FR2533957A1 - Composant de couverture notamment pour toiture ou bardage - Google Patents

Abstract

A.COMPOSANT DE COUVERTURE NOTAMMENT DE TOITURE A BASE D'ARDOISE. B.COMPOSANT CARACTERISE EN CE QU'IL EST FORME D'UNE PARTIE AVANT 6 APPARENTE EN ARDOISE ET D'UNE PARTIE ARRIERE 7 NON APPARENTE, EN UN MATERIAU RELATIVEMENT RIGIDE OU RIGIDE, LES PARTIES AVANT 6 ET ARRIERE 7 ETANT REUNIES BOUT A BOUT PAR UNE JONCTION DE COLLAGE 8. C.L'INVENTION CONCERNE NOTAMMENT LES TECHNIQUES DE COUVERTURE.

Description

Composant de couverture, notamment pour toiture ou
bardage ".

La présente invention concerne un composant de second oeuvre de couverture ou de bardage notamment pour la réalisation de toitures de bardage à base d'ar- doise
Un toit réalisé en ardoise se distingue par ses qualités d'aspect et de durabilité.

Un tel toit peut être considéré comme traditionnel et, dans de nombreux cas, un toit en ardoise ne peut être remplacé par un toit à base d'autres éléments de couverture, lorsqu'il y a des problèmes d'environnement dans des sites protégés, etc
Enfin, un revêtement en ardoise, qu'il s'agisse d'un revêtement de toit ou de façade, assure la protection contre l'eau de pluie ainsi que la ventilation évitant les conséquences des phénomènes de condensation qui risqueraient de détruire à terme les ossatures de toit ou de bardage.

Or, l'une des principales difficultés s'opposant â une plus large diffusion de l'ardoise est un problême de coût immédiat , soit du produit, soit de la pose.

Si l'on tente de réduire le coût de pose en augmentant les dimensions des ardoises, on rencontre le problème du coat de la fabrication des ardoises. En effet, le coût d'une ardoise augmente de façon très importante avec la surface de l'ardoise du fait du pourcentage très important de mise au rebut.

Il serait donc souhaitable de prévoir conserver l'aspect d'une couverture en ardoise tout en utilisant des ardoises de dimensions plus petites.

I1 est déjà connu, selon le brevet français 75 35 867, de réaliser des bardeaux formés par un ensemble de tuiles ou d'ardoises de dimensions inférieures à celles des tuiles ou ardoises usuelles et que l'on fixe sur une partie d'une plaque de support. Cette plaque de support est une plaque en un matériau tel que celui utilisé pour l'étanchéité des toitures et notamment en feutre bituminé. Les tuiles ou ardoises sont collées sur ce support. Cette solution connue présente un certain nombre d'inconvénients au niveau de la mise en place de ces bardeaux et de la conséquence d'une telle couverture pour les éléments de la charpente.

En effet, pour la mise en place de tels bardeaux, il faut prévoir un matériau de support sur les chevrons de la charpente. Ce ne est que ce matériau de support qui est revêtu des bardeaux. Cela est nécessaire car le matériau de support sur lequel sont collées lee ardoises ou les tuiles est un matériau souple qui n'a pas de résistance propre et en aucun cas de résistance suffisante pour pouvoir se fixer sur le bâti sans reposer sur un support rigide comme celui envisagé.

A cela s'ajoute que les supports souples portant les tuiles ou les ardoises reposent au moins en partie sur les tuiles ou ardoises du bardeau en-dessous.

Or, ce contact entratne la remontée d'eau par capillarité. Etant donné la souplesse du support, celui-ci s'applique de façon plus ou moins étroite sur les tuiles ou les ardoises en créant des retenues d'eau qui ne peuvent être balayées par une circulation d'air. I1 en résulte une détérioration des tuiles ou des ardoises et de leur support en général en bois. Cette humidité qui reste accumulée entre les bardeaux peut également suinter ou s 'in- filtrer par capillarité pour arriver au niveau du support rigide fixé sur les chevrons. Comme ce support rigide n'est pratiquement soumis à aucun courant d'air, il est peu probable qu'il se sèche. Il se détériore donc très rapidement et cela d'autant plus qu'il peut y avoir un isolant thermique entre les chevrons.

Un autre inconvénient qui découle de cette solution connue est que, contrairement aux prévisions, la pose n'est pas simplifiée ; au contraire, elle est plus longue et coûteuse car il est préférable de réaliser un support continu sur les chevrons, puis fixer les bardeaux.

La présente invention a pour but de créer un composant de couverture notamment de toiture à base d0ar- doises, permettant une fabrication plus économique des ardoises sans modifier l'aspect générai de la couverture, ainsi qu'une pose facile sans nécessiter de modifications de la charpente du toit ou des éléments de réception prévus sur la charpente, par rapport à une ossature et à un métier traditionnels.

A cet effet, l'invention concerne un composant de couverture notamment de toiture à base d'ardoise, composant caractérisé en ce qu'il est formé d'une par tie avant apparente en ardoise et d'une partie arrière non apparente, en un matériau relativement rigide ou rigide, les parties avant et arrière entant réunies bout à bout par une jonction de collage.

Suivant une autre caractéristique, la partie arrière non apparente est réalisée en matière synthétique.

Différentes formes de réalisation sont envisageables pour la partie arrière notamment pour faciliter la mise en place du composant par exemple une forme de patte d'accrochage ou bien encore de trous de fixation reperces ou de saillies ponctuelles d'accrochage.

Le composant selon l'invention peut sans restriction se poser sur une structure verticale all*- gée pour former la peau extérieure en réalisant un bardage comme cela se pratique déjà en ardoise traditionnelle ou autres matériaux.

Dans le cas d'un bardage de façade à lame d'air ventilée, l'étanchéité de la peau extérieure n'est même pas utile et les composants selon l'invention peuvent donc de poser sans prescription particulière à l'étanchéité, soit au crochet, soit au clou.

Un avantage important réside dans le point que l'aspect extérieur est ou reste noble et que la fonction d'accrochage s'effectue par l'intermédiaire de la partie cachée ; celle-ci peut donc être constituée à partir d'un matériau moins cher, de fourniture mais aussi de pose très facile : ce matériau peut par exemple se clouer très facilement et dans ce cas la jonction collée réalise la suspension de la partie visible dans le cas d'une mise en place par un crochet, la jonction collée ne subit aucun effort particulier.

La présente invention sera décrite plus en détail à l'aide des dessins annexés, dans lesquels
- la figure 1 est une vue en perspective dune partie de charpente couverte d'ardoises.

- la figure 2 est une vue en perspective d'un composant de couverture, selon l'invention.

- la figure 3 est un premier exemple de coupe longitudinale d'un composant selon la figure 1.

- la figure 4 est un second exemple de coupe longitudinale d'un composant, selon la figure 2.

- la figure 5 est une coupe d'un détail de la partie arrière d'un composant de couverture, selon l'invention.

- les figures 6 et 7 sont deux coupes trans versales de la partie arrière d'un composant montrant deux formes différentes de section.

- la figure 8 est une coupe du détail d'un mode de liaison des deux parties d'un composant selon l'invention.

La figure 1 montre un mode de couverture enardoise. Sur les liteaux 1 fixés sur les chevrons 2, on accroche les crochets 3 répartis suivant la largeur des ardoises. Puis on passe dans chaque crochet une ardoise 4, les différentes ardoises d'une même rangée horizontale étant côte à côte. Après avoir réalisé la première rangée, on fixe les crochets de la seconde rangée et on dispose les ardoises 4 de cette seconde rangée de façon à recouvrir partiellement les premières ardoises. On continue de cette manière. L'examen de ce mode de disposition traditionnel des ardoises montre que chaque ardoise 4 présente une partie apparente P appelée "pureau", une partie qui est recouverte par la partie apparente de l'ardoise qui la recouvre directement ; il s'agit d'une partie FP appelée "faux pureau". Enfin, l'extrémité arrière ou haute de l'ardoise est recouverte par deux ardoises disposées par-dessus de façon décalée cette partie arrière est appelée "recouvrement R".

On voit ainsi que la partie réellement apparente de l'ardoise est le pureau. Cette partie correspond sensiblement à un tiers de la surface de l'ardoise.

Selon la figure 2, le composant de couverture selon l'invention se compose d'une partie avant 6 formant le pureau et d'une partie arrière 7 correspondant au faux pureau et au recouvrement.

En pratique, la partie avant 6 est légèrement plus longue que le pureau de façon que le composant qui vient par dessus cache parfaitement la partie arrière 7 constituant le faux pureau et le recouvrement.

Selon l'invention, la partie avant 6 est en ardoise et la partie arrière 7 est en un matériau quelconque, relativement rigide, tel qu'une matière synthétique. Les parties 6 et 7 sont fixées bout à bout l'une à l'autre et sont reliées par une zone de collage 8.

Pour réaliser ainsi, selon la figure 2, un composant de couverture qui, une fois mis en place présente un aspect d'ardoise traditionnel, il suffit d'avoir une partie 6 en ardoise qui ne représente qu'environ un tiers de la surface totale du composant de couverture.

En d'autres termes, le composant de couverture selon l'invention ne nécessite qu'une ardoise de dimensions trois fois plus petite qu'une ardoise équivalente traditionnelle en une seule pièce. Cela se traduit par une économie considérable à la production puisque cela permet de ne pas mettre au rebut tous les petits morceaux d'ardoise dont la surface serait inférieure et même très nettement à la surface nécessaire à la réalisation d'une ardoise traditionnelle.

La partie arrière 7 est de préférence en matière synthétique moulée ou extrudée et coupée à la largeur.

Les figures 3 et 4 montrent deux formes de réalisation de la partie arrière 7.

Selon la figure 3, la partie arrière 71 est constituée par une plaque d'épaisseur sensiblement égale à celle de l'ardoise 6. L'ardoise 6 et la plaque 71 sont fixées l'une à autre bout à bout par une zone de collage 8.

Selon le mode de réalisation de la figure 4, la partie arrière 72 présente un bord avant 73 en forme de gradin 74 délimité par une lèvre 75 pour recevoir le bord correspondant de l'ardoise 6. Cela permet d'augmenter la surface de collage par exemple pour des composants de dimensions relativement importantes.

Bien que cela ne soit pas représenté aux figures, les faces supérieure et inférieure des parties arrière 7, 71, 72 peuvent ne pas être lisses ; ces parties peuvent être rainurées ou subdivisées par des nervures, de façon à éviter la remontée de l'eau par capillarité ou/et sous l'effet du vent.

Les composants de couverture, selon l'invention, se fixent avantageusement sur les liteaux dont l'écartement correspond à une pose traditionnelle, par clouage à l'aide de pointes ou autres moyens analogues.

Comme la partie 7 est en matière synthétique, cette fixation ne présente aucune difficulté.

La figure 5 montre w- variante de réalisation du bord arrière de la partie arrière 7, 71 ou 72. Ce bord arrière 76 est muni d'une partie recourbée 77 permettant l'accrochage du composant de couverture sur les liteaux à la manière d'une tuile.

Les figures 6 et 7 sont deux coupes transver- sales de la partie arrière 78, 79 c'est-à-dire dans la direction parallèle à la jonction 8.

Selon la figure 6, les surfaces supérieure et inférieure sont rainurées alors que dans l'exemple de la figure 7, le profil des surfaces est formé de parties bombées séparées par des gorges.

La figure 8 montre un autre mode de jonction de l'ardoise 6 et de la partie arrière 7 par un organe de liaison 80 en forme de profilé en T renversé sur lequel sont fixés l'ardoise 6 et l'élément arrière 7. Cette liaison offre une grande surface de collage et de plus les bords de l'ardoise 6 et de la partie 7 reposent sur les ailes du profilé 80.

Claims (7)

REVENDICATIONS

10) Composant de couverture notamment de toiture à base d'ardoise, composant caractFrisé en ce qu'il est formé d'une partie avant (6) apparente en ardoise et d'une partie arrière (7) non apparente, en un matériau relativement rigide ou rigide, les parties avant (6) et arrière (7) étant réunies bout à bout par une jonction de collage (8).

20) Composant de couverture selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie arrière non apparente (7) est réalisée en matière synthétique.

30) Composant de couverture selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la partie arrière (7) est profilée ou rainurée longitudinalement.

40) Composant de couverture selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la partie arrière (72) présente le long de son bord de jonction (73) avec la partie avant (6) une section en forme de gradin (74, 75) pour recevoir le bord correspondant de la partie avant (6).

50) Composant de couverture selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le bord arrière (76) de la partie arrière (7) est recourbé (77) pour former une patte d'accrochage.

60) Composant de couverture selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la partie arrière (7) est formée par extrusion.

70) Composant de couverture selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il est formé de plusieurs parties avant (6) fixées bout à bout à une partie arrière (7) commune.