FR2502547A1 - Machine automatique a relier des documents, notamment des documents comptables, sous forme de fascicules, de differentes natures et de differents formats se succedant dans un ordre quelconque - Google Patents

Abstract

A.MACHINE AUTOMATIQUE A RELIER DES DOCUMENTS, NOTAMMENT DES DOCUMENTS COMPTABLES, SOUS FORME DE FASCICULES, DE DIFFERENTES NATURES ET DE DIFFERENTS FORMATS SE SUCCEDANT DANS UN ORDRE QUELCONQUE. B.MACHINE CARACTERISEE EN CE QUE LES OPERATIONS DE FRAISAGE II, D'ENCOLLAGE III, D'ASSEMBLAGE DE LA COUVERTURE IV S'EFFECTUENT, DANS CET ORDRE, DE FACON ENTIEREMENT AUTOMATIQUE, L'ALIMENTATION DES COUVERTURES AU POSTE D'ASSEMBLAGE IV AINSI QUE LA SELECTION DE CES COUVERTURES A PARTIR DES MULTIPLES MAGASINS 5 DE COUVERTURES QUE COMPORTE LA MACHINE, SE FAISANT EGALEMENT AUTOMATIQUEMENT PAR L'INTERMEDIAIRE D'UN DISPOSITIF SELECTEUR 6 COMMANDE PAR UN DISPOSITIF DE LECTURE 13. C.L'INVENTION S'APPLIQUE NOTAMMENT A LA RELIURE DES DOCUMENTS COMPTABLES DELIVRES PAR UNE IMPRIMANTE ASSOCIEE A UN ORDINATEUR.

Description

L'invention est relative à une machine automatique à relier des documents, notamment des documents comptables, sous forme de fascisules (cahiers ou livres), de différentes natures et de différents formats se succédant dans un ordre quelconque, machine dans laquelle les documents prégroupés en fascicules sont introduits manuellement dans des margeurs, alors que ceuxci sont ouverts, puis après fermeture des margeurs1 les document sont maintenus serrés, par exemple sous l'action de ressorts, les bords des documents ainsi groupés en un fascicule étant alors respectivement alignés dans un même plan et les bords "dorsaux" des documents, par l'intermédiaire desquels se fera la liaison entre les documents et la couverture du fascicule, dépassant à l'extérieur du margeur pour être ensuite fraisés et encollés, afin de recevoir la couverture du fascicule.

On connaît déjà, pour relier des documents comptables, des machines du type défini ci-dessus. Dans toutes ces machines, l'assemblage des documents destinés à constituer un fascicule, est serré dans un margeur en laissant dépasser de ce margeur les bords dorsaux de ces documents. Ces bords dorsaux sont ensuite fraisés de façon à parfaire la planéité d'ensemble, tout en ménageant des anfractuosités qui améliorent la pénétration et l'adhérence de la colle, ensuite a lieu l'encollage, puis la pose ou "assemblage" de la couverture.

De telles machines sont notamment utilisées par les organismes de traitement informatique qui recueillent, auprés des entreprises industrielles ou commerciales qui constituent leur clientèle, des données comptables qu'ils traitent par des procédés informations pour obtenir des documents comptables, lesquels sont ensuite reliés et envoyés aux clients.

Dans ce domaine d'application, on se heurte, en ce qui concerne les opérations de reliure, à des difficultés particulières inhérentes à la façon dont les documents comptables se présentent à la sortie de l'imprimante. Cette imprimante, qui reçoit ses instructions de l'ordinateur de traitement des données comptables, imprime les documents comptables à la cadence de plusieurs feuilles à la seconde et, par l'intermédiaire d'un dispositif de coupe et de rangement placé à sa sortie, empile ces documents par liasses, chaque liasse correspondant à un fascicule devant être ultérieurement relié.En pratique, une imprimante déterminée traite pendant une assez longue période un seul format de document, si bien que les liasses empilées à la sortie de cette imprimante sont toutes du même format, et, pour permettre de les distinguer les unes des autres et de les saisir séparément les unes des autres, le dispositif de coupe et de rangement les décale latéralement de quelques millimètres.

Bien entendu, dans une même liasse, les documents comptables sont de même nature, une liasse étant constituée par exemple par des documents de "listing", une autre liasse par des documents du "grand livre", une autre liasse par des documents de "balance", etc ... . En outre, suivant la programmation de l'ordinateur, par exemple les liasses de "listing", de "grand livre", et de "balance" destinées à un même client, ne se succèdent pas forcément dans la pile constituée à la sortie de l'imprimante et peuvent être intercalées avec des liasses analogues destinées à d'autres clients.

Une machine à relier alimentée avec une pile de documents prélevés à la sortie faune imprimante, recevra ainsi, pour être transformées en fascicules reliés, des liasses de différentes natures se succédant dans un ordre quelconque.

Il pourra en outre se produire que cette machine à relier traite alternativement das documents en provenance de deux imprimantes ayant travaillé sur des formats différents, Si bien que cette machine à relier sera atimea,tée en documents de différentes natures et de différents formats se succédant dans un ordre quelconque.

Bien qu'actuellement les couvertures des fascicules reliés par les organismes de traitement information soient uniquement différenciées selon la nature et le format des documents qu'elles protègent et ne soie pas personnalisées selon le client auquel est destin le fascicule, il n'est pas exclu qu'une telle personnalisation soit envisagée à l'avenir, bien que le nombre d'exemplaires d'un fascicule d'une nature et d'un format déterminés destinés à un même client soit très réduit, même dans le cas où ce client est une Société importante.

I1 résulte de tout ceci que les machines à relier les documents comptables doivent dès maintenant, être susceptibles de traiter au cours d'une période déterminée, par exemple d'une journée de fonctionnement, une grande diversité de documents de nature et de format différents se succédant dans un ordre quelconque, et que cette diversité est susceptible de s'accote dans l'avenir.

Les machines à relier les documents comptables actuellement connues, sont alimentées en couverture, soit manuellement, soit automatiquement, mais, dans ce dernier cas, elles ne comportent qu'un seul magasin d'alimentation en couvertures.

Dans le cas où il s'agit d'une machine à relier alimentée manuellement en couvertures, il est naturellement possible de traiter sur cette machine des documents comptables de différentes natures et de différents formats se succédant dans un ordre quelconque, mais l'alimentation en couverture nécessite l'utilisation d'une main d'oeuvre relativement importante et qualifiée. Dans le cas où il s'agit d'une machine à alimentation automatique à partir d'un seul magasin de couvertures, il est nécessaire d'arrêter la machine à chaque changement de nature ou de format de documents pour remplacer, par un autre modèle, le modèle de couverture garnissant le magasin d'alimentation.

Dans ces conditions de fonctionnement, la productivité des machines à relier actuelles est faible.

L'invention a pour but de remédier à cet inconvénient majeur et de créer une machine à relier des documents, et notamment des documents comptables, qui puisse fonctionner sans interruption, à une cadence élevée. Cela implique que cette machine puisse passer sans interruption de la reliure d'une petite série de fascicules identiques entre eux à la reliure d'une autre petite série de fascicules identiques entre eux mais différant des précédents par la nature et/ou le format des documents comptables ainsi que par la couverture. Etant donné qu'il est déjà connu dans les machines actuelles d'utiliser un type de margeur susceptible de recevoir n'importe quel format standard et des types de dispositifs de fraisage, d'encollage et d'assemblage de couverture, également susceptibles de traiter n'importe lequel de ces formats standard, la clé du problème réside dans la possibilité d'approvisionner la machine avec les différents modèles de couvertures nécessaires pour les nombreuses petites séries constituant par exemple la production journalière et de sélectionner automatiquement ces modèles de couvertures en fonction de la nature et du format des documents traités sur la machine.

A cet effet, la machine conforme à l'invention comporte tout un ensemble de magasins de couvertures, disposés par exemple selon une ligne droite, et au-dessus desquels se déplace un dispositif sélecteur, programmé en fonction de la nature et du format du document traité sur la machine, et qui choisit, en fonction de cette nature et de ce format, la couverture appropriée. La programmation de ce dispositif sélecteur se fait, par l'intermédiaire d'un circuit logique, à partir des informations fournies par un dispositif de lecture, par exemple un dispositif de lecture optique. Ce dispositif analyse au passage une inscription codée pottée par la partie des documents visible hors du margeur.Cette lecture peut se faire dès que les documents ont été placés dans le margeur, les informations correspondantes étant mises en mémoire, et extraites de la mémoire peu avant que les documents arrivent au poste d'assemblage de la couverture, ces informations étant alors traitées par le circuit logique assurant la commande du dispositif sélecteur.

En outre, la machine conforme à l'invention, est entièrement automatique, à l'exception de la mise en place des documents dans le margeur, c' est-à-dire que les opérations de fraisage et d'encollage des bords dorsaux des documents, ainsi que les opérations de distribution et d'assemblage des couvertures, se succèdent automatiquement sans intervention humaine.

Il y a lieu de souligner que l'automatisation de la succession des opérations, qui n'etait guère concevable dans le cas des machines actuelles, où la très faible productivité due aux fréquents changements de couvertures ne permettait pas un amortissement convenable des investissements correspondant à cette automatisation, prend ici toute sa valeur puisque la machine fonctionne à forte cadence sans interruption.

L'invention être maintenant décrite en se réfé- rant à un exemple préféré de réalisation représenté sur les dessins ci-joints, dans lesquels
- la figure 1 est une vue schématique en plan de la machine conforme à l'invention,
- la figure 2 est une vue schématique en élévation de cette même machine.

La machine conforme à l'invention se compose essentiellement de deux parties principales. Une première partie est constituée par un carrousel 1 formant une boucle fermée sur ellemême dans un plan horizontal, ce carrousel comportant un convoyeur, non représenté, sur lequel sont fixés des chariots 2 por tant des margeurs 3 dans lesquels sont placés les documents 4 à relier. Le convoyeur peut être, par exemple, du type à channe et il progresse de façon discontinue,les opérations de mise en place des documents dans le margeur d'assemblage de la couverture et d'évacuation du fascicule relié,se faisant pendant les périodes d'arrêt du convoyeur alors que les opérations de frai sage et encollage se font pendant le déplacement du convoyeur.Dans le sens de déplacement du convoyeur selon la flèche
F, on trouve successivement le ou les postes I de chargement des documents dans les margeurs, le poste II de fraisage, le poste III d'encollage, et le poste IV d'assemblage de la couverture et d'évacuation du fascicule relié.

Pour l'alimentation du poste I de chargement, le prélèvement d'une liasse déterminée dans la pile de liasses en provenance de l'imprimante, sans qu'il y ait de mélange avec l'une ou l'autre des liasses adjacentes, est une opération délicate malgré le décalage latéral des liasses dans l'empilage.

D'autre part, avant d'introduire cette liasse dans le margeur de la machine à relier, il y a lieu de procéder à un retaquage.

Pour ces différentes raisons, le poste I de chargement est manuel. Par contre, les postes II, III et IV sont entièrement automatiques et synchronisés avec le déplacement du convoyeur.

La seconde partie principale de la machine est constituée par un ensemble de magasins 5 de couvertures ainsi que par un dispositif sélecteur 6. Dans l'exemple représenté, les magasins 5 de couvertures sont au nombre de quatre alignés parallèlement au brin du convoyeur desservant les postes II,
III et IV. Le dispositif sélecteur 6 comporte essentiellement un chariot 7 se déplaçant sur des rails 9 et portant un bras sélecteur 9 muni de moyens de préhension 10, tels que des ventouses. Le bras sélecteur 9 peut se déplacer au-dessus de l'alignement des magasins 5 de couvertures, soit dans le sens de la flèche G1, soit dans le sens de la flèche G2, jusqu'au poste 11 d'alimentation du dispositif 12 d'assemblage de la couverture.Les déplacements du bras sélecteur 9, ainsi que ses arrêts à l'aplomb des différents magasins 5, sont commandés par un circuit logique, non représenté, qui extrait ses données de fonctionnement d'une mémoire également non représentée, où elles sont introduites par un lecteur 13, par exemple un lecteur optique.

La machine fonctionne de la façon suivante
Les margeurs sont ouverts automatiquement et les documents comptables préalablement groupés par fascicule (cahier ou livre) sont placés manuellement dans les margeurs qui sont ensuite fermés automatiquement, les documents étant alors serrées, par exemple sous l'action de ressorts. Les bords dorsaux des documents sont placés à la partie inférieure et font saillie au-dessous du margeur disposé verticalement, ces bords dorsaux se situant ainsi dans un même plan horizontal au-dessous du margeur.Le convoyeur continuant & progresser dans le sens de la flèche F, le margeur contenant les documents se présente au poste II de frai sage où les bords dorsaux sont fraisés de façon à parfaire la planéité d'ensemble et à ménager par ailleurs des anfractuosités facilitant ultérieurement la pénétration et l'adhérence de la colle. Le convoyeur ayant avancé d'un nouveau pas, les documents se présentent au poste III où les bords dorsaux sont encollés. Une nouvelle progression du convoyeur amène les documents au poste IV où a lieu l'assemblage de la couverture.Le dispositif 12 d'assemblage de la couverture comporte un tapis d'alimentation 14 qui amène la couverture, er. la recentrant sur des guidages, du poste d'alimentation 11 jusqu a une position en butée 15 sur une table d'assemblage. -La table 15 vient alors presser le centre de la couverture contre les bords dorsaux des documents au poste IV, tandis que des mâchoires plient les deux ailes de la couverture contre les faces du cahier ou du livre. Le fascicule ainsi muni de sa couverture, est alors évacué de la machine.

Lorsque les documents portés par le margeur passent devant le lecteur 13, celui-ci lit l'inscription codée portée sur la partie des documents qui est visible en dehors du margeur. Ces indications codées donnent la nature et le format des documents. Les informations ainsi recueillies sont stockées dans une mémoire, non représentée, et lorsque le margeur portant les documents considérés se rapproche du poste IV, par exemple lorsqu'il est au poste III, les informations ainsi stockées sont extraites de la mémoire et alimentent le circuit logique de commande du chariot 7 et du bras sélecteur 9. Ce bras se déplace alors sur la rangée des magasins 5 dans le sens de la flèche G1 et s'arrate à l'aplomb du magasin où sont stockées les couvertures adaptées à la nature et au format des documents considérés.Les organes de préhension 10 saisissent alors une couverture, l'élèvent au-dessus de la rangée des magasins 5, et le bras sélecteur 9 se déplace dans le sens de la flèche G2 jusqu'au poste 11 d'alimentation du dispositif 12 d'assemblage de la couverture où les organes de préhension 10 déposent la couverture ainsi sélectionnée sur le tapis d'alimentation 14.

Dans la machine qui vient d'être sommairement décrite, des dispositifs spécifiques d'une machine à relier, tels que les margeurs, le poste de fraisage, le poste d'encollage et le poste d'assemblage de la couverture, sont identiques à ceux utilisés sur les machines actuellement connues, si bien que la description détaillée de ces dispositifs n'est pas nécessaire. De même, le carrousel 1 et son convoyeur ainsi que les chariots 2 portés par ce convoyeur, peuvent être de tout modèle disponible dans le commerce, et présentant des caractéristiques convenables. De même également, les magasins 5 de couvertures sont du modèle couramment utilisé sur les machines à relier, tandis que les moyens de préhension 10 peuvent être de tout type connu couramment utilisé pour la préhension des feuilles de papier ou de carton sur les machines d'imprimerie ou de cartonnage.Enfin, la conception du dispositif sélecteur 6 (chariot 7, rail 8, bras sélecteur 9) ne soulève pas de difficulté pour un spécialiste de la mécanique, de même que la conception du circuit de commande du chariot 7, du lecteur 13 et de la mémoire intermédiaire ne présente pas de difficulté pour un spécialiste de l'électronique. Autrement dit, les détails de réalisation de l'ensemble des dispositifs mécaniques et électroniques constituant la machine, peuvent être considérés comme connus en soi, et ne présentent pas un intérêt particulier pour l'invention. Il n'a donc pas semblé nécessaire d'en donner une description détaillée. Par contre, la disposition générale de la machine, ainsi que ses principes de fonctionnement, notamment la présélection des couvertures en fonction de la nature et du format des documents, revêtent une importance fondamentale pour l'invention.

I1 est bien évident toutefois que l'exemple de réalisation décrit ci-dessus, n'a pas un caractère limitatif. I1 correspond uniquement à une réalisation préférée de l'invention. Mais on pourrait concevoir, sans sortir du cadre de l'invention, le remplacement du carrousel 1 par exemple, par un convoyeur rectiligne ou une disposition différente des magasins 5.

Claims (1)

REVENDICATIONS 1 / Machine automatique à relier des documents, notamment des documents comptables, sous forme de fascicules, de différentes natures et de différents formats se succédant dans un ordre quelconque, machine dans laquelle les documents prégroupés en fascicules sont introduits manuellement dans des margeurs alors que ceux-ci sont ouverts, puis après fermeture des margeurs, les documents sont maintenus serrés par exemple sousil'action de ressorts, les bords des documents ainsi groupés en un cahier ou en un livre étant alors respectivement alignés dans un même plan et les bords dorsaux des documents dépassant à l'extérieur du margeur pour être ensuite fraisés et encollés, afin de recevoir la couverture du fascicule, machine caractérisée en ce que, après le chargement manuel dans le margeur (3) des documents (4) regroupes en un fascicule, les opérations de fraisage, d'encollage, d'assemblage de la couverture, d'ouverture du margeur et d'évacuation du cahier ou du livre relié, steffectuent, dans cet ordre, automatiquement sans intervention humaine, la nature et le format des documents (4) constituant le fascicule étant détectés par un dispositif automatique de lecture (13) analysant un code porté sur la partie du fascicule se situant à l'extérieur du margeur, ces informations étant mémorisées et utilisées ensuite pour commander un dispositif (6) sélecteur de couverture qui prélève dans l'un des multiples magasins (5) de couvertures dont est munie la machine, la couverture appropriée, laquelle est ensuite assemblée sur le fascicule correspondant. 2 / Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le transfert des margeurs (3) d'un poste de travail à un autre, est assure par un système de transfert (1,2) à avance discontinue, les différentes opérations de mise en place des documents dans le margeur, d'assemblage de la couverture et d'évacuation du fasicule relié, s'effectuant lorsque le margeur est à l'arrêt tandis que les opérations de fraisage et d'encollage des bords dorsaux s'effectuent alors que le margeur est en mouvement. 3 / Machine selon l'une quelconque des revendications 1 & 2, caractérisée en ce que le système de transfert à avance discontinue, revêt la forme d'un carrousel (1) en boucle fermée dans un plan horizontal. 4 / Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que pendant les opérations de fraisage et d'encollage des bords dorsaux, ainsi que pendant l'opération d'assemblage de la couverture, les margeurs (3) sont en position verticale, et les bords dorsaux des documents (4) constituant un fascicule sont alors réunis dans un plan horizonta situé à l'extérieur du margeur et.au-dessous de celui-ci.
1. 50/ Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, Baractérisée en ce qu'elle comporte un magasin (5) pour chaque format et chaque nature de couverture, dont l'utilisation est prévue au cours d'une période de fonctionnement continu de la machine, le dispositif (6) sélecteur de couverture étant essentiellement constitué par un bras (9) susceptible de se déplacer au-dessus de cet ensemble de magasins (5) et au-dessus d'un poste d'alimentation (11) du dispositif d'assemblage de la co verture sur le fascicule, ce bras (9) étant muni de dispositifs de préhension (10) permettant de saisir une couverture d'une natur et d'un format déterminés lorsque le bras du dispotif sélecteur est parvenu à l'aplomb du magasin (5) correspondant, de trans porter cette couverture vers le poste d'alimentation (11) du dispo sitif d'assemblage et de l'y déposer.

   6 / Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que les dispositifs de préhension (10) sont constitués par des ventouses susceptibles de s'abaisser pour venir saisir la couverture dans le magasin (5) considéré, de se relever pour permettre le transfert du bras sélecteur (9) jusqu'au poste d'alimentation (11) du dispositif d'assemblage (12) et de s'abaisser à nouveau pour déposer la couverture à ce poste d'alimentation (11).

   7 / Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que les différents magasins (5) de couvertures, ainsi que le poste d'alimentation (11) du dispositif d'assemblage (12) sont disposés, vus en plan, selon une ligne droi

   8 / Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le dispositif automatique (13) de 1e est un lecteur optique.