FR1465786A - Appareil de fixation par fusion d'une image xérographique pulvérulente sur une surface de support en mouvement - Google Patents

Description

Appareil de fixation par fusion d'une image xérographique pulvérulente sur une surface de support en mouvement. La présente invention se rapporte à la xéro graphie et en particulier à un appareil de fusion perfectionné servant à fixer des images pulvéru lentes xérographiques sur une surface de support en mouvement. Plus particulièrement, la présente invention se rapporte à un appareil de fusion par chaleur perfectionné, dont le rendement thermique est supérieur à celui des dispositifs de la technique antérieure.

Dans le processus de la xérographie, par exemple, tel que décrit dans le brevet des États-Unis d'Amé rique no 2.297.691 du 6 octobre 1942, un cliché xérographique comprenant une couche de matière isolante photoconductrice disposée sur un support conducteur reçoit une charge électrique uniforme sur toute sa surface et est ensuite exposée à la matière à reproduire, d'habitude à l'aide de tech niques classiques de projection. Cette exposition décharge des zones du cliché suivant l'intensité de rayonnement qui les atteint et produit par suite une image électrostatique latente sur ou dans la couche photoconductrice. Cette image latente est développée à l'aide d'une matière finement divisée portant une charge électrostatique, telle qu'une poudre électroscopique qui est mise en contact de surface avec la couche photoconductrice et y est maintenue d'une façon électrostatique suivant un dessin qui correspond à l'image latente électrosta tique. L'image xérographique pulvérulente déve- loppée est d'habitude transférée à une surface de support sur laquelle elle peut être fixée par n'importe quel moyen approprié.

L'application de chaleur pour fixer des images pulvérulentes xérographiques sur des surfaces de support a été considérablement utilisée. Un appa reil type de fusion par la chaleur servant à fixer des images pulvérulentes sur des surfaces de sup port en mouvement est décrit dans le brevet des États-Unis d'Amérique no 2.852.651 du 16 septembre 1958. La plupart des appareils de fusion de la technique antérieure consomment un apport d'éner gie électrique qui est transformée en chaleur qui est émise comme rayonnement, convection, conduc- tion ou leur combinaison. On fait passer l'image pulvérulente sur son support à travers ou en regard de l'appareil et elle se trouve chauffée suffisamment pour ramollir la poudre qui, en se refroidissant, se fixe d'elle-même sur la surface de support. La ténacité ou le degré de liaison suivant lequel l'image pulvérulente adhère à la surface de support pour la rendre acceptable commercialement est telle qu'en générai l'image ne soit pas sujette à être maculée par les doigts. De plus, d'une façon générale, elle doit résister à l'abrasion mécanique, en se rapprochant de l'utilisation d'un document normal tel que cela est connu dans la technique.

On a calculé que dans les conditions de fusion optimales, ii faut faire fondre une image pulvéru lente sur une surface de support suivant des normes commerciales en utilisant un apport d'énergie électrique d'environ 2,6 watt-secondes par cm2 de surface de support. Cette condition optimale basée sur une surface moyenne d'image, suppose que l'énergie thermique totale produite à partir de l'apport d'énergie électrique est consommée et qu'elle se limite uniquement au chauffage de l'image pulvérulente meuble. La fusion s'effectue couram ment en chauffant le papier ou une autre surface de support en mouvement qui porte l'image pulvé rulente, et les conditions optimales théoriques supposent que ceci est réalisé sans perte de chaleur sur les éléments de l'appareil de fusion par chaleur.

La seule chaleur qui est perdue pour ces conditions optimales serait celle qui est perdue dans l'air ambiant par suite de la chaleur qui est absorbée par la surface de support en mouvement iorsqWelle quitte l'appareil.

Une limite propre des dispositifs de fusion de la technique antérieure a résidé dans la consomma- tion d'un apport d'énergie électrique considérable ment supérieur aux faibles conditions optimales théoriques et qui est en générai de Pordre de 9,3 à 10,8 watt-secondes par cm2 de surface de support pour répondre aux normes commerciales. Pour une grande part, ce mauvais rendement est attribué à l'impossibilité de limiter la chaleur à l'image pul vérulente ou à son support de telle sorte que l'énergie en excès qui est consommée représente une perte économique pour l'utilisateur. En dépit du fait que ce mauvais rendement a été reconnu, ii n'a pas été possible avec les dispositifs construits selon la technique antérieure de commander ou de réduire cette perte de chaleur. Ii est évident, par suite qu'on pourrait faire directement des économies avec un appareil de fusion par la chaleur capable de présenter un rendement beaucoup plus élevé que ceux des dispositifs de la technique antérieure et dont la consommation se rapprocherait ou même serait inférieure à 2,6 watt-secondes par cm- de feuille de copie.

Selon la présente invention, on a réalisé un appa reil permettant de fixer des images pulvérulentes meubles sur une surface de support en mouvement selon des normes commerciales en utilisant une énergie d'entrée considérablement inférieure à ce qui était connu auparavant dans la technique et qui est même inférieure aux conditions optimales théoriques indiquées plus haut. En particulier, avec le dispositif de la présente invention, il a été possible de fixer des images pulvérulentes meubles suivant les normes commerciales en consommant une énergie d'entrée moyenne d'environ 1,6 watt seconde par cm2 de surface de support. Les avan tages, y compris les avantages économiques pré sentés par le dispositif de la présente invention, sont évidents.

En conséquence, la présente invention a pour but de fournir : Un appareil de fusion par chaleur perfectionné servant à fixer une image pulvérulente meuble sur une surface de support en mouvement, lequel appareil présente un rendement thermique supé rieur à ce qu'on pouvait obtenir jusqu'à présent; Un appareil de fusion par la chaleur servant à fixer une image pulvérulente non fixée sur une surface de support en mouvement avec un apport d'énergie réduit nécessaire pour répondre aux normes commerciales de fusion et diminuer le prix de Popération.

Ces résultats sont obtenus à (aide de l'appareil de fusion perfectionné de la présente invention qui comprend une platine de chauffage et un en semble d'échange de chaleur au-dessus duquel. passe<B>la</B> surface de support portant l'image. Uen- sembie d'échange de chaleur sert à transférer de la chaleur par conduction des parties sortantes de la surface de support qui se rapprochent avant de mettre en contact les surfaces se rapprochant avec le plateau de chauffage. A l'aide de ce moyen, la chaleur qui est contenue dans la partie sortante et qui auparavant était perdue dans l'air ambiant est reconduite aux parties de la bande qui se rappro chent de la platine de chauffage afin. de les préchau' fer. Ce préchauffage amène le support à une tempé rature inférieure à la température de fusion et sert à réduire la quantité de chaleur nécessaire pour la fusion qui est fournie par la platine de chauffage.

D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention ressortiront au cours de la description détaillée qui va suivre faite en regard des dessins annexés qui donnent à titre explicatif mais nullement limitatif une forme de réalisation conforme à invention, et sur lesquels La figure 1 représente schématiquement une machine xérographique type comportant l'appareil de fusion de la présente invention; La figure 2 est une vue en perspective de dessus représentant l'appareil de fusion en position de fixage; La figure 3 est une vue en plan de l'appareil. de fusion dont la plaque supérieure est ouverte; et La figure 4 est une vue en coupe de l'appareil de fusion suivant la ligne d-4 de la figure 2.

Pour comprendre d'une façon générale le système de traitement xérographique auquel la présente invention est incorporée, on se reportera à la figure 1 dans laquelle les divers composants du système sont représentés schématiquement. Comme dans tous les systèmes xérographiques basés sur les concepts décrits dans le brevet précité, une image rayonnante de (élément à reproduire est projetée sur la surface sensibilisée d'un cliché xérographique pour y former une image électrostatique latente. Ensuite, (image latente est développée 4. l'aide d'une matière de développement portant unie charge opposée servant à former une image pulvérulente xérographique correspondant à Pimage latente portée par la surface du cliché. L'image pulvéru- lente est ensuite transférée par un procédé électro- statique à une surface de support à laquelle elle peut être fixée à l'aide d'un dispositif de fusion faisant adhérer d'une façon permanente Pimage pulvérulente sur la surface de support.

Dans fappareii xérographique qui est représenté, une copie originale à reproduire est placée sur un plateau de support 10 d'où elle est envoyée sur un support d'alimentation désigné d'une façon géné rale par 11. Dans l'appareil d'alimentation foriginai est déplacé sur une courroie sans fin 12 entraînée RTI ID="0002.0220" WI="5" HE="3" LX="1166" LY="2439"> par un moteur 13 de façon à la faire passer devant l'axe optique d'un système de lentille de projection 14 qui est éclairé par une lampe de projection LMP#1. L'image de l'original est réfléchie par un miroir 15 à travers une lentille objectif réglable 16 et elle est ensuite réfléchie vers le bas par un miroir 17 à travers un ensemble 18 d'ouvertures à fente variable sur la surface d'un cliché xérographique ayant la forme d'un tambour 19.

Le tambour xérographique 19 comprend un élément cylindrique monté à l'aide de paliers appropriés sur le bâti de la machine et qui est entraîné dans le sens des aiguilles d'une montre par un moteur 24 à une vitesse constante qui est proportionnelle à la vitesse de déplacement de l'original, de sorte que la vitesse périphérique de la surface du tambour est identique à la vitesse du déplacement de l'image rayonnante projetée. La surface du tambour comprend une couche de matière photoconductrice déposée sur un support conducteur, laquelle couche photoconductrice est sensibilisée avant de l'exposer au moyen d'un dis positif producteur d'effluves 25 qui peut être une adaptation du type décrit dans le brevet des États- Unis d'Amérique no 2.836.725 du 27 mai 1958 et qui est alimenté par une source de potentiel. élevé approprié.

L'exposition du tambour à l'image rayonnante décharge la couche photoconductrice dans les zones qui sont frappées par le rayonnement, de sorte qu'il reste sur le tambour une image électrostatique latente dont la configuration correspond à l'image rayonnante projetée à partir de l'original. A mesure que la surface du tambour continue à se déplacer l'image électrostatique latente passe à travers un poste de développement 26 dans lequel. une matière 27 de développement formée de deux composants, <U>qui</U> peuvent être du type décrit dans le brevet des États-Unis d'Amérique no 2.638.416 du 12 mai 1953 est déversée en cascade sur la surface du tambour au moyen d'un appareil. de développement 28.

Dans l'appareil de développement, la matière de développement est transportée vers le haut par un transporteur 29 entraîné par un moyen d'entraînement approprié à partir d'un moteur 30 et elle est ensuite déversée sur une goulotte 31 de sorte qu'elle tombe en cascade sur la surface du tambour. Le composant de virage 32 du révéla teur qui est consommé pour le développement est emmagasiné dans un distributeur 33 et distribué suivant des quantités réglées par un volet 34.

Après le développement, l'image pulvérulente xérographique passe par un poste de décharge 41 où la surface du tambour est éclairée par une lampe LMP#2 de sorte que les charges résiduelles se trou vant sur les surfaces ne portant pas d'image de la surface du tambour sont complètement déchargées. Ensuite, l'image pulvérulente traverse un poste de transfert d'image 42 où l'image pulvérulente est transférée par un procédé électrostatique à une surface de support en mouvement 43 au moyen d'un second dispositif générateur d'effluves 44 semblable au dispositif de charges par effluves 25 mentionné plus haut.

La surface de support en mouvement 43 sur la- quelle l'image pulvérulente est transférée peut être de n'importe quel type commode, tel que du papier, et elle peut provenir d'un rouleau d'alimentation 45, passer par dessus un rouleau de guidage 46 et par dessus des rouleaux tendeurs appropriés pour la mettre en contact de surface avec le tambour au voisinage immédiat du dispositif producteur d'efflu- ves de transfert 44. Après le transfert, la surface de support 43 est séparée de la surface du tambour et elle est guidée à travers l'appareil de fusion de la présente invention, qui est désigné d'une façon générale par 48, dans lequel l'image pulvérulente lui est fixée de façon permanente. Ensuite, la surface de support peut passer par-dessus un autre système de rouleaux de guidage et de rouleaux tendeurs pour aller sur un rouleau récepteur 52 qui est entraîné par un moteur 53.

Après avoir séparé la surface de support 43 du tambour, un appareil producteur d'effluves 54 dirige une charge électrostatique sur une image pulvérulente résiduelle se trouvant à la surface du tambour. Ensuite, la surface du tambour xérogra# phique passe par un poste de nettoyage 55 où sa surface est brossée par un ensemble de brosses de nettoyage 56 mises en rotation par un moteur 57 de sorte que la matière de développement résiduelle qui reste sur la surface du tambour est enlevée. La surface du tambour passe ensuite par un second poste de décharge 58 où elle est éclairée par une lampe fluorescente LMP-3 de sorte que la surface du tambour dans cette région est complètement inondée de lumière pour supprimer toute charge électrostatique qui peut y rester. Des pièges de lumière appropriés sont utilisés dans le système pour empêcher tout rayon de lumière autre que ceux de l'image projetée d'atteindre la surface du tambour pendant la période de déplacement de celui-ci qui précède immédiatement la sensibili sation par le dispositif générateur d'effluves 25 jusqu'à ce que la surface du tambour ait traversé complètement le poste de développement 26.

L'appareil de fusion 48 de la présente invention va être décrit en se reportant également aux figures 2, 3 et 4. Pendant le fonctionnement de l'appareil xérographique, la surface 43 de support de l'image qui porte l'image pulvérulente non fixée 90 est déplacée à travers l'appareil de fusion suivant un trajet déterminé par les positions relatives d'un rouleau de guidage d'entrée 60, d'un plateau de chauffage 61, d'un rouleau de guidage de sortie 62 et d'un ensemble d'échange de chaleur 66.

Pour supporter et isoler les composants, l'appareil de fusion 48 comprend un -bâti 64 formé par deux parois latérales opposées 80 et 81 fixées par l'inter- médiaire- d'une plaque d'extrémité 82 et d'une pla que inférieure 85. Le bâti est à son tour supporté dans l'appareil xérographique au voisinage du trajet du déplacement de la surface de support 43 par une console 89 qui s'étend en dessous du bâti et qui est reliée à l'appareil xérographique. Les côtés 80 et 81 sont en une matière de calorifu- geage d'épaisseur et de durée suffisantes, par exemple une matière phénolique d'un épaisseur de 12,5 mm formant une barrière d'isolement thermique entre le dispositif de fusion par la chaleur et l'air ambiant et servant également à supporter l'ensemble d'échange de chaleur. L'ensemble d'échange de chaleur est fixé par rapport aux rouleaux d'entrée 60, du rouleau chauffé 61 et du rouleau de sortie 62 dans une position permettant â toute la largeur de la surface de support en mouvement 43 de passer en contact thermique direct par dessus la longueur et la largeur des nervures de transmission de chaleur, comme décrit plus loin.

Vers l'avant, et supporté à l'intérieur du bâti, se trouve une platine de chauffage ayant la forme d'un rouleau 61 monté de façon à tourner, derrière lequel se trouve un ensemble d'échange de chaleur 66 dont tous les deux sont enfermés à peu près complètement par - une enveloppe calorifugée très rapprochée comprenant une plaque supérieure articulée 71 reliée par une charnière 75 à une plaque inférieure 72. La plaque supérieure 71 est fixée en position de fonctionnement par un loquet 76 commandé au pouce, de telle sorte que les deux plaques se trouvent à une distance suffisante, par exemple de 6 mm de la surface de support en mou vement 43 pendant qu'elles se déplacent en travers de la surface de l'ensemble d'échange de chaleur et du rouleau chauffé afin d'enfermer étroitement la chaleur et cependant d'éviter de troubler l'image pulvérulente 90 qu'elle portent. La plaque supé rieure et la plaque inférieure 71 et 72 sont toutes les deux construites de façon à former un calorifu- geage constitué par exemple par une natte de fibres de verre 74 disposée entre deux écrans en métal 73. Leur forme leur permet de s'adapter à la forme des plaques latérales 80 et 81 du bâti 64 et de former un passage permettant à une surface de support en mouvement de passer en contact avec l'ensemble d'échange de chaleur et avec le plateau de chauffage. A mesure que la surface de support 43 se déplace sous tension en regard du rouleau 60; autour du plateau 61 et sur le rouleau de sortie 62, sa surface de dessous est ainsi maintenue en contact thermique direct avec l'ensemble d'échange de chaleur 66 qui effectue un échange de chaleur par conduction entre les parties de la surface de support 43 après leur contact avec le plateau de chauffage 61 et les parties de la surface de support 43 qui se rappro- chent du point de contact avec le plateau de chauf fage 61.

La source principale de chaleur est formée par une platine de chauffage ayant la forme d'un rou leau 61. Le rouleau 61 est en une matière conduc trice de la chaleur ferme, mécaniquement dure, telle qu'un tube de cuivre étiré comportant une paroi 68 de 2,4 mm et qui contient un élément chauffant électrique coaxial 69 s'étendant sur la même longueur que le tube et servant à chauffer sa périphérie à la température voulue. Le tube a une longueur qui est approximativement égaie à la largeur de la surface de support en mouvement 43 et de celle de l'ensemble d'échange de chaleur 66. L'élément" chauffant 69 est un élément de chauf fage par infrarouge de 500 watts, 115-125 volts, d'un diamètre de 9,5 mm qu'on trouve dans le commerce, qui s'étend le long de la paroi en cuivre 68 et qui est connecté à une source de courant de 500 watts, <B>115,</B> 125 volts; 86 à une borne 88 se trouvant sur un bloc isolant électriquement 87.

L'ensemble d'échange de chaleur est fixé sur le bâti 64 par l'intermédiaire de boulons latéraux 97 et 98 et il est constitué par une série de nervures de transmission de chaleur 91 à 96 disposées à la suite les unes des autres, séparées et alternées par une série de nervures d'isolement thermique 67 maintenues ensemble pour former un ensemble à l'aide de deux boulons 83 qui s'étendent latérale ment à travers les nervures. Les nervures de trans mission de chaleur de 91 à 96 sont construites en une matière conductrice de la chaleur massive telle que de- l'aluminium dont la section droite est à peu près rectangulaire et dont la hauteur diminue individuellement en se rapprochant du plateau 61. Les nervures d'isolement thermique 67 sont constituées par, des éléments massifs sensiblement rectangulaires- en une matière de calorifugeage telle que du cc Teflon d'une épaisseur d'environ 6 mm. Les sept nervures isolantes 67 et les six nervures de transmission de chaleur 91 à 96 sont disposées de façon alternée, une nervure isolante se trouvant à chaque extrémité de l'ensemble d'échange de chaleur 66 dans la direction parallèle au trajet suivi par la surface de support en mouvement 43. Des blocs de calorifugeage<B>77</B> en Téflon ou en une matière analogue recouvrent complètement les treize nervures sur les deux bords latéraux afin d'éviter toute perte de chaleur à partir de celles-ci. Comme on peut le voir, les nervures se terminent à la partie supérieure et à la partie inférieure de façon à former une surface de contour continu lisse destinée à venir en contact avec le support en mouvement. En construisant l'échange de chaleur de cette façon, c'est-à-dire avec des nervures alternées conductrices de la chaleur et isolantes, on obtient une possibilité maximum d'échange de chaleur, à la différence d'un seul élément de trans- mission de chaleur unitaire. A l'aide de cet agence ment, une nervure 91 se trouve en contact ther mique entre la partie la plus chaude de la bande sortante le long de son bord inférieur et la partie la plus chaude de la bande entrante, le long de son bord supérieur. En même temps, la nervure 96 se trouve en contact thermique entre la partie relativement plus froide de la bande sortante le long de son bord inférieur et la partie la plus froide, qui n'est absolument pas chauffée, de la bande entrante le long de son bord supérieur. Au contraire, un élément de transmission de chaleur massif unitaire, bien que pouvant fonctionner selon ce qui est indiqué ici, présente une température uniforme pour la transmission de la chaleur entre toutes les parties de la bande et par suite présente un moins bon rendement d'échange de chaleur.

Les mesures suivantes donnent des exemples du fonctionnement de l'ensemble d'échange de chaleur pendant une période de fonctionnement où le rou leau de chauffage 61 se trouve à une température d'environ 155 OC. Les températures des nervures de transmission de chaleur ont été mesurées à l'aide de thermomètres disposés dans des puits 78 s'étendant dans le centre de chaque nervure. La température de la nervure de transmission de cha leur 91<I>a été</I> enregistrée à une chaleur de 122 OC, celle de la nervure 92 à 121 OC, celle de la nervure 93 à 117 C, celle de la nervure 94 à 111 OC, celle de la nervure 95 à 100 OC et celle de la nervure 96 a été enregistrée à une valeur de 79 OC. D'après ces mesures, on voit que les nervures de transmission de chaleur servent à extraire de la chaleur de la surface de support le long des bords inférieurs afin de préchauffer des parties de la surface de support le long de ses bords supérieurs. La nervure de transmission de chaleur 91 présente la tempé rature la plus élevée du fait que la surface de support avec laquelle elle est en contact immédiatement après le contact de la surface de support avec fa platine de chauffage est la plus chaude. De plus, la nervure de transmission de chaleur 91 transmet cette chaleur à des parties de la surface de support immédiatement avant qu'elle ne vienne en contact avec le plateau de chauffage 61, à la suite du contact de ces mêmes parties avec les nervures de transmis sion de chaleur de 92 à 96 qui ont déjà préchauffé la surface de support en mouvement dans une mesure importante. La température de la nervure de transmission de chaleur 96 est la plus basse du fait qu'elle sert à transmettre la chaleur depuis les parties de la surface de support qui ont déjà subi une transmission de chaleur par les nervures 91 à 96. De cette façon, on obtient<B>le</B> résultat avan tageux que la surface de support immédiatement avant son contact avec la platine de chauffage se trouve chauffée à une température élevée, tandis qu'après son contact avec fa platine de chauffage la nervure de transmission de chaleur 96 avant sa sortie de l'appareil de fusion par la chaleur dans l'air ambiant est refroidie à une température rela tivement basse.

Les guides 60, 61 et 62 de la surface de support sont supportés de façon à tourner en ajustant leurs extrémités dans des douilles 84 disposées de façon appropriée à l'intérieur des parois latérales du bâti 64 ou du bâti de l'appareil à copier. Les longueurs des rouleaux sont sensiblement les mêmes que les dimensions intérieures du bâti et sont au moins suffisantes pour supporter la surface de support en mouvement sur toute sa largeur.

En fonctionnement, une surface de support 43 portant une image avant et après son passage sur le rouleau chauffé 61, passe en contact thermique direct avec respectivement la face supérieure et la face inférieure de l'ensemble d'échange de chaleur 66 avant de quitter l'appareil de fusion sur le rouleau de sortie. La surface de support en mouvement sort de l'appareil de fusion 48 et est ensuite enroulée sur un rouleau récepteur 52, l'image 90 ou les images pulvérulentes ayant été fixées sur la surface de support 43. A l'aide de l'appareil perfectionné de la présente invention, les images pulvérulentes se trouvent fixées sur la surface de support en mouvement 43 suivant des normes acceptables commercialement en utilisant un apport d'énergie inférieur à celui qu'on connais sait auparavant dans la technique.

Ii va de soi que la présente invention n'a été décrite ci-dessus qu'à titre explicatif mais nullement limitatif et que l'on pourra lui apporter toutes variantes.

Claims (8)

<B>RÉSUMÉ</B> A. Appareil de fusion par la chaleur utilisé dans un ensemble de reproduction xérographique dans lequel des images pulvérulentes sont supportées par une surface de support d'une bande en mouve ment, servant à fixer une image pulvérulente sur cette surface de support, appareil caractérisé par les points suivants séparément ou en combinaison

1. Ii comprend une platine de chauffage par dessus laquelle la surface de support de fa bande en mouvement passe en contact thermique pour faire fondre l'image pulvérulente qu'elle porte, et un ensemble d'échange de chaleur comprenant des moyens de transmission thermiques supportés dans une position d'échange de chaleur entre des parties de la surface de support de la bande en mouvement se rapprochant et venant en contact avec la platine de chauffage de sorte que de la cha leur est transmise des dernières parties aux premières parties de fa surface de support de la bande en mouvement afin de préchauffer les parties de la bande qui s'approchent.

2. L'ensemble d'échange de chaleur comprend des moyens servant à commander l'échange de chaleur entre des parties différentes de la bande de façon que des surfaces relativement chaudes et relative= ment froides des parties de la bande en regard de la platine effectuent un échange de chaleur avec les surfaces relativement chaudes et relativement froides respectivement de la partie de la bande qui se rapproche de cette platine.

3. L'ensemble d'échange de chaleur est constitué par une série d'éléments de transmission conduc teurs de la chaleur qui sont séparés chacun de son élément voisin par un moyen d'isolement thermique.

4. L'ensemble d'échange de chaleur est constitué par une série de barres juxtaposées alternativement isolantes thermiquement et conductrices de la chaleur.

5. L'appareil comprend un bâti de support monté dans l'ensemble de reproduction au voisinage du trajet suivi par une surface de support d'une bande en mouvement sur laquelle une image pulvérulente est supportée sans être fixée, une platine de chauf fage alimentée électriquement ayant la forme d'un rouleau supporté de façon à tourner pxr le bâti et servant à fournir par conduction de la chaleur à la bande de support en mouvement à une tempe= rature suffisante pour faire fondre les images pulvé rulentes qu'elle supporte, un ensemble d'échange de chaleur monté sur ce bâti de support au voisinage du rouleau chauffé et s'étendant dans une position d'échange de chaleur entre des parties de a surface de support de la bande en mouvement qui se rappro chent du point de contact avec le rouleau et des parties de celle-ci après leur contact avec ce rouleau de façon à transmettre de la chaleur de ces dernières aux premières parties de la surface de support de la bande afin de préchauffer ces parties qui se rapprochent, un premier moyen de guidage supporté par le bâti destiné à diriger la bande de support qui se rapproche de<B>la</B> platine de chauffage pour la mettre en contact thermique avec l'ensemble d'échange de chaleur, un second moyen de guidage supporté par le bâti destiné à diriger la bande de support au-delà de<B>là</B> platine de chauffage pour la mettre en contact thermique avec l'ensemble d'échange de chaleur et un moyen servant à main tenir la bande de support sous tension en contact avec l'élément de chauffage et l'ensemble d'échange de chaleur lorsqu'elle passe autour d'eux.

6. Une enveloppe de calorifugeage est supportée très près des surfaces de contact avec la bande de <B>la</B> platine et s'étend au moins autour de celle-ci, l'ensemble d'échange de chaleur et l'enveloppe de calorifugeage formant un passage pour la bande.

7. Le bâti comprend deux parois parallèles fixes, espacées l'une de l'autre et la platine et l'en. semble d'échange de chaleur sont supportés d'une façon fonctionnèliè entre ces parois.

8. L'ensemble d'échange de chaleur est constitué par une série de barres juxtaposées alternativement isolantes thermiquement et conductrices de la chaleur, dont les extrémités opposées forment des surfaces continues venant en contact avec la bande. B. Procédé pour faire fondre une image puivé= rulente se trouvant sur une surface de support de la bande en mouvèmént en faisant passer cette surface en regard d'une source de chaleur, caractérisé en ce que la bande est préchauffée avant d'atteindre cette source en transmettant à des parties de la bande qui se rapprochent de<B>la</B> source de la chaleur provenant des parties de<B>la</B> bande qui sont déjà passées devant la source de chaleur.