FR2492206A1 - Disposition de circuit pour usagers duplex dans des centres de commutation telephonique du type electronique - Google Patents

Abstract

DISPOSITION DE CIRCUIT POUR USAGERS DUPLEX DANS DES CENTRES DE COMMUTATION TELEPHONIQUE DE TYPE ELECTRONIQUE, COMPRENANT UN TRANSLATEUR, DES DECODEURS PROPRES A FOURNIR DES SIGNAUX LOGIQUES EN REPONSE AUX SIGNAUX DE TEMPORISATION ET DE COMMANDE TRANSMIS PAR LE CENTRE, ET DES DISPOSITIFS PROPRES A ENVOYER A LA CENTRALE LES CRITERES DEGAGES PAR LA DISPOSITION DE CIRCUIT, QUI COMPREND, POUR CHAQUE USAGER: -DES DISPOSITIFS A1 PROPRES A ALIMENTER L'USAGER ET A PILOTER LA BOITE DUPLEX A LAQUELLE SONT CONNECTES LES APPAREILS TELEPHONIQUES; DES DISPOSITIFS RI PROPRES A RELEVER L'ENGAGEMENT DE L'USAGER, EN PRODUISANT UN PREMIER CRITERE I, I; DES DISPOSITIFS RC PROPRES A ENVOYER A L'USAGER LE SIGNAL D'APPEL SC ET A RELEVER LA REPONSE, EN PRODUISANT UN SECOND CRITERE R, R: COMPRENANT EN OUTRE DES DISPOSITIFS CC PROPRES A COMPENSER LE FLUX POLARISANT PRODUIT DANS LE NOYAU DU TRANSLATEUR T PAR LE COURANT CONTINU DU CIRCUIT BIFILAIRE.

Description

La présente invention concerne une disposition de cir-

cuit propre à faire fonction d'interface entre une centrale télé-

phonique et le couple téléphonique auquel sont reliés deux usa-

-gers duplex.

L'on appelle "usagers duplex" deux abonnés reliés à la centrale de commutation par un seul circuit bifilaire: lorsque l'un des deux soulève la"cornette" (pour appeler ou répondre à un appel), il acquiert l'usage exclusif du couple commun, en isolant

l'autre usager de la centrale.

Les circuits duplex réalisés jusqu'ici présentent un grave défaut: lorsqu'un usager laisse la cornette soulevée ou la repose mal, si bien que le déclenchement commutateur ne peut

fonctionner, l'autre usager est coupé du service téléphonique.

Le but de la présente invention est de permettre l'inter-

connexion entre le couple téléphonique et la centrale de commuta-

tion, ainsi que la correcte gestion du branchement.

A cet effet, l'invention est en mesure de relever et de signaler à la centrale, grâce à une voie de signalisation, de préférence distincte de celle destinée à la phonie, l'état de

service ou de hors service de chaque usager, ainsi que la sélec-

tion décadique, et de recevoir de la centrale, au moyen d'une troisième voie distincte des précédentes, les temporisations et

les instructions nécessaires en vue de son fonctionnement correct.

L'une des caractéristiques intéressantes de la découver-

te est le fait de permettre que l'usager qui occupe d'une façon non correcte le couple puisse être coupé du service sur commande

de la centrale téléphonique et rétabli seulement lorsqu'il abais-

se la cornette, en évitant que l'autre abonné soit exclu du servi-

ce téléphonique, comme cela arrive dans les systèmes duplex connus.

Le circuit prévu par l'invention, destiné aux abonnés du-

plex, reliés à des centrales électroniques de commutation télé-

phonique, comprend un translateur, des circuits décodjeurs propres

à fournir des signaux logiques en réponse à des signaux de tem-

porisation et de commande, transmis par la centrale, et des dis- positifs propres à envoyer à la centrale les critères engendrés par ce circuit. Pour chaque abonné, il se compose de: - dispositifs propres à alimenter l'abonné et à piloter la boîte duplex à laquelle sont reliés les appareils téléphoniques;

- dispositifs propres à relever l'acte de l'abonné, en produi-

sant un premier critère; - dispositifs propres à envoyer à l'abonné le signal d'appel et à

relever la réponse, en produisant un second critère.

Il se compose par ailleurs des dispositifs propres à compenser le flux polarisant produit dans le noyau du translateur

par le courant continu du couple.

L'invention sera mieux décrite en donnant un exemple non

limitatif de réalisation pour des centrales de type PAM (modula-

tion des impulsions en amplitude) ou numérique, illustré dans les figures annexées, o:

La figure 1 montre, schématiquement, l'invention con-

nexe a la centrale téléphonique et aux deux abonnés;

la figure 2 montre un schéma synoptique de l'inven-

tion;

la figure 3 montre, schématiquement, les circuits pro-

pres à gérer le duplex, à signaler l'usage de chaque abonné, à

"l'encapsuler" et à engendrer les signaux pour la centrale télé-

phonique;

la figure 4 montre, schématiquement, un circuit RC pro-

pre à envoyer le courant de la sonnerie et à relever la réponse de l'abonné appelé; la figure 5 montre, schématiquement, le circuit CC pour compenser les effets de saturation du translateur, dus au courant

continu du couple.

Dans le schéma synoptique de la figure 1, le dispositif CI dialogue avec les autres organes de la centrale CT, à travers 2492206'l la voie phonique bidirectionnelle HWS, la voie de signalisation S et la voie de temporisation et de commande TC; dans la suite de la

description, les informations qui parviennent au dispositif, à

travers la voie TC, seront représentées par les signaux logiques correspondants, obtenus, comme il se doit, par décodages.

Sur la figure 1 sont en outre indiqués le couple télépho-

nique (a, b) et les abonnés U et U reliés au couple au moyen de

la boite duplex SD.

Dans le schéma synoptique de la figure 2 sont indiqués

- le filtre d'abonné PU, de type Connu, placé entre la voie pho-

nique HWS et le dispositif faisant l'objet de la découverte, auquel il est relié au moyen du translateur T; - les décodeurs DEC, qui traduisent les signaux transmis par la centrale, à travers la voie TC, en signaux logiques: ont été

explicitement indiqués les signaux utilisés dans les figures sui-

vantes, à savoir, les signaux d'abonné U1 et U2 et le signal d'en-

capsulage IN, mais il ést bien entendu que tout autre signal lo-

gique utilisé par le dispositif trouvé est produit par les déco-

deurs DEC; - le circuit de compensation CO qui, suivant l'intensité et la direction du courant continu circulant dans le couple, engendre

un courant propre à compenser, au moyen de l'enroulement auxi-

liaire 3, l'effet de saturation dans le noyau du translateur T, dû au courant de couple; - les circuits associés à chaque abonné, à savoir @ le circuit AI(AI1, AI2), propre à alimenter et à encapsuler

l'abonné et à piloter la botte duplex: il reçoit le signal d'abon-

né (U1 ou U2) et le signal d'encapsulage IN; - b) le circuit RI (RI1, RI2) qui relève l'emploi de l'abonné, en

produisant le critère d'engagement I (Il, I2) ou la réponse pen-

dant les arrêts de sonnerie;

c) le circuit RC (RC1 et RC2) qui envoie en ligne le signal al-

ternatif d'appel et relève la réponse de l'abonné pendant l'envoi du signal de mémoire: il reçoit le signal d'appel SC et engendre le critère de réponse R (R1, R2); - un circuit de concentration CO, qui reçoit les signaux d'abonné 2492206 'i (U1 et U2) et les critères d'engagement et de réponse (I1,12; R1,R2) et produit les signaux S.

Dans la figure 3 sont schématiquement indiqués seule-

ment les circuits propres à gérer le service duplex et à encapsu-

- 1er un abonné, ainsi qu'un circuit de concentration C0. Lorsqu'un abonné soulève la cornette, le fil du couple

auquel elle est reliée est amené à la masse (figure 1), par l'ap-

pareil téléphonique: le fil est parcouru par un courant, dont l'intensité est limitée par la résistance R de valeur élevée, insuffisante pour attirer le relais de la boite duplex SD, mais qui crée aux extrémités de la résistance de faible valeur R2 une différence de potentiel propre à activer le détecteur RI (RI11,R2),

qui engendre le critère d'engagement I (Il, 12).

Selon une forme de réalisation particulièrement simple, un détecteur d'engagement RI est constitué par un circuit à seuil,

dont la valeur d'intervention est inférieure à la chute de poten-

tiel, aux extrémités de R2, dO.e au courant de couple, limité par R1.

En l'absence du signal d'encapsulage IN, les bistabilisa-

teurs. (FF1, FF2) sont réenclenchés (Z = 1) et libèrent les portes A3 et A4. Les signaux d'abonné U (U1, U2) sont présents lorsque

la centrale envoie, au moyen de la voie TC, l'adresse dé l'abonné.

Dans la centrale se trouvent deux balayages cycliques: l'un, lent, qui concerne tous les abonnés, l'autre, rapide, qui ne

concerne que les abonnés desservis par la centrale.

A titre d'exemple, dans une centrale de 2.000 abonnés sont adressés toutes les 312/u sec., dans le balayage lent, et

toutes les 125/u sec., dans le balayage rapide.

La centrale téléphonique CT est informée si l'abonné a sa cornette soulevée grâce à l'apparition d'un "1" logique à la sortie S; ayant enregistré l'appel, la centrale donne à l'abonné

une phase de conversation et le passe au balayage rapide en pro-

voquant l'attraction du relais HL correspondant. En effet, les si-

gnauximpulsifs U (U, U2) parviennent aux circuits de tenue M (Ml, M2) et permettent en outre le transit des critères I (11,12)

249úL206:'

à travers, respectivement, les portes A5, A6, qui, avec le cir-

cuit additionneur 0, constituent le circuit de concentration CO;

il s'agit, en fait, de réseaux intégrateui qui ont une constan-

te de temps permettant d'activer leur sortie, en excitant le relais RL (RI' RP2),' si l'abonné est en balayage rapide, mais

non s'il est en balayage lent.

A noter que les critères impulsifs U (U1, U2) effectuent

l'échantillonnage des critères R (R1,R2) et I (I1,I2), en per-

mettant leur envoi sur une voie commune de signalisation S. Il est rappelé que la centrale téléphonique passe un abonné au balayage rapide, en provoquant la commutation du relais

RL, même lorsque l'abonné est appelé.

L'excitation d'un des relais RL court-circuite les ré-

sistances R1 et, en même temps, donne le potentiel de terre sur le fil du couple auquel est branché le co-abonné: l'intensité du courant sur le couple est suffisante pour attirer le relais (A ou

B) dans la boite duplex SD.

L'appareil téléphonique de l'autre abonné est isolé et

le circuit PD correspondant est coupé.

Si la centrale relève que l'abonné a un comportement ir-

régulier (si, par exemple, il ne sélectionne plus), elle com-

mande son "encapsulage", c'est-à-dire qu'elle le coupe du service

téléphonique, en y rebranchant le co-abonné.

Les circuits permettant d'encapsuler l'un des deux abon-

nés comprennent les portes A1, A2, A3, A4, le bistabilisateur FF et FF2 et le critère IN. Pour encapsuler un abonné, la centrale

envoie en même temps à l'adresse de l'abonné l'ordre de l'encapsu-

ler: dans le schéma de la figure 3, la présence simultanée des si-

gnaux IN et U (U1, U2) fait commuter respectivement le bistabilisa-

teur FF1, FF2, en interdisant les portes A5, A4.

L'adresse U (U1, U2) ne peut parvenir au circuit de te-

nue M (M1 ou M2); le relais RL (R1 ou RI2) tombe, les résistances R1 sont rebranchées sur le couple et, en même temps, est donné

le potentiel de batterie sur les deux fils du couple.

Le courant de couple s'annulant, dans la boîte duplex

SD le relais (A ou B) tombe.

2492206 I

Les relais sont dans la position de repos indiquée dans les figures 1 et 3: le second abonné peut donc accéder normalement à la centrale téléphonique, tandis que le déceleur d'engagement RI de l'abonné encapsulé émet le critère d'engagement I (I1 ou I2), critère qui ne peut parvenir à la centrale car le bistabi- lisateur correspondant commuté (FF1 ou FF2) interdit la porte

d'entrée (A3 et A4) des adresses U (U1, U2).

Un abonné encapsulé se libère de lui-même en reposant

la cornette du téléphone, en désactivant ainsi le déceleur d'enga-

gement RI: la chute du critère RL réenclenche le bistabilisateur

et- libère les portes respectives, comme cela sera décrit en dé-

tail un peu plus loin.

A noter que l'information "abonné encapsulé" est mémo-

risée dans un bistable appartenant en propre à l'abonné: il peut

donc arriver que les deux abonnés soient encapsulés, et la libéra-

tion de l'un n'influe pas sur l'autre.

Le circuit qui vient d'être décrit présente cependant un grave inconvénient: les circuits de tenue M (Ml, M12) et les relais de la boîte duplex SD ont des temps d'intervention assez considérables (pour certains types de boites duplex, on a des temps de chute supérieurs à deux secondes, ce qui donne lieu à

de mauvais fonctionnements plutôt coûteux. -

En effet, entre l'engagement de la part d'un abonné et la commutation des relais qui isolent le co-abonné, ce dernier est encore en mesure de parler avec la centrale, en mettant en marche une demande de liaison, s'il s'agit du demandeur, ou la continuation de la procédure relative s'il s'agit de l'appelé: la centrale sera ainsi engagée inutilement par une demande de

liaison destinée à avorter dans quelques secondes.

De plus, un abonné encapsulé peut être libéré au cours de la procédure d'encapsulage ou par l'engagement du co-abonné,

exigeant une nouvelle intervention de la centrale pour le ré-

encapsuler. En effet, le signal d'encapsulage IN provoque la chute du relais RL (RI1, RL2); sur les deux fils du couple, la tension

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de batterie est présente et, tant que les relais de la boite SD, sur le circuit fermé, ne tombent pas, le courant ne circule pas à travers l'appareil téléphonique, ce qui équivaut au désengagement

et provoque (ou peut provoquer) le désencapsulage erroné de l'abon-

né.

De même, si le co-abonné se sert de la ligne, la commu-

tation du relais RL et, successivement, des relais de la boite duplex annule le courant sur le fil de l'abonné encapsulé, qui est libéré.

Pour obvier à ces inconvénients, on a introduit un cir-

cuit constitué par les monostables RS (RS1, RS2) et MS (MS1, MS2), par les portes A7, A8, Ao10, Ai, et par un additionneur NOR A9, dont le fonctionnement est décrit ci-après en ce qui concerne l'abonné 1, en attribuant une valeur logique "0" à la sortie des monostables à l'état de repos. Le fonctionnement du circuit pour

l'abonné 2 est le même.

Le monostable RS1, commuté par le second front du signal

impulsif U1, a une période d'oscillation supérieure à l'interval-

le de temps existant entre deux impulsions du signal de l'abonné U1, lorsque celui-ci est en balayage rapide, mais bien inférieure lorsqu'il est en balayage lent: la deuxième impulsion du signal de l'abonné,U1, en balayage rapide, peut activer le monostable MS1, ayant une période d'oscillation bien plus forte que le temps de chute de la boite duplex SD, qui bloque l'autre monostable MS2

et les portes A6, A10 et A11.

Le co-abonné U2 est ainsi exclu du-service téléphonique, en un temps suffisamment court, même s'il a appelé en même temps que U1 (il a été supposé que, dans le balayage rapide, U1 soit

balayé avant U2).

Comme il a été dit précédemment, un abonné encapsulé se

libère en reposant la cornette du téléphone: le signal d'engage-

ment I1 disparaît et FF1 est réembranché, en ramenant le circuit

dans la position initiale (A3 habilité).

Les monostables MS interdisent les portes A10 et A11 pendant l'envoi du balayage rapide et, après que celui-ci ait été retiré, pour un temps supérieur à celui qu'il faut à la boite

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duplex pour commuter, en évitant qu'un abonné encapsulé puisse être libéré par erreur aussi bien au cours du processus d'encapsulage

que par effet de l'engagement du co-abonné.

La figure 4 illustre schématiquement le circuit pour l'envoi du courant de sonnerie, ainsi que le circuit RC' qui per-

met de détecter la réponse de la part de l'abonné 1, même en pré-

sence du signal d'appel: le circuit de l'abonné 2 est identique et

branché au fil b.

Comme on sait, le signal d'appel est une onde sinusolda-

le à 25 Hz, ayant une amplitude bien plus forte que celle du cou-

rant d'alimentation, envoyée par intervalles (en général 1 sec.sur ) sur un des fils du couple.

Le courant continu d'alimentation, qui commence àcircu-

ler quand l'abonné répond, est détecté sur l'autre fil, o le si-

gnal d'appel parvient très atténué par l'impédance de l'appareil

téléphonique et est, par conséquent, facilement filtr.able.

Dans un branchement duplex, chaque abonné est relié à un

seul fil du couple, fil sur lequel,soit sera envoyé le signal dé-

coulant de la superposition du signal d'appel et de la tension de

batterie, soit sera détectée la réponse.

L'abonné peut répondre aussi bien pendant que le courant d'appel est présent que dans l'intervalle entre deux sonneries

dans le premier cas, il faut utiliser un filtre en mesure de sé-

parer le courant continu d'un signal de 25 Hz très grand; dans le deuxième cas (absence du courant d'appel), on peut utilement

utiliser le circuit détecteur d'engagement RI.

Dans l'exemple de réalisation illustré, le signal d'ap-

pel SC, constitué par un signal sinusoïdal de 25 Hz qui s'addi-

tionne à la tension de batterie, est constamment appliqué à la prise de l'abonné, et le rythme (par exemple, 1 sec. sur 5) est obtenu de la centrale, en pilotant un relais RI3 d'une manière qui n'est pas illustrée dans la figure, estimant que cela est

inutile pour un technicien.

A titre purement d'exemple, le signal de pilotage du

relais R1L peut être obtenu au moyen d'un circuit porte, sur le-

249L 206 '

quel à une entrée est appliqué le signal d'abonné (U1 ou U2) et, à l'autre entrée, un signal à division de temps (en phase avec le premier), modulé par le rythme désiré, et un dispositif de maintien. Pendant la pause entre deux sonneries, le relais RL3 est au repos (comme sur la figure), et la présence d'un courant continu dans le couple est détectée par le circuit R1,; pendant une sonnerie du relais, RI, est commuté: le signal SC à 25 Hz transite sur le condensateur C (dont l'impédance est de beaucoup

inférieure à celle de la résistance de cuivre placée en parallè-

le), tandis que l'éventuel courant continu est détectée par la

chute de potentiel aux extrémités de l'un des éléments de la résis-

tance de cuivre,qui active l'opto-électronique OP2, dont la sor-

tie s'additionne à celle de l'opto-électronique OP1 (qui, dans

une autre forme de réalisation, si l'on préfère, constitue l'orga-

ne de sortie du détecteur RI), pour engendrer le critère Il.

Si le signalide sonnerie appliqué à la prise abonné a déjà le rythme voulu, le relais RL3 peut rester commuté jusqu'à ce que soit envoyé en ligne le signal de sonnerie, et la présence

du courant continu du couple sera, toutefois, détecté par l'ac-

tivation de l'opto-électronique OP.2

La figure 5 montre, schématiquement, les circuits pro-

pres à compenser l'effet produit par le courant de couple sur le noyau du translateur T. On connait depuis longtemps des dispositions de circuit, comme, par exemple, celle décrite dans le brevet italien na 866.358, o un générateur de courant, contr8lé par la tension

aux extrémités d'une résisance parcourue par le courant d'alimen-

tation, envoie, dans un autre enroulement réalisé sur le noyau, un courant capable de compenser le flux polarisant produit par le

courant de couple. Il est ainsi possible de choisir le transla-

teur exclusivement d'après les caractéristiques du courant phoni-

que.

Dans le cas d'abonnés duplex, la direction de circula-

tion dépend duquel des deux abonnés elle doit être alimentée; il 249a206

en est de même en ce qui concerne le courant de compensation.

La disposition de circuit prévue par l'invention com-

prend donc deux générateurs identiques de courant (G1, G2), dont les sorties sontconnectées aux extrémités de l'enroulement auxiliaire 3; chaque générateur a comme résistance sonde (aux ex- trémités de laquelle est présente la différence de potentiel qui pilote le générateur) la résistance du pont d'alimentation R2, à laquelle est relié le détecteur d'engagement RI de l'autre abonné. Dans la figure 5, on suppose que c'est l'abonné 1 qui est alimenté, c'est-à-dire que la batterie est branchée au fil a

et la terre au fil _; le courant de couple Id a la direction in-

diquée dans la figure et traverse les enroulements du pont (1,2) de façon concordante. Dans cette situation, G2 est fermé (TR2 est

polarisé inversement) et G1 envoie dans l'enroulement de compensa-

tion 3 un courant Ic, proportionnel au courant Id relevé sur le

fil b, qui se ferme à travers la diode Zener DZ2 de G2.

Lorsque c'est l'abonné 2 qui est alimenté, on se trouve devant une situation complémentaire à celle décrite ci-dessus: Id

et Ic changent tous deux de direction.

Les diodes Zener (DZ1,DZ2),, outre qu'elles permettentlaferme-

ture du circuit du courant de compensation Io, protègent, avec DZ3 et DZV le circuit d'éventuels bruits provenant de la ligne d'abonné. Le condensateur C, relié à la base du transistor (IR1, TR2), rend le générateur insensible au courant phonique, tandis

que les diodes D permettent de compenser la dérive thermique.

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Claims (12)

- REVENDICATIONS -

1.- Disposition de circuit pour abonnés duplex re-

liés à des centrales de commutation téléphonique de type électro-

nique, comprenant un translateur, des circuits de décodage pro-

pres à fournir des signaux logiques en réponse à des signaux de temporisation et de commande transmis par la centrale et des dis- positifs propres à envoyer à la centrale les critères obtenus par cette disposition de circuit, qui est caractérisée par le fait d'avoir, pour chaque albonné: - des dispositifs (AI) propres à alimenter l'abonné et à piloter la boite duplex (SD), à laquelle sont branchés les appareils téléphoniques;

- des dispositifs (RI) propres à relever l'engagement de l'abon-

né, en produisant un premier critère I (I1,12); - des dispositifs (RC) propres à envoyer à l'abonné le signal d'appel (SC) et à relever la réponse, en produisant un second critère R (R1, R2); elle est en outre caractérisée par le fait d'avoir des dispositifs propres à compenser le flux polarisant produit dans le noyau du

translateur par le courant continu de couple.

2.- Disposition de circuit, suivant la revendica-

tion 1, caractérisée par le fait que lesdits dispositifs d'alimen-

tation (AI) comprennent des dispositifs d' "encapsulage" propres à exclure du service, sur commande de la centrale téléphonique (CT), un abonné dont l'engagement n'est pas correct, en remettant

en service le co-abonné.

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3.- Disposition de circuit suivant la revendication

1, caractérisée par le fait que lesdits dispositifs d'alimenta-

tion (AI) comprennent des dispositifs de tenue (respectivement M1,MQ, auxquels est appliqué un signal d'abonné(respectivement U1, U2) de type impulsif et engendré par des décodeurs (DEC) lors-

que la centrale téléphonique (CT) balaie l'abonné, ces disposi-

tifs de tenue pouvant activer leur propre sortie en faisant atti-

rer un relais (respectivement PL1' P%2), lorsque la centrale télé-

phonique (CT), en réponse au premier critère (respectivement I1., I2) ou lorsque l'abonné duplex est appelé, passe l'abonné d'un balayage lent à un balayage plus rapide, l'attraction de ce relais comportant la commutation, de la batterie à la masse, du potentiel appliqué sur le fil du couple téléphonique (a ou b), auquel est relié l'autre abonné, et l'exclusion de deux résistances (R1) de valeur élevée, branchées sur chacun des deux fils du couple, dont la présence limite le courant continu, se trouvant sur chaque fil, à une valeur insuffisante pour attirer le relais correspondant

(A ou B), dans la boite duplex (SD).

4.- Disposition de circuit, suivant les revendica-

tions 2 et 3, caractérisée par le fait que les dispositifs d'en-

capsulage de chaque abonné duplex comportent: - une première porte (A1, A2), à la première entrée de laquelle

est appliqué un critère d'encapsulage (IN), produit par les dé-

codeurs (DEC), sur commande de la centrale téléphonique (CT); - un circuit bistable (respectivement FF1, FF2), piloté par la sortie de la première porte et propre à interdire le transit du signal d'abonné (respectivement U1, U2) à travers une deuxième porte (A3, A4); - la deuxième porte (A3;A4), dont la sortie ouvre la première (respectivement A1,A2) et une troisième porte (respectivement A7,

A8), et est reliée aux dispositifs de tenue (M1,M2) et d'un pre-

mier circuit monostable (RS1, RS2); - le premier circuit monostable (RS1, RS2), ayant une période d'oscillation plus grande que celle du signal d'abonné (UU2), en balayage rapide, dont la sortie est reliée à la seconde entrée de la troisième porte (A7,A8);

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- la troisième porte (A7, A8), dont la sortie active un second circuit monostable (MS1, MS2), ayant une période d'oscillation plus grande que le temps de commutation des relais (A,B) présente

dans la boite duplex (SD) dont la sortie interdit le second cir-

cuit monostable (MS2,M1), faisant partie des dispositifs d'en- capsulage de l'autre abonné, ainsi qu'une quatrième porte (A10, A11); - la quatrième porte (A10, A11), à la deuxième entrée de laquelle est appliqué le premier critère I (respectivement I1, I2), dont

la sortie réenclenche le circuit bistable (FF1, FF2).

5.- Disposition de circuit, suivant la revendication 4, caractérisée par le fait que les sorties des seconds circuits bistables (MS1, MS2), appartenant aux dispositifs d'encapsulage des deux abonnés duplex sont reliées aux entrées d'un circuit

NOR (A9), dont la sortie est reliée à la première entrée des qua-

tre portes (respectivement A10, A11), appartenant aux dispositifs

d'encapsulage des deux abonnés duplex.

6.- Disposition de circuit, suivant la revendica-

tion 1, caractérisée par le fait que ces dispositifs (RI) de dé-

tection de l'engagement comprennent une seconde résistance (R2) de faible valeur, placée sur le fil du couple auquel est relié l'abonné, et un circuit à seuil, ayant une valeur d'intervention

inférieure à la chute de potentiel aux extrémités de cette secon-

de résistance (R2), due au courant de couple, limité par cette première résistance (R1), ledit circuit à seuil engendrant ce

premier critère I (respectivement I1, I2).

7.- Disposition de circuit, suivant la revendica-

tion 1, caractérisée par le fait que lesdits dispositifs (RC) d'appel et de détection de la réponse comprennent des premiers

dispositifs propres à envoyer sur le fil du couple le signal si-

nusoidal d'appel (SC), superposé à la tension de batterie, et à détecter le courant continu de réponse, des seconds dispositifs propres à envoyer sur le fil du couple la tension de batterie et

à détecter le courant continu de réponse, et un relais (respec-

tivement RLY, RL4), commandé par la centrale téléphonique (CT)

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et propre à relier le fil du couple téléphonique auxdits premiers dispositifs, lorsque le critère d'appel prévoit l'envoi à l'abonné du signal d'appel (SC), et auxdits seconds dispositifs, pendant les pauses, les sorties des premiers et des seconds dispositifs étant unies pour engendrer le second critère R (respectivement

R1, R2).

8.- Disposition de circuit, suivant la revendication

7, caractérisée par le fait que lesdits premiers dispositifs com-

prennent un condensateur (Cl), propre à permettre le passage du signal sinusoïdal et ayant une résistance de cuivre en parallèle, et un coupleur opto-électronique (OP2), activé par la différence de potentiel aux extrémités d'une résistance faisant partie de cette résistance de cuivre, l'impédance de ce condensateur (C1) pour le signal sinusoïdal étant de beaucoup inférieure à celle de

cette résistance de cuivre.

9.- Disposition de circuit suivant la revendication

7, caractérisée par le fait que ces seconds dispositifs sont cons-

titués par des dispositifs de détection de l'engagement (RI), et par le fait que les premier et second critères (respectivement

Il, R1 et I2, R2) sont envoyés sur la même voie de transmission.

lo.- Disposition de circuit suivant la revendication 1, caractérisée par le fait que les dispositifs (RC) d'appel et

de détection de la réponse comprennent un condensateur (C1) pro-

pre à permettre le passage d'un signal sinusoïdal d'appel (SC), ayant le rapport pause-impulsion voulue et superposé à la tension de batterie; une résistance en cuivre, placée en parallèle de ce

condensateur (Ci), ayant, pour le signal d'appel (SC), une impé-

dance de beaucoup supérieure) celle de ce condensateur (C1); un

coupleur opto-électronique (OP2), activé par la différence de po-

tentiel aux extrémités d'une des résistances du cuivre, due au

courant continu de réponse, l'activation de ce coupleur (OP2) en-

gendrant le second critère R (respectivement R1, R2), et, enfin,

un relais (respectivement RIt, eRI4), commandé par la centrale té-

léphonique (CT) et propre à relier le fil du couple téléphonique

(a ou b) auxdits dispositifs (RC), pour toute la durée o l'en-

voi à l'abonné de ce signal d'appel (SC) est exigé.

il.- Disposition de circuit suivant la revendication 1, caractérisée par le fait que les dispositifs de compensation (ca) du flux dans le translateur (T) comprennent deux générateurs de courant (GlG2) égaux entre eux, ayant les sorties reliées aux extrémités d'un enroulement auxiliaire (3) dudit translateur (T),

pilotés par la différence de potensiel aux extrémités d'une résis-

tance placée sur le fil du couple, auquel, au repos, est relié l'autre abonné, et ayant une diode Zener reliée en parallèle; caractérisée en outre par le fait que le générateur associé à l'abonné non alimenté est coupé et que le circuit du courant de

compensation se ferme au moyen de cette diode Zener.

12.- Disposition de circuit, suivant la revendica-

tion 11, caractérisée par le fait que, comme résistance de pilo-

tage desdits générateurs de courant (G1,G2), l'on utilise la ré-

sistance (R2), à laquelle sont reliés les dispositifs (RI) pour

la détection de l'engagement de l'autre abonné.

13.- Disposition de circuit suivant les revendica-

tions 1 ou 9, caractérisée par le fait que ces dispositifs (CO), propres à envoyer à la centrale (CT) les premiers et les seconds critères (Il, R1, I2, R2) comprennent une pluralité de portes

(A, A6), mises en service par un desdits signaux d'abonné (res-

pectivement U1, U2), à chacune desquelles est appliqué un des-

dits premiers et seconds critères, les sorties de ces portes étant reliées à un circuit additionneur (0), pour engendrer le signal

(S) envoyé à la centrale téléphonique (CT).

14.- Disposition de circuit suivant les revendica-

tions 4 et 13, caractérisée par le fait que les signaux d'ouver-

ture de ces portes (respectivement A5,A6) sont ceux qui sont pré-

sents aux sorties des secondes portes (respectivement A3,A4), appartenant aux dispositifs d'encapsulage, ainsi que ceux qui

sont présents à la sortie du second critère monostable (respec-

tivement MS1, MS2), appartenant aux dispositifs d'encapsulage de

l'autre abonné duplex.