FR2483124A1 - Disjoncteur - Google Patents

Abstract

LE DISJONCTEUR SELON LA PRESENTE INVENTION COMPORTE UN MOYEN DE SUPPRESSION D'ARC DISPOSE AU VOISINAGE D'UNE SECTION DE CONTACTEUR 11 ET COMPRENANT UNE PREMIERE PLAQUE 34 DE CANALISATION D'ARC S'ETENDANT DEPUIS UN CONTACTEUR FIXE 26 ET UNE SECONDE PLAQUE 36 DE CANALISATION D'ARC. LA DISTANCE ENTRE LES DEUX PLAQUES DE CANALISATION D'ARC SUR LE COTE VOISIN DE LA SECTION DE CONTACTEUR EST REDUITE A UN MINIMUM DE MANIERE QU'IL NE SE PRODUISE PAS DE COURT-CIRCUIT SPATIAL. AUX PARTIES DES DEUX PLAQUES DE CANALISATION D'ARC DELIMITANT LA DISTANCE REDUITE A UN MINIMUM, LA FORCE D'ENTRAINEMENT MAGNETIQUE CREEE PAR LES COURANTS D'ARC DIRIGES DE FACON OPPOSEE ET CIRCULANT A TRAVERS LES PLAQUES SE TROUVE ACCRUE DANS UNE GRANDE MESURE GRACE A QUOI LE DEPLACEMENT DE L'ARC JUSQU'A LA GRILLE DE DESIONISATION DU MOYEN DE SUPPRESSION D'ARC PEUT ETRE OBTENU DE FACON INSTANTANEE.

Description

Disjoncteur. La présente invention concerne d'une façon générale les

disjoncteurs capables d'ouvrir un circuit d'alimentation relié à une charge associée en réponse soit à un courant de court-

circuit soit à la persistance d'un courant supérieur au cou-

rant nominal de la charge et elle a trait, plus spécialement, à un disjoncteur comprenant un moyen pour diviser, refroidir et supprimer de façon extrêmement efficace un arc prenant naissance lorsque le contact mobile se sépare du contact fixe

au moment de l'ouverture du circuit.

Le disjoncteur du type mentionné comprend, d'une façon

générale, une pluralité de sectionneurs dont le nombre cor-

respond au nombre de pôles de la source de courant alternatif soit monophasé soit triphasé et les sectionneurs comprennent respectivement un contacteur fixe comportant un contact fixe, un contacteur mobile comportant un contact mobile qui peut normalement venir porter contre le contact fixe en réponse à

l'actionnement d'un mécanisme manuel d'ouverture et de ferme-

ture de contact, un moyer2 de suppression d'arc disposé au voisinage des positions d'ouverture et de fermeture du contact

mobile par rapport au contact fixe, et un moyen de déclenche-

ment couplé fonctionnellement au contacteur mobile pour sépa-

rer celui-ci par force du contacteur fixe en réponse à un courtcircuitage ou à une surintensité. Normalement, les contacts s'ouvrent lorsque l'on sépare le contacteur mobile du

contacteur fixe par actionnement du mécanisme manuel d'ou-

verture et de fermeture de contact. Par ailleurs, quand un court-circuit se produit ou lorsqu'un courant supérieur au courant nominal de la charge traverse de façon continue le circuit, le moyen de déclenchement est amené à fonctionner de manière à séparer le contacteur mobile du contacteur fixe et à ouvrir les deux contacts de la même manière que dans le cas de l'opération manuelle d'ouverture de contacts. L'arc engendré lors de l'ouverture des contacts est entraîné en direction du moyen de suppression d'arc de manière à être ainsi divisé,

refroidi et supprimé.

Plus particulièrement, lorsque le moyen de déclenchement fonctionne de manière à ouvrir les contacts, le courant de

surintensité circule à travers les contacts pendant une pé-

riode de temps qui correspond sensiblement à une demi-période du courant alternatif, comme illustré par la courbe SCC en traits mixtes sur la fig. lA. A ce moment, l'arc est norma-

lement engendré en étant légèrement retardé après un accrois-

sement initial du courant de surintensité SCC, puis augmente progressivement de manière à atteindre sa valeur maximale immédiatement avant que le courant de surintensité devienne nul et il s'atténue rapidement, comme représenté par la courbe NVa en traits mixtes sur la fig. 1B. En d'autres termes, l'arc

persiste tout en se dilatant progressivement entre les con-

tacts en cours de séparation de sorte que l'arc a une in-

fluence défavorable sur les éléments associés au contact.

Or, comme on a prévu le moyen de suppression d'arc com-

prenant une grille de désionisation bien connue, l'arc est amené à se dilater en direction de la totalité d'une des régions d'extrémité du moyen de suppression d'arc en un temps relativement bref et à se maintenir à sa valeur maximale pendant une période de temps relativement longue par rapport à celle correspondant à la courbe NVa d'arc normal du cas o aucun moyen de suppression d'arc n'est prévu, puis l'arc disparaît en un temps extrêmement court par rapport à celui correspondant à la courbe d'arc NVa, cela en fonction de la

période au cours de laquelle le courant de surintensité repré-

senté par la courbe LSCC1 en traits interrompus sur les fig. lA apparaît et disparaît. En d'autres termes, on comprendra que le moyen de suppression d'arc a pour effet que la tension d'arc atteint son niveau maximal au moment o le courant de surintensité atteint son niveau maximal et que le courant de surintensité s'annule beaucoup plus tôt que dans le cas o aucun moyen-de suppression d'arc n'est présent de sorte que l'arc disparaît plus tôt. Comme on peut le voir sur la fig. lA, en l'absence du moyen de suppression d'arc, le courant de surintensité tel que par exemple un courant de court-circuit atteint normalement sa valeur maximale en 4 millisecondes environ et tombe à zéro en 10 millisecondes environ tandis qu'en présence du moyen de suppression d'arc le courant de surintensité atteint sa valeur maximale en 1,5 milliseconde

environ et tombe à zéro en 6 millisecondes environ.

Si un courant de surintensité tel que le courant de court-circuit illustré par la courbe LSCC2 en trait plein sur la fig. lA est amené à atteindre son niveau maximal plus vite, par exemple en 0,5 milliseconde, que le courant représenté par la courbe LSCCl, alors le courant de surintensité représenté

par la courbe LSCC2 tombe à une valeur nulle en 5 millise-

condes environ, grâce à quoi on peut obtenir que le temps nécessaire pour que la tension de l'arc atteigne le niveau maximal et pour que l'arc disparaisse soit plus court. Dans le cas o le moyen de suppression d'arc possède une capacité

déterminée de suppression d'arc, la réduction de temps ci-

dessus dépend de la promptitude avec laquelle l'arc s'éloigne

des contacts, de la rapidité avec laquelle il se dilate jus-

qu'au moyen de suppression d'arc et de la vitesse avec la-

quelle l'arc est entraîné jusque dans le moyen de suppression d'arc.

C'est pourquoi, un objet principal de la présente inven-

tion est de créer un disjoncteur qui permet à l'arc engendré au moment o les contacts s'ouvrent par suite de l'apparition

d'un courant de surintensité tel qu'un courant de court-cir-

cuit de se déplacer de façon extrêmement rapide jusqu'au moyen de suppression d'arc gr9ce à une répulsion électromagnétique accrue. Un autre objet de la présente invention est de créer un disjoncteur dans lequel la pression des gaz engendrés lors de

l'apparition de l'arc conserve son état équilibré dans la sec-

tion de contact et dans le moyen de suppression d'arc.

Un objet supplémentaire de la présente invention est de -créer un disjoncteur-dans lequel on fait en sorte qu'une plaque de canalisation et de circulation d'arc faisant partie du contact fixe ou du moyen de suppression d'arc ne puisse pas être soumise à un flottement par les gaz sous haute pression issus de l'arc et on obtient ainsi un déplacement régulier de l'arc en direction du moyen de suppression d'arc0 D'autres objets et avantages de la présente invention

apparaîtront clairement à la lecture de la description donnée

ci-après en référence aux dessins annexés, sur lesquels: la fig. lA est un diagramme de formes d'ondes de courants de surintensité respectifsprenant naissance lorsque les contacts de disjoncteur munis et dépourvus de moyens de sup- pression d'arc s'ouvrent; la fig. 1B est un diagramme de formes d'onde des tensions d'arc engendrées lorsque les contacts s'ouvrent; la fig. 2 est une vue en plan d'un disjoncteur destiné à être utilisé avec une source de courant alternatif triphasé et

réalisé suivant un mode de réalisation de la présente inven-

tion, son couvercle et certaines parties ayant été enlevés; la fig. 3 est une vue en coupe du disjoncteur de la fig. 2 par III-III de cette fig.-2, le couvercle étant monté; la fig. 4 est une vue en coupe du disjoncteur de la fig. 2 par IV-IV de cette fig. 2, le couvercle étant monté; la fig. 5 est une vue en coupe du disjoncteur de la fig. 2 par V-V, le couvercle étant monté; la fig. 6 est une vue en perspective éclatée d'un moyen de suppression d'arc utilisé dans le disjoncteur selon la présente invention;

la fig. 7 est une vue en perspective éclatée d'une sec-

tion de contact, du mécanisme manuel d'ouverture et de ferme-

ture de contact ainsi que du moyen de déclenchement forcé utilisés dans le disjoncteur de la fig. 2;

la fig. 8A est un croquis schématique montrant les rela-

tions existant entre le courant, le flux magnétique et la

force électromagnétique au moment o les contacts du disjonc-

teur selon la présente invention s'ouvrent; et la fig. 8B est un crcquis schématique montrant comment les flux magnétiques sont dirigés dans les éléments compris

dans la section de contact au moment de l'ouverture des con-

tacts. En se référant maintenant en particulier à la fig. 5, on voit que l'on y a représenté un disjoncteur selon un mode de

réalisation de la présente invention, ce disjoncteur compre-

nant, d'une façon générale, une section de contact Il disposée sensiblement au centre d'un bottier 10, un mécanisme manuel 12 d'ouverture et de fermeture de contact qui peut ouvrir et fermer la section de contact depuis l'extérieur du bottier 10, un moyen de déclenchement électromagnétique qui, en réponse à un courant de court- circuit, ouvre la section de contact, un

moyen de déclenchement 14 sensible à la chaleur qui, en ré-

ponse à un courant exagéré dépassant le courant nominal ouvre également la section de contact, et un moyen 15 de suppression d'arc qui, électromagnétiquement, attire, divise, refroidit,

et supprime l'arc engendré au moment de l'ouverture des con-

tacts dans la section de contact.

Plus particulièrement, le bottier 10 comprend un socle creux ou boîte 21 et un couvercle creux 22 avec lequel le socle 21 est recouvert sur son côté ouvert. Dans le bottier 10

des chambres 25 réceptrices de blocs sectionneurs sont déli-

mitées par des cloisons 23 venues de moulage et par des

plaques de séparation 24 qui ont été introduites respective-

ment dans une rainure pratiquée dans chaque cloison 23. Sen-

siblement au centre de chaque chambre 25 réceptrice de bloc

sectionneur est disposé un contacteur fixe 26 qui a sensible-

ment la forme d'un T et qui fait partie de la section de contact. Un contact fixe 27 est fixé rigidement à la partie inférieure du contacteur fixe 26 qui est fixé à l'aide de vis à l'extrémité libre d'un chassis de liaison 28 ayant une

configuration en forme de U vu du dessus. Ce chassis de liai-

son 28 est disposé lui-même sur un épaulement 29 formé sur le socle 21. A la partie de base du châssis de liaison 28, une pièce métallique de connexion 30 servant de borne côté source

d'alimentation est montée sur une partie de support 31 s'éten-

dant depuis une des extrémités de la chambre 25 de la borne

côté source d'alimentation, et la pièce de connexion métal-

lique 30 est fixée solidement au socle 21 au moyen d'une vis

32 formant borne et d'un écrou 33.

Par ailleurs, une première plaque 34 de canalisation et de circulation d'arc est disposée de manière à s'étendre depuis la partie d'extrémité inférieure du contacteur fixe 26

dont elle fait partie intégrante et cette plaque 34 de canali-

sation d'arc comprend une partie inférieure 35a s'étendant horizontalement en direction de la partie de base du châssis

de liaison 28, une partie intermédiaire 35b s'étendant diago-

nalement vers le haut de manière à décrire un arc en direction de la partie de base du châssis de liaison et une partie supérieure 35c s'étendant horizontalement au-dessus du châssis de liaison 28 dont elle est légèrement espacée. En outre, une seconde plaque 36 de canalisation et de circulation d'arc est disposée de manière à être fixée à la surface inférieure du socle 21 en dessous de la section de contact de manière à s'étendre depuis une position située en dessous de cette section de contact 21 jusqu'à une position située en dessous

de la partie supérieure 35c de la première plaque 34 de cana-

lisation d'arc. Les première et seconde plaques 34 et 36 de canalisation d'arc forment donc ensemble une première partie o elles se trouvent en regard l'une de l'autre parallèlement en étant séparées par un espace relativement faible et une seconde partie o elles sont en regard l'une de l'autre en

étant séparées par un espace relativement grand, et un en-

semble 37 de grilles de désionisation est disposé à l'inté-

rieur de l'espace de plus grande dimension de la seconde partie de ces plaques de canalisation d'arc. L'ensemble 37 comprend plusieurs grilles 38 disposées parallèlement l'une à

l'autre en étant maintenues entre une paire de plaques laté-

rales isolantes 39 et 39a et la partie intermédiaire 35 de la

première plaque 34 de canalisation d'arc est placée partielle-

ment à l'intérieur d'encoches curvilignes alignées que compor-

tent les grilles respectives 38.

L'ensemble 37 de grilles de désionisation est pourvu, sur le côté o se trouve la borne côté source d'alimentation, d'une plaque arrière 40 comportant de nombreux trous pour l'évacuation des gaz de l'arc et, entre la plaque arrière 40 et la partie de support 31 portant la borne 30 située côté source d'alimentation, un écran 41 comportant dans sa surface une saillie 42 en forme de N est intercalé de manière à porter contre une des surfaces de la plaque arrière 40 de l'ensemble

de grilles. L'écran 41 comporte aussi une fenêtre 43 d'échap-

pement de gaz qui débouche vers le bas et qui a la forme d'un triangle de sorte que les gaz de l'arc s'écoulent vers le haut à travers les trous de la plaque arrière 40 et à travers la

fenêtre 43 de décharge de gaz qui occupe une surface relative-

ment faible de l'écran 41 puis le long des parois intérieures du socle 21 et s'échappe enfin dans l'atmosphère à travers les trous d'évacuation de gaz formés dans la petite plaque 44 d'évacuation de gaz qui a la forme d'un V et qui est fixée à la surface intérieure du couvercle 22. De plus, l'ensemble 37 de grille de désionisation du moyen 15 de suppression d'arc est entouré par une plaque avant isolante 45 disposée sur une surface latérale du contacteur 26 présent dans la section de

contact 11, des plaques latérales isolantes 46 et 46a dispo-

sées entre les deux parois latérales du châssis de liaison 28, et une plaque supérieure 47 disposée en regard et au-dessus de la surface supérieure de la première plaque 34 de canalisation d'arc et au-dessus de cette surface, grâce à quoi on obtient une isolation appropriée du moyen 15 de suppression d'arc vis-à-vis de l'extérieur. En outre, le moyen 15 de suppression d'arc comprend une paire de plaques de support 48 et 48a qui sont disposées de part et d'autre de la première plaque 34 de canalisation d'arc et qui comporte respectivement un bord

latéral courbe ayant la même courbure que la partie intermé-

diaire 35b de la première plaque 34 de canalisation d'arc, et

ces plaques 48 et 48a s'étendent partiellement dans des inter-

valles compris entre les encoches de l'ensemble 37 de grilles de désionisation de manière à former des trajets 48' et 48a' d'écoulement de gaz avec les plaques latérales isolantes 46 et 46a. Entre les plaques de support 48 et 48a, une plaque 49 de pression comportant une surface inférieure réalisée de manière à venir en contact avec la partie inférieure 35a et avec une

partie intermédiaire 35b de la première plaque 34 de canali-

sation d'arc est disposée de telle sorte que les gaz de l'arc ne puissent pas provoquer un flottement de la plaque 34 de canalisation d'arc. Par ailleurs, une plaque d'extrémité 50 est disposée à une extrémité sur le cÈté de la borne 30 de la chambre 25 de manière à fermer l'intervalle formé entre la plaque 44 d'évacuation de gaz et la borne 30 située du côté source d'alimentation. Une plaque écran 51 est disposée sur la surface inférieure de la partie de support 31 de la borne 30 de manière à éviter que les gaz s'écoulant autour de cette

borne ait une influence défavorable sur celle-ci.

La section de contact Il disposée sensiblement au centre de la chambre 25 comprend un contacteur mobile 52 formant l'autre élément de la section et comportant un contact mobile

53 qui peut venir porter contre le contact fixe 27 du contac-

teur fixe 26 et qui peut s'en séparer. En outre, le contacteur mobile 52 est fixé à un chassis 54 de contacteur qui est formé par une matière magnétique et dont au moins une partie a la même longueur que le contacteur mobile, ce contacteur et châssis étant reliés au moyen des accouplements de leurs saillies dans des trous complémentaires et de leurs pattes ou oreilles dans des encoches réceptrices. Le châssis 54 a une forme en U vu du dessus et est ouvert sur le côté o est reçu le contacteur mobile 52, et le chassis 54 est pourvu d'un axe d'articulation 55 qui le traverse sensiblement en son milieu

ainsi que d'extrémités courbées 56 et 56a comprenant respec-

tivement un trou curviligne formé aux deux extrémités supé-

rieures en vue d'un accouplement au mécanisme manuel 12 d'ou-

verture et de fermeture de contact. Les premières biellettes 57 et 57a du mécanisme 12 sont donc accouplées à une de leurs

extrémités aux extrémités correspondantes de l'-axe d'articula-

tion 55 depuis les deux côtés du châssis 54 et à leur autre

extrémité par un autre axe d'articulation 58 à une des extré-

mités des deux parties de branches latérales d'une seconde biellette 59 à profil en H tandis que les autres extrémités des deux parties de branche de la seconde biellette 59 sont accouplées par l'intermédiaire d'un axe de support 62 à une des extrémités d'une biellette 61 de manette qui s'ajuste dans

une manette 60 de manière à s'étendre hors du couvercle 3.

En outre, l'autre extrémité de la biellette 61 de manette

s'encastrant dans la manette 60 est articulée par l'intermé-

diaire d'un axe d'articulation 65 à des parties 64 et 64a formant oreilles d'une paire de châssis de support 63 et 63a

qui supporte le mécanisme manuel 12 d'ouverture et de ferme-

ture de contact sur ses deux extrémités. Les châssis de sup-

port 63 et 63a sont pourvus de fenêtres 66 et 66a qui sont alignées respectivement dans le sens horizontal l'une avec l'autre et l'axe d'articulation 58 pour les première et se- conde biellettes est monté avec du jeu dans ces fenêtres 66 et 66a de sorte qu'un déplacement vers le bas en diagonale des première et seconde biellettes se trouve normalement limité par des saillies 67 et 67a pratiquées dans les fenêtres 66 et 66a. Les châssis de support 63 et 63a supportent les deux extrémités d'un axe 68 qui peut être déplacé librement dans les trous curvilignes des extrémités courbées 56 et 56a du

châssis 54 de contacteur et un ressort puissant 69, travail-

lant à la compression, est disposé entre la partie supérieure du contacteur mobile 52 et une face d'extrémité du châssis de support. De plus, un ressort d'inversion 70 est disposé entre l'axe d'articulation 58 et l'axe déplaçable 68 tandis que l'axe 58 est introduit de façon à être déplacé librement dans

des fentes curvilignes pratiquées dans une biellette de ver-

rouillage 71 et l'extrémité de base de cette biellette de verrouillage 71 est articulée par un axe de support 72 entre

les châssis de support 63 et 63a.

Un des châssis de support qui est le châssis 63a dans le présent cas comporte une partie horizontale 67a' formant culasse sur laquelle est montée une paire de plaques 73 et 73a de culasse de manière à présenter, à l'état assemblé, une configuration en U faisant partie du moyen 13 de déclenchement électromagnétique. Entre les plaques 73 et 73a de culasse est disposé un plongeur 75 qui est lui-même placé dans une bobine 74, un cylindre isolant 76 du plongeur 75 supporte à une surface d'extrémité du cylindre un noyau fixe 77 en fer qui est introduit dans un trou formé dans une des plaques 73 de culasse tandis que le cylindre 76 comporte une partie de petit diamètre introduite dans un trou pratiqué dans l'autre plaque 73a de culasse. Le cylindre 76 contient un plongeur 78 destiné à effectuer dans ce cylindre un mouvement de va-et-vient, et une tige d'entraînement 79 est fixée rigidement au plongeur,

et une extrémité libre de la tige d'entraînement 79 est enga-

gée dans une fente pratiquée dans le châssis mobile 54 de contacteur. En outre, une tige d'actionnement 80 est maintenue en vue d'un mouvement de va-et-vient dans le noyau fixe 77 en fer qu'elle traverse de manière à être expulsée du cylindre 76 par un mouvement du plongeur 78 à l'encontre de l'action d'un ressort de rappel 81 disposé à l'intérieur du cylindre. En outre, une extrémité de la bobine 74 est reliée à une borne intermédiaire 82 qui est fixée au moyen d'une vis à une partie d'extrémité se trouvant sur le côté de la section de contact 11 de la seconde plaque 36 de canalisation d'arc. Une tresse métallique 83 est reliée à la borne intermédiaire 82 qui est reliée à l'autre extrémité du contacteur mobile 52. L'autre

extrémité de la bobine 74 est reliée à une autre borne inter-

médiaire 84.

L'autre extrémité de la borne intermédiaire 84 est reliée aux parties inférieures d'une plaquette chauffante 85 et d'un bilame 86 qui forment tous deux le moyen 14 de déclenchement sensible à la chaleur. Une tresse métallique 87 relie la plaquette chauffante 85 à une borne 89 qui se trouve du côté de la charge et qui est fixée à une partie de base 88 de l'autre extrémité de la chambre 25 au moyen d'une vis 90 formant borne. Quand la plaquette chauffante 85 est chauffée dans l'agencement ci-dessus, le bilame 86 se courbe du côté du mécanisme manuel 12 d'ouverture et de fermeture de contact. A une partie d'extrémité du bilame 86 est vissée une pièce de

poussée réglable 91.

Une biellette de déclenchement 92 est articulée à sa partie médiane aux autres extrémités des bâtis de support 63

et 63c sur le côté de la borne 89 à l'aide d'un axe d'arti-

culation 93 et cette biellette de déclenchement 92 comporte une partie menée inférieure 92a contre laquelle peut venir porter la tige d'actionnement 80 du plongeur 75 et une partie menée supérieure 92b contre laquelle peut venir porter la

pièce de poussée 91 du bilame 86. La biellette de déclenche-

ment 92 vue du dessus à un profil en U de sorte qu'une pièce 94 de déclenchement pour essai peut être articulée à son extrémité inférieure entre les deux branches du profil en U au

moyen d'un axe d'articulation 93. La biellette de déclenche-

ment 92 comporte aussi une partie emboutie 92c qui porte contre une partie 71a en forme d'étrier de la biellette de verrouillage 710 La biellette de verrouillage 92 et la pièce 94 de déclenchement pour essais que comporte chaque bloc disjoncteur sont reliées mutuellement par une seule tige d'accouplement 95 qui les traverse. La tige 95 comprend un noyau en fer et un tube en matière plastique recouvrant le noyau de manière à présenter une certaine élasticité afin d'absorber toute erreur de position entre la biellette de déclenchement 92 et la pièce 94 de déclenchement pour essais

que comporte chaque bloc disjoncteur. La pièce 94 de déclen-

chement pour essais comporte elle-même une partie 94a exerçant

une pression et attaquant normalement la partie menée supé-

rieure 92b de la biellette de déclenchement 92 ainsi qu'une

partie de bras menée 94b qui fait saillie dans la même direc-

tion que la partie d'attaque 92c et à laquelle on applique une

force extérieure donnée par l'intermédiaire d'un bouton pous-

soir d'essai 96 monté sur le couvercle. Un ressort de rappel 97 est disposé entre la biellette de déclenchement 92 et le châssis de support 63 pour appliquer une force de rappel à la

biellette de déclenchement 92.

On va maintenant expliquer brièvement le fonctionnement général du disjoncteur selon la présente invention. La fig0 5 montre un état dans lequel la manette 60 se trouve dans une position dans laquelle on la fait venir en la faisant tourner dans le sens des aiguilles d'une montre par rapport au dessin, rotation durant laquelle l'axe d'articulation 58 des première et seconde biellettes 57, 57a et 59 se déplacent vers le bas le long des fentes curvilignes de la biellette- de verrouillage 71 de manière telle que le châssis 54 du contacteur et le

contacteur mobile 52 se déplacent vers le contacteur fixe 26-

de manière à faire venir le contact mobile 53 contre le con-

tact fixe 27 pour qu'ils prennent leur position fermée.

Par ailleurs, une rotation en sens inverse des aiguilles d'une montre de la manette 60 depuis la position de la fig. 5 entraîne le déplacement vers le haut de l'axe d'articulation 58 des première et seconde biellettes 57, 57a et 59 le long de la fente curviligne de la biellette de verrouillage 71 et, de ce fait, le châssis 54 de contacteur et le contacteur mobile 52 sont tirés de façon inverse de manière que les contacts s'ouvrent. Si un courant de court-circuit circule à travers un

circuit conducteur comprenant la borne 30 côté source d'ali-

mentation, le chassis de liaison 28, le contacteur fixe 26, le-

contact fixe 27, le contact mobile 53, le contacteur mobile 52, le conducteur 83, la borne intermédiaire 82, la bobine 74,

la borne intermédiaire 84, le bilame 86, la plaquette chauf-

fante 85, le conducteur 87 et la borne 89 côté charge, et l'excitation magnétique 28 dans la bobine 74 par le courant

attire le plongeur 78 contre le noyau fixe 77 en fer du plon-

geur 75 grâce à quoi la tige d'actionnement 80 est amenée à sortir du plongeur 75 pour pousser la partie menée inférieure 92a de la biellette de déclenchement 92 en direction de la borne côté charge. Ceci permet à la partie supérieure de la biellette de déclenchement 92 de tourner dans le sens des aiguilles d'une montre autour de l'axe d'articulation 93 de manière que la partie d'engagement ou d'attaque 92c se dégage de la biellette de verrouillage 71 qui est accouplée à l'axe d'articulation 58 des première et seconde biellettes 57, 57a et 59, grâce à quoi le mécanisme manuel 12 d'ouverture et de fermeture de contact passe par l'état déclenché o le ressort de compression 69 pousse le contacteur mobile 52 de manière

qu'il soit séparé du contact fixe 26 pour ouvrir instantané-

ment les contacts.

De plus, quand un courant supérieur au courant nominal continue à circuler à travers le circuit conducteur entre la

borne 89 côté charge et la borne 30 côté source d'alimenta-

tion, la plaquette chauffante 85 est amenée ainsi à engendrer

de la chaleur et le bilame 86 se courbe finalement en direc-

tion du mécanisme manuel 12 d'ouverture et de fermeture de contact. Le bilame courbé 86 pousse, par l'intermédiaire de la pièce de poussée 91, la partie menée supérieure 92b de la biellette de déclenchement 92 de manière qu'elle tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, ce qui se traduit par une ouverture instantanée des contacts comme dans le cas du courant de court-circuit précédent. Pour exécuter le déclenchement d'essai des contacts après

que le disjoncteur a été assemblé, l'opérateur appui manuelle-

ment sur le bouton poussoir d'essai depuis l'extérieur du couvercle 22 de manière à pousser la partie de bras mené 94b de la pièce 94 de déclenchement pour essai, cette dernière pivotant alors autour de l'axed'articulation 93 de manière que la partie presseuse 94a fasse tourner dans le sens des aiguilles d'une montre la partie menée supérieure 92b, grâce à quoi on peut obtenir la même ouverture de contact dans le cas

de la surintensité précédente.

Selon une caractéristique remarquable de la présente

invention, comme on le comprendra d'après la description qui

précède et en se référant spécialement aux fig. SA et 8B, le courant de court-circuit ou surintensité sépare le contacteur mobile 52 du contacteur fixe 26 moment auquel le courant électrique I circule à travers le contacteur fixe 26 dans la direction représentée par une flèche Il depuis le châssis de liaison 28 jusqu'à la première plaque 34 de canalisation d'arc également à travers le contacteur mobile 53 dans la direction

représentée par une flèche I2 depuis l'extrémité libre jus-

qu'au mécanisme 12 d'ouverture et de fermeture de contact.

Ceci se traduit par le fait que les courants Il et 12 engen-

drent des flux magnétiques représentés par des flèches El et E2 qui se repoussent l'un l'autre et engendrent de ce fait une force d'entraînement magnétique représentée par une flèche F dans la direction allant du mécanisme 12 d'ouverture et de fermeture de contact vers la seconde plaque 36 de canalisation d'arc. Dans ce cas, le contacteur mobile 52 vient s'encastrer dans le châssis 54 de contacteur en matière magnétique et ce châssis 54 de contacteur agit comme une culasse pour engendrer

une puissante force magnétique, grâce à quoi la force d'entraî-

nement magnétique F augmente encore.

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L'arc engendré lorsque le contact mobile 53 se sépare du

contact fixe 27 est entraîné par cette puissante force d'en-

trainement magnétique en direction d'une des extrémités de la seconde plaque 36 de canalisation d'arc. Le courant d'arc amené à circuler à travers les première et seconde plaques 34 et 36 de canalisation d'arc se fait en sens opposé dans les plaques respectives comme représenté par les flèches I, et I2, sur la fig. 8A, ces flèches étant sensiblement les mêmes que les directions dans lesquelles les contacteurs fixes et

mobiles, grâce à quoi une autre force d'entraînement magné-

lO tique F' dirigée de la partie inférieure de la section de contact 11 en direction du moyen 15 de suppression d'arc est engendrée. Cette force d'entraînement magnétique F' entraîne l'arc depuis la partie inférieure de la section de contact 11 jusqu'au moyen de suppression d'arc 15. Dans ce cas, on peut obtenir que la force d'entraînement magnétique F' soit plus grande en faisant en sorte que la distance entre la partie inférieure de la première plaque 34 de canalisation d'arc et la seconde plaque 36 de canalisation d'arc soit minimale mais

dans la mesure o il ne se produit pas de court-circuit spa-

tial entre les plaques. Ensuite, l'arc se dilate entre les

parties intermédiaires et supérieures 35b et 35c de la pre-

mière plaque 34 de canalisation d'arc et la seconde plaque 36 de canalisation d'arc pour atteindre l'ensemble 37 de grilles de désionisation o l'arc dilaté se divise en plusieurs petits arcs dans les intervalles respectifs entre les grilles 38 de manière à être ainsi refroidi et supprimé. Dans l'agencement ci-dessus, le châssis 54 de contacteur agissant comme une culasse est fixé au contacteur mobile 52 et la distance entre

la partie inférieure 35a de la première plaque 34 de canalisa-

tion d'arc et la seconde plaque 36 de canalisation d'arc est choisie pour être minimale de manière à augmenter la force d'entraînement magnétique, grâce à quoi le transfert de l'arc de la section de contact 11 jusqu'au moyen 15 de suppression d'arc peut être accéléré d'une façon extrême et le temps nécessaire pour que la tension d'arc atteigne son niveau maximal ou pour que l'arc disparaisse comme on l'a décrit précédemment en référence aux fig. lA et lB peut être écourté

de façon efficace.

Selon une autre caractéristique de la présente invention, les trajets 48' et 48a' d'écoulement de gaz d'arc sont formés entre la plaque latérale isolante 46 ou 46a et la plaque de support 48 ou 48a dans le moyen 15 de suppression d'arc de sorte qu'une partie des gaz de l'arc qui ont atteint le moyen de suppression d'arc circulent à travers les trajets 48' et 48a' en direction de la section de contact 11, la pression des gaz de l'arc peut être équilibrée entre la section de contact l1 et l'ensemble 37 de grille de manière que les gaz issus de l'arc puissent revenir directement dans la section de contact l1 à travers l'espace compris entre les première et seconde plaque 34 et 36 de canalisation d'arc, grace à quoi on peut empêcher toute réduction du courant d'arc dans les première et

seconde plaque 34 et 36 de canalisation d'arc.

En outre, comme on peut empêcher la première plaque 34 de canalisation d'arc de se déplacer vers le haut au moyen de la

plaque de pression 49, on peut éviter tout flottement défavo-

rable de la première plaque 34 de canalisation d'arc sous l'effet des gaz issus de l'arc et on peut réduire à un minimum toute variation dans la distance comprise entre la partie inférieure 35a de la première plaque 34 de canalisation d'arc

et la seconde plaque 36 de canalisation d'arc.

Il est bien entendu que la description qui précède n'a

été donnée qu'à titre purement illustratif et non limitatif et

que des variantes ou des modifications peuvent y être appor-

tées dans le cadre de la présente invention.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Disjoncteur dans lequel un contacteur mobile compor-

tant un contact mobile et soumis à une force de sollicitation élastique peut être amené en contact par son contact mobile

avec un contact fixe d'un contacteur fixe au moyen d'un méca-

nisme manuel d'ouverture et de fermeture de contact de manière à fermer les contacts, le mécanisme manuel étant normalement rendu actif par verrouillage d'un élément de déclenchement avec ce mécanisme et étant rendu inactif par libération de cet élément de déclenchement d'avec ce mécanisme, cette libération étant effectuée par un moyen de déclenchement qui sépare en réponse à une surintensité le contacteur mobile du contacteur

fixe au moins à l'aide de la force de sollicitation, le dis-

joncteur susvisé étant muni d'un moyen de suppression d'arc

comprenant une première plaque de canalisation et de circula-

tion d'arc se prolongeant de façon continue depuis le contac-

teur fixe, une seconde plaque de canalisation et de circula-

tion d'arc se prolongeant depuis une position adjacente au contacteur fixe et au contacteur mobile jusqu'à une position adjacente à une extrémité libre de la première plaque de canalisation d'arc, et un ensemble de grille de désionisation disposé aux extrémités prolongées respectives des première et seconde plaques de canalisation d'arc à l'opposé du contacteur fixe, caractérisé par le fait que la première plaque (34) de canalisation d'arc comprend une partie inférieure (35a) située en regard de la seconde plaque (36) de canalisation d'arc en étant séparée de celle-ci par un espace relativement étroit, une partie supérieure 135c) située en regard de la seconde plaque (36) de canalisation d'arc en étant espacée de celle-ci par un espace relativement large et suffisant pour que l'on puisse intercaler dans cet espace l'ensemble (37) de grilles

de désionisation, et une partie intermédiaire (35b) se pro-

longeant diagonalement entre les parties inférieure et supé-

rieure (35a, 35c).

2. Disjoncteur suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que ladite partie inférieure de ladite première plaque de canalisation d'arc se trouve en regard de ladite

seconde plaque de canalisation d'arc avec un espacement mini-

mal de manière qu'il ne se produise aucun court-circuit spa-

tial entre ces première et seconde plaques.

3. Disjoncteur suivant la revendication 1, caractérisé

par le fait que lesdits contacteur fixe et mobile ont une lon-

gueur suffisante et sont disposés parallèlement de manière qu'un courant circule à travers ces contacteurs dans des sens opposés et que ledit contacteur mobile est maintenu dans une

extrémité ouverte d'un châssis de contacteur en matière magné-

tique ayant une configuration en U vue du dessus et présentant au moins dans une partie sensiblement la même longueur que

celle du contacteur mobile.

4. Disjoncteur suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que des trajets d'écoulement de gaz sont formés sur les parties latérales dudit moyen de suppression d'arc pour faire circuler les gaz qui sont issus de l'arc et qui ont atteint le moyen de suppression d'arc en provenance desdits contacteurs.

5. Disjoncteur suivant la revendication 1 caractérisé par le fait que lesdites parties inférieure et intermédiaire de ladite première plaque de canalisation d'arc sont disposées de manière à être poussées par un moyen de limitation de

vibrations se trouvant dans le moyen de suppression d'arc.