EP2683618B1

EP2683618B1 - Dispositif de bouchage d'un col de recipient

Info

Publication number: EP2683618B1
Application number: EP12708016.6A
Authority: EP
Inventors: Christopher J. Wood; Michel Luzzato; Véronique BERNARD; Grégory ANTIER
Original assignee: Novembal USA Inc
Current assignee: Novembal USA Inc
Priority date: 2011-03-09
Filing date: 2012-03-08
Publication date: 2018-08-22
Anticipated expiration: 2032-03-08
Also published as: FR2972429A1; CN103429502B; EP2683618A1; HUE040332T2; DK2683618T3; ES2695032T3; CA2829880A1; FR2972429B1; PL2683618T3; CA2829880C; US9278784B2; PT2683618T; WO2012120075A1; MX337648B; MX2013010122A; CN103429502A; JP2014510681A; US20140001182A1

Description

La présente invention concerne un dispositif de bouchage d'un col de récipient.
L'invention a trait, de manière générale, aux bouchons comprenant deux composants principaux, à savoir un capuchon externe, qui est conçu pour être fixé de manière amovible autour du col d'un récipient, notamment par vissage-dévissage, et un insert interne, qui est conçu pour obturer le col de manière étanche et qui, lors de l'assemblage du bouchon, se trouve solidarisé à demeure à l'intérieur du capuchon.
Dans un domaine non concerné par l'invention, on connaît des dispositifs de bouchage de ce type, dans lesquels l'insert est à d'abord rapporter et fixer à demeure à l'intérieur du capuchon, avant de mettre en place ensuite sur un col de récipient à boucher l'ensemble constitué de l'assemblage de cet insert et ce capuchon. US-A-6 044 995 , GB-A-1 316 162 et FR-A-2 219 081 en fournissent des exemples: dans tous les cas, les inserts proposés sont a priori incapables d'être rapportés et retenus de manière étanche à l'extrémité libre d'un col de récipient tant que le capuchon du dispositif n'est pas présent conjointement avec l'insert.
Par contraste à ce qui vient d'être rappelé, l'invention concerne spécifiquement les bouchons pour lesquels l'insert est prévu pour être mis en place sur le col de manière indépendante du capuchon de sorte que cet insert est avantageusement placé sur le col avant que le capuchon ne soit ensuite mis en place. EP-A-1 254 848 fournit un exemple d'un tel bouchon. Le préambule de la revendication 1 annexée est basé sur EP-A-1 254 848 .
L'intérêt d'une telle structure de bouchon est lié à des considérations sanitaires : ainsi, dans EP-A-1 254 848 , il est prévu que, après avoir rempli un récipient dans une enceinte de remplissage aseptique, la mise en place de seulement l'insert peut être facilement réalisée également dans cette enceinte aseptique, de manière à obturer hermétiquement le col sans contamination biologique du contenu du récipient, avant que le récipient soit transféré dans une zone d'embouteillage non aseptique, où le capuchon est ainsi mis en place sur le col déjà obturé par l'insert.
Ceci étant dit, les dispositifs de bouchage actuels, y compris celui proposé par EP-A-1 254 848 , n'apportent pas de solution satisfaisante pour les cas où, lors du remplissage du récipient, la face extérieure du col de ce dernier se trouve souillée par le produit avec lequel le récipient est rempli. En effet, en cas de sur-remplissage, du produit déborde du col et coule le long de sa face extérieure. Des coulures peuvent également se produire en cas de fuites ou de projections provenant du système de remplissage. La situation est la même pour tous les produits ayant tendance à mousser, tels que la bière. D'ailleurs, notamment pour la bière, la formation de mousse est même volontairement recherchée pour que cette mousse occupe tout le volume libre du col, au-dessus de la surface de la bière, et chasse ainsi l'air initialement présent. Dans ce cas, des coulures de mousse importantes ont systématiquement lieu et souillent donc significativement la face extérieure du col. Les résidus du liquide, laissés par ces coulures, entraînent souvent la contamination biologique du col du récipient, par des moisissures ou analogues.
Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de bouchage du type évoqué ci-dessus, qui permet de limiter les risques de contamination biologique d'un col de récipient à fermer par ce dispositif de bouchage.
A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de bouchage d'un col de récipient, tel que défini à la revendication 1 annexée.
Une des idées à la base de l'invention est de chercher à nettoyer le col avec un liquide de nettoyage ad hoc, après que ce col ait été obturé par l'insert, mais avant de mettre en place le capuchon autour de ce col. En pratique, pour ce faire, l'insert est, selon l'invention, conçu pour, lors de sa mise en place, se trouver lié mécaniquement au col, en particulier suffisamment pour rester en place lors de l'application du liquide de nettoyage, réalisée typiquement par projection, donc sous une certaine pression, ainsi que lors du séchage qui s'en suit, réalisé typiquement par soufflage d'air, donc également sous une certaine pression. Dans le cas où une surpression règne à l'intérieur du col de récipient, liée notamment à la présence d'un produit gazeux, tel que de la bière, dans le récipient, la liaison mécanique précitée est prévue suffisante pour résister à cette surpression, au moins le temps de nettoyer le col du récipient. De plus, l'insert du dispositif selon l'invention étanche efficacement, par l'extérieur, l'extrémité libre du col : de cette façon, le liquide de nettoyage ne s'insinue pas entre l'insert et l'extrémité libre du col, notamment sur le buvant du col, pour éviter que, par la suite, des traces de ce liquide de nettoyage se retrouvent sur le buvant et ne soient alors ingérées par l'utilisateur, notamment par mélange avec le produit déversé via le col du récipient. Ainsi, après avoir rempli un récipient et en avoir obturé le col par l'insert du dispositif conforme à l'invention, l'essentiel de la face extérieure du col, en particulier la partie courante du col où le capuchon va venir se fixer de manière amovible, typiquement par vissage-dévissage, peut être nettoyé de manière efficace et rapide, sans courir le risque que, lors des opérations de nettoyage proprement dites, l'insert soit déplacé ou soulevé vis-à-vis du col, laissant alors passer du liquide de nettoyage vers l'intérieur du récipient.
Des caractéristiques additionnelles avantageuses du dispositif de bouchage conforme à l'invention, prises isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont spécifiées aux revendications dépendantes 2 à 14.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels :

la figure 1 est une vue en éclaté d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de bouchage conforme à l'invention, associé à un col de récipient à fermer par ce dispositif, la moitié gauche de cette figure étant une vue en élévation du dispositif et du col, tandis que la moitié droite est une coupe longitudinale de ces éléments ;
la figure 2 est une vue à plus grande échelle de la zone cerclée II sur la figure 1 ;
la figure 3 est une coupe longitudinale d'un composant du dispositif de la figure 1, mis en place sur le col, illustrant ainsi une étape du bouchage de ce col par le dispositif ;
la figure 4 est une vue à plus grande échelle de la zone cerclée IV sur la figure 3;
la figure 5 est une vue analogue à la figure 3, illustrant une étape subséquente du bouchage du col du récipient par le dispositif de la figure 1 ;
la figure 6 est une vue à plus grande échelle de la zone cerclée VI sur la figure 5;
la figure 7 est une vue analogue à la figure 1, illustrant un second mode de réalisation d'un dispositif de bouchage conforme à l'invention ;
la figure 8 est une vue analogue à la figure 5, pour le mode de réalisation de la figure 7 ; et
la figure 9 est une vue à plus grande échelle de la zone cerclée IX sur la figure 8.

Sur les figures 1 à 6 est représenté un dispositif 1 destiné à boucher un col 2 d'un récipient.
En pratique, le col 2 est soit venu de matière avec le reste du récipient, notamment lorsque ce dernier est une bouteille en verre ou en matière en plastique, soit adapté pour être solidarisé à demeure sur une paroi du récipient, au niveau d'une ouverture traversant cette paroi.
Le col 2 présente une forme globalement tubulaire, dont l'axe longitudinal central est référencé X-X. Par commodité, la suite de la description est orientée en considérant que les termes « supérieur » et «haut» correspondent à une direction globalement parallèle à l'axe X-X et allant du corps du récipient vers l'extrémité libre de son col 2, c'est-à-dire une direction dirigée vers le haut sur les figures, tandis que les termes «inférieur» et «bas» correspondent à une direction opposée.
Le col 2 comporte un corps 3 globalement cylindrique à base circulaire, d'axe X-X. A son extrémité haute 4, ce corps 3 délimite un buvant 4A au niveau duquel le produit contenu dans le récipient est destiné à être déversé. La face extérieure 3A du corps 3 inclut, successivement de haut en bas, la surface extérieure 3A1 de l'extrémité 4 et la surface extérieure 3A2 de la partie courante du corps 3, qui est munie d'un filet en hélice 5 radialement saillant vers l'extérieur.
Le dispositif 1 comprend principalement deux composants, à savoir un capuchon externe 10 et un insert interne 20.
Comme bien visible sur la figure 1, le capuchon 10 présente une forme globalement tubulaire, dont l'axe longitudinal central est confondu avec l'axe X-X du col 2 lorsque le dispositif 1 est mis en place sur le col (figure 5). Le capuchon 10 est ouvert à son extrémité inférieure et fermée à son extrémité supérieure par une paroi de fond plane 11 à la périphérie extérieure de laquelle s'étend vers le bas une jupe tubulaire 12 centrée sur l'axe X-X. La partie courante de la face intérieure de la jupe 12 est pourvue d'un filet 13 radialement saillant vers l'intérieur et complémentaire du filet extérieur 5 du col 2, permettant ainsi au capuchon 10 d'être vissé et dévissé sur le col. Pour faciliter la prise en main et l'entraînement rotatif de ce capuchon, la face extérieure de la jupe 12 est dotée de nervures saillantes 14, qui s'étendent en longueur de manière parallèle à l'axe X-X et qui sont réparties de manière sensiblement uniforme suivant la périphérie extérieure de la jupe, comme bien visible à la figure 1. La forme de réalisation de ces nervures 14 montrée sur les figures n'est qu'illustrative et ne limite pas l'invention dans le sens où diverses autres formes, permettant de faciliter l'entraînement du capuchon par un utilisateur, sont envisageables.
Dans sa partie d'extrémité supérieure, la jupe 12 est intérieurement munie de plusieurs palettes 15 qui sont toutes situées globalement dans un même plan perpendiculaire à l'axe X-X, en étant réparties de manière sensiblement régulière suivant la périphérie intérieure de la jupe. En pratique, comme pour l'exemple de réalisation montré sur les figures, le plan précité est situé, suivant l'axe X-X, à peu près à mi distance de la paroi de fond 11 et du niveau axial de l'extrémité supérieure du filet 13. Chaque palette 15 s'étend radialement en saillie vers l'intérieur depuis la face intérieure de la jupe 12. Chaque palette 15 délimite ainsi, en regard de la paroi de fond 11, une surface supérieure 15A sensiblement plane, les surfaces 15A des différentes palettes 15 étant toutes inscrites dans un plan perpendiculaire à l'axe X-X.
Egalement dans sa partie d'extrémité supérieure, la jupe 12 délimite plusieurs ouvertures traversantes 16, qui sont toutes situées globalament dans un même plan perpendiculaire à l'axe X-X, en étant réparties de manière sensiblement régulière suivant la périphérie de la jupe. Les ouvertures 16 occupent les mêmes portions périphériques de la jupe 12 que les palettes 15, en étant situées, suivant l'axe X-X, entre le plan contenant les palettes 15 et la paroi de fond 11. Ainsi, autrement dit, chacune des ouvertures 16 traverse la paroi de la jupe 12 de part en part, en débouchant sur l'une des palettes 15 à l'intérieur du capuchon 10. Suivant la périphérie de la jupe 12, la paroi de cette dernière entre deux ouvertures 16 successives est pleine, en étant dépourvue intérieurement de palettes similaires aux palettes 15, plus généralement en étant dépourvue de tout relief radialement saillant vers l'intérieur. L'intérêt des palettes 15 et des ouvertures 16 apparaîtra par la suite.
Avantageusement, la partie d'extrémité supérieure de la jupe 12 est pourvue extérieurement de nervures saillantes 17, qui s'étendent en longueur entre l'extrémité supérieure de la face extérieure de la jupe 12, autrement dit au niveau axial de la paroi de fond 11, et le niveau axial où sont situées les extrémités supérieures des nervures 14 présentes dans la partie courante de la face extérieure de la jupe. Suivant la périphérie de la jupe, ces nervures 17 ne peuvent évidemment pas être présentes dans les portions occupées par les ouvertures 16 : en fait, une des nervures 17 est systématiquement prévue entre deux ouvertures 16 successives, comme bien visible sur la figure 1. De plus, la largeur des nervures 17, c'est-à-dire leur dimension suivant la direction périphérique de la jupe 12, est supérieure à celle des nervures 14. Il en résulte que ces nervures 17 confèrent au capuchon 10 une esthétique extérieure singulière, rappelant la forme extérieure usuelle des capsules en couronne des bouteilles de bière. Les nervures 17 présentent également l'intérêt de rigidifier et de renforcer la tenue mécanique des portions de la paroi de la jupe 12, séparant successivement les ouvertures 16. Ce renfort mécanique sera mis à profit lors de l'assemblage du dispositif 1, comme expliqué plus loin, ainsi que lors du démoulage du capuchon 10 lorsque ce dernier est réalisé en une matière plastique moulée.
En s'intéressant maintenant plus en détail à l'insert 20, on relève que ce dernier comprend un corps principal 21 ayant une forme globalement discoïdale, centrée sur un axe qui, lorsque le dispositif 1 est assemblé et mis en place sur le col 2, est sensiblement confondu avec l'axe X-X. Comme bien visible sur la figure 2, le corps 21 est muni, sur sa face inférieure 21A, de deux lèvres d'étanchéité 22 et 23, qui présentent respectivement des formes annulaires, coaxiales l'une à l'autre de manière centrée sur l'axe X-X, et qui s'étendent axialement en saillie de la face 21A du corps 21. Pour des raisons explicitées plus loin, la face externe 23A de la lèvre 23 présente un relief radialement saillant, qui, dans l'exemple de réalisation montré sur les figures, consiste en un bossage 23A1 à sommet émoussé. De plus, entre ces lèvres 22 et 23 suivant une direction radiale à l'axe X-X, la face inférieure 21A du corps 21 est munie d'un talon saillant 24 qui est agencé dans la zone de liaison entre la face 21A et la face interne 22A de la lèvre 22 radialement plus éloignée de l'axe X-X que la lèvre 23. Ainsi, comme bien visible sur la figure 2, un espace libre 25 est ménagé axialement au-dessous de la face 21A du corps 21, radialement entre le talon 24 et la zone de liaison entre cette face 21A et la face externe 23A de la lèvre 23.
L'intérêt des aspects techniques qui viennent d'être décrits concernant l'insert 20 va être compris juste ci-après, en présentant un exemple d'installation du dispositif 1 sur le col de récipient 2.
Ainsi, initialement, on considère que le récipient, dont le col 2 est représenté sur les figures, vient d'être rempli par un produit, le cas échéant par un produit moussant, tel que de la bière. Pour des raisons diverses, on constate que cette opération de remplissage, avec formation de mousse le cas échéant, conduit très souvent à salir la face extérieure 3A du col 2, en particulier à salir la surface filetée 3A2 de cette face 3A.
Indépendamment du capuchon 10, l'insert 20 est alors mis en place sur le col 2, en étant à la fois aligné sur l'axe X-X et placé en travers de l'extrémité haute 4 du col 2 afin d'obturer l'ouverture centrale du corps 3 du col : l'insert 20 se trouve alors dans la configuration représentée à la figure 3. Plus précisément, le corps 21 de l'insert 20 couvre transversalement l'extrémité 4 du col 2, avec sa face inférieure 21A qui obture l'ouverture de ce col. Suivant la direction de l'axe X-X, le corps 21 occupe une position dans laquelle le talon 24 repose axialement en appui étanche contre le buvant 4A du col 2, plus précisément contre une partie périphérique extérieure 4A1 de ce buvant, comme bien visible sur la figure 4. Dans le même temps, les lèvres 22 et 23 se trouvent respectivement appuyées de manière étanche contre les faces extérieure 3A et intérieure 3B du corps 3 du col 2 : eu égard aux formes et aux dimensions des lèvres 22 et 23, la face interne 22A de la lèvre 22 s'appuie de manière étanche contre la surface extérieure 3A1 de l'extrémité 4 du col 2, tandis que le bossage 23A1 de la face externe 23A de la lèvre 23 s'appuie de manière étanche contre la surface intérieure de la partie courante du corps 3 du col 2. Egalement dans le même temps, l'espace libre 25 se trouve agencé à l'aplomb axial de la partie périphérique intérieure 4A2 du buvant 4, comme bien visible sur la figure 4.
De par leur déformation souple, résultant de leur interférence avec le corps 3 du col 2, les lèvres 22 et 23 produisent, en plus de leur action d'étanchement détaillée ci-dessus, une action mécanique de retenue de l'insert 20 vis-à-vis du col 2 une fois que cet insert est ainsi mis en place sur le col. En effet, dans la mesure où, eu égard à leur dimensionnement relatif vis-à-vis du corps 3 du col 2, chacune de ces lèvres 22 et 23 est partiellement déformée vis-à-vis du corps 21, elles tendent, par retour élastique, vers leur configuration initiale, typiquement leur configuration de sortie de moule, provoquant ainsi un effet de liaison mécanique avec le corps 3 du col 2, notamment par frottement, coincement, adhérence, etc. En pratique, eu égard à leur dimension respective, c'est la lèvre intérieure 23 qui produit la plus grande partie de l'effet de liaison mécanique précitée, par frottement de son bossage 23A1 contre la face intérieure 3B du corps 3 du col 2, ce frottement produisant une contrainte radiale de la lèvre 23 sur l'intérieur du col 2, dont l'intensité est directement dépendante de l'interférence prévue entre le diamètre extérieur maximal de la lèvre 23, c'est-à-dire son diamètre au niveau axial du bossage 23A1, et le diamètre intérieur du corps 3 du col 2. Par ailleurs, on comprend alors que l'un des intérêts de l'espace libre 25 est de permettre à la lèvre 23 de garder son élasticité dans le temps, c'est-à-dire au bout de plusieurs ouvertures et fermetures du dispositif 1, et de maintenir ainsi sur le long terme ses performances d'étanchéité.
L'intérêt de la liaison mécanique évoquée ci-dessus est que, à l'étape suivante du procédé de bouchage, un liquide de nettoyage est appliqué sur le col 2, en particulier en étant pulvérisé sur ce col comme indiqué par les flèches F sur la figure 3, de manière à nettoyer les salissures présentes sur la face extérieure 3A du corps 3, notamment la surface filetée 3A2 laissée découverte par la lèvre 22. Ainsi, le liquide de nettoyage précité peut être appliqué avec une certaine pression, renforçant son efficacité de nettoyage, sans pour autant courir le risque de déplacer ou soulever l'insert 20 retenu sur le col. De même, avantageusement, l'application du liquide de nettoyage est suivie par une étape de séchage de ce liquide, typiquement pas soufflage d'air, le cas échéant d'air sous pression. Là encore, cette étape de séchage est réalisée sans courir le risque de déplacer ou de soulever l'insert 20 par rapport au col. Plus généralement, ces étapes de nettoyage sont ainsi réalisées sans que du fluide de nettoyage puisse s'insinuer à l'intérieur du col 2, ce liquide étant en effet arrêté par l'étanchéité réalisée par la lèvre 22.
On remarquera que, dans le cas où une surpression règne à l'intérieur du col 2, comme c'est le cas lorsque le récipient est rempli par de la bière ou, plus généralement, un produit gazeux, l'effet de retenue mécanique et l'effet d'étanchéité, qui sont produits par la lèvre d'étanchéité 23 peuvent être facilement prévus pour que l'insert 20 résiste à la suppression, sans bouger, au moins pendant une durée suffisante au déroulement des étapes de nettoyage. Quant à l'effet de retenue mécanique et l'effet d'étanchéité, qui sont produits par la lèvre 22, ils sont avantageusement renforcés par cette surpression car elle tend à faire légèrement bomber vers l'extérieur le corps 21, ce qui, par effet de levier, presse davantage la face interne 22A de la lèvre 22 contre la surface 3A1 de l'extrémité 4 du col 2.
Le bouchage du col 2 se poursuit ensuite par la mise en place du capuchon 10. Comme représenté sur les figures 5 et 6, le capuchon 10 est rapporté autour du col 2 sur lequel est déjà installé l'insert 20, en étant centré sur l'axe X-X et en étant entraîné vers le bas jusqu'à ce que sa paroi de fond 11 vienne s'appuyer contre la face supérieure 21B du corps 21 de l'insert 20. Ce faisant, le filetage interne 13 du capuchon est mis en prise avec le filet externe 5 du col 2.
Comme expliqué en détail ci-après, cette mise en place du capuchon 10 provoque la solidarisation entre le capuchon et l'insert 20. En effet, le corps 21 de l'insert présente un dimensionnement conçu pour que sa périphérie extérieure coopère par complémentarité de formes et par interférence avec les palettes 15 et les ouvertures 16 du capuchon 10. Plus précisément, d'une part, le corps 21 présente, au moins dans sa périphérie extérieure, une épaisseur, c'est-à-dire une dimension suivant l'axe X-X, sensiblement égale ou légèrement inférieure à l'écartement axial entre le plan contenant les surfaces supérieures 15A des palettes 15 et la face inférieure de la paroi de fond 11. D'autre part, la face inférieure 21A du corps 21 inclut une surface périphérique extérieure 21A1 sensiblement plane, qui relie la face externe de la lèvre 22 et le chant d'extrémité périphérique du corps 21, et qui est située vis-à-vis de l'axe X-X à une distance sensiblement identique à celle entre cet axe et les surfaces 15A des palettes 15. Autrement dit, la surface périphérique extérieure 21A1 de la face inférieure 21A du corps 21 forme un épaulement qui est complémentaire des palettes 15, permettant ainsi à ces dernières de retenir l'insert 20 axialement vers le bas une fois que la paroi de fond 11 du capuchon 10 a été amenée jusqu'en appui contre la face supérieure 21B du corps 21, comme bien visible sur la figure 6. En pratique, pour que les palettes 15 se retrouvent axialement au-dessous du corps 21 et forment ensuite un appui vers le bas pour la surface périphérique extérieure 21A1 de sa face inférieure 21A, on comprend que la périphérie extérieure du corps 21 et la partie d'extrémité supérieure de la jupe 12 subissent des contraintes de déformation élastique, étant remarqué que les ouvertures 16 facilitent et accommodent ces déformations, en évitant l'endommagement de l'insert ou du capuchon.
Une fois que le capuchon 10 est ainsi mis en place, l'insert 20 se trouve solidarisé à demeure au capuchon, dans le sens où, lors de l'ouverture ultérieure du dispositif 1, c'est-à-dire lorsque l'utilisateur dévisse le capuchon 10, ce dernier entraîne avec lui l'insert 20, au moins en translation suivant la direction de l'axe X-X. Autrement dit, l'insert 20 se retrouve captif à l'intérieur du capuchon 10, par appui axial vers le bas de la périphérie extérieure de son corps 21 sur les palettes 15.
Avantageusement, lorsque l'insert 20 est ainsi assemblé à l'intérieur du capuchon 10, la jupe 12 est dimensionnée pour que, dans sa partie axiale située au-dessous des palettes 15 et au-dessus du filet 13, sa face interne s'appuie radialement contre la face externe 22B de la lèvre 22. Autrement dit, axialement entre le plan dans lequel sont situées les palettes 15 et l'extrémité supérieure du filet 13, la jupe présente intérieurement une surface 18 dont le diamètre interfère avec le diamètre extérieur de la lèvre 22. De cette façon, lorsque le capuchon 10 est vissé à fond sur le col 2, la surface 18 renforce l'appui de la lèvre 22 contre la face externe 3A du col et augmente ainsi les performances d'étanchéité de cette lèvre.
On remarquera que, lors de l'ouverture subséquente du dispositif 1, la solidarisation entre l'insert 20 et le capuchon 10 est, en quelque sorte, plus résistante que la liaison mécanique entre l'insert 20 et le col 2, dans le sens où la résistance de la retenue de l'insert 20 sur le col 2, qui avait été mise à profit lors des opérations de nettoyage du col 2, décrites en regard des figures 3 et 4, est vaincue par la solidarisation obtenue entre l'insert et le capuchon lors de la mise en place du capuchon. Avantageusement, les nervures 17 renforcent la tenue à la déformation de la partie d'extrémité supérieure de la jupe 12 pour maintenir captif l'insert 20 lors de l'ouverture du dispositif 1.
A titre de variante, non représentée, de l'insert 20, la périphérie extérieure de son corps 21 peut être prévue crénelée, c'est-à-dire que, à sa périphérie extérieure, le corps 21 est muni de plusieurs languettes radialement saillantes vers l'extérieur, qui sont dimensionnées et angulairement positionnées de manière à chacune s'engager radialement dans l'une des ouvertures 16 de la jupe 12. On comprend que cette solution, plus complexe à réaliser en ce qui concerne la fabrication de l'insert 20, permet d'étendre radialement l'interface de contact entre les surfaces 15A des palettes 15 et la face inférieure 21A de l'insert 20, puisque les languettes saillantes précitées peuvent être prévues pour s'étendre plus profondément dans les ouvertures 16, en direction de la face extérieure de la jupe 12, que ne le peut la périphérie extérieure à profil transversal circulaire du corps 21 de l'insert 20 considéré sur les figures 1 à 6.
A titre d'aménagement optionnel avantageux, présent dans le mode de réalisation des figures 1 à 6, l'insert 20 est conçu pour limiter le passage de l'oxygène à travers lui. Plus précisément, dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures 1 à 6, le corps 21 de l'insert 20 est pourvu d'une couche 26 sensible à l'oxygène, qui est agencée dans l'épaisseur de ce corps. En pratique, de manière connue en soi, le matériau constituant la couche 26 forme une barrière à l'oxygène ou bien piège l'oxygène en le fixant. Pour aboutir à cette forme de réalisation, plusieurs techniques de fabrication sont envisageables : une première solution consiste à surmouler le corps 21 autour de la couche 26 préalablement moulée de manière indépendante. Une autre solution consiste à réaliser conjointement le moulage du corps 21 et le moulage de la couche 26, typiquement par bi-injection de matières plastiques. A titre de variante non représentée, plutôt que d'être prévue dans l'épaisseur du corps 21, la couche 26 peut être fixée contre la face inférieure 21A du corps 21, à l'intérieur de la lèvre 23 : cette fixation peut être obtenue par bi-injection de matières plastiques ou bien par collage. De même, une autre alternative non représentée consiste à remplacer la présence de la couche 26 par l'adjonction d'agents sensibles à l'oxygène, directement dans la matière plastique du corps 21, avant de mouler ce corps.
Sur les figures 7 à 9 est représenté un dispositif de bouchage 100, constituant en mode de réalisation alternatif au dispositif 1. Ce dispositif 100 comporte un capuchon 110 et un insert 120, fonctionnellement similaires au capuchon 10 et à l'insert 20 du dispositif 1. Comme expliqué plus en détail par la suite, le dispositif 100 se distingue du dispositif 1 essentiellement par la façon dont le capuchon 110 et l'insert 120 se retrouvent solidarisés l'un à l'autre lors de la mise en place du capuchon 110. L'insert 120 se distingue par ailleurs de l'insert 20 par l'absence d'une couche sensible à l'oxygène, telle que la couche 26. Ainsi, le capuchon 110 comprend une paroi de fond 111 et une jupe 112 munie d'un filet 113, de nervures 114 et d'une surface intérieure 118, qui sont fonctionnellement similaires à la paroi du fond 11, à la jupe 12, au filet 13, aux nervures 14 et à la surface 18 du capuchon 10. De même, l'insert 120 comprend un corps 121 muni d'une lèvre d'étanchéité extérieure 122, d'une lèvre d'étanchéité intérieure 123 et d'un talon 124 associé à un espace libre 125, qui sont respectivement similaires au corps 21, aux lèvres 22 et 23, au talon 24 et à l'espace 25 de l'insert 20.
A la différence du capuchon 10, la partie d'extrémité supérieure de la jupe 112 du capuchon 110 est pleine suivant toute sa périphérie, présente une face extérieure sensiblement lisse et est intérieurement munie d'une gorge 116 qui court sur toute la périphérie intérieure de la jupe, dans la zone de liaison entre cette jupe et la paroi de fond 111. Cette gorge 116 est dimensionnée pour recevoir la périphérie extérieure du corps 121 lors de la mise en place du capuchon 110 sur l'insert 120 préalablement mis en place sur le col 2, comme représenté sur les figures 8 et 9. La gorge 116 est prévue sensiblement complémentaire de la périphérie extérieure du corps 21 et, à son extrémité axiale inférieure, elle est bordée par un épaulement 115 radialement saillant vers l'intérieur de la jupe 112. La gorge 116 débouche ainsi, au niveau axial de son extrémité inférieure, sur la surface supérieure 115A de l'épaulement 115, formant un appui axial vers le bas pour la surface périphérique extérieure 121A1 de la face inférieure 121A du corps 121, comme bien visible sur la figure 9. Ainsi, la coopération entre la périphérie extérieure du corps 121 de l'insert 120 et la gorge 115 du capuchon 110 s'apparente à celle entre la périphérie extérieure du corps 21 de l'insert 20 et les palettes 15 du capuchon 10. Toutefois, on notera que, en pratique, toute chose étant égale par ailleurs, l'étendue radiale des surfaces supérieures 15A des palettes 15 peut avantageusement être prévue plus importante que la dimension radiale de la surface épaulée 115A bordant la gorge 116, pour des raisons liées à la fabrication des capuchons 10 et 110. En effet, lors du moulage du capuchon 110, l'obtention d'une grande étendue radiale pour la surface épaulée 115A reste délicate, eu égard aux contraintes de démoulage. Dans ce contexte, le recours à un noyau de moulage éclipsable est avantageusement préféré.
A titre de variante, non représentée, pour le capuchon 110, sa gorge 116 peut être régulièrement interrompue suivant la périphérie de la jupe 112, ce qui revient alors à dire que la gorge 116 des figures 7 à 9 est remplacée par une pluralité d'encoches, réparties suivant la périphérie intérieure de la jupe 112, l'épaulement 115 étant alors soit maintenu sous sa forme de réalisation ininterrompue suivant la périphérie intérieure de la jupe 112, soit interrompue comme la gorge.
Divers aménagements et variantes aux dispositifs 1 et 100 décrits jusqu'ici sont par ailleurs envisageables. A titre d'exemples :

plutôt que de réaliser la solidarisation entre le capuchon 10 ou 110 et l'insert 20 ou 120 par coopération entre la périphérie extérieure de l'insert et la jupe du capuchon, cette solidarisation peut être obtenue par coopération entre des aménagements dédiés de la paroi de fond du capuchon et des aménagements dédiés complémentaires de la face supérieure du corps de l'insert ; par exemple, des languettes de clippage complémentaires peuvent être prévues en saillie de la région centrale de la paroi de fond du capuchon et de la région centrale de la face supérieure du corps de l'insert ; comparativement aux modes de réalisation représentés sur les figures, cette solution peut conduire à un dispositif de bouchage un peu plus volumineux suivant la direction de l'axe X-X ;
en complément, voire en remplacement, de la solidarisation mécanique décrite jusqu'ici entre le capuchon et l'insert, d'autres modes de solidarisation peuvent être envisagés, notamment par collage et/ou par soudage ; selon une option particulièrement avantageuse, l'insert, mis en place sur le col de récipient avant que ce dernier soit nettoyé, et le capuchon, qui est rapporté sur le col de récipient après son nettoyage et alors que l'insert y est laissé en place, sont soudés l'un à l'autre, en particulier directement l'un à l'autre, par soudure laser, une telle soudure laser étant réalisée par des moyens ad hoc connus en soi ;
en complément des diverses solutions de solidarisation, évoquées ci-dessus, entre le capuchon et l'insert, des aménagements additionnels peuvent être prévus pour lier en rotation le capuchon et l'insert ; ainsi, en reprenant par exemple le mode de réalisation des figures 1 à 6, la face supérieure 21B du corps 21 de l'insert 20 et la face inférieure de la paroi de fond 11 peuvent être, au moins en partie, prévues striées de manière complémentaire afin de bloquer en rotation l'insert 20 par rapport au capuchon 10, en plus d'être retenu axialement vers le bas par les palettes 15 ; le maintien captif de l'insert 20 à l'intérieur du capuchon 10 lors des manipulations de ce dernier pour ouvrir et, le cas échéant, reboucher le dispositif 1 s'en trouve renforcé ;
d'autres formes de réalisation que les filets 13 ou 113 peuvent être envisagées en ce qui concerne la fixation amovible de la jupe 12 ou 112 au col 2 ; par exemple, cette jupe peut être intérieurement munie d'un ou de plusieurs clips, prévus pour se coincer avec un relief extérieur saillant du col ; et/ou
des moyens témoins de la première ouverture du dispositif 1 ou 100 peuvent être ajoutés, typiquement sous la forme d'une bande d'inviolabilité ou d'une languette, qui, lors de la première ouverture du dispositif, se sépare de la jupe 12 ou 112.

Claims

Dispositif (1 ; 100) de bouchage d'un col de récipient (2),
comportant un capuchon externe (10 ; 110), à même d'être fixé de manière amovible à la face extérieure (3A) d'un col de récipient (2), et un insert interne (20 ; 120), à même d'obturer l'ouverture du col,
lequel insert (20 ; 120) est adapté pour être mis en place sur le col (2) de manière indépendante au capuchon (10 ; 110) et avant la mise en place du capuchon sur le col, et lequel capuchon (10 ; 110) est adapté pour, lorsqu'il est mis en place sur le col, être solidarisé à demeure à l'insert (20 ; 120) préalablement mis en place sur le col, caractérisé en ce que l'insert (20 ; 120) comprend des moyens (22, 23; 122, 123) de retenue sur le col (2), adaptés pour, avant que le capuchon (10 ; 110) soit mis en place sur le col, lier mécaniquement l'insert au col, en étanchant au moins la surface périphérique extérieure (3A1) de l'extrémité libre (4) du col vis-à-vis d'un liquide de nettoyage appliqué extérieurement sur le col.
Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'insert (20 ; 120) comprend un corps (21 ; 121), qui est adapté pour couvrir transversalement l'extrémité libre (4) du col (2) et qui, sur son côté destiné en service à être tourné vers le col, présente une face (21A ; 121A) d'obturation de l'ouverture du col,
et en ce que lesdits moyens de retenue incluent une lèvre d'étanchéité extérieure (22 ; 122) de forme globalement annulaire, qui s'étend axialement en saillie de ladite face d'obturation (21A ; 121A) et dont la face interne (22A) est adaptée pour s'appuyer de manière étanche contre la surface périphérique extérieure (3A1) de l'extrémité libre (4) du col (2).
Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de retenue incluent en outre une lèvre d'étanchéité intérieure (23; 123) de forme globalement annulaire, qui s'étend axialement en saillie de ladite face d'obturation (21A ; 121A) et dont la face externe (23A) présente un relief saillant (23A1) d'appui étanche contre la face interne (3B) du col (2).
Dispositif suivant la revendication 3, caractérisé en ce que l'insert (20 ; 120) est pourvu d'un talon saillant (24 ; 124), qui est agencé dans la zone de liaison entre la face d'obturation (21A ; 121A) du corps (21 ; 121) et la face interne (22A) de la lèvre d'étanchéité extérieure (22 ; 122), et qui est adapté pour s'appuyer de manière étanche contre une partie périphérique extérieure (4A1) du buvant (4A) de l'extrémité libre (4) du col (2), tout en ménageant, dans la zone de liaison entre la face d'obturation et la face externe (23A) de la lèvre d'étanchéité intérieure (23), un espace libre (25 ; 125) entre la face d'obturation et une partie périphérique intérieure (4A2) de ce buvant (4).
Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que le capuchon (10 ; 110) comprend :
- une jupe (12 ; 112) sensiblement tubulaire, définissant un axe central (X-X) et munie de moyens (13 ; 113) de fixation amovible à la face extérieure (3A) du col (2), et

- une paroi de fond (11 ; 111), qui s'étend en travers d'une extrémité axiale de la jupe et contre laquelle au moins une partie de la face d'obturation (21A, 121A) du corps (21 ; 121) de l'insert (20 ; 120) est appuyée lors de la mise en place du capuchon sur le col (2),
et en ce que la jupe (12 ; 112) présente intérieurement un relief de retenue (15 ; 115) qui, après mise en place du capuchon (10 ; 110) sur le col (2), est adapté pour retenir axialement l'insert (20 ; 120) en direction opposée à la paroi de fond (11 ; 111), par appui d'une partie périphérique extérieure (21A1 ; 121A1) de la face d'obturation (21A ; 121A) du corps (21 ; 121) de l'insert.
Dispositif suivant la revendication 5, caractérisé en ce que le relief de retenue comporte, voire consiste en, des palettes (15) qui s'étendent en saillie de la face intérieure de la jupe, et en ce que la jupe (12) est pourvue d'ouvertures traversantes (16), qui, suivant la direction de l'axe (X-X) de la jupe, sont situées entre les palettes (15) et la paroi de fond (11) et qui, transversalement à cet axe, débouchent respectivement sur les palettes.
Dispositif suivant la revendication 5, caractérisé en ce que la jupe (112) délimite intérieurement une gorge (116) de réception de l'insert (120), qui, suivant la périphérie de la jupe, court de manière continue ou de manière interrompue et dont l'extrémité axiale opposée à la paroi de fond (111) est épaulée de manière saillante, vers l'intérieur de la jupe, pour former, au moins en partie voire en totalité, ledit relief de retenue (115).
Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que la jupe (12 ; 112) présente intérieurement, axialement entre le relief de retenue (15 ; 115) et les moyens de fixation amovible (13 ; 113), une surface (18 ; 118) d'appui contre la face externe (22B) de la lèvre d'étanchéité extérieure (22 ; 122).
Dispositif suivant l'une des revendications 5 à 8, caractérisé en ce que la paroi de fond du capuchon et la face du corps de l'insert, opposée à sa phase d'obturation, sont munies de reliefs respectifs complémentaires, qui, après mise en place du capuchon sur le col, sont adaptés pour lier mécaniquement le capuchon et l'insert, notamment en rotation autour de l'axe de la jupe et/ou en translation suivant cet axe.
Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 5 à 9, caractérisé en ce qu'un collage et/ou un soudage sont axialement interposés entre la paroi de fond du capuchon et le corps de l'insert.
Dispositif suivant la revendication 10, caractérisé en ce que le soudage est réalisé par soudure laser.
Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'insert et le capuchon sont solidarisés l'un à l'autre par soudure laser.
Dispositif suivant la revendication 12, caractérisé en ce que l'insert et le capuchon sont solidarisés l'un à l'autre exclusivement par soudure laser.
Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'insert (20) est pourvu d'une couche (26) de barrière à ou de fixation de l'oxygène, qui est soit agencée dans l'épaisseur du corps (21) de l'insert, soit fixée à sa face d'obturation (21A).