FR2467709A1 - Roue de vehicule pouvant etre montee sur des moyeux dont les moyens de fixation sont sur des cercles primitifs differents - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une roue de véhicule. Ladite roue, qui est destinée à être montée sur des moyeux présentant des goujons ou trous de fixation sur des cercles primitifs de diamètres différents, présente un voile 3 comportant des boutonnières curvilignes 7 équidistantes entre des cercles interne et externe concentriques à une ouverture centrale 5 dans laquelle le bossage du moyeu est introduit. Les boutonnières 7 sont de préférence plus larges que les goujons ou trous de boulonnage du moyeu, de façon que des écrous à jupe ou une partie de plus grand diamètre des boulons de fixation puissent pénétrer dans les boutonnières. L'angle soustendu au centre du voile 3 par des lignes reliant les extrémités opposées d'une boutonnière 7 au centre est de préférence inférieure à 50 degrés , et peut être inférieur à 40 degrés . Application aux véhicules automobiles.

Description

La présente invention concerne des roues de véhicules et leur moyen de fixation.

I1 a déjà été proposé de pouvoir monter une roue de véhicule sur des moyeux comportant des goujons de fixation (ou des trous taraudés pour les boulons de fixation de la roue) qui sont sur des cercles primitifs de diamètres différents, de maniere à pouvoir fabriquer une roue normalisée capable d'être montée sur des véhicules différents. Ces propositions antérieures impliquaient, entre autres, le montage d'une plaque d'adaptation entre la roue et le moyeu, ladite plaque présentant plusieurs séries circulaires concentriques de trous correspondant chacune à la série circulaire de goujons d'un véhicule d'un type particulier. Le voile de la roue présente une série concentrique de trous identiques surdimensionnés qui sont équidistants et dont le nombre correspond à celui des goujons du moyeu.Des bouchons prévus sur la plaque d'adaptation, radialement à proximité des trous de cette dernière, sont conformés de façon à occuper une partie des trous surdimensionnés du voile de la roue. Ces trous surdimensionnés ont pour effet d'affaiblir le voile de la roue.

I1 a été proposé par ailleurs de ménager dans le voile de la roue des boutonnières orientés radialement d'une longueur suffisante pour loger des goujons de fixation placés sur des cercles primitifs entre des limites diamétrales interne et externe. La roue est positionnée et fixée par des écrous à jupe qui viennent en prise avec les côtés des boutonnières. Dans certains cas, il est prévu des pièces rapportées qui s'ajustent sur les goujons et comblent la partie de la boutonnière non occupée par le goujon. I1 faut prévoir des pièces rapportées différentes pour chaque diamètre des séries circulaires de goujons auquel la roue peut être adaptée.

Selon la présente invention, une roue de véhicule, pouvant être montée sur des moyeux présentant le même nombre de goujons de fixation (ou de trous pour goujons de fixation) sur des cercles primitifs de diamètres différents entre des limites interne et externe, comprend un voile auquel est fixée une jante, ledit voile présentant une ouverture circulaire centrale ou un bossage formant logement pour contenir un bossage du moyeu destiné à positionner la roue, et plusieurs boutonnières curvilignes dont le nombre correspond à celui des goujons ou des trous de boulonnage, les boutonnières étant équidistantes autour du voile et placées entre les cercles interne et externe qui sont concentriques à cette ouver ture,- la longueur des boutonnières étant suffisante pour contenir les goujons ainsi que les écrous ou boulons de fixation associés des cercles correspondant aux limites interne et externe. Les boutonnières ont de préférence une largeur supérieure au diamètre des goujons ou des trous de boulonnage,de manière à loger un écrou de fixation à jupe ou une partie de plus grand diamètre. d'un boulon de fixation.

Les extrémités des boutonnières peuvent être semi-circulaires. Les côtés desdites boutonnières peuvent être parallèles ou convergents et l'écrou ou- le boulon peut présenter d'une façon correspondante des côtés parallèles ou convergents.

Avantageusement, les boutonnières sont aussi courtes que possible pour minimiser l'affaiblissement du-voile.

Dans ce but, l'angle sous-tendu au centre du voile par des lignes reliant les extrémités opposées d'une boutonnière au centre est de préférence inférieur à 500 et, dans une forme de réalisation particulière qui sera décrite plus loin, cet angle est inférieur à 400 pour une roue à quatre goujons de fixation.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatif et sur lesquels
la figure 1 est une vue de face d'une roue ;
la figure 2 est une coupe suivant la ligne 2-2 de la figure 1 ; et
la figure 3 est une vue de côté d'un écrou de fixation d'une roue d'un véhicule automobile.

Comme on le voit sur les dessins, une roue 1 destinée à un véhicule automobile comprend une jante classique à base creuse 2 permettant de monter et de démonter un pneumatique et qui est fixée par exemple par soudage ou rivetage à un voile 3. Un orifice 4 est ménagé dans la jante 2 pour la valve de gonflage. Le voile présente une ouverture circu laire centrale 5 qui est concentrique à la jante et qui est destinée à s'ajuster sur un bossage de positionnement de la roue sur un moyeu assujetti au véhicule. Le voile de la roue présente des ouvertures d'allégement et d'enjolivement 6.

La roue représentée est destinée à être ajustée sur des moyeux à quatre goujons de montage. Les goujons sont disposés par exemple sur un cercle primitif d'un diamètre compris entre 95,25 et 108 mm. Quatre boutonnières équidistantes 7 sont ménagées dans le voile pour y engager les goujons.

Les extrémités interne et externe de chaque boutonnière présentent une forme semi-circulaire centrée respectivement sur les cercles primitifs minimal et maximal des séries de goujons des moyeux sur lesquels la roue doit être montée.

Les côtés des boutonnières sont définis par des arcs de cercles concentriques qui se raccordent aux extrémités semicirculaires. La longueur de chaque boutonnière correspond approximativement au double du diamètre de la jupe de l'écrou de fixation de la roue et, sur cette distance, l'extrémité externe de la boutonnière est décalée vers l'extérieur d'environ la moitié du diamètre de la jupe de l'écrou. Naturellement, ce décalage varie en fonction des diamètres des cercles primitifs sur lesquels se trouvent les goujons auxquels une seule roue doit être adaptée.

Dans un exemple particulier de la roue dont les boutonnières sont destinées à recevoir des goujons situés sur des cercles primitifs d'un diamètre compris entre 95,25 et 108 mm, comme susmentionné, la longueur curviligne de l'axe principal de chaque boutonnière est de 34 mm et le rayon de courbure de l'axe principal est de 25 mm. Le centre de courbure de l'axe principal et des côtés de chaque boutonnière se trouve sur un rayon de la roueZqui est à environ 180 dans le sens dextrorsum sur la roue représentée sur la figure 1, du rayon de cette roue passant par le milieu de l'axe principal de la boutonnière. Le rayon de chaque extrémité semicirculaire de la boutonnière est de 8 mm.

Il convient de noter que la partie centrale du voile 3, c'est-à-dire la partie de ce dernier qui se trouve en-deçà des ouvertures d'allégement 6, est inclinée --par rapport au plan vertical passant à travers la jante, comme indi qué en 8 sur la figure 2. Cela a pour but de donner un effet analogue à celui d'une rondelle élastique lorsque la roue est montée sur un moyeu en serrant les écrous de fixation.

Les boutonnières curvilignes 7 ont certains avantages par rapport aux boutonnières radiales des roues antérieures. Au cas où le centrage de la roue sur le moyeu pendant son montage n'est pas assuré de façon précise par le bossage du moyeu et l'ouverture centrale de la roue, les boutonnières curvilignes facilitent alors ce centrage grâce à leur action analogue à celle d'une came. En présence des boutonnières curvilignes, l'effort imposé aux goujons de fixation de la roue est réparti plus régulièrement et est moins sujet à une fluctuation. Cela est particulièrement perceptible si l'on considère le cas d'une roue présentant des boutonnières radiales.Lorsqu'une telle roue est montée sur un véhicule, est fixée à l'aide de quatre goujons et est positionnée de façon que deux goujons soient alignés verticalement et les deux autres horizontalement, il est évident que le poids du véhicule a pour effet d'imposer une charge dans le sens vertical sur les goujons alignés horizontalement mais pas sur ceux alignés verticalement. Lorsque la roue tourne de 900, les goujons soumis à la charge changent. La même situation existe dans des conditions dynamiques lorsque le véhicule est en mouvement, en faisant passer l'effort imposé d'une paire de goujons à l'autre.

Dans le cas de la roue selon l'invention, qui présente des boutonnières curvilignes, tous les goujons supportent une partie de la charge s'exerçant verticalement, indépendamment de la position de la roue, ce qui améliore la répartition de l'effort et diminue la variation de la charge imposée aux goujons.

Naturellement, la présente invention n'est pas limitée à des roues qui sont montées sur quatre goujons.

Elle s'applique également à des roues qui sont montées sur un nombre de goujons inférieur ou supérieur à 4, par- exémple 3, 5 ou 6, le nombre des boutonnières ménagées dans le voile de la roue correspondant au nombre des goujons du moyeu du véhicule.

En se référ-ant maintenant à la figure 3, cette dernière représente un écrou 9 de fixation de roue présentant une tête en forme de dôme et une rondelle prisonnière 10 pouvant tourner librement. La rondelle répartit l'effort appliqué par l'écrou sur une zone de la région de la boutonnière et recouvre au moins une partie de cette dernière. I1 serait possible d'utiliser un écrou et une rondelle séparés.

L'ouverture centrale 5 du voile de la roue peut être modifiée en formant un bossage circulaire, qui constitue un logement dans lequel peut pénétrer le bossage du moyeu pour positionner la roue sur ce dernier. L'ouverture ou bossage central peut être positionné sur un adaptateur du moyeu au lieu d'être placée directement sur le moyeu de la roue.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à la roue décrite et représentée sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Roue de véhicule destinée à être montée sur des moyeux présentant le même nombre de goujons de fixation ou de trous de boulonnage sur des cercles primitifs de diamètres différents entre des limites interne et externe, comprenant un voile ayant une ouverture circulaire centrale ou bossage formant logementpour contenir un bossage du moyeu destiné à positionner la roue, et une jante supportée par le voile, roue caractérisée en ce que le voile (3) présente plusieurs boutonnières curvilignes (7) dont le nombre correspond à celui des goujons ou des trous de boulonnage, les boutonnières (7) étant équidistantes autour du voile (3) et étant positionnées entre les cercles interne et externe concentriques à ltouverture (5) ou au bossage formant logement, les longueurs des boutonnières (7) étant suffisantes pour loger les goujons et leurs écr-ous associés ou des boulons, situés sur des cercles entre les limites interne et externe.

2. Roue de véhicule selon la revendication 1, caractérisée en ce que les côtés de chaque boutonnière (7) se trouvent sur des arcs de cercles concentriques et en ce que les extrémités des boutonnières (7) sont semi-circulaires.

3. Roue de véhicule selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que les côtés de chaque boutonnière (7) sont parallèles à travers l'épaisseur du voile (3).

4. Roue de véhicule selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que les côtés de chaque boutonnière (7) sont convergents à travers l'épaisseur du voile (3).

5. Roue de véhicule selon l'une quelconque-des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'angle sous-tendu au centre du voile (3) par des lignes reliant les extrémités opposées d'une boutonnière (7) au centre est inférieur à 500.

6. Roue de véhicule selon la revendication 5, caractérisée en ce que ledit angle est inférieur à 400.

7. Roue de véhicule selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les boutonnières (7) sont situées entre des cercles interne et externe respectivement de 95,25 mm et de 108 mm de diamètre, en ce que la longueur curviligne de l'axe principal de chaque boutonnière (7) est de 34 mm, en ce que le -rayon de courbure de l'axe principal de la boutonnière est de 25 mm et en ce que le centre de courbure de l'axe principal se trouve sur un rayon de la roue qui est approximativement à 180 du rayon de la roue passant par le milieu de l'axe principal de la boutonnière (7).

8. Roue de véhicule selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que des écrous (9)'sont utilisés pour fixer la roue sur les goujons d'un moyeu, lesdits écrous (9) présentant des parties de plus petit diamètre qui pénètrent dans les boutonnières (7) et une rondelle (10) près de ladite partie de plus petit diamètre qui recouvre les côtés des boutonnières respectives (7).

9. Roue de véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que des boulons sont destinés à s'engager dans les trous de boulonnage d'un moyeu pour fixer la roue à ce dernier, lesdits boulons présentant une partie d'un plus grand diamètre complémentaire de la largeur des boutonnières (7).