FR2521855A1 - Table d'operation a decubitus multiple - Google Patents

Abstract

TABLE D'OPERATION A DECUBITUS MULTIPLES, COMPRENANT UN SOCLE 1, UNE TABLE RECTANGULAIRE 21, QUI EST MONTEE MOBILE PAR RAPPORT AU SOCLE 1 DE FACON A POUVOIR EFFECTUER UN MOUVEMENT VERTICAL DE TRANSLATION, UN MOUVEMENT DE PIVOTEMENT AUTOUR D'UN AXE HORIZONTAL 7 TRANSVERSAL PAR RAPPORT A L'AXE LONGITUDINAL DE LA TABLE 21, ET UN MOUVEMENT DE ROTATION AUTOUR D'UN AXE 23 PARALLELE A L'AXE LONGITUDINAL DE LA TABLE, ET DES MOYENS 4, 5; 11, 12, 14, 16; 28, 32 POUR COMMANDER LES DIVERS MOUVEMENTS SUSMENTIONNES DE LA TABLE 21; L'AXE LONGITUDINAL DE ROTATION 23 DE LA TABLE RECTANGULAIRE 21 EST UN AXE VIRTUEL SITUE AU-DESSUS DU PLAN DE LADITE TABLE.

Description

La présente invention concerne une table d'operation à décubitus multiples,du type comprenant un socle, une table rectangulaire, qui est mobile mobile par rapport au socle de façon à pouvoir effectuer un mouvement vertical de translation, un mouvement de pivotement autour d'un axe horizontal transversal par rapport à l'axe longitudinal de la table, et un mouvement de rotation autour d'un axe parallèle à l'axe longitu dinar de la table, et des moyens pour commander les divers mouvements susmentionnés de la table.

I1 est bien connu que les tables d'opêration classiques sont équipées de mécanismes à commande électrique, hydraulique, ou manuelle, permettant de monter ou d'abaisser la table pour régler sa hauteur1 de basculer la table d'un angle positif ou négatif dans le plan vertical longitudinal (autour d'un axe horizontal transversal par rapport à la table) pour placer la tete de l'opéré à un niveau plus haut que ses pieds ou vice-versa, et de faire pivoter la table de 18QO à 360 dans un plan horizontal (autour d'un axe vertical).Certaines tables d'opération classiques permettent également un basculement de faible amplitude, en général limité a + 250 dans le plan transversal (autour d'un axe parallêlle à l'axe longitudinal de la table). En outre, la table elle-même est habituellement composée de plusieurs tronçonsarticulés entre eux, permettant de donner à-l'opéré une position adéquate par rapport au chirurgien (écartement des jambes, des bras, position du corps, de la tête, etc).

Le développement et l'application de techniques de haute technologie'dans la méthodologie 'opératoire conduisent le chirurgien à rechercher la position optimale-de'travail par rapport au patient. Malgré la diversité des mouvements ou positionnements possibles permis par les tables d'opé ration classiques, celles-ci sont insuffisantes et, jusqu!a- présent, faute de disposer du matériel approprié, certaines.

opérations chirurgicales nécessitent de la part du chirurgien une position acrobatique et fort inconfortable ou sont purement et simplement impossibles ê effectuer. Il est aussi apparu que la plupart des tables d'opération classiques n.'étaient pas adaptées à certaines interventions chirurgicales, notamment celles effectuées sur la tête du patient, en particulier- dans le domaine de l'ophtalmologie, de la neurologie et de l'otologie.

Ainsi, pour augmenter les possibilités d'intervention du chirurgien.dans des'cas particulièrement difficiles et pour augmenter le confort de la position du chirurgien pendant ce type d'intervention, et par suite pour diminuer sa fatigue et augmenter la précision de ses gestes, il est apparu extrêmement souhaitable que les tables d'opération puissent tourner autour de l'axe longitudinal d'un angle nettement plus grand que + 250 et même, dans certains cas, qu'elles puissent tourner d'un angle + 1809 pour permettre un retournement complet du patient (décubitus ventral).

La présente invention a pour but de résoudre ce problème et, à cet effet, elle est caractérisée en ce que l'axe longitudinal de rotation de la table rectangulaire est un axe virtuel situé au-dessus du plan de ladite table.

Suivant une forme possible d'exécution de la présente invention, la table d'opération comporte un châssis support de forme allongée, dont l'axe longitudinal s'étend parallèlement à celui de la table et qui est monté mobile par rapport.au socle de façon à pouvoir effectuer ledit mouvement vertical de translation et ledit mouvement de pivotement autour dudit axe transversal hozizontal. Le châssis support comporte à une extrémité un montant et à son autre extrémité une plaque transversale en forme de berceau, sur laquelle sont montés des galets porteurs. Un châssis auxiliaire, sensiblement en forme d'anneau, est fixé à la table rectangulaire perpendiculairement à celle-ci près de l'une de ses extrémités et comporte un chemin circulaire de roulement en contact avec les galets porteurs.La table rectangulaire comporte à son autre extrémité un montant fixé rigidement à une extrémité d'un arbre longitudinal qui est monté a rotation dans le montant du châssis support, l'axe dudit arbre et l'axe du chemin circulaire de roulement étant colinéaires et définissant ledit axe longitudinal de rotation de la table.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront mieux au cours de la description qui va suivre d'une forme d'exécution de la table d'opération, donnée à titre d'exemple purement indicatif et nullement limitatif en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels
La figure 1 est une vue en élévation de la table d'opération selon l'invention.

La figure 2 est une vue en bout suivant la flèche F de la figure 1.

Les figures 3 à 6 sont des vues partielles montrant des détails de la table d'opération.

La table d'opération représentée sur la figure 1 comporte un socle 1 en mécanosoudure, ayant une assise au sol suffisamment large pour assurer une parfaite stabilité quelle que soit la position dans l'espace de la table d'opération proprement dite. Le socle 1 comporte, à sa partie inférieure, trois roues 2, dont une roue arrière orientable pour permettre la mobilité de la table d'opération. Trois vérins à vis 3 à commande manuelle permettent de dégager les trois roues 2 du sol et d'assurer à la table d'opération une bonne stabilité statique. A l'aplomb du centre de gravité de l'ensemble table-patient, un vérin hydraulique 4 commandé par une pédale 5 est monté dans le socle 1.Le vérin hydraulique 4, qui peut être par exemple formé par deux vérins télescopiques, permet de monter ou d'abaisser la table d'opération pour régler sa hauteur à la hauteur désirée.

On notera qu'àIaplace 'du vérin hydraulique 4, on pourrait utiliser tout autre moyen'élévateur comme par exemple un mécanisme à parallélogramme déformable.

A l'extrémité supérieure de la tige de piston du vérin 4 est fixée une monture 6 sensiblement en forme de U, entre les branches verticales de laquelle est monté un axe 7 servant d'axe d'articulation pour un châssis support 8.

Le chassies support 8 est constitué par une poutre 9 à section en forme de U renversé. La position angulaire de la poutre 9 dans le plan vertical perpendiculaire a l'axe 7 peut être régléeau moyen d'une vis irréversible 11 qui s'étend longitudinalement à l'intérieur de la poutre 9 et qui coopère avec un écrou 12 guidé par deux fentes 13 formées longitudinalement dans les parois latérales verticales de la poutre 9. Deux biellettes paralleles 14 (une seule d'entre elles est visible sur la figure'l) sont articulées a une extrémité sur l'écrou 12 de part et d'autre de celui-ci et à leur autre extrémité sur deux pattes 15 parallèles et espacées qui font partie intégrante la monture 6.La vis irréversible il peut être entralnée en rotation dans un sens ou dans l'autre par exempleper une manivelle 16 (on notera que, si on le désire, la vis 11 pourrait être aussi entraùiée par un moteur électrique réversible). Ainsi, la rotation de la vis agit par l'intermédiaire de l'écrou 12 et des beillettes 14 pour faire pivoter la poutre 9 autour de l'axe 7 d'un angle pouvant atteindra + 300 de part et d'autre d'une position horizontale repérée par un index 17 situé sur un côté de la poutre 9.

A l'une des extrémités de la poutre 9 est fixé un montant creux 18, tandis qu'à l'autre extrémité de la poutre 9 est fixée une plaque transversale 19 en forme de berceau, renforcée par des nervures ou goussets 20.

La table d'opération comporte une table rectangulaire inférieure 21 en mécanosoudure, supportant un matelas 22.

L'axe longitudinal de la table 21 est parallèle à celui de la poutre 9. La table 21 est supportée par rapport au châssis support 8 de façon à pouvoir tourner autour d'un axe longitudinal virtuel 23 qui est situé au-dessus du plan de la table 21. A cet effet, sur la face extérieure de la plaque d'entrée alté 19 en forme de berceau sont fixés trois galets porteurs 24 formés par des roulements à billes avec revêtement externe en Wgaflon". Les trois galets 24 sont disposés en triangle sur un arc de cercle dont le centre définit l'un des points de l'axe virtuel 23. Un châssis auxiliaire 25, sensiblement en forme d'anneau, .est fixé à la table inférieure 21 dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal de la table.

Le châssis auxiliaire 25 passe autour de la table 21 et comporte un chemin circulaire de roulement 26 en contact avec les galets porteurs 24, le centre géométrique du chemin de roulement 26 étant confondu avec le centre de l'arc de cercle sur lequel se trouvent les galets 24. A l'autre extrémité de la table 21 est fixé un montant 27 qui est lui-même relié rigidement, sensiblement à la moitié de sa hauteur, à l'arbre de sortie d'un réducteur de vitesse 29 logé à l'intérieur du montant creux 18 du châssis support 8. L'axe de l'arbre 28 est coaxial à l'axe du chemin circulaire de roulement 26 et définit un autre point dé l'axe longitudinal virtuel 23.

Ainsi, avec une telle construction, la table 21 peut tourner autour de l'axe 23 sans la présence d'aucun axe matériel de rotation au-dessus de la table. En outre, il est clair que la valeur de l'angle dont la table 21 peut tourner autour de l'axe 23 n'est limi tée que par l'étendue circonférentielle du chemin de roulement 26 et que, dans le cas où ce chemin de roulement s'étend sur 3600 comme dans l'exemple représenté sur le dessin, la table 21 pourra donc tourner de + 1800 autour de l'axe 23.La rotation de la table 21 peut être commandée par un moteur électrique 30 à deux sens de marche, qui est aussi logé dans le montant creux 18 du châssis support 8 et dont l'arbre de sortie est relié par une transmission par courroie 31 à l'arbre d'entrée du réducteur de vitesse 29, ce dernier étant de préférence du type à vis irréversible. La rotation de la table 21 peut être également commandée manuellement au moyen d'un volant de manoeuvre 32 fixé sur l'arbre d'entrée du réducteur 29 à l'extérieur du montant 18.

Un frein 33 (figures 1 et 5) permet de bloquer le chassies auxiliaire 25, donc la table 21 après qu'elle a été amenée dans la position désirée par le moteur 30 ou par le volant de manoeuvre .32. De préférence, le chemin de roulement 26 a une section en forme de C et le frein 33 comporte deux mâchoires 34 qui peuvent être fermement appliquées contre la partie périphérique externe 26a du chemin de roulement 26 respectivement par des leviers 35 et des ressorts 36.

Chacun des deux leviers 35 est monté pivotant en un point intermédiaire au moyen d'un axe 37 fixé a la .plaque d1extrémité 19 du châssis support 8, et porte à son extrémité opposée a la mâchoire 34 un galet 38 en contact de roulement avec une came de commande 39. La came 39 est fixée à l'une des extrémités dlun arbre de commande 40 qui s'étend d'un bout à l'autre de la poutre 9 et porte, à son autre extrémité, une manivelle 41. La poignée 42 de la manivelle 41 peut être tirée axialement, contre l'action d'un ressort de rappel (non montré), et comporte un téton qui peut être engagé dans une douille 43 du montant 18 lorsque la manivelle 41 se trouve dans une position correspondant à la position serrée du frein 33.Le bouton 44 commandant la mise en service et l'arrêt du moteur 30 se trouve derrière la manivelle 41, de telle façon qu'il soit impossible d'appuyer sur le bouton 44 si la manivelle 41 n'est pas dans une position correspondant à I'étatdeSserré du frein 33.

La table d'opération comporte en outre une table rectangulaire supérieure 45, en mécanosoudure, garnie d'un matelas 46. A ses deux extrémités, la table supérieure 45 est fixée de manière détachable respectivement à l'extrémité supérieure du montant 27 de la table inférieure 21 et au chassie auxiliaire 25 par l'intermédiaire d'un dispositif de réglage.47 permettant de régler la position verticale de la table 45. Comme montré dans la figure 3, la partie supérieure du montant 27 est creuse pour pouvoir recevoir l'une des extrémités de la table 45, laquelle vient en appui sur deux équerres 48 (une seule d'entre elles est visible sur la figure 3) qui sont fixées sur les faces internes des parois latérales 49 du montant 27.Deux dispositifs d'attache rapide 50 (un. seul d'entre eux est visible sur la figure 3) si-tués respectivement a l'extérieur des parois latérales 49 du montant 27 permettent d'attacher et de dé tacher rapidement la table 45 par rapport à ce montant 27.

Comme montré dans la figure 4, chaque dispositif d'attache rapide 50 comprend un ievier de manoeuvre. 51 comportant, à une extrémité, un tenon 52 qui traverse un trou 53 percé dans la paroi latérale 49 au-dessus de l'équerre 48 et qui s'engage dans un trou borgne 54 prévu dans le côté longitudinal de la table 45 au voisinage de son extrémité. Les tenon 52 des deux dispositifs d'attache 50 sont alignés de manière à permettre un mouvement limité de pivotement de la table 45 autour de l'axe des deux tenons 52. Le levier 51 est sollicité dans la position représentée sur la figure 4 par un ressort 55 et peut pivoter autour d'un axe 56 lorsqu'on exerce une pression sur sa partie 5'la pour dégager le tenon 52 du trou 54 et par suite pour libérer la table 45.

Comme montré dans les figures 1 et 2, le dispositif de réglage 47 comporte un compas dont l'une'des branches 57 est articulée sur le cassis auxiliaire 25 et dont l'autre branche 58 est articulee sur la branche horizontale d'un étrier 59 en forme de U renversé. La table 45 est attachée aux branches verticales de l'étrier 59 .au moyen de deux dispositifs d'attaches rapides 60 semblables à celui représenté sur la figure 4. L'écartement des branches 57 et 58 du compas, donc la position verticale de la table 45, peut être réglé au moyen d'un écrou 61 et d'une vis 62 dont l'une des extrémités est montée rotative dans une butée axiale portée par le châssis auxiliaire 25 et dont l'autre extrémité est munie d'un volant de manoeuvre 63.

Ainsi, la table supérieure 45 peut être facilement réglée en écartement par rapport a la table inférieure 21 en fonction de la morphologie du patient, et elle peut être facilement détachée du montant 27 et du châssis auxiliaire 25 et enlevée quand elle est inutile. De préférence, la table 45 est en un métal léger, comme par exemple l'aluminium, de telle façon que son poids permette sa manoeuvre par un seul opérateur ou opératrice
Afin de permettre la mise en place du patient sur la table inférieure 21, le châssis auxiliaire 25 est de préférence réalisé en deux parties 25a et 25b. La partie inférieure 25a a un bord supérieure horizontal qui se trouve sensiblement au même niveau que la table inférieure 21,et elle est fixée à cette dernière par des boulons 64.La partie supérieure 25b est positionnée sur la partie inférieure 25a au moyen de deux tenons 65 et fixée a celle-ci par deux dispositifs de serrage rapide 66. Les deux parties 2-5a et 25b du châssis auxiliaire 25 sont de préférence realisées par moulage d'un métal léger, par exemple de l'aluminium, de telle façon que la partie supérieure 25b ait un poids suffisamment faible pour pouvoir être facilement manipulé même par une opératrice.

La table 2'1 est équipée de deux cale-pied 67 (un seul d'entre eux est visible sur la figure 1), qui sont disposés respectivement de part et d'autre de la table 21. Chaque cale-pied 67 est monté coulissant sur une barre de guidage 68 et peut être bloqué dans la position longitudinale désirée au moyen d'une vis de blocage 69.

Sur les côtés longitudinaux de la table inférieure 21 sont fixées des barres 70 auxquelles peuvent être attachées des sangles (non montrées) pour maintenir le patient sur la table.

A l'extrémité gauche de la table 21 (vuedans la figure 1), il est prévu un appuie-tête 71 en forme de fer à cheval, qui est monté sur l'extrémité adjacente de la table 21 de manière à pouvoir pivoter dans un plan vertical sous la commande d'.un vérin électrique 72 dont la vitesse est réglée de manière à obtenir un déplacement de l'appuie-tête et, par suite, de la tête du patient, de 1 à 3 mm/s. Le montage de l'appuie-tête 71 sur l'extrémité de la table 21 est montré en détail dans la figure 6.Comme montré dans cette figure, l'extrémité de la table 21 comporte une large échancrure rectangulaire 73 dans l'ouverture de laquelle est disposée une pièce 74 sensiblement en forme de U, dont les branches latérales 75 -s'étendent sensiblement horizontalement vers l'extérieur. La partie transversale 76 de la pièce 74 comporte, à chacune de ses extrémités, un trou (non montré) qui reçoit un tenon (également non montré) faisant partie d'un dispositif d'attache rapide 77 identique à celui représenté sur la figure 4. Les deux dispositifs d'attache rapide 77 sont portés chacun par une patte 78 solidaire de la table 21. Les tenons des deux dispositifs d'attache rapide 77 sont alignés de manière à servir d'axe de pivotement pour la pièce 74.L'une des branches latérales 75 de la pièce 74 est pourvue d'un bras 79 à l'extrémité libre duquel est attachée la tige mobile 80 du vérin électrique 72. L'appuie-tête 71, en forme de fer a cheval, comporte a ses extrémités deux tiges 81, orientées vers le bas, qui peuvent coulisser dans des trous 82 formés respectivement dans les branches latérales 75 de la pièce 74 pour permettre un réglage en hauteur de l'appuietête 71 par rapport a la table 21. Une fois que l'appuie-tête 71 a été réglé à la hauteur désirée, les tiges 81 peuvent être bloquées dans les trous 82 au moyen des deux vis de blocage 83.

Comme montré dans la figure 1, un repose-main 84, en forme de fer a cheval, pour les mains du chirurgien est fixé à l'appuie-tête 71. Le repose main 84 comporte, au voisinage de ses extrémités, deux tiges 85 pouvant coulisser dans des trous prévus dans des bossages latéraux de l'appuietête 71, pour permettre un réglage en hauteur du repose-main 84 par rapport à l'appuie-te'e 71. Une fois la hauteur du repose-main 84 réglée, les tiges 85 peuvent être bloquées dans les trous susmentionnés au moyen de vis de blocage 86.

Comme montré dans la figure 6, deux trous 87 sont percés dans la table 21 de part et d'autre de l'échancrure 73. Ces deux trous 87 sont destinés à recevoir les branches latérales d'un arceau 88 destiné à supporter les divers tuyaux raccordés au patient. Les branches de l'arceau 88 peuvent être bloquées dans les trous 87 au moyen de deux vis de blocage 89.

Des repose-bras 90 munis de sangles de fixation pour les bras du patient sont fixés de part et d'autre de la table 21 sur le châssis auxiliaire 25. Les repose-bras 90 sont réglables en hauteur et peuvent pivoter dans un plan horizontal.

Le socle 1 est pourvu, dans sa partie arrière, d'une trappe 91 donnant accès à un logement dans lequel se trouve une batterie 92 de 24 volts pour l'alimentation du moteur 30 et du vérin électrique 72. Dans sa partie avant, le socle 1 porte un bouton de commande 93 pouvant être actionné au pied pour commander la mise en marche et l'arrêt du vérin électrique 72, et éventuellement d'autres boutons de commande pouvant être actionnés au pied pour commander le fonctionnement d'autres accessoires.

I1 va de soi que la forme d'exécution de l'invention qui a été décrite ci-dessus a été donnée & titre d'exemple purement indicatif et nullement limitatif, et que de nombreuses modifications peuvent être apportées facilement par l'homme de l'art sans pour autant sortir du cadre de la présente invention. C'est ainsi notamment que la table supérieure 45 peut être équipée d'un appuie-tête réglable en hauteur et en inclinaison d'une manière similaire à celle représentée sur la figure 6.

En outre, au lieu d'être supportée à son extrémité droite (vue dans la figure 1) par l'ensemble des éléments 18, 27, 28, la table 21 pourrait être également supportée a rotation par un second berceau avec des galets porteurs et par un second châssis auxiliaire avec un chemin circulaire de roulement, suivant une disposition semblable à celle du berceau 19, des galets porteurs 24, du chEssis auxiliaire 25 et du chemin circulaire de roulement 26. Dans ce dernier cas, le moteur 30 et le réducteur 29 peuvent être montés sur la poutre 9 de façon a entraîner le second chassis auxiliaire soit au moyen d'un pignon en prise avec une couronne dentée extérieure formée sur la partie externe du chemin de roulement , soit au moyen d'une courroie passant autour de la partie périphérique externe dudit chemin de roulement. En outre, dans ce dernier cas, l'extrémité droite de la table 45 peut être attachée au second châssis auxiliaire en forme d'anneau, d'une manière'sfmilaire à celle décrite à propos de son extrémité gauche.

D'après ce qui précède, il est clair que la présente invention fournit une table d'opération avec laquelle le patient est maintenu en sandwitch entre les tables inférieure 21 et supérieure 45, tout en étant calé entre ces deux tables au moyen des matelas 22 et 46, des cale-pied 67, de.

coussins appropriés de côte (non montrés) et des sangles de ìxXtion. En outre, il est clair qu'il est possible de donner au patient n'importe quelle position désirée par rotation autour de l'axe virtuel 23, y compris une position complètement retournée (décubitus ventral) dans laquelle la table supérieure 45 occupe la position de la table inférieure 21 et vice-versa. En outre, la table supérieure 45 et la partie supérieure 25b du chassies auxiliaire. 25 peuvent être facilement et rapidement démontées pour permettre soit la mise en place et l'enlèvement du patient, soit l'utilisation de la table d'opération comme une table classique.

Claims (9)

R E V E N D I C A T I O N S

1.- Table d'opération à décubitus multipleZ,comprenant un socle (11, une table rectangulaire(21), qui est montée mobile par rapport au socle(1) de façon à pouvoir effectuer un mouvement vertical de translation, un mouvement de pivotement autour d'un axe horizontalt7) transversal par rapport a l'axe longitudinal de la table(21), et un mouvement de rotation autour d'un axe(23)parallele à l'axe longitudinal de la table, et des moyens (4, 5,; 11, 12, 14, 16 ; 28-32)pour commander les divers mouvements susmentionnés de la table(21) caractérisée en ce que l'axe longitudinal de rotationt23)de la table rectangulaire(21) est un axe virtuel situé au-dessus du plan de ladite table.

2.- Table d'opération suivant la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un châssis support (8) de forme allongée, dont l'axe longitudinal s'étend parallèlement à celui de la table rectangulaire (21Y et qui est monté mobile par rapport au socle de façon a pouvoir effectuer ledit mouvement vertical de translation et ledit mouvement de pivotement autour dudit axe transversal horizontal(7), le chassies support(8)comportant à une extrémité un montant(18) et a son. autre extrémité une plaque transversale(l9)en forme de berceau, sur laquelle sont montés des galets porteurs en en ce qu'un châssis auxiliaire (25), sensiblement en forme d'anneau, est fixé à la table rectangulaire(21) près de l'une de ses extrémités et comporte un chemin circulaire de roule ment (26) en contact avec les galets porteurs (24), en ce que la table (21) comporte à son autre extrémité un montant (27) qui est relié rigidement à une extrémité d'un arbre longitudinal t28) qui est monté à rotation dans le montant 18 du châssis support(8 l'axe dudit arbre (28) et l'axe du chemin circulaire de roulement(26)étant colinéaires et définissant ledit axe longitudinal de rotation (23) de la table (21).

3.- Table d'opération suivant la revendication 2, caractérisée en ce que le montant (18) du châssis support (8) est creux et contient un moteur(30) et un réducteur de vitesse 9)pour ltentratnement en rotation de l'arbre(28).

4.- Table d'opération suivant la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que le chemin circulaire de roulement ;6) a une section en forme de C, et en ce qu'il est prévu un frein 3) dont les machoires (34) peuvent agir sur la partie périphérique externe du chemin de roulement C26) pour bloquer le chassis auxiliaire(25)et la table(21)dans la position angulaire désirée autour de l'axe de rotation (23).

5.- Table d'opération suivant l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que le châssis auxiliaire (25) comporte une partie inférieure(25 a à laquelle est fixée la table rectangulaire(21), et une partie supérieure (25b) attachée à la partie inférieure (25a) par deux dispositifs de serrage(66;

6.- Table d'opération suivant l'une quelconque des revendications 2 & 5, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une table rectangulaire supérieure (45) dont l'une des extrémités est attachée de manière détachable à l'extrémité supérieure du montant(27) de la table inférieure(21), et dont l'autre extrémité est attachée de manière détachable au châssis auxiliaire(25;;

7.- Table d'opération suivant la revendication 6, caractérisée en ce que ladite autre extrémité de la table supérieure(45)est reliée au châssis auxiliaire(25)par l'intermédiaire d'un mécanisme permettant de régler l'écartement entre les tables (21 et 45).

8.- Table d'opération suivant l'-una quelconque des revendications 1 à 7, dans laquelle la table inférieure (21) est équipée d'un appuie-tête(71) pour la tête du patient, caractériaée-en ce que l'appuie-tête7î) est monté pivotant sur l'extrémité adjacente de la table (21) autour d'un axe transversal et en ce que la position angulaire de l'appuietête(71)autour dudit axe transversal peut.être réglée au moyen d'un vérin électrique(72).

9.- Table d'opération suivant l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que la table infé rieure(21) est pourvue de deux cale-pied 67), qui sont disposés de part et d'autre de ladite table et dont la position longitudinale peut être réglée.