FR2492850A1 - Dispositif pour le traitement electrolytique de la surface de pieces mecaniques, en particulier de cylindres de moteurs a combustion interne - Google Patents

Abstract

LE CYLINDRE A TRAITER 28 EST SERRE VERTICALEMENT ET A JOINT ETANCHE AUX LIQUIDES DANS UNE UNITE DE TRAITEMENT COMPRENANT UNE TETE 10 FIXEE DANS LE PLAN DE TRAVAIL 14 D'UN BANC ET UNE CONTRE-TETE 12 SUPPORTEE PAR LE BANC DE MANIERE A POUVOIR MONTER ET DESCENDRE. CETTE UNITE PEUT ETRE RELIEE SELECTIVEMENT A DES RESERVOIRS CONTENANT DIFFERENTS LIQUIDES DE TRAITEMENT PAR L'INTERMEDIAIRE D'OBTURATEURS DE COMMANDE ET DE POMPES DE CIRCULATION. LE LIQUIDE PENETRE DANS LE CYLINDRE EN COURANT ASCENDANT A TRAVERS LADITE TETE, LAQUELLE EST ETUDIEE DE MANIERE A EVITER D'IMPRIMER DES MOUVEMENTS TURBULENTS AUX LIQUIDES. LE DISPOSITIF COMPREND DE PREFERENCE PLUSIEURS UNITES DE TRAITEMENT QUI TRAVAILLENT EN SYNCHRONISME.

Description

La présente invention se rapporte à un disposi-

tif pour le traitement électrolytique de la surface de

pièces mécaniques, comprenant une tête et une contre-

tete qui peuvent Ptre appliquées à joint étanche aux li-

quides contre les extrémités correspondantes de la pièce tenue verticalement, une anode qui s'étend le long de

l'axe de la pièce et des moyens permettant de faire cir-

culer un électrolyte à travers l'intérieur de la pièce

en circuit fermé, ces moyens comprenant un réservoir pla-

cé à distance do la tête et de la contre-t8te et une pom-

pe de circulation.

On connatt déjà un dispositif de ce genre par le brevet britannique nO 667 227. On conna t également d'autres dispositifs pour le traitement électrolytique

des surfaces internes de pièces tubulaires ou annulai-

res, dans lesquels la pièce est immergée dans l'électro-

lyte et o la circulation de ce dernier se produit à l'intérieur de la cuve qui contient l'électrolyte et la

pièce. Le dispositif suivant le brevet britannique pré-

cité présente l'avantage consistant en ce qu'on peut

faire circuler l'électrolyte dans un circuit fermé iso-

lé de l'atmosphère ambiante de sorte que, entre autres, l'opérateur ne risque pas d'intoxications, de brûlures

ni d'autres accidents; en outre, la pièce n'est bai-

gnée par l'électrolyte que sur sa face interne, de sorte

que le risque de contamination de l'électrolyte est con-

sidérablement réduit et que, en même temps, la manipula-

tion de la pièce est notablement facilitée.

Toutefois, le dispositif suivant le brevet britan-

nique précité n'est pas approprié pour assurer un rythme

de traitement élevé. En outre, par exemple, dans la fabri-

cation de cylindres pour petits moteurs à combustion in-

terne (généralement monocylindriques) habituellement mon-

tés sur les cyclomoteurs ou petites motocyclettes, le

problème consiste à rendre la surfs ce interne du cylin-

dre suffisamment résistante à l'usure et implique l'uti-

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lisation de différents électrolytes avec des traitements

intermédiaires de lavage et exige donc des solutions spé-

ciales. En particulier, dans la technique moderne, un élec-

trolyte fondamental pour l'application précitée est cons-

titué par une très fine dispersion de carbure de silicium dans une solution d'un composé de nickel, afin d'obtenir une couche électrolytique très résistante à l'usure et composée d'une matrice de nickel métallique dans laquelle des microparticules de SiC sont dispersées de façon dense

et uniforme.

Le principal but de l'invention est de réaliser

un dispositif perfectionné capable d'éviter les inconvé-

nients précités.

Pour celà, l'invention a pour objet un dispositif perfectionné pour le traitement électrolytique de la sur_

face de pièces mécaniques, notamment de cylindres de mo-

teurs à combustion interne monocylindriques qui comprend une tête et une contre-tête pouvant s'appliquer à joint étanche aux liquides contre les extrémités correspondantes de la pièce tenue verticalement une anode qui s'étend le long de-l'axe de la pièce et des moyens permettant de fais re circuler un électrolyte à travers l'intérieur de la pièce en circuit fermé, ces moyens comprenant un réservoir placé à distance de la tête et de la contre-tête et une pompe de circulations ce dispositif étant caractérisé en ce que la tête est électroconductrice pour constituer le contact cathodique pour la pièce et est montée dans le

plan de travail d'un banc de travail tandis que la contre-

tête est supportée par ce banc de manière à pouvoir se

rapprocher et s'éloigner de la t9te, des moyens étant pré-

vus pour presser axialement la contre-t9te contre l'extré-

mité supérieure de la pièce lorsque cette dernière est appuyée verticalement sur la tête; l'anode est supportée uniquement à une extrémité par la t9te ou la contre-t4tes

avec interposition d'un sabot support isolant de l'élec-

tricité; la tête et la contre-t9te présentent des passa-

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ges de liquide pour l'entrée de l'électrolyte dans une extrémité de la pièce et pour la sortie de l'électrolyte

par l'extrémité opposée.

L'anode peut notamment Otre supportée à sa base par la tête, à l'aide du sabot isolant, et présenter une borne de contact à son extrémité supérieure tandis que la

contre-tête peut présenter en son centre un organe d'ame-

née du courant anodique qui entre en prise avec cette bor-

ne lorsque la contre-tête est pressée contre la pièce.

Suivant une caractéristique avantageuse, pour tenir compte du fait que les cylindres ou autres pièces peuvent posséder différents diamètres, l'appui prévu dans

la tête pour recevoir la pièce et la partie de la contre-

tête qui exerce la pression sur la pièce sont constituée par des organes annulaires interchangeables qui jouent le rOle d'adaptateurs. De marne, pour tenir compte du fait

que les cylindres peuvent avoir différentes longueurs axia-

les, l'anode est montée dans la tête de façon amovible pour pouvoir 9tre remplacée par une autre anode ayant une

longueur différente ou m8me une forme différente.

Suivant une forme avantageuse de réalisation, la

tête est reliée au c8té de refoulement de la pompe de cir-

culation, de manière que l'électrolyte traverse la pièce en courant ascendant et le passage du liquide dans la tête comprend une partie terminale évasée vers le haut, qui entoure coaxialement le sabot support de l'anode et est dépourvue dtirrégularités capables d'imprimer un mouvement turbulent à l'électrolyte entrant dans la pièce pendant

le fonctionnement du dispositif. L'absence (au moins pres-

que totale) de mouvements turbulents dans le courant d'é-

lectrolyte qui traverse la pièce est particulièrement im-

portant dans le cas d'électrolytes contenant du SiC en

dispersion parce que ces mouvements influeraient défavo-

rablement sur l'homogénéité de la dispersion.

Suivant une forme particulièrement avantageuse de réalisation, le dispositif suivnnt l'invention comprend plusieurs unités de traitement identiques entre elles

et dont chacune est constituée par une tête et une con-

tre-tete (comme les dispositifs précédemment indiqués), les tStes de toutes les un ités étant montées fixes dans

le plan de travail tandis que les contre-t8tes sont sup-

portées, dans l'alignement axial vertical des têttes cor-

respondantes, par une console horizontale commune qui est

supportée par le banc par l'intermédiaire de vérins hy-

drauliques moteurs verticaux. De cette façon, avec la con-

sole en position relevée, on peut appuyer plusieurs piè-

ces sur les têtes correspondantes, après quoi, en abais-

sant la console, on applique simultanément toutes les contre-tetes sur les pièces pour pouvoir faire débuter le cycle de traitement électrolytique simultanément sur

toutes les pièces.

Suivant l'invention, il est préférable que le

réservoir de l'électrolyte soit situé au-dessous du ni-

vehu du plan de travail de manière que, lors de l'arrSt du circuit de circulation, l'électrolyte contenu dans la

pièce puisse s'écouler vers le réservoir par gravité. Ce-

-ci peut 8tre obtenu en interposant dans le conduit de re-

foulement de l'électrolyte une électrovanne de retour qui ouvre une voie de retour au réservoir lorsqu'on arrête

la pompe correspondante. Toutefois, le moyen le plus sim-

ple consiste à utiliser une pompe centrifuge qui, ainsi

qu'il est bien connus laisse le liquide refluer vers l'ar-

rière par gravité lorsqu'elle est arrêtée.

Une forme particulièrement préférée (et complète) de réalisation du dispositif décrit plus haut est celle dans laquelle plusieurs réservoirs contenant différents

liquides de traitement sont reliés chacun au c8té d'as-

piration de la pompe de circulation, dont le coté de re-

foulement est relié, à travers un obturateur de commando normalement fermé, à un distributeur commun qui alimente toutes les tttes; les contret8tes sont reliées & un collecteur commun d'o partent des conduits individuels pour le retour aux réservoirs correspondants, ledit collecteur étant muni, pour chaque conduit de retour, d'un obturateur de commande normalement fermé; il est prévu des moyens de commando des obturateurs qui ont pour effet de mettre sélectivement en communication les différents réservoirs avec le distributeur et avec le

collecteur pour faire circuler à travers la pièce le li-

quide contenu dans le réservoir sélectionné.

D'autres caractéristiques et avantages de l'in-

vention seront mieux compris à la lecture de la descrip-

tion qui va suivre d'un exemple de réalisation et en se référant aux dessins annexés sur lesquels,

la figure 1 est une coupe d'une unité de traite-

ment comprenant une t8te et une oontre-tSte, la figure

1 montrant également la pièce (un cylindre de moteur) sup-

portée par la tête tandis que la contre-tête se trouve sur le point d'atteindre sa position de travail;

la figure 2 montre schématiquement en perspec-

tive tm banc de travail compremant deux unités construi-

tes conformément à la figure 1;

la figure 3 est un schéma qui illustre les liai-

sons entre les deux unités et les réservoirs des divers liquides de traitement; et la figure 4 est une vue latérale partielle du dispositif, dans laquelle on a également représenté le

circuit hydraulique des vérins hydrauliques et une par-

tie du circuit électrique de commande.

Sur les dessins, on a indiqué par U1 et U2 deux unités de traitement (figure 3) formées chacune d'une

tête 10 et d'une contre-tête 12 alignées l'une sur l'au-

tre et sur l'axe vertical correspondant Xl, X2 (figure 2). Il va de soi que les unités de traitement peuvent être

en nombre quelconque, suivant le besoin.

Les têtes 10 sont montées dans une plaque hori-

zontale 14 constituant le plan de travail d'un banc 16.

Les contre-t8tes 12 sont montées dans une plaque horizon-

tale 18 (figure 1) constituant la paroi inférieure d'une console horizontale 20 en forme de botte (figure 2). La

console 20 est supportée par le banc 16 par ltintermédi-

aire d'une paire de montants verticaux constitués par des vérins hydrauliques télescopiques 22 à double effet (figures 2 et 4). De cette façon, la console 20 peut se

déplacer verticalement pour soulever et abaisser les con-

tre-têtes 12 le long de leurs axes respectifs X1, X2.

Ainsi qu'on l'a représenté sur la figure 1, cha-

cune des têtes 10 comprend un bloc de base circulaire 24 engagé de haut en bas dans une ouverture correspondante

ménagée dans la plaque 14 et possédant une collerette cir-

conférentielle 24' qui est boulonnée sur la plaque. Le

bloc 24 présente vers le haut une cavité circulaire pla-

1.5 te dans laquelle est vissé un adaptateur annulaire 26 comprenant une bague annulaire 26' au moyen de laquelle on peut visser l'adaptateur à la main ou à l'aide d'une lé appropriée. L'adaptateur 26 constitue un appui pour la pièce à traiter, laquelle est constituée dans le cas représenté par un cylindre à ailettes 28 de moteur à combustion interne. Le cylindre 28 est engagé de haut en bas dans l'adaptateur et il est centré dans ce dernier à l'aide d'une garniture d'étanchéité souple 30 solidaire

de l'adaptateur et qui entoure à joint étanche lextré-

mité inféi eure du cylindre 28. L'adaptateur 26 et le bloc 24 sont métalliques et le bloc 24 est relié au p1le négatif de la source du courant dt'électrolyte de sorte que le cylindre 28 est lui-aussi relié à ce p8le lorsqu'il est inséré dans l'adaptateur. L'adaptateur 26, avec sa garniture 30, peut tre remplacé par un autre lorsquet

après avoir terminé le traitement d'une série de cylin-

dres 2û d'un diamètre donné, on doit commencer le traite-

ment d'une série de cylindres d'un diamètre différent.

Le bloc 24 est traversé dans sa région centrale d'un trou axial 32 possédant une forme tronconique évasée

vers le haut, avec un angle au sommet du cène de préféren-

ce non supérieur à 30 . Ce trou 32 débouche à sa partie haute dans Je périmètre de l'adaptateur 26 tandis que,

au contraire, son extrémité intérieure débouche à tra-

vers un bossage central 34 du bloc 24 sur lequel est Vis-

sé de bas {n z haut un chapeau 36 formnant un raccord axial 36' pour l'acheminement du liquide do traitement. Entre le chapeau 36 et le moyeu 34 est serré un disque 38 de matière plastique isolante de l'électricité, épais et robuste et qui présente une couronne circulaire de trous

traversants 38' à travers lesquels le raccord 36' commu-

nique avec la zone périphérique du trou 32. Dans le trou

32 est inséré coaxialement de haut en bas un sabot tron-

conique 40 en matière plastique rigide isolante de l'élec-

tricité, qui s'appuie à sa partie inférieure sur le dis-

que 38 et présente sensiblement la m8me conicité que le trou 32. Pour assurer un parfait centrage, le sabot 40 présente do preference au moins trois ailettes 40t' qui s'étendent le long des génératrices du cône du sabot et sont équidistantes les unes des autres. De cette façon, la dernière partie du passage d'arrivée du liquide à travers la tête 10 est constituée par un canal tubulaire tronconique délimité intérieurement par le sabot 40 et extérieurement par la surface du trou 32. Les surfaces délimitant ce canal sont lisses et parfaitement coaxiales de sorte que le liquide qui pénètre dans la pièce 28 est

exempt de mouvements turbulents. Les ailettes 40' eontri-

buent également à cette absence de mouvementsturbulent.

Le sabot 40 est serré dans le trou 32 et contre le disque 38 par une tige rigide 42 en acier si.ti1c sur l'axe X1

(ou X2) de la tête et dont l'extrémité inférieure est vis-

sée dans le centre du disque 38.

La tige 42 constitue, d'une façon connue on soi,

une partie de l'anode de l'unité de traitement. En parti-

culier, l'anode comprend en outre un panier tubulaire 44 en grillage métallique, par exemple en titane, coaxial à la tige 42 et dont le fond est serré contre le sabot 40 à l'aide de l'embase de la tige qui est visible sur la

figure 1. Le panier 44 est ouvert vers le haut et rem-

pli de grains de matière anodique 46. Dans le cas parti-

culier considéré, dans lequel le cylindre 28 est en alu-

minium ou en alliage d'aluminium, et o il s'agit de dur-

cir la surface interne de ce cylindre par un dép8t élec-

trolytique de Ni/SiC (ainsi qu'on l'a mentionné plus haut)

les grains contenus dans le panier 44 sont en nickel.

Le panier fait légèrement saillie vers le haut au-delà du cylindre 28 tandis que la tige 42 se prolonge vers le haut au-delà du panier pour se terminer par un renflement prismatique (par exemple hexagonal) 48, suivi d'une pointe

axiale 50 servant à établir le contact électrique. Le ren-

flement prismatique 48 sert pour dévisser la tige 42, a-

1.5 fin de permettre de remplacer la tige et le panier par

une autre tige et un autre panier, de longueur plus gran-

de ou plus petite, suivant la longueur axiale du cylindre

28 qu'il s'agit de traiter.

En variante, en remplacement de l'anode repré-

sentée, qui est du type soluble, on peut également utili-

ser une anode du type insoluble constituée par une barre de titane ayant une forme et des dimensions extérieures sensiblement analogues à celles de l'ensemble anodique

représenté sur les dessins.

La contre-tête 12 (figure 1) comprend une cuvet-

te métallique circulaire 52 dirigée vers le bas, engagée

dam une ouverture correspondante de la plaque 18 et bou-

lonnée sur cette dernière au moyen d'une collerette 52' et de vis 54. De mêeme que dans la structure de la tgte 109 un adaptateur annulaire 56 muni d'une bague dentée 56' destiné à adapter le dispositif à des cylindres 28 de différents diamètres, est vissé de bas en haut dans la cuvette 52. L'adaptateur 56 peut etre métallique ou fait d'une matière isolante, par exemple de matière plastique,

et il est muni d'une garniture d'étanchéité souple appro-

priée 58, destinée à coopérer avec l'extrémité supérieure

du cylindre 28. Dans le fond de la cuvette 52 est dis-

posé à joint étanche un isolateur 60 traversé axialement

par un contact 62 qui sert à amener le courant anodique.

Dans l'extrémité inférieure du contact 62 est formé un logement frontal 62' dans lequel la pointe 50 de la tige

42 s'enfile lorsqu'on abaisse la contre-t8te 12 pour at-

taquer le cylindre 28 avec pression. De cette façon, dans

la position de travail, le courant d'électrolyse est ache-

miné à l'anode par le contact 62 porté par la contre-ta-

te. La cavité de la cuvette 52 communique avec l'extérieur à travers un passage radial fileté 64 qui est relié à la

branche de retour du circuit de circulation de l'élec-

trolyte. Le schéma représenté sur la figure 3 est étudié de manière à permettre au dispositif suivant l'invention d'effectuer le cycle de traitement suivant (connu en soi)

qui est appliqué à des cylindres 28 en alliage d'alumi-

nium:

a) - attaque à l'aide d'une solution d'acides nitri-

que et fluorhydrique, b) - lavage à l'eau c) - activation par un zincate, d) - lavage à l'eau, e) - deuxième attaque par HNO3/HF, f) - lavage à l'eau, g) - attaque par l'acide nitrique dilué h) - lavage à l'eau, i) deuxième activation par un zincate j) - lavage à l'eau, k) électrodéposition de Ni/SiC 1) - lavage final à l'eau, Le circuit qui est représenté comprend donc cinq réservoirs S1... S5 qui contiennent respectivement; le

mélange HNO3/HF, la solution de zincate, HNO3 dilué, élec-

trolyte Ni/SiC et eau de lavage. Le réservoir S4 contenant

l'électrolyte Ni/SiC est muni d'un agitateur pour mainte-

nir en suspension les particules ultra-fines (moins de 1 micron) de SiC. Chacun des réservoirs est muni de

sa propre pompe centrifmge de circulation Pl... P5.

La ligne horizontale L sur la figure 3 symboli-

se le niveau sur lequel est situé le plan de travail 14 du banc 16 (figure 2) pour faire voir immédiatement les

parties du circuit qui sont situées respectivement au-des-

sus et au-dessous dudit niveau. En particulier, on voit sur la figure 3 que, à l'exception des tubes de vidange 66', 66" reliés aux contre-têtes 12 des unités Ul, U2 respectivement, toutes les autres parties du circuit sont

situées au-dessous du niveau L, c'est-à-dire, pratique-

ment dans le banc 16 de la figure 2. On voit en outre

que les réservoirs S1... S 5, avec leurs pompes respec-

tives Pl... P5, constituent la partie la plus basse du circuit. Les côtés de refoulement de toutes les pompes sont sont reliés à un distributeur commun 68 à travers des

électrovannes de commande correspondantes V1... V5 nor-

malement fermées, situées à l'entrée du distributeur. Le liquide acheminé au distributeur par l'intermédiaire de l'une des électrovannes V1... V5 est distribué aux t8tes

des unités U1, U2 par des tubes 70', 70" respective-

ment. Les lignes 70 en traits interrompus désignent des

tubes d'alimentation d'autres unités de traitement éven-

tuelles, portées par le banc et identiques aux unités

U1, U2.

Les tubes de vidange 66', 66" débouchent dans un collecteur 72 qui possède un nombre de sorties égal à celui des réservoirs, c'est-à-dire cinq sorties dans le cas représenté, Chaque sortie est corntituée par une

électrovanne Vi'... V5' respectivement, normalement fer-

mée et qui pout prendre deux autres positions. Dans l'une de ces. positions, la sortie de l'électrovanne est mise en communication avec le réservoir correspondant par le tube de retour T1... T5 correspondante Dans l'autre

position, la sortie de ' électrovanne est mise en com-

munication avec l'égout 74, le terme d'égout pouvant signifier également une cuve d'épuration ou un autre

moyen de traitement décontaminant.

Suivant l'exemple représenté sur la figure 4,

les extrémités de chacun des vérins hydrauliques 22 com-

muniquent par un conduit d'élévation 76a et un conduit d'abaissement 76b avec une électrovanne 78 normalement fermée et qui peut prendre deux autres positions. Dans l'une do ces positions, la vanne 78 relie le conduit d'élé-vation 76a à la pompe P de liquide hydraulique et le conduit d'abaissement 76b au conduit 80 de retour au réservoir de liquide hydraulique 8o', en déterminant de

cette façon l'élévation de la console 20 et des contre-

trtes 12 des unités de traitement U1, U2. Dans l'autre position, la vanne 78 inverse les liaisons qui viennent d'Itre décrites pour faire descendre la console 20 et

presser les contre-têtes 12 contre les extrémités su-

périeures des cylindres 28 correspondants à traiter. Pour

l'élévation, l'électrovanne 78 est commandée par un in-

terrupteur à poussoir IP1 par ltintermédiaire d'un con-

ducteur 81. La descente est commandée par un interrup-

teur à poussoir IP2 à travers un conducteur 82. Les in-

terrupteurs IP1 et IP2 sont également visibles sur la fi-

gure 2. Dans le conducteur 81 est interposé, en aval de l'interrupteur IP1, un relas 84 normalement fermé dont

ltenroulement d'excitation 84' est interposé dans un con-

ducteur 86 d'excitation des pompes Pl... P5 qui sont re-

liées à ce conducteur à travers des interrupteurs SW1...

SW5 respectivement. Ces derniers interrupteurs peuvent

être actionnés manuellement mais il est préférable de dis-

poser dans le banc 16 un groupe programmateur-temporisa-

teur 88 (figure 4) assurant la commande automatique du cy-

cle de traitement. Le programmateur-temporisateur est cons-

truit de manière à commander toutes les électrovannes et

les pompes du circuit d-? la figure 3 aux instants pro-

* grammés et avec des durées programmées. On voit sur la

figure 4 que, lorsque l'une quelconque des pompes P1...

P5 est mise en marche, le relais 84 est ouvert, en empé-

chant de cette façon qu'on ne fasse monter la console 20 au moyen de l'interrupteur à poussoir IP1. Dans le cas du cycle de traitement indiqué plus haut, qui comprend les phases a) à I), le dispositif

décrit ci.dessus fonctionne comme suit.

En pressant le poussoir IP1, l'opérateur fait

-10 monter la console 20 ett ensuite, il dispose les cylin-

dres 28 à traiter sur les t tes 10, après quoi il fait descendre la console 20 en pressant le poussoir IP2, de sorte que ies cylindres 28 sont presses axialement contre leurs sièges d'appui respectifs (adaptateurs 26, figure

1) par les contre-t8tes correspondantes et que l'inté-

re ur des cylindres 28 est isolé de l'ambiance extéri-

eure par les garnitures d'étanchéité 30 et 58. Le cir-

cuit d'excitation de la pompe P5 prévue pour l'eau de lavage et des électrovannes correspondantes V5 et V52 comprend un poussoir de contr8le (indiqué en ITP sur la figure 2) au moyen duquel, par-une pression, l'opérateur peut vérifier préalablement si les cylindres 28 montés sur le banc sont convenablement fermés à joint étanche par leurs garnitures d'étanchéité respectives. En cas de défaut d'étanchéité, le jet d'eau sortant du point de fuite signale le défaut sans engendrer en meme temps un risque de brâlure comme le ferait, par exemple, un jet de HNO3/BF si la phase a) du procédé était mise en marche dès le début. Lorsqu'on relâche le poussoir de contr8le

IPP, l'eau qui remplit le cylindre et les différentes par-

ties du circuit de circulation revient par gravité au ré-

servoir S5, les électrovannes V5 et V52 étant maintenues

ouvertes pendant un certain temps apres la mise hors cir-

cuit de la pompe P5* Les moyens nécessaires à cet effet

3 sont évidents pour l'électroteohnicien d'étude, de sor-

te qu'il est superflu de les décrire.

A ce stade, on met en marche le programmateur

88 qui, pour l'exécution de la phase a) du procédés ou-

vre les électrovannes V1 et Vl' et ferme l'interrupteur

Sl1 de la pompe P1, en faisant circuler en circuit fer-

mé à travers le cylindre 28 le bain nitricofluorhydrique d'attaque de la surface interne du cylindre 28. Après un temps prédéterminé, le programmateur met tout d'abord hors

circuit la pompe P1 et retarde la fermeture des électro-

vannes V1 et VI' pour laisser le bain d'attaque refluer

au réservoir Pl par gravité. Ceci termine la phase a).

Pour la phase de lavage b), le programmateur ouvre l'électrovanne V5, ferme l'interrupteur SW5 de la pompe 15 et commute toutes les électrovannes VI'... V5' à la position de vidange à l'égout. De cette façon, l'eau

prélevée par la pompe P5 dans le réservoir S5 lave inté-

rieurement le distributeur 68, les conduits 70', 70", les

trtes 109 les cylindres 28, les contre-têtes 12, les con-

duits 66', 66", le collecteur 72 et les électrovannes

Vi'... V^', jusqu'à élimination totale de tous les rési-

dus du bain d'attaque de la phase a). Cette phase de la-

vage exécutée, le programmateur arrOte la pompe P5 mais

laisse les électrovannes V1 et Vi'... V5' encore ouver-

tes pour laisser l'eau refluer par gravité vers le réser-

voir S5 ( à travers l'électrovanne V1) et vers l'égout

74 (à travers les électrovannes V1i'... V5S) et c'est seu-

lement après cet écoulement que ces électrovannes sont dé-

sexcitées pour revenir à la position de fermeture.

Les phases successives de traitement c), e) g)

i) et k) et de lavage d), f), h), j) et 1) sont exécu-

tées avec des modalités analogues à celles de la phase de traitement a) et de la phase de lavage b) qui viennent

d'ttre décrit es, par commande des électrovannes des pom-

pes correspondantes par le programmateur 88. Ce n'est que

dans la phase a) d'électrodéposition de Ni/SiC que le pro-

grammateur établit et interrompt le courant d'électrolyse au début et à la fin de la phase. A la fin du processus di traitement, qui peut 8tre signalée par le programmateur

à l'aide d'un signal optique et/ou acoustique, les pom-

pes Pl... P5 sont mises hors circuit, de sorte que l'o-

pérateur peut faire monter la console 20 en pressant sur le bouton IP1, extraire les cylindres 28 traités et char- ger de nouveaux cylindres à traiter. A cette occasion, il peut également verser dans le panier anodique 44 une certaine quantité de petites billes ou grains de nickel

pour compenser la quantité consommée par le dép8t élec-

trolytique.

Bien entendu, diverses modifications et varian-

tes pourront 8tre apportées par l'homme de l'art au dis-

positif qui vient dt'tre décrit uniquement à titre d'exem- ple non limitatif sans pour cela sortir du cadre de I'in-

vention.

R E V E N D ICAT IONS

1 - Dispositif pour le traitement électrolyti-

que de la surface de pièces mécaniques, notamment de cy-

lindres de moteurs à combustion interne, qui comprend une tête (10) et une contre-tête (12) pouvant s'appliquer à joint étanche aux liquides contre les extrémités cor-

respondantes de la pièce (28) tenue verticament, une ano-

de (42 à 46) qui s'étend le long de l'axe de la pièce, et des moyens permettant de faire circuler un électrolyte à travers l'intérieur de la pièce en circuit fermé, ces

moyens comprenant un réservoir (S1 à S5) placé à distan-

ce de la tête et de la contre-tète et une pompe de circu-

lation (P1 à P5), de dispositif étant caractérisé en ce que la tête (10) est électroconductrice pour constituer le contact cathodique pour le pièce et est montée fixe dans le plan de travail (14) d'un banc de travail (16) tandis que la contre-tête (12) est supportée par ledit banc de manière à pouvoir se rapprocher et s'éloigner de

la tête, des moyens (22) étant prévus pour presser axia-

lement la contre-tète contre l'extrémité supérieure de la pièce lorsque cette dernibre est appuyée verticalement sur la tête; l'anode (42 à 46) est supportée uniquemement

à une extrémité par la tête ou la contre-têtes avec inter-

position d'un sabot support (40) isolant de l'électricité;

la tète et la contre-tête présentent des passages de li-

quide pour l'entrée de l'électrolyte dans une extrémité

de la pièce et pour la sortie de l'électrolyte par l'ex-

trémité opposée.

2 - Dispositif suivant la revendication 1, carac-

térisé en ce que l'anode (42 à '46) est supportée à sa ba-

se par la tête (10), à l'aide dudit sabot isolant (40) et présente une borne de contact (50) à son extrémité supérieure tandis que la contre-tC. te (12) présente en son centre un organe (62) d'amenée du courant anodique qui entre en prise avec ladite borne (50) lorsque la

contre-tête est pressée contre la pièce.

3 - Dispositif suivant l'une des revendica-

tions 1 et 2, caractérisé en ce que l'appui prévu dans

la tête pour recevoir la pièce et la partie de la contre-

tête qui exerce la pression sur la pièce sont constitués par des organes annulaires interchangeables (30, 58)

4 - Dispositif suivant l'une des revendications

2 et 3, caractérisé en ce que l'anode (42 à 46) peut

être remplacée par une autre anode possédant une lon-

gueur différente.

- Dispositif suivant la revendication 2, ca- ractérisé en ce que la tête (10) est reliée au c$té de

refoulement de la pompe de circulation (P1 à P5) de ma-

nière que l'électrolyte traverse la pièce (28) en courant

ascendant et en ce que le passage du liquide dans la tS-

te comprend une partie terminale (32) évasée vers le haut qui entoure coaxialement le sabot (40) support de l'anode et qui est dépourvu d'irrégularités capables d'imprimer un mouvement turbulent à l'électrolyte qui pénètre dans la

pièce au cours du fonctionnement du dispositif.

6 - Dispositif suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend

plusieurs unités de traitement identiques entre elles et constituées chacune par une tite et une contre-tète, les têtes de toutes les unités étant montées fixes dans ledit

plan de travail (14) tandis que les contre-t9tes sont sup-

portées, dans l'alignement axial vertical des têtes corres-

pondantes, par une console commune horizontale (20) qui

est supportée par le banc (16) au moyen de vérins hydrau-

liques verticaux moteurs (22).

7 - Dispositif suivant l'une quelconque des re-

vendications précédentes, caractérisé en ce que le réser-

voir d'électrolyte (S4) est situé au-dessous du niveau du plan de travail (14) de manière que, lorsqu'on arrSte le circuit de circulation, l'electrolyte contenu dans la

pièce puisse revenir au réservoir par' gravité.

8 - Dispositif suivant l'une quolconque des re-

vendications 1 à 7, caractérisé en ce que plusieurs ré-

servoirs (S1 à S5) contenant différents liquides de trai-

tement sont reliés chacun au c8té d'aspiration de la pom-

pe de circulation correspondante (Pl à P5), dont le c8té

de refoulement est relié à travers un obturateur do com-

mande (Vi à V) normalement fermé à un distributeur com-

mun (68) qui alimente toutes les têtes (10); les contre-

têtes (12) sont reliées à un collecteur commun (72) d'o partent des conduits individuels de retour aux réservoirs (S1 à S5) correspondants, ledit collecteur étant muni,

pour chaque conduit de retour# d'un obturateur de comn.

mande (VI' à V5') normalement fermé; et il est prévu des moyens de commande des obturateurs qui servent à mettre les différents réservoirs sélectivement en communication avec le distributeur (68) et avec le collecteur (72)

pour faire circuler à travers la pièce le liquide con-

tenu dans le réservoir sélectionné.