FR2466665A1 - Palier mecanique perfectionne - Google Patents

Abstract

Palier mécanique 9 autonome ou indépendant à alignement et à lubrification automatique qui comprend un coussinet non poreux 14 percé d'un alésage central dimensionné pour recevoir un arbre rotatif 10. Le coussinet 14 présente une ouverture radiale s'étendant de son alésage central à sa surface extérieure afin de recevoir un élément de contact 15 fait d'une matière fibreuse. Le coussinet est fait d'un alliage d'aluminium et il est tenu dans une monture 16 par deux freins 13, 17. Une matière absorbante ou spongieuse 34 imprégnée d'huile entoure le coussinet 14 et l'élément de contact 15. Une bague de graissage 12 dimensionnée pour s'ajuster sur l'arbre rotatif 10 de façon à tourner avec lui est placée près du coussinet 14 afin de projeter le lubrifiant radialement vers l'extérieur. Des capuchons d'extrémité 11, 18 sont prévus pour retenir la matière absorbante imprégnée d'huile 34 à l'intérieur du palier 9. Un tel palier remplace avantageusement les paliers antifriction à billes ou autres. (CF DESSIN DANS BOPI)

Description

La présente invention se rapporte, d'une manière générale, à la

fabrication des paliers mécaniques et concerne plus particulièrement un palier auto-lubrifiant et à alignement automatique dont la structure est relativement simple et le coût peu élevé et qui peut être commercialisé et utilisé de la même manière que les paliers à billes, qui sont plus coûteux. La technique des paliers mécaniques est déjà très développée. Les brevets suivants définissent l'état de la technique antérieure par rapport à

la présente invention.

Le brevet américain n0 2 761 746 de la Demanderesse du 4 septembre 1956 décrit un palier cylindrique indépendant qui utilise un coussinet en métal fritté ayant un faible rapport PV (le rapport PV étant le produit de la charge s'exerçant sur le palier en kilo par centimètre carré multiplié par la vitesse

superficielle exprimée en mètre par minute).

Le brevet américain n0 2 922 682 de la Demanderesse du 26 janvier 1960 décrit un palier auto-lubrifiant et à alignement automatique ayant une structure relativement simple. Ce palier a été fabriqué avec un métal fritté relativement poreux qui permet à l'huile de graissage appliquée à sa surface

de le traverser jusqu'à l'arbre de moteur rotatif. Ce palier a une forme sphé-

rique et tourne dans son support, ce qui lui permet de s'aligner automatiquement

par rapport à l'arbre. -

Dans le brevet américain n 3 034 838 de la Demanderesse du 15 mai 1962 est décrit un palier permettant un mouvement universel limité de l'arbre du moteur. Ce palier comprend un coussinet de bronze poreux ou d'une autre

matière appropriée ayant une surface extérieure sphérique tronquée.

Le brevet américain no 3 317 256 de Ernest du 2 mai 1967 décrit

un palier ayant un réservoir avec-un élément d'arrêt pour contenir le lubri-

fiant, l'élément d'arrêt étant adapté à être fixé par rapport à des plaquettes de tôle relativement minces. Le brevet de la Demanderesse n0 3 655 249 du

Il avril 1972 décrit un palier lisse autonome, lubrifié par voie hydrodynami-

que qui comporte des bagues intérieures et extérieures semblables à celles d'un roulement à billes. La bague extérieure est montée à rotation sur la

bague intérieure au moyen d'un certain nombre d'éléments d'aluminium arqués.

Une matière absorbante ou spongieuse (jouant le rôle d'une mèche) imprégnée avec une huile spéciale pour lubrifier les paliers d'aluminium, était tassée dans le palier, lequel était fermé emprisonner et recirculer l'huile. Dans un mode de réalisation préféré, la palier d'aluminium comprend un certain nombre

d'éléments arqués découpés et formés d'une tige ou d'un fil d'aluminium extrudé.

Ces éléments étaient montés entre les bagues intérieure et extérieure afin de permettre un mouvement universel limité entre ces deux bagues pour compenser les

défauts d'alignement de l'arbre.

Enfin, dans le brevet américain n0 4 008 928 de la Demanderesse du 22 février 1977 est décrit un palier à alignement automatique comprenant une enveloppe cylindrique formant une douille pour un coussinet poreux en forme de bille qui était sollicité à s'appliquer contre cette douille par un frein

élastique interposé entre un épaulement du boîtier et le coussinet sphérique.

L'intérieur du boîtier était rempli avec une matière absorbante en contact avec le frein du coussinet à travers une bague d'étanchéité tournant avec l'arbre près de l'extrémité du coussinet qui est en contact avec le frein. Une seconde bague d'étanchéité était montée pour tourner avec l'arbre près de l'autre extrémité du coussinet. Dans le mode de réalisation préféré, le diamètre extérieur du boîtier était formé par le même élément que la douille intérieure, assurant ainsi la coaxialité de l'axe du palier et du diamètre extérieur du boîtier.

La présente invention a pour objet un palier indépendant ou auto-

nome à alignement et à lubrification automatique, en forme de cartouche, dont

la structure est simple et la fabrication économique et qui, néanmoins, pré-

sente un rapport PV élevé.

La présente invention apporte plusieurs contributions importantes

au progrès de la technique des paliers de rotation. Un premier fait particulière-

ment important est que, bien que l'aluminium soit notoirement un métal dont il convient de se méfier lorsqu'il est utilisé dans les paliers, la présente invention permet, pour la première fois, de réaliser un palier mécanique

industriellement satisfaisant comportant un coussinet fait d'un alliage d'alu-

minium à bon marché moulé sous pression.

Le palier-cartouche de l'invention comprend un coussinet non poreux

percé d'un alésage central dimensionné pour recevoir un arbre rotatif. Le cous-

sinet présente une ouverture radiale s'étendant de son alésage central à sa surface extérieure. Ce coussinet est fait d'un alliage d'aluminium. Un élément de contact est engagé dans l'ouverture radiale du coussinet et est en contact

avec l'arbre rotatif. L'élément de contact est fait d'une matière fibreuse.

Le coussinet est supporté par des moyens de support prévus à l'intérieur d'un

organe de montage ou d'une "monture" ayant une surface extérieure et une sur-

face intérieure. Une matière absorbante ou spongieuse imprégnée d'un lubrifiant est logée à l'intérieur du palier en contact avec l'élément de contact. Une bague d'étanchéité, dimensionnée pour s'ajuster sur l'arbre rotatif afin de tourner avec lui, est placée près du coussinet afin de projeter le lubrifiant

radialement vers l'extérieur. Des capuchons d'extrémité sont prévus pour rete-

nir la matière spongieuse imprégnée de lubrifiant à l'intérieur du palier.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront

de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple nullement

limitatif, en référence au dessin annexé, dans lequel-: - la figure 1 est une coupe verticale à travers un premier mode de réalisation d'un palier conforme aux principes de l'invention; - la figure 2 est une perspective éclatée du palier de la figure 1 - la figure 3 est une coupe verticale à travers un second mode de réalisation d'un palier conforme à l'invention; et - la figure 4 est une vue éclatée d'une variante de réalisation du

coussinet et de l'élément de contact utilisés dans le palier de l'invention.

Le palier mécanique à alignement automatique décrit ci-après a été qualifié parfois de "palier-cartouche" ou plus brièvement de "cartouche" car son coussinet est logé dans un organe de montage cylindrique adapté à être ajusté dans un trou de montage prévu, par exemple, dans la cloche d'extrémité d'un moteur électrique. De cette manière, ce. paliercartouche peut être utilisé directement pour remplacer d'autres types de paliers comportant un boîtier ou une enveloppe cylindrique, tels que les roulements à billes qui sont couramment utilisés dans les petits moteurs de qualité. On se propose de décrire deux

modes de réalisation préférés du palier cartouche de l'invention.

Le premier mode de réalisation est représenté sur les figures 1 et 2. Il est conçu pour les applications dans lesquelles l'arbre rotatif s'étend au-delà de l'une des extrémités du palier, par exemple, lorsque celui-ci est

utilisé pour supporter l'arbre du rotor à l'extrémité borgne d'un moteur élec-

trique. En considérant la figure 1, on voit que le palier cartouche 9 supporte un arbre rotatif 10. La figure 2 est une perspective éclatée des composants du palier 9, à l'exception de la matière spongieuse imprégnée d'huile 34 qui n'a été représentée que sur la figure 1. Ces composants sont

le capuchon d'extrémité Il; la bague de graissage 12; le frein 13; le cous-

sinet 14; l'élément de contact 15; la monture 16; le frein 17; et le capu-

chon ou couvercle d'extrémité 18.

Le capuchon d'extrémité annulaire 11, qui est fait d'une matière résistante, relativement mince (par exemple, d'une feuille de métal), est percé d'une ouverture centrale 28 suffisamment grande pour permettre le passage de l'arbre 10 sans contact. Le bord intérieur du capuchon Il s'incurve vers l'intérieur de manière à former une lèvre annulaire 29 qu'on voit clairement sur la figure 1. Le bord extérieur du capuchon Il s'incurve vers l'extérieur de manière à former une seconde lèvre annulaire 30. Le capuchon d'extrémité

18 est fait de la même matière que le capuchon 11. Le bord extérieur du capu-

chon 18 s'incurve vers l'extérieur pour former une lèvre annulaire 18; le

capuchon 18 n'a pas d'ouverture centrale.

La bague de projection d'huile ou de graissage 12, qui fait également fonction de palier de butée, comporte une bordure radiale 32 et présente un trou 38 pour le passage de l'arbre 10. La bague 12 est emmanchée à force sur l'arbre 10 de sorte qu'elle tourne avec celui-ci près du côté aplati 42 du coussinet 14. La partie tronconique de la bague de graissage 12

traverse l'ouverture 28 (figure 1).

Le frein circulaire 13 est percé d'une ouverture centrale 39 suf-

fisament grande pour que l'arbre 10 puisse passer sans contact et il présente une lèvre intérieure radiale définissant un anneau sphérique. Le frein 13 présente des encoches périphériques 35 et une fente verticale 37 pour recevoir l'élément de contact 15. Le frein 17 comporte une ouverture centrale 41, des encoches périphériques 36, une lèvre intérieure radiale 32 définissant un anneau sphérique et une fente verticale 38 et est ainsi identique au frein 13. Comme on le voit sur la figure 2, le frein 17 fait face au capuchon d'extrémité 18, tandis que le frein 13 fait face au capuchon 11. Les freins 13 et 17 sont faits

d'une matière résistante relativement mince, telle qu'une feuille de métal.

Le coussinet 14 est, de préférence, un élément non poreux ayant une forme sphérique tronquée qui est percé d'un trou central 40 et présente sur toute sa longueur une fenêtre ou une fente 43 qui reçoit l'élément de contact 15. Comme on le voit sur la figure 1, le coussinet 14 est tenu en place par l'anneau sphérique de la lèvre 33 et par celui de la lèvre 32. Ainsi, le coussinet 14 est tenu dans un ensemble formant une sorte de cuvette et de rotule qui lui permet de pivoter dans toutes les directions autour de son centre. De ce fait, le coussinet 14 s'aligne automatiquement. L'alésage 40 a un diamètre légèrement plus grand que le diamètre extérieur de l'arbre 10 (il existe entre eux un jeu de palier), de sorte que l'arbre 10 peut tourner librement dans le coussinet 14 pendant que celui-ci reste immobile. En variante, le coussinet 14 pourrait avoir une forme cylindrique (non représentée), mais dans ce cas, les avantages qui découlent de la propriété d'auto-alignement

sont perdus.

Pour la première fois dans la technique des paliers de rotation, le coussinet est fait d'un alliage d'aluminium moulé sous pression. Plus

précisément, le palier 14 est moulé sous pression avec de l'aluminium en fusion.

L'alésage 40 est dimensionné par une opération d'usinage, mais aucun autre usinage n'est nécessaire. La possibilité que ce palier non poreux moulé sous pression peut ensuite être usiné ne change rien au fait qu'il est constitué

par un métal moulé sous pression et non pas d'un métal fritté, par exemple.

Ainsi, l'un des avantages de l'invention réside dans le bas prix de revient.

Un autre avantage est que l'alésage 40 peut être usiné de façon à adapter le palier à des arbres de différents diamètres, ceci simplifie la fabrication et

le stockage.

Un alliage d'aluminium préféré a la composition métallurgique suivante, les pourcentages étant donnés en poids: Cu Ni Fe Si Cr Mg Mn Zn Ti Al 3, 30 0,02 1,0 8,60 0,06 0,10 0,43 0,80 0,03 le reste L'élément de contact rectangulaire 15 s'ajuste dans la fenêtre 43. Il s'étend au-dessus du coussinet 14 à travers la fente 37 du frein 13 et la fente 38 du frein 17. L'élément de contact 15 peut être fait d'un feutre de F-5, qui est plus dense ou plus serré que le feutre F-12 couramment utilisé pour lubrifier les coussinets cylindriques. L'élément de contact 15 pourrait aussi être un élément perfectionné du type de celui décrit dans la demande de brevet américain n0 618 337 duleroctobre 1975 de la Demanderesse délivré le 13 novembre 1979 sous le n0 4 174 139 intitulé "Bearing Assembly with Improved Contactor" qui est cité ici simplement à titre de référence. D'une manière générale, cet élément de contact perfectionné est formé en comprimant une matière fibreuse, par exemple, de la bourre de coton, dans un moule de forme appropriée à une densité prédéterminée et en saturant les fibres ainsi comprimées avec un agent de revêtement et de liaison, tel que du Nylon dissous, qui forme

ainsi une masse relativement solide renfermant un réseau de pores interconnec-

tés. Ces pores sont plus petits que les interstices entre les fibres, de sorte que l'huile est aspirée par capillarité dans l'élément de contact. Ce résultat peut être obtenu en s'arrangeant pour que la densité eesfibresdans l'élément de contact, avant d'appliquer l'agent de liaison, soit supérieure à la densité des fibres similaires utilisées dans la matière absorbante. Cet élément de contact perfectionné fournit aux surfaces portantes du palier un plus grand pourcentage de l'huile retenue par la matière spongieuse que les éléments de contact de la

technique antérieure.

En se référant à la figure 1, on voit qu'une matière spongieuse ou absorbante 34 imprégnée d'un lubrifiant remplit partiellement l'espace compris entre le capuchon d'extrémité Il et le frein élastique-13, ainsi que

l'espace entre le frein 17 et le capuchon 18. La matière absorbante ou spon-

gieuse 34 remplit complètement l'espace compris entre les deux freins 13 et 17, entourant ainsi la surface extérieure du coussinet 14 et l'élément de contact 15. En variante, on pourrait supprimer l'élément de contact 15 et la matière

spongieuse 34 pourrait remplir l'ouverture 43 et venir en contact avec l'arbre 10.

La matière spongieuse ou absorbante peut être un feutre ou une autre matière analogue, mais est, de préférence, constituée par des fibres de cellulose, comme il est décrit dans le brevet américain de la Demanderesse n0 2 966 459 du 27 décembre 1960 et dans le brevet américain n0 3 466 244 du 9 septembre 1969. Cette matière absorbante ou spongieuse est commercialisée

sous le marque "PERMAWICK".

Toutefois, l'expression "matière spongieuse ou absorbante impré-

gnée d'un lubrifiant" ne doit pas être considérée comme se limitant aux matières absorbantes ou spongieuses dont la partie absorbante est faite de fibres. En effet, cette expression entend inclure toutes les matières souples

qui comprennent des composants solides absorbant l'huile.

Le lubrifiant qui est mélangé à la matière spongieuse ou absorbante est une huile de graissage spécialement composée pour lubrifier les paliers d'aluminium. Comme exemples de telles huiles pour paliers d'aluminium, on peut se référer au brevet américain n 3 208 941 du 28 septembre 1965 et intitulé "Olefin-Unsaturated Ester Lubricants", au brevet américain n0 3 208 940 du 28 septembre 1965 et intitulé "Lubricating Compositions and Methods of Lubricating" et au brevet américain n0 3 280 027 du 18 octobre 1966 intitulé "Lubricants and

Lubricated Structures".

De préférence, on mélange l'huile de graissage pour paliers d'aluminium avec des fibres de cellulose comme décrit dans le brevet américain n 3 466 244 de la Demanderesse afin de former un mélange de cette huile et des fibres dans les proportions spécifiées dans celui-ci, mélange qui peut être injecté dans le palier. L'extrusion ou l'injection de la matière absorbante ou spongieuse peut être exécutée par les moyens et les procédés décrits dans le brevet américain n0 3 053 421 de la Demanderesse du Il septembre 1962 et intitulé "Injection Machines For Wicking Material", dans le brevet américain n 3 226 801 de la Demanderesse du 4 janvier 1966 intitulé "Fiber Producing Machine Which Delivers Wicking Material Made Therefrom Into A Bearing Well And The Method Therefor" et dans le brevet américain n0 3 273 668 de la Demanderesse du 20 septembre 1966 intitulé "Extrusion Apparatus And Method". Etant donné que la matière spongieuse utilisée dans le palier 9 est la même que celle décrite dans le

brevet américain n0 3 466 244 de la Demanderesse, sauf qu'une huile de grais-

sage pour paliers d'aluminium connue (décrite ci-dessus) est utilisée à la place de l'huile décrite dans ce brevet, de sorte qu'il serait superflu de

décrire ce mélange en détail.

L'huile de graissage dont la matière absorbante 34 est imbibée, est aspirée par capillarité vers l'élément de contact 15. L'élément de contact applique cette huile à l'arbre 10 en formant une pellicule lubrifiante (par exemple, de sorte que des conditions de lubrification hydrodynamiques sont réalisées à certaines vitesses de l'arbre) afin d'isoler l'arbre de la surface du palier. L'huile qui se fraye un chemin hors de l'alésage 40 est

reprojetée dans la masse de matière spongieuse 34 par la bordure radiale 32.

Ainsi, cette huile est réabsorbée par la matière spongieuse, redirigée vers l'élément de contact 15 et de là, vers l'arbre. On obtient ainsi un système de circulation complètement autonome qui assure la lubrification du

palier pendant une longue période de temps.

Dans ce premier mode de réalisation, la monture 16 comprend une partie cylindrique allongée 19 entourée d'une bordure de montage extérieure 20. La bordure 20 est percée de trous 21 pour le passage d'éléments de fixation appropriés (boulons, vis, etc.). La partie cylindrique est limitée par une surface extérieure cylindrique lisse 22 et est percée d'un trou coaxial ayant une surface intérieure cylindrique lisse 23 et quatre épaulements annulaires

24, 25, 26, 27 (figure 1).

La monture 16 est faite d'une matière résistante rigide, telle qu'une matière plastique moulée dure, d'un métal usiné (par exemple, d'aluminium

usiné) ou, de préférence, d'un métal moulé sous pression (par exemple, d'alu-

minium moulé sous pression). Le diamètre extérieur de la partie cylindrique 19 est fonction de l'application particulière envisagée. C'est ainsi, par exemple, que lorsque le palier 10 est appelé à remplacer un roulement à billes,

le diamètre extérieur de la partie cylindrique 19 devra correspondre au dia-

mètre extérieur de ce roulement. -

Le grand avantage du mode de réalisation préféré de la monture 16, c'està-dire, du mode de réalisation moulé sous pression, est qu'il peut être produit avec un alliage d'aluminium en donnant à la partie cylindrique 19 un grand diamètre extérieur et en formant un petit trou. Après cela, des montures ayant différentes dimensions intérieures et extérieures peuvent ensuite être produites à partir de cette ébauche en enlevant par une opération d'usinage l'excès de métal de l'extérieur et du trou. De cette manière, une seule monture de base moulée sous pression peut être facilement modifiée pour remplacer un

certain nombre de roulements à billes de différentes dimensions standard.

Pendant l'assemblage, on introduit le frein 17 dans la monture 16

et on l'applique contre l'épaulement 26. On sertit ensuite le bord de l'épaule-

ment 26 de façon que le bord extérieur du frein 17 soit fermement tenu en place.

Ensuite, on place le capuchon d'extrémité 18 sur l'épaulement 27 de la monture

16. A nouveau, on utilise un outil approprié pour rabattre le bord de l'épaule-

ment 26 afin de bloquer la lèvre 31. Maintenant on place le coussinet 14 dans l'ouverture 41, on introduit l'élément de contact 15 dans la fenêtre 43 et

dans la fente 38.

Après cela, on introduit le frein 13 dans la monture 16, en le plaçant autour du coussinet 14 et au-dessus de l'élément de contact 15. Le bord du frein 13 vient se placer contre l'épaulement annulaire 25. On sertit ensuite le bord de l'épaulement annulaire 25 de façon à serrer fermement le

bord du frein 13. On injecte ensuite la matière spongieuse ou absorbante impré-

gnée d'huile 34 dans l'espace compris entre le capuchon d'extrémité 18 et le compris frein 17, dans le compartiment/entre les freins 13 et 17 et autour du frein 13, comme représenté sur la figure 1. Maintenant on place dans la monture 16, la bague de graissage 12 et le capuchon d'extrémité 11. La lèvre 30 vient se

placer sur l'épaulement annulaire 24. On utilise un outil approprié pour complé-

ter le palier 9 en sertissant le bord 24 au-dessus de la lèvre 30 afin de fixer

celle-ci solidement.

Le second mode de réalisation préféré de l'invention est repré-

senté sur la figure 3. Celui-ci est plus particulièrement conçu pour les appli-

cations dans lesquelles l'arbre s'étend de part et d'autre du palier, par exemple, lorsque celui-ci est utilisé pour supporter l'arbre de sortie d'un moteur électrique. Comme on le voit-sur la figure 3, le paliercartouche 44

supporte l'arbre rotatif 48 qui s'étend de part et d'autre de celui-ci.

Les composants suivants le mode de réalisation de la figure 3 sont identiques à ceux des figures I et 2 et portent les mêmes références numériques le capuchon d'extrémité 11, comportant la lèvre intérieure 29 et la lèvre extérieure 30; la bague de graissage 12, comportant la bordure 32; le frein élastique 13 comportant la lèvre 33; le frein élastique 17 comportant la lèvre 32; le coussinet 14 ayant un côté plat 42 et un côté plat 56; l'élément de

contact 15 et la matière absorbante ou spongieuse 34.

- Le capuchon d'extrémité 58 (figure 3), comportant la lèvre intérieure

et la lèvre extérieure 54 est identique au capuchon 11. La bague de grais-

sage 45, comportant la bordure 57, est identique à la bague 12.

Dans ce second mode de réalisation, la monture 46 possède une seconde surface extérieure cylindrique lisse 47 et est percée d'une ouverture coaxiale ayant une surface intérieure cylindrique lisse 49 et quatre épaulements

annulaires 50, 51, 52, 53.

La monture 46 est faite d'une matière résistante rigide, telle qu'une matière plastique moulée dure, d'un métal usiné (par exemple, d'aluminium) ou bien, de préf4rence, d'un métal moulé sous pression (par exemple, d'aluminium moulé sous pression). Le diamètre extérieur de la monture 46 est fonction de l'application envisagée. C'est ainsi, par exemple, que si le palier 44 est appelé à remplacer un roulement à billes, le diamètre extérieur de la monture

46 devra correspondre au diamètre extérieur de ce roulement.

L'un des grands avantages de la monture 46 est qu'elle peut être moulée sous pression avec un alliage d'aluminium de façon à présenter un grand diamètre extérieur et un petit trou. Ainsi des montures ayant différentes dimensions intérieures et extérieures peuvent être produites ensuite par une simple opération d'usinage destinée à enlever l'excès de matière de l'extérieur et du trou. De ce fait, une seule monture de base moulée sous pression peut

être facilement modifiée pourremplacer plusieurs roulements à billes de dimen-

sions différentes.

Pour produire le palier 44, on procède de la même manière que

celle décrite plus haut à propos du palier 9 du premier mode de réalisation.

La figure 4 illustre une variante de réalisation du coussinet et

de l'élément de contact. Le coussinet 66 représenté sur la figure 4 est consti-

tué par un alliage d'aluminium comme il a été décrit ci-dessus à propos du coussinet 14. Le coussinet 66 est identique au coussinet 14 sauf en ce qui concerne la fente ou la fenêtre radiale 68 qui ne s'étend que sur une partie de sa longueur et non pas sur toute la longueur. De même, l'élément de contact présente une encoche 69 à l'un de ses coins afin de s'ajuster correctement dans la fenêtre 68. La partie supérieure de l'élément de contact 65 s'étend au-dessus de la fenêtre 68 et au-dessus du reste du coussinet 66. L'un des avantages de cette variante de réalisation est que le coussinet 66 est plus solide (du fait que la fenêtre ne s'étend pas sur toute sa longueur) et, par conséquent qu'il risque moins de se déformer lorsque de très fortes charges

s'exercent sur l'autre.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées aux exemples de réalisation représentés et décrits, sans sortir pour autant

du cadre de l'invention.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Palier mécanique (9) pour supporter un arbre rotatif devant tourner dans celui-ci caractérisé en ce qu'il comprend: 1) un coussinet non poreux (14) fait d'un alliage d'aluminium moulé sous pression présentant un alésage central (40) dimensionné pour re- cevoir l'arbre rotatif (10) en lui permettant de tourner, ledit coussinet présentant une ouverture radiale (43) s'étendant de son alésage central (40) à sa surface extérieure; 2) une monture (16) ayant une surface extérieure et une surface intérieure;

3) des moyens (13,17) pour supporter ledit coussinet(14) à l'in-

térieur de ladite monture (16); 4) une matière absorbante ou spongieuse (34), jouant le r8le d'une mèche, imprégnée avec une huile de graissage pour paliers d'aluminium, logée à l'intérieur dudit palier (9) et dans ladite ouveture radiale (43) dudit coussinet (14), la partie placée dans cette ouverture radiale étant adaptée à venir en contact avec ledit arbre rotatif (10); et ) des capuchons ou des couvercles (11,18) pour retenir ladite matière absorbante imprégnée de lubrifiant (34) à l'intérieur dudit palier

(9).

2. Palier mécanique selon la revendication 1, caractérisé en ce

qu'il comprend également une bague de graissage (12) dimensionnée pous s'ajus-

ter sur l'arbre (10) afin de tourner avec lui, ladite bague (12) étant placée à l'intérieur desdits capuchons ou couvercle (11,18) près de l'une des extrémités

dudit coussinet (14), afin de projeter le lubrifiant radialement vers l'exté-

rieur. 3. Palier mécanique selon la revendication 1, caractérisé en ce que le coussinet non-poreux (14) a une forme sphérique et en ce que ladite

ouverture (43) dudit coussinet est une fenêtre longitudinale.

4. Palier mécanique selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit coussinet (14) a une forme cylindrique et en ce que ladite ouverture

(43) du coussinet est une fenêtre longitudinale.

5. Palier mécanique selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit coussinet (14) est fait d'un alliage d'aluminium moulé sous pression ayant pratiquement la composition suivante, les pourcentages étant donnés en poids: Il Cu Ni Fe Si Cr Mg Mn Zn Ti Ai 3,30 0,02 1,0 8,60 0,06 0,10 0, 43 0,80 0,03 le reste 6. Palier mécanique selon la revendication 1, caractérisé en ce

que la partie (34) de la matière absorbante ou poreuse imprégnée de lubrifi-

fiant placée dans l'ouverture radiale (43) du coussinet (14) constitue un élément de contact séparé (15) ayant une forme ou un contour prédéterminé, la surface extérieure dudit élément de contact (15) étant en contact intime

avec le reste de ladite matière absorbante imprégnée de lubrifiant.

7. Palier mécanique selon la revendication 1, caractérisé en ce

que ladite monture (16) a une surface extérieure(22) qui est, au moins, partiel-

lement, cylindrique et une surface intérieure (23) qui est, au moins, partielle-

ment cylindrique.

8. Palier mécanique selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite monture (16) est-faite d'un alliage d'aluminium moulé sous pression

et a une bordure de montage radiale (20).

9. Palier mécanique selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite monture (16) est faite d'un alliage d'aluminium moulé sous pression

et a une surface extérieure (22) lisse qui est entièrement cylindrique.

- 10. Palier mécanique selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens pour supporter ledit coussinet (14) comprennent, au moins un frein (13,17), ce frein étant percé d'une ouverture coaxiale (39,41) adaptée

à recevoir ledit coussinet (14).

Il. Palier mécanique selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits capuchons ou couvercles (11,18) comprennent un premier capuchon d'extrémité (11) percé d'une ouverture coaxiale (28) pour le passage de l'arbre

rotatif (10) et un second capuchon d'extrémité (18) n'ayant pas d'ouverture.

12. Palier mécanique selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits capuchons comprennent un premier capuchon d'extrémité (11) et un second capuchon d'extrémité (58), chacun de ces deux capuchons étant percé

d'une ouverture coaxiale pour le passage de l'arbre rotatif.

13. Palier mécanique selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, une seconde bague de graissage (45) s'ajustant

sur l'arbre rotatif (48) afin de tourner avec lui, cette seconde bague d'étan-

chéité (45) étant placée à l'intérieur dudit capuchon d'extrémité (58), près de l'extrémité dudit coussinet (14) qui est à l'opposé de la première bague

d'étanchéité (12).

14. Palier mécanique pour supporter un arbre rotatif, caractérisé en ce qu'il comprend: 1) un coussinet non poreux (14) fait d'un alliage d'aluminium moulé sous pression ayant une forme sphérique, ledit coussinet étant percé d'un alésage central (40) dimensionné pour recevoir l'arbre rotatif (10) ledit coussinet (14) présentant une fenêtre longitudinale (43) s'étendant de son alésage central à sa surface extérieure; 2) un élément de contact (15) fait d'une matière fibreuse, engagé dans ladite fenêtre longitudinale (43) du coussinet (14) et qui est adapté à venir en contact avec ledit arbre rotatif (10), ledit élément de contact (15) ayant une forme rectiligne; 3) une monture (16) comportant une partie cylindrique 19 et une bordure de montage radiale(20) , ladite partie cylindrique ayant une surface intérieure (23) cylindrique;

4) des moyens (13,17) pour supporter ledit coussinet (14) à l'in-

térieur de ladite monture (16); lesdits moyens comprenant un premier frein (13) et un second frein (17), chacun étant percé d'une ouverture coaxiale (39,41) adaptée à recevoir ledit coussinet 14; ) une matière absorbante ou spongieuse (34) imprégnée avec une huile pour paliers d'aluminium, logée à l'intérieur dudit palier (9) et en contact avec ledit élément de contact (15);

6) des moyens (11,18) pour retenir ladite matière absorbante im-

prégnée de lubrifiant 34 à l'intérieur dudit palier lesdits moyens comprenant un premier capuchon d'extrémité (11) percé d'une ouverture coaxiale (28) pour le passage de l'arbre rotatif (10) et un second capuchon d'extrémité (18) n'ayant pas d'ouverture; et 7) une bague de graissage (12) dimensionnée pous s'ajuster sur l'arbre rotatif (10) afin de tourner avec lui, cette bague (12) étant placée à l'intérieur du premier capuchon d'extrémité (11), près de l'extrémité dudit

coussinet (14) afin de projeter le lubrifiant radialement vers l'extérieur.

15. Palier mécanique (44) pour supporter un arbre rotatif (48), caractérisé en ce qu'il comprend: 1) un coussinet non poreux (14) fait d'un alliage d'aluminium moulé sous pression ayant une forme sphérique, ledit coussinet étant percé d'un alésage central (40) dimensionné pour recevoir ledit arbre rotatif (48), ledit coussinet (14) présentant une fenêtre longitudinale(43) s'étendant de son alésage central à sa surface extérieure; 2) un élément de contact (15) fait d'une matière fibreuse placé dans ladite fenêtre longitudinale (43) dudit coussinet (14) et qui est adapté à venir en contact avec ledit arbre rotatif (48), ledit élément de contact (15) ayant une forme rectiligne; 3) une monture (46) ayant une surface extérieure (47) cylindrique et une surface intérieure (49) cylindrique;

4) des moyens (13,17) pour supporter ledit coussinet (14) à l'in-

térieur de ladite monture (46), lesdits moyens de support comprenant un premier frein (13) et un second frein (17), chaque frein étant percé d'une ouverture coaxiale (39,41) adaptée à recevoir ledit coussinet 14; ) une matière absorbante ou spongieuse (34) imprégnée d'une huile pour paliers d'aluminium, placée à l'intérieur dudit palier (44) et en contact avec ledit élément de contact (15); 6) des moyens (11,58) pour retenir ladite matière absorbante ou spongieuse (34) à l'intérieur dudit palier (44), lesdits moyens comprenant un premier capuchon d'extrémité et un second capuchon d'extrémité (58), chaque capuchon d'extrémité étant percé d'une ouverture coaxiale pour le passage de l'arbre (48); 7) une première bague de graissage (12) dimensionnée pour s'ajuster sur l'arbre rotatif (48) afin de tourner avec lui, cette première bague (12) étant placée à l'intérieur du premier capuchon d'extrémité (11), près de la

première extrémité dudit coussinet (14) afin de projeter le lubrifiant radiale-

ment vers l'extérieur; et 8) une seconde bague de graissage (45) s'ajustant sur l'arbre rotatif (48) afin de tourner avec lui, cette seconde bague (45) étant placée

à l'intérieur du second capuchon d'extrémité (58), près de la seconde extré-

mité dudit coussinet (14) afin de projeter le lubrifiant radialement vers l'ex-

térieur.