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La présente invention concerne une charnière, un dispositif articulé formé par ou comportant au moins une telle charnière ainsi qu'un procédé de fabrication de ladite charnière.
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Un état antérieur de la technique est représenté par le brevet français
FR 2 351 623 . Ce brevet décrit une table pliante comportant deux charnières d'articulation, une sous le plateau de la table, l'autre dans son empiétement. Chacune de ces charnières comporte deux branches articulées, l'une comportant une découpe centrale à l'équerre et l'autre venant s'encastrer dans cette découpe, la partie encastrée présentant une forme arrondie. Les
Figures 31 à 33 du dessin annexé illustrent ces deux branches qui seront décrites plus en détail ci-après.
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Il en résulte que, lorsque les deux branches sont rabattues l'une contre l'autre, les surfaces ne sont pas jointives, ce qui nuit à l'esthétique et présente l'inconvénient de permettre l'introduction de corps étrangers.
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Egalement, les deux branches sont de forme différente, ce qui complique la fabrication, chaque branche étant formée d'un seul tenant par la réunion de deux plaques rectangulaires qui sont disposées dans le prolongement l'une de l'autre mais dans des plans parallèles décalés l'un de l'autre et qui sont réunies dans leur partie inférieure par un bloc de liaison comportant deux parois latérales opposées qui sont arrondies et qui sont reliées chacune aux deux faces longitudinales des plaques d'un même côté de celles-ci.
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Est ainsi constituée une encoche délimitée par les deux chants en regard des plaques séparés d'une distance égale à deux épaisseurs de plaque, et disposés perpendiculairement à angle droit de la face supérieure du bloc de liaison, laquelle forme le fond de l'encoche.
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Le présent inventeur a recherché à rendre plus solide et résistante l'articulation de la charnière, ce qui sera démontré ci-après avec référence aux Figures 31 à 33. Il a donc recherché une solution permettant de fabriquer de façon simple et solide une charnière à deux branches mobiles entre une position où elles se situent à plat avec des surfaces planes sans cavités, réalisant ainsi l'esthétique recherché, et une position où elles sont disposées en croix, avec blocage à 90° et éventuellement blocage intermédiaire.
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Une forme de branche à biseaux de la charnière selon l'invention a ainsi été découverte, laquelle répond aux objectifs précités et offre l'avantage complémentaire de permettre de réaliser, également de façon simple, des charnières à plusieurs cannelures imbriquées, renforçant encore la solidité de la charnière et permettant de très nombreuses possibilités de réalisation de dispositifs articulés à au moins une telle charnière, une liste d'exemples de tels dispositifs étant indiquée ci-après.
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La présente invention a donc d'abord pour objet une charnière permettant l'articulation entre elles de deux branches imbriquées l'une dans l'autre pour passer d'une position dans laquelle elles sont mises à plat l'une sur l'autre à une position où elles sont disposées en croix, caractérisée par le fait qu'elle est formée à partir de :
- quatre plaques dites plaques simples, chacune étant de forme générale rectangulaire avec une largeur l et une épaisseur e, et étant échancrée dans un angle, à angle droit, et dans toute son épaisseur e et, pour deux d'entre elles, sur une partie l1 de leur largeur l pour former deux chants d'extrémité et, pour deux autres d'entre elles, sur la partie l2 = l - l1 de leur largeur pour former deux chants d'extrémité ;
- les deux chants d'extrémité ainsi formés de chaque plaque simple étant biseautés à 45° dans des orientations opposées pour former, dans le plan perpendiculaire aux deux grandes faces longitudinales opposées de chaque plaque simple, une surface trapézoïdale isocèle dont les petite et grande bases ont une longueur de respectivement deux fois et quatre fois l'épaisseur e de la plaque simple ;
- chaque plaque simple pouvant se répéter au moins une fois - l'échancrure selon sa largeur pouvant être la même ou pouvant varier à chaque répétition - par accolement par ses petites faces longitudinales pour former des plaques dites multiples comportant une succession d'échancrures le long d'un de leurs bords transversaux ;
- une première et une deuxième branche simple ou multiple étant formées par accolement de deux plaques respectivement simples ou multiples identiques avec mise en regard des échancrures respectives de façon que leurs surfaces trapézoïdales isocèles respectives se situent dans un même plan en formant une surface hexagonale, chaque branche respectivement simple ou multiple présentant ainsi respectivement une encoche ou une succession d'encoches délimitées chacune par un fond ayant la surface hexagonale et latéralement par deux parties biseautées ;
- les première et deuxième branches simples ou multiples s'imbriquant par leurs encoches, formant ainsi une charnière, dite respectivement charnière simple et charnière multiple, apte à passer d'une première position dans laquelle les deux branches sont appliquées l'une sur l'autre par leurs grandes faces longitudinales pour former un ensemble d'épaisseur 2e, à une deuxième position dans laquelle les branches sont disposées de façon croisée dite à 90° l'une de l'autre ;
- des moyens pouvant être prévus pour bloquer les branches dans une position intermédiaire et/ou dans leur position à 90° ;
- chaque plaque simple, considérée comme formée de deux parties A et B accolées selon un plan parallèle aux petites faces longitudinales et se terminant par les chants d'extrémité biseautés pouvant se prolonger par une partie A ou B le long d'une petite face, pour former une plaque dite plaque composée de configuration ABA ou BAB, deux plaques ABA identiques ou deux plaques BAB identiques une fois accolées de la même façon que les branches simples ou multiples pouvant former des branches composées ABA ou BAB d'une charnière dite composée ayant les branches ABA et BAB;
- une charnière pouvant être formée à partir d'une combinaison de branches simples et/ou multiples et/ou composées.
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Contrairement au dispositif selon le brevet français
FR 2 351 623 , les chants biseautés à 45° permettent que le bloc de liaison ait une longueur centrale de 4e, permettant ainsi un renforcement marqué de la charnière par rapport à celle du brevet français précité. Par ailleurs, les petites faces longitudinales de la charnière se trouvant dans un même plan une fois les branches appliquées l'une contre l'autre ne comportent pas de vide comme c'est le cas de la charnière antérieure, dans laquelle le bord interne d'une encoche d'une branche est séparé de la partie arrondie du bloc de liaison de l'autre branche.
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Conformément à un mode de réalisation particulier de la charnière selon l'invention, une rainure semi-cylindrique débouchant au centre de la grande base de chaque surface trapézoïdale isocèle est formée sur la grande face longitudinale correspondante de chaque plaque simple ou multiple ou composée dans le sens de la largeur, les rainures semi-cylindriques étant mises en regard pour constituer un passage cylindrique lors de la formation d'une branche respectivement simple ou multiple ou composée, ladite charnière comportant un axe de rotation disposé dans ledit passage cylindrique.
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Avantageusement, les échancrures des plaques simples ou multiples ou composées selon leur largeur peuvent être les mêmes, à savoir l1 - l2.
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Les branches simples ou multiples ou composées peuvent chacune être formées par deux plaques collées entre elles, ou au moins l'une d'elles peut être formée d'un seul tenant.
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Les branches simples ou multiples ou composées peuvent être plates ou cintrées.
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Au moins une plaque simple ou multiple ou composée peut présenter, dans sa région opposée à l'échancrure pratiquée dans son épaisseur, un moyen permettant la jonction d'un élément de structure ou est apte à permettre la jonction d'un élément de structure.
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En dehors de la région d'articulation, une plaque simple ou multiple ou composée peut présenter une configuration lui permettant d'être réunie avec au moins un élément d'un dispositif articulé dans lequel la charnière est destinée à être intégrée.
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Les deux plaques d'une même branche peuvent être d'une longueur différente.
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La charnière selon l'invention peut comporter des moyens de blocage en translation de l'axe de rotation.
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Les moyens de blocage dans une position intermédiaire ou dans la position à 90° peuvent être constitués par une partie filetée de l'axe de rotation, laquelle fait saillie d'un côté de la charnière et est apte à recevoir un écrou à visser dans la position souhaitée des branches.
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Les moyens de blocage dans une position intermédiaire ou dans la position à 90° peuvent être constitués par un premier bras dont une extrémité est fixée sur une branche et par un second bras dont une extrémité est fixée sur l'autre branche, les deux bras étant articulés ensemble à leurs autres extrémités, un moyen de blocage des bras dans leur position relative voulue étant prévu.
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Les moyens de blocage dans une position intermédiaire ou dans la position à 90° peuvent être constitués par un étrier ayant la forme générale d'un U, avec un fond et deux ailes formées chacune d'une paroi en V dont la pointe est tournée vers l'intérieur, formant ainsi deux parties, ledit étrier étant apte à venir se positionner par son fond contre les petites faces longitudinales des deux branches de la charnière et par ses ailes contre deux parties de branche voisines dont l'angle correspond à celui des deux parties des ailes de l'étrier.
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La charnière selon l'invention peut également comporter une plaque de renfort apte à venir s'appliquer et se fixer contre la petite face longitudinale d'une branche, dans sa partie extérieure, une autre plaque de renfort pouvant être prévue pour l'autre branche.
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Une charnière multiple ou composée peut être formée à partir de deux branches respectivement multiples ou composées, dont l'une ne s'étend pas d'un côté au-delà des régions hexagonales.
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La présente invention porte également sur un dispositif articulé formé par ou comportant au moins une charnière telle que définie ci-dessus, et choisi notamment parmi les dessous de plats, les meubles ou parties de meubles, les étagères, les tréteaux, les chaises, les tables, les portes, les présentoirs, les tourniquets.
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La présente invention porte également sur un procédé de fabrication d'une charnière telle que définie ci-dessus, caractérisé par le fait que :
- dans une plaque de base, on forme deux fentes en biseau réunies par une fente rectiligne dans le cas de la formation d'une plaque simple, et une succession de deux fentes en biseau réunies par une fente rectiligne dans le cas de la formation d'une plaque multiple, de façon à former deux plaques respectivement simples ou multiples imbriquées ;
- dans le cas où un axe de rotation est prévu pour la charnière, on creuse un logement d'axe semi-cylindrique du côté des deux plaques imbriquées qui porte la grande base de la ou des surfaces trapézoïdales isocèles ;
- on applique l'une sur l'autre deux mêmes plaques imbriquées de façon à reconstituer deux branches imbriquées dont on solidarise pour chacune les deux plaques simples ou multiples,
où, dans le cas où un axe de rotation est prévu pour la charnière, on place ledit axe dans son logement cylindrique formé par les deux logements d'axe semi-cylindriques qui sont venus en regard l'un de l'autre, cette mise en place étant effectuée soit avant soit après la solidarisation précitée.
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Conformément à une première variante, la solidarisation est effectuée par vissage dans la région d'imbrication.
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Conformément à une seconde variante, la solidarisation est effectuée par collage, chacune des plaques ayant été encollée au préalable dans la région d'imbrication, le collage se réalisant lors de l'application des plaques imbriquées l'une sur l'autre.
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Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, on va en décrire ci-après, à titre indicatif et non limitatif, plusieurs modes de réalisation avec référence au dessin annexé.
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Sur ce dessin :
- la Figure 1 est une vue en perspective d'une plaque simple dont l'assemblage avec trois autres mêmes plaques permet de former une charnière simple selon l'invention, la plaque simple étant représentée sur cette figure avec sa grande face longitudinale comportant une rainure semi-cylindrique tournée vers l'avant ;
- la Figure 2 représente la plaque simple de la Figure 1 en perspective sous un autre angle, montrant, vers l'avant, sa grande face longitudinale opposée à celle comportant la rainure semi-cylindrique ;
- la Figure 3 représente la plaque simple de la Figure 1 vue de dessous, la région comportant la rainure semi-cylindrique se trouvant à gauche lorsque l'on regarde la figure ;
- la Figure 4 représente deux plaques simples de la Figure 1 vues de dessus en étant disposées espacées l'une de l'autre mais de façon que les rainures semi-cylindriques se trouvent en regard l'une de l'autre ;
- la Figure 5 représente les deux plaques simples de la Figure 4 appliquées l'une contre l'autre mais vues de dessous, les rainures semi-cylindriques rapprochées constituant alors un passage cylindrique ayant été omises, l'assemblage de ces deux plaques simples formant une branche de la charnière ;
- la Figure 6 est une vue correspondant à la Figure 5, les deux plaques simples appliquées l'une contre l'autre et formant ensemble une branche de la charnière étant vues de dessus ;
- la Figure 7 est une vue en perspective d'une charnière simple formée par deux branches telles que celle représentée sur les Figures 5 et 6 et imbriquées pour former une position croisée, dite à 90° l'une de l'autre ;
- la Figure 8 est une vue à plat d'une plaque dite double, montrant la face correspondant à la face avant de la plaque simple de la Figure 1, les rainures semi-cylindriques se trouvant à gauche lorsque l'on regarde la Figure ;
- la Figure 9 montre quatre plaques doubles identiques à celle représentée sur la Figure 8, disposées à plat l'une à côté de l'autre, ces quatre plaques étant destinées à former une charnière double ;
- la Figure 10 montre les quatre plaques doubles de la Figure 9, à plat, imbriquées l'une dans l'autre deux à deux, les rainures semi-cylindriques de deux plaques doubles imbriquées étant disposées dans le prolongement l'une de l'autre ;
- la Figure 11 est une vue analogue à la Figure 10 mais avec un axe introduit dans les quatre rainures semi-cylindriques de l'un des groupes de deux plaques doubles imbriquées, ces quatre rainures se trouvant dans le prolongement l'une de l'autre ;
- la Figure 12 illustre les deux groupes de deux plaques doubles imbriquées en position de basculement l'un sur l'autre pour constituer le passage cylindrique pour l'axe, et la charnière double à plat ;
- la Figure 13 montre la charnière avec les deux groupes de deux plaques doubles imbriquées à plat l'un sur l'autre, montrant une face opposée à celle comportant les rainures semi-cylindriques ;
- la Figure 14 est une vue montrant une face transversale de la charnière double, une telle vue pouvant également représenter une face transversale d'une charnière simple, dans la même position ;
- les Figures 15 et 16 sont des vues en perspective de la charnière double dans la position dite à 90°, suivant que l'on regarde d'un côté où l'on voit les régions biseautées ou d'un côté où l'on ne voit pas ces régions biseautées ;
- les Figures 17 et 18 sont des vues de dessus d'une charnière dont les branches sont cintrées, dans les positions respectivement à 90° et à plat ;
- la Figure 19 est une vue d'une structure pouvant faire office de dessous de plat, comportant deux charnières doubles selon l'invention, la structure étant représentée vue à plat ;
- la Figure 20 montre une position de la structure de la Figure 19 avec les charnières doubles dans une position à 90° laissant voir les parties d'une imbrication des plaques doubles ;
- les Figures 21 et 22 sont des vues analogues aux Figures respectivement 19 et 20 d'une structure de dessous de plat comportant une charnière triple selon l'invention ;
- la Figure 23 est une vue en perspective d'une structure de tréteau comportant deux charnières simples selon l'invention, la structure étant représentée dans une position à 90° de chacune des charnières simples ;
- la Figure 24 est une vue à échelle agrandie d'un détail de la Figure 23 ;
- la Figure 25 est une vue en perspective d'une chaise comportant deux charnières doubles selon l'invention, la chaise étant représentée dans une position inférieure à 90° de chacune des charnières doubles ;
- les Figures 26 et 27 sont à échelle agrandie des vues de détail de la Figure 25 ;
- la Figure 28 montre en perspective deux plaques dites plaques composées ;
- la Figure 29 est une vue de dessus montrant des plaques composées imbriquées deux à deux, prêtes à être basculées l'une sur l'autre pour former une charnière composée ;
- la Figure 30 montre en perspective la charnière composée ainsi obtenue avec ses deux branches composées ouvertes ;
- la Figure 31 est une vue de dessus analogue à la Figure 6 d'une branche de la charnière selon FR 2 351 623 ;
- la Figure 32 est une vue de face d'une branche de la charnière de la Figure 31 ; et
- la Figure 33 est une vue de dessus de la charnière selon FR 2 351 623 , la seconde branche de celle-ci étant imbriquée dans la branche des Figures 31 et 32.
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Les différentes plaques formant les charnières selon l'invention peuvent être réalisées en bois, en une matière plastique dure, telle que le polypropylène, le polyamide, les composites, ou en une matière métallique, telle que l'acier, l'aluminium et l'inox.
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Si l'on se réfère aux Figures 1 à 3, on peut voir que l'on a désigné par 1 dans son ensemble une plaque dite simple, qui est de forme rectangulaire, plane, qui présente une largeur l et une épaisseur e. Les deux grandes faces longitudinales opposées de la plaque simple 1 portent les chiffres de référence 2 et 3, et ses deux petites faces longitudinales opposées, les chiffres de référence 4 et 5.
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La plaque 1 présente, dans une partie d'angle (en haut à droite si l'on regarde la Figure 1), une échancrure à angle droit dans toute son épaisseur e, et sur la moitié de sa largeur l, pour former deux chants d'extrémité 6 et 7, lesquels sont biseautés à 45° dans des orientations opposées pour former, dans le plan médian perpendiculaire aux deux grandes faces longitudinales opposées 2 et 3 de la plaque simple 1, une surface trapézoïdale isocèle 8 dont les petite et grande bases ont une longueur de respectivement deux fois et quatre fois l'épaisseur e de la plaque simple.
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Une rainure semi-cylindrique 9 est formée dans la grande face longitudinale 2, dans le sens de la largeur de la plaque simple 1, débouchant, d'une part, au centre de la grande base de la surface trapézoïdale isocèle 8 et, d'autre part, dans la petite face longitudinale 4. Son rôle est indiqué plus loin.
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Si l'on se réfère maintenant aux Figures 4 à 6, on peut voir que l'on a illustré le rapprochement entre deux plaques simples 1 pour former une branche 10 d'une charnière simple Cs.
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Ainsi, les deux plaques simples 1 sont mises en regard l'une de l'autre et appliquées l'une contre l'autre de sorte que les deux rainures semi-circulaires 9 forment un passage P (non représenté sur les Figures 5 et 6 mais que l'on peut voir sur la Figure 7, laquelle sera décrite ci-après).
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Les plaques simples 1 en bois ou métalliques, peuvent être obtenues par usinage. Les plaques simples en matière plastique peuvent être obtenues par moulage par injection ou impression 3D.
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Les deux plaques simples 1 sont solidarisées par collage. Est ainsi formée une branche 10.
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Il pourrait également être prévu de découper directement une branche 10 dans un bloc de bois ou métallique par une opération d'usinage, ou d'obtenir une branche 10 en matière plastique par moulage par injection ou impression 3D.
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Si l'on se réfère à la Figure 7, on peut voir que l'on a constitué une charnière simple (Cs) en imbriquant deux branches 10 l'une dans l'autre de sorte que les faces 4 de l'une soient dans le même plan que les faces 5 de l'autre et que les passages P de chacune des deux branches 10 se trouvent dans le prolongement l'un de l'autre. Un axe de rotation sera alors introduit dans le passage P comme cela sera décrit ci-après.
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La charnière simple Cs ainsi constituée peut passer d'une position dans laquelle les branches 10 sont appliquées l'une contre l'autre, formant une structure plate (comme on peut le voir sur la Figure 14 qui sera décrite ci-après) à la position de la Figure 7, pour laquelle les branches 10 se croisent à 90°.
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On peut maintenant comparer la charnière Cs qui vient d'être décrite avec la charnière CsA de
FR 2 351 623 , telle que représentée sur les
Figures 31 à 33.
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Sur ces Figures 31 à 33, on a désigné par des mêmes chiffres de référence avec le suffixe A les parties de la charnière CsA qui sont équivalentes à celles de la charnière Cs.
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C'est ainsi que l'on peut voir que les deux chants 6A d'une même branche 10A sont séparés d'une distance égale à deux fois l'épaisseur des plaques 1A. Cette distance est à comparer avec la distance maximale de 4e qui sépare les deux biseaux 6 d'une branche 10 de la charnière Cs selon l'invention. Il en résulte une beaucoup plus grande résistance de la charnière Cs selon la présente invention.
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Egalement, si l'on regarde la Figure 33, on peut voir que les chants 6A et 7A ne sont pas jointifs lorsque les deux branches 10A de la charnière CsA sont appliquées l'une contre l'autre comme c'est le cas lorsque l'on regarde la Figure 14, réalisant à la fois l'esthétique et un meilleur fonctionnement de la charnière, des corps étrangers ou de la poussière ne pouvant plus s'introduire dans les espaces entre les chants 6A et 7A.
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Si l'on se réfère aux Figures 17 et 18, on peut voir que l'on a représenté un autre mode de réalisation d'une charnière simple, à savoir une charnière simple C's dont les branches 10' sont cintrées, la Figure 17 montrant les branches 10' en croix et la Figure 18, les branches 10' appliquées l'une sur l'autre.
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Les charnières de la Figure 7 et des Figures 17 et 18, une fois les branches 10 ou 10' ouvertes, peuvent servir de dessous de plat, lesquels pourront être repliés avec les branches 10 ou 10' à plat l'une sur l'autre pour leur rangement.
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Si l'on se réfère maintenant aux Figures 8 à 12, on peut voir que l'on a désigné par 11 dans son ensemble une plaque double qui correspond à deux plaques simples 1 accolées par la face 5 de l'une contre la face 4 de l'autre de sorte que les rainures semi-cylindriques 9 se situent dans le prolongement l'une de l'autre.
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Une plaque double 11 peut être obtenue par usinage d'un bloc de bois ou métallique ou par moulage par injection ou impression 3D.
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Les éléments d'une plaque double 11 correspondant à ceux d'une plaque simple 1 ont été désignés sur les figures par des chiffres de référence à chaque fois supérieurs de 10. Ainsi, la plaque double 11 comporte deux grandes faces longitudinales 12 et 13 et deux petites faces longitudinales 14 et 15, deux rainures semi-cylindriques 19, deux chants d'extrémité biseautés 16 et deux chants d'extrémité biseautés 17.
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La Figure 9 montre quatre plaques doubles 11 dont l'assemblage formera une charnière double Cd, telle qu'elle sera décrite avec référence aux Figures 14 à 16.
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On va maintenant décrire un procédé original pour former une telle charnière double Cd.
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Ce procédé est le suivant :
- On part de deux plaques de base Pb, rectangulaires, telles que représentées sur la Figure 10. Ces plaques Pb sont en bois, métalliques ou en matière plastique.
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Dans chaque plaque Pb, on forme des fentes, dans l'épaisseur de ladite plaque Pb et à partir d'une petite face longitudinale de celle-ci :
- une première fente en biseau F1 dont les bords sont perpendiculaires aux grandes faces longitudinales de la plaque Pb ;
- une fente F2 parallèle à ladite petite face longitudinale ;
- une fente en biseau F3 dont les bords sont perpendiculaires aux grandes faces longitudinales de la plaque Pb ;
- une fente F4 parallèle à la fente F2 ;
- une fente en biseau F5 dont les bords sont perpendiculaires aux grandes faces longitudinales de la plaque Pb ;
- une fente F6 parallèle aux fentes F2 et F4 ; et
- une fente en biseau F7 dont les bords sont perpendiculaires aux grandes faces longitudinales de la plaque Pb et débouchant dans l'autre petite face longitudinale de la plaque Pb.
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Chacune des fentes en biseau F1, F3 et F5 forme, de part et d'autre de celle-ci, un chant d'extrémité biseauté 16 et un chant d'extrémité biseauté 17 analogue aux chants respectivement 6 et 7 du mode de réalisation qui vient d'être décrit.
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Par ailleurs, une rainure semi-cylindrique R est formée, sur une même grande face longitudinale, d'une petite face longitudinale à l'autre, tel qu'on peut le voir sur la Figure 10. Sont ainsi formées quatre rainures semi-cylindriques 19.
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On voit donc que les fentes F1 à F7 décrites ci-dessus permettent de former, dans chaque plaque de base Pb, deux plaques doubles 11 imbriquées l'une dans l'autre.
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On réalise alors un encollage des parties de chacune des deux plaques de base Pb dans les régions d'imbrication de leurs plaques doubles 11, dans les faces 12 comportant les rainures 19.
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Ensuite, comme on peut le voir sur la Figure 11, on place un axe de rotation A dans les rainures 19 en alignement de l'une des plaques de base Pb ayant été découpée comme indiqué ci-dessus mais avec ses deux plaques doubles 11 à l'état imbriqué.
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Ensuite, comme on peut le voir sur la Figure 12, on rabat les plaques Pb découpées et encollées aux endroits indiqués, ce qui va permettre d'effectuer les collages pour constituer directement la charnière double Cd avec ses deux branches 20 imbriquées, telle qu'on peut la voir sur la Figure 15 avec les deux branches 20 disposées en croix, soit vues entre deux faces 12 (Figure 15), soit vues entre deux faces 13 (Figure 16).
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Lorsqu'elle est repliée, la charnière Cd est mise à plat (Figures 13 et 14).
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Sur la Figure 14, on a noté également les chiffres de référence se rapportant à une charnière simple Cs car les vues à plat de côté des charnières simples et doubles de même longueur de plaques sont les mêmes.
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On notera également que le procédé qui vient d'être décrit pour les plaques doubles convient également pour les plaques simples et pour les plaques triples, etc. Il suffit de partir de plaques de base aptes à former des plaques simples, triples, etc. à l'état imbriqué.
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Pour former des charnières multiples, on pourrait aussi former des charnières simples que l'on accolerait par les petites faces longitudinales ou encore en imbriquant des plaques doubles 11, triples, etc. de façon à constituer le passage d'axe.
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La charnière double représentée sur la Figure 15 peut servir de dessous de plat de la même façon que les charnières des Figures 7 et 17/18.
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Si l'on se réfère aux Figures 19 et 20, on peut voir que l'on a représenté une structure 100 comportant deux charnières doubles Cd, disposées à distance l'une de l'autre.
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Les deux charnières doubles Cd sont représentées vues à plat sur la Figure 19, leurs axes étant disposés dans le prolongement l'un de l'autre. La Figure 20 montre une position de la structure 100 avec les charnières Cd à l'état ouvert.
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Chacune des plaques doubles 11 composant une charnière Cd présente à l'opposé de la partie d'articulation proprement dite une encoche 101' pour l'introduction de barres transversales 101. Les axes sont fixés par des embouts d'axe 102.
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La structure 100 peut constituer un dessous de plat à trois positions en hauteur, à savoir
- une position dans laquelle les deux charnières Cd sont mise à plat (Figure 19) ;
- une position dans laquelle les charnières Cd sont ouvertes et bloquées dans cette position avec leurs axes disposés horizontalement et le dispositif 100 repose sur quatre pieds formés par quatre extrémités des plaques 11, deux appartenant aux deux branches respectives 20 d'une charnière Cd et deux appartenant aux deux branches respectives 20 de l'autre charnière Cd ; et
- une position correspondant à la précédente mais dans laquelle le dispositif 100 a été retourné pour que les axes des charnières soient verticaux.
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Sur les Figures 21 et 22, on a représenté une charnière triple Ct formée à partir de deux branches 30 réalisées selon le même principe que les branches 20 des charnières Cd. Sur ces Figures, on a indiqué par les chiffres de référence 22, 23 et 27, les éléments analogues aux éléments 12, 13 et 17 des branches 20.
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Cette charnière triple peut servir de dessous de plat à trois positions, à savoir une position à plat de la Figure 21, une position dans laquelle l'axe de la charnière est disposé horizontalement et est bloquée avec ses deux branches 30 en croix, et une position dans laquelle l'axe de la charnière est disposé verticalement.
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Sur la Figure 23, on a représenté une structure 100' qui diffère de la structure 100 par le fait que les barres 101 se prolongent chacune d'un même côté pour former quatre pieds 103 et que les charnières sont des charnières simples Cs.
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Chaque axe A présente une extrémité filetée sur laquelle peut venir se visser une vis papillon 102'.
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On peut noter ici qu'une plaque simple du dispositif de la Figure 23 diffère de la plaque simple 1 de la Figure 1 par le fait que l'échancrure a été pratiquée dans l'angle à droite en bas au lieu d'en haut si on regarde la Figure 1.
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Est prévu un organe 102" de blocage de la charnière lorsqu'elle est complètement déployée. Cet organe de blocage 102" consiste en deux bras articulés chacun par une extrémité sur une branche 10 d'une des deux charnières Cs (la charnière haute sur la Figure 23), plus précisément sur des plaques simples voisines (plaques 1 sur la Figure 23), ces deux bras étant articulés à leurs extrémités libres avec possibilité de blocage des deux bras lorsqu'ils sont dans l'alignement l'un de l'autre, maintenant la charnière Cd, et par là tout le dispositif.
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Sur les Figures 25 à 27, on peut voir que l'on a représenté une chaise 200 présentant deux charnières doubles Cd, les axes des deux charnières doubles étant disposés horizontalement dans le prolongement l'un de l'autre. Les plaques de l'une des branches 20 de chaque charnière se prolongent de part et d'autre pour former un pied arrière 201 et un accoudoir 202, et les plaques de l'autre branche 20 se prolongent de part et d'autre pour former un autre pied (le pied avant) 203 et une barre de bordure 204 d'un dossier de la chaise.
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Les deux pieds arrière 201 sont réunis par une traverse 205 et les deux pieds avant 203, par une traverse 206.
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Les deux barres de bordure 204 sont réunies par trois traverses 207.
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Les deux accoudoirs sont réunis par un axe 208 de basculement d'un siège S.
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De part et d'autre de chacune des branches 20, dans la partie d'imbrication des plaques doubles sont disposées des pièces de renfort 209 boulonnées en 210.
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L'écartement des branches 20 de chacune des charnières doubles Cd est choisi ici inférieur à 90° et est fixé par deux étriers identiques 211.
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Chaque étrier 211 a la forme générale d'un U avec un fond 212 et deux ailes formées chacune d'une paroi ayant un profil en V dont la pointe est tournée vers l'intérieur, formant ainsi chacune deux parties 213a, 213b.
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Le fond 212 de chaque étrier 211 vient se placer contre la pièce de renfort intérieure 209 associée à une charnière Cd. Les ailes viennent se placer avec leurs parties en V contre deux plaques doubles respectives voisines dans la partie extérieure à la charnière Cd. On voit donc qu'à chaque écartement souhaité est associé un étrier avec un angle correspondant d'ouverture des ailes en V.
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Si l'on se réfère aux Figures 28 à 30, on peut voir que l'on a représenté un autre mode de réalisation de la charnière selon l'invention.
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Sur la Figure 28, on a représenté deux plaques dites plaques composées formées chacune à partir d'une plaque simple que l'on aurait définie en deux parties A et B séparées par un plan parallèle aux petites faces longitudinales 4 et 5 et que l'on aurait prolongé sur l'une ou l'autre de ces petites faces soit par une partie A, soit par une partie B, pour former une branche composée dite respectivement ABA ou BAB. Une partie A comporte le chant d'extrémité biseauté 7 et une partie B, le chant d'extrémité biseauté 6.
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Sur la Figure 29, on a montré, en partie haute, deux plaques imbriquées BAB et ABA, destinées à venir basculer (comme sur les Figures 10 ou 11 et 12) sur deux plaques imbriquées ABA et BAB montrées en partie basse de la Figure, afin de former une charnière dite composée avec deux branches composées ABA et BAB, ce que l'on peut voir sur la Figure 30. La branche ABA est formée de deux plaques ANA accolées pour former les deux régions centrales hexagonales et la branche BAB est formée de deux plaques BAB accolées pour former une région centrale hexagonale, laquelle est disposée entre les deux précédentes dans la charnière composée finale.
