FR1426298A - Perfectionnements aux pistolets de scellement à répétition - Google Patents

Description

Perfectionnements aux pistolets de scellement à répétition.
La présente invention est relative à des perfectionnements apportés aux pistolets de scellement et elle concerne plus particulièrement un dispositif d'éjection, de sélection, de chargement et de verrouillage, qui permette d'utiliser sur un même pistolet à répétition des cartouches et/ou des pointes de types divers. En outre, ce dispositif garantit une grande sécurité d'utilisation en interdisant toute possibilité de fausse man u̇vre.
Un pistolet de scellement selon l'invention comprend un corps solidaire d'un chargeur et dans lequel sont placés deux logements axiaux disposés parallèlement l'un par rapport à l'autre, à savoir un premier logement dans lequel est placé l'axe de rotation et de coulissement d'une culasse qu'on peut tirer vers l'arrière et faire tourner sur ellemême au moyen de la poignée du pistolet qui en est solidaire, et un second logement débouchant dans le canon de tir, tandis que par ailleurs les cartouches de chargement débouchent une à une dans un couloir où on les sélectionne au moyen d'un couteau rotatif solidaire de la culasse avant de les retirer vers l'arrière pour les décaler ensuite transversalement par rotation de la culasse afin de les amener dans l'axe du canon de tir, les différentes phases d'éjection, de sélection,de chargement et de verrouillage étant réalisées automatiquement en soumettant la culasse à un mouvement louvoyant par rapport au corps du pistolet, mouvement qui est guidé par un doigt fixe solidaire du corps et devant lequel on déplace une rainure de la culasse dans laquelle il est engagé, le profil de cette rainure comportant notamment une courbe fermée qui est décrite toujours dans le même sens.
On comprend en particulier qu'un tel pistolet de scellement permette de n'engager la cartouche dans le canon qu'après l'avoir éloignée des organes de chargement ou d'éjection, ce qui évite toute possibilité de fausse man u̇vre. Par ailleurs, on peut utiliser ce système de sélection pour tirer une cartouche différente de celle que contient le magasin sans vider ce dernier; on peut ainsi essayer rapidement diverses cartouches pour déterminer celle qui convient le mieux à un travail donné, avant de remplir le magasin.
Enfin, la sélection et le chargement s'effectuent en saisissant uniquement la cartouche, ce qui permet de placer dans un même chargeur des pointes de caractéristiques différentes.
Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer :
Figure 1 est une vue partielle en coupe suivant 1-1 (fig. 2) d'un pistolet de scellement selon l'invention en position de tir. Figure 2 en est une vue en coupe suivant II-II (fig. 1). Figure 3 en est une vue en coupe suivant III-III (fig. 1), au moment de la sélection d'une cartouche. Figure 4 est une vue en coupe suivant IV-IV (fig. 1) également avant la phase de sélection. Figure 5 est une coupe partielle correspondant à la figure 1 pendant la phase de chargement. Figure 6 est une coupe analogue en position de sélection. Figure 7 en est une autre vue au moment de l'éjection. Figure 8 est une vue en coupe suivant VIII-VIII (fig. 1). Figure 9 correspond à figure 3 pendant la phase de chargement. Figures 10 et 11 sont deux vues en coupe suivant III-III (fig. 1), respectivement pendant la phase de sélection et pendant la phase de chargement.Figure 12 est une vue en coupe suivant IV-IV (fig. 1) pendant la phase d'éjection et de sélection. Figure 13 est une vue en coupe analogue en cours de chargement. Figure 14 est une vue en coupe suivant XIV-XIV (fig. 1) lorsque l'ensemble est en position de tir. Figure 15 est une vue en coupe suivant XV-XV (fig. 1). Figure 16 est une vue schématique développée montrant la rainure de la culasse qui se déplace devant le doigt fixe solidaire du corps du pistolet. Figure 17 est une coupe correspondante à figure 1 pendant la phase d'éjection et de sélection. Figure 18 est une vue partielle en bout du pistolet pendant cette phase. Figures 19 et 20 sont deux coupes partielles montrant le détail du crochet extracteur des cartouches, respectivement en position de sélection et de chargement.
Le pistolet de scellement selon l'invention comprend une poignée 1 qui est solidaire d'une culasse 2, laquelle est susceptible de coulisser et de tourner librement sur une douille 21 qui fait partie du corps A de l'appareil. Sur le fond de la culasse 2 est fixée une tige axiale 17 qui est destinée à commander les éventuelles sécurités du système de percussion, ce dernier pouvant être de tout type connu.
A l'intérieur de la douille 21, on monte un fourreau rotatif 3 qui se présente à la façon d'un barillet comportant un couloir cylindrique 8 et un évidement d'éjection 10, ce dernier débouchant sur la paroi latérale du fourreau.
Un anneau élastique 18 monté à l'intérieur de la douille 21, positionne axialement le fourreau 3 tout en le laissant libre de tourner sur lui-même. Le fourreau 3 comporte un évidement axial muni d'une rainure radiale dans laquelle coulisse une clavette 4 (fig. 4 et 13), qui est solidaire d'un manchon 30 fixé au fond de la culasse 2.
L'extrémité antérieure du fourreau 3 porte contre un couteau rotatif 5 qui est muni d'un bec coupant 5a (fig. 3 et 10). Ce couteau 5 peut tourner autour du même axe théorique que l'ensemble des organes 2 et 3, mais il est pourvu d'un système d'arrêt 13 (fig. 7) à bille et à ressort qui permet de le retenir provisoirement en une position bien définie pendant les phases de chargement et de tir.
La culasse 2 est en outre solidaire d'un poussoir 11 (fig. 6, 19 et 20) qui est équipé d'un crochet extracteur 6, lequel peut toutefois coulisser dans le sens longitudinal par rapport à la culasse 2. Suivant la position angulaire de la culasse, par rapport au fourreau 3, le poussoir 11 peut être amené à volonté en face du couloir 8 ou de l'évidement d'éjection 10.
Sur le côté de l'évidement 8 on prévoit une cannelure longitudinale 31 (fig. 4 et 20) dans laquelle est susceptible de coulisser le crochet extracteur 6 dont le seul bec 6a dépasse alors à l'intérieur dudit couloir 8. Toutefois, au voisinage de l'extrémité arrière du fourreau 3, la cannelure 31 s'élargit suivant une portion 32 (fig. 19) permettant ainsi au bec 6a de l'extracteur de s'éclipser sous la poussée d'un ressort transversal 14. Par ailleurs, le crochet extracteur 6 comporte un doigt latéral 33 qui pénètre transversalement à l'intérieur du poussoir 11 où il sert de butée à l'une des extrémités d'un ressort de compression 16.Grâce à cette disposition, on voit que le crochet extracteur 6 est solidaire angulairement du poussoir 11 et de la culasse 2, tandis qu'il peut, soit coulisser par rapport à eux dans le sens indiqué par la flèche 34, c'est-à-dire à l'encontre du ressort 16, soit s'effacer latéralement sous la poussée du ressort 14 lorsque le bec 6a arrive au niveau de la portion élargie 32.
Le couteau 5 comporte également une cannelure excentrée dans laquelle est susceptible de venir s'engager l'extrémité du crochet extracteur 6 (fig.
11) lorsque la culasse 2 a été préalablement amenée à la position angulaire correspondante. Dans ce cas, on comprend que la culasse 2 soit alors rendue angulairement solidaire à la fois du fourreau 3 et du couteau 5 dont elle peut ensuite commander la rotation.
L'axe du canon 9 du pistolet est décalé par rapport à l'axe de rotation de l'ensemble 2-3-5 de manière à se trouver en face du couloir 8 pour certaines positions angulaires du barillet 3. Ce canon 9 est relié par une tige tubulaire 12 à la culasse 2 de façon à provoquer l'éjection des cartouches tirées par recul du canon lorsqu'on déplace la culasse 2 vers l'arrière.
Cette éjection s'effectue à travers une ouverture latérale 35 (fig. 7) traversant à cet effet la douille 21 après que l'évidement 10 du fourreau 3 ait été amené à son niveau.
On provoque les mouvements de la culasse 2 en saisissant d'une main la poignée 1 trandis que, de l'autre, on retient un chargeur 36 dans lequel sont stockées des cartouches 50 équipées de pointes 38. L'ensemble 50-38 peut se présenter sous la forme de bandes ou bien être constitué par un empilage de cartouches indépendantes. On verra par la suite qu'il n'est nullement nécessaire que les pointes 38 aient toutes la même forme ou la même dimension.
Pour assurer de façon précise le guidage des mouvements de la culasse 2, on prévoit sur la douille 21 un doigt fixe 20 (fig. 16) qui en dépasse radialement et qui s'engage dans une rainure profilée 37 (fig. 1-7-16) ménagée à l'intérieur du manchon de la culasse 2. Une butée mobile 22 peut être utilisée pour assurer le montage rapide de l'ensemble, tandis que des cliquets 23 et 24 obligent le doigt 20 à parcourir toujours dans le même sens, comme indiqué par les flèches 39-40-41 et 42, une courbe fermée qui constitue la principale partie de la rainure 37. Cette courbe fermée d'allure générale rectangulaire, se raccorde à une portion rectiligne 37a qui se termine en cul-de-sac et prolonge le tronçon correspondant à la flèche 42 dont ladite portion rectiligne 37a est séparée par le cliquet anti-retour 23.
Lorsqu'on actionne la culasse de façon à ce que le doigt fixe 20 soit au fond de la portion 37a comme représenté en figure 16, le pistolet se trouve en position de tir, c'est-à-dire que la culasse 2 est verrouillée sur la douille 21 par l'intermédiaire de crochets 19 qui apparaissent seulement en figure 6 sur les dessins et qui constituent une sorte de fermeture à baïonnette.
Le fonctionnement est le suivant :
Par rotation de la poignée 1 sur la droite, on obtient le déverrouillage de la culasse 2 en libérant les crochets 19. Le doigt 20 se déplace alors dans la portion 37a de la rainure 37, suivant la direction indiquée par la flèche 43 (fig. 16). On provoque simultanément une rotation de même importance du fourreau 3 entraîné par la clavette 4, et du couteau 5 rendu solidaire dudit fourreau 3 par le crochet extracteur 6.
Le couteau 5 sépare ainsi la cartouche qui se trouve à la partie supérieure du magasin 36, et qu'on désignera désormais par la référence 50a. Cette cartouche 50a est ainsi présentée en face du couloir cylindrique 8 (fig. 3).
La rotation du fourreau 3 a eu simultanément pour effet de placer en face du canon 9 l'évidement d'éjection 10. On tire alors en arrière sur la poignée 1, on introduit la cartouche 50a dans le couloir 8, au moyen du crochet extracteur 6 que le poussoir 11 entraîne dans son mouvement de recul. Simultanément, le doigt 20 se déplace par rapport à la rainure 37 dans le sens indiqué par la flèche 39 (fig. 16). On remarque que l'entraînement s'effectue par le bec 6a qui prend appui sur la cartouche 50a proprement dite, et non pas sur la pointe 38 dont celle-ci est équipée (fig. 19). En fin de course, la clavette 4 provoque le recul du canon 9 jusqu'à la face antérieure du fourreau 3, en agissant sur la tige tubulaire 12 qui est fixée au canon.Ceci permet d'éjecter la douille de la cartouche précédemment tirée, ou même la cartouche entière si celle-ci n'a pas été utilisée. Les pièces éjectées sortent de la douille 21 par l'ouverture 35 en face de laquelle se trouve alors l'évidement 10 (fig. 7).
Une nouvelle rotation de la poignée vers la droite, correspondant à la flèche 40 (fig. 16), est alors effectuée de façon à présenter le couloir 8 en face du canon 9 tandis que l'évidement d'éjection 10 perd toute communication avec ce même canon. Le couteau 5 n'étant plus entraîné par le crochet extracteur 6, il reste en position, maintenu par son mécanisme de verrouillage à bille 13, et il retient dans le magasin 36 les cartouches de réserve 50 que repousse un ressort non représenté (fig. 17).
En déplaçant la poignée 1 vers l'avant suivant un mouvement qui correspond à la flèche 41 (fig.
16), on chasse la cartouche 50a vers le canon 9 au moyen du poussoir 11 (fig. 6). Le crochet extracteur 6, qui s'est effacé en fin de recul de la culasse 2 sous l'effet du ressort 14 (fig. 20), n'est entraîné qu'après une certaine course du poussoir 11 correspondant à la longueur de la douille de la cartouche 50a. Pendant cette phase du mouvement, l'extrémité arrière du crochet extracteur 6 s'enfonce dans une rainure 45 prévue à cet effet à l'arrière de la culasse 2. Ceci permet au bec 6a , du crochet extracteur 6 de passer derrière la cartouche 50a après s'être effacé dans la portion élargie 32 de la rainure 31.
En fin de course, la cartouche 50a vient s'adapter sur le canon 9 et elle le repousse jusqu'à la position de tir (fig. 2).
Si maintenant on fait tourner la poignée 1 vers la gauche suivant une amplitude égale et opposée à celle des deux rotations précédentes, le doigt 20 se déplace dans la rainure 37 successivement dans le sens de la flèche 42 et en sens inverse de la flèche 43, pour revenir à la position représentée en figure 16. Cette rotation vers la gauche permet, d'une part de placer en position de tir le percuteur non représenté qui est logé dans le fourreau 3 et, d'autre part, de verrouiller au moyen des crochets 19, la culasse 2 qui appui le fourreau 3 contre le fond de son logement, maintenant ainsi la cartouche 50a serrée dans la chambre de tir.
Pendant ce mouvement de rotation, le crochet extracteur 6 s'est engagé à nouveau sous la poussée du ressort 16, dans la cannelure prévue à cet effet dans le couteau 5 et il se trouve ramené à sa position de départ, ce qui permet à la cartouche suivante 50 de remonter dans la chambre de sélection. Le pistolet est ainsi prêt pour un nouveau tir.
On voit que le pistolet selon l'invention présente notamment les avantages suivants :
a. Possibilité d'utiliser sans adaptation des pointes de forme et longueur variables, étant donné que la partie renflée de la cartouche qui sert de guidage est la même dans tous les cas.
b. Rapidité du chargement, le remplissage du magasin pouvant être effectué très simplement en une seule man u̇vre.
c. Possibilité de tirer des cartouches différente de celles que contient le magasin et ce, sans vider ce dernier. On peut en effet introduire une cartouche à la main après éjection de la précédents en laissant le fourreau sur la position d'éjection. La cartouche qui se trouverait alors dans le couloir

Claims (1)

1. d'alimentation reprend place dans la chambre de sélection lorsqu'on repousse la culasse en avant. Ceci peut aussi permettre d'essayer rapidement différentes cartouches pour déterminer celle qui convient le mieux à un travail donné avant de remplir le magasin. d. Possibilité de remplacer rapidement les cartouches restant dans le pistolet. e. Rapidité de tir maximum, étant donné que les opérations de sélection, éjection, chargement et verrouillage s'effectuent sans que les mains de l'opérateur quittent la position qu'elles ont au moment du tir. f. La chambre de tir étant obligatoirement vide au moment où l'on quitte la position d'éjection en faisant tourner le fourreau de manière à placer le couloir en face du canon pour introduire une nouvelle cartouche, cette man u̇vre ne peut être effectuée qu'après avoir reculé à fond la culasse et, par conséquent, le canon. Cette man u̇vre réduit la chambre de tir à néant. Par ailleurs, lorsque le fourreau a pivoté jusqu'à sa position de chargement, il n'est plus possible de le ramener en arrière; on est donc obligé d'introduire la cartouche contenue dans le couloir, jusque dans la chambre de tir, avant de fermer la culasse pour revenir à la position d'éjection si l'on ne désire pas utiliser cette cartouche. On voit que dans un cas ou dans l'autre, toute possibilité de fausse man u̇vre est supprimée, ce qui confère à l'appareil une sécurité d'utilisation absolue. Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents. RÉSUMÉ Pistolet de scellement à répétition, principalement remarquable en ce qu'il comprend un corps solidaire d'un chargeur et dans lequel sont placés deux logements axiaux disposés parallèlement l'un par rapport à l'autre, à savoir un premier logement dans lequel est placé l'axe de rotation et de coulissement d'une culasse qu'on peut tirer vers l'arrière à l'encontre d'un ressort et faire tourner sur elle-même au moyen de la poignée du pistolet qui en est solidaire, et un second logement débouchant dans le canon de tir, tandis que par ailleurs les cartouches de chargement débouchent une à une dans un couloir où on les sélectionne au moyen d'un couteau rotatif solidaire de la culasse avant de les retirer vers l'arrière pour les décaler ensuite transversalement par rotation de la culasse afin de les amener dans l'axe du canon de tir, les différentes phases d'éjection, de sélection, de chargement et de verrouillage étant réalisées automatiquement en soumettant la culasse à un mouvement louvoyant par rapport au corps du pistolet, mouvement qui est guidé par un doigt fixe solidaire du corps et devant lequel on déplace une rainure de la culasse dans laquelle il est engagé, le profil de cette rainure comportant notamment une courbe fermée qui est décrite toujours dans le même sens.