FR2519730A1 - Compensateur axial de dilatation a systeme de precontrainte - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN COMPENSATEUR AXIAL DE DILATATION POUR TUYAUTERIES, COMPORTANT UN SOUFFLET, AUX EXTREMITES DUQUEL SONT RACCORDEES DES TUBULURES, AINSI QU'UN TUBE DE GUIDAGE 5. ENTRE L'UNE DES TUBULURES 2 ET L'EXTREMITE COULISSANTE CORRESPONDANTE DU TUBE DE GUIDAGE 5, EST MONTE UN CIRCLIP 11, QUI BLOQUE LE DEPLACEMENT AXIAL DU COMPENSATEUR LORS DE L'EPREUVE DE PRESSION, ET PASSE AUTOMATIQUEMENT, LORS DE LA PREMIERE MISE EN TEMPERATURE DU COMPENSATEUR, DE SA POSITION DE BLOCAGE A UNE AUTRE POSITION RADIALE, PERMETTANT ALORS AU COMPENSATEUR DE SE DEPLACER AXIALEMENT DANS LES DEUX SENS. APPLICATION, NOTAMMENT, AUX CONDUITES DE DISTRIBUTION DE CHAUFFAGE URBAIN.

Description

L'invention concerne un compensateur axial de

dilatation à guidage automatique pour tuyauteries, en parti-

culier pour conduites de distribution de chauffage urbain,

comportant un soufflet à paroi simple ou multiple aux extré-

mités duquel sont raccordées des tubulures, ainsi qu 'un tube

de guidage entourant le soufflet et dont une extrémité cou-

lisse sur l'une des tubulures et peut être bloquée sur celle-

ci par un organe d'arrêt à positionnement variable, alors que l'autre extrémité du tube de guidage est raccordée à l'autre tubulure, la course du soufflet étant limitée dans les deux

sens par des butées.

Un compensateur axial de dilatation de cette

catégorie est décrit dans la publication allemande 26 20 334.

Le réglage de la longueur axiale du compensateur sur la cote de montage dépendant des conditions de service s'effectue par plusieurs vis de réglage axiales assurant la liaison entre le tube de guidage d'une part et l'une des tubulures de la tuyauterie d'autre part Le compensateur peut ainsi être réglé sur la longueur désirée et par conséquent également sur la précontrainte recherchée Dès que la tuyauterie est, après montage du compensateur, soumise à des températures élevées, le compensateur subit une rétraction de longueur provoquant l'arrachement des têtes des vis de réglage Le compensateur

peut alors effectuer librement un déplacement axial à l'inté-

rieur des fins de course prédéterminées par les butées.

Pour de nombreux cas d'emploi, il est prescrit que la tuyauterie soit soumise avec le compensateur monté à une épreuve de pression avant d'être posée définitivement avec ses points fixes et ses points de raccordement Cette épreuve de pression se déroule en soumettant la tuyauterie à une pression intérieure très élevée, ce qui a pour effet de dilater le soufflet jusqu'à sa longueur maximale Après l'épreuve de pression, le soufflet n'est plus en mesure, la

plupart du temps, de ramener les éléments de tuyauterie rac-

cordés sur leur position; il demeure même souvent sur sa po-

sition de dilatation maximale ou, tout du moins, près de celle-ci En fait, le soufflet ne présente plus, pour l'usage ultérieur, de réserves d'allongement, ou ne possède plus que des réserves d'allongement très réduites Il faut alors,

dans la mesure o de telles réserves d'allongement sont indis-

pensables au fonctionnement de l'installation, assurer par un moyen mécanique le retour des tuyauteries sur leur position

initiale, ce qui entraîne des frais considérables.

L'invention a pour but d'améliorer un compensateur

axial de la catégorie citée au début de façon telle qu'il puis-

se être-mis en précontrainte et bloqué pour l'épreuve de pres-

sion sur n'importe quelle position comprise dans la course de travail, ceci avec maintien à disposition de la réserve de course désirée dans les deux sens Le blocage du compensateur doit de plus pouvoir être annulé automatiquement lors de la montée en température de la tuyauterie L'invention résoud ce

problème par le fait qu'entre l'une des tubulures et l'extré-

mité coulissante correspondante du tube de guidage, est monté

un circlip à élasticité radiale qui, dans l'une de ses deus po-

sitions radiales est au contact des portées d'arrêt de la tu-

bulure et du tube de guidage ou au contact de pièces solidai-

res de celles-ci, les assurant contre un déplacement axial se traduisant par un allongement du soufflet, et qui, dans son autre position radiale, rend possible un déplacement axial relatif de ces portées d'arrêt, et par le fait que ce circlip

passe automatiquement de la position de blocage à l'autre po-

sition radiale lors d'un déplacement axial des portées d'arrêt

se traduisant par un raccourcissement du soufflet.

La construction conforme à l'invention a pour avan-

tage que le blocage pour épreuve de pression s'effectue exac-

tement au point correspondant à la précontrainte correcte qui a été calculée, et que ce blocage s'annule automatiquement à la première mise en température de la tuyauterie Le blocage conforme à l'invention permet donc de prévoir des réserves de courses qui ne sont pas utilisées lors de l'épreuve de pression, et il supprime la nécessité d'un desserrage manuel

ultérieur.

Selon une première forme d'exécution de l'invention, le cîrclip prend sa position de blocage en état de tension, une

portée d'arrêt déplaçable axialement par rapport à lui s'oppo-

sant à la détente de ce circlip dans le sens radial, mais le

libérant et le laissant se dégager par élasticité de sa posi-

tion de blocage lors du mouvement de rétraction du soufflet.

Pour permettre au circlip d'occuper dans le compen- sateur, après s'être dégagé par élasticité de sa position de

blocage, une position bien déterminée qui ne gène pas les mou-

vements du compensateur, l'invention prévoit que le circlip vienne se loger dans une chambre de retenue Cette chambre de retenue fait suite à la portée d'arrêt limitant la détente du circlip dans le sens radial; après cette détente, le circlip

est maintenu de façon "imperdable".

Pour la réalisation du principe, retenu par l'inven-

tion, d'un circlip agissant à partir de deux positions radia-

les, il importe peu que ce circlip soit logé dans telle ou telle des pièces pouvant être déplacées l'une par rapport à l'autre, c'est-à-dire que ce circlip se détende radialement vers l'extérieur ou vers l'intérieur après avoir quitté la position de blocage Pour que le circlip présente l'ouverture la plus petite possible lorsqu'il est en pos'ition de blocage, la première variante est recommandée Le circlip est donc, en

état de tension, logé dans une rainure prévue sur la périphé-

rie de l'une des tubulures ou sur des pièces solidaires de

celle-ci Lors de sa détente, le circlip se dégage vers l'ex-

térieur et vient se loger dans un joint coulissant monté sur

le tube de guidage.

Pour la réalisation des portées d'arrêt, déplaçables axialement, qui maintiennent le circlip dans sa position de blocage et ne le libèrent que lors de la rétraction du soufflet, existent différentes possibilités En particulier, peuvent être utilisées des portées annulaires périphériques exécutant un mouvement de translation par rapport au circlip lors de

la rétraction du soufflet La portée d'arrêt déplaçable axia-

lement peut aussi être constituée par plusieurs agrafes répar-

ties sur la périphérie du circlip et assurant l'appui radial

de celui-ci en situation de blocage, ces agrafes étant en con-

tact avec le côté intérieur ou avec lec 8 bé extérieur du cir-

clip suivant le sens dans lequel il doit se dégager de la position de blocage Il est avantageux que ces agrafes soient, par leurs extrémités recourbées, en contact glissant avec la

face extérieure d'un joint coulissant fixé au tube de guidage.

Cette disposition garantit que les agrafes seront retirées du circlip à la première rétraction du soufflet sans qu'un

allongement de celui-ci intervenant, le cas échéant, ulté-

rieurement, ne leur fasse exécuter un déplacement en retour

provoquant un heurt entre ces agrafes et le circlip.

Selon une autre disposition prévue par l'invention,

le passage du circlip de la position de blocage à l'autre po-

sition radiale ne s'effectue pas en utilisant la tension élas-

tique du circlip, mais en utilisant un guidage forcé à encli-

quetage Celui-ci comporte essentiellement des rampes obliques

inclinées en direction axiale qui, lorsque le soufflet se ré-

-trécit, viennent au contact du circlip et le soulèvent pour le dégager de la pièce-support, qui le maintient en position

axiale jusqu'à ce qu'il s'encrante dans les rampes inclinées.

Pour assurer un bon guidage des tubulures de la tuyauterie, l'invention prévoit que l'une d'elles présente plusieurs rails répartis sur sa périphérie et orientés axialement, rails sur lesquels l'extrémité correspondante du tube de guidage coulisse axialement et, éventuellement, se trouve guidée et assurée

contre la rotation Dans ces rails,peut être monté par coin-

cement l'organe d'arrêt amovible Ces rails peuvent, de plus,

porter à leur extrémité les butées servant à limiter la lon-

gueur de la course La longueur de course admissible du com-

pensateur et sa précontrainte sont régl 4 S en usine par le positionnement approprié des rails Lorsque des rails de cette

catégorie sont utilisés au guidage des tubulures, il est avan-

tageux que le circlip soit guidé dans des rainures tranversa-

les de ces rails et que le guidage forcé à encliquetage du cir-

clip s'effectue par des rampes inclinées solidaires du joint

coulissant et passant sous le circlip.

L'invention prévoit également que comme organe

d'arrêt amovible soit utilisée, à la place de la vis de ré-

glage à visser axialement, prévue par la technologie connue,

une goupille de cisaillement se montant par coincement, pré-

sentant une amorce de rupture et libérant par conséquent le compensateur pour son mouvement de rétraction à partir d'une charge prédéterminée Cette disposition simplifie le blocage du compensateur et les parties issues de la rupture de la goupille transversale ne peuvent gêner le déplacement en translation du compensateur. Le circlip peut être construit de différentes

manières Un circlip à section transversale à peu près cir-

culaire est avantageux Il permet de réaliser la portée d'arrêt

limitant l'allongement du compensateur et la détente du cir-

clip sous la forme d'une unique rampe annulaire oblique d'une inclinaison d'environ 450 Peut être prévu également toutefois un circlip à section transversale rectangulaire agissant en

liaison avec des portées d'arrêt radiales et axiales.

Dans ce qui suit, l'invention est expliquée plus en détail à l'tide d'exemples d'exécution illustrés par des figures Celles-ci représentent:

Figure 1, une coupe axiale du compensateur.

Figure 2, à plus grande échelle, le système de blocage.

Figure 3, une coupe transversale faite dans le plan repéré

III-III sur la figure 1.

Figure 4, un système de blocage à agrafes.

Figure 5, une vue axiale du système de blocage représenté sur

la figure 4.

Figure 6, un système de blocage à guidage forcé.

Comme le montre la figure 1, le compensateur axial pour tuyauteries présente un soufflet 1 montré ici en vue partielle, dont les extrémités sont soudées à des tubulures cylindriques 2 et 3 A l'intérieur du soufflet 1, se trouve un tube de protection 4 à paroi mince, dont l'une des extrémités est fixée à la tubulure 3, et dont l'autre extrémité pénètre un peu dans la tubulure 2 avec un faible jeu par rapport à celle- ci. Côté extérieur, le soufflet 1 est entouré d'un tube de guidage 5 Par l'une de ses extrémités, ce tube de

guidage est également fixé à la tubulure 3, alors que l'extré-

mité opposée peut coulisser et être bloquée sur la tubulure 2.

A cet effet, l'extrémité libre du tube de guidage 5 présente un joint coulissant 6, pouvant se déplacer sur plusieurs rails

7 d'orientation axiale, répartis sur la périphérie de la tubu-

lure 2, et dont il est séparé par un faible jeu.

La longueur de la course du soufflet 1 est limitée par des butées 8 et 9 dans les deux sens Ces butées peuvent être constituées par des anneaux rapportés par soudage, des cales ou éléments similaires, ou par des goupilles de calage

s'embrochant radialement.

Le système permettant le blocage du compensateur

sur la position calculée correspondant à la précontrainte dé-

sirée, et enméme temps, pour l'épreuve de pression, est expli-

qué plus en détail dans la description qui suit, illustrée par

la figure 2.

On reconnaît sur la figure 2 une goupille de ci-

saillement 10 s'embrochant dans un perçage radial du joint coulissant 5 azinsi que dans un perçage correspondant prévu dans

le rail 7 Au niveau de l'interstice séparant le joint coulip-

sant 6 et le rail 7, la goupille de cisaillement 10 présente -

une amorce de rupture La section de cette amorce de rupture est calculée de telle sorte (en tenant compte du nombre total de goupilles de cisaillement utilisées) que la ou les goupilles de cisaillement se rompent à la première montée en température du compensateur, le soufflet pouvantalors fonctionner librement

entre les butées 8 et 9 limitant sa course.

Le blocage du soufflet au moyen des goupilles de cisaillement 10 ne pouvant supporter les efforts intervenant lors de l'épreuve de pression et le soufflet risquant alors, après rupture de ces goupilles de cisaillement, d'être amené dans sa position de dilatation maximale (ce qui présenterait les inconvénients mentionnés au début), l'invention prévoit

un blocage supplémentaire au moyen d'un circlip il à élastici-

té radiale Lorsque le circlip Il se trouve dans sa position de compression radiale, son pourtour intérieur est engagé dans

une rainure transversale 12 des rails 7, répartis sur la péri-

phérie La rainure transversale 12 est conformée de telle sorte qu'elle présente au moins sur le côté intérieur et sur le côté du circlip qui fait face au soufflet une portée d'arrêt axiale ( 12 a) et une portée d'arrêt radiale et inclinée ( 12 b) Par son pourtour extérieur gauche, le circlip il prend appui sur une

rampe d'inclinaison appropriée 6 a du joint coulissant 6.

Les portées d'arrêt 6 a, 12 a, 12 b garantissent que les efforts de traction axiaux intervenant lors de l'épreuve de

pression du compensateur et de la tuyauterie qui lui est rac-

cordée seront absorbés par le circlip 11, et que le soufflet ne sera pas porté à sa longueur de dilatation maximale La goupille de cisaillement 10 a seulement pour rôle de maintenir

les portées obliques précitées suffisamment au contact du cir-

clip 11, pour que celui-ci ne puisse, en raison de sa tension

propre, se dégager radialement vers l'extérieur par élasticité.

Après la première épreuve de pression, le compensateur,

conforme à l'invention est aussitôt prêt à l'emploi sans inter-

vention manuelle supplémentaire A la première montée en tem-

pérature du compensateur, les éléments de tuyauterie raccordés peuvent ensuite se dilater, le compensateur se rétractant et le tube de guidage 5 équipé du joint coulissant 6 se déplaçant vers la gauche par rapport à la tubulure 2 Les goupilles de

cisaillement se rompent alors au niveau de leur amorce de rup-

ture, et la rampe oblique 6 a se dégage du pourtour extérieur

du circlip 11 Celui-ci peut de ce fait, en raison de sa ten-

sion propre, se dégager de la rainure 12 radialement vers l'ex-

térieur par élasticité, et venir se loger dans la chambre de retenue en forme de rainure annulaire 13, qui fait suite à la rampe inclinée 6 a Le diamètre de cette rainure annulaire est

dimensionné de telle sorte qu'entre elle et le circlip 11 exis-

te un jeu axial, mais qu'au contraire un contact radial soit

établi entre la rainure et le circlip Grâce à cette disposi-

tion, le circlip peut se dégager de la rainure 12 sur toute sa périphérie et non sur une partie de celle-ci seulement Le blocage s'annule ainsi automatiquement, sans qu'il soit besoin de faire intervenir des forces de réglage supplémentaires Le compensateur peut ensuite se déplacer axialement dans les deux

sens.

La figure 3 montre commejitl tube de guidage 5 et son joint coulissant 6 sont montés sur les rails 7 répartis sur le pourtour de la tubulure 2 Pour éviter que le soufflet ne soit soumis à des efforts de torsion Le joint coulissant 6 peut présenter des parties en saillie vers l'intérieur, s'engageant latéralement par rapport aux rails 7, et séparées de ceux-ci par un faible jeu Le joint coulissant 6 peut alors coulisser axialement, mais il est monté sur la tubulure 2, sans possibi-

lité de rotation.

Il est avantageux que le tube de guidage 5 présente

à sa partie inférieure une ouverture de vidange 14.

L'exécution représentée sur la figure 4 fonctionne pratiquement selon le même principe Les pièces correspondantes

ont donc reçu les mêmes repères.

Pour le blocage du compensateur durant l'épreuve de pression, le circlip 11 à élasticité radiale est à nouveau

utilisé: toutefois, à l'inverse de la forme d'exécution précé-

demment décrite, ce circlip assure son rôle de blocage lors-

qu'il occupe sa position située radialement vers l'extérieur; il revient radialement vers l'intérieur par élasticité lors

de la première mise en température du compensateur.

Pour maintenir le circlip 11 sur sa position située radialement vers l'extérieur, sont utilisées plusieurs agrafes 15 réparties sur la périphérie, et s'embrochant axialement sur le côté extérieur de la tubulure 2, en s'engageant sous le circlip 11 Cette position est représentée sur les figures 4 et 5. Il est indiqué que les agrafes soient constituées

de deux branches axiales 15 a et 15 b pourvues, à leur extrémi-

té-avant s'engageant sous le circlip 11,de rampes obliques,leurs

extrémités arrière étant raccordées par un étrier coudé 15 c.

Le guidage de ces agrafes s'effectue par les rails 7, leurs branches 15 a et 15 b passant de chaque côté d'un rail 7, dont elles sont séparées par un faible jeu latéral L'étrier coudé c est en contact avec le côté extérieur du joint coulissant 6 qui est situé à l'opposédu soufflet, sans toutefois que

l'étrier soit fixé au joint coulissant.

Le fonctionnement est le suivant:

Lors de la première mise en température du compen-

sateur, le joint coulissant 6 est déplacé vers la gauche par rapport à la tubulure 2 et aux rails 7 fixés sur celle-ci, d'une longueur correspondant à la rétraction du soufflet La goupille de cisaillement 10, dont le rôle est uniquement de maintenir le compensateur dans la précontrainte désirée, se rompt d'abord Le joint coulissant 6 se déplace alors vers la gauche en entraînant les agrafes 15 avec lesquelles il est en contact, ce qui a pour effet de retirer les branches 15 a et b introduites sous le circlip 11 Du fait de son élasticité

propre, ce circlip 11 revient sur sa position située radiale:-

ment vers l'intérieur, s'effaçant ainsi du passage du joint

coulissant 6 S'il se produit ensuite un allongement du souf-

flet consécutif à un refroidissement de la tuyauterie, le joint coulissant 6 peut donc se déplacer vers la droite sans rencontrer d'obstacle, les agrafes 15 conservant la position

extérieure précédemment atteinte.

L'exécution représentée sur la figure 6 se caracté-

rise par le fait que pour le déplacement du circlip 11 entre ses deux positions radiales, il n'est plus fait appel à l'élasticité propre du circlip mais à un guidage forcé A cet

effet, le joint coulissant 6 est doté d'un prolongement s'éten-

dant au-delà du circlip et quisur le côtéfaisaitfaoe à celui-ci, présente une rampe 6 b Lors de la première mise en température du compensateur, cette rampe, après rupture de la goupille de cisaillement 10, vient au contact du circlip il et dégage celui-ci de sa position de blocage en le soulevant Durant

ce mouvement, le circlip 11 vient s'encranter dans un évide-

ment 6 c du joint coulissant 6, évidement dans lequel il est maintenu de façon "imperdable" et assuré-contre un retour

par élasticité.

Sur la figure 6, le circlip Il occupe, lorsqu'il

remplit sa fonction de blocage, sa position située radiale-

ment la plus à l'intérieur La rampe 6 b est donc disposée de telle sorte qu'elle passe sous la face du circlip 11 située

radialement à l'intérieur, et repousse ce circlip progressi-

vement vers l'extérieur.

Naturellement, on peut aussi concevoir que le cir-

clip il exerce son effet de blocage lorsqu'il se trouve sur sa position située radialement le plus à l'extérieur, une rampe l'attaquant radialement à partir de l'extérieur, devant

alors exercer sur lui un effort pressant dirigé vers l'inté-

rieur, pour redonner au joint coulissant 6 sa liberté de dé-

placement axial.

Dans les deux cas, des butées axiales non représen-

tées, décalées dans le sens périphérique par rapport aux rampes

6 b, empêchent le circlip 11, lors de la première mise en tem-

pérature du compensateur, de se détendre axialement par rapport

à la rampe 6 b De telles butées axiales peuvent être consti-

tuées, par exemple, par plusieurs goupilles de cisaillement réparties sur la périphérie, fixées à la tubulure 2 ou aux rails 7, et faisant suffisamment saillie radialement vers

l'extérieur pour pousser le circlip 11 dans l'évidement 6 c.

A cet effet, le secteur extérieur de ces goupilles de cisail-

lement peut se déplacer dans des rainures longitudinales ou guidages similaires du joint coulissant 6 Pour ne pas bloquer

un déplacement en sens inverse du joint coulissant 6, en par-

ticulier lorsque le circlip 11 logé dans l'évidement 6 c heurte les butées axiales, ces goupilles de cisaillement sont dotées

d'une amorce de rupture.

Claims (11)

REVEND ICAT IONS

1 Compensateur axial de dilatation à guidage auto-

matique pour tuyauteries, en particulier pour conduites de distribution de chauffage urbain, comportant un soufflet à paroi simple ou multiple aux extrémités duquel sont raccordées

des tubulures, ainsi qu'un tube de guidage entourant le souf-

flet et dont une extrémité coulisse sur l'une des tubulures et peut être bloquée sur celle-ci par un organe d'arrêt à positionnement variable, alors que l'autre extrémité du tube de guidage est raccordée à l'autre tubulure, la course du

soufflet étant limitée dans les deux sens par des butées, ca-

ractérisé par le fait qu'entre l'une des tubulures ( 2) et l'ex-

trémité coulissante correspondante du tube de guidage ( 5), est monté un circlip ( 11) à élasticité radiale qui, dans l'une de ses deux positions radiales est au contact des portées d'arrêt ( 12 a, 12 b, 6 a) de la tubulure ( 2) et du tube de guidage ( 5) ou au contact de pièces ( 7 ou 6) solidaires de celles-ci, les assurant contre un déplacement axial se traduisant par un

allongement du soufflet, et qui, dans son autre position radia-

le, rend possible un déplacement axial relatif de ces portées

d'arrêt, et par le fait que ce circlip ( 11) passe automatique-

ment de la position de blocage à l'autre position radiale lors d'un déplacement axial des portées d'arrêt( 12 a, 12 b, 6 a) se

traduisant par un raccourcissement du soufflet.

2 Compensateur de dilatation pour tuyauteries se-

lon la revendication 1, caractérisé par le fait que le circlip

( 11) prend sa position de blocage en état de tension, une por-

tée d'arrêt ( 6 a) déplaçable axialement par rapport à lui s'op-

posant à la détente de ce circlip dans le sens radial, mais le

libérant et le laissant se dégager par élasticité de sa posi-

tion de blocage, lors du mouvement de rétraction du compensa-

teur.

3 Compensateur de dilatation pour tuyauteries se-

lon la revendication 2, caractérisé par le fait que le circlip ( 11) vient se loger par élasticité dans une chambre de retenue

( 13) lors du mouvement de rétraction du compensateur.

4 Compensateur de dilatation pour tuyauteries se-

ion l'une quelconque des revendications précédentes, caracté-

risé par le fait que pour l'arrêt du mouvement d'allongement du soufflet et pour le blocage du circlip ( 11), est prévue une seule et même portée d'arrêt ayant la forme d'une rampe annu-

laire oblique ( 6 a) d'une inclinaison d'environ 45 .

Compensateur de dilatation selon l'une quelcon-

que des revendications précédentes, caractérisé par le fait

que le circlip ( 11) est logé, en état de tension, dans une gorge ( 12) prévue sur la périphérie de l'une des tubulures ( 2) ou sur des pièces ( 7) solidaires de celle-ci, et que lors de sa

détente, ce circlip se dégage vers l'extérieur et vient se lo-

ger dans un joint coulissant ( 6) monté sur le tube de guidage ( 5).

6 Compensateur de dilatation pour tuyauteries se-

lon la revendication 2, caractérisé par le fait que la portée d'arrêt déplaçable axialement est constituée par plusieurs agrafes ( 15) réparties sur la périphérie du circlip ( 11) et

assurant son appui radial.

7 Compensateur de dilatation pour tuyauteries se-

lon la revendication 6, caractérisé par le fait que les agra-

fes ( 15) sont par leur étrier de liaison recourbé ( 15 c) en

contact glissant avec la face extérieure d'un joint coulis-

sant ( 6) fixé au tube de guidage ( 5).

8 Compensateur de dilatation pour tuyauteries se-

lon la revendication 1, caractérisé par le fait que le passage du circlip ( 11) de la position de blocage à l'autre position

radiale s'opère grace à un guidage forcé à encliquetage com-

portant des rampes ( 6 b) inclinées en direction axiale, rampes qui, lorsque le soufflet se rétrécit, viennent au contact cu

circlip ( 11) et le soulèvent pour le dégager de la pièce-sup-

port ( 7), qui le maintient en position axiale jusqu'à ce qu'il

s'encrante dans les rampes inclinées.

9 Compensateur de dilatation pour tuyauteries se-

lon l'une quelconque des revendications précédentes, caracté-

risé par le fait que l'une des tubulures ( 2) présente plusieurs rails ( 7) répartis sur sa périphérie et d'orientation axiale, sur lesquels l'extrémité correspondante du tube de guidage ( 5) coulisse axialement et, éventuellement, se trouve guidée et

assurée contre la rotation.

Compensateur de dilatation pour tuyauteries se-

lon les revendications 8 et 9, caractérisé par le fait que le

circlip ( 11) est guidé dans des rainures transversales ( 12)

des rails ( 7), et que les rampes inclinées ( 6 b) sont solidai-

res du joint coulissant ( 6) et passent sous le circlip ( 11).

11 Compensateur de dilatation pour tuyauteries se-

lon l'une quelconque des revendications précédentes, caracté-

risé par le fait que l'organe d'arrêt amovible est une goupil-

le de cisaillement ( 10) montée par coincement.

12 Compensateur de dilatation pour tuyauteries se-

lon la revendication 9, caractérisé par le fait que les rails

( 7) portent a'leurs extrémités les butées ( 8,9) servant à li-

miter la longueur de la course.

13 Compensateur de dilatation pour tuyauteries se-

lon l'une quelconque des revendications précédentes, caracté-

risé par le fait que le circlip présente une section trans-

versale circulaire.