FR1406082A - Perfectionnements au séchage des pâtes alimentaires par chauffage diélectrique - Google Patents

Description

Perfectionnements au séchage des pâtes alimentaires par chauffage diélectrique.
On a déjà proposé de procéder au séchage des pâtes alimentaires qui sortent sous forme de brins de la presse de conformation, au moyen d'appareils de chauffage haute fréquence par pertes diélectriques. Un tel mode de chauffage présente effectivement un certain nombre d'avantages par rapport aux moyens classiques. Le chauffage est beaucoup plus rapide et régulier par suite du fait que l'intérieur des brins de pâte s'échauffe avant leur partie exérieure; l'humidité de la pâte est ainsi chassée de l'intérieur vers l'extérieur et l'on évite en conséquence toute craquelure superficielle des brins, en même temps qu'on réduit la durée du séchage.De plus, en raison de leur facteur de pertes diélectriques plus élevé que celui de la pâte proprement dite, les parasites, leurs larves et leurs u̇fs sont portés instantanément à une température incompatible avec leur survivance; on réalise ainsi de manière simple un déparasitage particulièrement efficace des pâtes alimentaires séchées.
La mise en u̇vre pratique du séchage par chauffage diélectrique ne présente aucune difficulté particulière lorsque les brins de pâte à sécher sont disposés en écheveaux sur des supports ou cannes ; il suffit en effet de guider les cannes de manière à ce que les écheveaux précités passent entre deux électrodes de polarités opposées, reliées à un générateur haute fréquence approprié. Le problème est par contre plus délicat lorsqu'on a à faire à des installations de séchage plus complexes, du genre de celles décrites au brevet français n[deg] 1.326.497 déposé au nom de la présente demanderesse le 27 mars 1962 pour : Procédé pour le séchage des pâtes alimentaires longues, ainsi qu'appareillage et installation pour sa mise en u̇vre .
On rappellera pour la bonne règle que dans l'installation dont s'agit les longueurs de pâte découpées traversaient tout d'abord un pré-séchoir destiné à assurer leur raidissement en vue du séchage proprement dit subséquent. A cet effet les longueurs étaient disposées sur des supports mobiles constitués par des claies à paroi perforée (treillage métallique ou analogue), pourvues de galets de roulement et entraînées à travers le pré-séchoir par des chaînes sans fin convenablement renvoyées.
En pareil cas on comprend 'que les électrodes de polarités opposées ne peuvent être directement disposées de part et d'autre des claies du type précité, par suite de la présence du bâti de celles-ci.
Les perfectionnements objets de la présente invention ont plus spécialement pour but de permettre l'application simple et économique du séchage à chauffage diélectrique aux installations du genre décrit au brevet précité.
Conformément à l'invention, chacune des claies mobiles de séchage est agencée de manière à constituer elle-même l'une des électrodes pour le chauffage diélectrique.
Suivant un mode de mise en u̇vre préféré de la disposition qui précède, le bâti de chaque claie est constitué par l'assemblage de profilés métalliques, tandis que le support pour les brins de pâte à sécher est formé par un treillage en matière textile au-dessous duquel est disposée une tôle perforée. Les côtés transversaux de ce bâti reçoivent des bordures en matière isolante, tandis que les côtés longitudinaux sont recouverts par des bandes métalliques propres à coopérer avec des patins ou frotteurs reliés au générateur haute-fréquence.
Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer : Figure 1 est une vue en plan schématique du bâti d'une claie de séchage suivant l'invention, ladite claie étant représentée avant montage de la toile, de la tôle perforée et des bordures ou bandes latérales; Figures 2 et 3 sont des coupes de détail à plus grande échelle suivant II-II, respectivement III-III (fig. 1), montrant la claie terminée.
En figure 1 on a représenté le bâti d'une claie de séchage, lequel bâti est constitué par l'assem-

Claims (3)

blage, au moyen de pièces d'angle 3, de deux longerons 1 et de deux traverses 2. Comme montré en figures 2 et 3, chacun des longerons 1 ou traverses 2 est formé par un profilé métallique tubulaire à section substantiellement rectangulaire, pourvu de deux ailes horizontales la, respectivement 2a, orientées vers l'intérieur du bâti. Les deux longerons 1 sont reliés l'un à l'autre par un profilé transversal 4 à section carrée, disposé suivant l'axe médian du bâti. De la même manière les deux traverses 2 sont réunies par deux fers à U longitudinaux 5 qui traversent le profilé 4 précité. Ces éléments 4 et 5 sont fixés par leurs extrémités sur les ailes supérieures la et 2a des longerons ou traverses 1 et 2. Au voisinage immédiat de chacune de leurs extrémités les longerons 1 du bâti reçoivent des goujons 6 pour la fixation des galets de roulement de la claie, tandis que dans leur partie médiane chacun d'eux est solidaire d'un bout d'axe transversal 7 propre à coopérer avec les chaînes d'entraînement. Sur le bâti ainsi constitué est tendu un treillage 8, préférablement en une matière synthétique appropriée, au-dessous duquel est disposée une tôle horizontale 9 en aluminium, largement perforée de façon à permettre le séchage des brins de pâte posés sur ledit treillage 8. La tôle 9 est fixée par des boulons tels que 9a à l'aile horizontale supérieure la, respectivement 2a, des longerons 1 et traverses 2 du bâti. Les bords du treillage 8 sont solidaires de baguettes en bois 10 fixées au moyen de boulons tels que 11 à l'aile inférieure la, 2a des longerons et traverses 1 et 2. Comme montré en figure 2, les bords transversaux du treillage 8 sont introduits entre deux bordures 12 et 13 en matière isolante, par exemple en bois bakélisé ou matière analogue. La bordure

12 est appliquée contre le bord extérieur des traverses 2, ladite bordure étant prévue à profil supérieur arrondi; la bordure externe 13 recouvre la bordure 12, l'ensemble étant fixé à chacune des deux traverses 2 par des boulons ou rivets (non représentés). Les bords longitudinaux du treillage 8 passent sur un bec longitudinal 1b (fig. 3) de chacun des deux longerons 1 du bâti et sont recouverts par des bandes métalliques 14, fixées auxdits longerons par des vis telles que 15. La surface libre du treillage 8 est divisée en une série de compartiments longitudinaux par des liteaux 16 (fig. 2) en bois bakélisé. Chaque liteau

16 est maintenu en place par des vis 17 en matière synthétique, engagée dans des taraudages correspondants ménagés dans des baguettes inférieures 18 disposées au-dessus de la tôle 9. A l'emplacement désiré pour l'implantation du dispositif de séchage par chauffage diélectrique, on prévoit dans le séchoir une plaque métallique 19, disposée au-dessus du chemin de déplacement des claies. Cette plaque 19 est reliée à l'une des bornes d'un générateur haute-fréquence de tout type usuel, la borne opposée étant reliée à des frotteurs latéraux 20 (fig. 3) propres à s'appliquer élastiquement contre les bandes latérales 14 des claies; ces frotteurs sont évidemment disposés de manière à ne pas inférer avec les goujons 6 et 7. On comprend que chaque claie de séchage est ainsi reliée au générateur haute-fréquence lorsqu'elle vient se disposer au-dessous de la plaque ou électrode 19. La tôle perforée 9 constitue alors la seconde électrode, de telle sorte que le champ diélectrique traverse le treillage 8 et les brins de pâte qu'il supporte. Ces derniers sont ainsi chauffés et séchés. On conçoit que les bordures isolantes 12 et 13 placées sur les côtés transversaux des claies évitent tous risques d'amorçage entre l'électrode supérieure fixe 19 et les traverses 2 du bâti. On remarquera en outre que la plaque ou électrode 19 comporte une série de pliures 19a disposées de manière à correspondre aux liteaux longitudinaux

16 des claies, lesquels ne sont ainsi soumis qu'à un chauffage modéré; par contre le faible espacement prévu entre les parties basses de cette électrode 19 et la tôle 9 permet d'obtenir un rendement de séchage particulièrement élevé. Il va de soi qu'on peut prévoir dans le séchoir plusieurs postes de chauffage séparés. L'implantation de ces postes est très simple puisqu'elle ne nécessite en pratique que la fixation de l'électrode supérieure et des frotteurs latéraux. Le séchage complet à l'aide de la haute-fréquence étant onéreux, on peut n'utiliser le chauffage par pertes diélectriques que pour échauffer l'intérieur des longueurs de pâte, l'extérieur étant chauffé suivant les procédés classiques. En général il suffit d'effectuer un traitement haute-fréquence à l'entrée et à la sortie du séchoir à air chaud usuel, avec éventuellement un ou deux autres postes à l'intérieur de celui-ci. La durée de passage des claies sous chaque poste doit être évidemment déterminée de façon à éviter, compte-tenu de la puissance de chauffage, la détérioration des composants de la pâte. Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents. On remarquera notamment que les claies du type précité peuvent être utilisées pour le séchage des pâtes en écheveaux (flottes ou nids) ou de tout autre produit. A cet effet l'on peut prévoir des moyens propres à permettre de modifier la hauteur de l'électrode 19 par rapport aux claies. RÉSUMÉ I. Perfectionnements au séchage des pâtes alimentaires par chauffage diélectrique, consistant principalement à agencer chacune des claies mobiles formant support pour la pâte de manière à constituer elle-même l'une des électrodes pour le chauffage diélectrique. II. Claie pour la mise en u̇vre des perfectionnements suivant I, principalement remarquable par les caractéristiques ci-après, envisagées séparément ou en combinaison :

1. Le bâti est constitué par l'assemblage de profilés métalliques, tandis que le support pour la pâte est formé par un treillage en matière textile au-dessous duquel est disposée une tôle perforée;

2. Les côtés transversaux du bâti reçoivent des bordures en matière isolante, tandis que les côtés longitudinaux sont recouverts par des bandes métalliques propres à coopérer avec des patins ou frotteurs reliés au générateur haute-fréquence. III. Installations de séchage comportant application des perfectionnements suivant I.