FR2501107A1 - Dispositif d'etirage de matieres en feuilles - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF D'ETIRAGE DE MATIERES EN FEUILLES. DANS LEDIT DISPOSITIF, POUR MODIFIER L'ECARTEMENT MUTUEL ENTRE LES MOYENS DE SERRAGE10, DES PAIRES DE ROUES A CHAINES14 SONT SUPERPOSEES DANS CHAQUE MOYEN DE SERRAGE10 ET LEURS COURONNES DENTEES20 ENGRENENT SUR UN ORGANE SANS FIN DE TRACTION SUPPORTANT LESDITS MOYENS10. LESDITES PAIRES DE ROUES A CHAINES14 SONT ENTRAINEES PAR L'INTERMEDIAIRE D'UN ENGRENAGE13 PAR UNE ROUE DE COMMANDE12 A CHAINES EN PRISE AVEC DES CHAINES D'ENTRAINEMENT11, 15, 16. APPLICATION A L'ETIRAGE DE MATIERES EN FEUILLES.

Description

La présente invention se rapporte à un dispositif d'étirage de matières en

feuilles, comportant des moyens de serrage qui, disposés sur les deux bords d'une bande de matière en feuille sur deux pistes sans fin de guidage, en liaison mutuelle d'entraînement sur chaque piste de guidage par l'intermédiaire de moyens de liaison et comportant des organes de pincement passent sur des galets de support et de guidage pour serrer les bords de ladite bande de matière en feuille, dispositif dans lequel la distance séparant les moyens de serrage peut être réglée en fonction du rapport d'étirage longitudinal ou d'un éventuel rapport de contraction longitudinale, auquel cas, pour modifier l'écartement mutuel des moyens de serrage, un engrenage est en prise par l'intermédiaire d'une roue dentée, avec une partie dentée de commande indépendante de chaque moyen de serrage et située le long de la piste de guidage. Des dispositifs connus dans la pratique et destinés à l'étirage, notamment biaxial, de feuilles de

matière plastique utilisent, pour augmenter progressive-

ment la distance entre les moyens de serrage (pinces) situés sur un organe de traction et voisins les uns des autres, des mécanismes ou des mesures particuliers lors du processus d'étirage. La demande de brevet DE- I 629 562 a proposé, par exemple, de disposer,de chaque côté de la bande de matière en feuille, deux convoyeurs sans fin articulés comportant des moyens de serrage ou des organes de préhension qui se succèdent. Dans ce cas, les moyens de serrage sont reliés à chaque fois les uns aux autres par des bras qui sont guidés en zigzag le long de deux

pistes de guidage dans les zones d'étirage et de fiation.

Ces deux pistes de guidage sont distantes longitudinale-

ment d'un écartement diminuant progressivement dans la

zone d'étirage et d'un écartement augmentant progressive-

ment dans la zone de fixation. Dans ce cas, une modifica-

tion du rapport d'étirage longitudinal ou du rapport de contraction longitudinale n'est possible que par une variation des positions respectives des deux pistes de guidage, ce qui est désavantageux et techniquement compliqué et onéreux. Dans un dispositif proposé par le brevet DE-i 259 558, les organes d'étirage constitués par des pinces individuelles de serrage sont reliés les uns aux autres par des ressorts agissant dans la direction de déplacement. Il est alorsdésavantageux que, par suite des différences entre leurs forces élastiques, les ressorts reliant entre elles les pinces individuelles de serrage ne permettent pas d'obtenir un réglage précis du rapport d'étirage dans le sens longitudinal. Du fait que ces forces élastiques ne sont pas constantes, il n'y a aucune possibilité de faire varier le rapport d'étirage longitudinal nécessaire pour le processus d'étirage

biaxial.

Enfin, le brevet DE-2 841 510 a décrit un dispositif destiné à réaliser une bande de matière en feuille étirée biaxialement, et dans lequel chaque moyen de serrage présente un tambour sur lequel les organes de liaison peuvent être déroulés et enroulés pour faire varier l'écartement mutuel des moyens de serrage. Chaque tambour est alors relié, par l'intermédiaire d'une vis sans fin, à une roue à chaîne qui est en prise avec des chaînes d'entraînement disposées le long de la piste de guidage des moyens de serrage et indépendantes de

ces derniers, pour permettre le déroulement ou l'enroule-

ment des organes de liaison. Les inconvénients qui en résultent résident notamment dans le fait que toute la force exercée longitudinalement est appliquée à tous les moyens de serrage (pinces), ce qui exige la présence

d'une transmission importante et de grandes dimensions.

En outre, les organes de liaison sont continuel-

lement courbés par suite de leur déroulement des tambours et de leur enroulement sur ces derniers, d'o résulte une fatigue accrue de la matière, donc une plus grande usure par suite de la rupture et de l'arrachement des

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organes de liaison. Dans certaines circonstances, cela peut entraîner un blocage de l'organe de traction, ou des moyens de serrage (pinces) adjacents,sur les pistes de guidage. De surcroît, la mise en place d'un tambour sur chaque moyen de serrage requiert un grand encombrement,

une grande quantité de matière, donc un poids important.

Partant des agencements connus dotés de moyens de serrage reliés les uns aux autres comme des chaînes, la présente invention a pour objet de pallier les inconvénients susmentionnés des moyens de liaison,de permettre une modification continue et progressive de l'écartement des moyens de serrage contigus, sans que ces moyens individuels de serrage soient à chaque fois reliés par des moyens particuliers de liaison énroulables et déroulableset de rendre-possible le transport de ces moyens

de serrage indépendamment desdits moyens de liaison.

Cela permet de régler sans interruption le rapport d'étirage et de contraction ou retrait dans le sens longitudinal, même au cours du processus d'étirage et de

contraction.

Selon les caractéristiques essentielles du dispositif de l'invention, le moyen de liaison consiste, dans chacune des deux pistes de guidage, en un organe de traction qui, doté d'une denture, peut être entraîné et tourne sans fin; et les moyens de serrage sont en prise par les parties dentées avec cet organe de traction et

mobiles dans le sens longitudinal de ce dernier, les-

dites parties dentées pouvant être déplacées, grâce à des moyens d'entraînement, par des parties dentées de commande,

disposées le long de la piste de guidage.

Selon d'autres caractéristiques du dispositif de l'invention: - dans les moyens de serrage, de part et d'autre de l'organe de traction et sur un axe vertical respectif, peuvent se trouver deux roues à chaînes superposées qui sont assujetties à cet axe et dont les couronnes dentées engrènent à partir de côtés opposés dans la denture dudit organe de traction, lesdits axes pouvant être mis en rotation par une roue dentée ccmmune en prise avec la partie dentée de commande, par l'intermédiaire de deux engrenages tournant dans des sens opposés; - ladite partie dentée de commande peut être subdivisée en des tronçons partiels; - lesdits tronçons partiels peuvent consister en des chaînes d'entraînement de commande effectuant un mouvement de révolution; - lesdites chaînes d'entraînement de commande peuvent être entraînées à une vitesse réglable; - les parties dentées de commande dudit dispositif peuvent être rigides; - l'organe de traction peut consister en une chaîne transporteuse, en une chaîne à rouleaux multiples, en une chaîne dentée du type "Biflex" ou en des bandes perforées; - l'entraînement de cet organe de traction peut avoir lieu entre les paires de roues à chaînes; - deux vis sans fin agissant en sens opposés peuvent être incorporées dans chaque moyen de serrage; - ces vis sans fin-peuvent exercer un effet autobloquant - les moyens de serrage peuvent renfermer des engrenages à axes concourants ou des engrenages coniques équipés ou non d'un système de blocage; - ces moyens de serrage peuvent renfermer un engrenage planétaire ou épicycloidal; - les organes de pincement peuvent correspondre au maximum à la moitié de la largeur des moyens de serrage t et - les galets de guidage peuvent être disposés en alternance par paires et individuellement, au sommet et à

la base desdits moyens de serrage.

L'avantage de l'invention réside dans le fait que

les forces longitudinales ne sont appliquées que partiel-

lement à chaque moyen individuel de serrage (pinces) et que les forces principales agissent ou sont transmises

par l'intermédiaire de l'organe de traction.

Par suite de l'accroissement ou de l'allongement continu de la bande de matière en feuille, se produisant dans la zone d'étirage lors du processus d'étirage et

correspondant au rapport d'étirage longitudinal prédé-

terminé, les moyens de serrage ou pinces en prise avec les bords de ladite bande suivent la vitesse d'étirage ou d'allongement dans la direction du déplacement de l'organe de traction (par exemple une chaîne ou une bande). Les

moyens de serrage ou pinces, qui, dans la zone de chauf-

fage de la machine d'étirage, se trouvent encore les uns à côté des autres, doivent s'adapter à cette vitesse d'étirage ou d'allongement lors du passage dans la zone d'étirage. En d'autres termes, les moyens de serrage ou pinces doivent à cet effet s'éloigner continûment les uns des autres, auquel cas leur écartement mutuel s'accroit constamment jusqu'à ce que soit atteint le rapport

prédéterminé d'étirage longitudinal. La commande néces-

saire dans ce but est progressive et elle est assurée par des paires de roues à chaînes qui sont superposées dans les moyens de serrage ou pinces et dont les couronnes dentées engrènent dans l'organe de traction qui, tournant en permanence et supportant lesdits moyens de serrage ou

pinces, est entraîné par des roues de renvoi et de trans-

port disposées aux extrémités de la zone de chauffage et de fixation et en prise avec lui. L'entraînement des paires de roues à chaînes proprement dites, donc le réglage de l'écartement qui, en soi, a lieu de manière progressive, sont assurés par une vis sans fin ou une paire de vis sans fin incorporée dans chaque moyen de serrage ou chaque pince, ainsi que par l'intermédiaire d'une roue de commande à chaîne qui est reliée à ladite vis sans fin ou à ladite paire et qui, par sa couronne dentée, est en prise avec des chaînes d'entraînement disposées sur le côté de l'organe de traction. Les moyens de serrage ou pinces forment ainsi avec leurs vis sans fin et avec les paires de roues à chaînes reliées à ces dernières une liaison souple de type chaîne, grâce aux couronnes dentées qui engrènent sur l'organe de traction. Il est ainsi possible de transmettre aisément à l'organe de traction le rapport d'étirage longitudinal par l'intermédiaire des chaînes d'entraînement, des roues de commande à chaîne, des vis sans fin et des paires de roues à chaînes et d'influencer ainsi facilement le réglage de l'écartement considéré des moyens individuels de serrage ou pinces. Dans ce cas, la bande de matière en feuille à traiter, dont les bords sont maintenus par les moyens de serrage ou pinces, parcourt les zones de traitement dans lesquelles lesdits bords sont en partie parallèleset en partie divergents. Une fois atteint le degré voulu d'étirage dans la zone d'étirage, et lorsque la bande étirée est transférée à la zone de fixation et traverse cette dernière, ladite bande de matière subit un retrait dans une mesure déterminée pendant le processus de fixation. Pour compenser ce phénomène et pour maintenir la bande de matière tendue jusqu'à la fin du processus de fixation et jpusqu'à ce qu'elle quitte l'organe de traction, les distances séparant mutuellement les moyens de serrage ou pinces doivent être corrigées, c'est-à-dire à nouveau diminuées. Cela est obtenu par les chaînes d'entraînement -disposées sur le côté des organes de traction, par les roues de commande en prise avec ces chaînes et par les vis sans fin solidaires, avec les paires de roues à chaînes entraînées par ces dernières et en prise avec

l'organe de traction. A cet effet, les chaînes d'entraîne-

ment sont subdivisées à l'intérieur des zones indivi-

duelles de traitement en des tronçons à vitesses diffé-

rentes, leur vitesse étant adaptée à la durée de chaque processus considéré de traitement. En d'autres termes, il n'est prévu qu'une seule chaîne d'entraînement dans la région des zones d'étirage et de fixation et aucune

chaîne de ce type à proximité de la zone de chauffage.

Pour assurer le rappel des moyens individuels de serrage ou pinces, de telles chaînes d'entraînement ne sont disposées que sur le trajet de retour des organes de traction ou pinces, avant la roue d'entraînement et de renvoi. Si besoin est, l'organe de traction prévu pour transporter les moyens individuels de serrage ou pinces est renforcé dans la région d'entraînement des roues d'entraînement par rapport à la région d'entraînement des paires de roues à chaînes. Grâce à la disposition, dans les moyens de serrage ou pinces, de deux vis sans fin agissant dans des sens opposés, les forces qui se manifestent se compensent mutuellement et une apparition de forces de cisaillement dans l'organe de traction est

évitée.

L'invention va à présent être décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels: les figures la et lb sont des vues en plan de dispositifs d'étirage biaxial de bandes de matière en feuille; les figures 2a et 2b sont des coupes d'une piste de guidage sur laquelle se trouve un moyen de serrage, une roue de commande à chaine, et une vis sans fin, d'une

part (figure 2a), et un organe de traction, et un engre-

nage à axes concourants ou engrenage conique, d'autre part (figure 2b); les figures 3a et 3b sont des vues en plan représentant le moyen de serrage comportant une roue de commande à chaîne et une vis sans fin (figure 3a) ou un engrenage à axes concourants (figure 3b), et un organe de traction selon les figures 2a et 2b; la figure 4 représente une chaîne dentée du type "Biflex" en prise avec les paires de roues à chaînes; la figure 5 représente des bandes souples en prise avec les paires de roues à chaînes; et la figure 6 représente l'alignement de moyens

de serrage sur un organe de traction.

La forme de réalisation du dispositif selon les figures la et lb est spéculaire par rapport à un axe m de la matière en bandes à traiter. De ce fait, la manière dont ce dispositif selon l'invention exerce son action ne sera décrite à chaque fois que par référence à un côté de la bande. Sur les figures la et lb les éléments identiques sont affectés des mêmes références numériques; sur la figure lb, les organes modifiés agissant d'une autre manière sont repérés par le signe prime. La seule différence entre les dispositifs des figures la et lb réside dans un agencement différent des

parties dentées de commande.

La figure la est une vue en plan représentant schématiquement et partiellement (moitié de gauche par rapport à la direction d'avance) un dispositif d'étirage biaxial de bandes de matières en feuilles. Ce dispositif comporte deux pistes de guidage 1, qui sont disposées symétriquement par rapport au centre m d'une bande 2 de matière en feuille et qui, observées dans la direction de l'avance de ladite bande 2 (indiquée par une flèche sur l'axe m), s'étendent parallèlement l'une à l'autre à proximité d'une zone 3 d'introduction des feuilles et d'une zone de chauffage 4 jusqu'au début d'une zone d'étirage 5, puis divergent à proximité de ladite zone 5. A partir de la fin de cette zone 5, les pistes 1 sont à nouveau parallèles l'une à l'autre ou légèrement convergentes (pointillés) à proximité d'une zone de fixation 6 et jusqu'à une zone d'évacuation 3' de la bande 2 du dispositif d'étirage. Un organe de traction 9 (par exemple une chaîne à rouleaux multiples), représenté plus en détail dans la partie supérieure de la figure la et guide par des roues d'entraînement et de renvoi 7, 8 sur la piste de guidage I et dans les zones d'introduction 3 et

d'évacuation 3' de la bande 2, supporte des moyens indi-

viduels de serrage, par exemple des pinces 10 juxtaposées et plus ou moins rapprochés les uns des autres. Ces moyens de serrage ou pinces 10 sont étroitement contigus à proximité de la zone de chauffage 4. Par suite de l'élargissement ou allongement continu de la bande 2, qui est déterminé par le rapport prédéterminé d'étirage et que la bande 2 subit, lors de son passage dans la zone

d'étirage 5, l'écartement croit entre les moyens indi-

viduels de serrage ou pinces 10, jusqu'alors contigus, afin d'éviter d'endommager la bande 2. Cette augmentation a, a1, a2, a3 de l'écartement est provoquée et réglée par une partie dentée de commande 11, disposée à côté de la piste de guidage 1 et subdivisée si nécessaire en des tronçons partiels;, de concert avec une roue de commande 12 à chaîne solidaire de chaque moyen individuel de serrage 10 et en prise avec ladite partie dentée de commande, avec un engrenage non représenté, solidaire de ladite roue de commande. La forme de réalisation de cet engrenage est illustrée sur les figures 2a, 2b et 3a, 3b. Les tronçons partiels individuels de la partie dentée de commande 11 consistent en des chaînes d'entraînement de commande effectuant une révolution. Ces chaînes de commande sont entraînées de l'extérieur à une vitesse

réglable. Dans un but de clarté, leur mécanisme d'en-

trainement n'est pas illustré. Les zones dans lesquelles ces chaînes sont utilisées, l'importance du rôle qu'elles jouent et la vitesse à laquelle elles sont entraînées sont tributaires de la modification de l'écartement mutuel des moyens de serrage que nécessite le rapport

d'étirage longitudinal souhaité.

Lorsque la valeur maximale du rapport d'étirage prédéterminé est atteinte et que le processus d'étirage est ainsi achevé, la bande 2 de matière en feuille pénètre dans la zone de fixation 6 qui suit la zone d'étirage 5. Dans ce cas, les écartements mutuels entre les moyens individuels de serrage 10 voisins présentent tout d'abord encore leur valeur maximale. Du fait de la contraction de la bande 2 résultant du processus de fixation, ces écartements doivent cependant être adaptés 25011o à l'importance de la contraction ou du retrait, lorsque la bande 2, dont l'étirage est achevé, doit rester exempte

de dommages. Cette adaptation est permise grâce à une deu-

xième chaîne d'entraînement 15, disposée le long de la piste de guidage 1, menée de l'extérieur et indépendante de la première chaîne d'entraînement Il prévue dans la zone d'étirage 5, cette chaine 15 étant à son tour en prise avec les roues de commande 12 à chaînes incorporées dans les.moyens de serrage 10 et étant entraînée à une

vitesse différente. A proximité de chaque roue d'entraî-

nement et de renvoi 7 et à côté de chaque piste de guidage 1, une troisième chaîne d'entraînement 16, elle aussi entraînée à une vitesse différente, assure le rappel des moyens individuels de serrage 10, transportés par L'organe de traction 9 (par exempte la chaîne à rouleaux multiples) et provenant de chaque roue de

renvoi 8.

La figure lb illustre schématiquement et par-

tiellement (moitié de droite) un dispositif sensiblement modifié par rapport à celui déjà décrit en regard de la figure la. Cependant que, sur cette figure la, il est prévu une chaîne d'entraînement 16, subdivisée en tronçons et disposée à proximité des roues d'entraînement et de renvoi 7 et à côté de chaque piste de guidage 1, pour assurer le rappel des moyens individuels de serrage 10 transportés par l'organe de traction 9 et provenant des roues de renvoi 8, ces moyens individuels de serrage 10 sont intimement superposés ou juxtaposés, sur la figure lb, dans la région initiale des roues d'entraînement et de renvoi 7. Cette diminution de l'écartement est obtenue grâce au fait que, immédiatement dans la région finale des roues d'entraînement et de renvoi 7 et à côté de la piste de guidage 1,se trouve une chaîne d'entraînement non subdivisée 16' qui s'étend sensiblement sur la longueur de la zone de chauffage 4. De ce fait, les moyens de

serrage 10 sont freinés à la sortie des roues d'entraîne-

ment et de renvoi 7 ou bien, lors du passage à la zone d'étirage 5, ils sont rappelés en fonction du rapport

d'étirage par d'autres chaînes d'entraînement il', dis-

posées partiellement dans cette zone 5, jusqu'à ce qu'ils atteignent la zone de fixation 6, dans laquelle il ne se produit aucune variation de l'écartement du

fait de la disposition d'une chaîne continue d'entraîne-

ment 15'. Ainsi, les moyens de serrage 10 parcourent la zone de chauffage 4 plus lentement que l'organe de

traction 9, compte-tenu du rapport d'étirage.

Il convient à présent de décrire plus en détail le déplacement des moyens de serrage 10 sur l'organe de

traction 9.

Sur les figures 2a et 2b qui sont des coupes d'une piste de guidage 1, chaque moyen de serrage 10 est soutenu et guidé dans cette piste par des galets de support et de guidage 17,17' ou 18, 18'. Sur la figure 2a, dans la partie inférieure de l'organe de serrage 10, se trouve une double vis sans fin 13 qui, tournant en sens inverse et exerçant un effet d'autoblocage, est entraînée par une roue de commande 12 à chaîne située sur le côté de la vis sans fin et engrenant dans une chaîne d'entraînement 11, 15 ou 16. Cette vis sans fin 13 entraîne, par l'intermédiaire d'un axe respectif 19 qui lui est perpendiculaire, deux paires de roues à chaînes 14 qui tournent et sont superposées horizontalement. A la place de la vis sans fin 13, il peut être prévu (fig. 2b) un engrenage à axes concourants ou engrenage conique 13' comportant des pignons coniques et disposé en simple ou en double (figures 2b et 3b). Naturellement, il est aussi possible d'envisager la présence d'un engrenage planétaire

ou épicycloldal (non représenté en détail sur les dessins).

Les deux paires de roues à chaînes 14 sont en prise, par des couronnes dentées 20, avec les organes supérieurs et inférieurs ou organes externes d'une chaîne à rouleaux multiples, donc avec la denture de l'organe de traction 9. Par suite d'une rotation des roues à chaînes 14, le moyen de serrage 10 se déplace sur l'organe de traction 9,et cela avec avance ou retard en fonction de la direction de rotation desdites roues 14, ce qui influence et détermine l'écartement mutuel entre les moyens individuels de serrage 10 (voir également la figure 3a). L'organe de traction ou la chaîne 9 à

rouleaux multiples est lui-même mené par une roue d'entrai-

nement 7 venant en prise avec des organes de pincement 23 de l'organe de traction 9 entre les paires de roues à chaînes 14. En guise d'organe de traction, on peut utiliser les types les plus divers de chaînes ou de bandes connues à denture. On utilisera avantageusement des chaînes dentées de type Biflex, qui présentent une denture

des deux côtés.

Les figures 3a et 3b sont des vues en plan, correspondant aux figures 2a et 2b, d'un moyen de serrage 10 passant par une piste de guidage et comportant un organe de pincement 22 (voir également les figures 2a et 2b) . Dans l'exemple considéré, la piste de guidage est seulement représentée par les rails de roulement des galets de guidage 18 et 18', qui absorbent les forces horizontales et sont figurées par deux lignes verticales en trait mixte. La roue de commande 12 à chaines qui engrène sur les chaînes d'entraînement 11, 15 et 16, répercute la valeur de l'ajustement ou du réglage pour augmenter ou réduire l'écartement, par l'intermédiaire de la double vis sans fin 13 (figure 3a), agissant en sens contraire et reliée au moyen de serrage 10, voire d'un engrenage à axes concourants ou engrenage conique 13' (figure 3b), par l'intermédiaire de l'axe menant 19 (voir aussi les figures 2a et 2b) et des paires de roues14 à chaînes, superposées, par les couronnes dentées 20, de ces dernières. Cette valeur est répercutée à l'organe

de traction 9, guidé par les galets de guidage 18, 18'.

Les roues à chaînes 14 engrènent par paires à partir de côtés opposés, aussi bien dans la partie supérieure

que dans la partie inférieure de l'organe de traction 9.

Cette disposition symétrique permet d'éviter des forces de cisaillement et d'atteindre un déplacement irréprochable

des moyens de serrage.

Du fait que les moyens de serrage 10 sont directe-

ment disposés sur l'organe de traction 9, les organes de pincement 22 peuvent être limités au maximum à la moitié de la largeur desdits organes de serrage 10. Les moyens de

serrage ou pinces 10 sont relativement étroits et hauts.

Sur les figures 3a et 3b, un moyen de serrage 10', accolé au moyen de serrage 10 illustré en détail, est à chaque fois représenté par un carré délimité par des traits mixtes. Pour empêcher une rotation des moyens de serrage 10 autour de leur axe vertical, donc pour éviter un coincement et un blocage éventuels de ces moyens de serrage, on a représenté, parmi les galets de guidagç 18 (absorbant les forces horizontales) de chaque moyen de serrage, deux galets de ce type se succédant dans le sens du transport de l'organe de traction 9. Toutefois, comme le montrent les figures 3a et 3b, par suite de l'étroitesse des moyens de serrage 10, ces deux galets de guidage 18 font saillie latéralement au-delà des lignes de délimitation du moyen considéré, donc s'étendent presque jusqu'à la zone du

moyen de serrage 10' voisin. C'est pourquoi, avantageuse-

ment, afin d'éviter une gêne réciproque des moyens de serrage, les galets de guidage 18 et 18' des moyens de serrage 10 sont disposés alternativement par paires (18) et individuellement (18') aux faces supérieure et inférieure de ces moyens de serrage 10. On obtient ainsi une importante assise de guidage alors que lesdits moyens ou pinces présentent la plus

petite largeur, et on évite en outre une gêne mutuelle.

La figure 4, sur laquelle l'organe de traction 9 consiste en une chaîne connue sous la dénomination "Biflex" illustre l'engrènement des paires de roues à chaînes superposées 14 sur une chaîne dentée du type "Biflex" 23, des couronnes dentées 20 étant en prise avec les entredents 24 de ladite chaîne 23 (voir les figures

3a et 3b).

La figure 5 illustre l'engrènement des couronnes dentées 20 des paires de roues à chaînes superposées 14 dans des creusures 25 ménagées dans deux bandes adjacentes 26 et 26', constituant l'organe de traction 9 (voir les figures 3a, 3b). La figure 6 illustre schématiquement l'alignement de plusieurs moyens de serrage 10 juxtaposés sur un organe de traction 9. Dans la région de gauche, ces moyens de serrage sont très rapprochés les uns des autres, cependant qu'ils sont distants, dans la région de droite, d'intervalles croissants a1, a2 et a3. Cette figure 6 met par ailleurs en évidence les dispositions alternées

de paires de galets de guidage 18 et de galets indivi-

vidues de guidage 18' sur les parties supérieure et

inférieure d'un moyen de serrage.

Les chaînes d'entraînement décrites, indépendantes de chaque moyen de serrage ou de chaque pince, présentent l'avantage que, grâce à elles, il est possible de régler

de manière continue la valeur de l'ajustement de l'écar-

tement entre lesdits moyens de serrage ou pinces, par

l'intermédiaire de la vitesse réglable desdites chaînes.

Lorsqu'il peut être renoncé à une possibilité d'ajustement et que seul un réglage sélectionné une fois pour toutes est nécessaire, on peut obtenir le même effet par l'agencement stationnaire d'une crémaillère avec une disposition correspondante de la roue de commande à

chaîne et de la vis sans fin.

Lorsqu'on utilise des engrenages à axes concourants ou engrenages coniques à la place des vis sans fin, il en résulte l'avantage d'une révolution plus lente des chaînes d'entraînement avec, pour corollaire, une moins

grande contrainte imposée à ces chaînes.

L'idée fondamentale de la présente invention réside dans le fait que les moyens de serrage ou pinces sont supportés par un organe de traction quitourne sans fin et sont transportés par ce dernier. L'écartement mutuel desdits moyens ou pinces sur ledit organe de traction peut être ajusté par un moyen de commande indépendant et situé à l'extérieur dudit organe de traction. Les vitesses d'entraînement relatives de l'organe de traction et du moyen de commande, qu'il s'agisse d'une chaîne d'entraî- nement menée ou d'une crémaillère rigide, déterminent la vitesse de déplacement des moyens de serrage sur ledit organe de traction, le rapport de démultiplication des parties de l'engrenage logées dans le moyen de

serrage étant, naturellement,pris aussi en considération.

Dans les tronçons de la piste de guidage ne logeant pas de parties dentées de commande, l'écartement à l'instant considéré entre deux moyens de serrage successifs reste inchangé. Bien que l'invention ait été décrite en considérant l'exemple d'un étirage biaxial de matières en feuilles, elle peut aussi être utilisée pour un étirage simple, tel que, purement et simplement, un étirage longitudinal. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au dispositif décrit et représenté,

sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Dispositif d'étirage de matières en feuilles, comportant des moyens de serrage qui, disposés sur les deux bords d'une bande de matière en feuille sur deux pistes sans fin de guidage, en liaison mutuelle d'entraî- nement sur chaque piste de guidage par l'intermédiaire de moyens de liaison et comportant des organes de pincement, passent sur des galets de support et de guidage pour serrer les bords de ladite bande de matière en feuille, dispositif dans lequel la distance séparant les moyens de serrage peut être réglée en fonction du rapport d'étirage longitudinal ou d'un éventuel rapport de contraction longitudinale, auquel cas, pour modifier l'écartement mutuel des moyens de serrage, un engrenage sans fin est en prise, par l'intermédiaire d'une roue dentée, avec une partie dentée de commande indépendante de chaque moyen de serrage et

située le long de la piste de guidage, dispositif caracté-

risé par le fait que, dans chacune des deux pistes de guidage (1), le moyen de liaison consiste en un organe de traction (9) qui, doté d'une denture, peut être entraîné et tourne sans fin; et par le fait que les moyens de serrage (10) sont en prise par des parties dentées (20) avec ledit organe de traction (9) et sont mobiles dans le sens longitudinal de ce dernier, lesdites parties dentées (20) pouvant être déplacées, par l'intermédiaire de moyens d'entraînement (12, 13) par les parties dentées de commande (11, 15, 16) disposées le long de la piste de

guidage (1).

2. Dispositif selon la revendication 1, carac-

térisé par le fait que, dans les moyens de serrage (10), de part et d'autre de l'organe de traction (9) et sur un axe vertical respectif (19), sont superposées deux roues à chaînes (14) assujetties audit axe et dont les couronnes dentées (20) engrènent à partir de côtés opposés dans la denture dudit organe de traction (9), les axes (19) pouvant être mis en rotation par une roue dentée commune (12) en prise avec la partie dentée de commande (11; ; 16), par l'intermédiaire de deux engrenages (13)

tournant dans des sens opposés.

3. Dispositif selon l'une des revendications

1 et 2, caractérisé par le fait que la partie dentée de commande (11; 15; 16) est subdivisée en des tronçons partiels.

4. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications 1 à 3, caractérisé par le fait que les tronçons partiels consistent en des chaînes d'entraînement de

commande effectuant un mouvement de révolution (11,15,16).

5. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications 1 à 4, caractérisé par le fait que les chaines d'entraînement de commande (11, 15, 16) peuvent être

entraînées à une vitesse réglable.

6. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications 1 à 3, caractérisé par le fait qu'il comporte

des parties dentées de commande disposées rigidement.

7. Dispositif selon l'une des revendications 1 et

2, caractérisé par le fait que l'organe de traction (9)

consiste en une chaîne transporteuse.

8. Dispositif selon l'une des revendications 1 et

2, caractérisé par refait que l'organe de traction (9) est

une chaîne à rouleaux multiples.

9. Dispositif selon l'une des revendications

1 et 2, caractérisé par le fait que l'organe de traction

(9) est une chaîne dentée de type 'Biflex".

10. Dispositif selon l'une des revendications

1 et 2, caractérisé par le fait que l'organe de traction

(9) consiste en des bandes perforées.

11. Dispositif selon l'une des revendications

1 et 2, caractérisé par le fait que l'entraînement de l'organe de traction (9) a lieu entre les paires de roues

à chaînes (14).

12. Dispositif selon l'une des revendications

1 et 2, caractérisé par le fait que deux vis sans fin (13), agissant dans des sens opposés, sont incorporées

dans chaque moyen de serrage (10).

13. Dispositif selon la revendication 12,

caractérisé par le fait que les vis sans fin (13) exer-

cent un effet autobloquant.

14. Dispositif selon l'une des revendications

1 et 2, caractérisé par le fait que des engrenages à axes concourants ou des engrenages coniques (13'), équipés ou non d'un système de blocage, sont incorporés

dans les moyens de serrage (10).

15. Dispositif selon l'une des revendications

1 et 2, caractérisé par le fait qu'un engrenage planétaireou épicycloidal est incorporé dans les moyens de serrage (10).

16. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 1 à 15, caractérisé par le fait que.les

organes de pincement (22) correspondent au maximum à la

moitié de la largeur des moyens de serrage (10).

17. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 1 à 16, caractérisé par le fait que les

galets de guidage (18, 18') sont disposés,en alternance, par paires et individuellement aux faces supérieure et

inférieure des moyens de serrage (10).