FR2484130A1 - Dispositif a touche enfoncable formant interrupteur a ouverture retardee - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF A TOUCHE ENFONCABLE PORTANT UNE PLAQUE DE CONTACT SOUMISE A UNE FORCE D'ATTRACTION MAGNETIQUE SOLLICITANT LA TOUCHE VERS SA POSITION DE REPOS ET COOPERANT AVEC UNE SURFACE CONDUCTRICE INDEPENDANTE DE LA TOUCHE POUR FORMERUN INTERRUPTEUR MECANIQUE FERME DANS LA POSITION DE REPOS DE LA TOUCHE. LA PLAQUE DE CONTACT 15 PORTEE PAR LE PLATEAU INFERIEUR 14 DE LA TOUCHE COMPREND UNE LANGUETTE ELASTIQUEMENT DEFORMABLE 23 SE TERMINANT PAR UN PLOT DE CONTACT 22 COOPERANT AVEC UNE PASTILLE DE CONTACT 21 D'UN CIRCUIT IMPRIME, LA LANGUETTE 23 SE DEFORMANT ELASTIQUEMENT LORS DE L'ENFONCEMENT DE LA TOUCHE POUR EXERCER SUR LE PLOT 22 UNE ACTION OPPOSEE A L'ATTRACTION MAGNETIQUE DE CE PLOT PAR UNE FEUILLE 17 DE MATERIAU MAGNETIQUE. L'INVENTION S'APPLIQUE NOTAMMENT AUX CLAVIERS ET BOUTONS-POUSSOIRS DU TYPE A CONTACTS FERMES EN POSITION DE REPOS.

Description

l 2484130 L'invention concerne un dispositif à touche enfonçable, telle

qu'une touche de clavier ou de bouton-poussoir, formant un interrupteur mécanique qui est fermé dans la position de

repos de la touche.

On connaît des boutons-poussoirs et des claviers numé-

riques ou alpha-numériques, comprenant des touches enfonca-

bles qui portent chacune une plaque de contact soumise à une force d'attraction magnétique sollicitant la touche vers sa position de repos et coopérant avec une surface conductrice indépendante de la touche pour former un interrupteur mécanique qui est fermé dans la position de repos de la touche et qui est ouvert par enfoncement de celle-ci. En général, l'ouverture de l'interrupteur a lieu dès que l'on exerce sur la touche une

force d'enfoncement supérieure à la force d'attraction magné-

tique la maintenant dans sa position de repos, c'est-à-dire dès que la touche quitte sa position de repos. De tels claviers ou boutons-poussoirs présentent un grand nombre d'avantages

par rapport à la technique classique dans laquelle les inter-

rupteurs mécaniques associés aux touches sont ouverts dans la position de repos des touches et fermés quand les touches sont enfoncées. Il est cependant souhaitable, dans certains cas, que l'ouverture de l'interrupteur associé à la touche soit retardée par rapport à l'enfoncement de la touche, c'est-à-dire que cette ouverture n'ait lieu qu'après une certaine course d'enfoncement de la touche. On a constaté en effet que certains opérateurs se servant de tels claviers ou de tels boutons-poussoirs, ont l'habitude de laisser leurs doigts posés sur les touches quand

ils cessent un instant de se servir du clavier ou des boutons-

poussoirs, ou de déplacer leurs doigts sur les touches en les

effleurant. Cette façon de faire se traduit parfois par l'ac-

tionnement involontaire d'une touche, qui est enfoncée sur une distance très faible,et par la génération non souhaitée d'un signal de commande si l'interrupteur associé à la touche est

ouvert dès le début de la course d'enfoncement de la touche.

Pour éviter cet inconvénient, on a déjà proposé que les interrupteurs associés aux touches soient du type à ouverture

progressive de telle sorte qu'ils ne soient complètement ou-

verts que quand les touches ont parcouru une distance minimum

prédéterminée ou course morte. Cependant, cette ouverture pro-

gressive des interrupteurs se traduit par des phénomènes de rebonds au niveau des contacts, de sorte que le signal généré par ouverture de l'interrupteur n'est pas parfait et doit dtre dans certains cas traité par des circuits de mise en forme.

L'invention a pour but un dispositif à touche enfonça-

ble ne présentant pas ces divers inconvénients, et elle pro-

pose à cet effet un tel dispositif, caractérisé-en ce que l'interrupteur associé à la touche enfonçable est à ouverture

- retardée mais brusque.

On évite ainsid'une part les productions non souhaitées de signaux quand l'opérateur laisse ses doigts posés sur les touches ou les déplace par glissement d'une touche à l'autre, et d'autre part les phénomènes de rebonds dûs à l'ouverture

progressive de l'interrupteur.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la plaque

de contact d'une touche comprend au moins une languette élas-

tiquement déformable terminée par un plot de contact qui est destiné à être appliqué sur la surface conductriceindépendante de la touche pour fermer l'interrupteur et qui est soumis à une force d'attraction magnétique supérieure à une force opposée exercée sur lui par ladite languette au début de l'enfoncement de la touche à partir de sa position de repos, cette force exercée par la languette sur le plot augmentant à partir d'une valeur sensiblement nulle dans la position de repos de la touche jusqu'à une valeur supérieure à ladite force d'attraction magnétique quand la touche a parcouru une

distance ou course morte prédéterminée.

On obtient ainsi une ouverture très brusque et très rapide

de l'interrupteur,sans progressivité, quand la touche a parcou-

ru cette distance minimum prédéterminée définissant la course morte.

Dans la description qui suit, faite à titre d'exemple, on

se réfère aux dessins annexés, dans lesquels:

- la figure 1 est une vue schématique en coupe d'un dis-

positif à touche enfonçable selon l'invention;

- la figure 2 est une vue en plan d'une forme de réali-

sation de la plaque de contact d'une touche; - la figure 3 est une vue en plan d'une autre forme de réalisation de cette plaque de contact; - la figure 4 est une vue en plan d'encore une autre forme de réalisation de cette plaque de contact; - la figure 5 est une vue de côté d'une autre forme

de réalisation de la plaque de contact et du plateau infé-

rieur de la touche; - la figure 6 est une vue partielle en perspective de la plaque de contact de la figure 5; - la figure 7 est une vue correspondant à la figure 5, mais pour une autre forme de réalisation; la figure 8 est une vue partielle en perspective de la figure 7; - la figure 9 est une vue correspondant aux figures 5 et 7, mais pour une autre forme de réalisation; - la figure 10 est une vue partielle en perspective de la figure 9; - la figure 11 représente l'allu.re de la force de rappel d'une touche en fonction de la course de cette touche; et - les figures 12 et 13 sont des vues en coupe de deux

variantes de réalisation du dispositif selon l'invention.

On a représenté schématiquement en figure 1, en coupe, un dispositif à touche enfonçable selon l'invention, qui peut être une partie soit d'un bouton-poussoir, soit d'un clavier

numérique ou alpha-numérique.

Ce dispositif comprend essentiellement une plaque compo-

site 10 percée d'un trou 11 traversé par la tige 12 d'um touche, sur l'extrémité supérieure de laquelle est monté un cabochon amovible 13 et dont l'extrémité inférieure forme un

plateau 14 de support d'une plaque de contact 15.

Dans l'exemple représenté, la plaque-composite 10 est formée d'une plaque supérieure métallique 16, d'une feuille intermédiaire 17 de matériau magnétique, te 1 qu'un élastomère chargé magnétiquement, et d'un circuit imprimé inférieur souple 18. La plaque métallique supérieure 16, la feuille intermédiaire 17 d'élastomère chargé magnétiquement, et le circuit imprimé souple 18 forment un ensemble monolithique ayant une épaisseur totale de 2 à 3 millimètres. Le circuit imprimé souple 18 est une feuille très mince ou un film 19 de matériau plastique, collé sur la face inférieure de la feuille 17 d'élastomère chargé magnétiquement et dont la face inférieure.est pourvue d'un réseau conducteur 20 comprenant

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des pastilles de contact 21. Ce réseau conducteur peut être formé par une encre conductrice déposée par sérigraphie sur

la face inférieure du film 19 de matériau plastique.

La plaque de contact 15 (figure 2) portée par la face supérieure du plateau 14 du corps de la touche, comprend deux

plots de contact 22 destinés chacun à coopérer avec une pas-

tille 21 du réseau conducteur 20. Chaque plot 22 est relié à la plaque 15 par une languette 23 élastiquement déformable, ayant des dimensions prédéterminées. La plaque 15 est fixée par surmoulage sur la face supérieure du plateau 14 sur la majeure partie de sa surface, mais les languettes 23 et les plots de contact 22 sont libres et peuvent être soulevés dudit plateau 14 par flexion élastique des languettes 23. La surface

des plots de contact 22 est prédéterminée, et est avantageuse-

ment sensiblement égale à celle des pastilles de contact 21

du circuit imprimé souple 18.

Ce dispositif fonctionne de la façon suivante.

Dans la position de repos de la touche, la plaque de contact 15 portée par le plateau 14 inférieur de la touche est appliquée sur le réseau conducteur 20 de la face inférieure de

la plaque composite 10, et les plots de contact 22 sont appli-

qués sur les pastilles 21 correspondantes du réseau conducteur 20. L'entrefer entre ce réseau conducteur eît la plaque de contact 15 est alors nul. La touche est maintenue dans cette

position de repos par la force d'attraction magnétique déve-

loppée par la feuille 17 d'élastomère chargé magnétiquement et agissant sur la plaque de contact 15 de la touche. Quand

on exerce sur le cabochon 13 de la touche une force d'enfon-

cement supérieure à la force d'attraction magnétique agissant sur la plaque 15, la touche commence à s'enfoncer, par rapport à la plaque composite 10, et ce mouvement continue jusqu'à ce que le bord inférieur du cabochon 13 vienne en appui sur la plaque métallique supérieure 16 (position représentée dans

la moitié droite de la figure 1). Dès que l'effort d'enfon-

cement exercé sur la touche cesse, celle-ci est rappelée

dans sa position de repos par la force d'attraction magné-

tique développée par la feuille 17 d'élastomère chargé magnétiquement. Au début de la course d'enfoncement de la touche, chaque interrupteur formé par une pastille de contact 21 et le plot de contact 22 correspondant de la plaque 15 reste fermé, le plot 22 restant appliqué par toute sa surface sur la pastille de contact 21 en raison de la force d'attraction

magnétique exercée sur lui par la feuille 17. Simultané-

ment, la languette 23 correspondante se déforme élastiques ment en flexion et exerce sur le plot 22 une force élastique opposée à ladite force d'attraction magnétique, et qui augmente p:ogressivement à partird'une valeur nulle jusqu'à

une valeur au moins égale à cette force d'attraction magné-

tique exercée sur le plot 22 (position représentée dans

la moitié gauche de la figure 1).

Dès que la force élastique exercée sur le plot 22 par la languette 23 dépasse la force d'attraction magnétique exercée sur ce plot, celui-ci se sépare brusquement de la pastille de contact 21 correspondante et revient en appui

sur la face supérieure du plateau 14 de la touche. L'interrup-

teur mécanique formé par le plot 22 et la plastiU e de contact 22 est ainsi ouvert de façon brusque et retardée par rapport à l'enfoncement de la touche, sans aucune progressivité, et

sans provoquer de phénomène de rebond.

Quand l'interrupteur est ouvert, ou quand il est fermé lorsque la touche se trouve dans sa position de repos, la languette 23-ne présente aucune déformation en flexion, et

n'exerce aucune force sur le plot de contact 22.

La surface de chaque plot de contact 22 et les dimen-

sions de la languette 23 correspondante sont déterminées de telle sorte que la force d'attraction magnétique exercée sur

le plot 22 s'équilibre avec la force exercée sur ce plot ré-

sultant de la déformation élastiq(e de la languette 23 pour une course déterminée de la touche à partir de sa position

de repos.

Pour fixer les idées, on précisera à titre d'exemple que la force à exercer sur une touche pour l'enfoncer peut être de l'ordre de 60 grammes, que chaque plot 22 peut avoir une surface telle que la force d'attraction magnétique exercée sur lui par la feuille 17 est de l'ordre de 10 gammes, que l'ouverture de l'interrupteur se produit quand la touche a parcouru,à partir de sa position de repos, une distance au moins égale à 0,5 millimètre, et que la course totale de la

touche est de 2 mm environ.

Dans la variante de réalisation représentée en figure 3, la plaque de contact portée par le plateau 14 de la touche est réalisée en deux parties identiques 24 qui comprennent

chacune un plot de contact 25 terminant une languette élas-

tiquement déformable 26, et qui sont disposées dans un m6me plan, symétriquement par rapport à l'axe longitudinal de la touche. Ces deux parties 24 sont reliées entre elles par une diode 27 qui est normalement noyée dans le plateau

inférieur 14 de la touche.

Dans la forme de réalisation représentée en figure 4, la plaque de contact est en deux moitiés 30 identiques, reliées entre ellespar une diode 31, comme en figure 3, chaque partie 30 comprenant un plot de contact 32 terminant une languette élastiquement déformable de grande longueur

formée de trois parties 33, 34 et 35 bout à bout.

En raison de la grande longueur des languettes élastique-

ment déformables reliant chaque plot de contact 32 à une par-

tie 30 de la plaque de contact, on peut obtenir une course

morte de la touche très importante aant ouverture de l'in-

terrupteur.

Les"figures 5 et 6 représentent une autre forme de réa-

lisation des languettes élastiquement déformables terminées par des plots de contact. Dans ces deux figures, la plaque de contact peut être réalisée en deux parties 40 identiques reliées entre elles par une diode, comme dans les figures 3 et 4, et chaque partie 40 comprend par découpe une languette élastiquement déformable 41 se terminant par un plot de contact 42 de dimensions appropriées, qui est incliné par rapport à la languette élastiquement déformable et se termine lui-même par une partie 43 pliée en L et formant crochet. Ce crochet

43 est engagé sous un rebord 44 du plateau inférieur 45 soli-

daire de la touche et sur lequel est fixée chaque partie 40 de la plaque de contact,sauf bien entendu les languettes

élastiquement déformables 41 et les plots de contact 42.

Quand la touche est dans sa position de repos, la languette 41 occupe sensiblement la position représentée en trait plein en figure 5, par rapport au plateau inférieur 45 de la touche. Quand on commence à enfoncer la touche, le plateau 45 s'écarte de l'ensemble monolithique représenté en figure 1 et comprenant la plaque métallique supérieure 16,

la feuille intermédiaire 17 d'élastomère chargé magnétique-

ment et le circuit imprimé souple 18 portant le réseau conduc-

teur 20, mais chaque plot de contact 42 reste appliqué, par attraction magnétique, sur une pastille de contact 21 du réseau conducteur, les languettes 41 se déformant élastique-

ment dans leur zone de jonction à chaque partie 40 de la pla-

que de contact. A la fin de la course morte de la touche, le crochet 43 de chaque languette 41 est en appui sous le rebord 44 du plateau inférieur 45 de la touche, et si on continue

d'enfoncer la touche, le plot de contact 42 est obligatoire-

ment écarté de la pastille de contact 21 correspondante, et l'interrupteur est ouvert (position représentée ens:pointillé

en figure 5).

Avantageusement, l'angle d'inclinaison du plot de contact 42 par rapport à sa languette déformable 4lest sensiblement égal à l'angle que fait la languette 41 avec la plaque de contact 40 à la fin de la course morte de la touche, de sorte que, dans ces conditions, toute la surface du plot de contact 42 est appliquée sur la pastille de contact 21 correspondante à la fin de la course morte de la touche, et l'attraction

magnétique exercée sur ce plot de contact 42 est maximum.

On obtient ainsi un point dur indiquant à l'opérateur la fin

de la Ourse morte de la touche.

La forme de réalisation illustrée dans les figures 5 et 6 permet d'avoir une course morte de la touche parfaitement

définie, qui est fixée par la forme et les dimensions du cro-

chet 43 de chaque plot de contact 42.

Dans la variante de réalisation des figures 7 et 8,chaque

partie 50 d'une plaque de contact comprend une languette élas-

tiquement déformable 51 se terminant par un plot de contact 53 incliné par rapport à la languette 51 de la même façon

que dans la forme de réalisation précédente. De chaque lan-

guette 51 dépend latéralement une patte 54, pliée vers le bas en forme de crochet, et qui est engagée sous une partie

du plateau inférieur 55 du corps de la touche.

Le fonctionnement de cette forme de réalisation est le même que précédemment: à la fin de la course morte de la

touche, le crochet 54 est venu en appui sous le plateau -

inférieur 55 de la touche, et l'enfoncement supplémentaire de

la touche se traduit nécessairement par l'ouverture de l'in-

terrupteur formé par le plot de contact 53 et la pastille

de contact 21 correspondante.

Dans la forme de réalisation représentée dans les figures 9 et 10, chaque partie 60 d'une plaque de contact comprend une languette Plastiquement dêformable 61 terminée par un plot de contact 62. La zone de raccordement de chaque languette 61 à la partie correspondante 60 de la plaque de contact est déflé-: chie vers le bas (figure 10) de telle sorte que la languette 61 s'étende sous une butée 63 dépendant du plateau inférieur 64 de la touche sur lequel sont fixées les deux parties 60 de la plaque de contact.Cette butée 53 forme une rampe inclinée

limitant l'inclinaison angulaire que peut prendre la lan-

guette élastiquement déformable 61 par rapport au reste de la partie 60 de la plaque de contact pendant la course morte de

la touche.

Dans la position.de repos de la touche, chaque languette déformable est sensiblement dans la position représentée en trait plein en figure 2, c'est-à-dire qu'elle s'étend sous la butée 63 en étant écartée de la rampe inclinée 65. Quand la touche parcourt sa course morte, la languette 61 se relève progressivement jusqu'à être appliquée sur la rampe inclinée à la fin de cette course morte. L'enfoncement supplémentaire

de la touche produit alors nécessairement l'ouverture de l'in-

terrupteur formé par le plot de contact 62 et la pastille de

contact 21 correspondante.

On remarquera que, dans les formes de réalisation des filures 5 à 10, la course mortede la touche est parfaitement bien définie et reproductible, et que l'ouverture des contacts se produit de façon brusque et sans rebond à la fin de la course

morte de la touche.

On se réfère maintenant à la figure 11 qui représente

l'allure de la force de rappel exercée sur chaque touche pen-

dant la course morte, en fonction de la distance d parcourue

par la touche à partir de sa position de repos.

La force de rappel est la résultante des deux forces de même sens, dont l'une est la force d'attraction magnétique F1 exercée par la feuille d'élastomère magnétique sur-la plaque de contact portée par le plateau inférieur de la touche, et dont l'autre est la force F2 exercée sur ladite plaque de contact par la languette déformée élastiquement, dont le

plot de contact est maintenu appliqué par attraction magné-

tique sur le réseau conducteur imprimé de la feuille d'élas-

tomère magnétique.

En position de repos de la touche, la force F2 peut avoir une valeur initiale négative si la languette est alors légèrement pliée ou déformée vers le bas, quand elle est en -appui sur le réseau conducteur. La variation de cette force F2 en fonction de la course de la touche est sensiblement

linéaire. Les forces F1 et F2 varient en sens contraire pen-

dant la course morte de la touche. La force de rappel Fr exercée sur la touche est égale à la somme des forces F1 et F2: on voit qu'elle passe par un minimum pendant la course morte de la touche et décroit très brusquement à la fin de cette course morte; le point A correspond à la fin de la course morte pour l'une des formes de réalisation des figures à 10, tandis que le point B correspond à la fin de cette course morte pour l'une des formes de réalisation des figures 1 à 4. Dans l'exemple représenté, la course morte est égale à 2 mmn (au point A) On peut, bien entendu, déterminer la valeur i la course morte à volonté, les valeurs retenues en pratique étant généa ralement comprises entre 0,5 et 2 mm environ, ou bien entre

% et 90% de la course totale de la touche.

On se réfère maintenant à la figure 12 représentaht-

un autre mode de réalisation du dispositif selon l'invention.

Dans cette figure, le dispositif comprend une plaque composite 70 percée de trous 71 traversés par les tiges 72 des touches, dont l'extrémité supérieure comprend un.cabochon amovible 73 et dont l'extrémité inférieure forme un plateau 74. Les tiges 72, les cabochons 73 et les plateaux inférieurs 74 des touches sont réalisés en matériau non conducteur et non

magnétique, par exemple en matériau plastique.

La plaque composite 70 est formée dans cet exemple d'une plaque supérieure métallique 75 et d'une feuille inférieure

76 de matériau magnétique, tel qu'un élastomère chargé magné-

tiquement. Sur la face inférieure de la feuille 76 de matériau magnétique est formé un réseau conducteur isolé présentant des pastilles de contact destinées à coopérer avec des plaques de contact des touches pour former des interrupteurs qui seront fermés dans la position de repos des touches et ouverts quand les touches sont enfoncées après avoir parcouru une course morte prédéterminée. Ce réseau conducteur peut être formé sur la face inférieure de la feuille 76 d'élastomère chargé

magnétiquement, par dépôt par sérigraphie d'encres conduc-

trices. Chaque touche comprend un plateau mobile 80, dont la face supérieure porte une plaque de contact 81 destinée à coopérer avec les pastilles de contact du réseau conducteur

précité pour former lesdits interrupteurs, et ce plateau mo-

bile est monté coulissant autour de la tige 72 de la touche, le long de l'axe longitudinal ou axe de déplacement 82 de celle-ci, entre deux butées, la butée inférieure étant formée par le plateau inférieur 74 de la touche Etla butée supérieure

étant formée par un épaulement 83 dë la tige 72.

Le plateau mobile 80 est formé d'une pièce avec un trou central traversé par la tige 72 de la touche, et il porte avantageusement deux plaques de contact 81 reliées entre

elles par une diode noyée dans l'épaisseur du plateau 80.

Le plateau inférieur 74-de la touche est entouré d'un rebord vertical en saillie 84, dont la hauteurest au moins égale à l'épaisseur du plateau mobile 80 et desplaques de contact 81. Sur la face supérieure du rebord 84 est fixée

une plaque métallique 85, par exemple en fer doux.

Le fonctionnement de ce mode de réalisation est le suivant: Dans la position de repos de la touche, représentée en

partie gauche sur la figure 12, le rebord 84 du plateau infé-

rieur 74 de la touche est appliqué sur la face inférieure de

la feuille 76 d'élastomère magnétique, en raison de l'attrac-

tion magnétique agissant sur sa plaque métallique 85. Le pla-

teau mobile 80 est également appliqué sur la face inférieure de cette feuille 76 en raison de l'attraction magnétique exercée sur les plaques de contact 81, qui sont en contact avec les pastilles du réseau conducteur. L'interrupteur associé à la

touche est fermé dans ces conditions.

Quand on exerce sur le cabochon 73 de la touche une force d'enfoncement supérieure à la force d'attraction magnétique agissant sur la plaque métallique 85 du plateau inférieur 74,

la touche commence à s'enfoncer par rapport à la plaque compo-

site 70, mais le plateau mobile 80 reste appliqué sur la face inférieure de la feuille 76 d'élastomère magnétique, jusqu'à il 2484130 ce que l'épaulement 83 vienne en appui sur ce plateau mobile (position représentée dans la moitié droite de la figure

12). Si l'on exerce alors sur la touche une force d'enfon-

cement supérieure à la force d'attraction magnétique agissant sur les plaques de contact 81, l'épau-b ment 83 de la tige 72 de la touche écarte alors le plateau mobile 80 de la feuille d'élastomère 76, et l'interrupteur associé à la touche est

ouvert de façon brusque.

La course morte de la touche, entre sa position de repos et la position d'ouverture de l'interrupteur, est définie exactement par la distance de déplacement du plateau mobile entre les deux butées formées par l'épaulement 83 et le

plateau inférieur 74 de la touche.

La figure 13 représente une variante de ce mode de réa-

lisation, dans laquelle le plateau mobile 90 portant les deux plaques de contact 91 est déplaçable le long de l'axe 92 du corps 93 de la touche entre deux butées, dont l'une est formée par la face supérieure du plateau inférieur 94 de la touche, et dont l'autre est formée par la plaque métallique 95 fixée sur la face supérieure du rebord vertical 96 entourant le plateau 94. Cette plaque métallique 95 déborde à l'intérieur du plateau inférieur 94 et s'étend en regard d'un rebord

annulaire inférieur 97 formé à la périphérie du plateau mo-

bile 90.

Dans la position de repos de la touche, représentée dans la moitié gauche de.la figure.13, b plateau mobile 90 est appliqué par ses plaques de contact 91 sur la face inférieure

de la feuille 76 d'élastomère magnétique, et le plateau in-

férieur 94 de la touche est également appliqué sur la face inférieure de cette feuille 76, par l'intermédiaire de la plaque métallique 95 de son rebord 96. Quand on exerce sur la touche une forde d'enfoncement supérieure à la force d'attraction magnétique agissant sur la plaque 95, la touche s'enfonce et parcourt une course morte jusqu'à ce que la

plaque 95 vienne en appui sur le rebord périphérique annu-

laire 97 du plateau mobile 90 (position représentée en moitié droite de la figure 13). Si l'on exerce alors sur la touche une force d'enfoncement supérieure à la force magnétique agissant sur les plaques de contact 91 du plateau mobile 90, la touche

continue de s'enfoncer et provoque l'ouverture1rusque de l'in-

il

terrupteur associé.

Dans les deux modes de réalisation décrits aux figures

12 et 13, la force de rappel magnétique sollicitant constam-

ment la touche vers sa position de repos décroît progressi-

vement entre la position de repos et la fin de la course morte (force magnétique agissant sur la plaque 85 ou 95 du rebord du plateau inférieur de la touche) puis passe brusquement à un maximum à la fin dé la cour-se morte, en raison de l'attraction magnétique exercée sur le plateau mobile 80 ou 90, puis décroît à nouveau progressivement quand ce plateau mobile est écarté de - feuille d'élastomère chargée magnétiquement. On obtient donc un point dur à la fin

de la course morte, ce qui renseigne très exactement l'opé-

rateur sur l'état d'enfoncement de la touche.

On peut bien entendu varier l'intensité de ce point dur en modifiant les dimensions des plaques de contact portées par le plateau mobile, par rapport à celles de la plaque métallique portée par le rebord du plateau inférieur de

la touche.

Claims (19)

REVENDICATIONS

1. Dispositif à touche enfonçable portant une plaque

de contact qui est soumise à une force d'attraction magné-

tique sollicitant la touche vers sa position de-repos et qui coopère avec une surface conductrice indépendante de la touche pour former un interrupteur mécanique fermé dans la position de repos de la touche et ouvert par enfoncement de celle-ci, caractérisé en ce que l'interrupteur est à

ouverture brusque et retardée.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'ouverture de l'interrupteur a lieu après que la touche

ait parcouru une distance ou course morte prédéterminée.

3. Dispositif selon l'une des revendications précédentes,

caractérisé en ce que ladite plaque comprend au moins une languette élastiquement déformable terminée par un plôt de contact qui est destiné à être appliqué sur ladite surface conductrice pour fermer ledit interrupteur et qui est soumis à une force d'attraction magnétique supérieure à une force opposée exercée sur lui par ladite languette au début de l'enfoncement de la touche à partir de sa position de mepos, ladite fc ce exercée par la languette sur le plot augmentant à partir d'une valeur nulle dans la position de repos de la

touche jusqu'à une valeur supérieure à ladite force d'attrac-

tion magnétique quand la touche a parcouru une distance ou

course morte prédéterminée.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en

ce que ladite force exercée par la languette sur le plot ré-

sulte de la flexion élastique de la languette.

5. Dispositif selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour augmenter brusquement, à la

fin de la course morte de la touche, la force exercée par la-

dite languette sur le plot de contact.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en

ce que ces moyens comprennent une butée limitant la déformation-

élastique de la languette à une valeur maximale prédéterminée.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en

ce. que ladite butée dépend d'un plateau inférieur de la tou-

che, sur lequel est fixée la plaque de contact comportant

ladite languette.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite butée forme une rampe inclinée sur laquelle est appuyée ladite languette à la fin de la course morte de la touche.

9. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ceque ladite butée dépend de la languette et forme un crochet ou une patte, engagé sous le plateau inférieur de la touche

portant ladite plaque de contact.

10. Dispositif selon l'une des revendications 3 à 9, ca-

ractérisé en ce que le plot de contact est à surface plate.

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que ladite surface plate est inclinée par rapport à la languette d'un angle sensiblement égal à l'angle de la languette avec la plaque de contact à la fin de la course

morte de la touche.

12. Dispositif selon l'une des revendications précéden-

tes, caractérisé en ce que ladite plaque comprend deux plots de contact reliés chacun par une languette élastiquement

déformable au reste de ladite plaque.

13. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caracté-

risé en ce qoe ladite plaque de contact est montée coulissante le long de l'axe bngitudinal de la touche, entre deux butées solidaires du corps de la touche, la course morte de ladite touche étant définie par la distance de déplacement de la

plaque de contact entre ces deux butées.

14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que le corps de la touche porte également des moyens soumis à ladite force d'attraction magnétique et sollicitant constamment la touche vers sa position de repos, ces moyens

étant constitués par exemple par une ou des plaques de maté-

riau magnétique solidaires du corps de la touche.

15. Dispositif selon la revendication 13 ou 14, carac-

térisé en ce que ladite plaque de contact est portée rigide-

ment par un plateau mobile en matériau électriquement isolant.

16. Dispositif selon l'une des revendications précédentes,

caractérisé en ce que la plaque de contact est réalisée en

deux parties identiques reliées entre elles par une diode.

17. Dispositif selon l'une des revendications précédentes,

caractérisé en ce que la force de rappel sollicitant la touche vers sa position de repos pendant sa course morte décroît à partir de la position de repos et passe par un minimum, puis

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augmente jusqu'à la fin de la course morte.

18. Clavier à touches, caractérisé en ce que les touches

sont du type décrit dans l'une des revendications précédentes,

19. Clavier selon la revendication 18, caractérisé en ce qu'il estformé d'une plaque composite percée de trous dans les- quels passent les corps desdites touches, la plaque composite comprenant une plaque métallique supérieure fixée sur une feuille de matériau magnétique, tel qu'un élastomère chargé magnétiquement, et un réseau conducteur fixé ou formé sur la face inférieure de ladite feuille de matériau magnétique et comprenant lesdites surfaces conductrices coopérant avec les

plots des plaques de contact des touches.