FR2500283A1 - Sac de montagne de securite - Google Patents

Abstract

SAC DE MONTAGNE DE SECURITE COMPORTANT DES MOYENS DE LIAISON AVEC LA PARTIE SOUS-PELVIENNE DU CORPS DE L'UTILISATEUR ET PARTICIPANT A SA SECURITE. IL COMPREND UNE SANGLE DE TRACTION 3 SOLIDAIRE DU SAC 1 FORMANT BOUCLE DE TRACTION 5 A LA PARTIE SUPERIEURE ET DONT LES 2 EXTREMITES RESSORTENT LATERALEMENT DANS LE BAS DU SAC 1. UNE SANGLE SOUS-FESSIERE 4 COMPLETEE PAR DES SANGLES DE CUISSE 7 FERMEE PAR DES BOUCLES 6 EST RELIEE A CHAQUE EXTREMITE DE LA SANGLE 3 ET CONSTITUE AINSI LA PARTIE "CUISSARD" DE L'INVENTION. L'INVENTION PEUT ETRE UTILISEE POUR PERMETTRE UN SECOURS EFFICACE, PLUS FACILE ET RAPIDE, LORSQUE L'UTILISATEUR EST TOMBE DANS UNE CREVASSE ETROITE.

Description

La présente invention concerne un sac de montagne présentant des ca-

ractéristiques originales qui participent à la sécurité de l'utilisateur.

Actuellement tous les sacs de montagne utiliss pour la marche, la randonnée, le ski de randonnée, etc... présentent les mêmes éléments la partie "sac" proprement dite à laquelle sont fixées les bretelles et

quelquefois une sangle ventrale. Ils possèdent ou non une armature mé-

tallique, des poches en nombre variable, des courroi6s pour porter les skis et les crampons etc... Tous ces sacs remplissent bien la fonction

qui est la leur (portage) et exclusivement celle-ci.

Par ailleurs, en escalade généralement, les alpinistes portent un harnachement spécial appelé baudrier auquel est fixé la corde. Pour plus de précision disons que le baudrier est un ensemble de sangles réparti sur l'ensemble du corps alors que le "cuissard" est un équipement jouant

le même rôle mais limité à la taille et aux cuisses de l'utilisateur.

La présence du baudrier (ou du cuissard), tel que décrit par exemple dans le brevet français n0 7900810, permet de répartir la tension de la corde d'attache sur différentes parties du corps de l'alpiniste, en

cours d'escalade ou en cas de chute, et améliorer ainsi le confort.

Comme nous venons de l'indiquer les sacs de montagne d'une part et les

baudriers d'autre part n'ont aucun lien commun et sont utilisés, actuel-

lement, chacun pour leur propre utilisation.

L'objet de l'invention est un sac de montagne de sécurité qui com-

porte des moyens delL&ison avec la partie sous-pelvienne du corps de l'utilisateur. Ce sac de sécurité est caractérisé par le fait qu'il comporte dans la partie en contact avec le dos, une sangle cousue (ou rapportée) qui est

croisée ou repliée dans le haut du sac pour former une boucle de trac-

tion et qui présente deux extrémités de chaque côté du sac de l'inven-

tion, à hauteur des hanches de l'utilisateur. A l'extrémité de chaque

sangle il est possible de fixer l'extrémité correspondante d'un "cuis-

sard" pour former une liaison amovible ou non.

Les avantages de l'invention sont nombreux et importants

- le dispositif de l'invention ne modifie pas la conception géné-

rale et actuelle des sacs de montagne: il peut donc être incor-

poré facilement en fabrication et à un prix modique.

- Il évite à l'utilisateur d'oublier de mettre le baudrier (et l'o-

blige en quelque sorte à le porter).

- Le dispositif décrit permet un maintien du sac de montagne vers le haut: ceci est particulièrement agréable à ski lorsque le terrain oblige à sauter, et apporte une sécurité car il évite,

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lors d'une chute,en avant, que la pique du piolet (fixé sur le

sac) vienne se planter dans la tête du skieur.

- La présence des sangles latérales garantit un maintien laté-

ral du sac: la sangle ventrale n'est plus nécessaire et le skieur apprécie le confort de ce sac qui fait corps avec lui. - Lors d'évolutions à pied (ou à ski) sur ur parcours glaciaire le fait que le sac, maintenu par le cuissard, ne puisse pas remonter dans le dos, peut permettre a l'alpiniste de rester

en surface, en cas de début de chute dans une crevasse.

- Si la chute se produit malgré tout, grâce à la largeur addi-

tionnée du sac et du corps, l'alpiniste ira moins bas dans la

crevasse et le secours sera plus facile et donc plus rapide.

- Dans une crevasse étroite, le sac restant en place dans le d

joue le rôle d'écran thermique et évite ainsi un refroidisse-

ment rapide contre la paroi de glace.

- A l'heure actuelle les moyens existants pour extraire un alpi-

niste coincé dans une crevasse sont dramatiquement inopérants car il n'existe aucun point d'accrochage pour le tirer et ce dernier étant collé aux parois de glace, la traction doit etre très importante et supportable. La boucle d'attache à la partie supérieure du sac fournit donc le point d'accrochage nécessaire

aux sauveteurs (qui y fixent une corde) et une traction impor-

tante peut être exercée car celle-ci se transmet par la sangle jusqu'à la partie "cuissard": l'accidenté peut supporter une forte traction puisque celle-ci est d'une part répartie, d'autre

part appliquée sous son bassin, ce qui assure un certain confort.

L'invention sera mieux comprise et les avantages apparaltront plus

clairement en se référant à la description suivante et aux dessins anne-

xés se rapportant à des formes de réalisation citées à titre d'exemples

non limitatifs.

- La fig. 1 représente telle que portée par un alpiniste, une lère

forme de réalisation de l'invention.

- La fig. 2 représente le même mode de réalisation, de face.

- La fig. 3 représente une variante de ce même mode avec une ceinture

ventrale et 2 sangles fessières distinctes.

- La fig. 4 représente un second mode de réalisation dans lequel la

partie "cuissard" est amovible et détaché du sac.

- La fig. 5 représente ce m-me mode vm de face.

- La fig. 7 représente un dIétail de l'une des 2 boucles latérales qui

rendent le cuissard amovible et la fig. 6 représente ce détail de profil.

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- Les fig. 8 et 9 représentent un 3ème mode de réalisation plus simple.

En se référant aux fig. 1 et 2 le sac 1 avec les bretelles 2 compor-

te les éléments de l'invention: la sangle 3 cousue dans le dos du sac, formant boucle d'attache 5, est directement liée à la sangle sousfessière 4; une boucle d'attache 6 permet de boucler la sangle 7 de

chaque côté.

La mise en place de l'ensemble est facile et rapide: après avoir placé le sac sur son dos, l'utilisateur attrape entre ses jambes les

sangles 7 et vient les boucler à gauche et à droite.

A la fig. 3 on retrouve la sangle dorsale 3 avec une boucle d'atta-

che 5 de forme différente et 2 sangles fessières indépendantes 8 et 9, reliées ou non par une attache 20, remplaçant la sangle sous-fessière unique 4. Dans ce cas on a associé une sangle ventrale 10 comportant

une attache rapide 11.

Dans le mode de réalisation représenté aux fig. 4 et 5 chaque sangle latérale 3 se termine par une boucle 12 qui va s'enclencher dans une plaque 13 rendant ainsi amovible l'ensemble "cuissard" et les fig.

6 et 7 illustrent bien la forme des boucles permettant de rendre amo-

vible la partie "cuissard". Pour rendre solidaires la boucle 12 et la

plaque 13 on présente la boucle 12 perpendiculairement à 13, on l'intro-

duit dans la fente et on ramène la boucle 12 parallèle à la plaque. De même la boucle 14 (fig. 5) qui termine la sangle 7 s'enclenche de la même façon dans la plaque 13. Ainsi l'utilisateur qui veut quitter son sac a deux possibilités: - soit détacher les boucles 12 et conserver la partie cuissard en

place (une sangle ventrale non dessinnée peut en assurer le maintien).

- Soit détacher les boucles 14 et enlever ainsi l'ensemble sac -

cuissard. Un 3ème mode de réalisation est représenté aux fig. 8 et 9. dans ce cas la sangle 3 n'est plus disposée dans la partie qui reçoit le dos de l'utilisateur mais est placée latéralement donnant à la boucle 5 la forme d'une grande anse 5. Par ailleurs les sangles latérales 3 sont directement reliées à des sangles de cuisses 16 et 17 offrant ainsi

une réalisation un peu moins confortable en cas de traction mais sim-

plifiée. Une poche 18 placée sous le fond du sac 1 peut recevoir les

sangles de cuisses (ou fessières) hors utilisation.

Les éléments utilisés pour réaliser l'invention sont courants, en particulier la sangle plate en nylon de grande résistance (1 i 2 tonnes) qui est cousue ou rapportée sur le sac par tous moyens connus. Elle

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pourrait aussi ltrerendue solidaire du sac par 3 points d'ancrage par exemple (l'un en haut près de la boucle, les 2 autres latéralement en bas du sac). Tous les modèles de boucles ou attaches rapides ainsi que

les passants 15 d'ajustage des longueurs peuvent être uilisés pour réa-

liser l'invention. A noter qu'au cas o la boucle de traction supérieure ne serait pas accessible aux secouristes, du fait par exemple de la position du corps de l'accidenté dans la crevasse, la corde de traction pourra Utre fixée directement sur la sangle latérale 3 du dispositif de l'invention. Enfin les formes de réalisation décrites n'ayant été citées qu'à titre d'exemples non limitatifs, il est entendu que l'homme de l'art pourra y apporter toutes modifications de forme ou de détail ou en remplacer tout ou partie des éléments constitutifs par des équivalents,

sans pour autant-sortir du cadre de l'invention.

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Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Sac de montagne du type de ceux utilisés couramment par les alpinis-

tes, les randonneurs ou les skieurs, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de liaison avec la partie sous-pelvienne du

corps de l'utilisateur qui permettent de tirer celui-ci d'une cre-

vasse étroite o il est tombé, lui assurant ainsi une grande sécurité.

2. Sac de montagne de sécurité selon 1 caractérisé en ce que les moyens

de liaison sont constitués par un système de sangles directement so-

lidaire du sac formant boucle de traction à la partie supérieure du

sac et cuissard à la partie inférieure.

3. Sac de montagne de sécurité selon 1 et 2 caractérisé en ce que la partie formant cuissard est liée d'une façon inamovible aux sangles

de traction proprement dites.

4. Sac de montagne de sécurité selon t et 2 caractérisé en ce que la partie formant cuissard est amovible et rattachée aux sangles de

traction par au moins une attache détachable.

5. Sac de montagne de sécurité selon 1 caractérisé en ce que la partie

des moyens de liaison formant sangles et boucle de traction est rap-

portée au sac et fixée à ce dernier par au moins 1 point d'ancrage.