FR2502122A1 - Couvercle a ouverture facile, a languette d'arrachage et ligne d'incision - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN COUVERCLE DE BOITE DE CONSERVE DONT LE PANNEAU D'OUVERTURE 3 A UNE EXCELLENTE RESISTANCE MECANIQUE AVANT OUVERTURE ET DONT L'OUVERTURE EST CEPENDANT FACILE AU MOMENT DE L'EMPLOI GRACE A UNE DECHIRURE TRES PROGRESSIVE LE LONG DE LA LIGNE D'INCISION 2. CES PROPRIETES PARTICULIERES ET CONTRADICTOIRES DU COUVERCLE SONT DUES A UNE NERVURE 8 QUI BORDE LA LIGNE D'INCISION 2 A L'INTERIEUR DU PANNEAU 3. CETTE NERVURE A LA PARTICULARITE D'ETRE AFFAIBLIE DE FACON MENAGEE PAR DES DISCONTINUITES 9-9-10-10-11-11-12-12 DISPOSEES DE FACON DISSYMETRIQUE. CETTE INVENTION TROUVE SON APPLICATION DANS L'INDUSTRIE DES CONSERVES ALIMENTAIRES.

Description

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COUVERCLE A OUVERTURE FACILE A LANGUETTE D'ARRACHAGE ET

LIGNE D'INCISION

Depuis longtemps, les fabricants de boîtes de conserve s'efforcent de réaliser des boîtes métalliques qui soient assez solides pour résister sans défaillance à la pression lors des opérations de stérilisation, aux chocs lors des manutentions et à l'écrasement lors du stockage, et qui soient, cependant, faciles à ouvrir par le consommateur. Camme le montrent, par exemple, les FR.407 604, 2 000 528 et le US 20C5 200,

il y a longtemps que l'on a eu l'idée, d'une part, de graver sur la pa-

roi une ligne d'incision qui facilite, le moment venu, la déchirure de la paroi autour d'un panneau d'ouverture, d'autre part, de fixer à la paroi une languette d'arrachage et de préhension qui facilite d'abord la perforation initiale de la paroi, puis l'arrachage du panneau. Comme on le voit sur le FR. 407 604 (DELPEUT), il est connu de raidir la surface du panneau par une nervure ou une rainure qui borde le panneau le long de la ligne d'incision afin de procurer au panneau une bonne résistance

mécanique dans toutes les phases de sa vie: production, sertissage, sté-

rilisation, manutentions diverses avant l'utilisation finale.

Pour la clarté de l'exposé, on désignera, ci-après, par partie avant du

panneau, la partie qui se trouve à proximité de la languette, et par par-

tie arrière, celle qui en est la plus éloignée et qui se détache en der-

nier du couvercle lors de l'ouverture. On désignera par axe du panneau

son plus grand axe de symétrie.

Cependant, on sait que l'ouverture d'une boîte de conserve à l'aide d'une languette telle que celles représentées dans le FR. 2 000 528 ou le FR. 2 074 598, est une opération qui se fait en plusieurs étapes 1. Le consommateur passe le doigt entre l'arrière de la languette et la paroi. La languette fixée à la paroi par un moyen de fixation tel qu'un rivet, situé en son milieu, bascule vers l'avant. Elle appuie

fortement par son nez avant rigide sur la paroi au niveau de la li-

gne d'incision. Le moyen de fixation doit résister et le nez rigide

de la languette perforer la paroi à l'aplomb de l'incision.

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Le nez de la languette pénètre légèrement à l'intérieur du récipient.

Sous la pression de la partie avant de la languette, la paroi se

plie sous ladite languette vers l'intérieur de la boîte selon une li-

gne perpendiculaire à l'axe de la languette et très voisine du moyen de fixation de la languette à la paroi. Cette première ligne de pliu- re est ainsi voisine et sensiblement parallèle à la ligne d'incision

au niveau de la perforation.

2. Le consommateur tire alors fortement sur la languette dans une direc-

tion perpendiculaire à la paroi. La perforation de la paroi doit se

poursuivre en une déchirure qui s'écarte de part et d'autre en sui-

vant la ligne d'incision dans des directions opposées sensiblement perpendiculaires à l'axe de la languette. Pour que la déchirure suive bien la ligne d'incision, que l'effort de traction du consomm4ateur se transmette bien au niveau de la ligne de déchirure, on a intérêt à ce

que la paroi ne se bombe pas en se pliant longitudinalement. Pour ce-

la, on imprime parfois sur le couvercle des nervures ou rainures transversales comme on peut en voir sur le FR. 2 000 528 ou déjà sur

le FR. 1 215 451.

3. Le consonmateur poursuivant son action tire en général la languette vers l'extérieur obliquement en direction de l'arrière du panneau d'ouverture. La déchirure se poursuit de part et d'autre selon deux

branches sensiblement parallèles à l'axe du panneau.

La déchirure doit êtreprogressive. En effet, l'ouverture en bloc du panneau exigerait un effort excessif du consommateur, et aussi une résistance à l'arrachement non moins excessive du moyen de fixation de la languette sur le panneau. Il faut une rigidification du panneau

soigneusement étudiée. Les couvercles:ont souvent la forme de pla-

teaux disposés en escaliers concentriques. Ils sont souvent encore

rigidifiés par des nervures ou rainures.

4. Enfin, le consommateur souhaite souvent arracher complètement le pan-

neau d'ouverture. La déchirure se poursuit alors bien loin de la lan-

guette, en particulier pour les couvercles à ouverture totale de for-

me longue, c'est-à-dire -ceux dont le rapport longueur sur largeur est

de l'ordre de 2 ou supérieur.

Pour les couvercles longs à ouverture totale, le panneau qui s'est

cintré de façon régulière vers l'arrière, tend à se retourner à l'ar-

rière de la boîte. Il est devenu très souple, tel un ressort. Le con-

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sommateur a des difficultés à exercer un effort vers l'arrière dans une direction sensiblement tangentielle au couvercle. De plus, si le consommateur lâche par maladresse la languette, le panneau peut se

déployer brusquement et, par effet de ressort, risque de venir sE re-

fermer brutalement en éclaboussant le consommateur. Pour éviter ces

désagréments, on a intérêt à raidir l'arrière du panneau.

En fin d'ouverture, le consommateur doit pouvoir également exercer un cisaillement par des mouvements de va et vient alternatifs, sans qu'il y ait production d'un effet de ressort au moment o le panneau

se détache totalement de la boîte.

Ainsi, les couvercles à ouverture facile doivent satisfaire à des impéra-

tifs contradictoires: une bonne résistance avant ouverture et, cepen-

dant, une perforation puis une déchirure facile selon un tracé bien dé-

fini lors de l'ouverture. En particulier, le panneau d'ouverture des couvercles de forme longue doit pouvoir être arraché complètement sans difficulté, ceci même pour les couvercles de dimensions importantes,

c'est-à-dire de longueur de l'ordre de 120 m ou davantage, longueur su-

périeure à la largeur de la main.

Il s'avère que les couvercles à nervure de raidissement périphérique

continue type DELPEUT, n'ont guère eu de succès. En effet, cette nervu-

re s'étendant autour du panneau d'ouverture contribue à guider effica-

cement la déchirure de la paroi le long de la ligne d'incision qui se

trouve enserrée entre la nervure et le bord du couvercle. Cette nervu-

re donne une bonne rigidité d'ensemble au panneau, principalement dans le sens axial, mais n'empêche guère un bombement du couvercle selon une pliure longitudinale dont l'arête se dessine en prolongement de l'axe de la languette. Un tel bombement est très nuisible car la traction sur la languette se traduit au niveau de la ligne d'incision sous forme d'un

effort de traction dans le plan du couvercle plutôt que de cisaillement.

Enfin, et surtout, du fait que la nervure périphérique rigidifie le pan-

neau dans son ensemble, l'effort du consommateur sur la languette se transmet, en quelque sorte, à l'ensemble du panneau. L'effort demandé au consommateur est très important, souvent prohibitif. Trop souvent, cet effort fait céder le moyen de fixation de la languette à la paroi

avant ouverture complète.

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-4- Malgré le peu de succès, depuis 1909, de tels couvercles dont le panneau d'ouverture est renforcé par une nervure périphérique, leur utilisation

a été de nouveau envisagée. Il est apparu que, moyennant des modifica-

tions relativement simples, on pouvait arriver à des résultats remar-

quables: très bonne résistance avant utilisation, ouverture facile,

ceci avec un coût de réalisation faible, grâce à la simplicité du dessin.

Comme on le verra, les résultats obtenus sont vraiment disproportionnés

avec les moyens employés pour améliorer ce couvercle.

L'objet de la présente invention est ainsi un couvercle dont la forme

rappelle, par certains points, le couvercle du FR. 407 604 et qui, ce-

pendant, répond, de façon particulièrement heureuse, aux sujétions di-

verses et même contradictoires imposées aux couvercles à ouverture-

facile.

Comme le couvercle à ouverture facile de DELPEUr, celui, objet de l'in-

vention, comporte un panneau d'ouverture délimité par une ligne d'inci-

sion et une nervure périphérique de raidissement qui borde, à l'inté-

rieur du panneau, la ligne d'incision.

Cette nervure est, de préférence, interrompue à l'emplacement de la lan-

guette. Pour la clarté de l'exposé, on considérera que la ligne d'inci-

sion ainsi que la nervure périphérique sont constituées de deux branches

prenant naissance de part et d'autre de l'axe de la languette et se re-

joignant à l'extrémité arrière du panneau. Mais, la particularité du cou-

vercle, objet de l'invention, est que la nervure périphérique comporte des discontinuités ou, plutôt, amorce des pliures transversales sur la

crête de la nervure. Il y a au moins une discontinuité sur chaque bran-

che de la nervure et, de préférence, deux, ou davantage, sur chaque

branche. Les discontinuités sont, de préférence, dissymétriques par rap-

port aussi bien à l'axe de la languette qu'à l'axe du couvercle.

Ces discontinuités permettent de réaliser des couvercles dont le panneau d'ouverture est raidi par une nervure périphérique de forte épaisseur, lui donnant une bonne rigidité avant ouverture. La forme simple de cette nervure périphérique permet une réalisation économique du couvercle. Les

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discontinuités créent, cependant, sur la nervure des points de faibles-

ses. Elles facilitent, sinon initient, lors de l'ouverture, des pliures transversales à la nervure et, par suite, des plis transversaux de l'ensemble du panneau, plis qui joignent les discontinuités situées sur chacune des branches de la nervure sur les bords opposés du panneau.

Ces plis fractionnent en quelque sorte la surface du panneau en élé-

ments de surface réduite qui s'ouvrent les uns après les autres. Ces

plis fractionnent, de ce fait, l'effort d'arrachage-demandé à l'utilisa-

teur. Ils empêchent également, lors de l'ouverture, que le panneau ne se

cintre régulièrement vers l'arrière à la façon d'un ressort.

Lorsque les deux discontinuités des deux branches de la nervure sont

dissymétriques, la nervure se plie successivement selon les discontinui-

tés se trouvant l'une, puis sur l'autre branche. Le panneau lui-même se

plie selon une succession de lignes en zig zag qui joignent les discon-

tinuités disposées sur l'une et l'autre branche de nervure. L'effort de

l'utilisateur se trouve concentré successivement sur l'une, puis l'au-

tre branche de la ligne d'incision. Parallèlement, le panneau au cours

de son ouverture, se trouve progressivement rigidifié par des plis trans-

versaux se poursuivant généralement en zig zag. Ces plis l'empêchent de se refermer brutalement à la façon d'un ressort si, par maladresse,

l'utilisateur lâche la languette avant arrachage complet du panneau.

Pour certains couvercles en aluminium, de petites dimensions, correspon-

dant à des boîtes de largeur de l'ordre de 80 mm et de longueur de l'or-

dre de 120 mm, deux discontinuités peuvent suffire, en particulier si la

languette est disposée dans un angle de la boîte et orientée oblique-

ment. Ces deux discontinuités facilitent grandement l'ouverture du cou-

vercle. Ces deux discontinuités seront alors disposées chacune sur la

partie avant de chacune des branches de la nervure, mais à faible dis-

tance de la partie médiane du panneau. Ces deux discontinuités seront,

de préférence, dissymétriques par rapport à l'axe du panneau.

Mais, dans la plupart des cas, il faudra un plus grand nombre de dis-

continuités, au moins deux sur chaque branche de la nervure, une sur la

partie avant et une à l'arrière de part et d'autre de l'axe du panneau.

-6- Après la perforation initiale par le nez de la languette et la première pliure de la paroi vers l'intérieur de la boîte sous la languette, le consommateur peut, sans effort exagéré, déchirer le couvercle le long

de la ligne d'incision jusqu'au niveau des deux discontinuités avant.

Lorsque les deux discontinuités avant sont dissymétriques, la déchirure de la paroi s'effectue alternativement selon une branche de la ligne d'incision, puis sur l'autre, ce qui réduit encore l'effort demandé au consonmateur. Pour les couvercles à quatre discontinuités, la déchirure se poursuit

ensuite jusqu'aux deux discontinuités arrière en s'effectuant encore se-

lon une branche, puis l'autre de la ligne d'incision et en dessinant sur la boîte une ligne de pliure en "Z". Les deux discontinuités arrière sont, de préférence, symétriques pour que la nervure rigidifie de façon plus régulière la partie arrière du panneau que le consonmnateur détache

souvent par des mouvements de va et vient alternatifs.

Le panneau rigidifié dans son ensemble par la pliure en. "Z" ne risque plus de se refermer brutalement par effet ressort conme les panneaux de

l'art antérieur si, par maladresse, le consommateur lâche la languette.

Pour les couvercles de dimensions importantes, soit de l'ordre de 50 mm

x 150 m ou plus, on devra augmenter le nombre de discontinuités.

Les discontinuités disposées, de préférence, de façon dissymétrique sur les deux branches de la nervure, initient,au cours de l'ouverture du panneau, une série de plis transversaux qui joignent selon une ligne le

plus souvent en zig zag, les discontinuités de l'une et l'autre branche.

Ces plis transversaux fractionnent le panneau d'ouverture en éléments

plans de faible surface, en forme de triangles ou quadrilatères irrégu-

liers. Les plis obliques modifient successivement la direction d'ouver-

ture, concentrent alternativement le couple de cisaillement sur l'une ou l'autre.branche de déchirure qui reste, cependant, guidée par la nervure. Le phénomène d'arrachage est ainsi fractionné et bien contrôlé, à la fois par la nervure et ses discontinuités. Les éléments plans qui se soulèvent successivement du couvercle, forment en quelque sorte

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des bras de levier pour- le consommateur.

Pour une ouverture facile, la distance maximale entre deux discontinui-

tés sur une même nervure sera de préférence de l'ordre de 40 mm.

Es On a ainsi

a) grâce à la nervure périphérique de forte épaisseur, une bonne résis-

tance du couvercle lors des diverses phases d'utilisation avant ou-

verture: fabrication, sertissage, stérilisation du contenu de la boîte;

b) une ouverture facile grâce aux discontinuités qui permettent un ar-

rachage progressif du panneau et, de ce fait, limitent l'effort de-

mandé à l'utilisateur, effort que doit supporter la languette et sur-

tout son moyen de fixation au panneau;

c) un bon guidage de la ligne de déchirure le long de la ligne d'inci-

sion par une nervure de forte épaisseur. Le phénomène de déchirure de la paroi et d'arrachage du panneau est bien contrôlé à la fois par la nervure et ses discontinuités; d) une rigidification progressive du panneau en cours d'ouverture par des plis obliques qui interdisent sa fermeture brutale par effet

ressort si le consommateur lâche prématurément la languette d'arra-

chage.

L'invention sera mieux comprise par la description ci-après de deux

exemples particuliers de couvercles correspondant aux figures jointes.

La figure 1 représente, vu en plan, par dessus, un couvercle selon l'in-

vention.

La figure 2 représente une coupe transversale du même couvercle.

La figure 3 représente, vue en plan, une deuxième variante de couvercle,

selon l'invention.

La figure 4 représente une coupe transversale du couvercle selon figure 3.

Les figures 5 et 6 représentent, en coupe, à grande échelle, deux discon-

tinuités de plis dé la nervure de renforcement.,

Dans ces dessins, les éléments semblables portent les mêmes repères.

Sur les figures 1 et 3, on voit en plan deux types de Louvercle à ou-

verture facile, selon l'invention. Ces couvercles sont tous deux bordés d'un rebord (1) destiné à être replié et serti sur le bord d'une boîte

non représentée ici. Le long de ce rebord, a été gravée une ligne d'in-

cision (2) définissant un panneau d'ouverture (3). Une languette (4) est fixée sur le panneau par un rivet intégré (5); cette languette (4)

comporte un anneau de préhension (6) à 1 'arrière et un bec de perfora-

tion (7) dont l'extrémité avant est disposée sensiblement à l'aplomb

de la ligne d'incision (2).

Les deux couvercles représentés comportent une nervure (8) de renfor-

cement en relief disposée au bord du panneau (3) le long de la ligne d'incision (2). Cependant, dans l'un et l'autre cas, cette nervure (8)

n'est pas continue conmme celle du FR. 407 604, mais présente des dis-

continuités (9-9', 10-10', 11-11', 12-12') réparties le long de la ner-

vure (8) de part et d'autre du grand axe de symétrie (XX'). Ces dis-

continuités ne sont pas nécessairement des interruptions complètes de la nervure comme celle repérée par (10a) en figure 6, mais sont, de

préférence, de simples encoches ou dénivellations transversales (9-10-

11-12) interrompant la ligne de crête de la nervure (8), comme représen-

té en figures 1, 3 et 5.

On remarque que le couvercle des figures 1 et 2 est sensiblement symsé-

trique avec une languette (4) disposée dans l'axe longitudinal du cou-

vercle (XX'). Le couvercle des figures 3 et 4 est nettement dissymétri-

que avec sa languette (4) orientée selon l'axe (ZZ') oblique par rapport

à l'axe (XX') du couvercle.

Dans les deux cas, les discontinuités arrière (9-9') sont disposées sy-

métriquement par rapport à l'axe (XX') dans la partie arrière incurvée de la nervure (8). De ce fait, la nervure (8) ininterrompue entre les

nervures arrière symétriques (9-9') rigidifie le panneau transversale-

ment dans cette zone. A la fin de l'ouverture, l'utilisateur pourra faci-

lement terminer l'arrachement du panneau (3) par des tractions alterna-

tives d'avant en arrière.

Les autres discontinuités (10-10', 11-11', 12-12') sont dissymétriques

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par rapport à l'axe (XX'). Les lignes joignant deux discontinuités ho-

mologues (10-10', 11-11', 12-12') forment avec cet axe un angle("compris entre 60 et 80 . On peut remarquer que la nervure (8) est interrompue

sous la languette (4) fixée directement sur le plan du pourtour du pan-

neau (3).

Avec le type de languette (4) utilisée dans les deux exemples de cou-

vercles représentés, aussitôt après la perforation initiale par le nez

(7), l'extrémité avant du panneau (3) se plie de façon connue vers l'in-

térieur de la boîte. La pliure du panneau s'effectue selon une droite

(AB) perpendiculaire à l'axe (ZZ') de la languette et sensiblement tan-

gente au rivet (5) à l'arrière de ce rivet. Pour d'autres types de lan-

guettes reliées au rivet (5) par une patte souple, la ligne de pliure (AB) est tangente au rivet (5) à l'avant de ce rivet. Dans le cas o, comme représenté, la nervure (8) est interrompue sous la languette (4), les extrémités avant (13-13') de chacune des branches de la nervure (8) sont disposées de préférence sur la droite (AB) de pliure tangente au rivet. L'ouverture des boîtes selon figures 1 ou 3 s'effectue très facilement Coemm dans l'art antérieur, après la perforation initiale par le nez rigide (7), la déchirure de la paroi se poursuit en suivant la ligne d'incision (2) selon deux branches symétriques de part et d'autre de la

languette (4). Comme dans l'art antérieur, le panneau (3) se trouve ri-

gidifié transversalement par sa pliure initiale selon (AB), ce qui con-

tribue à empêcher le bombement du panneau selon un pli longitudinal

très nuisible, comme indiqué précédemment.

Dans le cas du couvercle, objet de l'invention, la rigidité transversale

du panneau est renforcée par les deux branches symétriques de la nervu-

re (8) qui s'étendent sensiblement dans le prolongement de la droite

(AB). Les deux branches de la nervure (8) contribuent également à gui-

der la déchirure de la paroi selon les deux branches de la ligne d'in-

cision (2), de part et d'autre de la languette (4).

La dissymétrie des discontinuités (12) et (12') par rapport à l'axe

(XX') du couvercle de la figure 1 entraîne une dissymétrie de la rigi-

dité des deux branches de la nervure (8) et, par suite, du panneau (3)

lui-même de part et d'autre de l'axe (XX').

L'effort d'arrachage transmis par la languette se concentre sur l'un puis l'autre côté du couvercle jusqu'aux discontinuités (12) et (12'). La paroi cède d'un côté puis de l'autre. Le panneau (3) déchiré selon une portion de la ligne d'incision limitée par une corde correspondant sensiblement aux discontinuités avant (12-12') se plie le long de cette ligne (12-12'). L'effort transmis par le rivet (5) se concentre alors sur la partie non déchirée la plus voisine 01-12) qui se déchire à son

tour en créant un nouveau pli transversal (11-12'). La déchirure se pour-

suit alternativement le long d'une branche puis l'autre de la ligne

d'incision (2), sans que le consomateur ait à exercer d'effort impor-

tant. La ligne de déchirure est bien guidée à la fois par la ligne d'in-

cision (2) et la nervure (8) qui la borde. Arrivé à l'arrière, le pan-

neau est rigidifié par les plis joignant en zig zag les discontinuités situées alternativement sur les deux branches de la nervure ainsi que par la partie arrière transversale de la nervure (8) qui s'étend sans interruption entre les discontinuités symétriques (9-9'). Les plis en

zig zag sont représentés en pointillé sur la figure 1.

Pour le couvercle dissymétrique des figures 3 et 4, l'excentration de la

languette (4) par rapport à l'axe (XX') suffirait à elle seule à ini-

tier une déchirure dissymétrique. Cette dissymétrie est encore renfor-

cée par la position dissymétrique des discontinuités. Après la pliure initiale dû panneau (3) veis l'intérieur de la boîte (12) selon la ligne (AB), le consmonmmateur tire le panneau vers l'extérieur de la boîte dans un plan vertical passant sensiblement par (Xy'). La partie antérieure de de la ligne d'incision (2) la plus sollicitée, cède en premier jusqu'au niveau de la discontinuité (12). La déchirure du couvercle se poursuit

alors de l'autre côté vers la discontinuité (12') et, ainsi, alternati-

vement vers les discontinuités arrière (9-9'). Cette déchirure alterna-

tive de l'un puis l'autre côté du couvercle n'exige qu'un effort réduit du consommateur et, par voie de conséquence, une résistance relativement faible du rivet (5). Conmne dans l'exemple des figures 1 et 2, l'angle a entre l'axe (XX') et les lignes figurées ici en pointillé, qui relient

deux discontinuités homologues (10-10', 11-11', 12-12'), est générale-

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-11- ment compris entre 60 et 800. Il n'est d'ailleurs pas indispensable d'avoir un nombre pair de discontinuités sur la nervure. La forme de

couvercle selon figures 3 et 4 est particulièrement recommandée.

* La distance maximale L entre deux discontinuités successives telles que

(10), (11) est de l'ordre de 40 mm. Pour un couvercle en feuille d'alu-

minium d'épaisseur, 0,25 mm, pour boîte de largeur 55 mm et longueur mm selon (XX'), de bons résultats ont été obtenus avec une nervure

de largeur e = 7 mm et hauteur h = 1 mm.

Les discontinuités représentées sur les figures 1, 3 et 5 sont de sim-

ples aplatissements ou écrasements de la nervure (8) sur la moitié de sa:hauteur- (h). Ce sont plus de simples affaiblissements ou amorces de pliures transversales que de réelles discontinuités. Elles suffisent à réduire localement le moment d'inertie de la nervure et, par suite,

celui du panneau dans un plan vertical.

La largeur (e) et la hauteur (h) des nervures (8), l'importance et l'es-

pacement (L) des discontinuités varient évidemment avec les dimensions des couvercles, l'épaisseur de la paroi et les caractéristiques du métal employé. Des essais sont nécessaires pour déterminer la solution la meilleure dans chaque cas particulier en fonction de l'épaisseur et des

dimensions du couvercle, ainsi que de la qualité du métal.

Dans les deux exemples représentés, la nervure (8) est interrompue sous

la languette (4). C'est le cas le plus général o la languette (4) repo-

se directement sur le panneau (3). Cela facilite la pliure initiale du

panneau selon (AB) vers l'intérieur de la boîte au moment de la perfora-

tion initiale par le bec (7). Si la languette (4) et son rivet (5) sont

surélevés au niveau du sommet de la nervure (8), la nervure peut égale-

ment se continuer sous la languette. Dans certains cas, au lieu d'une nervure (8) en relief, on peut utiliser comme élément de raidissement périphérique une rainure en creux, mais une rainure en creux entraîne

quelques difficultés lors de la fermeture du couvercle après remplissage.

Bien que les deux couvercles représentés ici soient des couvercles pour boîtes allongées, le dispositif de raidissement ménage du couvercle par

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-12- nervure avec discontinuité peut également être utilisé avec succès sur des couvercles pour boîtes circulaires de grandes dimensions. L'axe de symétrie du couvercle est alors celui passant par le centre du panneau

et l'axe du rivet de fixation de la languette.

Lors de l'ouverture, la surface du panneau se trouve fractionnée en

triangles ou quadrilatères curvilignes irrégulièrs par les plis joi-

gnant les discontinuités de la nervure, de part et d'autre de l'axe.

Une nervure périphérique (8) comportant des discontinuités peut tout aussi bien être utilisée sur des panneaux (3) dont l'incision (2) n'est pas complètement fermée mais est interrompue sur une certaine longueur, par exemple à l'arrière du panneau. Cette disposition incite le consommateur à ne pas déchirer coniplétenent le panneau du couvercle et à le laisser attaché à la boîte par la patte de liaison qui subsiste

à l'emplacement de l'interruption de l'incision.

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Claims (5)

1. REVENDICATIONS

   / - Couvercle, de préférence de forme longue, à ouverture facile à

   languette d'arrachage et ligne d'incision définissant un panneau d'ou-

   verture, ce panneau comportant une nervure de raidissement qui borde, à l'intérieur du panneau, la ligne d'incision, caractérisé en ce que la nervure comporte au moins deux discontinuités disposées chacune sur la

   partie avant de la nervure, chacune sur l'une des deux branches pre-

   nant naissance de part et d'autre de l'axe de la languette.
2. 2 / - Couvercle selon revendication 1, caractérisé en ce que la nervure comporte au moins quatre discontinuités, soit au moins deux à l'avant et deux à l'arrière, les deux discontinuités avant étant dissymétriques

   par rapport à l'axe du couvercle.
3. 3 / - Couvercle selon revendication 2, caractérisé en ce que les deux

   discontinuités les plus à l'arrière du panneau sont disposées symétri-

   quement par rapport à l'axe (XX') du couvercle, toutes les autres étant

   disposées de façon dissymétrique par rapport à cet axe.
4. 4 / - Couvercle selon revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que la

   distance maximale L entre deux discontinuités successives le long de la

   nervure est de l'ordre de 40 nm.
5. 5 / - Couvercle selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, carac-

   térisé en ce que la nervure est interrompue sous la languette et que les extrémités avant des deux branches de la nervure sont disposées sur la droite (AB) de pliure initiale du panneau vers l'intérieur de la boîte, droite perpendiculaire à l'axe de la languette et sensiblement tangente

   au rivet de fixation.

   / - Couvercle selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, carac-

   térisé en ce que les discontinuités de la nervure sont de simples affai-

   blissements de ladite nervure correspondant à un aplatissement de la

   nervure de sensiblenent la moitié de sa hauteur (h).

   / - Couvercle selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caracté-

   -14- risé en ce que la languette est orientée obliquement par rapport au

   grand axe du couvercle, (XX').