FR2473606A1 - Regulateur de fermeture pour une porte a deux battants, en particulier pour une porte coupe-feu - Google Patents

Abstract

L'invention est relative à un régulateur de fermeture pour porte pivotante à deux battants. Selon l'invention, le moyen de retenue 26 du bras de butée 20 maintenant le battant 12 peut être manîoeuvré électro-magnétiquement en position de libération par un signal de commande qui résulte du mouvement de fermeture d'au moins un battant 11, 12 de porte et/ou de l'actionnement d'au moins un dispositif 13 de fermeture de porte. Le régulateur est applicable aux portes coupe-feu. (CF DESSIN DANS BOPI)

Description

La présente invention est relative à un régulateur

de fermeture pour une porte à deux battants présentant un bat-

tant d'appui et un battant de passage, en particulier pour une, porte coupe-feu, dont chacun des battants de porte est équipé d'un moyen moteur agissant dans le sens de la fermeture, tel qu'un dispositif de fermeture de porte pouvant être bloqué électro-magnétiquement à partir d'un angle d'ouverture de porte déterminé, le régulateur de fermeture comprenant à titre

de dispositif de butée un bras de butée qui, placé sous l'ac-

tion d'un ressort, pivotant et pouvant suivre autour d'un axe de rotation solidaire du mur le battant d'appui à partir d'une position de départ à peu près parallèle au mur jusqu'à une position finale de déploiement, est maintenu dans sa position de départ avant pivotement par un moyen de retenue

pouvant être manoeuvré électro-magnétiquement dans une posi-

tion de libération, tandis qu'en position finale de déploiement, l'extrémité frontale du bras de butée se trouve sur le chemin

d'une contre-butée placée sur le battant de passage.

En particulier les portes à deux battants faisant office de fermeture coupe-feu sont équipées d'un dispositif de fermeture affecté à chacun des battants pour garantir, en cas de risque, une fermeture sûre des battants de porte. A cet effet, les dispositifs de fermeture sont constitués de telle manière qu'à partir d'un angle d'ouverture de porte déterminé, de 90 par exemple, ils maintiennent le battant

de porte qui leur correspond, par l'intermédiaire d'un or-

gane de vanne soutenu électro-magnétiquement, en position d'ouverture. Ce n'est que lorsque l'organe de vanne actionné par l'électro-aimant libère, du fait de la mise hors tension de l'électro-aimant, un conduit de retour, qu'un ressort faisant office de moyen moteur agissant dans le sens de la fermeture, se trouve en état de ramener dans sa position fermée le battant de porte correspondant audit dispositif de fermeture de porte. La commande de ces dispositifs de fermeture de porte est assurée usuellement par l'intermédiaire d'avertisseurs d'incendie, tels que des dispositifs détecteurs de fumée ou similaires. Sur les portes à deux battants qui se superposent dans la zone médiane,de sorte que l'un des battants de porte formant un battant d'appui présente une - 2 - butée pour l'autre battant de porte formant le battant de passage, il est nécessaire pour leur fermeture hermétique qu'un ordre de fermeture déterminé soit respecté, s'il

faut que les battants de porte soient correctement fermés.

A cet effet, on a besoin de régulateurs de fermeture du genre mentionné au début qui garantissent en permanence

l'ordre successif des mouvements des deux battants jus-

qu'en position fermée, tel qu'il est nécessaire pour obtenir la fermeture correcte mentionnée plus haut. Un ordre de succession déterminée du mouvement de fermeture des deux battants est nécessaire pour ne faire parvenir le battant de passage, en général muni d'une serrure, qu'au moment o le battant d'appui qui présente en général la cloison de serrure ou analogue et forme la butée de porte, a bien

fermé. Le bras de butée utilisé à cet effet sur le régu-

lateur de fermeture placé au-dessus du passage de la porte suit, sous l'action d'un ressort, le battant d'appui en train de s'ouvrir jusqu'au point o le bras de butée à atteint sa position finale de déploiement dans laquelle il est en état de maintenir le battant de passage de façon qu'avant que ce dernier ne ferme, ce soit d'abord le battant d'appui qui arrive avec le bras de butée en position de départ avant pivotement ou de fermeture, pour qu'ensuite le battant de passage puisse être fermé. Ainsi, à chaque mouvement d'ouverture du battant d'appui, le bras de butée se déploie, lui aussi, à partir de sa position de départ

parallèle au mur et fait saillie par rapport au plan du mur.

Ce bras de butée en saillie est abusivement utilisé en par-

ticulier dans des bâtiments fréquentés essentiellement par des enfants, telFs que des bâtiments scolaires, des auberges de jeunesse ou similaire, à titre par exemple de barre fixe de gymnastique. Un tel usage n'est pas compatible avec le

bras de butée, de sorte que le bon fonctionnement du régu-

lateur de fermeture n'est plus assuré.

Le problème posé à la présente invention consiste

à maintenir le bras de butée du régulateur de fermeture, in-

dépendamment d'un mouvement d'ouverture du battant d'appui -3- dans sa position de départ avant pivotement, parallèle au mur,

jusqu'à ce que sa position finale de déploiement devienne né-

cessaire pour régler l'ordre de fermeture à partir du mouve-

ment de rotation du battant de porte.

Ce problème est résolu suivant l'invention par le fait que le moyen de retenue peut être manoeuvré en position

de libération par un signal de commande qui résulte du mou-

vement de fermeture d'au moins un battant de porte et/ou de

l'actionnement d'au moins un dispositif de fermeture de porte.

De ce fait est garanti que même lors du mouvement d'ouverture

du battant d'appui, le bras de butée du régulateur de ferme-

ture ne passe pas automatiquement dans sa position finale de déploiement, car le moyen de retenue maintient le bras de butée dans sa position de départ avant pivotement. Ce n'est que lorsqu'un des deux battants de porte se déplace dans le sens de la fermeture que, par un signal de commande, le moyen de retenue est manoeuvré en position de libération, si bien que le bras de butée est libéré et pivote en saillie sous l'action de la force de son ressort. Ainsi, dans tous les cas, le mouvement de fermeture du battant de passage est freiné jusqu'à ce que le battant d'appui ait atteint une position de fermeture en avance par rapport au battant de passage. Si le mouvement de fermeture du battant d'appui se poursuit, ce dernier ramène avec un dispositif d'entraînement le bras de butée dans sa position de départ avant pivotement o il est à nouveau bloqué dans cette position par le moyen de retenue. Etant donné que le battant d'appui est celui qui est conduit le premier en position de fermeture, il se produit un ordre de succession de la fermeture tel qu'une fermeture hermétique de la porte à deux battants devient possible. A cet égard, le moyen de retenue pouvant être mis en oeuvre pour le blocage du bras de butée dans sa position de départ avant pivotement peut être un aimant de retenue présentant une bobine d'électro-aimant. lais il est également imaginable d'utiliser, au lieu d'un électro-aimant retenant

immédiatement le bras de butée, un dispositif de retenue action-

né électro-ma.nétiquement, qui peut être formé par exemple par une tirette d'arrêt verrouillée électro-magnétiquement et maintenant mécaniquement le bras de butée dans sa position de départ avant pivotement. Le déploiement en saillie du bras de butée du régulateur de fermeture n'intervient que lors du mouvement amorcé de fermeture des battants de porte. Lorsque le battant d'appui est fermé, le bras de

butée est maintenu dans sa position de départ avant pivote-

ment par le doigt de retenue se trouvant sur le battant d'ap-

pui, même dans le cas o le moyen de retenue a été manoeuvré

dans sa position de libération. Cependant, il est indispen-

sable que, lorsque le battant d'appui est ouvert et que le bras de butée se trouve dans sa position de départ avant pivotement, le bras de butée du régulateur de fermeture soit amené dans sa position finale de déploiement conforme à sa fonction, en particulier lorsque le mouvement de fermeture

du battant de passage est amorcé, parce qu'un mouvement ex-

clusif de fermeture du battant d'appui permet de toute fa-

çon un ordre de fermeture des battants de porte qui ne peut

être que correct. Cependant, afinqu'un réglage parfait par-

fait de l'ordre de la fermeture soit en tout état de cause réalisable, même dans le cas o le mouvement de fermeture est amorcé en premier sur le battant de passage, il est prévu, suivant une autre caractéristique de la réalisation de l'invention, que le signal de commande pour le moyen de

retenue puisse être déclenché par le mouvement du battant -

de passage et/ou par l'actionnement du dispositif de fer-

meture du battant de passage de la porte. A cet égard il est avantageux d'utiliser à titre d'impulsion de commande la variation du champ électromagnétique prenant naissance lors

d'un mouvement de fermeture du battant de porte et la va-

riation qui en résulte dans le courant du dispositif de fer-

meture de porte qui est affecté au battant de porte.

Cependant, pour utiliser en vue de la commande les électro-aimants -qui existent de toute façon, il est proposé, suivant une caractéristique supplémentaire de la réalisation de l'invention, que le signal de commande pour

le moyen de retenue puisse être déclenché à partir du mou-

vement de l'un au moins des battants de porte et/ou à -5- partir de l'actionnement d'au moins un dispositif de fermeture de porte, Dar la variation d'un chamD électro-magnétique et la

variation qui en résulte dans le courant.

Cette variation dans le courant coupe, de préférence par l'intermédiaire d'un amplificateur et d'un circuit en bas- cule monostable, le moyen de retenue pouvant être manoeuvré Élect ro-magnétiquement, pour que, même en présence d'une faible variation dans le courant, la commutation obtenue pour le moyen de retenue pouvant être manoeuvré électro-magnétiquement

soit franche et nette.

Sur un exemple de réalisation particulier de l'in-

vention, le courant de commande pour le(s) dispositif(s) de

fermeture de porte pouvant être bloqué(s) électro-magnétique-

ment, passe par l'intermédiaire d'un transistor dont la base est excitée en premier lieu par l'intermédiaire d'un montage en parallèle composé d'une résistance et d'un condensateur,

à l'instant de la mise sous tension, tandis qu'après établis-

sement de l'état conducteur dans le transistor, la base con-

tinue à être excitée par un autre transistor dont la base peut-être excitée par l'intermédiaire du courant de commande circulant à travers le premier transistor. A ce sujet, il est particulièrement avantageux qu'il y ait en même temps une surveillance du courant des électro-aimants

en présence d'une tendance à la baisse du courant.

D'autres caractéristiques et avantages de la

présente invention ressortiront de la description qui va

suivre en regard des dessins annexés qui représentent, schématiquement et simplement à titre d'exemple, des modes de réalisation d'un régulateur de fermeture de porte suivant l'invention. Sur ces dessins:

La figure 1 est une vue de face d'une porte coupe-

feu à deux battants, avec un régulateur de fermeture et des dispositifs de fermeture de porteseffectés chacun en haut de l'un des battants de porte La figure 2 est une vue de face d'une porte à deux battants avec un régulateur de fermeture et des dispositifs de fermeture de porte affectés chacun au bas de l'un des battants de porte; -6-

La figure 3 est une vue de dessus de la porte coupe-

feu à deux battants suivant la fig. 1, tandis que le battant de passage est retenu pendant son mouvement de fermeture par la bras de butée du régulateur de fermeture dans une position d'ouverture partielle La figure 4 est une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de fermeture haut indiqué aux figures 1 et 3

La figure 5 est une vue en coupe, suivant VIII-

VIII de la figure 2, d'un dispositif de fermeture bas sché-

matiquement indiqué à la figure 2;

La figure 6 est un schéma de montage pour l'appa-

reil de commande nécessaire pour traiter le signal de com-

mande. Suivant les exemples de réalisation illustrés aux figures 1 et 2, il est prévu pour un mur, plus précisément dans un châssis dormant solidaire du mur, une porte avec deux battants, à savoir le battant 11 d'appui et le battant

12 de passage. Le battant 11 d'appui aussi bien que le bat-

tant 12 de passage sont équipés tous deux de dispositifs de fermeture de porte, les battants de porte représentés à la figure 1 étant chacun relié à un dispositif haut 13 de

fermeture, qui peut être fixé, par exemple, au châssis dor-

mant et qui est relié de manière à pouvoir agir par l'inter-

médiaire d'une tringlerie 14 au battant Il ou 12 de porte

-au-quel il correspond.

Dans l'exemple de réalisation représenté à la figure 2, chaque battant 11 ou 12 de porte est équipé d'un dispositif bas 15 de fermeture de porte dont l'arbre de fermeture, qui dépasse vers le haut au-delà du dispositif de fermeture de porte, constitue le point de rotation bas

de chacun des battants de porte considérés.

Le dispositif haut 13 de porte aussi bien que le dispositif bas 15 de porte peuvent comme cela va encore

être expliqué plus en détail dans ce qui suit- être main-

tenus dans une position de blocage à partir d'un angle d'ouverture déterminé de chaque battant de porte par une

soupape soutenue électro-magnétiquement.

-7- Le battant 12 de passage est muni d'une serrure et de béquilles 16 correspondantes et présente un tasseau 17 de feuillure. Le battant 11 d'appui porte un tasseau 18 de

butée. Au-dessus des battants 11 et 12 de la porte est ins-

tallé, pour les deux exemples de réalisation illustrés aux figures 1 et 2, sur le châssis dormant, un régulateur 19 de fermeture dont l'élément constitutif essentiel est le bras

de butée 20. Ledit bras de butée 20 est monté dans un dis-

positif 21 à paliers, de telle sorte qu'une barre de tor-

sion qui embrasse ses pivots agit sur le bras de butée dans

le sens de sa position finale de déploiement. A son extré-

mité libre, le bras de butée porte un tampon 22 monté sur ressort. Ledit dispositif 21 à paliers limite d'une manière connue l'amplitude du mouvement pivotant du bras de butée 20 au point que la butée s'engage, dans sa position finale de

déploiement illustrée à la figure 3, dans le chemin de ba-

layage d'une contre-butée 23 fixée sur le battant 12 de

passage. Or, si le bras de butée 20 se trouve dans sa posi-

tion d'action, il maintient en ouverture le battant 12 de passage jusqu'au moment o le battant 11 d'appui vient porter avec un doigt 24 d'entraînement sur le bras de butée 20 et peut ainsi les reconduire dans leur position de départ parallèle au mur avant pivotement. Ainsi que les figures 1 à 3 le font en particulier apparaître, un électro-aimant faisant

office de moyen de retenue 26 est assujetti au châssis dor-

mant et retient le bras de butée 20. Mlis sous tension, l'élec-

tro-aimant 26 maintient le bras de butée 20 dans une position

parallèle au mur. L'électro-aimant est relié, par l'inter-

médiaire de fils conducteurs, à un appareil 33 de commande qui est câblé d'un côté avec un avertisseur d'incendie 25 placé au-dessus du châssis dormant de la porte, tel que par exemple un détecteur-avertisseur de fumée ou analogue, et de l'autre côté avec les dispositifs 13, respectivement 15,

de fermeture de porte.

Le dispositif haut 13 de fermeture de porte utilisé peut être, à titre d'exemple, un dispositif de fermeture de

porte tel que l'a rendu public le DE-OS 25 41 790. Dans le-

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dit dispositif de fermeture de porte, l'arbre 34 de fermeture

est attelé, par l'intermédiaire d'une tringlerie 14, au bat-

tant de porte qui lui est affecté dans chaque cas. Dans le

cas d'un mouvement d'ouverture du battant de porte, le pi-

gnon 35 de l'arbre 34 de fermeture déplace vers la droite, suivant figure 4, le piston 36 qui présente de façon connue

deux têtes 38, 39 séparées l'une de l'autre par une barret-

te 37 à crémaillère. Dans ces conditions, la chambre de cy-

lindre qui se trouve à droite de la tête 39 de piston et contient le ressort 40 qui se comprime, diminue de volume

et le fluide sous pression s'écoule vers la partie de l'a-

lésage du cylindre qui se trouve à gauche de la tête 38 de piston, en passant par une fente annulaire entre la lumière 41 percéedans la tête 39 de piston et munie d'un joint et-l'épaulement 42 de la tige 43 dans la zone de l'alésage du cylindre qui' abrite la barrette 37, et par la soupape de retenue 44. Cet écoulement persiste jusqu'à

ce qu'une zone de transition 45 de la tige 43 se soit en-

gagée en formant étanchéité dans le joint annulaire de la lumière 41. De ce fait, la voie mentionnée plus haut pour le fluide sous pression à partir de la chambre située à droite de la tête 39 de piston vers la chambre située à gauche de la tête 38 de piston est obturée. Néanmoins, le piston

?eut être déplacé encore plus loin vers la droite en sur-

montant la compression du ressort 40, c'est-à-dire être ouvert encore davantage, car du fluide peut aussi parvenir dans la chambre située à gauche de-la tête 38 de piston à partir de la chambre située à droite de la tête 39 de piston en passant la lumière 46 percée dans le bouchon 48 et la soupape de retenue 47 dans la rainure annulaire 49 et de cette dernière par les lumières 50 à 54, dans la

zone située à gauche de la tête 39 de piston et, par l'in-

termédiaire de la soupape 44. Ainsi, la porte peut donc être ouverte intégralement moyennant un contournement de

de l'organe 56 de soupape de retenue soutenu par un élec-

tro-aimant 55.

-9- Dans le mesure o le mouvement d'ouverture de la porte qui tend le ressort 40 est achevé avant que la zone de

transition 45 ne s'engage dans la lumière 41, la porte ou-

verte se referme de façon autonome après avoit été abandonnée à elle-même, sous l'action du ressort 40 qui agit sur le piston 36 et, partant, dans le sens de la fermeture sur l'arbre 34 de fermeture, car le fluide sous pression peut s'écouler en retour à travers la fente annulaire entre la

lumière 41 et l'épaulement 42 et par les lumières 50 à 54.

Lorsque le mouvement d'ouverture de la porte n'est achevé qu'après que la zone de la tige 43 s'est déjà engagée dans la lumière 41, c'est-à-dire qu'elle interdit le passage à travers la tête 39 de piston, la suite du fonctionnement est définie par la soupape de retenue 56. Lorsque ladite soupape de retenue est soutenue en position de blocage par l'armature de l'électro-aimant 55, aucun fluide de pression ne peut plus s'écouler en retour de l'ensemble de la zone située à gauche de la tête 39 de piston, car à cet effet seules des lumières sont disponibles, dont la dernière est obturée par l'organe 56 de soupape. Par conséquent, la porte est maintenue en position d'ouverture. Lorsque par exemple

une force est appliquée de l'extérieur sur la porte en po-

sition ouverte dans le sens de sa fermeture et crée en même temps une pression suffisante dans la chambre située à gauche de la tête 39 de piston, cette pression intervient alors également dans les lumières 50 à 54, ainsi que dans la fente annulaire 49 et dans les lumières 57 et 58, et repousse l'organe 56 de soupape avec l'armature en arrière, de sorte que le fluide peut parvenir par la lumière transversale 59 et la lumière 46 dans la chambre située à droite du piston 36 et la porte est fermée. Dans ces conditions, toutefois, le champ magnétique varie et il se produit une variation dans le courant qui parvient à titre de signal de commande à l'appareil de commande 33 et met, par l'intermédiaire de ce dernier, l'électro-aimant du moyen 26 de retenue hors tension, si bien que le bras de butée 20 du régulateur 19 de fermeture est libéré par l'aimant de retenue et que la barre de torsion 31 fait pivoter le bras de butée 20 dans sa position finale de déploiement. De ce fait - comme cela a déjà été décrit plus haut - on empêche que le battant 12 de passage vienne en butée contre le châssis dormant avant D le battant 11 d'appui. Pour le cas o l'électro-aimant 55 du dispositif haut 13 de fermeture de porte serait mis hors tension par l'intermédiaire de l'avertisseur d'incendie,

le changement du champ magnétique qui se produit est re-

transmis de la mêmemanière à l'aimant de retenue du moyen 26 de retenue prévu pour le régulateur 19 de fermeture, de sorte que le bras de butée 20 de ce dernier parvient de la manière

décrite précédemment dans sa position finale de déploiement.

Le dispositif bas 15 de fermeture de porte, qui est illustré à la figure 5, est connu par le DE-OS 26 08 671 et est comparable dans son mode de fonctionnement au dispositif

haut 13 de fermeture de porte décrit dans ce qui précède.

Ce dispositif bas 15 de fermeture de porte comprend deux sous-ensembles, à savoir un dispositif 60 de fermeture de porte et un dispositif 61 de retenue en ouverture qui sont

logés chacun dans un boîtier. Les deux boîtiers sont instal-

lés conjointement dans ce qu'on appelle un coffret àcimenter

en-dessous de la zone de la charnière d'un battant de porte.

Le boîtier du dispositif 60 de fermeture de porte aussi bien que le boîtier du dispositif 61 de retenue en ouverture sont conçus pour contenir un fluide sous pression et sont munis par conséquent de couvercles fermeture étanche. Un

arbre 62 de fermeture est monté dans le boîtier du dispo-

sitif de fermeture de porte et présente un pivot 63 de manivelle sur lequel agit une tringlerie 64 de leviers qui est placée sous l'action, d'un côté, d'un ressort 65 de fermeture et de l'autre côté, d'un dispositif amortisseur

hydraulique 66.

Sur l'élément 67 de la tringlerie 64 de leviers, qui articule sur l'arbre 62 de fermeture, est réalisée une came 63 sous la forme d'une face sur le contour du côté

longitudinal de l'élément 67, dont la pente monte sans dis-

continuité par rapport au sens du mouvement de l'élément 67

de la tringlerie.

- il -

Cette came 63 d'appui est prévue dans une zone qui comprend les positions d'ouverture plus larges de la porte qu'il

s'agit de fixer selon les besoins. Une face de came 69 usi-

née et dégagée rejoint par un côté la came 68 d'appui.

Les zones des cames 68 et 69 de l'élément 67 de la trin- glerie passent, pendant le mouvement d'ouverture de la porte, l'une après l'autre au droit de l'extrémité, munie d'un galet 70, d'un élément 71 d'appui réalisé sous le forme

d'une tirette, tandis que dans les zones voisines de la po-

siton de fermeture, le galet 70 fait face à la came 69 de l'élément 67 de la tringlerie, alors que pour les angles

d'ouverture plus grands, la cane 68 coopère avec le galet 70.

Le membre 71 d'appui est monté de manière à ne pas pouvoir

tourner, mais à pouvoir être déplacé dans le sens de sa lon-

gueur dans sa douille qui traverse les boîtiers et en émerge

en saillie.

Dans le boîtier du dispositif 61 de retenue en ouverture est prévu un cylindre 72 dans lequel peut, en surmontant la tension d'un ressort 74, être enfoncé un piston 73. Une soupape de retenue 76 débouche dans la chambre de travail 75 du dispositif à cylindre et piston et permet par conséquent que sous l'effet d'un mouvement du piston 73, mis en mouvement par le ressort 74, du fluide sous pression s'écoule de la chambre intérieure du boîtier dans la chambre de travail 75. Ce fluide sous pression s'écoule en passant par une lumière 77 pratiquée dans le fond du cylindre 72 et qui se transforme en une lumière 78 plus faible contre l'extrémité frontale de laquelle un organe 79 de soupape peut être pressé pour assurer l'étanchéité. L'organe 79 de soupape présente un collet annulaire qui dépasse considérablement le diamètre intérieur de la lumière 78 et qui recouvre un conduit 80 en position de fermeture de l'organe 79 de soupape. Du côté de l'organe 79 de soupape qui est orienté à l'opposé

de la lumière 78, agit l'armature d'un électro-aimant 81.

A partir de la cnamnure de travail 75, le fluide sous pression peut s'échapper en s'écoulant par les lumières

77, 73, pourvu que -organe 79 de soupape l'autorise.

- 12 -

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Un levier 82 à deux bras, pouvant pivoter autour d'un pivot solidaire du boîtier, porte, avec un galet, contre le piston 73. Le levier 82 agit, par l'intermédiaire d'un

autre galet, sur l'extrémité frontale de l'élément 71 d'appui.

Dans le position de fermeture de la porte, telle qu'elle est à la base de la représentation à la figure 5, le piston 73 est enfoncé le plus loin possible dans le cylindre en surmontant la force du ressort 74. L'électroaimant 81

est en l'occurence excité, si bien que l'organe 79 de sou-

pape épouse, en formant étanchéité, l'extrémité de la lu-

mière 78. A l'ouverture de la porte, pendant que la came 69 défile au droit du galet 70 de l'élément 71 d'appui, le ressort 65 de fermeture est comprimé et le piston amortisseur est déplacé vers la gauche dans le sens d'une augmentation de la chambre de travail du dispositif amortisseur. Si, en raison des faibles angles d'ouverture qui correspondent à la came 69 de l'élément 67 de la tringlerie, la porte est libérée et abandonnée à elle-même, elle ferme de manière autonome sous l'action du ressort 65, car le dispositif de blocage ne peut intervenir efficacement que si la zone 68 de l'élément 67 de la tringlerie coopère avec le membre 71

d'appui. Ensuite, plus l'angle d'ouverture augmente, plus l'é-

lément 71 d'appui est déplacé en avant dans son guidage sous l'effet du ressort 74 agissant sur le piston 73, tandis que la chambre de travail du dispositif à cylindre et piston augmente en volume et accueille du fluide sous pression par l'intermédiaire de la soupape 76 d'aspiration. Maintenant, l'électro-aimant 81 étant excité, c'est-à-dire l'organe 79 de soupape étant transféré en position de fermeture, si la porte est libérée et abandonnée à elle-même,;1 faudrait que pour un mouvement de fermeture de la porte de l'élément 71

d'appui rétrograde en fonction de la pente de la zone 68.

Ceci est cependant empêché par le fait qu'aucun fluide sous pression ne peut s'échapper de la chambre de travail 75, parce que la lumière 78 est obturée. L'élément 71 d'appui est donc immobilisé par l'intermédiaire du levier 82 dans la position dans le sens de sa longueur qu'il a atteints dans chaque cas considéré à l'ouverture de la porte. Dans le

même esprit, la porte est freinée pour tout mouvement de -

- 13 -

fermeture. Ce n'est que lorsque l'électro-aimant 81 est coupé électriquement, que l'organe 79 de soupape peut

libérer la sortie de la lumière 78 pour permettre l'é-

coulement de fluide sous pression hors de la chambre de travail 75 du dispositif de cylindre et piston. Ainsi, le mouvement de fermeture de la porte, entraîné par le

ressort 65, est libéré.

Si, par exemple, l'électro-aimant 81 étant excité, on agit de manière violente et intempestive dans le sens de sa fermeture sur la porte ouverte et maintenue en position d'ouverture, la pression du fluide peut croître dans la chambre de travail 75 du dispositif à cylindre et piston au point de soulever l'organe 79 de soupape hors

de sa position d'arrêt en surmontant la force de l'électro-

aimant 81, pour ensuite agir sur la surface plus grande de son colletannulaire et faire ainsi passer à coup sûr l'organe 79 de soupape en position d'ouverture, tandis que l'action du dispositif de retenue en ouverture s'évanouit. En règle générale, la porte parviendra dans ces conditions jusque dans sa position de fermeture, même si la force extérieure n'a agit que pendant un bref instant, parce que la pression du fluide de pression dans le dispositif à cylindre et piston agit dès lors sur la surface définie par le diamètre du collet annulaire qui est plus grande, comparée à la

section transversale de la lumière 78.

Par conséquent, avec le dispositif bas de fer-

meture de porte décrit en dernier lieu également, une variation du champ magnétique de l'électro-aimant 81 et une variation qui en résulte dans le courant, interviennent lorsque le mouvement de fermeture d'un battant de porte est

amorcé. En effet, lorsque le battant de porte est violem-

ment tiré pour le fermer à partir de sa position en ouver-

ture, l'armature de l'électro-aimant 81 est déplacée par l'intermédiairede l'organe 79 de soupape. La variation de champ magnétique ainsi créée provoque dans le courant une variation qui est utilisée en tant que signal de commande pour le moyen de retenue 26 du régulateur 19 de fermeture. En cas d'interruption de courant déclenchée

- 14 -

par l'avertisseur d'incendie 25 au niveau de l'électro-

aimant 81, les électro-aimants sont mis hors tension et

il y a une fermeture dans l'ordre des battants de porte.

Les détails importants du montage électrique destiné à traiter le signal de commande, sont indiqués dans le schéma électrique représenté à la figure 6; à ce propos, le montage électrique présente différents points de branchement. Les points de branchement R, rip ainsi que 3 à titre de terre, servent à brancher l'appareil de

commande à un secteur électrique d'alimentation.

Le système détecteur-avertisseur de fumée qui annule, en présence d'un risque d'incendie, la position de blocage du dispositif de fermeture de la porte, est branché aux points de branchement 1 et '. Il convient de signaler a cet endroit que le branchement du système détecteuravertisseur de fumée est prévu avec un potentiel nul. Les branchement 6, 7, 9 et 10 servent à brancher les

deux dispositifs de fermeture de porte, tandis que le pre-

mier dispositif de fermeture de porte est relié aux bran-

chements 7 et 10 et le second dispositif de fermeture de porte aux branchements 6 et 9. Les branchements 5 et 8 servent à brancher le moyen de retenue 26 pouvant être

manoeuvré électro-magnétiquement.

Ainsi que le schéma électrique permet de le constater, le montage peut être subdivisé en différentes sections, à savoir plus précisément en une section A d'alimentation électrique, en une section B d'amplification, en une section C de coupure pour le moyen de retenue, ainsi qu'en une section D d'asservissement pour les dispositifs

de fermeture de porte.

La tension prélevée du secteur électrique d'alimentation est transformée par l'intermédiaire d'un

transformateur Tr en une tension plus faible, puis re-

dressée, moyennant un système coupe-circuit F1 intercalé, par l'intermédiaire d'un circuit redresseur à pont -Dl, D2, D3, D4, tandis que la tension continue ainsi obtenue

est de surcroît lisséepar l'intermédiaire des condensa-

teurs Cl, C2 montés en parallèle par rapport au circuit

- 15 -

redresseur à pont. La tension ainsi obtenue est alors appli-

quée à un stabilisateur IC1 de tension. Ledit stabilisateur

maintient constante la tension, tandis que le moyen de ré-

gler le niveau de la tension à la sortie du stabilisateur de tension est encore crée par l'intermédiare du poten-

tiomètre Pl qui est branché au stabilisateur IC1 de tension.

Le dispositif amplificateur B présente un ampli-

ficateur d'opération IC2. La tension d'alimentation est

distribuée à l'amplificateur d'opération par l'intermé-

diaire du branchement 2 de l'appareil de commande. Il con-

vient de mentionner encore à cet endroit que le gain de

l'amplificateur d'opération peut être ajusté par l'inter-

médiaire du potentiomètre P2, tandis que dans l'exemple de réalisation illustré, on peut obtenir une amplification du signal d'entrée de 40 à 100 fois au maximum. Il faut en plus faire état à cet endroit de ce que les condensateurs C7, C9, ainsi que Cll et C12, représentent des filtres dont la fonction est de retenir par filtrage les fréquences

parasites pour le bon fonctionnement de l'appareil.

Le dispositif C de coupure est réalisé sous la forme d'un circuit en bascule monostable qui présente une composition connue en soi. C'est pourquoi, à cet endroit, tout ce qui doit être dit à cet égard est que la position de commutation stable du circuit en bascule est atteinte,

lorsque le transistor T3 est à l'état conducteur. Le transis-

tor T4 est à l'état bloqué dans une telle circonstance,

tandis que les transistors T5 et T6 sont conducteurs.

La section D d'asservissement dans le montage électrique pour les deux dispositifs de fermeture de porte comprend un transistor T2. La base de ce dernier est reliée

par l'intermédiaire des résistances R8 et R10 au branche-

ment 2 du système détecteur-avertisseur de fumée. Un conden-

sateur C10 est prévu, monté en parallèle par rapport à la résistance R8. Un transistor Tl supplémentaire est monté en parallèle par rapport au condensateur C10, tandis que sa base est branchée au collecteur du transistor T2 et montée entre l'émetteur de ce dernier et la base d'une

résistance de mesure R9.

- 16 Les dispositifs de fermeture de porte-qui peuvent être bloqués électro-magnétiquement, sont reliés normalement

à l'alimentation intégrée de courant continu. A-la mise sous---

tension du dispositif, et-pour autant que le système détec-

* teur-avertisseur de fumée se trouve dans sa position de tra- vail, c'està-dire o les deux branchements 1 et 2 sont reliés l'un à l'autre dans des conditions permettant la

conduction électrique, le condensateur C10 se charge élec-

triquement jusqu'à ce qu'il ait atteint sa tension de charge

et excite dès lors à la manière d'une impulsion, par l'in-

termédiaire des résistances R8 et R10, la base du transis-

tor T2, si bien que le transistor T2 en tant que tel passe

à l'état conducteur. De ce fait, il se produit à la résis-

tance de mesure R9 une chute de tension, de sorte que le transistor Tl, lui aussi, passeà l'état conducteur et peut par-conséquent exciter maintenant la base du transistor T2 lui-même. Il convient-de signaler à cet endroit que la résistance de mesure R9 est calculée de telle manière qu'au cas o le courant des dispositifs de fermeture de porte baisse endessous d'une valeur bien définie, le transistor T2 soit commandé pour passer à l'état bloqué. La variation du courant de commande pourrait intervenir par le fait que l'un des deux dispositifs de fermeture de porte ait une défaillance, de sorte que le courant de commande baisse de la moitié de sa valeur antérieure et qu'il se produit une mise hors tension. Une remise sous tension est impossible tant que l'interruption intervenue n'a pas été éliminée et

que la totalité du courant de la commande n'a pas été cou-

pée pendant au moins 90 secondes.

Dans ce qui va suivre, le circuit électrique décrit jusqu'au moyen de retenue pouvant être manoeuvré

magnétiquement. Le courant nécessaire à cet effet est pré-

levé au point de branchement 2 pour le système détecteur-

avertisseur de fumée et passe par l'intermédiaire d'un transistor T6 jusqu'au point de branchement 8. La ligne de retour est prévue par le point de branchement 5. La base

du transistor T6 est excitée par l'intermédiaire d'un tran-

sistor T5 dont la base est, à son tour, excitée en fonction

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du courant de commande par les deux dispositifs de fermeture de la porte. Comme cela a déjà été mentionné, en circonstances normales, le transistor T4 du circuit en bascule monostable est à l'état bloqué. De ce fait, le courant peut passer, par l'intermédiaire de la résistance R17 et du circuit col- lecteur-émetteur, jusqu'à la base du transistor T6. Or, si le transistor T2 devait être à l'état bloqué, c'est-à-dire si aucun courant de commande ne passe jusqu'aux dispositifs de fermeture de porte, le transistor T5 se trouve dans son état bloqué. De ce fait, le transistor T6 passe, lui aussi, à l'état bloqué, si bien que le moyen de retenue pouvant être manoeuvré magnétiquement, est manoeuvré pour passer

dans position de libération. Il se produit le même en-

chainement, lorsque le transistor T4 passe à l'état conduc-

teur, car dès lors la base du transistor T6 n'est plus exci-

tée par l'intermédiaire du circuit collecteur-émetteur T5

et qu'ainsi le transistor T6 passe à son état bloqué.

Le processus de déclenchement de cette commande évoquée en dernier lieu va maintenant être décrit. A la fermeture des portes à partir de leur position de blocage, il se produit, par l'intermédiaire de l'aimant provoquant le blocage du dispositif de fermeture de la porte, une

variation du genre impulsion dans le courant. Cette va-

riation dans le courant parvient, par l'intermédiaire du condensateur C6, à l'entrée de l'amplificateur d'opération IC2 réalisé sous la forme d'un amplificateur. Elle y est encore davantage amplifiée, tandis que d'éventuelles fréquences parasites sont retenues par l'intermédiaire

des dispositifs de filtrages C7, C9 ainsi que Cll, C12.

Le signal-impulsion filtré parvient alors, par l'inter-

médiaire de la diode _7, à la base du transistor T3.

L'impulsion de tension brève et négative qui se présente alors fait passer le transistor T3 à l'état bloqué, ce qui conduit en même temps à l'excitation de la base du transistor

T4 et à ce que le transistor T4 passe à l'état conducteur.

De ce fait, une impulsion naît au collecteur du transistor T4 qui est retransmise en tant qu'impulsion négative, par

l'intermédiaire du condensateur C13, à la base du transis-

- 18 -

tor T3 pour le maintenir à l'état bloqué. Comme cela a déjà été signalé, l'état conducteur de T4 provoque le passage à l'état bloqué du transistor T6 et, par suite, le passage du

moyen de retenue dans sa position de libération.

Le condensateur C13 est, en ce qui le concerne,

monté au-dessus de la résistance R12 de la ligne d'alimen-

tation, si bien qu'il peut se décharger par l'intermédiaire de cette résistance. Or, dès qu'à la base du transistor T3

se trouve à nouveau appliquée une tension positive, T3 re-

passe à l'état conducteur, T4 se trouve à l'état bloqué et le circuit en balance monostable est rebasculé en position stable. L'électro-aimant du moyen de retenue est, certes, de nouveau alimenté; cependant, en raison de la libération intervenue précédemment, le bras de butée, placé sous l'action de son ressort, a pu se déployer pour régler ainsi l'ordre successif de la fermeture de la porte. Si le

battant d'appui devait se trouver dans sa position de fer-

meture, le bras de butée est immobilisé. Lorsque le moyen de retenue est remanoeuvré, le bras de butée est alors à

nouveau verrouillé.

Il convient de mentionner encore à cet endroit que si le système détecteur-avertisseur de fumée réagit, c'est-à-dire si la liaison entre les branchements 1 et 2 vient à être interrompue, le moyen de retenue 26 également est manoeuvré pour passer dans une position de libération, car dans ces conditions, le moyen de retenue, lui non plus,

n'est plus alimenté en courant électrique.

Il convient encore de dire en plus que si un

dispositif de fermeture de porte est coupé, l'autre dispo-

sitif de fermeture de porte et également le moyen de re-

tenue 26 sont coupés du secteur électrique. Pour obtenir à nouveau un système de commande en état de fonctionner,

il faut supprimer la coupure du courant électrique au dis-

positif de fermeture de porte en cause et interrompre

pendant un certain temps l'alimentation en courant élec-

trique au dispositif de commande proprement dit; à cet égard, l'interruption peut également avoir lieu par l'intermédiaire des contacts 1, 2 à potentiel nul du

système déte teur-avertisseur de fumée.

- 19 -

Pour conclure, il convient de signaler que les diodes D6 et D8 ont pour mission de dériver d'éventuelles tensions induites parasites, sans que la commande ne s'en

trouve altérée.

Comme cela a déjà été évoqué, les exemples de

réalisation représentés et décrits ne reproduisent l'in-

vention qu'à titre d'exemples et cette dernière ne s'y borne en aucune façon. Bien au contraire bien d'autres modifications et d'autres modes de réalisation sont encore concevables. C'est ainsi, par exemple, qu'il est imaginable de ne pas obtenir le signal de commande par l'intermédiaire des électro-aimants des dispositifs de fermeture de porte, mais d'utiliser à sa place des signaux de commande relevant le mouvement des battants de porte et provenant, par exemple,

de potentiométres, de magnistors ou de quartz piézo-élec-

triques. -

Claims (5)

REVENDICATIONS 2473606

1. Régulateur de fermeture pour une porte à deux battants

présentant un battant d'appui et un battant de passage, en parti-

culier pour une porte coupe-feu, dont chacun des battants de portez-

est équipé d'un moyen moteur agissant dans le sens de la fermeture, tel qu'un dispositif de fermeture de porte pouvant être bloqué électromagnétiquement à partir d'un angle d'ouverture de porte

déterminé, le régulateur de fermeture comprenant à titre de dis-

positif de butée un bras de butée qui, placé sous l'action d'un ressort, pivotant et pouvant suivre autour d'un axe de rotation solidaire du mur le battant d'appui à partir d'une position de départ à peu prés parallèle au mur jusqu'à une position finale de déploiement, est maintenu dans sa position de départ avant

pivotement par un moyen de retenue pouvant être manoeuvré électro-ma-

gnétiquement dans une position de libération, tardis qu'en posi-

tion finale de déploiement l'extrémité frontale du bras de bu-

tée se trouve sur le chemin d'une contre-butée placée sur le battant de passage, régulateur de fermeture caractérisé par le

fait que le moyen de retenue (26) peut être manoeuvré en posi-

tion de libération par un signal de commande qui résulte du mouvement de fermeture d'au moins un battant (11, 12) de porte et/ou de l'actionnement d'au moins un dispositif (13, 15) de

fermeture de porte.

2. Régulateur de fermeture suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que le signal de commande pour le moyen

de retenue (26) du régulateur (19) de fermeture peut être dé-

clenché par le mouvement du battant (12) de passage et/ou par l'actionnement du dispositif (13, 15) de fermeture de porte

du battant (12) de passage.

3. Régulateur de fermeture suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que le signal de commande pour le moyen de retenue (26) peut être déclenché à partir du mouvement de l'un au moins des battants (11, 12) de porte et/ou à partir de l'actionnement d'au moins un dispositif de fermeture de porte, par la variation d'un champ électromagnétique et la variation

qui en résulte dans le courant.

- 21 - 730

4. Régulateur de fermeture suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que le signal de

commande coupe, par l'intermédiaire d'un amplificateur et d'un circuit en bascule monostable, le moyen de retenue pouvant être manoeuvré électromagnétiquement.

5. Réaulateur de fermeture suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que le courant de

commande pour le(s) dispositif(s) (13, 15) de fermeture de porte

pouvant être bloqué(s) électro-magnétiquement, passe par l'in-

termédiaire d'un transistor (T2) dont la base est excitée en

premier lieu par l'intermédiaire d'un montage en parallèle com-

posé d'une résistance (R8) et d'un condensateur (C10) à l'instant de la mise sous tension, tandis qu'après établissement de l'état conducteur dans le transistor (T2), la base continue à être excitée par un autre transistor (Tl) dont la base peut être excitée par l'intermédiaire du courant de commande circulant à travers le

premier transistor (T2).