, caractéri-

sé en ce que le contact de neutre mobile est directement commandé par la manette d'enclenchement et de déclenchement, des moyens de came appropriés à cet effet étant établis

entre lui et celle-ci.

En pratique, lesdits moyens de came comportent une ram-

pe, qui appartient à la manette d'enclenchement et de dé-

clenchement, et un pion suiveur-qui, porté par le contact

de neutre mobile, est en prise avec ladite rampe.

Par exemple, les contacts de neutre s'étendent latéra-

lement, entre la manette d'enclenchement et de déclenchement

el la paroi correspondante du boîtier.

Pour l'implantation des contacts de neutre, il est ain-

si avantageusement tiré profit du volume qu'il est usuelle-

ment possible de rendre disponible entre une telle paroi du boîtier et la manette d'enclenchement et de déclenchement, soit par un évidement ménagé à cet effet ou préexistant dans celle-ci, soit par un évidement prévu de manière semblable dans une telle paroio Ainsi, les contacts de neutre n'empiètent en rien sur le volume du boîtier entre la manette d'enclenchement et de déclenchement et la semelle dudit boîtier, et ce volume peut

être utilisé à plein pour l'implantation des autres consti-

tuants du disjoncteur.

Mais, en variante, les contacts de neutre peuvent aussi bien s'étendre si désiré dans ledit volume, sous la manette

d'enclenchement et de déclenchement.

Dans l'un et l'autre cas, le contact de neutre mobile est, suivant l'invention, en prise directe avec la manette

d'enclenchement et de déclenchement, en sorte qu'aucun élé-

ment de transmission n'est à prévoir entre celle-ci et lui

pour son pilotage.

Le rendement de l'ensemble s'en trouve favorisé, ainsi

qu'une diminution du nombre de pièces à mettre en oeuvre.

Selon un deuxième aspect, le disjoncteur suivant l'in-

vention est encore caractérisé en ce que le contact de neu-

tre mobile est fractionné en deux mâchoires parallèles, qui, à l'une de leurs extrémités, sont montées pivotantes sur un organe de conduction, et qui sont soumises à des moyens

élastiques de serrage les sollicitant en permanence trans-

versalement en direction l'une de l'autre, pour pincement, par l'autre de leurs extrémités, du contact de neutre fixe associé.

Au déclenchement, les deux mâchoires parallèles que com-

porte ainsi suivant l'invention le contact de neutre mobile

se trouvent parcourues par des courants de même sens, paral-

lèlement l'une à l'autre, en sorte qu'elles sont l'objet,

l'une par rapport à l'autre, d'un effort d'attraction élec-

tro-dynamique de nature à contrebalancer efficacement l'ef-

fort de répulsion électro-dynamique dont, chacune individuel-

lement, elles sont par ailleurs l'objet par rapport au con-

tact de neutre fixe associé.

Ainsi au déulenchement, le contact de neutre mobile

n'a avantageusement pas systématiquement tendance à s'ou-

-rr.

Son ouverture ne Peut dès lors intervenir que pour au-

tant que, sous la sol li itation des moyens élastiques de rappel qui lui sont associés, la manette d'enclenchement et de déclenchement, précédemment libérée au déclenchement, s'pst suffisamment déplacée en direction de sa position de déclenchement. Or, en pratique, du fait de leur inertie propre et des frottements qu'ils ont à vaincre, le délai d'intervention

de ces moyens élastiques de rappel est toujours relative-

ment grand par rapport à la durée de l'arc prenant naissan-

ce entre les contacts de phase.

A titre indicatif, et sans que cela puisse être consi-

déré en quoi que ce soit limitatif de la présente invention, il peut être indiqué à ce sujet que la durée de cet arc est toujours inférieure à dix millisecondes, et que le temps nécessaire à la manette d'enclenchement et de déclenchement

pour se déplacer de sa position d'enclenchement à sa posi-

tion de déclenchement est toujours supérieur à dix milli-

secondes dans les disjoncteurs du type concerné.

Ainsi, suivant l'invention, il est tiré profit de cette diaparité entre les durées et temps en cause pour assurer, très simplement, au déclenchement, la séquence à respecter

entre la coupure de phase et le sectionnement de neutre.

De même, à l'enclenchement, la manette d'enclenchement

et de déclenchement assure très simplement, suivant l'inven-

tion, une fermeture systématique du contact de neutre mobile

avant celle du contact de phase mobile.

Les caractéristiques et avantages de l'invention res-

sortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à

titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques anne-

xés sur lesquels:

la figure 1 est une vue en élévation coupe, avec arra-

chements locaux, d'un disjoncteur suivant l'invention, dont une partie du boîtier a été supposée retirée; la figure 2 est, de manière schématique, une vue en

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plan, suivant la flèche II de la figure 1, de ce disjonc-

teur, dont seul le contour du boîtier, et en pratique sen-

les les extrémités de celui-ci, ont été représentées;

la figure 3 est, à échelle supérieure, une vue en cou-

pe transversale du disjoncteur suivant l'invention, suivant la ligne IIIIII de la figure 1; la figure 4 est, à l'échelle de la figure 3, et suivant

la flèche IV de celle-ci, une vue partielle en plan du dis-

joncteur suivant l'invention, pour la position d'enclenche-

ment de sa manette d'enclenchement et de déclenchement; la figure 5 est, à l'échelle de la figure 4, une vue

analogue à celle de-celle-ci, pour la seule manette d'en-

clenchement et de déclenchement, représentée isolément; la figure 6 est, à échelle supérieure, une vue partielle en coupe longitudinale du disjoncteur suivant l'invention, suivant la ligne brisée VI-VI de la figure 4; la figure 7 est une vue analogue à celle de la figure

4, pour la position de déclenchement de la manette d'en-

clenchement et de déclenchement du disjoncteur suivant l'in-

vention.

Ces figures illustrent, à titre d'exemple, l'applica-

tion de l'invention à un disjoncteur du type de celui décrit

dans la demande de brevet français No 79 26588 mentionnée ci-

dessus. Un tel disjoncteur étant ainsi connu en soi, il ne sera

pas décrit dans tous ses détails ici.

Seuls en seront plus exactement décrits les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention Q D'une manière générale, un tel disjoncteur comporte un boîtier 10 formé de deux coquilles convenablement affrontées l'une à l'autre et convenablement liées l'une à l'autre par des vis ou des rivets O

Sur la figure 1, seule est visible l'une de ces coquil-

les, l'autre ayant été supposée enlevée.

Dans le boîtier 10 se trouvent disposés, en regard

d'une chambre d'extinction d'arc Il à plaques de déionisa-

tion 12 qui en occupe en pratique la majeure partie du volu-

me intérieur, deux contacts de phase 1 A, 133,.

Le premier, e contact 13 A, est fixe, et il est cons-

titué par une portion d'une bande métallique 14 A qui le re-

lie à une borne de connexion 15 A à vis de serrage 16 A ac-

(essible de l'extérieur.

Le deuxième, le contact 13 B, est mobile, et, plus pré-

cisément, il est monté pivotant sur un axe 17.

Par des moyens élastiques d'ouverture 18, constitués en pratique par un ressort de torsion, ce contact de phase mobile 13 B est en permanence sollicité en direction d'une position déclenchée pour laquelle, tel que schématisé en traits interrompus à la figure 1, il est écarté du contact

de phase fixe 13 A auquel il est associé.

Par, successivement, une potence 20, dont l'extrémité forme son axe 17, un bilame 21, et une bande métallique 14 B, le contact de phase mobile 13 B est relié à une borne de

connexion 15 B à vis de serrage 16 B accessible de l'exté-

rieur.

Les bornes de connexion 15 A, 15 B sont en pratique dis-

posées chacune respectivement aux extrémités opposées du

boîtier 10.

Pour des raisons qui apparaîtront ci-après, elles sont

excentrées par rapport au plan médian de celui-ci.

Dans le boîtier 10 se trouve en outre disposée une ma-

nette d'enclenchement et de déclenchement 23, qui est montée mobile entre une position d'enclenchement, figures 1 à 4, et une position de déclenchement, figure 7, et qui est en

permanence sollicitée en direction de sa position de dé-

clenchement par des moyens élastiques de rappel.

Dans la forme de réalisation représentée, cette manette d'enclenchement et de déclenchement 23 forme un coulisseau

à déplacement linéaire, qui est monté mobile longitudinale-

ment dans le boîtier 10, d'une des bornes de connexion 15 A, B à l'autre, entre, d'une part, les deux parois latérales 24, 24 ' dudit boîtier 10, et, d'autre part, la tranche de façade 25 de celui-ci et une cloison interne 26 parallèle à

cette dernière, figure 3.

Ce coulisseau, qui est creux, et forme globalement un caisson ouvert latéralement et à chacune de ses extrémités,

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comporte une semelle 28 et un couvercle 29, qui s'étendent parallèlement l'un à l'autre, et qui sont reliés l'un à l'autre par un flasque latéral 30, l'ensemble ayant une

section transversale en I excentrée.

Par sa semelle 28, la manette d'enclenchement et de déclenchement 23 est au contact de la cloison interne 26 du

bottier 10.

Par son couvercle-29, elle est au contact de la tranche de celui-ci, et elle porte une saillie de préhension 31, qui est accessible de l'extérieur du bottier 10 à la faveur

d'un passage 33 prévu à cet effet dans celle-ci.

Entre son flasque 30 et la paroi latérale 24 du bottier , la manette d'enclenchement et de déclenchement 23 ménage un volume libre 32, qui est mis à profit, notamment, pour

le passage du bilame 21.

Entre la paroi 24 ' du boîtier 10 et son flasque 30, elle ménage un volume libre 32 ', qui, en pratique, dans la forme de réalisation représentée, est d'importance moindre

que le volume libre 32 précédent.

Dans la forme de réalisation représentée, les moyens élastiques de rappel associés à la manette d'enclenchement et de déclenchement 23 sont constitués par un ressort de torsion 34, qui, par l'une de ses branches, prend appui sur la bande métallique 14 B, et qui, par l'autre de cellesci, porte sur cette manette d'enclenchement et de déclenchement 23, et, plus précisément, sur la tranche de la semelle 28

de celle-ci.

Dans le bottier 10 se trouve en outre disposé un méca-

nisme de commande 35, qui est adapté à assurer, d'une part,

sous la commande de la manette d'enclenchement et de déclen-

chement 23, le passage et le maintien en position enclenchée du contact de phase mobile 13 B, c'est-à-dire l'appui de celui-ci contre le contact de phase fixe 13 A auquel il est associé, et, d'autre part, sous la commande d'un organe de

déclenchement, au moins, la libération de ce contact de pha-

se mobile 13 B. En pratique, dans la forme de réalisation représentée,

deux organes de déclenchement sont prévus.

:

Il y a tout d'abord un organe de déclenchement thermi-

que, qui est constitué par le bilame 21.

Il y a ensuite un organe de déclenchement magnétique, ou plus précisément électromagnétique, qui est disposé dans le volume libre 32 ménagé entre la manette d'enclenchement et de déclenchement 23 et la paroi 24 du boîtier 10, et qui est formé d'une culasse 36, figure 3, et d'une palette 37,

figure 1, montée pivotante vis-à-vis de cette culasse 36.

En outre, dans cette forme de réalisation, le mécanis-

me de commande 35 comporte un mécanisme de verrouillage 38,

qui est établi entre la manette d'enclenchement et de dé-

clenchement 23 et le boîtier 10, et qui est propre à mainte-

nir de manière débrayable en position d'enclenchement cette manette d'enclenchement et de déclenchement 23, d'une part, et un mécanisme d'accrochage 39, qui est établi entre ladite manette d'enclenchement et de déclenchement 23 et le contact

de phase mobile 13 B, et qui comporte deux organes d'accrocha-

ge susceptibles de venir en prise de manière débrayable l'un avec l'autre, pour maintien en position d'enclenchement de

ce contact de phase mobile 13 B, d'autre part.

N'étant pas en cause ici, ce mécanisme de verrouillage 38 et ce mécanisme d'accrochage 39, qui sont spécifiques au disjoncteur décrit dans la demande de brevet français Na 79 26588 mentionnée ci-dessus, ne seront pas décrits plus

complètement.

Dans le boîtier 10 se trouvent, enfin, disposés deux contacts de neutre 40 A, 4 o B. Le premier, qui est fixe, est formé par l'extrémité d'une bande métallique 41 A par laquelle il est relié à une borne de connexion 42 A à vis de serrage 43 A accessible de

l'extérieur du boîtier 10.

Le deuxième, qui est mobile, tel que décrit plus en détail ci-après, est piloté en ouverture et fermeture par la manette d'enclenchement et de déclenchement 23, et, par

une bande métallique 41 B, il est relié à une borne de con-

nexion 'i 2 B à vis de serrage 43 B accessible de l'extérieur du

boîtier 10.

Les bornes de Connexion 42 A, 42 B ont une constitution sembleble à celle des bornes de connexion 15 A, 15 B, rt 7 comme celles-ci, elles sont chacune respectivement disposées aux extrémités du boîtier 10, parallèlement auxdites bornes de connexion 15 A, 15 B. C'est la raison pour laquelle ces dernières sont excen- trées par rapport au plan médian du boîtier 10, ces bornes de connexion 15 A, 15 B étant disposées d'un premier côté de ce plan médian, tandis que les bornes de connexion 42 A, 42 B

sont disposées de l'autre côté de celui-ci, tel que schéma-

tiquement illustré par la figure 2.

Suivant un premier aspect de l'invention, le contact de neutre mobile 40 B est directement commandé par la manette d'enclenchement et de déclenchement 23, des moyens de came

appropriés à cet effet, tel que décrit plus en détail ci-

après, étant établis dans ce but entre lui et cette manette

d'enclenchement et de déclenchement 23.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, les contacts de neutre 40 A, 40 B s'étendent latéralement, entre la manette d'enclenchement et de déclenchement 23 et la paroi 24 ' du boîtier 10, dans le volume libre 32 ménagé entre cette paroi 24 ' du boîtier 10 et le flasque médian 30

de ladite manette d'enclenchement et de déclenchement 23.

Suivant un deuxième aspect de l'invention, et tel qu'il est mieux visible à la figure 6, le contact de neutre mobile 40 B est fractionné en deux mâchoires parallèles 43, qui, à

l'une de leurs extrémités, l'extrémité 44, sont montées pi-

* votantes sur un organe de conduction, tel que décrit plus

en détail ci-après, et qui sont soumises à des moyens élas-

tiques de serrage, également détaillés ci-après, les solli-

citant en permanence transversalement en direction l'une de l'autre, pour pincement, par l'autre de leurs extrémités,

l'extrémité 46, du contact de neutre fixe 40 A associé.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée,

le tronçon médian 47 de chacune de ces mâchoires 43 est dé-

calé transversalement par rapport aux extrémités 41, 46 de celles-ci, chacun en direction de la mâchoire opposée, en

sorte que, la distance d séparant l'une de l'autre les mâ-

choires 43 au droit de leurs tronçons médians lt' pour ln pcsition de fermeture illustree par les figures 4 et 6 est

inf-rieure à cellle D qui les sépare au droit de leurs extré-

iúit&s 4 i et 46, celle-i ôtant en fait constitu 6 e par l'é-

pa Js eur du ontact de neutre fine 40 A et de l'organe de conduction sur lequel l'organe de neutre mobile 40 B est mon- t 6 pivotant Mais, pour cette position de fermeture, cette distance

d n'est jamais nulle.

Autrement dit, pour la position de fermeture du contact de neutre mobile 40 B, les deux mâchoires 43 constituant celui-ci sont a distance l'une de l'autre en chacun de leurs points, exception faite, éventuellement, de leur extrémité 44 par laquelle elles sont montées pivotantes sur un organe

de conduction.

Dans la forme de r 6 alisation représentée, ces mâchoires 43 sont d'ailleurs mont 6 es conjointement pivotantes sur un même organe de conduction 48, et celui-ci est simplement

form 6 par l'extr 6 mit 6 de la bande métallique 41 B associée.

Par exemple, et tel que repr 6 sent 6, cet organe de con-

duction 48 comporte transversalement un perçage 49, de con-

tour circulaire, et les mâchoires 43, qui sont établies chacune respectivement de part et d'autre de cet organe de conduction 48, comportent chacune un embouti 50, de contour circulaire complémentaire de celui du perçage 49 et engag 6

à tourillonnement dans le d 6 bouch 6 correspondant de celui-ci.

Par ailleurs, dans la forme de réalisation représentée, les moyens élastiques de serrage associ 6 S aux mâchoires 43 constituant le contact de neutre mobile 40 B sont formées par une rondelle élastique 52, du type rondelle "BELLEVILLE" par exemple, tel que représenté, et ils portent directement sur l'une desdites mâchoires 43 en prenant appui sur un axe 53 qui, traversant les mâchoires 43 dans la zone m 6 diane de leurs tronçons médians 47, prend lui-même appui sur l'autre

de celles-ci.

En pratique, un tel axe 53 présente successivement

trois tronçons de diamètres différents.

Il y a ainsi un tronçon de diamètre supérieur 54, un tronçon de diamètre interm 6 diaire 55, et un tronçon de

diamètre inférieur 56.

La rondelle élastique 52 porte sur l'épaulement trans-

versal 58 séparant l'un de l'autre le tronçon de diamètre

supérieur 54 et le tronçon de diamètre intermédiaire 55.

Par ce tronçon de diamètre intermédiaire 55, l'axe 53 traverse la mâchoire 43 sur laquelle porte également ladite

rondelle élastique 52.

Enfin, par le tronçon de diamètre inférieur 56 l'axe 53 traverse l'autre mâchoire 43, et, en pratique, il est

serti sur celle-ci, cette mâchoire 43 portant sur l'épaule-

ment transversal 59 séparant le tronçon de diamètre intermé-

diaire 55 dudit axe 53 de son tronçon de diamètre inférieur 56 e Ainsi qu'on le comprendra, la rondelle élastique 52 assure avantageusement, outre une sollicitation l'une vers l'autre des deux mâchoires 43 pour pincement par celles-ci

du contact de neutre fixe 40 A, une absorption des inévita-

bles tolérances de fabrication et de montage.

Corollairement, les moyens de came prévus suivant l'in-

vention entre la manette d'enclenchement et de déclenchement 23 et le contact de neutre mobile 40 B comportent une rampe 61, qui appartient à ladite manette d'enclenchement et de déclenchement 23, et un pion suiveur 62, qui, porté par ledit contact de neutre mobile 40 B, est en prise avec ladite

rampe 61.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, cette rampe 61 est formée par l'un des flancs d'une coulisse 63 que présente en creux la manette d'enclenchement et de déclenchement 23, et plus précisément le flasque médian 30

que comporte celle-ci, l'autre 64 des flancs de cette coulis- se 63 formant conjointement des moyens de rappel pour le pion suiveur 62

associée En pratique, la coulisse 63 est allongée en boutonnière, et, présentant deux niveaux parallèles reliés l'un à l'autre par une zone faisant point d'inflexion, elle débouche à l'extérieur à l'une des extrémités du flasque mé-dian 30 de la manette d'enclenchement et de déclenchement 23, en raison, notamment, de la longueur relativement modérée de ce flasque

nld ad 30.

A scn a Utrn extrm/it 6, par contra, la coulisse 63 est borgne Il va de soi que, si dé 6 ir 6, il peut en être de même pour l'une et l'autre de ses extrémités. Par ailleurs, dans la forme de r 6 alisation représentée, le pion suiveur 62 porté par le contact de neutre mobile 40 B est simplement formé par un prolongement axial de l'axe 53 contrôlant, en coopération avec la rondelle élastique 52, le positionnement relatif l'une par rapport à l'autre des deux mâchoires 13 constituant ce contact de neutre mobile 40 B.

Pour la position d'enclenchement de la manette d'enclen-

chement et de déclenchement 23, figure 4, le contact de neu-

tre mobile 40 B est en position de fermeture, sous le contrô-

le de la rampe 64 de la coulisse 63 que comporte suivant

l'invention cette manette d'enclenchement et de déclenche-

ment 23.

Par l'extrémité 46 de ses mâchoires 43 il enserre alors -

élastiquement le contact de neutre fixe 40 A associé, sous

le contrôle de la rondelle élastique 52.

Si, par suite de l'intervention de l'un quelconque des organes thermiques et/ou électromagnétiques en cause, le mécanisme de commande 35 provoque la libération du contact

de phase mobile 13 B, la manette d'enclenchement et de dé-

clenchement 23, elle-même libérée, se d 6 place de sa position d'enclenchement précédente à sa position de déclenchement sous la sollicitation du ressort 34 constituant les moyens

élastiques de rappel qui lui sont associés, figure 1.

Au cours du déplacement correspondant de la manette d'enclenchement et de déclenchement 23, la rampe 61 de la

coulisse 63 prévue à cet effet sur celle-ci provoque mécani-

quement I'ouverture du contact de neutre mobile 40 B, par

pivotement de celui-ci, figure 7.

Mais, avant une telle ouverture mécanique du contact 33 de neutire mobile 1 OB, celui-ci, grâce à sa constitution en

deux mâchoires parallèles 43 suivant l'invention, est obli-

g C de:-ester appli Rqu au contact de neutre fixe 10 A auquel

il est associ$, malgré les effets de répulsion électro-

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dynamiques se développant entre chacune de ces mtchoires 43 et ce contact de neutre fixe 40 A lorsque l'ensemble est

encore en charge, c'est-à-dire lorsque l'ensembl P est enco-

re parcouru par un courant.

En effet, les tronçons médians 4, de chacune des mâchoi- res 43, qui, tel que mentionné ci-dessus, sont toujours à distance l'un de l'autre en position de fermeture, sont alors parcourus par des courants parallèles, et ils sont de ce fait l'objet d'efforts électro-dynamiques d'attraction

compensant les efforts électro-dynamiques de répulsion pré-

cédents. Ainsi,l'ouverture du contact de neutre mobile 40 B, ou sectionnement de neutre, n'est due, grâce aux dispositions suivant l'invention, qu'à la seule action mécanique de la manette d'enclenchement et de déclenchement 23, suivant le processus décrit ci-dessus,

Il est fait en sorte que, compte tenu des caractéristi-

ques des divers constituants en cause, cette ouverture n'in-

tervienne systématiquement qu'après l'extinction de l'arc

ayant pris par ailleurs naissance entre les contacts de pha-

se 13 A, 13 B.

Autrement dit, suivant l'invention, une séquence déter-

minée est systématiquement assurée entre, d'une part, l'ou-

verture de la phase, et, d'autre part, le sectionnement du

neutre.

De même, à l'enclenchement, c'est-à-dire lorsque la manette d'enclenchement et de déclenchement 23 est ramenée manuellement de sa position de déclenchement, figure 7, à sa position d'enclenchement, figure 4, une séquence déterminées inverse de la précédente, est assurée entre, d'une part, la

fermeture du neutre, et, d'autre part, celle de la phase.

Ainsi,-dans l'un et l'autre cas, il est assuré que l'ouverture ou la fermeture du neutre ne se fait pas en charge. Bien entendu, la présente invention ne se limite pas a

la forme de réalisation décrite et représentée.

En particulier, au lieu d'être implantés latéralement, les contacts de neutre pourraient aussi bien être implantéis

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ia mnanette d'ercócnchement et de déclenchement, entre cel le-ci et la cloison interne correspondante du boîtier, Lien qe la disposition précédente soit préférée, car elle pezlmet dc tirer avantageusement profit d'un volume demeuré pa ailleurs libre, sans empiéter sur le volume du boîtier situe à l'aplomb de ladite manette d'enclenchement et de déclenchement.

De même, si, dans la forme de réalisation plus particu-

lièrement décrite et représentée, la manette d'enclenchement et de d 6 clenchement constitue un coulisseau à déplacement linêaire, i L va de soi qu'il n'en est pas nécessairement ainsi, cette manette d'enclenchement et de déclenchement

pouvant par exemple aussi bien être montée pivotante.

D'une manière plus générale, le domaine d'application de l'invention n'est pas limité aux disjoncteurs du type de celui décrit dans la demande de brevet français N 79 26588 mentionnée ci-dessus, mais s'étend au contraire à n'importe

quel autre type de disjoncteurs.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1 Disjoncteur, du genre comportant, clans un même bot-

tier ( 10), deux contacts de phase ( 13 A,13 B), dont l'un au

moins, qui est mobile, est sollicité par des moyens élasti-

ques d'ouverture, en direction d'une position déclenchée

pour laquelle il est écarté de l'autre, une mane tte d'enclen-

chement et de déclenchement ( 23), qui est montée mobile en-

tre une position d'enclenchement et une position de déclen-

chement, et qui est sollicité en direction de sa position de

déclenchement par des moyens élastiques de rappel, un méca-

nisme de commande ( 35), qui est adapté à assurer, d'une part,

sous la commande de la manette d'enclenchement et de déclen-

chement ( 23), le passage et le maintien en position ençlen-

chée du contact de phase mobile ( 13 B), et, d'autre part, sous la commande d'un organe de déclenchement thermique et/ou

électromagnétique, la libération dudit contact de phase mobi-

le ( 13 B), et deux contacts de neutre ( 40 A,40 B), dont un, qui est mobile, est piloté en ouverture et fermeture par ladite

manette d'enclenchement et de déclenchement ( 23), caractéri-

sé en ce que le contact de neutre mobile (O 40 B) est directe-

ment commandé par la manette d'enclenchement et de déclenche-

ment ( 23), des moyens de came appropriés à cet effet étant

établis entre lui et celle-ci.

2 Disjoncteur suivant la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de came comportent une rampe ( 61),

qui appartient à la manette d'enclenchement et de déclenche-

ment ( 23), et un pion suiveur ( 62) qui, porté par le contact

de neutre mobile ( 40 B), est en prise avec ladite rampe ( 61).

3 Disjoncteur suivant la revendication 2, caractérisé en ce que ladite rampe ( 61) est formée par l'un des flancs

d'une coulisse ( 63) que présente en creux la manette d'en-

clenchement et de déclenchement ( 23), l'autre des flancs de ladite coulisse ( 63) formant conjointement des moyens de

rappel pour le pion suiveur ( 62) associé.

4 Disjoncteur suivant l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 3, caractérisé en ce que les contacts de neutre

( 40 A,40 B) s'étendent latéralement, entre la manette d'en-

clenchement et de déclenchement ( 23)-et une paroi ( 24 ') du lbotier ( 10) Disjoncteur suivant l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 4, caractérise en ce que le contact de neutre mo-

bile ( 40 B) est fractionné en deux mâchoires parallèles ( 43), qui, à l'une de leurs extrémités, sont montées pivotantes sur un organe de conduction, et qui sont soumises à des moyens élastiques de serrage les sollicitant en permanence

transversalement en direction l'une de l'autre, pour pince-

ment, par l'autre de leurs extrémités, du contact de neutre

fixe ( 40 A) associe.

6 Disjoncteur suivant la revendication 5, caractérisé en ce que les deux machoires ( 43) constituant le contact de neutre mobile ( 40 B) sont montées conjointement pivotantes

sur un même organe de conduction ( 48).

7 Disjoncteur suivant la revendication 6, caractérisé

en ce que ledit organe de conduction ( 48) comporte transver-

salement un perçage ( 49), et lesdites mâchoires ( 43), qui sont établies chacune respectivement de part et d'autre du

dit organe de conduction ( 48), comportent chacune un embou-

ti ( 50) engagé à tourillonnement dans le débouché correspon-

dant dudit perçage ( 49) de celui-ci.

8 Disjoncteur suivant l'une quelconque des revendica-

tions 5 à 7, caractérisé en ce que les moyens élastiques de serrage associés aux mâchoires ( 43) constituant le contact de neutre mobile ( 40 B) portent sur l'une desdites mâchoires ( 43) en prenant appui sur un axe ( 53), qui, traversant ces mâchoires ( 43) dans leur zone médiane, prend lui-même appui

sur l'autre de celles-ci.

9 Disjoncteur suivant les revendications 2 et 8, pri-

ses conjointement, caractérisé en ce que le pion suiveur( 62) des moyens de came est formé par un prolongement dudit axe

( 53).

Disjoncteur suivant l'une quelconque des revendica-

tions 5 à 9, caractérisé en ce que, pour la position de fer-

meture du contact de neutre mobile ( 40 B), les deux mâchoi-

res ( 13) constituant celui-ci sont à distance l'une de l'au-

tre er chacun dc leurs points, exception faite, éventuel Je-

ni tl, dc cclle de lenirs cxtrumites par laquelle elles sont

mnunt Aes pivotantes.