FR2500661A1 - Machine a affranchir electronique a indication de memoire fatiguee, procede pour la mise en evidence d'une memoire fatiguee et ensemble d'intercommunication en comportant application - Google Patents

Abstract

MACHINE A AFFRANCHIR ELECTRONIQUE COMPORTANT UNE SECTION DE COMPTABILISATION EQUIPEE D'UNE MEMOIRE NON VOLATILE 80, UN MOYEN CALCULATEUR 76 PROPRE A LIRE L'ETAT DE LA MEMOIRE NON VOLATILE AU COURS D'UN CYCLE DE MISE SOUS TENSION DE LA MACHINE, ET UN MOYEN PREVU DANS LA MACHINE POUR MEMORISER TOUT SIGNAL DECOULANT DE LA LECTURE DE LA MEMOIRE NON VOLATILE 80 PAR LE MOYEN CALCULATEUR 76. POUR METTRE EN EVIDENCE LE FAIT QUE LA MACHINE A AFFRANCHIR ELECTRONIQUE PRESENTE UNE MEMOIRE NON VOLATILE FATIGUEE, LE CENTRE DE CALCUL ET UN SERVICE D'ENTRETIEN SONT ADAPTES POUR RECEVOIR DES SIGNAUX EN PROVENANCE DE LA MACHINE QUI SIGNALENT UNE MEMOIRE NON VOLATILE 80 FATIGUEE, ET UN ENSEMBLE D'INTERCOMMUNICATION EST ETABLI ENTRE LA MACHINE A AFFRANCHIR ET LE CENTRE DE CALCUL POUR TRANSMETTRE A CE DERNIER DES SIGNAUX PROVENANT DE LA MACHINE ET SIGNALANT UNE MEMOIRE NON VOLATILE FATIGUEE.

Description

La présente invention est relative aux machines à affranchir le courrier

électroniques, et plus particuliè- rement à une machine à affranchir électronique comportant une mémoire non volatile. 5 Les machines à affranchir le courrier sont des dispositifs destinés à délivrer des sommes sous forme d'af- franchissement imprimé sur un objet postal tel qu'une enveloppe. Le terme de machine à affranchir englobe égale- ment d'autres machines similaires telles que les machines 10 à affranchir pour colis. Les machines de ce type impriment et comptabilisent des montants d'affranchissement emmaga- sinés dans la machine. Vu que les représentations d'affran- chissement disponibles pour impression sont conservées dans la machine, celle-ci doit être pourvue de protections 15 contre la falsification. Pour satisfaire à l'exigence ci-dessus, des dispo- sitifs ont été mis au point pour permettre aux machines à affranchir d'être rechargées ou réinitialisées avec apport d'affranchissement additionnel pour impression par 20 la machine sans qu'il soit besoin de rapporter matérielle- ment la machine à affranchir aux services postaux pour la réinitialiser. Ceci épargne une incommodité aux usagers du système d'expédition postale à machine à affranchir en écartant la nécessité d'apporter les machines à l'adminis- 25 tration des Postes pour leur réinitialisation ou recharge- ment. Les dispositifs de rechargement à distance déjà proposés satisfont à l'exigence de sécurité pour les ma- chines à affranchir, et ils ont été mis au point tant pour la réinitialisation par incréments fixes pour les 30 machines à affranchir mécaniques que pour la réinitiali- sation Dar incréments variables pour les machines élec- troniques. Dans les machines à affranchir mécaniques, le dispositif est équipé.d'une serrure à combinaison dont 35 la combinaison change selon une séquence aléatoire prédé- terminée (fréquemment dénommée séquence pseudo-aléatoire) chaque fois qu'elle est actionnée. La serrure à combinai-

2 son agit sur le mécanisme de réinitialisation de la ma- chine à affranchir de telle façon que, lorsqu'elle est déverrouillée, le mécanisme puisse être manipulé pour recharger une provision ou incrément d'affranchissement 5 dans la machine. Lorsque la machine se trouve rechargée, la serrure à combinaison se verrouille automatiquement pour empêcher tout rechargement ultérieur de la machine à moins et jusqu'à ce que la combinaison correcte, nou- velle et différente, soit introduite. Des serrures à com- 10 binaison de ce type, se prêtant à être utilisées dans les machines à affranchir, sont décrites dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique no 3 034 329 et dans la demande de brevet français no 71 45490. Le dispositif de réinitialisation à distance de 15 machines à affranchir peut également être incorporé à des machines à affranchir électroniques telles que celle dé- crite dans la demande de brevet français n0 78 17385. Ce dispositif de réinitialisation fait intervenir un centre de calcul qui peut être équité d'une unité de réponse 20 vocale. Le centre de calcul traite des appels téléphoni- ques en provenance des usagers de machines à affranchir, ce qui nécessite la transmission par l'usager d'informa- tions spécifiques à la machine particulière qu'il s'agit de réinitialiser. Ces informations servent à vérifier 25 l'authenticité de l'appel et à mettre à jour le compte de l'usager qui est conservé au centre de calcul. L'usager de la machine à affranchir informe le centre de calcul du montant d'affranchissement dont il s'agit de provisionner la machine. Le montant d'affran- 30 chissement demandé pour la réinitialisation peut varier en fonction des besoins de l'usager. Le calculateur situé au centre de calcul élabore une combinaison basée sur l'information d'identification et sur le montant d'affran- chissement demandé pour la réinitialisation. Cette combi- 35 naison est ensuite retransmise à l'usager. L'usager intro- duit à la fois le montant et la combinaison dans la machi- ne à affranchir. La machine à affranchir contient des cir-

3 cuits de comparaison de la combinaison introduite avec une combinaison générée de façon interne sur la base du montant d'affranchissement demandé pour la réinitialisa- tion et de l'information d'identification. Si la combinai- 5 son introduite coincide avec la combinaison générée de façon interne, les registres de Provision de l'indicateur sont majorés du nouveau montant d'affranchissement. Un dispositif décrit dans la demande de brevet eu- ropéen nO 80 300802.8 fait appel à des moyens de chiffrement situés à la fois à une station d'impression et à une station de comotabilisation qui sont interconnectées par une ligne de communication non protégée. Chaque fois que la machine est déclenchée, il y a activation à la station d'impression d'un générateur de nombres pour faire fournir 15 à celui-ci un signal de nombre qui est chiffré de façon à fournir un résultat imprévisible. Le signal de nombre est également transmis à la station de comptabilisation. A la station de comptabilisation, l'affranchissement à imprimer est comptabilisé et le signal de nombre est chiffré pour 20 fournir un signal de réponse. Le signal de réponse est transmis à la station d'impression o un comparateur le compare avec les résultats de chiffrage générés à la sta- tion d'impression. Une égalité du résultat de chiffrage et du signal de réponse indique que l'affranchissement 25 à imprimer a été comptabilisé et. que l'imprimante est actionnée. Bien que les dispositifs ci-dessus décrits remplis- sent de façon tout à fait satisfaisante la fonction qui leur est dévolue, un désir constant s'est fait sentir de 30 renforcer la sécurité des dispositifs de rechargement à distance pour machines à affranchir et d'obtenir des per- formances améliorées. C'est particulièrement le cas pour la réinitialisation à incréments variables, qui nécessite un environnement plus sur et plus complexe que les dispo- 35 sitifs à incréments fixes. Les raisons en sont que les montants qui sont susceptibles d'intervenir dans une réi- nitialisation peuvent être considérablement plus élevés

4 que dans les systèmes à montant fixe, o le montant est établi à l'avance. Des dispositifs destinés à renforcer la sécurité d'une machine à affranchir réinitialisable à distance sont 5 décrits dans les demandes de brevet français ne 81 13841 et 81 13842, toutes deux au nom de la Demanderesse. On se reportera utilement à ce sujet à la description de ces demandes de brevet. Dans cet ordre d'idées, diverses me- sures de sécurité ont été mises en oeuvre au centre de 10 calcul afin de protéger l'information que renferment les fichiers du centre de calcul. A cet effet, une sécurité matérielle a été établie pour limiter le nombre de per- sonnes qui peuvent pénétrer dans le centre de calcul et pour limiter l'accès aux informations particulières à 15 l'intérieur du centre de calcul. Ces systèmes procurent une sécurité de niveau élevé. Il est cependant souhaitable d'accroître davantage le niveau de sécurité dans les cen- tres de calcul pour dispositifs de rechargement de machi- nes à affranchir. 20 Dans les dispositifs antérieurs de la catégorie générale englobant les machines à affranchir électroniques, il s'est avéré souhaitable de faire appel à un ou plusieurs microprocesseurs pour gérer diverses fonctions et opéra- tions des machines à affranchir. Pour des raisons de sécu- 25 rité, toutes les données ayant trait à l'opération de comotabilisation sont maintenues séparées des autres don- nées. Il est par conséquent possible de renforcer la sécu- rité tout en mettant en oeuvre les dispositions générales de l'informatique décentralisée grâce à l'utilisation de 30 processeurs multiples. De plus, l'utilisation de circuits électroniques dans les machines à affranchir permet un plus grand raffinement dans le rechargement automatique des registres de comotabilisation sans nécessiter de per- sonnel d'exploitation, comme décrit dans les demandes de 35 brevet ci-dessus citées. En outre, des méthodes perfec- fectionnées de détection des falsifications ou fraudes et d'exécution de contrôles d'erreurs à auto-diagnostic peu-. /..DTD: vent être mises en oeuvre. Une machine à affranchir électronique perfectionnée faisant appel à des microprocesseurs multiples est décrite dans la demande de brevet français no 80 23101, 5 à la description de laquelle on se reportera utilement. Dans la demande de brevet précitée, la machine à affran- chir est avantageusement pourvue d'unités de comptabili- sation, d'impression et de clavier qui, bien qu'elles soient reliées mécaniquement entre elles, sont pourvues 10 chacune d'une unité centrale de traitement et d'une hor- loge pilotée par quartz, l'unité de comptabilisation contenant une mémoire non volatile pour la conservation des données pendant les coupures d'alimentation. Les fréquen- ces des horloges des différentes unités n'ont pas besoin 15 d'être identiques, et la communication entre les unités s'effectue par des messages série qui sont émis et reçus de façon asynchrone. Lors du fonctionnement de la machine à affranchir électronique précitée, il est important pour réduire au 20 minimum les défaillances de fonctionnement de la machine et les éventuels désagréments causés à l'usager de détec- ter le moment o le pouvoir de mémorisation de la mémoire non volatile s'est notablement affaibli, en accroissant ainsi la probabilité d'une panne à bref délai. Un procédé 25 pour obtenir ceci est décrit dans la demande de brevet d'Allemagne Fédérale n0 29 16 840, déposée le 26 Avril 1979, procédé dans lequel un registre est incrémenté après chaque rétablissement d'alimentation jusqu'à ce qu'une va- leur prédéterminée se trouve atteinte, en donnant alors 30 lieu à l'affichage par la machine d'un signal d'entretien et au déclenchement d'une interdiction d'impression. Un tel système est nécessairement Pré-programmé pour un nombre prédéterminé de rétablissements d'alimentation, et il manque de souplesse car il ne prend pas en compte 35 les différences de longévité nominale des mémoires non volatiles des différentes machines. L'un des buts de la présente invention est de

6 proposer une machine à affranchir électronique avec indi- cation de mémoire fatiguée. Un autre but de l'invention est de proposer une machine à affranchir électronique comportant un contrôle 5 de pouvoir mémorisant à auto-diagnostic. Un autre but encore de l'invention est de propo- ser un procédé permettant d'établir qu'une machine à affranchir électronique comporte une mémoire fatiguée. L'invention a pour autre but encore de proposer 10 un procédé de vérification par lecture de la zone de don- nées normale la plus ancienne (suivante) dans la mémoire. Un autre but encore de l'invention est de proposer un centre de calcul adapté à recevoir des signaux en pro- venance de la machine à affranchir qui signalent l'exis15 tence d'une mémoire fatiguée. Un autre but encore de l'invention est de proposer un ensemble d'intercommunication entre la machine à affranchir électronique et le centre de calcul pour la ré- ception de signaux en provenance de la machine qui signa- 20 lent une mémoire fatiguée. En substance, il est proposé selon l'invention une machine à affranchir électronique pourvue d'une sec- tion de comptabilisation comportant une mémoire non vola- tile, des moyens de calcul propres à lire l'état de la 25 mémoire non volatile pendant un cycle de mise sous tension de la machine, et des moyens prévus dans la machine pour mémoriser tout signal découlant de la lecture de la mémoire non volatile par les moyens de calcul. Selon d'autres aspects de l'invention, il est 30 proposé un procédé de détermination qu'une machine à af- franchir électronique présente une mémoire non volatile fatiguée, un centre de calcul et un service d'entretien étant adaptés pour recevoir en provenance de la machine des signaux qui signalent une mémoire non volatile fatiguée, et un ensemble d'intercommunication étant établi entre la machine à affranchir électronique et le centre de calcul pour recevoir en provenance de l'indicateur

7 des signaux qui signalent une mémoire non volatile fati- guée. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée d'une 5 forme de réalisation préférée de l'invention qui est don- née ci-après à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure l est une vue simplifiée en perspecti- ve d'une machine à affranchir selon l'invention ; 10 - la figure 2 est une vue agrandie du panneau de commande de la machine à affranchir de la figure 1 ; - la figure 3 est un schéma fonctionnel simplifié des circuits de l'unité de commande et de l'unité de comptabilisation de la machine à affranchir de la figure 1 ; 15 - la figure 4 est un organigramme partiel de la routine de mise sous tension qui montre les sous-routines afférentes au contrôle de mémorisation non volatile et à la vérification par lecture de la zone de données normale la plus ancienne pour la mémoire non volatile ; 20 - la figure 5 est une représentation agrandie de la mémoire non volatile qui montre schématiquement les groupes de positions de mémoire constituant des zones de données mémorisées dans la mémoire non volatile, avec indication de certaines opérations de décision ; 25 - la figure 6 est un schéma fonctionnel représen- tant l'intercommunication entre la machine à affranchir et le centre de calcul lorsqu'il a été mis en évidence que la machine à affranchir comporte une mémoire fatiguée; et 30 - la figure 7 est un organigramme partiel montrant la sous-routine d'incorporation du signal de contrôle de mémorisation dans le code d'accès. Selon les dispositions représentées par la figure 1, une machine à affranchir 10 selon l'invention est soli- 35 darisée de façon amovible avec une embase 12. Une fente 14 est ménagée entre la machine à affranchir 10 et l'em- base 12 dans le bord antérieur de celle-ci pour la récep- 2500661 8 tion d'enveloppes ou objets similaires et l'impression sur celles-ci de l'affranchissement postal. La machine à affranchir 10 est pourvue d'un panneau d'affichage élec- tronique 10, d'un clavier 17 et d'un panneau de commande 5 18. L'ensemble est alimenté par l'intermédiaire d'un câ- ble d'alimentation 19. La machine à affranchir 10 peut être du type qui est amovible de l'embase 12, et l'embase 12 peut être du type décrit, par exemple, au brevet des Etats-Unis d'Amé- 10 rique n0 2 934 009, comportant un ensemble d'entraînement mécanique destiné à actionner le mécanisme d'impression (non représenté) contenu dans la machine à affranchir 10. La séparabilité de la machine 10 et de l'embase 12 rend la machine compatible avec des ensembles d'entraînement 15 classiques, elle simplifie l'entretien du dispositif et, si nécessaire, elle simplifie le transport de la machine 10 au bureau de poste pour verser des fonds et pour ef- fectuer un rechargement si les possibilités de recharge- ment ou réinitialisation à distance ne sont pas utilisées. 20 La figure 2 représente une disposition du panneau 16 associé à la machine à affranchir 10 dans laquelle la machine comporte un afficheur numérique 20, formé par exemple par un afficheur classique à diodes électro-lumi- nescentes ou à. cristaux liquides à sept segments multi- 25 plexé. De plus, le clavier 17 est pourvu de touches numé- riques 22 et d'une touche de virgule décimale 24 coopé- rant avec celles-ci pour faire imprimer à la machine à affranchir 10 un montant d'affranchissement désiré, ce montant étant normalement affiché sur l'afficheur 20. 30 Une touche d'effacement 26 peut être prévue en vue d'ef- facer le montant affiché, par exemple en cas de frappe erronée sur le clavier. Lorsque le montant affiché a été mis à la valeur désirée, la pression sur une touche de validation d'affranchissement 28 assure le positionnement 35 des roues d'impression (non représentées) pour l'apposi- tion de l'affranchissement. Le panneau de commande 18 peut être pourvu d'une

9 série de touches assurant l'affichage sélectif d'autres valeurs sur l'afficheur 20. Par exemple, la pression d'une touche 30 peut provoquer l'affichage du contenu d'un registre ascendant contenu dans la machine 10, 5 c'est-à-dire de l'affranchissement utilisé par la machine, et la pression d'une touche 32 peut provoquer l'affichage du contenu d'un registre descendant contenu dans la ma- chine 10, c'est-à-dire de la provision d'affranchissement que contient encore la machine. En outre, des touches 10 34, 36, 38 et 40 peuvent provoquer l'affichage d'une façon classique d'autres valeurs spécialisées particuliè- res, telles que somme de contrôle ou d'affranchissement, nombre d'articles, valeur de groupe et total de groupe, respectivement. Les registres de valeur de groupe et de 15 total de groupe (non représentés) peuvent être effacés par pression simultanée sur la touche de valeur de groupe 38 ou sur la touche de total de groupe 40 et sur la tou- che d'effacement 26. De plus, le panneau d'affichage 16 est de préférence pourvu d'une diode électro-luminescente 20 42 qui s'allume chaque fois que la machine à affranchir est mise sous tension, comme c'est ordinairement le cas au début d'une journée, pour indiquer que le dateur logé à l'intérieur de la porte de dateur 43, représentée sur la figure 1, n'a pas été réglé ou que la porte de dateur 25 43 est ouverte. Un autre voyant à diode électro-lumines- cente 44 peut être prévu et interconnecté de façon à s'al- lumer s'il est nécessaire de réarmer le mécanisme de dé- clenchement contenu dans l'embase 12 avant que le fonc- tionnement doive se poursuivre. 30 Afin d'assurer le rechargement ou réinitialisa- tion de la machine, par exemple au moyen du clavier 17,. la machine 10 peut être pourvue d'un commutateur 46 comportant une fente d'introduction de clé, comme représenté par la figure 1, dans laquelle on introduit la clé 48 35 de la figure 2. Le corps de la serrure (non représenté) peut être visible à travers une fenêtre 50 pour faire apparaltre la position de la clé 48. Dans le réglage

10 normal de la clé 48, ce corps peut exposer la mention "marche", comme représenté. Ces dispositions peuvent également être utilisées pour la réinitialisation à dis- tance de la machine, comme exposé dans la demande de 5 brevet français no 78 17385, à la description de laquelle on se reportera utilement à ce sujet. La machine à affranchir 10 peut également être pourvue d'un commutateur d'entretien prévu à l'arrière de celle-ci pour les besoins du personnel d'entretien chez 10 le client, commutateur qui autorise l'utilisation des touches 30 à 40 de la machine 10 pour différentes fonc- tions. Lorsqu'on agit sur le commutateur 52, les touches 30 à 40 permettent l'affichage de valeurs additionnelles telles que la valeur de déverrouillage, le montant d'aver- 15 tissement de faible affranchissement, le numéro de la machine, l'état de diagnostic et le montant maximum ap- posable. Dans le mode de chargement, auquel il est possible d'accéder au moyen d'un commutateur interne à serrure 20 (non représenté) actionné Dar la clé 48, une position "introduction du montant", identifiée Dar ce libellé à la fenêtre 50, peut permettre d'introduire la valeur de rechargement dans les registres de la machine 10 par l'intermédiaire du clavier 17. La mise ultérieure du 25 commutateur 46 sur une position "introduction de la com- binaison", comme indiqué dans la fenêtre 50, avec intro- duction simultanée d'une combinaison codée correcte par le clavier 17, permet de faire passer la machine dans le mode de rechargement. La remise de la clé 48 dans la Do- 30 sition "marche" permet à la machine 10 de repasser en service pour imprimer des affranchissements. Le commutateur d'entretien 52 peut occuper une position non protégée dans la machine 10, car l'affichage des valeurs additionnelles rendu possible par l'utilisa- 35 tion de ce commutateur 52 n'affecte pas la sécurité de la machine 10, mais permet simplement l'affichage de nou- velles valeurs. Le fait que ce soient ces valeurs qui sont

affichées peut être signalé par un soulignement distinctif de l'affichage, si désiré. La manoeuvre du commutateur d'entretien 52 rend partiellement inopérante la touche de validation d'affranchissement 28. Il n'est ensuite pas 5 possible d'établir une nouvelle valeur d'affranchissement dans la machine à affranchir 10 lorsqu'elle se trouve dans le mode "entretien" car le circuit d'interposition (non représenté) agit alors de façon à interdire le fonc- tionnement de la machine 10 dans le mode d'entretien. 10 Toutefois, la touche de validation 28 reste utilisable pour provoquer l'affichage de la valeur établie en vigueur. Lorsque la machine 10 est'dans le mode d'entretien, c'est-à-dire lorsque le commutateur 52 est opérant et que le commutateur 46 est mis en action par la clé 48, la 15 frappe sur le clavier 17 d'une nouvelle valeur et d'un code indiquant la fonction de cette valeur permet de respé- cifier respectivement la valeur de déverrouillage, le montant d'affranchissement d'avertissement bas ou le mon- tant maximum aDposable. La valeur de "déverrouillage" est 20 une valeur bien déterminée, par exemple de 5 francs, pour et au-dessus de laquelle l'opérateur doit faire attention à la frappe de façon à éviter l'impression accidentelle de montants excessifs. A cet effet, toutes les valeurs égales ou supérieures à la valeur de déverrouillage nécessitent une opération additionnelle de la part de l'opé- rateur, telle qu'une pression supplémentaire sur la touche de validation d'affranchissement 28. L'afficheur 20 peut être pourvu d'une indication distinctive, constituée par exemple par une barre horizontale, afin d'indiquer que 30 les roues d'impression (non représentées) ont été positionnées, mais que l'opération de déverrouillage, c'est-à- dire la pression supplémentaire sur la touche de valida- tion d'affranchissement 28, n'a pas été effectuée. L'exé- cution de l'opération de déverrouillage sera alors indi- 35 quée par l'afficheur 20 en faisant Dar exemple apparaître trois barres horizontales pour signaler que la machine 10 se trouve mise en état d'être déclenchée en vue d'une

12 impression d'affranchissement. Si le registre descendant ne contient pas une provision suffisante pour couvrir le montant correspondant au positionnement des roues d'impression, l'ensemble de 5 l'afficheur 20 peut être mis en clignotement. Par ailleurs, si la valeur contenue dans le registre-descendant est infé- rieure à la limite d'avertissement d'affranchissement fai- ble, la virgule décimale peut être mise en clignotement. Bien entendu, aucun-affranchissement ne peut être choisi 10 supérieur au montant "maximum atposable". La machine peut également être pourvue d'un commu- tateur "privilégié" 54 qui est normalement maintenu dans la position d'activité par un sceau. Après rupture du sceau, la manoeuvre du commutateur permet le rechargement 15 de la machine par le personnel des services postaux selon un mode de chargement sur place. De plus, la machine est pourvue d'une ou plusieurs touches de fonctions arithmétiques 56, qui permettent de modifier le montant d'affectation d'affranchissement, par 20 exemple par addition de suppléments à la valeur d'affecta- tion déjà affichée, avant d'appuyer sur la touche de validation 28. Cette disposition permet à l'opérateur d'intro- duire des suppléments tels que suppléments de valeur dé- clarée ou similaires, sans avoir à effectuer des calculs 25 manuellement ou sur un dispositif séparé. Une forme de réalisation de l'unité de commande 58 de la machine 10 est représentée par la figure 3. Dans un souci de souplesse de conception, ainsi que de réduc- tion au minimum des éléments non essentiels qui doivent 30 être isolés dans l'enceinte matériellement protégée, cette unité comporte de préférence une unité centrale de traitement 59, telle par exemple qu'un microprocesseur de la série 6500 fabriqué par la société Rockwell Interna- tional Company, qui est reliée par l'intermédiaire de 35 lignes de données, lignes de commande et lignes d'adresses classiques à un circuit rythmeur universel classique 60 pour entrées/sorties de mémoire vive/mémoire morte qui

1 3 comporte des mémoires mortes, des mémoires vives à accès direct, des éléments de commande temporelle et des cir- cuits d'interface d'entrée/sortie. Grâce à l'utilisation de décodeurs appropriés 62, le clavier 17 peut être exolo- 5 ré de façon classique, et grâce à l'utilisation de cir- cuits d'attaque appropriés 84, l'afficheur visuel 20 peut être excité, de préférence selon un mode multimlexé, con- formément à la pratique classique. Les données relatives à l'enfoncement de l'une quelconque des touches du cla- 10 vier 17 peuvent ainsi être communiquées à l'unité de trai- tement 58, afin de donner naissance à une entrée/sortie série sur les lignes 66 en vue d'une communication avec le module de comptabilisation 67 contenu dans l'enceinte - protégée 68. L'unité centrale 59 et le circuit 60 réagis- 15 sent à la prescription d'intervention de l'opérateur pour réarmer le mécanisme de déclenchement contenu dans l'em- base 12, en cas d'omission d'ouvrir ou de fermer la porte de dateur 43 (figure 1) consécutivement à la mise sous tension de la machine 10, en excitant sélectivement un 20 indicateur à diode électro-luminescente 70 correspondant respectivement aux indicateurs 42 et 44 de la figure 2. Le commutateur d'entretien 52 peut également être relié au circuit 60. L'unité de commande 58 peut également comporter un ensemble interne d'alimentation et de régu- 25 lation de tension 72 branché de façon à être desservi par l'alimentation à basse tension de la machine à affran- chir. Les fonctions ci-dessus considérées, placées sous la dépendance de l'unité de commande 58, sont des fonc- 30 tions qui ne sont pas essentielles en ceci qu'une perte du contrôle ou du contenu de n'importe quel registre de celle-ci ne conduit à une perte d'argent ni pour les services postaux, ni pour l'usager. Ces fonctions ont été reléguées dans l'unité de commande 58 afin que les 35 portions protégées de la machine à affranchir ne com7 prennent que la programmation du système qui doit être protégée. Des fonctions additionnelles pouvant être

assurées par l'unité de commande 58, telle que l'addition de montants introduits successivement, peuvent également être gérées par le programme de l'unité de commande, car de tels calculs ne sont pas essentiels pour la sécurité 5 de l'appareil, et n'ont pas besoin d'être effectués au sein des portions matériellement protégées de-la machine à affranchir. D'une façon similaire, les fonctions de réinitialisation à l'entretien peuvent être exécutées par la programmation contenue dans l'unité de commande, car 10 ces fonctions ne sont pas non plus déterminantes pour le système de comptabilisation et pour les registres eux- mêmes. Toutefois, il est souhaitable que ces paramètres soient conservés dans la mémoire non volatile de l'unité de comptabilisation. 15 Bien que l'unité de commande 58 de'la figure 3 soit de préférence disposée directement sur la machine à affranchir 10 de façon à faire partie de celle-ci, il est évident qu'elle peut en être matériellement distincte ou en être séparable, la machine à affranchir 10 proprement 20 dite pouvant alors ne renfermer que les éléments qui ont besoin d'être matériellement protégés. Etant donné que les informations et ordres pécu- niaires sont dominants dans la communication en série mise en oeuvre dans le système, un haut degré d'intégrité 25 est impératif. A cet effet, le système est agencé, dans lessections de communication à transmission série, de façon qu'un bit émis soit renvoyé "en écho" par le récep- teur de celui-ci à des fins de contrôle. Si l'émetteur reçoit ainsi de façon satisfaisante tous les signaux 30 renvoyés en écho, il peut délivrer une impulsion "pas d'erreur", en informant ainsi le destinataire de l'in- formation que l'information reçue est valide. Le programme de l'unité de commande est centré sur la desserte du clavier 17, du panneau d'affichage 35 16, etc, de sorte que les fonctions de commande et la mémorisation de données sont exécutées principalement dans l'unité de comptabilisation. Le programme comporte .DTD: donc les fonctions nécessaires à l'exploration du clavier 17, au multiplexage de l'afficheur 16, à la mise en forme des signaux de communication avec les autres unités ainsi qu'avec des dispositifs extérieurs, etc, de sorte que 5 toute nouvelle information peut être transmise à l'unité de comptabilisation 67. Le programme de l'unité de com- mande 58 est décrit dans la demande de brevet français no 80 23101 déjà citée plus haut. La disposition des composants dans le compartiment 10 de comptabilisation 74 est représentée à l'intérieur d'un rectangle en double trait interrompu 68 de la figure 3. Les parois 68 du compartiment de comptabilisation 74 sont de préférence réalisées de façon à former un blindage électromagnétique. Le compartiment de comptabilisation 74 15 comporte un microcalculateur de comptabilisation 76 qui est couplé électriquement à un contrôleur de mémoire non volatile 78. Le contrôleur de mémoire non volatile 78 gère l'application de données mémorisées entre une mémoire volatile (qui fait ici partie du microcalculateur de 20 comDtabilisation 76) et une mémoire non volatile 80, par exemple du type ER 3400 de la société General Instrument ou d'un type équivalent. La mémoire volatile, telle qu'une mémoire vive à accès direct, peut jouer le rôle d'un re- gistre de travail ascendant, d'un registre de travail 25 descendant et similaires. Le microcalculateur de compta- bilisation 76 comporte aussi un contrôleur de mémoire morte pour les routines de comptabilisation voulues ainsi que les routines de gestion. Cette unité peut comporter en outre des interfaces série, destinées à permettre de 30 l'associer aux modules d'impression et de-commande. Le microcalculateur de comptabilisation 76 peut par exemple être formé par un microprocesseur de la série 8048 de la société Intel Corporation, Santa Clara, Californie, U.S.A., d'une façon semblable à celle décrite plus haut en ce qui 35 concerne l'unité de commande 58. En vue d'éviter un endom- magement de l'unité de comptabilisation 67 par applica- tion accidentelle ou volontaire de surcharges électriques,

ainsi que d'éliminer le bruit dû aux boucles de masse, le microcalculateur de comptabilisation 76 communique avec les dispositifs extérieurs au compartiment 76 par des coupleurs d'isolement appropriés qui ne sont pas suscep- 5 tibles d'appliquer des surtensions au microcalculateur 76. Ces coupleurs d'isolement peuvent par exemple être formés par des coupleurs opto-électroniques, et ils sont aussi disposés de préférence de façon à être inaccessibles de l'extérieur de la machine à affranchir 10. Une unité de 10 couplage d'isolement 82 peut être prévue pour le trajet de communication bidirectionnelle avec l'unité de commande 58. Un autre ensemble coupleur d'isolement 84 peut être prévu pour la communication bidirectionnelle avec l'unité d'impression (non représentée). Un troisième coupleur d'i- 15 solement 86 peut être prévu pour l'application des signaux de détection d'alimentation au microcalculateur 76. De plus, il peut être fait appel à un coupleur d'isolement 88 pour commander un circuit d'interposition (non repré- senté) dans le module d'impression afin de bloquer méca- 20 niquement des fonctions de l'imprimante. Un tel agencement est décrit, par exemple, dans la demande de brevet euro- péen no 80 300898.6, dont la Demanderesse est titulaire, et auquel on pourra se reporter utilement à ce sujet. La mémoire non volatile 8Q est de préférence for- 25 mée par une mémoire de technologie dite "MNOS", qui ne nécessite pas de source d'alimentation auxiliaire. En variante, cette mémoire peut toutefois être formée d'élé- ments qui nécessitent une alimentation auxiliaire, auquel cas il peut être fait appel à un circuit de commande d'ali- 30 mentation pour leur appliquer l'alimentation auxiliaire de l'extérieur du compartiment 73. Un circuit de commande d'alimentation 90 assure l'alimentation de la mémoire non volatile pour les besoins de l'exécution de son opération de transfert de données, essentiellement lors des mises 35 sous tension et hors tension. Le programme du microcalcu- lateur 76 est organisé de façon à introduire le contenu des registres des unités de calcul dans la mémoire non

volatile 80 dès qu'apparaît une quelconque indication d'interruption de l'alimentation, et à restituer ces don- nées aux registres de travail lors du rétablissement de l'alimentation. Le programme de l'unité de comptabilisa- 5 tion 76 est décrit dans la demande de brevet français no 80 23101 citée plus haut. Des dispositifs de transfert de données entre mé- moires volatiles et mémoires non volatiles sont bien connus, et sont décrits par exemple dans la demande de 10 brevet français n0 79 07409 au nom de la Demanderesse. Le compartiment 74 peut comporter en outre un capteur de température 92, associé à des circuits appro- priés (non représentés) qui sont couplés à celui-ci, de même qu'au microcalculateur 76, en vue d'assurer un trans- 15 fert de données à la mémoire non volatile 80 en cas de température excessive. Des circuits appropriés (non re- présentés) couplés au microcalculateur 76 empêchent le fonctionnement de l'électro-aimant du circuit d'interoo- sition (non représenté) par l'intermédiaire du coupleur 20 d'isolement 88 en cas de températures excessives. On no- tera que le microcalculateur 76 agit également sur le circuit d'interposition de façon à interdire aussi le fonctionnement de l'imprimante (non représentée) en cas d'insuffisance de la provision d'affranchissement restante 25 pour effectuer une opération d'impression, ou de présence d'autres données de comptabilisation indiquant que la machine 10 doit rester inopérante. Dans le programme de logiciel de la machine 10 - sont prévus deux contrôles de détection d'erreurs fondamentaux, conformes à ceux décrits dans la demande de bre- vet français n0 80 23101 citée plus haut. Ces deux contrô- les sont respectivement dénommés contrôle de détection d'erreurs fatales et contrôle de détection d'erreurs opératoires. Dans la catégorie des contrôles de détection 35 d'erreurs fatales sont définies deux sous-catégories. Ces deux sous-catégories visent des erreurs respectivement dénommées erreurs de matériel et erreurs de logiciel. Les

18 erreurs de matériel sont mises en évidence par des cap- teurs de surveillance du matériel, tels que les capteurs de sélection de blocs et de chiffres, les capteurs de po- sition de circuit d'interposition, le capteur de barre de 5 verrouillage et similaires. Un défaut de délivrance d'in- dications correctes par ces capteurs, que l'on dénommera erreur de matériel fatale, donne lieu à une suspension du fonctionnement de la machine et n'autorise pas une reprise lors de la remise sous tension. Une intervention de l'ad- 10 ministration centrale est alors nécessaire pour pouvoir remettre la machine en fonctionnement. Un autre exemple d'erreur de matériel fatale est l'obtention d'une discordance à l'issue d'un contrôle de redondance cyclique. Chaque registre de données est surveillé en permanence. En mettant en oeuvre des techniques polynomiales classiques, un reste de redondance cyclique est calculé pour chaque valeur de mise à jour des regis- tres de données. Au début d'un cycle de mise hors tension, le contenu de chaque registre de données et le reste de 20 redondance cyclique qui lui est associé sont transférés à la mémoire non volatile. Lors de la mise sous tension, le reste de redondance cyclique de chaque registre de données est recalculé et comparé au reste de redondance cyclique antérieurement calculé lors de la mise hors tension. En 25 cas de discordance, on obtient une erreur de-matériel fa- tale. Les erreurs de logiciel fatales concernent l'inter- communication des sous-ensembles de la machine. Ainsi, il y a détection, sur la base de la retransmission de bits 30 précédemment décrite, des erreurs de communication entre les unités internes telles que les unités de comptabilisa- tion, d'impression et de commande. De plus, il est fait appel à des fonctions de dépassement d'échéance de commu- nication, de sorte que si une unité ne fournit pas de com- 35 munication dans un délai prédéterminé, il y a également production d'une erreur fatale de logiciel. Les erreurs fatales de logiciel ont pour effet de bloquer le fonction-

19 nement de la machine. Le déblocage peut être effectué par réitération de l'alimentation de la machine, c'est-à-dire en mettant hors tension la machine puis en la remettant sous tension, ce qui donne lieu à la réitération et à 5 l'élimination de l'erreur. La réitération d'alimentation sera comptée dans un registre de données et, comme noté plus haut, lorsqu'un nombre prédéterminé se trouve atteint, elle pourra donner lieu à un arrêt total si désiré. Les erreurs opératoires, telles par exemple que 10 les introductions de valeurs incorrectes (élevées) ou que les tentatives d'exécution de modes opératoires incorrects, se manifestent sous la forme d'indicateurs visuels sur l'afficheur. D'autres contrôles de diagnostic, de même que des 15 modifications telles que celles indiquées plus haut, peu- vent être aisément pris en compte par les programmes de logiciel décrits dans la demande de brevet français n0 80 23101 citée plus haut. Une particularité de la mémoire non volatile 80 20 est que plus elle est fréquemment effacée et chargée, plus ses qualités de mémorisation s'amoindrissent. Avan- tageusement, cette particularité peut être exploitée pour surveiller le pouvoir de mémorisation de la mémoire non volatile 80 et pour en mettre une mémoire usagée hors 25 service avant qu'elle tombe réellement en panne. Lorsque la zone de données prématurément détério- rée de la mémoire non volatile 80 tombe en panne, il y a positionnement d'un signal ou indicateur dans la mémoire non volatile 80. A la suite de ceci, l'indicateur est 30 transmis au centre de calcul au sein du code d'accès au cours de l'opération suivante de réinitialisation ou rechargement à distance afin d'avertir le centre d'entretien que la machine comporte une mémoire faible ou fatiguée et qu'elle doit être retirée du service. 35 L'organigramme représentant la partie de la rou- tine de mise sous tension correspondant à la sous-routine de contrôle de mémorisation est présenté par la figure 4.

20 Si le contrôle de mémorisation (zone de données) n'est pas probant, il y a positionnement d'un drapeau de défaut de mémorisation avant que la routine de mise sous tension se poursuive. Toutefois, si le contrôle de mémorisation 5 est probant, l'opération de positionnement d'un drapeau de défaut de mémorisation est sautée et la routine de mise sous tension se poursuit. Il est à noter comme impor- tant que dans l'un et l'autre cas, la routine de mise sous tension se poursuit comme représenté par la figure 4. 10 Sur la figure 5, la mémoire non volatile 80 est représentée à grande échelle et est subdivisée en plusieurs groupements logiques ou zones spécifiques comme représenté. Il est cependant à noter que des zones additionnelles peuvent être prévues dans la mémoire non volatile 80 pour 15 loger, par exemple, des données d'essais d'endurance. Pendant le contrôle de mémorisation de la routine de mise sous tension, représenté par la figure 4, une zone de mémorisation 94 prédéterminée de la mémoire non volatile 80 est lue par le microcalculateur 76. Le résultat obtenu 20 par lecture de la zone de mémorisation prédéterminée 94 est- comparé avec une valeur constante (valeur initiale) de la donnée qui est enregistrée dans la mémoire morte du calculateur 76. Si ce résultat de lecture n'est pas la valeur constante, un signal indicateur de modification de 25 réinitialisation 96 est appliqué à une zone de service 98 de la mémoire non volatile 80. Au cours de l'essai suivant effectué par l'opérateur de la machine pour obtenir une combinaison de réinitialisation, le signal indicateur de modification de réinitialisation 96 est transmis en tant 30 qu'élément du code d'accès au centre de calcul (non re- présenté) par une liaison de communication, telle Dar exemple qu'une ligne téléphonique, toute-cette séquence étant transparente pour l'opérateur de la machine. De préférence, et comme représenté par la figure 35 5, la mémoire non volatile 80 est divisée en quatorze zones normales 100 destinées à mémoriser des données essentielles. Etant donné que l'une différente des zones

21 de données normales 100 est lue au cours de chaque cycle de mise sous tension, on voit que la zone de mémorisation prédéterminée 94 est mise à contribution quatorze fois plus souvent que chaque zone normale 100. Par conséquent, 5 la zone de mémorisation prédéterminée 94 est à dessein sollicitée, et donc détériorée, quatorze fois plus vite que les zones normales 100. De plus, lors de chaque routine de mise sous tension, comme représenté par la figure 4, les données contenues dans la zone de mémorisation prédé- 10 terminée 94 sont mises à contribution c'est-à-dire effa- cées et réécrites. Ainsi, la zone prédéterminée 94 est délibérément détériorée à chaque cycle de mise sous ten- sion et de mise hors tension. Bien que la zone de mémoire écrite en dernier 15 lieu en cycle de mise hors tension soit lue lors du cycle de mise sous tension, il est évident que la mémoire con- tient aussi de l'information mémorisée antérieurement, à savbir jusqu'à treize cycles de mise sous tension/mise hors tension plus tôt. Cette information peut être utili- 20 sée pour déterminer la mémorisation de longue durée de la mémoire non volatile 80 et pour mettre la machine hors service avant que la mémoire non volatile 80 tombe en panne. Pendant la routine de mise sous tension, comme 25 visible sur la figure 4, il y a exécution d'une sous-rou- tine de zone de données normale la élus ancienne (suivante) destinée à indiquer si les données contenues dans la zone suivante des zones de données normales peut être vérifiée par lecture. Dans la négative, la machine 10 est mise hors 30 d'état de fonctionnement. Plus précisément, et comme on peut le voir à la figure 6, un schéma fonctionnel représente les communica- tions entre la machine à affranchir 10, un centre de cal- cul 102 et un service d'entretien 104, par exemple par 35 l'intermédiaire d'une ligne de communication 106 telle qu'une ligne téléphonique ou qu'une liaison directe de transmission de données. Comme on l'a vu en référence à

22 la figure 5, si la zone de service 98 de la mémoire non volatile 80 contient un signal indicateur de modification de réinitialisation 96, lorsque l'opérateur de la machine téléphone ensuite au centre de calcul 102 pour obtenir la 5 combinaison de réinitialisation correcte pour recharger la machine 10, la présence du signal indicateur de modification de réinitialisation 96 est communiquée au centre de calcul 102 dans le code d'accès. La Drésence de l'indi- cateur de modification de réinitialisation 96 au sein du 10 code d'accès avertit le centre de calcul 102 que la machine 10 présente une mémoire non volatile 80 fatiguée. Le centre de calcul 102 entre ensuite en communication avec le ser- vice d'entretien 104 pour l'aviser de cette situation. La figure 7 représente l'organigramme mis en oeuvre 15 pour incorporer le contrôle de mémorisation dans le code d'accès. Le contrôle de redondance cyclique du code d'ac- cès est calculé dans la machine 10 lorsque l'opérateur de la machine désire accéder au-centre de calcul 102 afin d'obtenir la combinaison de réinitialisation suivante pour 20 recharger la machine 10. Si le contrôle de mémorisation n'est pas probant (l'indicateur de mémorisation a été po- sitionné), cet indicateur est annexé au code d'accès, ce qui indique la présence d'une mémoire non volatile 80 fatiguée. Si le contrôle de mémorisation est probant, la 25 modification est sautée, et la routine de code d'accès se poursuit jusqu'à son terme. D'autres détails concernant la génération-d'un code d'accès sont donnés dans les de- mandes de brevet français no 81 13841 et 81 13842 citées plus haut.

30 L'indication d'une mémoire fatiguée peut être com- muniquée du centre de calcul 102 (figure 6) au service d'entretien 104 du fabricant de la machine par liaison câblée ou par courrier. Le technicien d'entretien se trouve donc averti par avance pour enlever la machine 10 35 afin de changer la mémoire non volatile 80 fatiguée. La somme d'argent demeurant dans la machine 10 enlevée peut être vidée du-registre descendant par le bureau de poste.

2500661 23 Il sera évident pour l'homme de l'art que l'on peut apporter diverses modifications aux dispositions de la présente invention sans sortir pour autant de son cadre, tel qu'il résulte de la description qui précède.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1 - Machine à affranchir électronique comportant une section de comptabilisation, caractérisée en ce qu'elle comprend : une mémoire non volatile (80), un moyen calcula- 5 teur (76) propre à lire l'état de ladite mémoire non volati- le (80) au cours d'un cycle de mise sous tension de la machi- ne ; et un moyen prévu dans la machine en vue de mémoriser tout signal résultant de la lecture de ladite mémoire non volatile (80) par ledit moyen calculateur (76).

2 - Machine à affranchir électronique selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite mémoire non volatile (80) comporte au moins une zone de données prédéter- minée qui est lue par ledit moyen calculateur (76) au cours du cycle de mise sous tension de la machine.

3 - Machine à affranchir électronique selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite mémoire non volatile (80) comporte une zone de données pour la mémorisa- tion de tout signal résultant de la lecture de ladite mémoire non volatile (80) par ledit moyen calculateur.

4 - Machine à affranchir électronique selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen de communication (60) propre à communiquer avec un centre de calcul (102) pour indiquer à celui-ci la présence d'un signal résultant de la lecture de ladite. mémoire non 25 volatile (80) par ledit moyen calculateur.

5 - Machine à affranchir électronique selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite mémoire non volatile (80) comporte plusieurs zones de données prédéter- minées (94) dont chacune est lue par ledit moyen calculateur 30 au cours du cycle de mise sous tension de la machine.

6 - Machine à affranchir électronique selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite mémoire non volatile (80) contient une zone de données prédéterminée, et en ce que ledit moyen calculateur lit ladite zone de données 35 prédéterminée, puis efface et réécrit une valeur prédétermi- 2500661 25 née dans ladite zone de données prédéterminée de ladite mé- moire non volatile.

7 - Machine à affranchir électronique selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite mémoire non 5 volatile (80) comporte une multiplicité de zones de données, comprenant des zones de données normales (100), et en ce que ledit moyen calculateur lit la zone de données la plus ancienne d'entre lesdites zones de données normales au cours du cycle de mise sous tension et rend la machine inopérante 10 en l'absence d'une lecture en provenance de celle-ci.

8 - Machine à affranchir électronique selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite mémoire non volatile (80) comporte une multiplicité de zones de données normales (100) et une zone de données de conservation pré- 15 terminée (94) et en ce que ledit moyen calculateur lit la- dite zone de données de conservation prédéterminée à chaque cycle de mise sous tension de ladite machine tout en lisant l'une différente d'entre lesdites zones de données normales (100) à chaque cycle de mise sous tension, de sorte que la- 20 dite zone de données de conservation prédéterminée (94) se trouve à dessein mise à contribution et fatiguée plus vite que lesdites zones de données normales (100).

9 - Machine à affranchir électronique comportant une section de comptabilisation, caractérisée en ce qu'elle 25 comprend : une mémoire non volatile (80) un moyen calcula- teur (76) propre à lire une zone de données dans ladite mé- moire non volatile au cours d'un cycle de mise sous tension de la machine ; et un moyen générateur propre à fournir un signal en cas de défaut de correspondance entre la donnée 30 lue par ledit moyen calculateur (76) et une valeur prédéter- minée, le signal fourni étant d'un type adaptable à être com- muniqué à un centre de calcul (102).

10 - Machine à affranchir électronique selon la revendication 9, caractérisée en ce que ladite mémoire non 35 volatile (80) est subdivisée en une multiplicité de zones de données comprenant des zones de données de service (98) 26 2500661 et des zones de données normales (100) et en ce que ledit signal fourni par ledit moyen générateur est mémorisé dans l'une desdites zones de données de service (98).

11 - Machine à affranchir électronique selon la S revendication 9,-caractérisée en ce que ladite zone de don- nées de ladite mémoire non volatile (80) qui est lue par ledit moyen calculateur occupe dans ladite mémoire non vo- latile une zone prédéterminée qui est lue par ledit moyen calculateur au cours de chaque cycle de mise sous tension.

12 - Machine à affranchir électronique selon la revendication 9, caractérisée en ce que ladite mémoire non volatile (90) comporte une zone de données prédéterminée et des zones de données normales (100) destinées à être lues par ledit moyen calculateur, ledit moyen calculateur lisant 15 la zone de données normale la plus ancienne au cours du cy- cle de mise sous tension.

13 - Machine à affranchir électronique selon la revendication 12, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen propre à rendre la machine inopérante en l'absence 20 d'une lecture en provenance de ladite zone de données nor- male (100) la plus ancienne.

14 - Machine à affranchir électronique selon la revendication 9, caractérisée en ce que ladite mémoire non volatile (80) comporte une multiplicité de zones de données 25 normales (100) et une zone de données de conservation' (94) prédéterminée, et en ce que ledit moyen calculateur lit la- dite zone de données de conservation prédéterminée à chaque cycle de mise sous tension de ladite machine tout en lisant l'une différente d'entre lesdites zones de données normales 30 (100) à chaque cycle de mise sous tension, de sorte que la- dite zone de données de conservation (94) prédéterminée se trouve à dessein mise à contribution et fatiguée plus vite que lesdites zones de données normales.

15 - Machine à affranchir électronique selon la 35 revendication 9, caractérisée en ce qu'elle comporte un 2500661 27 moyen de communication propre à signaler l'existence d'un signal fourni par ledit moyen générateur au centre de cal- cul (102) lorsqu'il y a accès au centre de calcul.

16 - Centre de calcul adapté à être exploité en 5 association avec des machines à affranchir électroniques (10) comportant des mémoires non volatiles (80), caractérisé en ce qu'il comporte un moyen récepteur propre à recevoir un signal signalant une mémoire non volatile (80) fatiguée, et un moyen propre à déclencher une intervention d'entretien 10 (104) en réponse à la réception d'un signal de mémoire non volatile fatiguée par ledit moyen récepteur.

18 - Ensemble d'intercommunication, caractérisé en ce qu'il comprend : une machine à affranchir électroni- que (10) comportant une section de comptabilisation pourvue d'une mémoire non volatile (80) et d'un moyen calculateur 20 (76) propre à fournir un signal signalant une mémoire non volatile fatiguée ; un centre de calcul (102) et un moyen de communication propre à transmettre audit centre de calcul (102) le signal signalant une mémoire non volatile fatiguée.

19 - Ensemble d'intercommunication selon la reven- 25 dication 18, caractérisé en ce qu'il comporte un deuxième moyen de communication propre à faire communiquer ledit cen- tre de calcul (102) avec un centre d'entretien (104) pour signaler l'existence d'une machine à affranchir électroni- que (10) comportant une mémoire fatiguée.

20 - Ensemble d'intercommunication selon la re- vendication 19, caractérisé en ce que le signal signalant une mémoire non volatile (80) fatiguée est transmis audit centre de calcul sous forme d'élément d'un code d'accès as- socié à la machine.

21 - Procédé pour la mise en évidence d'une mé- moire volatile fatiguée dans une machine à affranchir élec- 2500661 28 tronique, caractérisé en ce qu'il consiste à lire la don- née contenue dans une zone de données prédéterminée de la mémoire non volatile (80) au cours d'un cycle de mise sous tension de la machine ; et à générer un signal en cas de 5 défaut de correspondance de la valeur de la donnée lue dans la zone de données prédéterminée avec une valeur constante, en signalant ainsi que la mémoire non volatile est fatiguée.

22 - Procédé selon la revendication 21, caracté- risé en ce qu'il comprend l'opération de mémorisation du 10 signal indiquant une mémoire non volatile fatiguée dans une autre zone de données de la mémoire non volatile (80).

23 - Procédé selon l'une quelconque des revendi- cations 21 et 22, caractérisé en oe qu'il comprend l'opéra- tion de signalement à un centre de données (102) de la pré- 15 sence du signal indiquant une mémoire non volatile fatiguée.

24 - Procédé selon l'une quelconque des revendi- cations 21 et 22, caractérisé en ce qu'il comprend l'opéra- tion de signalement à un centre d'entretien (104) dé la présence d'un signal indiquant une mémoire non volatile fa- 20 tiguée.

25 - Procédé selon la revendication 21, caracté- risé en ce qu'il comprend l'opération de comparaison de la valeur résultant de l'opération de lecture avec une valeur constante préalablement à l'opération de génération.

26 - Procédé selon la revendication 21, caracté- risé en ce qu'il consiste à établir une liaison de communi- cation avec un centre de calcul (102) pour signaler au cen- tre de calcul l'existence d'un signal indiquant une mémoire non volatile fatiguée ; et à signaler l'existence d'une mémoire non volatile fatiguée à.un centre d'entretien (104).

27 - Procédé selon la revendication 21, caracté- risé en ce qu'il consiste à effacer la donnée contenue dans la zone de données prédéterminée après l'opération de lec- ture et à réécrire la valeur constante dans la zone de don- 35 nées prédéterminée après effacement de la donnée contenue dans celle-ci.

28 - Procédé selon la revendication 21, caracté- risé en ce que la zone de données prédéterminée occupe plus d'une position élémentaire dans la mémoire non volatile (80).

29 - Procédé selon la revendication 21, caracté- 5 risé en ce qu'il consiste à lire la donnée présente dans la zone de données normale la plus ancienne de la mémoire non volatile (80) et à mettre hors service la machine en l'ab- sence de lecture en provenance de la zone de données norma- le la plus ancienne.

30 - Procédé de détermination du moment o une machine à affranchir présente une mémoire non volatile fa- tiguée, caractérisé en ce qu'il consiste à lire une zone de données prédéterminée dans une mémoire non volatile (80) comportant une multiplicité de zones de données (100), à 15 comparer le résultat fourni par la lecture de la zone de données prédéterminée avec une valeur constante ; à générer un signal découlant de l'opération de comparaison en cas de défaut de correspondance du résultat fourni par la lecture de la zone de données prédéterminée avec la valeur constante; 20 à mémoriser le signal résultant de l'opération de génération dans l'une des zones de données autres que la zone de données prédéterminée ; et à signaler l'existence du signal mémorisé à un centre de calcul (102).

31 - Procédé selon la revendication 30, caracté- 25 'risé en ce qu'il consiste à communiquer du centre de calcul (102) à un centre d'entretien (104) l'existence du signal mémorisé.

32 - Procédé selon la revendication 30, caracté- risé en ce qu'il comprend les opérations d'effacement de la 30 donnée contenue dans la zone de données prédéterminée ulté- rieurement à l'opération de comparaison, et d'écriture de la valeur constante dans la zone de données prédéterminée ultérieurement à l'opération d'effacement.

33 - Procédé selon l'une quelconque des revendi- 35 cations 30 et 32, caractérisé en ce que la multiplicité de zones de données comprend des zones de données normales (100) 25DO661 - 30 et en ce que le procédé comprend les opérations de lecture de la zone de données normale (100) la plus ancienne, et de mise hors service de la machine en l'absence de résultat de lecture de la zone de données normale la plus ancienne.

34 - Centre d'entretien pour la réception d'in- formation relative à l'état de la mémoire non volatile dans des.machines à affranchir électroniques comportant des mé- moires non volatiles, caractérisé en ce qu'il comprend-des moyens adaptés à recevoir de l'information relativement à 10 l'état de la mémoire non volatile, (80), et des moyens pro- pres a susciter une intervention d'entretien en réponse a une indication de ce que la mémoire non volatile est fatiguée.

17 - Centre de calcul selon la revendication 16, caractérisé en ce que ledit moyen récepteur comporte un moyen de communication propre à relier le centre de calcul 15 à la machine à affranchir.