FR1465539A - Procédé de construction d'immeubles - Google Patents
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Description
Procédé de construction d'immeubles.
Toutes sortes de procédés ont déjà été proposés pour construire plus économiquement les immeubles d'habitation comportant de nombreux étages identiques. Ces procédés sont fondés pour la plupart sur le réemploi de coffrages plus ou moins standardisés.
On a aussi proposé de construire les poteaux d'ossature de l'immeuble sur toute leur hauteur, puis, ayant effectué le coulage des planchers superposés au niveau du sol en empêchant leur adhérence, de les lever à leur hauteur définitive et de les sceller aux poteaux d'ossature.
Ce procédé présente évidemment un avantage théorique : celui de la coulée de tous les planchers au niveau du sol, de sorte que, si les poteaux sont préfabriqués, le levage des matériaux à l'état brut est réduit à ce qui est nécessaire aux divers scellements.
Ce procédé présente cependant un très grave inconvénient : la stabilité de l'ouvrage est très mal assurée, spécialement lorsque le plancher du dernier étage est levé de toute la hauteur du bâtiment. Ce plancher repose alors sur des poteaux isolés qui ne peuvent pratiquement pas être contreventés. Il est donc nécessaire de renforcer ces poteaux qui occupent alors une place importante dans la construction.
En outre, les dispositifs de levage des planchers doivent être puissants et précis puisqu'ils sont destinés à assurer, sans déformation, le levage des lourdes dalles de planchers.
La présente invention, dans laquelle les planchers sont aussi mis en place après édification sur toute leur hauteur de portions verticales de la construction, évite ces inconvénients.
Le procédé selon l'invention consiste à édifier sur leur hauteur définitive au moins une partie des portions verticales de la construction, puis à suspendre, à la partie supérieure de l'édifice ainsi réalisé, le coffrage des planchers, lesquels sont successivement mis en place en descendant à partir du plus élevé, le coffrage étant descendu d'un étage pour la mise en place du plancher suivant lorsque le plancher précédent a acquis une stabilité suffisante.
Les planchers peuvent comporter des éléments préfabriqués et, dans ce cas, le coffrage sert essentiellement à leur réglage et au maintien des éléments préfabriqués pendant le scellement.
Ce coffrage peut aussi, et de préférence, être un véritable coffrage permettant la coulée en place du béton des planchers sur des armatures appropriées mises en place dans ledit coffrage. Un tel coffrage peut, en outre, être équipé de dispositifs destinés à accélérer la prise du béton (moyens de chauffage ou d'aspiration d'eau).
Les parties verticales de la construction édifiées en premier peuvent être réalisées par les différents moyens classiques utilisés pour les constructions élevées tels que les coffrages grimpants.
De préférence, on utilise à cette fin la technique bien connue des coffrages glissants . On rappellera que cette technique consiste, en prenant appui sur des armatures verticales insérées dans l'épaisseur de la construction, à faire monter un coffrage sans fond au fur et à mesure que celui-ci est rempli de béton et que ce béton a fait prise., Pendant cette montée du coffrage, des armatures y sont mises en place en tant que de besoin. On y place aussi des boîtes destinées à ménager dans la construction, soit des ouvertures complètes, soit des cavités.
On remarquera que, dans le procédé selon l'invention, l'ensemble ou une partie importante au moins des portions verticales de la construction, c'est-à-dire les murs, refends et cloisons, peuvent être édifiés au premier stade de mise en u̇vre du procédé, de sorte que l'on obtient, pour supporter les planchers, un édifice très rigide et d'une grande inertie transversale du fait qu'il est essentiellement constitué d'éléments se recoupant à angle droit.
Un tel édifice est beaucoup plus stable que les poteaux utilisés dans le procédé connu de levage de planchers. La stabilité de la construction lors de l'édification du premier plancher (le plancher supérieur) ne risque donc pas d'être compromise d'autant qu'il est possible, alors que ce n'est pas le cas avec les planchers levés,. de la contreventer par des moyens provisoires au-dessous du niveau où se trouve le coffrage du plancher.
Enfin, ce coffrage de plancher peut être levé par éléments à l'aide d'appareils de levage légers et peu puissants car, une fois assemblé au niveau du dernier étage, le mouvement de ce coffrage est constamment descendant. Il suffit donc de freiner et d'arrêter sa descente aux niveaux convenables au moyen de treuils à bras appropriés.
La description qui va suivre en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du dessin que du texte faisant, bien entendu, partie de ladite invention.
La figure 1 est un plan d'une construction simple édifiée par le procédé selon l'invention. La figure 2 est une coupe suivant II-II de la figure 1 du sommet de la construction montrant la mise en place des deux derniers planchers. La figure 3 est une vue en plan partielle de la construction pendant l'édification des planchers. La figure 4 est un détail en perspective du sommet de la construction. La figure 5 montre en perspective un détail de réalisation de ces planchers.
L'immeuble montré en plan sur la figure 1 comprend les murs de pignon 1 et 2, les façades 3 et 4 et les murs de refend 5 et 6 dans lesquels sont ménagées les ouvertures 7 de communication.
A chaque étage, des cloisons 8 édifiées après le gros u̇vre de la construction assurent la distribution en pièces de l'espace disponible.
Les parties de la construction couvertes de hachures serrées, c'est-à-dire en l'espèce les murs de pignon, les refends et les trumeaux de façade 10 qui bordent verticalement les baies 11 de la construction, sont édifiées en premier, de préférence par le procédé dit des coffrages glissants . Un coffrage vertical, correspondant au contour de chacune des parties hachurées. est levé au fur et à mesure du remplissage et de la prise du béton qui y est coulé, en prenant appui sur des armatures verticales intérieures au béton.
Lorsque les coffrages sont arrivés à la hauteur définitive de la construction, celle-ci, dans l'exemple illustré, se compose alors essentiellement de quatre piliers plats rendus stables par la forme en :équerre ou en T du plan de leurs extrémités.
Lors de cette édification, on a ménagé à chaque niveau dans ces piliers, par l'introduction de boîtes dans les coffrages glissants, les vides correspondant aux ouvertures 7 ainsi que des creux 12 (voir fig.
4) destinés à assurer à ces niveaux l'accrochage. des planchers. Dans les trumeaux de façade, on a aussi ménagé des creux (non représentés) destinés à recevoir les linteaux des baies.
Au-dessus de chaque pilier est établi un portique 13. A cette fin, les poteaux 14 d'extrémité de ces portiques peuvent être: fixés à l'aide de boulons 15 ; ces boulons sont engagés dans les taraudages filetés de pièces ancrées, vers les sommets des piliers plats, aux extrémités de ceux-ci lors de l'édification de ces piliers par coffrages glissants.
Les différents portiques 13 sont liés entre eux par les poutrelles 15 sur lesquelles repose le plancher de man u̇vre 16.
A chaque extrémité des portiques. 13 est aménagée une flèche de grue 17 sur les poulies 18 de laquelle passe le câble 20 d'un treuil 19, de préférence du type différentiel. Aux différents câbles 20 sont suspendus les longerons 21 qui supportent les cours de poutrelles 22, lesquelles, traversant l'édifice dans les espaces libres entre trumeaux de façade 10, supportent, à l'intérieur de cet édifice, les solives transversales 23.
Sur les poutrelles 22 et les solives 23 est établi le coffrage 24 servant à couler le plancher 25.
Aux longerons 21 est aussi suspendu, au-dessous du coffrage de plancher, un tablier 26 supporté par les poutrelles 27 et 28. Ce tablier 26 forme un plancher de service permettant le contrôle du coffrage 22, 23, 24 ainsi que la mise en place et la surveillance des moyens accélérant la prise du béton coulé sur le coffrage de plancher.
Lorsqu'un plancher, en commençant par le plancher 26 qui forme la terrasse de l'immeuble, a été coulé et a fait prise, par la man u̇vre des treuils 19, l'ensemble 21 à 28 est descendu d'un étage pour permettre la coulée en place du plancher situé immédiatement au-dessous.
Lors de la coulée de ce plancher 25 par exemple (fig. 5), des armatures 30 sont mises en place sur le coffrage 24 et engagées dans les creux 12, de façon à assurer la liaison des planchers avec les portions verticales de la construction.
Sur la figure 5, pour la clarté, le plancher 25 a été supposé décalé vers la droite par rapport au refend 5, ce qui fait apparaître, à l'extérieur des creux 12, les armatures 30 ainsi que les tenons 31 qui emplissent ces creux 12 et sont formés par la simple coulée du plancher 25.
Les planchers successifs sont ainsi coulés en descendant à partir du plus:élevé.
Dans le procédé selon l'invention, on remarquera que :
a. Les piliers ayant une grande rigidité peu- vent être construits à une grande hauteur sans craindre de flambement ou de déversement; b. Le coffrage est extrêmement simple et son déplacement est très économique puisqu'il s'agit simplement de lâcher des efforts de suspension pour le laisser descendre au niveau inférieur. Une suspension par simple câble est suffisante; les treuils n'ont pas besoin de moteur et le réglage sur les quelques centimètres de position définitive peut être fait à la main; c. Le mode de coulage des planchers permet de réaliser les jonctions aussi soignées qu'on le désire entre les planchers et les murs, assurant donc la bonne rigidité de l'ensemble et l'encastrement des planchers; d.Si la grande hauteur des piliers exige des contreventements, ceux-ci peuvent être facilement prévus sous la forme de dispositifs mobiles alors que, dans le système de construction. par planchers levés, la mise en u̇vre de tels contreventements est quasi impossible car il faudrait à chaque passage de plancher les enlever pour les remettre. Le coulage des piliers s'exécutant à la cadence accélérée des coffrages glissants (un étage par jour), le coulage en descendant peut lui aussi suivre une cadence accélérée, puisque le plancher qui vient d'être coulé n'a pas à supporter le coffrage de l'étage supérieur. En particulier, si l'on utilise une circulation de fluide chaud pour accélérer la prise, un plancher peut être terminé sous les deux jours.De la sorte, le bâtiment peut être édifié à la vitesse d'une demi-semaine par niveau : soit un jour pour monter, deux jours pour descendre. On notera enfin que la sécurité de la construction est très grande, les ouvriers n'ayant jamais à travailler sous les coffrages pour réaliser l'opération toujours délicate de décoffrage. Il va de soi que des modifications peuvent être apportées aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits, notamment par substitution de moyens techniques équivalents, sans sortir pour cela du cadre de la présente invention.
Toutes sortes de procédés ont déjà été proposés pour construire plus économiquement les immeubles d'habitation comportant de nombreux étages identiques. Ces procédés sont fondés pour la plupart sur le réemploi de coffrages plus ou moins standardisés.
On a aussi proposé de construire les poteaux d'ossature de l'immeuble sur toute leur hauteur, puis, ayant effectué le coulage des planchers superposés au niveau du sol en empêchant leur adhérence, de les lever à leur hauteur définitive et de les sceller aux poteaux d'ossature.
Ce procédé présente évidemment un avantage théorique : celui de la coulée de tous les planchers au niveau du sol, de sorte que, si les poteaux sont préfabriqués, le levage des matériaux à l'état brut est réduit à ce qui est nécessaire aux divers scellements.
Ce procédé présente cependant un très grave inconvénient : la stabilité de l'ouvrage est très mal assurée, spécialement lorsque le plancher du dernier étage est levé de toute la hauteur du bâtiment. Ce plancher repose alors sur des poteaux isolés qui ne peuvent pratiquement pas être contreventés. Il est donc nécessaire de renforcer ces poteaux qui occupent alors une place importante dans la construction.
En outre, les dispositifs de levage des planchers doivent être puissants et précis puisqu'ils sont destinés à assurer, sans déformation, le levage des lourdes dalles de planchers.
La présente invention, dans laquelle les planchers sont aussi mis en place après édification sur toute leur hauteur de portions verticales de la construction, évite ces inconvénients.
Le procédé selon l'invention consiste à édifier sur leur hauteur définitive au moins une partie des portions verticales de la construction, puis à suspendre, à la partie supérieure de l'édifice ainsi réalisé, le coffrage des planchers, lesquels sont successivement mis en place en descendant à partir du plus élevé, le coffrage étant descendu d'un étage pour la mise en place du plancher suivant lorsque le plancher précédent a acquis une stabilité suffisante.
Les planchers peuvent comporter des éléments préfabriqués et, dans ce cas, le coffrage sert essentiellement à leur réglage et au maintien des éléments préfabriqués pendant le scellement.
Ce coffrage peut aussi, et de préférence, être un véritable coffrage permettant la coulée en place du béton des planchers sur des armatures appropriées mises en place dans ledit coffrage. Un tel coffrage peut, en outre, être équipé de dispositifs destinés à accélérer la prise du béton (moyens de chauffage ou d'aspiration d'eau).
Les parties verticales de la construction édifiées en premier peuvent être réalisées par les différents moyens classiques utilisés pour les constructions élevées tels que les coffrages grimpants.
De préférence, on utilise à cette fin la technique bien connue des coffrages glissants . On rappellera que cette technique consiste, en prenant appui sur des armatures verticales insérées dans l'épaisseur de la construction, à faire monter un coffrage sans fond au fur et à mesure que celui-ci est rempli de béton et que ce béton a fait prise., Pendant cette montée du coffrage, des armatures y sont mises en place en tant que de besoin. On y place aussi des boîtes destinées à ménager dans la construction, soit des ouvertures complètes, soit des cavités.
On remarquera que, dans le procédé selon l'invention, l'ensemble ou une partie importante au moins des portions verticales de la construction, c'est-à-dire les murs, refends et cloisons, peuvent être édifiés au premier stade de mise en u̇vre du procédé, de sorte que l'on obtient, pour supporter les planchers, un édifice très rigide et d'une grande inertie transversale du fait qu'il est essentiellement constitué d'éléments se recoupant à angle droit.
Un tel édifice est beaucoup plus stable que les poteaux utilisés dans le procédé connu de levage de planchers. La stabilité de la construction lors de l'édification du premier plancher (le plancher supérieur) ne risque donc pas d'être compromise d'autant qu'il est possible, alors que ce n'est pas le cas avec les planchers levés,. de la contreventer par des moyens provisoires au-dessous du niveau où se trouve le coffrage du plancher.
Enfin, ce coffrage de plancher peut être levé par éléments à l'aide d'appareils de levage légers et peu puissants car, une fois assemblé au niveau du dernier étage, le mouvement de ce coffrage est constamment descendant. Il suffit donc de freiner et d'arrêter sa descente aux niveaux convenables au moyen de treuils à bras appropriés.
La description qui va suivre en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du dessin que du texte faisant, bien entendu, partie de ladite invention.
La figure 1 est un plan d'une construction simple édifiée par le procédé selon l'invention. La figure 2 est une coupe suivant II-II de la figure 1 du sommet de la construction montrant la mise en place des deux derniers planchers. La figure 3 est une vue en plan partielle de la construction pendant l'édification des planchers. La figure 4 est un détail en perspective du sommet de la construction. La figure 5 montre en perspective un détail de réalisation de ces planchers.
L'immeuble montré en plan sur la figure 1 comprend les murs de pignon 1 et 2, les façades 3 et 4 et les murs de refend 5 et 6 dans lesquels sont ménagées les ouvertures 7 de communication.
A chaque étage, des cloisons 8 édifiées après le gros u̇vre de la construction assurent la distribution en pièces de l'espace disponible.
Les parties de la construction couvertes de hachures serrées, c'est-à-dire en l'espèce les murs de pignon, les refends et les trumeaux de façade 10 qui bordent verticalement les baies 11 de la construction, sont édifiées en premier, de préférence par le procédé dit des coffrages glissants . Un coffrage vertical, correspondant au contour de chacune des parties hachurées. est levé au fur et à mesure du remplissage et de la prise du béton qui y est coulé, en prenant appui sur des armatures verticales intérieures au béton.
Lorsque les coffrages sont arrivés à la hauteur définitive de la construction, celle-ci, dans l'exemple illustré, se compose alors essentiellement de quatre piliers plats rendus stables par la forme en :équerre ou en T du plan de leurs extrémités.
Lors de cette édification, on a ménagé à chaque niveau dans ces piliers, par l'introduction de boîtes dans les coffrages glissants, les vides correspondant aux ouvertures 7 ainsi que des creux 12 (voir fig.
4) destinés à assurer à ces niveaux l'accrochage. des planchers. Dans les trumeaux de façade, on a aussi ménagé des creux (non représentés) destinés à recevoir les linteaux des baies.
Au-dessus de chaque pilier est établi un portique 13. A cette fin, les poteaux 14 d'extrémité de ces portiques peuvent être: fixés à l'aide de boulons 15 ; ces boulons sont engagés dans les taraudages filetés de pièces ancrées, vers les sommets des piliers plats, aux extrémités de ceux-ci lors de l'édification de ces piliers par coffrages glissants.
Les différents portiques 13 sont liés entre eux par les poutrelles 15 sur lesquelles repose le plancher de man u̇vre 16.
A chaque extrémité des portiques. 13 est aménagée une flèche de grue 17 sur les poulies 18 de laquelle passe le câble 20 d'un treuil 19, de préférence du type différentiel. Aux différents câbles 20 sont suspendus les longerons 21 qui supportent les cours de poutrelles 22, lesquelles, traversant l'édifice dans les espaces libres entre trumeaux de façade 10, supportent, à l'intérieur de cet édifice, les solives transversales 23.
Sur les poutrelles 22 et les solives 23 est établi le coffrage 24 servant à couler le plancher 25.
Aux longerons 21 est aussi suspendu, au-dessous du coffrage de plancher, un tablier 26 supporté par les poutrelles 27 et 28. Ce tablier 26 forme un plancher de service permettant le contrôle du coffrage 22, 23, 24 ainsi que la mise en place et la surveillance des moyens accélérant la prise du béton coulé sur le coffrage de plancher.
Lorsqu'un plancher, en commençant par le plancher 26 qui forme la terrasse de l'immeuble, a été coulé et a fait prise, par la man u̇vre des treuils 19, l'ensemble 21 à 28 est descendu d'un étage pour permettre la coulée en place du plancher situé immédiatement au-dessous.
Lors de la coulée de ce plancher 25 par exemple (fig. 5), des armatures 30 sont mises en place sur le coffrage 24 et engagées dans les creux 12, de façon à assurer la liaison des planchers avec les portions verticales de la construction.
Sur la figure 5, pour la clarté, le plancher 25 a été supposé décalé vers la droite par rapport au refend 5, ce qui fait apparaître, à l'extérieur des creux 12, les armatures 30 ainsi que les tenons 31 qui emplissent ces creux 12 et sont formés par la simple coulée du plancher 25.
Les planchers successifs sont ainsi coulés en descendant à partir du plus:élevé.
Dans le procédé selon l'invention, on remarquera que :
a. Les piliers ayant une grande rigidité peu- vent être construits à une grande hauteur sans craindre de flambement ou de déversement; b. Le coffrage est extrêmement simple et son déplacement est très économique puisqu'il s'agit simplement de lâcher des efforts de suspension pour le laisser descendre au niveau inférieur. Une suspension par simple câble est suffisante; les treuils n'ont pas besoin de moteur et le réglage sur les quelques centimètres de position définitive peut être fait à la main; c. Le mode de coulage des planchers permet de réaliser les jonctions aussi soignées qu'on le désire entre les planchers et les murs, assurant donc la bonne rigidité de l'ensemble et l'encastrement des planchers; d.Si la grande hauteur des piliers exige des contreventements, ceux-ci peuvent être facilement prévus sous la forme de dispositifs mobiles alors que, dans le système de construction. par planchers levés, la mise en u̇vre de tels contreventements est quasi impossible car il faudrait à chaque passage de plancher les enlever pour les remettre. Le coulage des piliers s'exécutant à la cadence accélérée des coffrages glissants (un étage par jour), le coulage en descendant peut lui aussi suivre une cadence accélérée, puisque le plancher qui vient d'être coulé n'a pas à supporter le coffrage de l'étage supérieur. En particulier, si l'on utilise une circulation de fluide chaud pour accélérer la prise, un plancher peut être terminé sous les deux jours.De la sorte, le bâtiment peut être édifié à la vitesse d'une demi-semaine par niveau : soit un jour pour monter, deux jours pour descendre. On notera enfin que la sécurité de la construction est très grande, les ouvriers n'ayant jamais à travailler sous les coffrages pour réaliser l'opération toujours délicate de décoffrage. Il va de soi que des modifications peuvent être apportées aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits, notamment par substitution de moyens techniques équivalents, sans sortir pour cela du cadre de la présente invention.
Claims (2)
1. Un procédé de construction d'immeubles comportant une pluralité d'étages semblables superposés, procédé consistant à édifier sur leur hauteur définitive au moins une partie des portions verticales de la construction, puis à suspendre, à la partie supérieure de l'édifice ainsi réalisé le coffrage des planchers, lesquels sont successivement mis en. place en descendant à partir du plus élevé, le coffrage étant descendu d'un étage lorsque le plancher précédent a acquis une stabilité suffisante.
2. Des formes de mise en u̇vre du procédé spécifié sous 1[deg] pouvant comporter en outre les particularités suivantes prises séparément ou selon les diverses combinaisons possibles : a. Les planchers sont coulés en béton sur le coffrage descendant; b. Le coffrage descendant est équipé de moyens d'accélération de la prise du béton; c. Les parties verticales de la construction sont exécutées à l'aide de coffrages glissants; d. Les parties verticales de la construction, édifiées en premier comprennent les murs de pignon et de refend ainsi que les trumeaux des baies de façade; e. Les parties verticales de la construction supportent en porte-à-faux des flèches de grues auxquelles sont suspendus, au moyen de câbles enroulés sur des treuils, les supports de poutrelles traversant la construction par les intervalles entre trumeaux de façade et supportant les coffrages de plancher; f. Un plancher de man u̇vre est disposé sous le coffrage des planchers.
Priority Applications (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
FR40090A FR1465539A (fr) | 1965-11-29 | 1965-11-29 | Procédé de construction d'immeubles |
Applications Claiming Priority (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
FR40090A FR1465539A (fr) | 1965-11-29 | 1965-11-29 | Procédé de construction d'immeubles |
Publications (1)
Publication Number | Publication Date |
---|---|
FR1465539A true FR1465539A (fr) | 1967-01-13 |
Family
ID=1582819
Family Applications (1)
Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
---|---|---|---|
FR40090A Expired FR1465539A (fr) | 1965-11-29 | 1965-11-29 | Procédé de construction d'immeubles |
Country Status (1)
Country | Link |
---|---|
FR (1) | FR1465539A (fr) |
Cited By (2)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
US3596417A (en) * | 1969-04-09 | 1971-08-03 | Zachry Co H B | Precast rooms |
FR2936262A1 (fr) * | 2008-09-23 | 2010-03-26 | Rector Lesage | Procede de construction d'un batiment, element prefabrique pour la mise en oeuvre dudit procede et batiment obtenu |
-
1965
- 1965-11-29 FR FR40090A patent/FR1465539A/fr not_active Expired
Cited By (2)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
US3596417A (en) * | 1969-04-09 | 1971-08-03 | Zachry Co H B | Precast rooms |
FR2936262A1 (fr) * | 2008-09-23 | 2010-03-26 | Rector Lesage | Procede de construction d'un batiment, element prefabrique pour la mise en oeuvre dudit procede et batiment obtenu |
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