FR2477043A1 - Machine a nervurer la paroi laterale d'un corps de boite metallique - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UNE MACHINE DESTINEE A FORMER DES NERVURES SUR LE CORPS D'UNE BOITE METALLIQUE EN FORME DE COUPELLE. LA MACHINE COMPORTE UNE BROCHE 52 DESTINEE A RECEVOIR UN CORPS DE BOITE ET PORTANT DES OUTILS INTERIEURS DE NERVURAGE, UNE BROCHE 54 ALIGNEE AXIALEMENT AVEC LA BROCHE 52 ET PORTANT UNE TETE 90 DESTINEE A DEPLACER ET MAINTENIR UN CORPS DE BOITE PLACE SUR LABROCHE 52, UNE TOURELLE 56 QUI FAIT SUIVRE UN TRAJET EN COURBE A LA BROCHE 52, ET UNE TOURELLE 72 QUI FAIT SUIVRE UN TRAJET EN COURBE A LA BROCHE 54 EN MEME TEMPS QUE CES DEUX BROCHES TOURNENT SUR LEUR AXE. LES OUTILS INTERIEURS COOPERENT AVEC DES OUTILS EXTERIEURS DE NERVURAGE PORTES PAR UN ENSEMBLE 106 DE SUPPORT. DOMAINE D'APPLICATION: FABRICATION DE BOITES DE CONSERVE, ETC.

Description

1. L'invention concerne le domaine des machines à nervurer les emboutis,

et plus particulièrement une machine à nervurer la paroi d'un corps de boîte métallique en forme de

coupelle sans joint.

Il est évidemment bien connu, dans le domaine de la fabrication des boîtes, de réaliser une boîte métallique par formation d'un corps tubulaire ouvert à ses extrémités et par l'application d'un couvercle sur chaque extrémité au cours d'une opération de bordage et de nervurage. Il est également

bien connu de réaliser sur le corps de boîte, entre ses extré-

mités opposées, plusieurs nervures périphériques avant la pose des couvercles d'extrémité. Lorsqu'une telle boîte est achevée, les joints bordés et nervurés formés entre son corps

et les couvercles d'extrémité assurent la rigidité des extré-

mités de la boîte et les nervures intermédiaires du corps

assurent la rigidité de la boîte entre ses extrémités.

Il est également bien connu de produire une boîte en deux pièces, comprenant un corps embouti d'une seule pièce dont l'extrémité ouverte peut être fermée au moyen d'un couvercle rapporté qui est posé sur cette extrémité suivant le procédé utilisé pour la fabrication des boîtes en trois pièces. Un tel corps de boîte d'une seule pièce est réalisé par emboutissage et étirage d'un embouti jusqu'à une longueur axiale souhaitée, puis par coupe à longueur de l'extrémité ouverte afin que les corps de boîtes aient la même hauteur ou la même longueur axiale. Au cours des opérations d'étirage et

d'emboutissage, la paroi extrême du corps de boîte est généra-

lement bombée ou autrement profilée de manière à être rendue rigide, et la paroi extrême et la paroi latérale sont jointes suivant une ligne arrondie de jonction. Bien que cette dernière structure suffise à de nombreuses utilisations pour le corps de boîte, il convient de noter que cette jonction arrondie ne confère pas à l'extrémité correspondante de la boîte finie la rigidité obtenue par l'application d'un couvercle extrême rapporté sur l'extrémité ouverte du corps de boîte. De plus, la paroi latérale d'un tel corps de boîte d'une seule pièce est extrêmement mince et, en l'absence de précautions, elle peut être aisément bosselée, plissée et/ou 2. écrasée au cours des manipulations, avant ou après

l'achèvement d'une boîte en deux pièces utilisant ce corps.

Ces caractéristiques non seulement conduisent à des pertes de production par suite de détériorations ou de déformations rendant les corps de boîtes inacceptables avant l'achèvement de la boîte, mais elles imposent également des limitations quant à l'utilisation et à la manipulation de la boîte achevée, ce

qui gêne l'utilisation de ces boîtes comme éléments de condi-

tionnement acceptables du point de vue commercial.

Il est donc devenu souhaitable de réaliser des nervures périphériques dans la paroi latérale d'un corps de boîte d'une seule pièce, à proximité de l'extrémité fermée de ce corps et entre les extrémités ouverte et fermée, afin d'améliorer la rigidité de la zone de la paroi latérale adjacente à l'extrémité fermée et de rigidifier la paroi latérale de manière que la rigidité globale d'une botte en deux pièces puisse être ainsi améliorée. Cette rigidité permet avantageusement de manipuler le corps de botte pendant la production de la boîte en deux pièces et la boîte achevée peut également être manipulée, par exemple par les commerçants ou les clients, avec un risque réduit de détérioration du corps de la boîte ou de la botte achevée, ce qui réduit les pertes de production pour le fabricant et les pertes de marchandises dans les circuits commerciaux. En outre, cette rigidité accrue améliore la souplesse d'utilisation des boîtes en deux pièces par rapport aux produits conditionnés dans ce- bottes, et elle

rend plus acceptables ces dernières par les services commer-

ciaux qui demandent de pouvoir empiler des boîtes sur des

hauteurs importantes.

L'invention concerne une machine destinée à former des nervures périphériques sur le corps d'une boîte

métallique d'une seule pièce afin d'améliorer les caractéris-

tiques structurelles de ce corps de boîte et, par conséquent, celles d'une botte en deux pièces produite à partir de ce corps. Pour que des corps de boîte d'une seule pièce puissent être réalisés et soient acceptables du point de vue commercial, il faut qu'ils soient produits à des cadences élevées et qu'ils soient exempts de rayures ou d'autres 3. défauts de surface ou déformations. Pour satisfaire ces critères, la machine selon l'invention est de conception simple et d'un fonctionnement sûr, et elle peut travailler en continu avec un temps d'arrêt minimal pour les opérations d'entretien. De plus, les pièces sont aisément accessibles et/ou peuvent être aisément démontées pour les opérations d'entretien et de remplacement ainsi que pour les dépannages, et les organes complémentaires d'outillages de nervurage sont non seulement positionnés avec précision les uns par rapport aux autres, mais ils peuvent être maintenus dans des positions

relatives souhaitées. Tous ces facteurs contribuent à mini-

miser les temps d'arrêt et, par conséquent, à accroître les possibilités de cadence de production tout en permettant

l'obtention d'un produit souhaitable.

La machine selon l'invention comprend plus parti-

culièrement des ensembles à broches de nervurage destinés à être mis en rotation de manière continue autour de leur propre

axe et suivant une course circulaire autour d'un second axe.

Ces ensembles à broches comportent un outillage de nervurage intérieur et reçoivent des corps de boîte en forme de coupelles, devant être nervurés, et ils les déplacent le long du trajet circulaire afin de les faire passer à proximité d'un outillage de nervurage extérieur qui est supporté fixement sur le châssis de la machine. Les outils de nervurage coopèrent pour former des nervures périphériques dans le corps de boîte, plus particulièrement dans des première et seconde zones axiales de la paroi latérale du corps, la première zone étant plus proche que la seconde zone de l'extrémité fermée du corps de la boîte. Pendant l'opération de nervurage, le déplacement

radial de la matière constituant le corps provoque un raccour-

cissement axial de ce dernier, ce déplacement radial et ce raccourcissement axial étant souhaitables pour minimiser l'étirage de la matière du corps qui, autrement, affaiblirait

le corps de la boîte dans les zones nervurées. Une caractéris-

tique importante de la machine est que l'outil extérieur de nervurage est déplacé de manière que le corps de la boîte soit nervuré successivement dans la première zone, puis dans la seconde zone, au cours du mouvement des ensembles à broches par

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4.

rapport à l'outil extérieur fixe. Cette réalisation séquen-

tielle des nervures permet un raccourcissement axial libre de la matière du corps de la boîte à partir de l'extrémité ouverte pendant le nervurage de la première zone. On obtient ainsi la précision souhaitée pour le profil périphérique de la nervure la plus proche de l'extrémité fermée du corps de la boite; on évite l'étirage de la matière constituant la paroi extrême, et on évite toute déformation du corps de la boite à proximité de l'extrémité fermée de ce dernier. En particulier, à cet égard, si les première et seconde zones étaient nervurées simultanément, il serait très difficile de réaliser un nervurage adjacent à l'extrémité fermée dont la totalité de la partie périphérique est orientée transversalement à l'axe du corps de la boite. A cet égard, le nervurage progresse circonférentiellement autour du corps de la boite et, si la matière du corps est engagée simultanément entre les outils dans les deux zones de nervures, il est très difficile de

tirer la matière du corps axialement vers l'extrémité fermée.

Par conséquent, la formation simultanée des nervures des première et seconde zones entraîne souvent un étirage de la matière du corps dans la zone comprise entre les deux zones de nervures et/ou un décalage axial entre les extrémités de début

et de fin des nervures formées dans la première zone.

L'étirage de la matière du corps est évidemment indésirable en raison de son effet d'affaiblissement, et le décalage axial par rapport aux extrémités des nervures proches de l'extrémité fermée du corps de la boite peut affecter l'orientation transversale souhaitée entre la paroi-extrême et la paroi latérale du corps de boîte, entraînant une inclinaison de ce corps lorsqu'il est placé sur une surface horizontale de support. De plus, cet étirement et/ou ce défaut d'alignement axial des extrémités des nervures nuisent à l'aspect esthétique souhaité du corps de la boîte. On élimine tous ces problèmes en formant d'abord les nervures les plus proches de l'extrémité fermée du corps de la boîte, puis en formant les nervures de la seconde zone du corps de la boîte. Conformément à la forme préférée de réalisation de l'invention, le nervurage de la première zone consiste à former une seule 5. nervure périphérique de bord dans la zone de jonction entre la paroi latérale et le fond du corps de la boîte et le nervurage de la seconde zone consiste à former plusieurs nervures adjacentes axialement les unes aux autres, espacées de la nervure de bord et situées dans une partie intermédiaire entre

les extrémités opposées du corps de la boite.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'outillage de nervurage porté par les ensembles à broches est mis en rotation par entraînement forcé pendant les opérations de nervurage afin d'éviter tout risque de glissement entre le corps de la boite et l'outillage de nervurage, un tel glissement pouvant provoquer une rupture du corps de la boite et/ou la formation de rayures sur le corps. En outre, les broches de nervurage sont de préférence en position axiale fixe par rapport à l'outil extérieur de nervurage afin que les corps de boîtes soient stabilisés pour ne pas pouvoir se déplacer axialement pendant les opérations de nervurage. A cet égard, tout jeu axial entre les broches de nervurage et l'outil extérieur de nervurage est minimisé, ce qui supprime les imprécisions résultant de l'entrée en contact des outils intérieur et extérieur de nervurage et du mouvement axial relatif de ces outils pendant les opérations de nervurage, cette entrée en contact ou ce mouvement axial relatif ou les deux pouvant provoquer une déchirure du corps de la botte ou la formation de rayures sur ce corps et/ou en une déformation

du profil des nervures.

En ce qui concerne également le nervurage des corps de bottes d'une seule pièce, la précision des positions relatives données aux outils de nervurage est importante pour

l'obtention de la précision souhaitée pour les contours péri-

phériques des nervures tout en évitant les problèmes posés par

l'étirage, le déchirement et/ou le rayage des corps de bottes.

De plus, pour obtenir la vitesse élevée de fonctionnement souhaitée pour une telle machine, par exemple une cadence pouvant atteindre huit cents bottes par minute sur une machine à dix broches, il est souhaitable de pouvoir non seulement obtenir, mais également maintenir le positionnement précis de l'outillage avec un temps d'arrêt minimal de la machine. Selon 6. une autre caractéristique de l'invention, cette précision est obtenue et maintenue au prix d'un travail et d'un temps

d'arrêt minimaux, par la possibilité de régler l'outil exté-

rieur de nervurage par rapport à l'axe principal de la machine et, par conséquent, par rapport à l'outil intérieur de nervurage. Cette possibilité de réglage est de préférence telle qu'il est possible de régler l'outil extérieur de nervurage axialement, latéralement et radialement par rapport à l'axe principal de la machine, et elle permet de déterminer avec précision les positions des outils pendant les opérations de

réglage de ces derniers.

L'invention a donc pour objet une machine à.

nervurer la paroi latérale d'un corps de boîte métallique d'une seule pièce, en forme de coupelle, le nervurage étant réalisé dans des première et seconde zones axiales situées le long de la paroi latérale du corps, la première zone étant la

plus rapprochée de l'extrémité fermée du corps de la boîte.

Les première et seconde zones sont nervurées l'une à la suite de l'autre afin de donner aux contours des nervures une précision optimale et de minimiser l'étirage, la déformation et la détérioration des corps de boîtes, La machine selon l'invention comporte des broches de nervurage intérieur, maintenues en position axiale fixe *et entraînées à force en rotation. Ces broches portent des corps de boîtes à nervurer et les font passer les uns à la suite des autres à proximité d'un outillage extérieur de nervurage porté par le châssis de la machine et destiné à coopérer avec les broches afin de former des nervures successivement dans les première et seconde zones des corps de boîtes. La machine selon l'invention est également destinée à former une nervure de bord à proximité de l'extrémité fermée du corps de boîte, et une ou plusieurs nervures espacées de la précédente et situées dans une partie intermédiaire entre les extrémités opposées du corps de boîte. La machine selon l'invention permet de placer et de maintenir les outils intérieur et extérieur de nervurage dans des positions relatives précises. La machine à nervurer selon l'invention fonctionne de manière efficace, avec un degré élevé de précision en ce qui concerne le positionnement 7. de l'outillage de nervurage et, par conséquent, les contours ou profils des nervures. Elle demande des travaux d'entretien

minimaux pour assurer le maintien de la précision de l'outil-

lage et elle peut être mise en oeuvre à une cadence de production élevée souhaitée. L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels: - la figure 1 est une élévation de la machine à nervurer selon l'invention; la figure 2 est une vue en bout de la machine selon l'invention, suivant la ligne 2-2 de la figure 1; - la figure 3 est une coupe suivant la ligne 3-3 de la figure 2; - la figure 4 est une coupe partielle suivant la ligne 4-4 de la figure 1; - la figure 5 est une coupe longitudinale à échelle agrandie d'un ensemble à broches de la machine selon l'invention; - la figure 6 est une coupe partielle, suivant la ligne 6-6 de la figure 4, montrant la barre de formation de la nervure de bord de la machine; - la figure 6A est une coupe suivant la ligne 6A-6A de la

figure 4, montrant la barre de formation des nervures inter-

médiaires; - la figure 7 est une vue en bout, à.échelle agrandie, suivant la ligne 7-7 de la figure 1, montrant l'outillage extérieur; - la figure 8 est une élévation de l'outillage extérieur, suivant la ligne 8-8 de la figure 7; - la figure 9 est une coupe de l'outillage extérieur suivant la ligne 9-9 de la figure 7; - la figure 10 est une coupe partielle suivant la ligne 10-10 de la figure 8, montrant le dispositif de réglage et de mesure destiné au réglage latéral de l'outillage; - la figure 11 est une coupe partielle suivant la ligne 11-11 de la figure 7, montrant le dispositif de réglage axial de l'outillage; 8. - la figure 12 est une coupe partielle suivant la ligne 12-12 de la figure 7, montrant le dispositif de mesure associé au dispositif de réglage axial de l'outillage; - la figure 13 est une coupe suivant la ligne 13-13 de la figure 7, montrant le dispositif de réglage radial de la barre de formation de la nervure de bord; et - la figure 14 est une coupe suivant la ligne 14-14 de la figure 7, montrant le dispositif de réglage radial de la

barre de formation des nervures intermédiaires.

Les figures, qui représentent en détail, à titre

non limitatif, des formes préférées de réalisation de l'inven-

tion, et plus particulièrement les figures 1 à 4, montrent d'une manière générale la structure de la machine à nervurer des corps de boîtes métalliques d'une seule pièce, en forme de coupelle, selon l'invention. La machine comprend un châssis

qui comporte une partie 10 de base en forme de caisson suppor-

tant des plaques extrêmes verticales 12 et 14 adjacentes aux extrémités opposées de la partie 10 de base. Le châssis comprend également des plaques verticales incurvées 16 et 18 situées entre les plaques extrêmes 12 et 14. Les plaques 16 et 18 du châssis sont reliées convenablement, par leurs extrémités inférieures opposées, au moyen de longerons 20 et 22 qui s'étendent entre les plaques extrêmes ou flasques 12 et 14, et les extrémités-supérieures de ces plaques 16 et 18 sont reliées respectivement aux plaques extrêmes 12 et 14 par des tirants 24 et 26. Un arbre 28 de commande s'étend entre les plaques 12 et 14 du châssis dans lesquelles il est supporté de manière à pouvoir tourner à l'aide de paliers convenables <sans références numériques) qui sont disposés entre cet arbre et les plaques extrêmes. L'arbre 28 de commande tourne autour d'un axe horizontal 30 qui définit l'axe principal de la

machine, et il est entraîné par un moteur 32 et par l'intermé-

diaire d'une boîte 34 de transmission dont la sortie est

convenablement reliée à l'arbre 28.

Une roue en étoile 36, destinée à recevoir des corps de boites, est clavetée ou autrement montée sur l'arbre

28 de commande afin de tourner avec lui et elle est disposée-

entre les plaques 16 et 18 du châssis. Le bord périphérique extérieur de la roue 36 présente plusieurs alvéoles 38 qui s'ouvrent radialement vers l'extérieur et qui sont destinés chacun à recevoir et supporter initialement un corps de boîte C à nervurer. En ce qui concerne plus particulièrement ce point, la machine comporte une roue en étoile 40 de chargement des corps de boîtes qui est mise en rotation en synchronisme avec la roue 36 et qui coopère avec une plaque 42 de guidage de manière à recevoir des corps de boîtes d'un transporteur à vis 44 de chargement et à guider les corps de boîtes vers les alvéoles 38 de la roue 36 en étoile. La machine comporte en outre une roue en étoile 46 de déchargement et une plaque 48 de guidage de sortie destinée à recevoir les corps de boîtes nervurés provenant des alvéoles de la roue 36 et à les décharger de la machine. Ces dispositifs de chargement et de déchargement sont bien connus dans le domaine des équipements de fabrication de boîtes et il n'est pas nécessaire, pour la compréhension de l'invention, de décrire plus en détail leur

structure et leur fonctionnement.

Comme montré sur les figures 1 à 4 et comme représenté en détail sur la figure 5, la machine comporte

plusieurs ensembles 50 à broches espacés circonférentiel-

lement autour de l'axe principal 30. Chaque ensemble à broches comprend une broche 52 de nervurage et une broche 54, opposée axialement à la broche 52 et destinée à déplacer et maintenir un corps de boîte. Les broches 52 de nervurage sont montées sur une tourelle 56 qui est clavetée ou autrement fixée sur l'arbre 28 de commande afin de tourner avec lui, et chaque broche de nervurage est supportée par la tourelle 56 afin de pouvoir tourner par rapport à cette dernière autour d'un axe - 58 de l'ensemble à broches correspondant, cette rotation étant permise par des paliers 60 et 62 montés entre la tourelle 56 et l'arbre 64 de la broche. La rotation de chaque arbre 64 de broche autour de l'axe correspondant 58 est obtenue au moyen d'un pignon 66 monté sur l'extrémité extérieure de l'arbre et engrenant avec une couronne annulaire 68 à denture intérieure,

montée au moyen de blocs 70 sur la plaque 14 du châssis.

Chaque broche 54 de déplacement et de maintien d'un corps de boîte est montée sur une tourelle 72 qui est 10. clavetée ou autrement fixée à l'arbre 28 de commande afin de tourner avec lui. En outre, chaque broche 54 est montée de manière à pouvoir se déplacer axialement par rapport à la tourelle 72 et à pouvoir se rapprocher et s'éloigner de la broche correspondante 52 de nervurage au moyen d'un dispositif 74 à manchon d'appui disposé entre la tourelle 72 et l'arbre 76 de la broche. Le déplacement axial de l'arbre 76 est obtenu au moyen d'une came annulaire 78 montée sur la plaque 12 de châssis et présentant un évidement 80 qui s'étend sur sa périphérie, et d'un ensemble 82 à suiveur de came monté sur l'extrémité extérieure de l'arbre 76 et comportant un galet suiveur 84 qui parcourt l'évidement 80. L'ensemble 82 est monté sur l'arbre 76 au moyen d'une patte 86 de montage qui porte le galet suiveur et il comporte deux plaques d'appui 88 qui s'étendent circonférentiellement en sens opposés par rapport à l'axe 58 de l'ensemble à broches. Les plaques 88 parcourent la surface extérieure de la came annulaire 78 afin de guider la rotation de l'arbre 76 autour de l'axe de l'ensemble à broches. L'extrémité intérieure de l'arbre 76 de broche comporte une tête 90 qui comprend un support 92 d'aimant monté

sur l'extrémité de l'arbre, afin de tourner par rapport à ce-

dernier, au moyen de paliers convenables comprenant des paliers 94 de butée. La face extérieure du support 92 est évidée de de manière à recevoir plusieurs aimants permanents 96 espacés

circonférentiellement autour de l'axe 58 de l'ensemble à broches.

Pendant le fonctionnement de la machine, comme décrit plus en détail ciaprès, la tête 90 porte contre l'extrémité fermée d'un corps de boîte C afin de le repousser de son alvéole, ménagé dans la roue en étoile 36, sur la broche correspondante 52 de nervurage, le corps de boîte et la tête 90 tournant ensuite autour de l'axe 58 de l'ensemble à broches alors que les tourelles 56 et 72 de support des broches tournent autour

de l'axe principal 30 pendant l'opération de nervurage.

Lorsque cette opération est achevée, la broche 54 est rétractée et les aimants 96 agissent de manière à tirer le corps de boite nervuré pour le ramener dans l'alvéole de la roue en étoile et pour le décharger de la machine dans le poste de sortie. Bien que des aimants soient utilisés dans la 11. forme préférée de réalisation décrite et que, par conséquent, les corps de boites en métal doivent être réalisés en matière magnétique, il convient de noter que d'autres dispositifs, par exemple des dispositifs à aspiration agissant au moyen des têtes, peuvent être utilisés pour retirer des broches 52 des

corps de boites en matière non magnétique.

Comme montré sur les figures 4, 5, 6 et 6A, l'outillage de nervurage de la machine selon l'invention comprend des outils intérieurs 98 et 100 de nervurage montés sur l'arbre 64 de chaque broche 52 de nervurage, et des barres extérieures 102 et 104 de nervurage s'étendant le long du trajet ou de la course circulaire, à une certaine distance de l'axe principal 30. Comme montré sur la figure 4, les barres 102 et 104 de nervurage sont supportées par le châssis au moyen d'un ensemble 106 de support d'outillage, décrit plus en détail ci-après. L'outil 100 de nervurage se présente sous la forme d'un manchon dont une première extrémité comporte une bride 108 et présente un filetage intérieur lui permettant d'être vissée sur l'extrémité extérieure filetée 64a de

l'arbre 64 de la broche. Le manchon présente, entre ses extré-

mités opposées, plusieurs évidements 110 espacés axialement les uns des autres et s'étendant sur toute sa périphérie, transversalement à l'axe 58 de l'ensemble à broches. Il convient de noter que le nombre des évidements 110 correspond au nombre de nervures périphériques que l'on souhaite former

entre les extrémités opposées d'un embouti de corps de boite.

L'outil 98 de nervurage comprend un élément annulaire dont l'extrémité située axialement vers l'extérieur comporte une bride circonférentielle 112 de nervurage qui fait saillie

radialement vers l'extérieur par rapport à la surface exté-

rieure de l'outil 100. La bride 112 est de préférence espacée axialement vers l'intérieur de la face extrême extérieure 98a de l'outil 98 de nervurage, et la face extrême 98a et la bride 112 sont reliées l'une à l'autre par une surface 113 de travail. La surface 113 de travail présente une conicité orientée de la bride 112 vers la face extrême 98 de manière à former un angle d'environ 100 avec l'axe 58 des broches pour assumer une fonction décrite ci-après. L'outil 98 de nervurage

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12. est monté sur la face extérieure de l'outil 100 afin de tourner avec lui au moyen de plusieurs organes filetés 114 de fixation. Comme montré sur la figure 6, la barre extérieure 102 de nervurage présente un évidement 116 qui s'étend radia- lement vers l'extérieur et, dans la forme préférée de réalisation, une surface 117 de travail qui converge vers l'axe 58 des broches sous un angle de 10 . Il convient de noter que l'évidement 116 et la surface 117 de travail s'étendent entre les extrémités opposées de la barre. La barre 102 de nervurage extérieure est supportée sur le châssis de la machine au moyen de l'ensemble 106 de support d'outillage de manière que l'évidement 116 et la surface 117 soient alignés axialement avec respectivement la bride 112 de nervurage et la surface 113 de travail. La barre 102 est également disposée radialement par rapport à la broche de nervurage de manière que la bride 112 et l'évidement 116 portent ensemble contre un corps de boite placé sur la broche ou le mandrin 52 de nervurage afin de former une nervure 118, faisant saillie radialement vers l'extérieur, à proximité de l'extrémité fermée du corps de boîte, et de manière également que les surfaces 113 et 117 de travail portent ensemble contre le corps de botte pour former une surface sensiblement tronconique 119 entre la nervure 118 et la paroi extrême du corps de la boîte. La nervure 118 et la surface 119 forment ensemble sur le corps de la boite une nervure de bord ou un cordon qui facilite avantageusement l'empilage vertical des bottes en deux pièces achevées. A cet égard, lorsqu'un couvercle d'extrémité est posé sur l'extrémité ouverte du corps de boite nervuré, il est positionné axialement vers l'intérieur du bord extrême de la botte tel que défini par le

joint roulé formé entre le corps de la boîte et le couvercle.

Lors de l'empilage des boîtes, la partie du cordon immédia-

tement adjacente au fond d'une boite supérieure s'enclenche souvent à frottement avec le joint roulé de la boîte inférieure. Ainsi, les boîtes s'enclenchent à frottement les unes avec les autres, ce qui nécessite de les séparer manuellement ou bien ce qui provoque le soulèvement de la 13.

boîte inférieure avec une boîte supérieure, cette boîte infé-

rieure pouvant ensuite se détacher de la boite supérieure et

tomber sur le sol ou sur tout autre objet se trouvant au-

dessous. Ces deux résultats sont indésirables. La surface inclinée 119 détermine avantageusement un certain jeu radial avec le joint roulé de la boîte achevée, ce qui évite cet

enclenchement à frottement des boîtes empilées.

Comme montré sur la figure 6A, la barre extérieure 104 de nervurage comporte plusieurs saillies 120 de nervurage qui s'étendent radialement vers l'intérieur, sur toute la longueur circonférentielle de la barre denervurage, entre les extrémités opposées de cette dernière. Ces saillies sont espacées axialement les unes des autres et sont orientées parallèlement les unes aux autres le long de la barre. Il convient de noter que l'ensemble 106 de support d'outillage supporte la barre extérieure 104 de nervurage en alignement axial avec les évidements 110 de l'outil intérieur 100 de nervurage et dans une certaine position radiale par rapport à cet outil afin que plusieurs nervures intermédiaires 122 soient formées sur un corps de boîte C pendant un mouvement du

mandrin 52 le long de la barre extérieure 104 de nervurage.

Bien que neuf de ces nervures intermédiaires soient

représentées en ce qui concerne la forme préférée de réali-

sation, il convient de noter que le nombre de ces nervures peut varier et que le nombre souhaité dépend de plusieurs facteurs tels que la longueur axiale du corps de boite et

l'utilisation prévue pour ce corps.

Le fonctionnement des organes de la machine à nervurer des boîtes sera à présent décrit en regard des figures 3 et 4 pour le nervurage d'un corps de boîte. Les tourelles 56 et 72 et la roue en étoile 36 supportant les corps de boîtes sont mises en rotation continue par l'arbre 28 de commande, dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, comme montré sur la figure 4. Ainsi, les ensembles 50

à broches se déplacent en continu suivant un trajet circu-

laire, autour de l'axe principal 30, et les broches 52 de nervurage sont mises en rotation continue autour des axes 58 des ensembles à broches par suite de l'engrènement des pignons 14. 66 avec la couronne dentée 68. A chaque fois qu'un ensemble à broches vide 50 passe devant la roue en étoile 40 de chargement, un corps de boîte à nervurer est introduit dans l'alvéole correspondant de la roue 36 en étoile de cet ensemble à broches. Lorsque cet ensemble tourne dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre vers la barre 102 de formation du cordon ou de la nervure de bord, l'évidement de la came annulaire 78 provoque un mouvement vers la gauche, dans l'orientation de la figure 3, de la broche 54 de déplacement et de maintien des boîtes, puis une poussée axiale du corps de boîte sur la broche correspondante 52 de nervurage de manière que l'extrémité fermée du corps de boite porte contre la face extérieure du mandrin ou de la broche de nervurage. Le profil de l'évidement 80 de la came est tel que la broche 54 de déplacement et de maintien reste en position d'extension pour maintenir le corps de botte sur la broche de nervurage pendant la totalité de l'opération de nervurage. Dès que l'extrémité fermée du corps de boite porte contre la broche 52 de nervurage, le corps de boite tourne avec la broche de nervurage et, par suite de l'entrée en contact tournant entre la tête 90 et l'arbre 76 de la broche 54, la

tête 90 est mise également en rotation avec le corps de boite.

La rotation continue, dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre comme indiqué sur la figure 4, des tourelles supportant les broches fait passer la broche tournante 52 de nervurage et le corps de botte qu'elle

porte sur la barre extérieure 102 de nervurage et le long de-

cette barre, afin que la nervure de bord ou le cordon soit formé par roulage vers l'intérieur du corps de la boîte. A cet égard, il convient de noter que le pignon 66 et la couronne dentée 68 qui sont en prise font tourner la broche 52 de nervurage dans le sens des aiguilles d'une montre, comme indiqué sur la figure 4, pendant que la broche de nervurage roule en fait le long de la barre 102 de nervurage. Pour donner au profil et à l'orientation du cordon la précision souhaitée en ce qui concerne la quantité de matière du corps de boîte déplacée axialement pour la réalisation de ce cordon,

la barre 102 de nervurage extérieur s'étend circon-

15. férentiellement sur environ 900, de manière que la broche 52 de nervurage effectue deux tours complets en se déplaçant le long de cette barre. Lorsque la broche 52 de nervurage et le corps de boîte atteignent l'extrémité de la barre 102 de formation du cordon, la broche et le corps de boite arrivent sur l'extrémité d'entrée de la barre extérieure 104 de nervurage de manière que les nervures intermédiaires 122 soient formées par roulage dans le corps de la boîte. La barre 104 de nervurage s'étend de préférence sur un arc d'environ 70 afin de faire tourner la broche 52 de nervurage sur plus d'un tour au cours de son mouvement le long de cette dernière barre de nervurage. Entre l'extrémité de sortie de la barre 104 de nervurage et la roue en étoile 46 de déchargement, l'évidement 80 de la came provoque le retrait vers la droite, comme montré sur la figure 3, de la broche 54 de déplacement et de maintien du corps de boite, afin que le corps de boîte nervuré soit ramené en arrière dans l'alvéole 38 de la roue en étoile sous l'effet du couplage magnétique réalisé entre l'extrémité fermée du corps de la boîte et les aimants 96 portés par la tête 90. Le corps de boîte achevé est ensuite introduit dans un alvéole de la roue en étoile 46 de déchar-, gement et il est soustrait à l'attraction magnétique de la tête 90 par l'extrémité de la plaque 48 de guidage de déchargement qui est placée sur le trajet suivi par le corps de boîte. Ce dernier est ensuite déchargé de la machine au moyen de la roue en étoile de déchargement. Comme indiqué précédemment, les opérations de chargement, de nervurage et de déchargement s'effectuent en continu sur la machine et, avec dix ensembles à broches comme montré pour la forme préférée de réalisation de l'invention, la capacité de production de la

machine est d'environ huit cents boites par minute.

Pour assurer le maintien continu de la précision du cordon et des nervures intermédiaires, en particulier aux

cadences élevées de production telles que celles indiquées ci-

dessus, il est important d'obtenir et de maintenir la précision de l'alignement entre les outils intérieurs de nervurage, portés par les broches de nervurage et les barres extérieures de nervurage. -Selon une autre caractéristique de 16. l'invention, cette précision est obtenue et maintenue par des possibilités de réglage des barres extérieures de nervurage, ces possibilités étant offertes par l'ensemble 106 de support d'outillage. En particulier, comme montré sur les figures 7 à 14, l'ensemble 106 de support comprend une plaque 128 de base destinée à être fixée au châssis de la machine par plusieurs organes filetés qui passent dans des trous 130 de la plaque de base. Les barres 102 et 104 de nervurage sont de préférence réglables séparément par rapport à l'axe principal 30 de la machine et, à cet effet, l'ensemble 106 de support comporte deux plaques 132 et 136 de réglage situées au-dessous de la barre 102 de nervurage, et deux plaques 134 et 138 de réglage situées audessous de la barre 104 de nervurage. La barre 102 de nervurage est montée sur une plaque incurvée 140 de support, comme décrit plus en détail ci-après, et cette plaque de support est reliée rigidement à la plaque 136 de

réglage au moyen d'un gousset vertical 142 qui est convena-

blement fixé aux plaques 136 et 140, par exemple par soudage.

De la même manière, la barre 104 de nervurage est montée sur une plaque incurvée 144 de support qui est reliée rigidement à la plaque 138 de réglage au moyen d'un gousset vertical 146

qui est fixé aux plaques 138-et 144, par exemple par soudage.

Chacune des plaques 132 et 134 de réglage est enclenchée avec la plaque 128 de base de manière à pouvoir se déplacer par rapport à elle, latéralement à l'axe 30. A cet égard, la -plaque de base 128 et les plaques 132 et 134 de

réglage présentent des évidements qui s'étendent latéra-

lement, qui sont alignés verticalement et qui constituent une rainure recevant une clavette latérale 148. Il convient de noter que la clavette 148 guide les déplacements latéraux des plaques 132 et 134 et empêche ces plaques de se déplacer longitudinalement à la plaque 128 et, par conséquent, à l'axe 30. Les extrémités opposées latéralement de la plaque de base 128 comportent des dispositifs 150 de réglage et de mesure destinés à déplacer l'une, correspondante, des plaques 132 et 134 de réglage latéralement à la plaque 128 et, par conséquent, à l'axe 30, et à mesurer ou contrôler l'amplitude du déplacement des plaques. Comme montré sur les figures 7 et 17. , chacun des dispositifs 150 comporte une patte 152 de montage fixée à la plaque de base 128 par des boulons 154, une vis 156 à plaque de réglage supportée de manière à pouvoir tourner par la patte, et un comparateur 158 monté sur la patte et dont le palpeur 160 porte contre le bord extérieur de l'un, correspondant, des goussets 142 et 146. La vis 156 de réglage comporte une extrémité intérieure filetée 162 destinée à se loger dans un trou taraudé complémentaire ménagé dans l'extrémité de l'une, correspondante, des plaques 132 et 134 de réglage. L'extrémité extérieure de chaque vis de réglage comporte un bouton 164 de manoeuvre et il apparait qu'en faisant tourner les boutons 164 dans des sens opposés, on obtient un déplacement latéral des plaques de réglage correspondantes 132 et 134 et, par conséquent, des barres de nervurage 102 et 104 dans des sens latéralement opposés par rapport à l'axe 30. Chacune des plaques 132 et 134 de réglage comporte des organes filetés 166 de fixation qui passent librement dans des trous de ces plaques et qui sont vissés dans la plaque de base 128 afin de bloquer les plaques 132 et 134 de réglage et, par conséquent, les barres 102 et 104 de nervurage dans une position de réglage, et afin également de libérer les plaques pour qu'elles puissent être déplacées

latéralement comme indiqué ci-dessus.

Les plaques 136 et 138 de réglage sont enclenchées avec les plaques de réglage sous-jacentes et correspondantes 132 et 134 afin de pouvoir se déplacer par rapport à elles, axialement ou longitudinalement à l'axe 30. A cet égard, les plaques 132 et 136 et les plaques 134 et 138 présentent des

rainures axiales destinées à recevoir des clavettes corres-

pondantes extérieure et intérieure 168 et 170. Il convient de noter que les clavettes 168 et 170 guident les mouvements axiaux des plaques 136 et 138 de réglage par rapport aux plaques 132 et 134 et s'opposent aux déplacements latéraux des plaques 136 et 138 par rapport aux plaques 132 et 134. En outre, chacune des plaques 132 et 134 de réglage comporte, à proximité de ses extrémités situées latéralement à l'intérieur et à l'extérieur, des dispositifs 172 de réglage destinés à

déplacer longitudinalement à l'axe 30 les plaques corres-

18. pondantes 136 et 138. Comme montré sur les figures 7, 8 et 11, chaque dispositif 172 de réglage comprend une patte 174 de montage fixée à un côté de l'une, correspondante, des plaques 132 et 134 de réglage, et une vis 178 de réglage qui est supportée de manière à pouvoir tourner par la patte 174. L'extrémité intérieure de la vis 178 de réglage est vissée dans un trou taraudé complémentaire ménagé dans l'une, correspondante, des plaques 136 et 138 de réglage, et l'extrémité extérieure de la vis comporte un bouton 180 de manoeuvre. Par conséquent, il convient de noter qu'en faisant tourner les vis de réglage en sens opposés, il est possible de régler axialement les plaques correspondantes 136 et 138 et, par conséquent, les barres de nervurage 102 et 104 axialement par rapport aux plaques de réglage sous-jacentes et, par

conséquent, à l'axe 30 de la machine.

Chacune des plaques de réglage 136 et 138 comporte, à proximité de ses extrémités opposées latéralement, des comparateurs 182. Comme montré sur la figure 12 qui a trait à la plaque 138 de réglage, les comparateurs 182 sont montés sur la plaque de réglage mobile axialement, de manière à se déplacer avec elle au moyen d'une patte 184 de montage fixée à cette plaque par des organes filetés 186, et le comparateur est supporté par la patte de manière que son palpeur 188 porte contre la plaque de réglage sous-jacente, mobile latéralement. En outre, chacune des plaques 136 et 138 de réglage comporte plusieurs organes filetés 190 de fixation qui passent librement dans des trous de cette plaque et qui se vissent dans des trous de l'une, sous-jacente, des plaques de réglage 132 et 134. Les organes 190 de fixation sont-destinés à fixer les plaques de réglage 136 et 138 et, par conséquent, les barres 102 et 104 de nervurage dans une position de réglage, et à permettre la libération des plaques 136 et 138 de réglage pour qu'elles puissent être déplacées axialement par rapport aux plaques de réglage sous-jacentes et à la

plaque de base, comme décrit précédemment.

Outre les dispositions décrites ci-dessus permettant de régler latéralement et axialement les barres de nervurage par rapport à l'axe principal 30, chaque barre de 19.

nervurage peut être réglée radialement par rapport à l'axe 30.

A cet égard, en ce qui concerne tout d'abord la barre 102 de formation de la nervure de bord ou du cordon et comme montré sur les figures 7, 9 et 13, la plaque incurvée 140 de support présente, le long de sa surface intérieure 140a, plusieurs évidements axiaux 192 dont les fonds sont inclinés par rapport à la surface intérieure 140a. Chaque évidement 192 reçoit un coin correspondant 194 qui peut coulisser axialement par rapport à l'évidement et qui présente une surface extérieure 194a destinée à être déplacée radialement vers l'intérieur et vers l'extérieur par rapport à la surface intérieure 140a en réponse à un déplacement axial du coin en sens opposés par

rapport à l'évidement 192. La barre 102 de nervurage passe au-

dessus des évidements 192 et des coins 194 logés dans ces derniers, de manière que ce déplacement axial des coins provoque un déplacement radial de la barre de nervurage par rapport à l'axe principal 30. Chaque coin 194 est conçu pour être déplacé axialement par rapport à la plaque 140 de support au moyen d'un dispositif correspondant 196 de réglage qui comprend une patte 198 fixée à la plaque 140 de support à l'aide d'organes filetés 200. Une vis 202 de réglage est supportée par la patte 198 de manière à pouvoir tourner par rapport à elle, et l'extrémité intérieure de cette vis 202 est vissée dans un trou taraudé complémentaire ménagé dans un coin correspondant 194. L'extrémité extérieure de la vis 202 comporte un bouton 204 de manoeuvre au moyen duquel il est possible de faire tourner la vis en sens opposés pour déplacer

axialement le coin 194 par rapport à la plaque 140 de support.

La barre. 102 de nervurage est montée sur la plaque 140 de support au moyen de plusieurs organes filetés 206 -de fixation qui sont de préférence associés aux coins afin de faciliter le bridage de ces derniers pour les empêcher de se déplacer axialement et pour bloquer ainsi la barre 102 de nervurage dans la position radiale souhaitée pour cette dernière. A cet égard, chacun des organes filetés 206 de fixation passe dans un trou de la plaque 140 de support, dans un trou oblong 208, agrandi axialement, du coin correspondant 194 et dans un trou borgne taraudé 210 débouchant à la face

- 24??043

20. inférieure de la barre 102 de nervurage. Le trou oblong 208 du coin permet à ce dernier d'être déplacé axialement par rapport à l'organe 206 de fixation, et le passage de ce dernier à travers le coin permet avantageusement à là barre 102 de nervurage de brider le coin contre le fond de l'évidement logeant ce coin. Ce bridage permet l'application optimale d'une force de serrage sur le coin et, par conséquent, le maintien optimal du coin et donc de la barre 102 de nervurage dans une position souhaitée de réglage. Un certain nombre de blocs 212 de positionnement de la barre sont fixés à la plaque de support, le long de cette dernière, au moyen d'organes filetés correspondants 214-de fixation. Les blocs 212 portent contre le côté de la barre 102 de nervurage situé axialement vers l'intérieur, afin de positionner axialement cette barre par rapport à la plaque 140 de support. En ce qui concerne le réglage radial de la barre 102 de nervurage, plusieurs comparateurs 216 sont montés dans des ouvertures radiales 218 ménagées le long de la plaque 140 de support. Les palpeurs 220 des comparateurs 216 portent contre la face inférieure de la barre 102 de nervurage afin de permettre une détermination précise de la position radiale de cette barre par rapport à la plaque 140 de support et, par conséquent, par rapport à l'axe principal 30 de la machine; Comme montré sur les figures 7 et 14, la barre 104 de nervuragé est réglable radialement par rapport à l'axe principal 30 au moyen de dispositifs à coins mobiles axialement analogues à ceux décrits ci-dessus pour la barre 102 de nervurage, hormis les dimensions axiales des coins et de leurs évidements. A cet égard, la dimension axiale de la barre 104 de nervurage est très supérieure à celle de la barre 102 de formation de la nervure de bord et, dans la forme de réalisation représentée, la barre 104 de nervurage s'étend axialement sur toute la longueur de la plaque incurvée et sous-jacente 144 de-support. Par conséquent, la plaque 144 de

support présente plusieurs évidements 222 s'étendant axia-

lement à travers cette plaque 144, et chaque évidement loge un coin correspondant 224 dont la dimension axiale correspond sensiblement à celle de l'évidement et de la barre 104 de 21. nervurage. De même que pour le dispositif à coins décrit pour la barre 102 de nervurage, le fond de chaque évidement 222 est incliné par rapport à la surface intérieure 144a de la plaque 144 de support de manière qu'un déplacement axial du coin 224 par rapport à l'évidement provoque un déplacement radial de la surface extérieure 224a du coin par rapport à la surface extérieure 144a de la plaque de support 144. Ce déplacement radial de la surface 224a du coin provoque un déplacement radial de la barre 104 de nervurage par rapport à la plaque 144 de support et, par conséquent, par rapport à l'axe

principal 30.

Le réglage axial de chaque coin 224 est obtenu au moyen d'un dispositif correspondant 226 de réglage monté sur la plaque 144 de support. Chaque dispositif 226 de réglage est

conçu et enclenché fonctionnellement avec le coin corres-

pondant 224 de la manière décrite précédemment pour les dispositifs 196 de réglage associés à la plaque 140 de support et à la barre 102 de nervurage. La barre 104 de nervurage est montée sur la plaque 144 de support au moyen de paires d'organes filetés 228 de fixation situés aux extrémités axiales opposées de chaque coin. Les organes de fixation de chaque paire passent dans des trous 230, allongés axialement,

du coin correspondant et dans des trous taraudés corres-

pondants ménagés dans la face inférieure de la barre 104 de nervurage. Deux organes filetés 228 de fixation sont associés à chacun des coins équipant la barre 104 de nervurage en raison de la plus grande dimension axiale de ces coins, et il convient de noter que chaque paire d'organes de fixation assume les mêmes fonctions de bridage et de desserrage, envers les coins 224 et la barre 104 de nervurage, que les organes 206 de fixation envers les coins 194 et la barre 102 de nervurage. Plusieurs plaques 232 de positionnement de la barre sont fixées à l'extrémité intérieure de la plaque 144 de support au moyen d'organes filetés 234 afin d'assurer un positionnement axial convenable de la barre 104 de nervurage par rapport à la plaque 144 de support. En outre, la plaque 144 comporte plusieurs comparateurs 236 montés dans des ouvertures 238 qui sont ménagées le long de cette plaque 144 22. de support, et les palpeurs 240 des comparateurs portent contre la face inférieure de la barre 104 de nervurage, afin de permettre une détermination de la position de cette barre 104 par rapport à la plaque 144 de support et, par conséquent, par rapport à l'axe principal 30.

Il ressort de la description précédente que les

barres 102 et 104 de nervurage sont conçues pour être réglées indépendamment l'une de l'autre par rapport à l'axe principal

de la machine, et qu'elles peuvent être réglées latéra-

lement, axialement et radialement par rapport à l'axe 30. A cet égard, en ce qui concerne, par exemple, la barre 104 de nervurage, le desserrage des organes filetés 166 de fixation libère la plaque 134 de réglage qui peut ainsi être déplacée latéralement par rapport à la plaque 128 de base, de manière que le bouton 164 de manoeuvre puisse être tourné pour déplacer la plaque 134 de réglage latéralement vers l'intérieur ou vers l'extérieur de l'axe 30. A ce moment, la barre 104 de nervurage est maintenue rigidement par rapport à la plaque 134 de réglage, de sorte que le déplacement de cette plaque 134 règle la position de la barre 104 de nervurage latéralement à l'axe 30. L'amplitude du déplacement latéral de la barre 104 de nervurage et, par conséquent, sa position latérale par rapport à l'axe 30 peuvent être déterminées par observation du comparateur 158. Après que la position latérale souhaitée a été établie, les organes 166 de fixation sont déplacés de manière à fixer la plaque 134 de réglage par rapport à la plaque de base 128, et les organes 190 de fixation peuvent ensuite être déplacés pour libérer la plaque 138 de réglage

afin qu'elle puisse être déplacée axialement ou longitudi-

nalement à la plaque 134 de réglage, ce déplacement axial de la plaque 138 étant obtenu par rotation des boutons 172 de manoeuvre. A ce moment, la barre 104 de nervurage est reliée rigidement à la plaque 138 de réglage et, par conséquent, elle

est déplacée avec elle axialement par rapport à l'axe 30.

L'amplitude du déplacement axial de la plaque 138 par rapport à la plaque 134 et, par conséquent, la position axiale de la barre 104 de nervurage par rapport à l'axe 30 peuvent être déterminées par observation des comparateurs 182. Une fois que 23. la position axiale souhaitée a été obtenue, les organes 190 de fixation sont actionnés de manière à brider en place la plaque 138 de réglage par rapport à la plaque 134 de réglage et à la plaque 128 de base, puis les organes filetés 228 de fixation peuvent être déplacés afin de débloquer les coins 224 d'entre la barre 104 de nervurage et la plaque 144 de support. Les coins 224 sont ainsi libérés de manière à pouvoir être déplacés axialement par rapport à la plaque 144 de support pour déplacer radialement la barre.104 de nervurage par rapport à l'axe 30. Ce déplacement axial des coins 224 est obtenu au moyen des dispositifs 226 de réglage, et le déplacement radial de la barre 104 de nervurage par rapport à la plaque 144 de support et, par conséquent, la position radiale de la barre de nervurage par rapport à l'axe 30

peuvent être déterminées par observation des comparateurs 236.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à la machine décrite et représentée sans sortir du cadre de l'invention, bien que les structures des organes et les relations structurelles entre ces organes de la forme préférée de réalisation de la machine à nervurer les boîtes aient été particulièrement soulignées. A cet égard,

par exemple, bien qu'il soit indiqué, dans la description de

la forme préférée de réalisation de l'invention, la formation d'une seule nervure de bord ayant un contour préféré, comme montré, il convient de noter que d'autres contours de nervures de bords ou de cordons, ainsi que plusieurs nervures destinées à rigidifier le corps de la boîte à son extrémité fermée peuvent être aisément obtenus. Il suffit, conformément à l'invention, que le nervurage de la zone la plus proche de l'extrémité fermée soit réalisé en premier afin de faciliter le raccourcissement axial du corps de la boite, comme indiqué précédemment, une ou plusieurs nervures pouvant ensuite être réalisées dans une partie intermédiaire, entre les extrémités

opposées du corps de la botte.

24.

Claims (23)

REVENDICATIONS

1. - Machine de nervurage périphérique de la paroi latérale d'un corps de boîte métallique <C) en forme de coupelle présentant une extrémité ouverte et une extrémité fermée, caractérisée en ce qu'elle comporte un châssis, une broche (52) de nervurage supportant un corps de boîte, centrée sur ut axe (58) et portant des premier et second outils intérieurs (98; 100) de nervurage, disposés axialement, un dispositif (56) destiné à supporter et déplacer la broche et un corps de boite porté par cette dernière, dans une direction donnée, le long d'un trajet en courbe par rapport au châssis, ce trajet ayant un second axe (30) qui est parallèle à l'axe (58) de la broche duquel il est espacé radialement, un dispositif (64) destiné à faire tourner la broche de nervurage et un corps de boîte porté par cette dernière autour dudit axe (58) pendant que ladite broche et le corps de boite sont déplacés le long dudit trajet, et des premier et second outils

extérieurs (102, 104) de nervurage qui correspondent respec-

tivement aux premier et second outils intérieurs de nervurage et qui sont portés par le châssis de manière à être avancés successivement dans ladite direction donnée, le long dudit trajet, les premiers outils intérieur et extérieur de nervurage et les seconds outils intérieur et extérieur de nervurage coopérant au cours du mouvement de la broche le long dudit trajet afin de former successivement une première nervure périphérique (118) et des secondes nervures (122) dans la paroi du corps de la boîte, les secondes nervures étant situées entre ladite première nervure et l'extrémité ouverte du corps

de la boîte.

2. - Machine selon la revendication 1, carac-

térisée en ce que la broche de nervurage est fixée axialement par rapport au dispositif destiné à la supporter et à la déplacer le long dudit trajet en courbe, un élément étant destiné à amener axialement un corps de botte sur la broche et

à le retirer axialement de la broche.

3. - Machine selon la revendication 1, carac-

térisée en ce qu'elle comporte une seconde broche (54) opposée axialement à la broche de nervurage, un dispositif (72) qui 25. supporte la seconde broche afin de la déplacer avec la broche de nervurage le long du trajet en courbe et afin de lui faire exécuter un mouvement alternatif la rapprochant et l'éloignant de la broche de nervurage, et un élément (78) destiné à faire exécuter un mouvement alternatif axial à la seconde broche,

ladite broche (52) de nervurage étant notamment fixée axia-

lement par rapport au dispositif supportant et déplaçant cette

broche de nervurage le long du trajet en courbe.

4. - Machine selon l'une des revendications 1 et

3, caractérisée en ce que les premiers outils de nervurage intérieur et extérieur forment une nervure (118) de bord ou un cordon dans la zone de jonction entre la paroi latérale et l'extrémité fermée du corps (C) de boîte, les seconds outils intérieur et extérieur de nervurage formant plusieurs nervures (122) dans la paroi latérale, en une partie située entre les

extrémités ouverte et fermée du corps de boîte.

5. - Machine selon la revendication 3, carac-

térisée en ce que le dispositif destiné à faire exécuter un mouvement axial alternatif à la seconde broche comprend une came (78) portée par le châssis et un élément suiveur (82) porté par la seconde broche (54), le dispositif destiné à faire tourner la broche de nervurage pouvant comprendre notamment une couronne dentée (68) fixée au châssis et un pignon (66) monté sur la broche de nervurage et engrenant avec

la couronne dentée.

6. - Machine selon la revendication 3, carac-

térisée en ce qu'elle comporte un dispositif destiné à placer un corps de boîte entre la broche de nervurage et la seconde broche et présentant des alvéoles arrondis (38) alignés axialement avec la broche de nervurage et la seconde broche et pouvant se déplacer avec elles le long dudit trajet, ces alvéoles recevant chacun un corps de boite lorsque la seconde broche est éloignée de la broche de nervurage, et la seconde broche faisant passer un corps de boîte dudit alvéole sur la broche de nervurage lorsque cette seconde broche se déplace

vers ladite broche de nervurage.

7. - Machine selon la revendication 6, carac-

térisée en ce que la seconde broche porte un élément (90) 26. destiné à ramener le corps de boîte de la broche de nervurage dans l'alvéole lorsque la seconde broche s'éloigne de ladite broche de nervurage, ledit dispositif destiné à faire tourner la broche de nervurage comprenant notamment une couronne dentée (68) fixée au châssis et un pignon (66) fixé à la broche de nervurage et engrenant avec la couronne dentée, et le dispositif destiné à faire exécuter un mouvement alternatif axial à la seconde broche comprenant notamment une came (78) fixée au châssis et un organe suiveur (82) fixé à la seconde

broche.

8. - Machine selon la revendication 1, carac-

térisée en ce qu'elle comporte des dispositifs de réglage des positions des premier et second outils extérieurs (102, 104) de nervurage par rapport au second axe (30), ces dispositifs de réglage comprenant notamment des éléments destinés à régler les premier et second outils extérieurs de nervurage latéralement, axialement et radialement au second axe, ainsi que des éléments destinés notamment à régler la position de chacun des premier et second outils extérieurs de nervurage,

indépendamment l'un de l'autre.

9. - Machine selon la revendication 1, carac-

térisée en ce qu'elle comporte des éléments (140, 144) de support d'outils portant- les premier et second outils extérieurs de nervurage, des organes (148) enclenchant ces éléments de support avec le châssis pour permettre un réglage de ces éléments de support par déplacement latéral audit second axe, et des organes destinés à déplacer les éléments de support pour régler latéralement les positions des outils extérieurs de nervurage par rapport au second axe, des moyens de mesure (158) permettant notamment de déterminer les positions latérales des outils extérieurs de nervurage par

rapport au second axe.

10. - Machine selon la revendication 9, carac-

térisée en ce qu'elle comporte des organes disposés entre les éléments de support d'outils et les premier et second outils extérieurs de nervurage afin de permettre un réglage des positions des outils extérieurs de nervurage radialement au second axe, ces organes, disposés entre les éléments de 27. support d'outils et les premier et second outils de nervurage, comprenant notamment des coins (194), et des éléments (196) destinés à déplacer les coins axialement aux éléments (140, 144) de support d'outils et aux outils extérieurs de nervurage, la machine comportant en outre, plus particu- lièrement, des moyens (216, 236) de mesure destinés à déterminer les positions latérale et radiale desdits outils extérieurs de

nervurage par rapport au second axe.

11. - Machine selon la revendication 1, carac-

térisée en ce qu'elle comporte des éléments (140, 144) de support d'outils portant les premier et second outils extérieurs de nervurage, et des organes disposés entre ces éléments de support et les premier et second outils extérieurs de nervurage afin de permettre un réglage des positions des outils extérieurs radialement au second axe, lesdits organes disposés entre les éléments de support et les premier et second outils de nervurage comprenant notamment des coins (224), des éléments (226) étant notamment destinés à déplacer ces coins axialement par rapport aux éléments de support d'outils et aux outils extérieurs de nervurage, la machine comportant également, en particulier,. des moyens (236) de mesure permettant de déterminer les positions radiales des

outils extérieurs de nervurage par rapport au second axe.

12. - Machine selon la revendication 11, carac-

térisée en ce qu'elle comporte des organes (168, 170) qui enclenchent les éléments de support d'outils avec le châssis pour permettre un réglage de ces éléments par déplacement de ces derniers longitudinalement au second axe, un élément (172) permettant de déplacer les éléments de support d'outils pour régler longitudinalement les positions des outils extérieurs de nervurage par rapport au second axe, la machine comportant

notamment des moyens (236, 182) de mesure permettant de déter-

miner les positions radiale et longitudinale des outils exté-

rieurs de nervurage par rapport au second axe.

13. - Machine selon la revendication 1,. carac-

térisée en ce qu'elle comporte des éléments (140,. 144) de support d'outils portant les premier et second outils extérieurs (102, 104) de nervurage, et des organes (136, 138;

?477043

28. 132, 134; 128> qui relient les éléments de support d'outils au châssis afin de permettre un réglage de ces éléments par déplacement de ces derniers longitudinalement au second axe (30), des éléments (172) étant destinés à déplacer les éléments de support d'outils pour régler longitudinalement les positions des outils extérieurs de nervurage par rapport au second axe, la machine comportant notamment des moyens (182)

de mesure qui permettent de déterminer la position longitu-

dinale des outils extérieurs de nervurage par rapport au

second axe.

14. - Machine selon la revendication 13, carac-

térisée en ce que les organes reliant les éléments de support d'outils au châssis permettent en outre de régler ces éléments de support en les déplaçant latéralement au second axe, des éléments (156) étant destinés à déplacer les éléments de support d'outils pour régler latéralement les positions des outils extérieurs de nervurage par rapport au second axe, la machine comportant notamment, en outre, des moyens (182, 158) de

mesure qui permettent de déterminer les positions longitu-

dinale et latérale des outils extérieurs de nervurage par

rapport au second axe.

15. - Machine selon la revendication 14, carac-

térisée en ce qu'elle comporte des organes disposés entre les éléments de support d'outils et les premier et second outils extérieurs' de nervurage afin de permettre un réglage des positions de ces outils extérieurs radialement au second axe, lesdits organes disposés entre les éléments de support et les premier et second outils de nervurage comprenant notamment des coins (194), des éléments (196) permettant de déplacer ces -30 coins axialement aux éléments de support et aux outils extérieurs de nervurage, la machine comportant notamment des moyens (182, 158, 216) de mesure qui permettent de déterminer les positions longitudinale, latérale et radiale des outils

extérieurs de nervurage par rapport au second axe.

16. - Machine de nervurage périphérique de la paroi latérale d'un corps de boîte métallique (C) en forme de coupelle présentant une extrémité ouverte et une extrémité fermée, la machine étant caractérisée en ce qu'elle comporte 29. un châssis, une broche (52) de support d'un corps de boîte portant des outils intérieurs (98, 100) de nervurage, un dispositif (56) destiné à supporter et déplacer la broche et un corps de boîte qu'elle porte suivant un trajet en courbe par rapport au châssis, ce trajet s'effectuant autour d'un second axe (30) qui est parallèle à l'axe (58) de la broche duquel il est espacé radialement, des outils extérieurs et incurvés (102, 104) de nervurage, portés par le châssis, s'étendant le long dudit trajet et étant positionnés sur le châssis par rapport au second axe de manière que les outils intérieurs et extérieurs de nervurage réalisent des nervures périphériques dans la paroi d'un corps de boîte placé sur la broche et passant à proximité des outils extérieurs, des dispositifs permettant de régler la position des outils

extérieurs de nervurage par rapport au second axe.

17. - Machine selon la revendication 16, caractérisée en ce que les dispositifs de réglage comprennent des éléments de support (140, 144) d'outils, disposés sur le châssis et portant les outils extérieurs de nervurage, des éléments (128; 132, 134; 136, 138) qui relient les éléments de support d'outils au châssis afin de les déplacer par rapport à ce dernier latéralement au. second axe, et des éléments (156) destinés à déplacer les éléments de support d'outils par rapport au châssis afin de régler la position des

outils extérieurs de nervurage latéralement au second axe.

18. - Machine selon la revendication 16, carac-

térisée en ce que les dispositifs de réglage comprennent des éléments de support d'outils portés par le châssis et portant les outils extérieurs de nervurage, ces- derniers comprenant des barres incurvées (102, 104), des coins (194) réglables axialement, étant disposés entre les éléments de support d'outils et les barres afin de permettre un réglage de la

position des barres radialement au second axe.

19. - Machine selon la revendication 18, carac-

térisée en ce que les dispositifs de réglage comprennent en outre des organes qui relient les éléments de support d'outils au châssis afin qu'ils puissent être déplacés par rapport à ce dernier, latéralement au second axe, et des éléments (156) 30.

destinés à déplacer les éléments de support d'outils latéra-

lement au châssis pour régler la position desdites barres

latéralement au second axe.

20. - Machine selon l'une des revendications 16

et 19, caractérisée en ce que les organes reliant les éléments de support au châssis comprennent des organes supportant les éléments de support afin qu'ils puissent être déplacés par rapport au châssis longitudinalement au second axe, et des éléments (172) destinés à déplacer les éléments de support longitudinalement au châssis pour régler la position des

barres longitudinalement au second axe.

21. - Machine selon la revendication 18, carac-

térisée en ce que les éléments de support d'outils comprennent des plaques incurvées (140, 144) de support des barres (102, 104), des premières plaques de réglage (132, 134) qui s'étendent latéralement au second axe, des secondes plaques de réglage (136, 138) disposées entre les premières plaques de réglage et les plaques de support, un élément (128) qui supporte les premières plaques de réglage afin qu'elles puissent se déplacer par rapport au châssis, latéralement au second axe, et des éléments (156) destinés à déplacer les premières plaques de réglage pour régler la position des

barres latéralement au second axe.

22. - Machine selon la revendication 21, caractérisée en ce qu'elle comporte des organes <168, 170) qui enclenchent les premières plaques de réglage avec les secondes plaques de réglage afin qu'elles puissent se déplacer par rapport à elles, longitudinalement au second axe, et des éléments (172) permettant de déplacer les premières plaques de réglage par rapport aux secondes plaques de réglage afin de

régler la position des barres longitudinalement au second axe.

23. - Machine selon la- revendication 22, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de mesure (236, 158, 182) disposés entre les barres et les plaques de support, entre les éléments de support d'outils et le châssis et entre les premières plaques de réglage et les secondes plaques de réglage afin de déterminer respectivement les positions radiale, latérale et longitudinale des barres par rapport au

second axe.