FR2463947A1 - Procede et machine de poinconnage d'un jeu de films, par exemple d'un jeu de cliches de selection de couleur par impression polychrome - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN PROCEDE ET UNE MACHINE DE POINCONNAGE D'UN ENSEMBLE DE FILMS EXPOSES PERMETTANT D'ASSURER UNE MISE EN CORRESPONDANCE DES PERFORATIONS AINSI EFFECTUEES. DEUX IMAGES AGRANDIES DE ZONES RESPECTIVES DE FILM SONT PROJETEES SUR DES ECRANS 68 DIFFERENTS DE DEUX ORGANES DE PROJECTION 50 INDEPENDAMMENT MOBILES DE SORTE QUE LES IMAGES AGRANDIES DE PARTIES DE ZONES D'IMAGE DE DEUX FILMS SUPERPOSES PEUVENT ETRE MISES EN ALIGNEMENT SUR LES ECRANS, OU BIEN QUE DES REPERES DE CORRESPONDANCE, OU DES PARTIES DES ZONES D'IMAGE, DE CHAQUE FILM PEUVENT ETRE SUCCESSIVEMENT MISES EN ALIGNEMENT AVEC DES REPERES RESPECTIFS FORMES SUR LES ECRANS OU DANS LEUR VOISINAGE. L'INVENTION S'APPLIQUE NOTAMMENT AU POINCONNAGE D'UN JEU DE CLICHES DE SELECTION DE COULEUR POUR IMPRESSION POLYCHROME.

Description

La présente invention concerne les machines à poinçon-

ner les films, notamment en vue de la production de films multiples, tels que des clichés de sélection de couleur, dotés de perforations

concordantes après exposition.

Un type de machine à poinçonner les films, que fabrique la demanderesse, possède une plate-forme éclairée pouvant accepter

des films d'une taille maximale de 60 x 50 cm et des têtes de poin-

çonnage qui sont inversées de manière à pouvoir exercer leur effet du bas vers le haut. On choisit un film clé, ou de base, qui est ordinairement le cliché de sélection bleu ou celui présentant le plus de détails, et on le place sur la plate-forme au-dessus des

têtes de poinçonnage, puis on actionne ces têtes de manière à réali-

ser des perforations dans le film. On déplace les têtes de poinçon-

nage jusqu'en une position dans laquelle les poinçons entrent dans l'épaisseur du film clé tout en restant dans l'épaisseur de celui-ci afin de maintenir un positionnement sûr. Puis, on dispose le cliché de sélection suivant au-dessus du film clé, on le fait glisser sur les têtes de poinçonnage, on le met visdellement en

correspondance avec le film clé et on actionne les têtes de poinçon-

nage afin de réaliser des perforations dans le deuxième film. On retire le deuxième cliché et on répète le même processus pour les clichés de sélection restants, après quoi on libère le film clé en

ramenant les têtes de poinçonnage dans leur position initiale.

Les clichés de sélection de couleur ont parfois été produits sur des analyseurs électroniques. Les. preÂile?:s atalys-urs électroniques étaient surtout du type à un seul canal et produisaienti des clichés de sélection de couleur à raison d'une couleur à la fois, si bien que les jeux de clichés de sélection de couleur pouvaient être produits "en registre", c'est-à-dire en correspondance> tout à fait de la même manière que dans un appareil photographique, par ajustement de la bobine de film au moyen de crans d'entraînement ou de mise en correspondance. Ceci permettait de poinçonner quatre éléments de film distincts et de les placer tour à tour sur les crans

de la bobine.

Toutefois, il existe à l'heure actuelle des analyseurs à plusieurs canaux. Un tel analyseur à quatre canaux porte sur une bobine le positif de film constituant l'original, et les clichés de sélection quadriclrome sont produits sur un unique élément de film, comme cela est présenté sur la figure 1 des dessins annexés. Un certain type d'analyseur à plusieurs canaux peut produire des lignes de correspondance sur le film de façon qu'elles soient en corres- pondance pour chaque cliché de sélection. De plus, si la diapositive de l'original comporte des croix de correspondance, appliquées par exemple par collage, elles apparaîtront sur chaque cliché après le

balayage par analyseur.

Des tentatives ont été faites pour produlre-une machine à poinçonner les films qui, en plus de former Ies trous 1, 2, 3 et 4 au voisinage des illustrations A et B de la figure 1, perfore les trous 5, 6, 7 et 8 suivant une relation géométrique correcte

v s-à-vis des illustrations C et D. Toutefois, en raison des très-

faibles tolérances imposées, ainsi que du déplacement de la pelli-

cule qui est dû aux variations de température et d'humidité, une

telle approche ne donne pas satisfaction.

Le seul procédé pratique actuellement connu de la demanderesse consiste à découper le film en quatre éléments et à utiliser la machine à poinçonner décrite ci-dessus pour créer deux trous dans chaque illustration en utilisant l'une d'elles comme modèle de base ou clé. Toutefois, pour permettre l'obtention de perforations en concordance exacte-, ce procédé exige des opérateurs

une vision précise, qui doit être maintenue tout au long de la jour-

née de travail.

C'est pourquoi, le principal objet de l'invention est de faciliter le poinçonnage de quatre semblables films en procurant

une précision continue dans la mise en concordance des perforations.

A cet effet, l'invention propose une machine à poinçon-

ner des films exposés, en particulier des clichés de sélection de

couleur, qui se distingue en ce qu'il est prévu un moyen pour pro-

jeter deux images agrandies de zones respectives du film sur des

écrans distincts.

Par la projection de telles zones du film, l'opérateur peut voir deux positions de repère à la fois, sa fatigue est diminuée, ume weilleure précision est obtenue en raison d'un grossissement

plus élevé, et la vitesse est accrue puisqu'une zone du film peut -

être maintenue en position pendant l'alignement de la seconde zone.

Les images grossies peuvent être des repères de cor-

respondance portés sur un premier film, lesquels repères peuvent alors être alignés avec des repères analogues formés dans la région (ou au voisinage) des écrans, après quoi on poinçonne le premier film et on le retire, puis on dispose successivement dans la machine un deuxième, un troisième et un quatrième film portant des repères de correspondance identiquement placés, on les aligne de la même façon et on les perfore, ou bien alors les images grossies peuvent être des parties de la zone d'image, auquel cas on superpose un

deuxième film au premier film maintenu dans la machine de poinçon-

nage et on aligne les images l'une avec l'autre, puis, en laissant le premier film en place, on aligne successivement le troisième et le quatrième film image à image avec le premier film et on les poinçonne. Ainsi, les zones du film peuvent être constituées de repères de correspondance ou de parties de la zone d'image. Ces deux procédés évitent les difficultés de mise en correspondance qui sont dues aux erreurs de parallaxe survenant lorsqu'on doit utiliser un microscope tenu à la main pour réaliser l'alignement

des images.

Dans l'appareil construit selon l'invention, le procédé d'alignement image & image est préféré, bien que l'appareil puisse,

en option, offrir la possibilité d'aligner des repères de corres-

pondance ou des images à des repères formés dans la région des écrans. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, les deux écrans sont portés par des organes de projection respectifs qui peuvent être indépendamment déplacés par l'opérateur au-dessus

d'une surface de support des films et qui peuvent être indépendam-

ment immobilisés et maintenus à leur tour dans une position "en registre", c'est-à-dire de correspondance. Dans un tel mode de réalisation, les organes de projection peuvent être déplacés sur

un coussin d'air et, puis, une fois immobilisés, être instantané-

ment fix és dans la position respective de correspondance par un moyen d'aspiration ou un moyen électrique ou magnétique, ceci réduisant au minimum toute possibilité que l'un ou l'autre des organes de projection puisse etre déplacé par accident de sa

position de correspondance avant le poinçonnage du film. -

L'invention propose également un procédé de poinçonnage de plusieurs films exposés, en particulier des clichés de sélection de couleur, ce procédé se distinguant en ce qu'on projette deux images grossies de zones respectives du film sur des écrans distincts.

La description suivante, conçue à titre d'illustration

de l'invention vise à donner une meilleure compréhension de ses carac-

téristiques et avantages; elle s'appuie sur les dessins annexés, parmi lesquels-. - la figure 1 est une représentation simplifiée d'une feuille de film portant quatre illustrations de couleur, à laquelle il a été précédemment fait allusion; - la figure 2 est une vue en perspective d'un mode de réalisation de machine à poinçonner les filns, construite selon l'invention.; - la figure 3 est une vue en plan de la machine de la figure 1; - la figure 4 est une élévation latérale partiellement en coupe de la machine; - la figure 5 est une vue de détail, partiellement en coupe, montrant l'une des cinq têtes de poinçonnage, ainsi que des pièces du mécanisme de poinçonnage de la machine de poinçonnage de film;

- la figure 6 est une vue de détail d'une partie d méca-

nisme de poinçonnage;

- les figures 7 et 8 sont des vues partielles respective-

ment debout et en plan d'aon ensemble bâti et butée postérieure de la machine de poinçonnage de films;

- les figures 9 et 10 sonc des vues de détail de l'en-

semble présenté sur les figures 7 et 8; - les figures 11 et 12 sont respectivement des vues en plan et de côté d'une partie d'un organe de projection de la machine, montrant l'ensemble moyen de commande et miroir; - les figures 13 et 14 sont des vues respectivement en plan et de côté d'une partie hase d'un des organes de projection; - les figures 15 et 16 sont des diagrammes optiques d'autres organes de projection; - la figure 17 est une vue de détail d'une variante de chaque organe de projection; et - la figure 18 présente une forme d'hnage agrandie d'un

repère de correspondance.

Comme on peut le voir sur les figures 2 à 10, la machine de poinçonnage de films comprend un bâti 10 possédant une base 11, des éléments latéraux 12 et un panneau antérieur 13, qui portent une plate-forme 9 en un matériau transparent, par exemple du verre,

ainsi qu'un mécanisme de poinçonnage comportant cinq têtes de poin-

çonnage inversées, dont l'une est désignée par la référence 14 sur

la figure 5. Les têtes de poinçonnage sont électriquement, mécanique-

ment ou pneumatiquement commandées par l'intermédiaire d'une pédale 15, laissant à l'opérateur les deux mains libres pour s'occuper de la mise en correspondance. Dans le mode de réalisation représenté, les têtes de poinçonnage sont commandées mécaniquement, de sorte que les têtes depoinçonnage sont reliées à un arbre 16 qui tourne lorsque la pédale 15 est enfoncée par l'intermédiaire d'un câble "Bowden" (du type câble d e f r ein), désigné par la référence 17, et d'un système de levier désigné dans son ensemble par la référence 18 sur

la figure 6.

Comme cela apparaît plus clairement sur la figure 5,

chaque tête de poinçonnage 14 comprend un poinçon 19 fixé à un élé-

ment de pivotement 20 s'ajustant dans un évidement excentrique 21 respectif usiné dans l'arbre 16. Chaque élément de pivotement 20 est maintenu dans son évidement respectif par l'intermédiaire de deux goupilles non représentées oui font saillie des extrémités opposées de l'élément de pivotement et s'engagent dans deux rainures axiales (non représentées) partant respectivement des extrémités opposées de l'évidement 21 considéré. Lorsque l'arbre 16 se déplace dans le sens antihoraire- (par rapport à la figure 5), les têtes de

poinçonnage se déplacent et chaque poinçon 19 se soulève à l'inté-

rieur d'une plaque d'éjection 22 pour pénétrer dans une matrice 23

associée afin de perforer le film (non représenté) porté à la sur-

face de la plate-forme 9 et faisant saillie dans l'intervalle existant entre la plaque d'éjection et la matrice de façon que son bord supérieur soit en appui contre des tiges de butée postérieure 24 qui sont fixées à une barre 25 et qui, pendant le poinçonnage, s'engagent dans des trous 26 formés dans la plaque d'éjection. Un réceptacle 27 est monté sur la matrice 23, en communication avec l'ouverture de poinçonnage 25a, afin de recevoir les confettis

résultant du poinçonnage des films.

Après le poinçonnage, les têtes 14 sont déplacées jusqu' à une position intermédiaire, dans laquelle les poinçons 19 sont retenus à l'intérieur de l'épaisseur de la pellicule afin de maintenir le film en position, par l'intermédiaire d'un levier 28 (voir figure 2) qui est fixé à un coulisseau 29 comportant une

fente de guidage 30 en prise avec une tige de guidage 31. Le coulis-

seau 29 présente un envers 32 profilé de façon à former une came

en contact avec une tige 33 fixée à un levier 34, lequel est lui-

mâme fixé à l'arbre 16, la tige 33 étant poussée en contact avec la surface de came 32 par un ressort 35. Dans la position qu'occupe le coulisseau 29 sur la figure 5, la tige 33 est en contaét avec le niveau supérieur de la surface de came 32 et est en position de poinçonnage. Lorsque le coulisseau se déplace vers la droite (par rapport à la figure 5), sous l'action dû levier 28, la tige se déplace vers le bas et vient en contact avec le niveau inférieur de la surface de came, ce qui amène l'arbre 16 à tourner dans le sens antihoraire à partir de sa position de repos initiale et à amener

les poinçons jusque dans leur position intermédiaire.

Commeor-peut le voir sur la figure 6, l'extrémité de la gaine 36 du câble "Bowden" 17 est fixée à un bras 37 fixé à un

support 38, et le câble 39a est fixé entre les extrémités d'un le-

vier 39, lequel est articulé par une de ses extrémités au support 38 et par son autre extrémité à-une extrémité d'un levier 40. L'autre extrémité de levier 40 est articulée à une extrémité d'un levier 41, lequel. à son autre extrémité, est fixé à l'arbre 16. Le système de levier 18 est poussé dans la position illustrée en trait plein par un ressort de tension 42 qui est connecté entre le support 38 et le

levier 39. L'actionnement de la pédale 15 amène le système de le-

vier 18 à prendre la position illustrée en trait interrompu et à faire tourner l'arbre 16 dans le sens antihoraire afin d'actionner les têtes de poinçOEnage 14, les ressorts 42 et 35 ramenant l'arbre 16, le système de levier 18 et la pédale 15 à leurs positions de repos

après que l'opérateur a levé le pied de la pédale.

Comme le-montrent plus particulièrement les figures 7 à , les tiges de butée 24 et la barre 25 font partie d'une butée

postérieure à deux positions, dont la barre 25 est abaissée et soule-

vée par l'intermédiaire de leviers fourchus 43 fixés à un arbre d'actionnement 44 monté rotatif sur des supports 45 eux-mêmes montés sur la surface supérieure de la plaque d'éjection 22. L'arbre 44 tourne sous l'effet d'un levier 46 qui est maintenu dans l'une de deux positions par l'intermédiaire d'un ressort de compression 47

qui coopère avec des plats respectifs d'un bossage 48 fixé au le-

vier 46. Ainsi, par l'actionnement du levier 46, les tiges de butée 24

sont déplacées d'une position levée, correspondant à la position re-

présentée, à une position abaissée, o elles font saillie dans les intervalles formés entre les matrices et la plaque d'éjection 22 en

pénétrant ainsi dans les trous 26, si bien que les tiges 24 consti-

tuent une butée postérieure pour les bords supérieurs des films insé-

rés dans ces intervalles.

Pour permettre la mise en correspondance des films, lesquels sont par exemple quatre clichés de sélection de couleur découpés dans le film présenté sur la figure 1, au moyen de l'image, la machine de poinçonnage de films est dotée d'un moyen destiné à projeter deux images agrandies de parties de la zone d'image sur des écrans respectifs, le moyen de projection comprenant deux organes de projection 50 indépendamment mobiles, comme cela peut être vu sur les figures 2, 3 et 4, auxquelles on se reportera présentement. Chaque organe de projection 50 présente une configuration en forme générale de U, le U étant couché sur un côté et un des bras du U formant un élément 51 de support de base qui passe par une ouverture de l'arrière

du bâti jusque sous la plate-forme de verre 9. L'élément 51 de sup-

port de base comporte plusieurs éléments 52 en forme de soucoupes (trois dans le mode de réalisation représenté) dans un but qui sera indiqué ciaprès, lesquels reposent normalement, par l'intermédiaire

de leurs rebords extérieurs 53 usinés à plat, sur une plaque de ver-

re 54 surmontant le bâti de base 11 qui la soutient. La base du U est formée par un montant 55 portant l'autre bras du U, lequel est constitué par un boîtier de commande de projection 56. Le bottier 56 est en saillie au-dessus de la surface supérieure de la plate-forme

de verre 9.

Par l'élément 51 de chaque organe de projection 50, sous la plate-forme transparente 9, est portée une lampe 57 montée dans un boîtier de lampe lui-même maté sur un support 58 fixé verticalement

à l'élément 51, ce dernier portant également une lentille de conden-

seur 59 alignée avec une ouverture du boîtier de lampe et portée par ce bottier. Au-dessus de la plate-forme transparente 9, le bottier 56 porte deux objectifs réglables 60 et 61, présentant par

exemple respectivement des grossissements de 15 et 27. Les objec-

tifs 60 et 61 sont montés dans un porte-objectif commun 62 mobile dans une glissière 63 disposée sur l'envers du boîtier 56 de façon

que l'un ou l'autre des objectifs 60 et 61 puisse être aligné.

de la façon voulue avec le condenseur 59. A l'intérieur du bottier 56, sont montés un miroir plan 64 disposé à 45 au-dessus de l'objectif 60, comme cela est représenté, et un miroir incliné 65 qui est monté sur un support 66 fixé à la plaque de base 67 du bottier 56. Un écran transparent 68 incliné est monté dans une partie capot 69 du bottier 56, au-dessus du boîtier de façon à pouvoir être facilement vu par l'opérateur. L'agencement optique de chaque organe de projection 50 est tel que les rayons lumineux provenant de la lampe 59 suivent le

trajet indiqué par les lignes en trait interrompu de la figure 4.

Les rayons lumineux passent à travers le condenseur 59, l'un ou l'autre des objectifs 60 et 61, parvient au miroir 64 qui réfléchit la lumière à l'intérieur du boîtier 56 sur le miroir 65, lequel réfléchit à son tour la lumière sur l'arrière de l'écran 68. Ainsi, lorsqu'un film est placé sur la plate-forme 59, une image agrandie d'une partie de la zone image. du film peut être vue par l'opérateur

sur l'écran, depuis l'avant de la machine de poinçonnage.

Chaque organe de projection 50 peut être déplacé indépen-

damment au moyen d'une poignée de manoeuvre 70 portant un bouton-.

poussoir 71, dont la compression entraîne l'application d'air comprimé aux éléments 52 en forme de soucoupes en provenance d'une pompe à vide, de sorte que l'organe 50 se met à flotter sur un coussin d'air

comprimé formé entre la partie inférieure de l'élément 51 et la -

plaque de verre 54. Ainsi, s'il maintient enfoncé le bouton-

poussoir 71 de la poignée 70, l'opérateur peut facilement déplacer, par rapport à la plate-forme 9, chaque organe de projection 50. On note que le fait d'enfoncer le bouton-poussoir 71 relie les élé- ments 52 en forme de soucoupes au côté sous pression du circuit de pompage, lequel comporte également un côté d'aspiration comme cela sera expliqué ci-après. La pompe se trouve de préférence en une position éloignée de la machine de poinçonnage de façon à éviter

autant que possible des vibrations pouvant gêner la mise en corres-

pondance des images. Toutefois, si la pompe est isolée par des amortisseurs convenables, elle peut être montée sur le bâti 10 (voir figure 8). Lorsque l'opérateur relâche le bouton-poussoir 71, les soucoupes 62 se trouvent reliées au côté d'aspiration du circuit de pompage, ce qui applique immédiatement les soucoupes contre la plaque de verre 54 et permet de maintenir solidement l'organe de projection dans la position voulue sans qu'il soit besoin, pour l'opérateur,

d'effectuer aucune autre action. Les rebords usinés 53 des soucou-

pes 52 empêchent toute possibilité que de la poussière ne pénètre

dans les soucoupes.

Comme le montrent plus particulièrement les figures 4, 11 et 12, le bouton-poussoir 71 est fixé à une tige de poussoir 72 passant dans l'intérieur creux de la poignée 70 et venant en contact avec un bras 73 d'un levier de pivotement 74 à deux bras, dont l'autre

bras 75 est fourchu et est en prise avec une extrémité d'une biel-

lette qui est indiquée dans son ensemble par la référence 76 et est montée à l'intérieur du boîtier 56 sur la plaque de base 67, Un bloc d'actionnement 77 est fixé à la biellette 76 entre ses extrémités et vient en contact avec un élément d'actionnement 78 d'une soupape d'aspiration 79. A son autre extrémité, la biellette 76 est reliée au plongeur 80 d'une soupape de pression 81, Le bouton-poussoir 71 est sollicité dans la position représentée sur les figures 4 et 12, o la soupape d'aspiration 79 est ouverte, par l'intermédiaire d'un ressort de compression 82 agissant entre le bloc d'actionnement 77

et une butée 83 fixée à la plaque de base 67.

Les soupapes 79 et 81 sont respectivement raccordées aux côtés d'aspiration et de pression du circuit de pompage. Ceci est obtenu par raccordement des soupapes 79 et 81 à un collecteur 84, lequel est fixé à une plaque de base 84a de l'élément de base 51 de l'organe de projection 50, par des conduites 85 et 86' qui sont res- pectivement en prise avec des raccords 86 et 87, le collecteur 84 possédant des raccords 88 et 89 associés à des conduites 90 et 91

(voir figures 3 et 4) qui sont reliées à un collecteur 92 (voir fi-

gure 3' porté par le panneau latéral 12 du bâti 10. Comme on pourra le noter en examinant la figure 3, il existe un collecteur 92 pour chaque organe de projection, et chaque collecteur 92 est raccordé

par deux conduites (non représentées) aux côtés de pression et d'as-

piration de la pompe. Pour compléter le circuit, les soupapes 79 et

81 sont raccordées aux éléments 52 en forme de soucoupes par l'inter-

médiaire de conduites 93 et 94 menant respectivement à des raccords 95 et 96 d'un deuxième bloc collecteur 97 fixé à la plaque de base 84a et par trois conduites 98 reliant le bloc collecteur 97 aux creux des soucoupes 52. Les conduites 85, 86' 90, 91, 93 et 94 sont molles et faites par exemple en matière plastique ouplepourne ps empêcher

le déplacement de l'organe de projection 50.

Comme le montre la figure 3, le panneau antérieur 13 porte un indicateur lumineux 99 d'alimentation électrique principale

et trois commutateurs à boutons-poussoirs 100, 101 et 102, le commuta-

teur 100 étant un interrupteur d'alimentation électrique du type marchearrêt, qui fait également fonctionner l'indicateur lumineux 99, le commutateur 101 servant à l'actionnement des diverses lampes telles que 'La lampe 57 et une lampe comme le tube fluorescent 103 (figure 4) qui éclaire la plate-forme de verre 9, tandis que le cvnmmutateur 102

sert à l'actionnemenz de la pompe à vide.

Pour réaliser La mise en concordance de poinçonnage d'un jeu de films produit par exemple par découpage de l'élément

unique de film présenté sur la figure 1, sur lequel quatre illustra-

tions en couleur avaient été précédemment produites au moyen d'un analyseur électronique à quatre canaux, en quatre clichés de sélection de couleur formant un jeu de clichés de couleur, la marche

à suivre est la suivante.

L'opérateur manoeuvre le levier 46 afin de mettre les tiges de butée postérieure 24 dans leur position basse il enfonce la pédale 15, et il déplace le levier 28 de façon à écarter les têtes de poinçonnage 14 (c'est-à-dire à l'approcher de lui). Il positionne alors l'un des films sur les têtes de poinçonnage de façon que son bord supérieur soit en appui contre les tiges de butée 24. Il actionne alors les têtes 14 en enfonçant la pédale 15 afin de perforer le film, puis il déplace le levier 28 en direction des têtes de poinçonnage afin d'assurer que le film est retenu sur les poinçons 19. Il manoeuvre

ensuite le levier 46 afin de soulever les tiges de butée 24.

Il choisit ensuite l'objectif 60 ou 61 selon le grossis-

sement approprié à l'image considéréeet positionne chacun des organes de projection 50 l'un après l'autre au-dessus du film en saisissant la poignée 70 et en enfonçant le bouton-poussoir 71 jusqu'à ce que le coussin d'air fourni permette à l'organe de projection de flotter

et que les parties appropriées de la zone d'image du film soient pro-

jetées sur les écrans 68. Après relâchement du bouton-poussoir 71 de

chacun des organes de projection 50, les coussins d'air sont sup-

primés et, instantanément, l'organe de projection considéré est serré contre la plaque de verre 54 par l'aspiration si bien qu'il est

maintenu en position. L'opérateur place alors un deuxième film au-

dessus du premier et l'aligne jusqu'à ce que les deux images se trou-

vent en correspondance sur les écrans 68. Il perfore alors le deuxième film, ce même processus étant répété pour les films restant du jeu

initial de quatre films.

La figure 17 présente une variante selon laquelle il est prévu un croisillon 104 sur chacun des écrans 68 afin de permettre un autre procédé de mise en correspondance. L'opérateur ajuste alors la position de chaque organe de projection au-dessus du film jusqu'à ce que les images projetées, qui peuvent être des croix 105 ou des repères 106 de correspondance (voir figure 1) formés par l'analyseur, ou bien des parties de la zone d'image, se superposent aux croisillons présents sur les écrans 68. Si cela est nécessaire, il est possible de faire tourner une lunette, ou anneau 107 de l'écran pour obtenir l'alignement exact. Lorsque les deux images sont en correspondance, l'opérateur relâche les boutons-poussoirs 71 afin de maintenir en position les organes de projection. L'image 108 projetée et agrandie d'une croix 105 de correspondance peut être un dessin ouvert du type de celui présenté sur la figure 18, qui montre également la croix 104

centré e s u r - l'image 108. L'opérateur enfonce alors la pé-

dale 15, déplace le levier 28 vers lui, puis retire le film. Il place le film suivant sous les organes de projection en position serrée, ajuste la position du film jusqu'à ce que les croix ou repères de correspondance se trouvent dans les mêmes positions que celles du premier film ou que des mêmes parties des images soient alignées sur

les écrans avec les croix. Après avoir réalisé cet alignement, l'opé-

rateur enfonce la pédale 15 afin de poinçonner le film. Il répète ce

processus avec les films restant.

Quel que soit le procédé utilisé, il permet d'obtenir un

jeu de films présentant une identique disposition de trous de poin-

çonnage et pouvant être de nouveau mis en correspondance par inser-

tion de crans de correspondance dans les deux trous extérieurs. De plus, la manoeuvre de la pédale permet de maintenir chaque film des

deux mains pendant leur perforation.

Comme le montre la figure 2, la machine à poinçonner comporte également une poignée 109 d'actionnement manuel qui n'est généralement utiliséequ'à titre de dépannage et qui est fixée à

l'arbre 16 par l'intermédiaire d'une vis 110 à tête molletée.

Selon l'agencement optique présenté sur la figure 15, il est fait appel à un écran réfléchissant 111 au lieu de l'écran 68 et du miroir 65 et, selon celui de la figure 16, l'élément de base 51 portant la lampe 57 et le condenseur 59 est placé au-dessus de la plate-forme 9 tandis que les lentilles 60 et 61 de focalisation et

le miroir 64 sont placés au-dessous de la plate-forme. Sur la fi- gure 16, au lieu d'un miroir plan 65, deux miroirs plans 112 et 113,

inclinés en sens opposés, sont nécessaires pour diriger l'image gros-

sie sur l'écran 68. On note que, dans une machine de poinçonnage de films utilisant l'agencement optique de la figure 16, le bottier 56,

à l'exception de la partie capot 69 portant l'écran 68, serait dis-

posé au-dessous de la plate-forme 9 et porterait les soucoupes 52 ainsi que les collecteurs associés, tandis que l'élément de base 51 porterait la partie capot 69 et les moyens de commande des organes

de projection.

Les machines de poinçonnage de films décrites ci-dessus

permettent de mettre en correspondance des films distincts initia-

lement produits sur un seul élément de film par l'intermédiaire d'un

analyseur électronique à quatre canaux, ces films pouvant être per-

forés aisément, rapidement et avec une grande précision. Bien entendu, l'homme de l'art sera en mesure d'imaginer,

à partir du procédé et de la machine dont la description vient d'être

donnée à titre simplement illustratif et nullement limitatif, diver-

ses variantes et modifications ne sortant pas du cadre de l'invention.

R E v E N D I C A T I 0 N S 1. Procédé de poinçonnage de plusieurs films exposés,

dans lequel on met chaque film en position de correspondance vis-à-

vis des autres et on le perfore, le procédé étant caractérisé en ce qu'on projette deux images agrandies de zones respectives de film sur des écrans différents. 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on poinçonne un premier film et on le maintient dans la machine à poinçonner et en ce qu'on place un deuxième film, possédant une zone d'image identique,- au-dessus du premier film et on l'aligne image à image avec le premier en utilisant les images agrandies projetées

sur les écrans.

3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on aligne des repères de correspondance ou des parties de la zone d'image d'un premier film, au moyen des images agrandies, sur l'écran, avec des repères respectifs formés dans les régions des écrans, on maintient les écrans en position, on poinçonne le premier film et on le retire, et on aligne des repères de correspondance ou une zone d'image d'un second film portant une image identique avec lesdits

repères en utilisant les images agrandies formées sur les écrans.

4. Machine de poinçonnage de plusieurs films exposés

permettant d'obtenir une correspondance des perforations, dans la-

quelle les films sont poinçonnés au moyen de plusieurs poinçons (14, 19), la machine étant caractérisée par deux écrans de projection (68), des moyens optiques (59 à 61) de grossissement de deux images de zones respectives de film, et des moyens de projection des deux

images agrandies sur les écrans.

5. Machine selon la revendication 4, caractérisée en ce que les écrans (68), les moyens optiques (59 à 61) et les moyens de projection des deux images sont respectivement portés par deux

organes de projection (50) indépenda7mment iobtles.

6, Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'il est prévu une plate-forme transpareite (9) pour porter les films à mettre en correspondance et poinçonner et en ce que chaque organe de projection (50) est indépendamment mobile par rapport à la plate-forme et comprend deux éléments (51) qui sont en saillie

respectivement au-dessus et au-dessous de la plate-forme, l'un au-

dessus de l'autre, un des éléments portant une source lumineuse (57)

et une partie des moyens de projection, et l'autre des éléments por-

tant une autre partie du moyen de projection et le moyen optique (59 à 61) et comportant un boîtier (56) à l'intérieur duquel l'autre

partie (64, 65) du moyen de projection se trouve, l'un desdits élé-

ments portant celui des écrans (68) qui est associé à l'organe de

projection considéré.

7. Machine selon la revendication 6, caractérisée par deux repères (104) disposés dans des régions respectives des écrans

afin d'être mis en correspondance avec des repères de correspon-

dance (105, 106) ou des parties de la zone d'image des films.

8. Machine selon la revendication 7, caractérisée par un moyen (107) permettant de faire tourner les repères respectifs

par rapport aux images agrandies.

9. Machine selon la revendication 6, 7 ou 8, caracté-

risée en ce que des moyens sont prévus pour produire un coussin d'air sous chaque organe de projection, celui-ci pouvant être déplacé sous

le coussin d'air.

10. Machine selon la revendication 9, caractérisée par

un moyen permettant de relier chaque organe de projection alternati-

vement à une source d'air sous pression produisant le coussin d'air et une source d'aspiration qui maintient l'organe de projection dans

une position de correspondance.

11. Machine selon la revendication 10, caractérisée en

ce que chaque organe de projection possède une poignée (70) permet-

tant de déplacer manuellement l'organe de projection, ainsi qu'un élément d'actionnement (71) que l'on actionne pour relier l'organe de projection à la source d'air sous pression et que l'on relâche

pour relier l'organe de projection à la source d'aspiration.

12. Machine selon la revendication 11, caractérisée en ce que chaque élément d'actionnement est un bouton-poussoir (71) monté sur la poignée associée, le bouton-poussoir coopérant avec une tige (72) qui coopère elle-même avec une biellette (76) permettant

d'actionner une soupape de pression (81) et une soupape d'aspira-

tion (79) respectivement raccordées à la source de pression et à la

source d'aspiration, chaque bouton-poussoir étant normalement sol-

licité à prendre sa position relâchée.

13. Machine selon la revendication 12, caractérisée par des moyens (52) définissant plusieurs creux dans la surface envers de chaque organe de projection, lesdits creux étant reliés auxdites soupapes. 14. Machine selon la revendication 13, caractérisée en ce que les soupapes (79, 81) sont raccordées par des conduites souples molles (85, 86', 90 à 94) aux creux et à des collecteurs (84, 92, 97) respectivement associés qui sont reliés à la source de pression et à la source d'aspiration et qui sont fixes par rapport aux organes

de projection.

15. - Machine selon l'une quelconque des revendications 4

à 14, caractérisée par des moyens de butée postérieure (24, 25) qui sont mobiles entre une position levée et une position abaissée dans

laquelle ils font fonction de butée postérieure pour le bord supé-

rieur d'un film.

- 16. Machine selon l'une quelconque des revendications 4

à 15, caractérisée en ce que les poinçons sont inversés et sont actionnés par une pédale (15), en ce que des moyens (17, 37 à 41) relient la pédale à un arbre (16) relié aux poinçons, si bien que l'actionnement de la pédale fait que l'arbre tourne et soulève les poinçons, et en ce que des moyens (28 à 35) sont prévus pour déplacer les poinçons jusque dans une position de soulèvement intermédiaire dans laquelle les poinçons sont retenus à l'intérieur de l'épaisseur

d'un film poinçonné.