FR2471836A1 - Dispositif pour serrer et liberer la tige conique d'un outil ou d'un accessoire sur une machine-outil, notamment sur une aleseuse ou une fraiseuse - Google Patents

Abstract

CE DISPOSITIF COMPREND UNE BROCHE CREUSE 2 MONTEE DANS UN CARTER 1 ET QUI COMPORTE A SON EXTREMITE INFERIEURE, EN REGARD DE LA TIGE CONIQUE 5, UN CONE DE RECEPTION 4. UNE TIGE DE SERRAGE 8 EST MONTEE A ROTATION ET COULISSANTE ENTRE UNE BUTEE INFERIEURE 14 ET SUPERIEURE 15, ET PRESENTE A SON EXTREMITE INFERIEURE, ORIENTEE VERS LA TIGE 5 DE L'OUTIL, UN FILETAGE 9 POUVANT SE VISSER DANS LADITE TIGE ET DONT L'EXTREMITE SUPERIEURE EST RELIEE A UN MOTEUR 18 DE FACON A TOURNER AVEC LUI, MAIS AVEC LIBERTE AXIALE. LES DEUX BUTEES 14, 15 SONT PREVUES DANS UN BOITIER 11 ENTOURANT LA TIGE 8. LE BOITIER 11 PREND APPUI CONTRE DES RESSORTS 13. IL PEUT ETRE DEPLACE VERS LE BAS PAR RAPPORT A LA BROCHE 2, SOUS L'ACTION D'UN PISTON HYDRAULIQUE 19, A L'ENCONTRE DE LA FORCE DES RESSORTS 13.

Description

- 1 _ 2471836

Dispositif pour serrer et libérer la tige conique d'un outil ou d'un accessoire sur une machine-outil, notamment sur une aléseuse ou une fraiseuse La présente invention se rapporte à un dispositif pour serrer et libérer la tige conique d'un outil ou d'un accessoire d'une machineoutil, notamment d'une aléseuse ou d'une fraiseuse, qui comprend une broche d'entraînement creuse montée dans un carter et dont l'extrémité inférieure, tournée vers la tige conique, présente un cône de réception pour celle-ci, une tige de serrage montée à rotation dans ladite broche et coulissante entre une butée inférieure et supérieure, dont l'extrémité en regard de ladite tige présente un filetage pouvant se visser dans cette dernière et dont l'extrémité supérieure est reliée, solidaire en rotation mais avec liberté axiale, à un moteur, et un agencement de ressorts agissant-sur la tige de serrage dans le sens du serrage, contre lequel la butée inférieure

prend appui.

Dans un dispositif connu de ce genre (voir DE-AS 2 045 604) la tige de l'outil ou d'un accessoire, par exemple deune tète

porte-fraise orientable ou d'un palier-prolongateur, est in-

troduite par un mouvement relatif entre le carter de la broche qui, dans ce dispositif connu est un chariot porte-broche, et la tige, dans le cône de réception. Sous l'action du moteur, le filetage de la tige de serrage se visse dans le taraudage de la tige de l'outil, la disposition étant telle qu'après qu'une partie de ce mouvement de vissage a été effectuée, un collet de la tige de serrage vient s'appliquer contre la butée inférieure et lors de la continuation du mouvement de rotation de la tige de serrage, la tête porte-fraise est levée jusqu'à

venir presque au contact du chariot porte-broche formant car-

ter de broche. Au moyen de vis mécaniques ou de vis de serrage actionnées hydrauliquement, la tête porte-fraise peut ensuite être fixée sur le chariot porte-broche. Le montage d'un outil

- 2 2471836

relativement lourd s'effectue de la même manière, la tige conique de l'outil étant, toutefois, dans ce cas, complètement rétractée à l'intérieur du c8ne de réception jusqu'à ce qu'elle

se soit étroitement appliquée contre celui-ci, le moteur s'ar-

rêtant automatiquement A cause de certaines imprécisions d'usinage, de l'usure et de la dilatation thermique, il peut

arriver que la tige conique de l'outil, qui a une pente rela-

tivement forte se coince dans le cône de réception. Dans un tel cas, lorsque le moteur tourne dans la direction opposée, la tige de serrage commence par se dévisser partiellement, jusqu'à ce que la continuation de son mouvement soit enrayée

par la butée supérieure. Après cela, la tige de serrage re-

foule l'arbre coincé du c8ne de réception. Ainsi, l'outil ou la tête porte-fraise se détache brusquement et tombe, sous l'effet de leur poids-, vers le bas jusqu'à ce que-la tige de

serrage soit venue s'appliquer contre sa butée inférieure.

Ltant donné qu'à ce moment quelques filets seulement sont en prise et que, selon la norme industrielle allemande DIN ce filetage est un filetage pointu, un effort considérable s'exerce sur ces quelques filets qui sont ainsi soumis à une

usure rapide. Il peut même arriver que ces filets soient arra-

chés. En conséquence, on est astreint à vérifier fréquemment

l'état d'usure du filetage. Quand la tige de serrage est abais-

sée, ce filetage sert aussi à amener la tête porte-fraise qui y est suspendue, par un mouvement de rotation de la tige de

serrage, dans une autre position angulaire.

Dans un autre dispositif connu pour serrer et desserrer la tige conique d'un outil (DE-OS 23 16 605), il est prévu, pour éviter les inconvénients mentionnés ci-dessus, d'entourer la tige de serrage d'un tube d'éjection concentrique. Ainsi, après que la liaison par filetage entre la tige de serrage et

la tige de l'outil a été interrompue, un dispositif d'actionne-

ment approprié déplace axialement le tube d'éjection, lequel

expulse ainsi la tige conique de l'outil du cône de réception.

Toutefois, étant donné que la tige de l'outil est déjà à ce moment séparée de la tige de serrage, ce dispositif connu ne

convient que pour des outils relativement légers sur des frai-

seuses et des aléseuses horizontales. Par contre, des outils plus lourds doivent être saisis par un changeur d'outils auxiliaire. Par contre, lorsqu'on utilise ce dispositif connu sur les machines-outils à broche verticale, le danger d'un accident est augmenté car l'outil éjecté peut tomber brusquement lorsqu'un dispositif de changement d'outil n'a pas été mis en position

auparavant.

Du fait que, dans ce dispositif connu, la tige de serrage doit être complètement dévissée avant que le tube d'éjection puisse

opérer et pour que la tige conique de l'outil puisse être libé-

rée, il est clair que ce dispositif connu ne peut également pas être utilisé pour faire pivoter-les têtes porte-fraise des

fraiseuses orientables.

Dans un autre dispositif connu pour alternativement serrer et desserrer la tige des outils des machines-outils (DE-OS 2412850) la tige de serrage est entourée d'un boîtier fileté qui peut 9tre vissé dans la broche. Les pas du bottier fileté et du filetage de l'extrémité de la tige de serrage concordent. Sur le boîtier fileté et sur la tige de serrage on a également prévu des butées coopérantes qui ne permettent qu'un mouvement

relatif de rotation entre ces èux composants légèrement infé-

rieurs à un tour. De plus, il est prévu entre ces deux pièces un ressort précontraint axialement. Lors de l'initiation de la

procédure de libération, la tige de serrage commence par tour-

ner seule, la précontrainte assurée par le ressort l'empoehant de se déplacer axialement vers le haut. Ainsi, du fait qu'un mouvement axial de la tige de serrage est enrayé, la tige

conique de l'outil est refoulée hors du c8ne de réception.

Après un peu moins d'une révolution, les butées du bottier fileté et de la tige de serrage se rencontrent. De ce fait, la tige de serrage continuant à tourner, le bottier fileté

- 4 - 2471836

est également entraîné et se déplace vers le haut dans la même mesure que la tige de serrage. Ainsi, le filetage de la tige

de serrage peut se dévisser de la tige de l'outil. Le fonction-

nement de ce dispositif connu est, dans une large mesure, dé-

pendant de la friction entre les éléments coopérants et, de ce fait, est sujet aux pannes. Un autre grave inconvénient de ce

dispositif connu réside dans l'impossibilité de lever des acces-

soires relativement lourds solidaires de la broche, en parti-

culier les têtes porte-fraise orientables et d'accoupler leurs éléments de couplage à la broche et aussi de permettre, le cas échéant, de tourner rapidement, s rement et sans autre moyen auxiliaire, la tête porte-fraise autour de l'axe de la broche

pour l'amener dans une autre position de travail.

La présente invention a pour but d'apporter un dispositif pour serrer et libérer la tige conique d'un outil ou d'un accessoire sur une machineoutil, en particulier sur une aléseuse ou fraiseuse du type spécifié cidessus, qui permet d'éviter les inconvénients ci-dessus et d'opérer pratiquement sans usure, en serrant et en desserrant de manière sûre la tige de l'outil

et qui permet, au besoin, de faire tourner la tige d'accessoi-

res relativement lourds tels que des têtes porte-fraise orien-

tables, sans aucun autre moyen auxiliaire.

Essentiellement, à cet effet, l'invention est caractérisée en ce que les deux butées sont prévues sur un bottier entourant concentriquement la tige de serrage, ce bottier prenant appui

contre l'agencement de ressorts et pouvant être déplacé axiale-

ment vers le bas par rapport à la broche sous l'action d'un piston hydraulique, à l'encontre de la force de l'agencement de ressorts, en direction du cône de réception* Grâce au bottier pouvant être déplacé au moyen du piston

hydraulique, et qui est soumis à la précontrainte de l'agence-

ment de ressorts, on évite, dans une large mesure, tant au

_ 2471836

serrage qu'au desserrage de la tige de l'outil, une usure du filetage de la tige de serrage. Pour serrer la tige d'outil, on introduit celle-ci, par un mouvement relatif entre elle et la broche, dans le cône de réception jusqu'à ce que le filetage de la broche vienne prendre appui sur le filetage de la tige de l'outil, en levant ainsi légèrement ladite broche. Après cela, on met sous pression le piston, ce qui a pour effet de repousser le bottier vers le bas d'une certaine distance, à l'encontre de la force de l'agencement de ressorts. Ensuite, au moyen du moteur, le filetage de la tige de serrage peut être vissé dans la tige de l'outil, la tige de serrage venant s'appliquer contre la butée inférieure du bottier et tirant

ensuite la tige de l'outil à l'intérieur du c8ne de réception.

Après cela, on coupe la pression agissant sur le piston hydrau-

lique. Le très puissant agencement de ressorts exerce une force supplémentaire sur la tige conique de l'outil et tire celui-ci dans le c8ne de réception avec une grande précontrainte. Pour libérer la tige de l'outil, on applique une pression sur le piston, déplaçant ainsi le bottier 'à l'encontre de la force de l'agencement de ressorts suffisamment vers le bas pour que la

tige de serrage vienne s'appliquer contre la butée supérieure.

La continuation du mouvement vers le bas du bottier pousse la tige de l'outil hors du cône de réception0 Etant donné que, dans ces conditions, le filetage de la tige de serrage est en prise sur toute sa longueur, il n'y a pratiquement pas d'usure de ce filetage et tout risque d'une rupture des filets de celui-ci est exclu. Lorsqu'on veut faire tourner une tête porte-fraise orientable reliée à la broche autour de l'axe de celle-ci pour l'amener dans une autre position de travail, on commence par défaire la liaison entre la tête porte-fraise et l'enveloppe de la broche, puis on expulse l'arbre de la tète porte-fraise de la manière décrite ci-dessus. Toutefois, la tête porte-fraise reste suspendue à la tige de serrage, tout le filetage de cette dernière restant pendant ce temps en prise avec le filetage de l'arbre, de sorte qu'il n'y a aucun

- 6 _ 2471836

risque de surcharger la liaison par filetage. la tête porte-fraise, qui est maintenant libre de tourner sur la tige de serrage à laquelle elle est suspendue peut donc, sans aucun autre moyen auxiliaire, être tournée dans une autre position de travail avant d'être remontée à l'aide de la tige de serrage.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressorti-

ront de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre

d'exemple et en référence au dessin annexé, dans lequel

- la figure 1 est une coupe longitudinale du dispositif rece-

vant un outil; - la figure 2 est une coupe longitudinale de ce dispositif, avant la réception d'une tête porte-fraise; et, - la figure 3 est une coupe longitudinale du dispositif sur

lequel a été monté un palier prolongateur.

Au dessin, la référence 1 désigne le chariot porte-broche d'une

fraiseuse, chariot pouvant se déplacer verticalement comme l'in-

dique la flèche VO Ce chariot forme en même temps un carter dans lequel est montée à rotation une broche 2. La broche 2 comporte un alésage longitudinal 3 et présente, à son extrémité inférieure, un c8ne normalisé 4 destiné à recevoir la tige

conique 5 d'un outil 6. L'alésage 3 renferme une tige de ser-

rage 8 qui est montée à rotation et à liberté axiale dans un palier lisse 7e La tige de serrage présente, à son extrémité

inférieure qui est en regard du cône de réception 4, un file-

tage 9 qui correspond au filetage normalisé 10 de la tige conique0 La partie supérieure de la tige de serrage 8 est entourée d'un boîtier 11 dont l'extrémité inférieure coulisse dans une cavité 12 de la broche 2, en prenant appui contre un empilement 13 de

7 2471836

forts reszsorts Belleville. Ces ressorts exercent sur le bottier 11 une précontrainte orientée dans la direction de la flèche S,

c'est-à-dire vers le haut, à l'opposé du cône de réception 4.

Le bottier 11 comporte une butée inférieure 14 et une butée supérieure 15, ces butées étant formées par des épaulements

annulaires axialement espacés. Ces deux butées 14 et 15 coopè-

rent avec un collet 16 de la tige de serrage 8, un palier anti-

friction axial 17 ou butée à billes étant, de préférence, inter-

posé entre la butée inférieure 14 et le collet 16. L'espacement axial des deux butées ou des deux épaulements annulaires 14, est supérieur à la longueur axiale du collet 16 de sorte que la tige de serrage peut se déplacer axialement par rapport au bottier 11 entre des limites déterminées par ces butées* Un moteur 18, fixé k l'extrémité supérieure lia du bottier 11, est relié à l'extrémité supérieure 8a de la tige de serrage 8 de façon à la solidariser en rotation, tout en permettant à son extrémité supérieure 8a de se déplacer axialement par

rapport au moteur 18.

Le boîtier 11 est entouré concentriquement par un piston annu-

laire 19, lequel peut se déplacer dans un cylindre 20 l'entou-

rant concentriquement et comportant un couvercle 21 Le cylin-

dre 20 est relié au carter 1 de la broche, tandis que le boîtier 11 est monté à rotation dans le piston annulaire 19 au moyen d'un palier 22. Un conduit hydraulique 23 permet de développer une pression dans la 'chambre 24 du cylindre et, ainsi, de

chasser le piston annulaire 19 et le bottier il qui prend ap-

pui contre celui-ci, à l'encontre de la force de l'empilement de ressorts 13, vers le bas, dans la direction A. Pour serrer l'outil 6 qui repose sur une surface d'appui 25,

on déplace le chariot porte-broche très lentement vers le bas.

Pendant ce mouvement, la tige conique 25 s'engage dans le c8ne de réception 4, le filetage 9 venant ainsi s'appliquer contre -8-

l'extrémité supérieure du filetage 10, ce qui a pour consé-

quence de lever la tige de serrage b dans la position repré-

sentée sur la figure 1. En même temps, la tige de commande 26 prévue à l'extrémité supérieure 8a de la tige de serrage 8 et qui traverse le moteur 18 se déplace également vers le haut et, par l'intermédiaire du commutateur 27 arrête le mouvement

d'avance du chariot porte-broche 1. Ainsi, les taquets d'en-

traînement 31 de la broche 2 sont venus s'engager dans les rainures correspondantes 6a de l'outil 6, en enrayant ainsi sa rotation. Le fluide sous pression étant alors envoyé dans la chambre 24 du cylindre, il a pour effet de déplacer le piston annulaire 19 vers le bas dans la direction A en pressant ainsi le boîtier 11 vers le bas jusqu'au moment o le contact de fin de course 28 est actionné. Après cela, on met en marche

manuellement le moteur 18, avec pour conséquence que le file-

tage 9 de la tige de serrage 8 se visse dans le filetage 10 de

la tige 5. Ceci a pour résultat que la tige de serrage 8 des-

cend jusqu'à ce que son collet 16 soit venu s'appliquer contre le palier axial 17, la continuation de la rotation de la tige de serrage tirant ensuite la tige 5 à l'intérieur du c8ne de réception 4. Le moteur 10 est alors arrêté par l'intermédiaire d'un limiteur de couple. Puis, la chambre 24 du cylindre est dépressurisée permettant ainsi à l'empilement de ressorts 13 de rappeler, avec une force considérable, le boîtier 11 vers le haut, en serrant encore davantage la tige 5 dans le cône de réception 4. Dans cette dernière phase, le piston annulaire 19

ne se déplace pratiquement pas.

Pour enlever l'outil 6, on met à nouveau sous pression la chambre 24 du cylindre hydraulique. Ainsi, le piston annulaire 19 se déplace vers le bas jusqu'à ce que le commutateur 29 interrompe son mouvement. Etant donné que la course du piston 19 est supérieure à celle du collet 16 de la tige de serrage

8, ce dernier vient s'appliquer contre la butée supérieure 15.

Ceci a pour effet d'expulser la tige 5 de l'outil du cône de

9 2471836

réception 4. L'outil 6 porté par la tige de serrage 8 se dé-

place alors vers le bas jusqu'à ce que le collet 16 soit à nouveau venu reposer sur le palier axial 17. Etant donné que le filetage 9 de la tige de serrage est, à ce moment, encore vissé sur toute sa long-ueur dans le filetage 10 de la tige 5,

on évite ainsi efficacement toute détérioration de cet accou-

plement fileté. Pour continuer la libération de l'outil, on abaisse le chariot porte-broche suffisamment pour que ledit outil vienne à nouveau reposer sur une surface de support et pour que, de ce fait, la broche 2 soit obligée de remonter

jusqu'à ce que le contact de fin de course 27 arrête le mouve-

ment du chariot porte-broche. Dans cette position, les taquets 6a sont encore tout juste engagés dans les rainures 31 de la broche 2 et, de ce fait, l'outil 6 est empêché de tourner. Au

moyen du moteur 18, on fait maintenant tourner la tige de ser-

rage 8 dans la direction opposée, dévissant ainsi le filetage 9 de la tige 5. On supprime la pression agissant sur le piston annulaire 19, permettant ainsi à l'empilement de ressorts 13

de rappeler celui-ci à sa position de départ. Il suffit main-

tenant de remonter le chariot porte-broche pour que l'outil

puisse être évacué. Pour serrer et défaire un outil relative-

ment léger, on peut introduire la tige de celui-ci manuellement dans la broche. De même, les mouvements relatifs entre l'outil et la broche décrits ci-dessus peuvent, dans le cas d'un outil léger, être exécutés à la main, Toutefois, le serrage et le

desserrage de l'outil s'effectuent comme il a été décrit ci-

dessus h propos d'un outil relativement lourd, Toutefois, dans le cas d'un outil léger, on introduit la tige 5 de celui-ci manuellement suffisamment loin dans le cone de réception 4 pour que la tige de commande 26 reliée à la tige de serrage 8 actionne le contact de fin de course 30, en mettant ainsi en marche le moteur 18. ce moment, les taquets d'entraînement 31 sont déjà engagés dans les rainures 6a et empêchent l'outil

de tourner.

- 10 _ 2471836

Pour de nombreuses opérations d'usinage, on a besoin de têtes portefraise orientables. Le dispositif selon l'invention est particulièrement avantageux dans ce cas o il assure une grande

fiabilité, comme on le verra par la description qui va suivre

en regard de la figure 2. On amène la tête porte-fraise 32, au moyen d'un -wagonnet 33, sous le chariot porte-broche de façon que le manchon fileté 34 solidaire de la tête 32 soit approximativement aligné avec

l'axe de la broche.

Sur le manchon fileté est monté coulissant un arbre conique 36 pourvu de taquets de précentrage 35 et qui est pressé vers le haut par des ressorts 37. On amène le chariot porte-broche 1

lentement vers la tête porte-fraise 32 jusqu'à ce que le file-

tage 9 entre en contact avec le manchon 34 et vienne provoquer le soulèvement de la tige de serrage 8 de la manière décrite

plus haut, en arrêtant aussi l'avancement du chariot porte-

broche. Une pression est également appliquée au-piston annu-

laire 19 de la manière décrite plus haut. Ensuite, un lent mouvement de rotation est imprimé à. la broche 2 jusqu'à ce que

les taquets de précentrage 35 se soient engagés dans les rai-

nures d'entraînement 38 de la broche-2. Après cela, les taquets d'entraînement de la broche 2 coïncident exactement avec les rainures 39 de l'arbre 40 de la tête porte-fraise d'angle0 Ensuite, grâce au moteur 18, la tige de serrage 8 se visse dans le manchon fileté 34, levant ainsi la tête porte-fraise 32 jusqu'à ce que la surface frontale du manchon 34 soit venue s'appliquer contre la surface 8b de la tige de serrage 8. La pression hydraulique agissant encore sur le piston annulaire

19 est interrompue et le bottier 11 est rappelé par l'empile-

ment de ressorts 13 à la position de repos déterminée par le contact de fin de course 23. La surface frontale 41 de la tête porte-fraise 32 se rapproche pendant cette opération de la surface 42 jusqu'à ce qu'il ne subsiste qu'un étroit intervalle d'environ 0,5 mm. La tête porte-fraise 32 peut ensuite être fixée au chariot porte-broche t à l'aide de vis mécaniques ou

de vis de serrage à actionnement hydraulique.

Pour déposer la tête porte-fraise 32, on procède d'une manière

analogue à celle décrite précédemment à propos d'un outil.

Toutefois, si l'on a besoin de faire tourner la tête porte-

fraise autour de l'axe de la broche 1 pour l'amener dans un autre plan de travail, il convient de libérer la liaison entre ladite tête 32 et le chariot porte-broche 1. On envoie ensuite la pression dans la chambre 24 du cylindre, de sorte que le

piston annulaire 19 effectue une course complète vers le bas.

On sépare la broche 1 et l'arbre 40 de la tête porte-fraise 32, mais il reste encore en prise par les taquets de centrage de l'arbre conique monté sur ressorts 36 qui sont engagés

dans les rainures d'entraînement 38 de la broche 1, ce qui em-

pêche une rotation relative. La tête porte-fraise 32 est sus-

pendue à la tige de serrage 8 et peut être facilement tournée dans le plan de travail désiré. Ensuite, on supprime à nouveau la pression dans la chambre 24 du cylindre, on lève-la tête

porte-fraise 32 de la manière décrite ci-dessus jusqu'à proxi-

mité du chariot porte-broche, et on la solidarise de nouveau

a ce dernier par des vis ou des boulons de serrage.

On sait que le chariot porte-broche, qui est relativement massif, ne peut pas entrer dans des évidements ou cavités relativement étroits de certaines pièces; c'est la raison pour laquelle il existe des adaptateurs dont les dimensions par rapport à l'axe de la broche sont plus petites que celles du chariot porte-broche. Un tel adaptateur porte la référence 43 sur la figure 3. Cet adaptateur 43 peut également être amené sous le chariot porte-broche au moyen d'un wagonnet ou d'un chariot 44. L'adaptateur 43 comporte une broche d'entraînement creuse 45. Dans cette broche est montée coulissante et à

- 12 - 2471836

rotation une tige de serrage prolongatrice 46.

Cette tige prolongatrice porte, à son extrémité supérieure,

un manchon rileté 46a et à son extrémité inférieure un file-

tage 47 correspondant au f iletage 9 de la tige de serrage 8S L'extrémité inférieure de la broche 45 est également pourvue d'un cône de réception 48 et de taquets d'entrainement 49, ces parties correspondant au cône 4 et aux taquets 31 de la broche 2. A son extrémité supérieure, la tige prolongatrice 46 porte une tige conique mobile 50 avec des taquets de précentrage 51 dont la structure et le fonctionnement sont les mêmes queceux

de la tige 36 de la tête porte-fraise 32 décrite plus haut.

Pour monter le prolongateur 43 sur le chariot porte-broche 1, on rapproche ce dernier, pendant que le prolongateur repose

sur le wagonnet de transport 44, jusqu'à une distance d'envi-

ron 25 mm de celui-ci. Ensuite, on met en marche la broche 2 très lentement de façon que les taquets de précentrage 50

s'engagent0 Ensuite, on abaisse davantage le chariot porte-

broche 1 et on y visse au prolongateur 43. Après cela, on re-

monte les deux-composants, on lève la tige de serrage prolon-

gatrice au moyen d'un outil de montage non représenté, puis, par l'intermédiaire de l'interrupteur de fin de course 30, on met en marche le moteur 180 Ainsi, le filetage 9 se visse dans le manchon fileté 46a et, de ce fait, la tige de serrage 8 et la tige prolongatrice 46 sont solidarisées. Le montage et le démontage d'un outil sur le prolongateur s'effectuent alors au moyen de la tige prolongatrice 46 exactement de la même manière

que décrit dans le cas de la figure 1.-

-_ 13 -2471836

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour serrer et libérer la tige conique d'un outil ou d'un accessoire d'une machine-outil, notamment d'une aléseuse ou d'une fraiseuse, qui comprend une broche d'entrai-

nement creuse montée dans un carter, dont l'extrémité infé-

rieure, tournée vers la tige conique, présente un cône de réception pour celle-ci, une tige de serrage montée à rotation dans ladite broche et coulissante entre une butée inférieure et supérieure, dont l'extrémité en regard de ladite tige présente

un filetage pouvant se visser dans cette dernière et dont l'ex-

trémité supérieure est reliée, solidaire en rotation, mais avec

liberté axiale à un moteur, et un agencement de ressorts agis-

sant sur la tige de serrage dans le sens du serrage, contre lequel-la butée inférieure prend appui, caractérisé en ce que

les deux butées (14, 15) sont prévues sur un bottier (1f) en-

tourant concentriquement la tige de serrage (8), ce bottier prenant appui contre l'agencement de ressorts (13) et pouvant être déplacé axialement vers le bas par rapport à la broche (2) sous l'action d'un piston hydraulique (19), à l'encontre de la force de l'agencement de ressorts (13), en direction du c8ne de réception (4),

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que

les butées (14, 15) sont formées par deux épaulements annu-

laires du bottier (11) espacés axialement, dont l'espacement axial est plus grand que la longueur axiale d'un collet (16) de la tige de serrage (8) coopérant avec lesdits épaulements annulaires.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que entre l'épaulement annulaire inférieur (14) et le collet (16) est prévu un palier anti-friction ou une butée axiale à

billes (17).

- 14 - 2471836

-14-

4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que

le moteur (18) est relié invariablement à l'extrémité supé-

rieure (11a) du boltier (11) qui est située à l'opposé de l'agencement de ressorts (13)o

5. Dispositif selon la revendication 1 ou 4, caractérisé en ce

que le bottier (11) est entouré d'un piston annulaire concen-

trique (19) qui coulisse dans un cylindre (20) l'entourant concentriquement.

6. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le cylindre (20) est relié au carter (1) de la broche et en ce

que le bottier (11) est monté à rotation dans le piston annu-

laire (19)

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6,

caractérisé en ce que dans une broche d'entraînement creuse (45) d'un prolongateur (43) pouvant être monté sur le carter (1) de la broche est montée à rotation et à coulissement une tige prolongatrice (46) comportant, à son extrémité supérieure, une douille filetée (46a) dans laquelle peut se visser le

filetage (9) de la tige de serrage et qui porte, à son extré-

mité inférieure, un filetage (47) correspondant au filetage

(9) de la tige de serrage.