FR2487421A1 - Procede et dispositif de protection d'une chambre forte - Google Patents

Abstract

LE PROCEDE DE PROTECTION D'UNE CHAMBRE FORTE CONTRE LES AGRESSIONS EST DESTINE A EMPECHER LES AGRESSEURS DE S'ATTAQUER A L'ENSEMBLE DES COMPARTIMENTS D'UNE CHAMBRE FORTE. APRES LE DEPART DES VISITEURS ET DU PERSONNEL, ON REMPLIT L'ESPACE INTERIEUR DE LA CHAMBRE SITUE ENTRE LES COMPARTIMENTS 5, LES MURS LATERAUX 3, LE SOL ET LE PLAFOND 2 A L'AIDE D'UNE STRUCTURE AJOUREE RESISTANTE AUX AGRESSIONS THERMIQUES ET MECANIQUES, LA STRUCTURE ETANT COMPOSEE DE PLAQUES 11B SE DEPLOYANT DEPUIS LE PLAFOND 2 VERS LE SOL A L'AIDE DE MOYENS MOTEURS CONVENABLES ET ETANT BLOQUEE EN POSITION TOTALEMENT DEPLOYEE.

Description

La présente invention a trait à un procédé et à un dispositif pour la protection d'une chambre forte ou d'un local similaire contre le vol et l'effraction.

Actuellement, les chambres fortes, c'est-à-dire, les chambres comprenant une pluralité de coffres ou de compartiments destinés à contenir des valeurs, se présentent sous forme dtun local ou d'une pièce munis d'une ou plusieurs entrées, pourvues de moyens de fermeture renfor Ces, les coffres ou compartiments étant généralement alignés contre les murs du local. La protection de ces chambres, notamment en l'absence du personnel, est assurée d'une part par l'épaisseur et la nature plus ou moins renforcée des murs, du plafond, et du sol, par les moyens de fermeture des entrées et par des dispositifs d'alarme éleCtroniques. La protection apportée par les coffres ou compartiments eux-mêmes, est en général réduite pour des raisons de prix de revient.

L'attaque criminelle de ces chambres fortes s'effectue actuellement par pénétration dans la chambre après neutralisation des dispositifs d'alarme electroni- ques, puis attaque facile des parois antérieures des coffres ou compartiments qui ne sont en général que peu ou pas blindés, ou bien des parois postérieures après basculement des compartiments.

La pénétration dans les lieux s'effectue,,en général, par perforation d'un mur ou paroi en maçonnerie et, si le passage est gbné par la présence d'un compartiment, basculement de ce compartiment pour permettre l'accès.

Dans d'autres cas, un visiteur se laisse volontairement enfermer dans la chambre forte par suite d'un manque de vigilance du personnel ou d'une complicité et peut alors opérer pendant la fermeture de l'établissement. Dans d'autres cas, la pénétration peut se faire par l'attaque d'une porte d'entrée, ou encore par perforation du sol ou du plafond.

L' expérience a montré, qu'en raison des puissants moyens maintenant employés par les agresseurs, il arrive fréquemment que des chambres fortes soient entièrement dévalisées, entraînant des pertes considérables. L'accroissement de la protection des portes et parois des chambres fortes ainsi que des compartiments ou coffres contenus, est difficile dans le cas des installations déjà existantes, toujours onéreux et finalement d'une efficacité réduite en raison de la puissance des moyens utilisés par les agresseurs.

La présente invention se propose donc de fournir un procédé qui permette d'empêcher la réussite de l'attaque d'une chambre forte ou tout au moins de limiter l'at- taque à un petit nombre de compartiments, sans modification importante des chambres fortes déjà existantes, et ceci d'une façon simple et économique.

L'invention a également pour but un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé qui soit de pose, d'entretien et d'utilisation facileset d'un prix de revient relativement réduit.

L'invention a pour objet un procédé de protection des chambres fortes contre les agressions, caractérisé par le fait qu'après le départ des visiteurs et du personnel, on remplit l'espace intérieur de la chambre situé entre les compartiments ou murs latéraux, le sol et le plafond à laide d'une structure ajourée en un matériau présentant une importante résistance aux agressions thermiques ou mécaniques, la structure étant telle qu'elle empêche le déplacement d'une personne dans ledit espace.

On comprend donc, que de cette façon, l'accès à la face antérieure des compartiments ou coffres individuels devient impossible, ou ndcessite un long et fastidieux travail de destruction de la plus grande partie de ladite structure, travail pratiquement impossible à achever pendant le laps de temps durant lequel les agresseurs peuvent opérer I1 reste bien entendu possible aux agresseurs, d'attaquer la face postérieure d'un compartiment disposé contre un mur après avoir percé le mur, mais cette attaque reste limitée à la zone de maçonnerie percée, dont la surface ne peut pas non plus être beaucoup agrandie pendant le temps dont disposent les agresseurs.

De préférence, on utilise une structure repliable que l'on fait se déplier depuis une ou plusieurs parois du local, de préférence depuis le plafond.

L'invention a également pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé, caractérisé par le fait qu'il comporte, à l'intérieur d'un local ou d'une chambre forte, une structure repliable réalisée en un ma tériau présentant une résistance importante aux agressions thermiques ou mécaniques, et susceptible de se déplacer depuis une position repliée dans laquelle la plus grande partie de l'espace intérieur de la chambre reste libre, vers une position déployée dans laquelle la plus grande partie ou la totalité de cet espace se trouve occupée par la structure.

De préférence, la structure est fixée contre le plafond contre lequel elle peut venir se replier.

La structure peut être constituée d'un seul tenant pour l'ensemble du local, mais en variante, notamment pour des locaux de topographie compliquée, elle peut être composée d'une pluralité de structures individuelles, susceptibles de se déployer individuellement les unes à côté des autres.

Dans une forme de réalisation préférée, la structure comporte une pluralité de plaques ou nappes horizontales, parallèles, susceptibles de se rapprocher les unes des autres en position repliée et de s'éloigner les unes des autres en position déployée, des moyens d'entretoisement étant prévus pour relier lesdites plaques-ou nappes et empêcher leur repli.

Ces plaques peuvent être avantageusement des plaques d'acier ou d'un autre métal résistant, ou des nappes métalliques ou d'un autre matériau résistant, par exemple en métal déployé ou en grillage très épais. De façon avantageuse, la distance verticale entre deux nappes ou plaques successives est trop petite pour permettre le déplacement d'un individu entre les deux plaques ou nappes.

Chaque plaque ou nappe peut, dans le cas d'une structure réalisée d'un seul tenant, occuper la quasitotalité de la surface libre au sol et au plafond, ou bien être composée de plaques ou nappes individuelles convenablement juxtaposées.

De préférence, le dispositif comporte plusieurs colonnes verticales s'étendant à demeure entre le sol et le plafond, et comportant des moyens moteurs reliés auxdites plaques ou nappes pour permettre leur déploiement ou leur repli. Ces moyens moteurtpeuvent par exemple comprendre des vis sans fin, coopérant avec des écrous solidaires desdites plaques.

Au lieu d'entretoises, le dispositif peut comprendes d'autres moyens permettant de maintenir la structure bloquée dans sa position déployée. Le dispositif peut également comprendre quelques plaques ou nappes venant se disposer verticalement ou de façon oblique pour en limiter la visibilité.

Les plaques ou les nappes horizontales peuvent avantageusement être découpées de façon à respecter un mobilier fixe au sol contenu dans la chambre forte.

Les plaques ou nappes peuvent également posséder des nervurations individuelles dont la hauteur s'étend pratiquement sur la distance séparant deux plaques à l'état déployé, ces nervurations étant conçues pour pouvoir s'imbriquer les unes dans les autres lorsque la structure est en position repliée.

Au lieu d'utiliser des plaques ou nappes horizontales, on peut également utiliser des plaques inclinées par rapport à l'horizontale, et dans ce cas, la structure comprendra de préférence plusieurs ensembles de plaques superposées, deux ensembles adjacents étant inclinés de façon différente pour former, à l'état déployé, un effet de croisement rendant encore plus difficile la progression.

Dans une autre forme de réalisation, les plaques ou nappes, au lieu d'être horizontales, peuvent être disposées de façon verticale ou inclinée par rapport à la verticale en étant mobiles depuis une position repliée proche d'un mur ou d'une paroi verticale vers une position déployée en direction de la paroi opposée.

Dans une autre forme de réalisation encore, la structure peut ne pas comporter de plaques, mais au contraire une pluralité de grilles repliables, par exemple entre le plafond et le sol, ces grilles étant disposées parallèlement les unes aux autres et à faible distance les unes des autres, des moyens étant de préférence prévus pour solidariser les grilles adjacentes les unes avec les autres.

Bien entendu, la structure pourrait encore être réalisée de toute autre façon, par exemple en utilisant une pluralité d'éléments individuels déployables depuis une position repliée vers une position déployée, coopérant de préférence avec des moyens permettant de solidariser, au moins en position déployée, lesdits éléments adjacents les uns avec les autres.

De façon avantageuse, la structure peut être con çue de façon à se déformer et produire un effet de coincement en cas d'agression de type mécanique. Elle peut également comporter des produits fumigènes ou toxiques mis en oeuvre en cas d'une attaque thermique.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaitront à la lecture de la description suivante, faite à titre d'exemple non limitatif et se référant au dessin annexé dans le quel :
La figure 1 représente une vue schématique de dessus d'une chambre forte avec un dispositif selon l'invention.

Lesfigures2 et 3 représentent des vues schématiques en élévation de cette chambre avec le dispositif en position repliée, respectivement déployée.

La figure 4 représente une vue schématique du dispositif au niveau d'une colonne verticale motrice.

La figure 5 représente une vue en section transversale du dispositif précédent au niveau d'une colonne.

La figure 6 représente une vue schématique d'une variante du dispositif.

La figure 7 représente une vue en élévation dans une chambre avec un dispositif selon une autre variante de l'invention.

La figure 8 représente une vue de dessus de la chambre avec ce dispositif.

La figure 9 représente une vue schématique en élévation du dispositif selon une autre variante de l'invention.

La figure 10 représente une vue de dessus schématique d'une chambre de forme complexe avec un dispositif comprenant plusieurs structures individuelles.

On se réfère tout d'abord aux figures 1 à 3.

La chambre forte représentée, présente une forme carrée avec un sol 1, un plafond 2, et des murs latéraux 3, dont l'un présente une issue d'accès obturée par une porte blindée 4. Le sol, le plafond et les murs sont réalisés en un béton ayant une épaisseur de 80 cm comme cela est usu el pour ces chambres fortes.

Contre les parois ou murs latéraux sont Rispss--s des rannées 5 de compartiments individuels 6. Les volumes videssi-auesau-dessu5 des compartiments 5 et sous le plafond 2, sont occupés par un matériau de remplissage dur 7.

La structure de protection représentée comporte quatre colonnes métalliques 8, s'tondant verticalement entre le sol et le plafond dans lesquels leurs extrémités sont fixées, de façon à ne pas gêner le passage dans l'espace intérieur 9, et l'accès aux efférents compartiments 6.

On voit très schématiquement sur les figures 4 et 5 que chaque colonne 8 est constituée de deux profils semicirculaires Sa, Sb en acier, laissant entre eux deux fentes 8c. A l'intérieur de la colonne peut tourner une vis sans fin verticale 10 susceptible d'etre entrainée en rotation dans un sens ou dans l'autre, par un groupe moteurréducteur électrique 11, situé dans la colonne 8 au niveau du plafond.

Comme on le voit sur la figure 1, les colonnes 8 sont au nombre de quatre et sont disposées par groupes de deux, de façon à réaliser deux sous-structures individuelles.

Chaque sous-structure, associée à ces deux colonnes,comporte une pluralité de plaques d'acier superposées, à savoir les plaques lla, pour la sous-structure située contre le fond de la chambre forte et 11b pour la sous-structure située face à l'ouverture comprenant la porte 4. Les plaques ila sont parfaitement rectangulaires, tandis que les plaques lob, tant rectangulaires également, comportent un prolongement 11e destiné à venir occuper l'espace situé entre les deux rangées de compartiments 5 derriere la porte o, On voit que ensemble des plaques occupe sur la figure 1, la quasi-totalité de la surface de l'espace intérieur 9.

Sur la figure 2, on voit comment l'ensemble des plaques llb, et cachées derrière elles les plaques lita, se trouve disposé au voisinage du plafond 2 lors 12 structure est dans sa position repliée, représente sur la figure 2.

En se référant à la figure 4, on voit que les différentes plaques lla ou 11b présentent, au niveau des colonnes 8, des ouvertures circulaires 12 de dimension supérieure à l'encombrement de la section de la colonne 8.

A zhacune des plaques ilb (et lia), à l'exception des trois plaques supérieures, correspond, dans chacune des deux colonnes 8 correspondantes, un écrou 13 vissé sur la tige filetée 12. Chaque écrou 13 est solidaire de deux fortes pattes radiales 14 émergeant des deux fentes 8c dans lesquelles elles sont guidées, ces pattes 14 étant soudées aux plaques llb (et ila) respectives.

Comme on le voit sur les figures 3 et 4 qui montrent le dispositif en position déployée, deux plaques adjacentes telles que 11b sont réunies entre elles par des biellettes articulées 15 qui peuvent être soit télescopiques, soit être articulées d'une part en un point de rotation fixe 16 par exemple sur la plaquesns--acente, et d'autre part sur un coulisseau 17 guidé dans une fente 18 de la plaque susjacente de façon que,lorsque les plaques descendent vers le bas depuis la position représentée sur la figure 1, et qu'elles s'écartent les unes des autres, les biellettes 15 puissent pivoter et venir occuper la position représentée sur les figures 3 et 4 dans laquelle elles jouent un rôle d'entretoisement.

On comprend don- que,dans la position représentée sur les figures 3 ou 4, la totalité de l'espace 9 se trouve occupée par lesdites plaques lla, 11b dont l'écartement est de préférence suffisamment petit, par exemple de l'ordre de 25 cm, pour empêcher qu'une personne ne puisse se glisser entre deux plaques voisines.

Il en résulte que des agresseurs qui perceraient l'un des murs latéraux 3, de façon à y former un passage, arriveraient devant la face arrière des compartiments 6 correspondants. I1 leur serait impossible de basculer ces compartiments en avant en raison de la présence des plaques. Il leur faudrait alors percer un passage à travers les compartiments pour aboutir auxdites plaques qui ctr.peof0eraient cependant toute progression supplémentaire à moins d'un découpage systtématlque de chaque plaque l'une après autre, entraînant une perte de temps oonsl- rable.

La remonte des plaques depuis la pOsitiOn représentée sur les figures 3 et 4 vers la position repliée de la figure 2, s'effectue en tournant la vis sans fin 10 dans le bon sens à l'aide du moto-réducteur 11, ce qu a pour effet de faire glisser les écrous 13 et par conse- quent les plaques qu'ils soutiennent vers le haut. A sa partie supérieure, la vis sans fin 10 présente une partie non filetée de diamètre réduit 19.Ainsi lorsque la clua- trième plaque lia ou 11b à partir du dessus parvent à la partie inférieure de cette zone non filetée 16, son mouvement vers le haut sçarrête puisque la vis torrne a vide dans d'écrou, ceci jusqu'à ce que la plaque immédia tementsous-jacente arrive à ce niveau et l'entraîne vers le haut, chaque plaque successive repoussant l'ensemble des plaques susjacentes vers le haut de sorte qu'à la fin du repli, lorsque l'on est dans la position représentée sur la figure 2, toutes les plaques reposent sur la plaque inférieure elle-même située dans la position dans laquelle son écrou 13 vient juste de quitter la partie filetée de la vis sans fin 10.

Comme on le voit sur la figure 4, la plaque sup- rieure llb est fixe et soudée en 19 contre la- colonne 8.

Les deux plaques sous-jacentes sont mobiles mais ne comportent pas d'écrou 13. Leur mouvement vers le haut ou vers le bas est cependant déterminé grâce aux biellettes 15 par le mouvement de la plaque située juste au-dessous et qui est la première à posséder un écrou 13.

Bien entendu, le profil formant la colonne 8 est de préférence réalisé en un matériau extrêmement résistant et difficile à attaquer, l'accès à la colonne étant d'ailleurs particulirement long puisque les colonnes sont relativement éloignées de la périphérie de la chambre forte.

Des moyens (non représentés) peuvent avantageusement être prévus pour empêcher toute commande des moteurs 11, par exemple à l'aide de dispositifsde commande codée, empêchant toute personne ne connaissant pas le code de les menneuvrer *
Les moyens d'entraînement permettant de faire passer la structure de la position repliée vers la position déployée, peuvent varier à volonté. Ainsi dans le cas où l'on utilise un moteur électrique, il peut être avantageux de disposer celui-ci, non pas au sommet d'une colonne 8 comme dans le cas décrit, mais par exemple à mi-hauteur dans la colonne de façon à rendre encore plus difficile l'accès au moteur.De même, on peut entraîner directement toutes les plaques ou la majorité des pla q es par un câble / une chaîne 20 renvoyé par des poulies
21. Il pourrait store possible2gtentraîner qu'un élément de la structure, les autres venant suivre le mouvement grâce à des biellettes ou d'autres moyens d'articulation à la manière par exemple d'un pantographe.

On se réfère aux figures 7 et 8.

Dans cette forme de réalisation, on a représenté, dans l'espace 9 et en position déployée, une structure comportant 8 colonnes telles que par exemple les colonnes 8. A chaque paire de colonnes 8 correspondent des plaques rectangulaires respectivement 22a, 22b, 22c et 22d, ces dernières comprenant des prolongements pour occuper l'espace proche de la porte. Comme on le voit d'ailleurs, les plaques extrêmes, c'est-à-dire supérieure et inférieure de chaque jeu, s'étendent -sur un peu plus de la moitié de la largeur de l'espace e, alors que les autres plaques des jeux s'étendent sur la presque totalité de cette largeur. Les plaques de deux jeux de plaques adjacents par exemple 22c, et 22c sont articulées les unes aux autres, en leursbordsvoisins,selon des axes d'articulation géométriquement représentés en 23.On voit ainsi, par exemple sur la figure 7, qutune plaque 22d de longueur normale est articulée à 5 plaques 22c adjacentes. L'ensemble de toutes les plaques forme ainsi un dispositif articulé à la manière d'un pantographe. Les différentes plaques 22a à 22d sont d'autre part portées au niveau des colonnes 8, par-des moyens comme par exemple des écrous munis de pattes convenables et vissés sur des tiges filetées verticales contenues dans les colonne 3. Dans la position déployée représentée sur les figures 7 et 8, les plaques 22a et 22c occupent des positions inclinéesXparallèles à un même plan incliné géométrique alors que les plaques 22b et 22d occupent des positions parallèles inclinées par rapport à un autre plan géométrique.Lorsque les moyens moteurs entrainent les plaques depuis la position déployée représentée sur le dessin vers une position repliée situéeà proximité du plafond 2, les différentes plaques tendent à prendre une position très proche de l'horizontale.

Un tel dispositif, grâce au grand nombre d'articulations qu'il possède, présente en outre l'avantage de se coincer assez facilement si on cherche à le déformer.

En se référant à la figure 9, on voit qu'en variante du dispositif des figures 1 à 3 les plaques lia, llb, pourraient être remplacées par des bacs horizontaux ouverts vers le bas et présentant un fond plan 24 et des bords verticaux périphériques 25, les dimensions horizontales de ces bacs décroissant depuis le bac supérieur vers le bac inférieur de façon que les bacs puissent pénétrer les uns dans les autres en position repliée représentée à la partie supérieure de la figure. Le bac le plus bas peut être inférieurement refermé par une plaque 26. Les différents bords 25 peuvent comporter, à l'exception du bord 25 du bac le plus bas, des rebords intérieurs d'accrochage 27 coopérant avec des lèvres périphériques 28 des bacs sous-aacents pour limiter la distance verticale séparant deux bacs consécutifs en position déployée.

En se référant à la figure 10, on voit une vue schématique de dessus d'une chambre forte ayant une géométrie relativement complexe. La surface de cette chambre est divisée en un certain nombre de sous-structures représentées par les jeux de plaques 29a à 29e, ces sous-structures étant par exemple identiques aux sous-structures représentées sur la figure 1. Des moyens peuvent éventuellement être prévus pour relier à distance les plaques de deux sous-structures adjacentes lorsqu'elles sont à l'état déployé de façon qu'il ne soit pas possible de tenter de replier isolément une sous-structure.

Bien entendu, les structures selon l'invention, peuvent être réalisées sous des formes très diverses. Ainsi, au lieu d'utiliser des plaques telles que représentées sur le dessin, on peut utiliser d'autres sous-structures telles que par exemple des treillis plans jouant le rôle de ces plaques.

Dans une autre forme de réalisation, on peut utiliser une pluralité de grilles déployables articulées, à la façon des grilles de devanture ou de vitrine, lesdites grilles étant disposées parallèlement les unes aux autres, par exemple, tous les 5 centimètres et étant susceptibles de se déployer depuis le plafond vers le sol au niveau duquel peuvent par exemple être prévus des moyens d'accrochage empêchant le retrait de ces grilles. De plus, des barres ou d'autres moyens de blocage peuvent être enfoncés transversalement par les jours des différentes grilles pour les solidariser les unes aux autres lorsqu'elles sont en position déployée.

Au lieu d'utiliser des grilles, on pourrait également utiliser des grillages ou des treillis souples, par exemple enroulables, ainsi que toute autre structure présentant à l'état replié un volume relativement réduit et à l'état déployé un volume occupant l'essentiel de l'espace intérieur de la chambre forte, cette structure étant réalisée en un matériau, de préférence mais non exclusivement métallique, et en tous cas difficile à attaquer, le terme structure ajourée dans le sens de la présente invention signifiant une structure solide, relativement indéformable et présentant une quantité importante de vides ou jours, ces vides ayant une dimension individuelle suffisamment faible pour ne pas permettre la progression d'un individu.

Claims (16)

REVENDICATIONS

1. procédé de protection des chambres fortes ou local similaires contre les agressions, caractérisé par le fait qu'après le départ des visiteurs et du personnel, on remplit l'espace intérieur de la chambre situé entre les compartinents ou murs latéraux, le sol et le plafond, à l'aide d'une structure ajourée en un matériau présentant une importante résistance aus agressions thermiques ou mécaniques, la structure étant telle qu'elle empeche le dé- placement d'une personne dans ledit espace.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait oue l'on utilise une structure repliable, susceptible de se déplier depuis une position répliée à proximité d'au oins une paroi de de la chambre vers une position déployée occupant ledit espace.

3. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon 1 une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait qu'il comporte, à l'intérieur d'un local tel qu'une chambre forte, une structure repliable réalisée en un matériau présentant une résistance importante aux agressions thermiques ou mécaniques et susceptible de se déplacer depuis une position repliée dans laquelle la plus grande partie de l'espace intérieur (9) de la chambre reste libre, vers une position déployée dans laquelle la plus grande partie ou la totalité dudit espace (9) se trouvé occupée par la structure.

Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait qu'il est divisé en plusieurs sous-structures individuelles, susceptibles de se déployer individuellement les unes à côté des autres.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 et a, caractérisé par le fait qu'il comporte une pluralité de plaques parallèles (lla, llb-22a, 22b, 22c, 22d-2xa, 24 b , 24c, 24d, 24e), susceptibles de se rappro cher les unes des autres en position repliée et des'éloigner les unes des autres en position déployée, des moyens d'entretoisement (15, 16, 17, 18) étant prévus pour relier entre elles lesdites plaques ou nappes.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la distance entre deux plaques paral lèles successives est trop petite pour permettre le déplacement d'un individu entre elles.

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 et 4, caractérisé par le fait que la structure comporte une pluralité de plaques (22a, 22b, 22c, 22d) reliées entreelles par des moyens d'articulation pour former un ensemble de plaques articulées.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que lesdites plaques sont déployables depuis une position repliée dans laquelle elles sont sensiblement parallèles entre elles et horizontales, vers une position déployée dans laquelle elles s'étendent selon des plans inclinés.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisé par le fait qu'il comporte une ou plusieurs colonnes (8), s'étendant à travers lesdites plaques ou nappes et portant des moyens susceptibles d'entrainer certaines au moins desdîtes nappes ou plaques.

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé par le fait que ladite colonne contient une vis sans fin (lu), des moyens moteurs (11) pour ladite vis sans fin, et des écrous (13) reliés auxdites plaques ou nappes.

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé par le fait que chaque colonne (8) est composée de deux parties se faisant face (8a, 8b) et que chaque écrou (13) est relié à une plaque par des pattes radiales (14).

12. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé par le fait que chaque colonne contient un cable ou une chaîne (20) relié à certaines au moins desdites nappes ou plaques (lIa, lob).

13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 5 à 12, caractérisé par le fait que deux plaques ou nappes adjacentes (lla, llb) sont reliées entre elles par des biellettes (ifs) articulées en un point fixe (16) sur l'une des plaques et sur un coulisseau (17i courant sur l'autre plaque.

14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 à 12, caractérisé par le fait que ladite structure, lorsqu'elle est en position repliée, est proche du plafond (2).

15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 et 4, caractérisé par le fait qu'il comporte une pluralité de grilles individuelles articulées, parallèles les unes aux autres et susceptibles de s'étendre depuis une position repliée vers une position déployée.

16. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens pour solidariser lesdites grilles entre elles.

17. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 à 16, caractérisé par le fait que la structure comporte une pluralité de points d'articulation entraînant un blocage de la structure en cas de déformation d'une partie de la structure.