EP2315315A1

EP2315315A1 - Embase coaxiale

Info

Publication number: EP2315315A1
Application number: EP10188049A
Authority: EP
Inventors: Sébastien Annequin
Original assignee: Radiall SA
Current assignee: Raydiall
Priority date: 2009-10-20
Filing date: 2010-10-19
Publication date: 2011-04-27
Anticipated expiration: 2030-10-19
Also published as: MX2010011534A; KR20110043499A; EP2315315B1; FR2951589A1; CN102044782B; US20110092095A1; BRPI1010421A2; FR2951589B1; CN102044782A; US8298005B2

Abstract

La présente invention concerne un élément de connecteur coaxial (10), comportant : - un corps (11) définissant au moins en partie la surface extérieure de l'élément de connecteur et portant des moyens de codage mécanique (20) de l'élément de connecteur, - un contact de masse (12) disposé à l'intérieur du corps (11), - un insert comportant une partie (13) définissant un isolant et, - un contact central (15) monté dans le contact de masse (12) avec interposition de l'isolant (13), caractérisé par le fait que le corps (11) et le contact de masse (12) sont réalisés d'une seule pièce et par le fait que l'insert comporte une partie de verrouillage (33).

Description

La présente invention a pour objet un élément de connecteur coaxial.
L'invention se rapporte plus particulièrement à un élément de connecteur coaxial du type SMB (à encliquetage) réalisé selon le schéma de normalisation FAKRA (Commission des normes de l'industrie automobile).
Au sens de l'invention, on désigne par « élément de connecteur coaxial selon le schéma d'une normalisation FAKRA» un élément de connecteur coaxial comportant un corps dont les dimensions mécaniques dans une section axiale dudit corps coopérant avec le corps d'un élément de connecteur complémentaire pour établir une liaison mécanique entre les deux corps sont définies dans la norme DIN 72594-1.
De tels éléments de connecteur sont généralement utilisés dans le domaine automobile pour les câbles de transmission de données.
On a représenté à la figure 1 un exemple connu d'élément de connecteur coaxial 1, notamment pour le domaine de l'automobile. Comme représenté, cet élément de connecteur coaxial 1 s'étend selon un axe longitudinal X et comporte un corps 2 définissant la surface extérieure du connecteur et portant un nez de verrouillage 6. Le corps 2 reçoit un contact de masse 3 et un contact central 4 est reçu à l'intérieur du contact de masse 3 par l'intermédiaire d'un isolant 5. Un tel élément de connecteur 1 est constitué de quatre pièces distinctes et l'assemblage de ces pièces peut être long et coûteux.
On connait par la demande WO2009/074262 un élément de connecteur coaxial selon le schéma de normalisation FAKRA dans lequel l'isolant et le corps sont réalisés d'une seule pièce par injection d'un matériau diélectrique. Avec un tel élément de connecteur, le contact de masse est une pièce métallique distincte du corps qui est réalisé en matière plastique. L'emploi de deux pièces distinctes pour réaliser le corps et le contact de masse peut occasionner des problèmes de coaxialité.
US 7 101 185 divulgue un connecteur coaxial métallique comprenant un contact central reçu à l'intérieur d'un corps métallique avec interposition d'un isolant. Le corps comporte un nez de verrouillage distinct de l'insert.
Il existe un besoin pour bénéficier d'un élément de connecteur coaxial qui soit simple et peu coûteux à fabriquer tout en présentant une coaxialité satisfaisante entre le contact de masse et le corps.
L'invention a pour but de répondre à ce besoin et elle y parvient, selon l'un des aspects, grâce à un élément de connecteur coaxial, comportant :

un corps définissant au moins en partie la surface extérieure de l'élément de connecteur et portant des moyens de codage mécanique de l'élément de connecteur,
un contact de masse disposé à l'intérieur du corps,
un insert comportant une partie définissant un isolant et,
un contact central monté dans le contact de masse avec interposition de l'isolant,

Un tel élément de connecteur présente un nombre réduit de pièces distinctes par rapport au connecteur représenté à la figure 1, ce qui diminue le nombre d'opérations d'assemblage. En outre, avec un tel élément de connecteur, le contact de masse et le corps sont réalisés d'une seule pièce, ce qui permet d'assurer une haute coaxialité entre ces derniers et d'assurer le guidage d'un élément de connecteur complémentaire lors d'un accouplement.
Le corps comporte avantageusement une partie tubulaire s'étendant selon un axe longitudinal et l'extrémité longitudinale avant de cette partie tubulaire est avantageusement ouverte et définit une face de connexion avec un élément de connecteur complémentaire.
Au sens de l'invention, on désigne par « avant de l'élément de connecteur» la portion de ce dernier à proximité de la face de connexion et par « arrière de l'élément de connecteur » la portion de ce dernier à proximité de l'extrémité de l'élément de connecteur opposée à la face de connexion.
La face de connexion présente avantageusement des dimensions mécaniques correspondant au schéma de normalisation FAKRA. Un tel élément de connecteur satisfait à des exigences de qualité dimensionnelles et électriques et est interchangeable.
La partie de verrouillage porte avantageusement un nez de verrouillage, ladite partie s'étendant parallèlement à l'axe de la partie tubulaire du corps, et une partie de liaison reliant une extrémité longitudinale de lisolant et une extrémité longitudinale de la partie portant le nez de verrouillage, ladite partie de liaison s'étendant transversalement, notamment perpendiculairement à l'axe selon lequel s'étend l'isolant. Selon l'invention, l'isolant et le nez de verrouillage sont avantageusement regroupés au sein d'un insert réalisé dans une matière différente de celle du corps, contrairement à ce qui est divulgué dans la demande WO2009/074262 .
L'insert peut être réalisé d'une seule pièce, c'est-à-dire que la partie de verrouillage et l'isolant peuvent n'appartenir qu'à une seule et même pièce.
La paroi de la partie tubulaire du corps comporte avantageusement au moins un ajour et la partie portant le nez de verrouillage est avantageusement reçue dans ledit ajour. La partie portant le nez de verrouillage peut ainsi définir une portion de la surface extérieure de l'élément de connecteur.
Les moyens de codage mécanique sont avantageusement un ou plusieurs reliefs faisant saillie vers l'extérieur de la partie tubulaire du corps. A chaque type d'élément de connecteur sont par exemple associés des moyens de codage mécanique spécifiques, deux éléments de connecteur de type distinct différant par exemple par le nombre de reliefs, leurs dimensions ou encore leur position angulaire sur le pourtour de la partie tubulaire du corps. Ces moyens de codage mécaniques sont par exemple définis par la norme DIN 72594-1.
Les moyens de codage mécaniques permettent d'identifier le type d'élément de connecteur et d'assurer son accouplement à un élément de connecteur complémentaire de même type.
La partie portant le nez de verrouillage comporte avantageusement une paroi frontale venant en butée contre une paroi de l'ajour, la paroi frontale de la partie portant le nez de verrouillage comportant avantageusement une gorge et la paroi correspondante de l'ajour étant en partie biseautée de façon à ce que le biseau soit reçu dans la gorge lorsque le nez de verrouillage est en butée contre la paroi de l'ajour, Un tel système de butée empêche avantageusement le nez de verrouillage de se lever ou de plier sous des contraintes de traction, lorsque l'insert est au contact du corps.
La paroi d'une cavité du corps et la surface extérieure de l'insert comportent avantageusement des moyens de détrompage coopérant lorsque insert est au contact du corps. Ces moyens de détrompage sont par exemple un ou plusieurs ergots portés par l'isolant et une ou plusieurs rainures ménagées dans la paroi de ladite cavité. La position angulaire de la rainure dans la paroi de la cavité est par exemple déterminée en fonction de la position angulaire des moyens de codage mécanique portés par la surface extérieure de la partie tubulaire.
Similairement, la position angulaire sur l'isolant de l'ergot peut être déterminée en fonction de la position angulaire des moyens de codage mécanique portés par la surface extérieure de la partie tubulaire du corps dont l'insert est au contact. A une position angulaire des moyens de codage mécanique correspond par exemple une position angulaire spécifique de la rainure et de l'ergot, de façon à s'assurer que l'insert au contact du corps soit bien adapté audit corps. Ce détrompage mécanique permet de compléter le détrompage couleur de l'insert (ou du corps) habituellement utilisé.
Selon un premier mode de mise en oeuvre de l'invention, l'élément de connecteur est droit.
Le corps et le contact de masse peuvent être réalisés en métal, ce qui peut permettre de renforcer la face de connexion de l'élément de connecteur par rapport aux éléments de connecteur dans lesquels cette face de connexion est définie par une partie en plastique du corps. En effet, avec un corps en métal, l'accouplement avec un élément de connecteur complémentaire ne présentant pas des moyens de codage mécanique adaptés ne déforme pas ladite face de connexion. Selon cet exemple, l'insert est rapporté sur le corps.
Le corps comporte avantageusement une plaque s'étendant transversalement, notamment perpendiculairement, par rapport à l'axe de la partie tubulaire, cette plaque présentant :

une première face en contact avec l'extrémité longitudinale arrière de la partie tubulaire et,
une deuxième face définissant une face arrière de l'élément de connecteur.

Une telle plaque permet par exemple la fixation de l'élément de connecteur à une platine de connexion, par exemple une plaquette de circuit imprimé (PCB).
La plaque comporte avantageusement une cavité communiquant avec l'ajour ménagé dans la paroi de la partie tubulaire, la partie de liaison et les extrémités longitudinales reliées à la partie de liaison de l'isolant et de la partie portant le nez de verrouillage étant avantageusement reçues dans cette cavité. La présence d'une telle cavité permet le montage de l'insert sur le corps depuis l'arrière de l'élément de connecteur, c'est-à-dire dans le mode de réalisation décrit, depuis l'extrémité de ce dernier définie par la plaque.
Dans une variante, le corps, le contact de masse et l'insert sont réalisés par bi-injection de matières plastiques, la matière plastique définissant le corps et le contact de masse étant métallisée. Toujours selon cette variante, l'insert peut être surmoulé sur le corps et le contact de masse.
Lorsque l'insert est réalisé en matière(s) plastique(s) un colorant peut être utilisé pour que l'insert présente une couleur fonction d'une application donnée.
La partie tubulaire comporte avantageusement une extrémité longitudinale arrière fermée définissant une face arrière de l'élément de connecteur. Cette extrémité longitudinale arrière permet par exemple le raccordement électrique et mécanique à une platine de connexion, par exemple une plaquette de circuit imprimé.
L'extrémité longitudinale arrière de la partie tubulaire du corps comporte avantageusement une cavité communiquant avec l'ajour ménagé dans la paroi de ladite partie tubulaire et la partie de liaison de la pièce ainsi que les extrémités longitudinales reliées à ladite partie de liaison de l'isolant et de la partie portant le nez de verrouillage peuvent être reçues dans cette cavité. L'extrémité longitudinale arrière de la partie tubulaire du corps comporte avantageusement au moins une fente distincte de la cavité. Cette extrémité arrière comporte par exemple plusieurs fentes s'étendant par exemple à une même distance radiale de l'axe longitudinal de la partie tubulaire du corps, deux fentes adjacentes étant séparées par un pont de matière.
Selon un autre mode de mise en oeuvre de l'invention, l'élément de connecteur coaxial est coudé.
Le corps et le contact de masse d'un élément de connecteur coudé sont avantageusement réalisés par injection de métal.
Dans une variante, le corps, le contact de masse et l'insert d'un élément de connecteur coudé sont réalisés par bi-injection de matières plastiques, la matière plastique définissant le corps et le contact de masse étant métallisée.
Cet élément de connecteur peut comporter une extrémité arrière destinée à être raccordée électriquement et mécaniquement à une platine de connexion, par exemple à une plaquette de circuit imprimé.
Le contact central d'un tel élément de connecteur coudé présente avantageusement une forme coudée et il est avantageusement réalisé d'une seule pièce.
L'élément de connecteur décrit ci-dessus peut constituer une fiche ou une prise.
D'autres caractéristiques et propriétés avantageuses de l'invention apparaîtront à la lecture qui va suivre d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci et à l'examen du dessin annexé sur lequel :

la figure 1 représente un élément de connecteur connu,
les figures 2 et 3 sont des vues en perspective et en éclaté depuis l'avant et l'arrière d'un élément de connecteur selon un premier exemple de mise en oeuvre de l'invention,
la figure 4 est une vue en coupe longitudinale de l'élément de connecteur représenté aux figures 2 et 3,
la figure 5 est un détail de la figure 4,
la figure 6 représente l'élément de connecteur des figures 2 à 5 lorsque l'insert est rapporté sur le corps,
les figures 7 à 12 représentent deux exemples de moyens de détrompage prévus entre l'insert et le corps,
la figure 13 est une vue en perspective et en éclaté depuis l'arrière d'un élément de connecteur selon un deuxième exemple de mise en oeuvre d'invention,
les figures 14 et 16 sont des vues de faces, respectivement avant et arrière de l'élément de connecteur de la figure 13,
la figure 15 est une vue en coupe selon XVI-XVI de la figure 14,
la figure 17 est une vue en perspective depuis l'arrière d'un élément de connecteur selon un troisième exemple de mise en ouvre de l'invention et,
la figure 18 est une vue en coupe axiale de l'élément de connecteur de la figure 17.

On a représenté à la figure 2 un élément de connecteur coaxial 10 selon le premier exemple de mise en oeuvre de l'invention. Cet élément de connecteur 10 est représenté depuis l'avant sur la figure 2 et depuis l'arrière sur la figure 3 et présente un axe X.
Comme visible sur les figures 2 et 3, l'élément de connecteur 10 comporte un corps 11, un contact de masse 12 disposé à l'intérieur du corps 11, un isolant 13 de forme tubulaire et destiné à être reçu à l'intérieur du contact de masse 12, un logement traversant 14 étant ménagé à l'intérieur de l'isolant 13 pour recevoir un contact central 15.
Comme on peut le voir sur les figures 2 à 4, le corps 11 s'étend longitudinalement selon l'axe X et peut comporter une partie tubulaire 16 s'étendant autour de l'axe X. Cette partie tubulaire présentant une extrémité longitudinale avant 17 et une extrémité longitudinale arrière 18.
L'extrémité longitudinale avant 17 est dans l'exemple illustré ouverte et définit une face de connexion avec un élément de connecteur complémentaire. L'extrémité longitudinale arrière 18 est raccordée à une plaque 19 s'étendant perpendiculairement à l'axe X et portant des plots 20, permettant notamment un raccordement mécanique à une platine de connexion, par exemple une plaquette de circuit imprimé.
Comme on peut le voir sur les figures 2 à 4, la partie tubulaire 16 comporte, à proximité de son extrémité longitudinale avant 17 des moyens de codage mécanique 21 qui sont constitués par des reliefs faisant saillie vers l'extérieur du corps 11. Dans l'exemple illustré, deux reliefs en saillie 21 sont portés par la partie tubulaire 16 mais l'invention n'est pas limitée à un nombre particulier de tels reliefs.
Ces reliefs 21 peuvent être normalisés et s'étendent par exemple parallèlement à l'axe X de la partie tubulaire 16 et peuvent être placés à une même distance de la face de connexion définie par l'extrémité longitudinale avant 17.
Comme représenté sur les figures 2 à 4, la partie tubulaire 16 comporte un ajour 22 s'étendant depuis l'extrémité longitudinale arrière 18 de la partie tubulaire 16 sur moins de la longueur de cette dernière. Cet ajour 22 est par exemple ménagé sur toute l'épaisseur de la paroi de la partie tubulaire 16.
Comme visible sur la figure 3, cet ajour 22 communique avec une cavité 23 ménagée dans la plaque 19. Cette cavité 23 s'étend depuis une région centrale de la plaque 19 vers l'extérieur de celle-ci, perpendiculairement à l'axe X de la partie tubulaire 12. La cavité 23 est dans l'exemple illustré ménagé sur toute l'épaisseur de la plaque 19.
Comme visible sur la figure 4, le contact de masse 12 est réalisé d'une seule pièce avec le corps 11, ce contact de masse 12 comportant par exemple une partie cylindrique creuse 25 coaxiale à la partie tubulaire 16 et reliée à cette dernière au niveau de la plaque 19. Comme on peut le voir sur les figures 3 et 4, le contact de masse 12 comporte au niveau de la plaque 19 une partie en porte-à-faux 26 faisant saillie dans la cavité 23 et dont le rôle sera décrit par la suite.
Selon ce premier exemple de mise en oeuvre de l'invention, le corps 11 et le contact de masse 12 sont réalisés en une seule pièce métallique, par exemple par moulage sous pression d'un alliage de cuivre, d'aluminium, de magnésium et, le cas échéant, de Zinc (zamak) ou par moulage par injection de métal (MIM).
Comme représenté sur les figures 2 à 5, l'élément de connecteur 10 comporte un insert 30 au contact du corps 11. Dans l'exemple des figures 2 à 12, l'insert 30 est rapporté sur le corps 11. Cet insert 30 comporte une partie tubulaire définissant l'isolant 13. L'isolant 13 est relié au niveau de son extrémité longitudinale arrière 31 à une partie de liaison 32 s'étendant perpendiculairement à l'axe X de l'isolant, cette dernière étant par ailleurs reliée à une partie 33 portant un nez de verrouillage 34, ladite partie 33 s'étendant parallèlement à l'isolant 13. Comme représenté, cette partie de liaison 32 peut comporter une cavité traversante 36 dont le rôle sera décrit plus loin.
L'insert 30 est par exemple réalisé par moulage de matière plastique à laquelle peut être ajouté un colorant et l'insert peut être configuré pour être encliqueté, monté à force ou serti sur le corps 11.
Le contact central 15 est par exemple réalisé par usinage, selon la technique de découpé-roulé ou encore usiné puis surmoulé avec l'isolant 13. Ce contact central 15 est reçu dans la cavité 14 traversant l'isolant 13 et peut être maintenu à l'intérieur de cette cavité à l'aide de harpons 35 ou surmoulé sur l'isolant 13.
Lors du montage de l'insert 30 sur le corps 11, on introduit l'insert 30 depuis l'arrière de l'élément de connecteur 10 à travers la cavité 23. L'isolant 13 est reçu à l'intérieur de la partie cylindrique creuse 25 du contact de masse 12, tandis que la partie de liaison 32 est reçue dans la cavité 23 et que la partie 33 portant le nez de verrouillage 34 repose dans l'ajour 22, définissant une portion de la surface extérieure de l'élément de connecteur 10. Une fois l'insert 30 en place, la partie en porte-à-faux 26 est, comme représenté sur la figure 6, reçue dans la cavité traversante 36 ménagée dans la partie de liaison 32.
Comme on peut le voir sur la figure 5, le nez de verrouillage 34 peut comporter une paroi frontale 38 et l'ajour 22 peut comporter une paroi 39 destinée à venir en contact contre la paroi frontale 38 pour constituer un système de butée. La paroi 39 de l'ajour 22 est par exemple en partie biseautée et la paroi frontale 38 du nez du verrouillage 34 définit une gorge pour recevoir le biseau de la paroi 39.
On a représenté aux figures 7 à 12 des exemples d'éléments de connecteur coaxiaux 10 selon le premier mode de réalisation qui diffèrent de ceux représentés aux figures 1 à 6 par le fait qu'ils comportent un système de détrompage mécanique pour l'introduction de l'insert 30 dans le corps 11.
Comme représenté à la figure 7, ce système de détrompage peut être constitué par un ergot 40 porté par l'isolant 13 au niveau de son extrémité longitudinale arrière et par une rainure 41 ménagée dans la paroi de la cavité 23.
Les positions angulaires de l'ergot 40 et de la rainure 41 peuvent être choisies en fonction du type d'élément de connecteur 10 dont l'insert 30 fait partie. Par exemple, le corps représenté à la figure 8 comporte des moyens de codage mécanique 21 caractéristiques d'un codage de type B et, pour un tel type de codage, la position angulaire par rapport à l'axe X de la rainure 41 est telle que représentée aux figures 7 et 9.
Un insert 30 destiné à venir au contact d'un corps pour élément de connecteur de type B peut alors comporter un ergot 40 à une position angulaire par rapport à l'axe X adaptée pour coopérer avec la rainure 41, de façon à s'assurer que l'insert 30 est bien approprié à un élément de connecteur de type B. Un tel système de détrompage peut, en plus de l'emploi éventuel d'une couleur spécifique à un type de codage pour la réalisation de l'insert 30, diminuer encore le risque d'assembler un corps 11 et un insert de type différent.
Dans l'exemple des figures 10 à 12, le corps 11 comporte des moyens de codage mécanique 21 caractéristiques d'un codage de type K et la position angulaire par rapport à l'axe X des moyens de codage mécanique 21 d'une part et de la rainure 41 d'autre part diffèrent de celles décrites en référence aux figures 7 à 9. Ainsi, l'insert 30 de la figure 6 ne peut être introduit dans la cavité 23 du corps 11 représenté à la figure 10, du fait de la différence de position angulaire de son ergot 40 par rapport à la rainure 41. Un insert adapté à une telle introduction est représenté sur les figures 10 et 12.
On va maintenant décrire en référence à la figure 13 un élément de connecteur coaxial 10 selon un deuxième exemple de mise en oeuvre de l'invention.
Similairement à ce qui est décrit en référence aux figures 2 à 12, le corps 11 et le contact de masse 12 sont réalisés d'une seule pièce, le corps 11 comportant une partie tubulaire 16 dont l'extrémité longitudinale avant 17 est ouverte et définit une face de connexion. Contrairement à l'exemple décrit précédent, le corps 11, le contact de masse 12 et l'insert 30 sont réalisés par bi-injection de matière plastiques. En variante, l'insert 30 est surmoulé sur le corps 11 et sur le contact de masse 12. L'insert 30 est par exemple réalisé en une matière plastique non métallisable avec un colorant, notamment un polyamide chargé de fibres de verre. Le corps 11 et le contact de masse 12 sont réalisés en une matière plastique métallisable, par exemple en polyamide chargé fibres de verre avec des additifs métalliques. Les surfaces intérieure et/ou extérieure de la partie cylindrique creuse 25 du contact de masse 12 sont par exemple métallisées. Un tel élément de connecteur 10 présente avantageusement un poids réduit.
Comme on peut le voir sur les figures 13 à 16, l'extrémité longitudinale arrière 18 de la partie tubulaire 16 peut être fermée, à l'exception d'une cavité 23 ménagée dans cette dernière, similairement à la cavité 23 ménagée dans la plaque 19 décrite en référence aux figures 2 à 12.
Une pluralité de fentes 45 est ménagée au niveau de l'extrémité longitudinale arrière 18, ces fentes 45 étant par exemple situées sur un même rayon de la partie tubulaire 12 et ne communiquant pas avec la cavité 23. Deux fentes adjacentes 45 peuvent être séparées par un pont de matière 48.
Comme on peut le voir sur la figure 14, ces fentes 45 sont ménagées sur toute l'épaisseur de l'extrémité arrière 18 de la partie tubulaire 16, de sorte que l'on peut voir à travers le corps 11 lorsque l'on regarde selon l'axe X. L'extrémité arrière 18 de la partie tubulaire peut encore comporter des plots 20 similaires à ceux décrits en référence aux figures 2 à 12.
Un élément de connecteur selon le deuxième exemple de mise en oeuvre de l'invention décrit en référence aux figures 13 à 16 peut comporter un système de butée constitué par une paroi frontale du nez de verrouillage et une paroi frontale de l'ajour, comme décrit en référence à la figure 5.
Un élément de connecteur selon le deuxième exemple de mise en oeuvre peut comporter un système de détrompage mécanique tel que décrit en référence aux figures 7 à 12.
On va maintenant décrire en référence aux figures 17 et 18 un élément de connecteur selon un troisième exemple de mise en oeuvre de l'invention.
Contrairement aux éléments de connecteur décrits en référence aux figures 2 à 16 qui sont des éléments de connecteur droits, l'élément de connecteur 10 des figures 17 et 18 est coudé.
Le corps 11 est par exemple réalisé d'une seule pièce métallique avec le contact de masse 12, similairement à ce qui est décrit en référence aux figures 2 à 12. En variante, le corps 11, le contact de masse 12 et l'insert 30 sont réalisés par bi-injection de matières plastiques, la matière plastique définissant le corps 11 et le contact de masse 12 étant métallisée, comme décrit en référence aux figures 13 à 16.
Dans l'exemple décrit, le corps 11 comprend une partie tubulaire 16 similaire à celle décrite en référence aux figures 1 à 11 et s'étendant selon un axe longitudinal X, cette partie tubulaire étant raccordée au niveau de son extrémité longitudinale arrière 18 à un boîtier 50 s'étendant parallèlement à l'axe X de la partie tubulaire du corps 11 et présentant une section rectangulaire. Ce boîtier 50 comporte selon l'axe X une extrémité arrière 51 opposée à l'extrémité 52 par laquelle il est raccordé à l'extrémité arrière 18 de la partie tubulaire et une face inférieure 53 définissant l'extrémité arrière du corps 11.
Comme on peut le voir sur la figure 18, une cavité 55 est ménagée sur toute la longueur du boîtier 50, cette cavité s'étendant, lorsque le boîtier est vu dans un plan de coupe perpendiculaire à l'axe longitudinal X dans une zone centrale et débouchant vers l'extérieur au niveau de la face inférieure 53 du boîtier 50 pour permettre le passage du contact central 15, par exemple d'un contact central coudé réalisé d'une seule pièce, et au niveau de la face supérieure 54 du boîtier 50.
Lorsque l'insert 30 est à rapporter sur le corps 11, l'insert est introduit depuis l'extrémité longitudinale arrière 51 du boîtier 50, puis est déplacé dans la cavité 55 jusqu'à venir en butée dans l'ajour 22.
Une fois l'insert 30 au contact du corps 11, un capot en métal découpé 56 peut être disposé afin d'obturer la cavité 55 au niveau de l'extrémité longitudinale arrière 51 du boîtier 50. Le cas échéant, ce capot 56 peut contribuer à maintenir en place l'insert 33 sur le corps 11 et à fermer la ligne électrique.
Un élément de connecteur selon le troisième exemple de mise en oeuvre de l'invention décrit en référence aux figures 17 et 18 peut comporter un système de butée constitué par une paroi frontale du nez de verrouillage et une paroi frontale de l'ajour, comme décrit en référence à la figure 5.
Un élément de connecteur selon le troisième exemple de mise en oeuvre peut comporter un système de détrompage mécanique tel que décrit en référence aux figures 7 à 12.
Les éléments de connecteur 10 qui viennent d'être décrits peuvent être des fiches ou des prises.
Dans les exemples qui viennent d'être décrits, les éléments de connecteurs sont configurés pour être raccordés électriquement et mécaniquement à une platine de connexion mais l'invention n'est pas limitée à un tel exemple.
Dans les exemples qui viennent d'être décrits, l'élément de connecteur présente une interface comportant une impédance de 50 Ω mais l'invention n'est pas limitée à une valeur particulière d'impédance.
L'expression « comportant un » doit être comprise comme synonyme de l'expression « comportant au moins un » sauf lorsque le contraire est spécifié.

Claims

Elément de connecteur coaxial (10), comportant :
- un corps (11) définissant au moins en partie la surface extérieure de l'élément de connecteur et portant des moyens de codage mécanique (20) de l'élément de connecteur,

- un contact de masse (12) disposé à l'intérieur du corps (11), et,

- un contact central (15) monté dans le contact de masse (12) avec interposition d'un isolant (13),
caractérisé par le fait que le corps (11) et le contact de masse (12) sont réalisés d'une seule pièce et par le fait que l'élément de connecteur (10) comporte un insert (30) réalisé d'une seule pièce, ledit insert (30) comportant une partie (13) définissant l'isolant et une partie de verrouillage (33).
Elément de connecteur selon la revendication 1 , caractérisé par le fait que le corps (11) comporte une partie tubulaire (16) s'étendant selon un axe longitudinal (X) et dont l'extrémité longitudinale avant (17) est ouverte et définit une face de connexion avec un élément de connecteur complémentaire.
Elément de connecteur selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la face de connexion présente des dimensions mécaniques correspondant au schéma de normalisation FAKRA.
Elément de connecteur selon la revendication 2 ou 3, caractérisé par le fait que la partie de verrouillage (33) porte un nez de verrouillage (34), ladite partie (33) s'étendant parallèlement à l'axe (X) de la partie tubulaire (16) du corps et une partie de liaison (32) reliant une extrémité longitudinale de l'isolant (13) et une extrémité longitudinale de la partie (33) portant le nez de verrouillage (34), ladite partie de liaison (32) s'étendant transversalement, notamment perpendiculairement, audit axe (X).
Elément de connecteur selon la revendication 4, caractérisé par le fait que la paroi de la partie tubulaire (16) du corps (11) comporte au moins un ajour (22) et par le fait que la partie (33) portant le nez de verrouillage (34) est reçue dans ledit ajour (22).
Elément de connecteur selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé par le fait que les moyens de codage mécanique (21) sont des reliefs faisant saillie vers l'extérieur de la partie tubulaire (16) du corps.
Elément de connecteur selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la partie (33) portant le nez de verrouillage (34) comporte une paroi frontale (38) venant en butée contre une paroi (39) de l'ajour (22), la paroi frontale (38) comportant une gorge et la paroi correspondante de l'ajour (22) étant en partie biseautée de façon à ce que le biseau soit reçu dans la gorge lorsque le nez de verrouillage (34) est en butée contre la paroi (39) de l'ajour (22).
Elément de connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que la paroi d'une cavité (23) du corps et la surface extérieure de l'insert (30) comportent des moyens de détrompage (40, 41) coopérant lorsque l'insert (30) est au contact du corps (11).
Elément de connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait qu'il est droit.
Elément de connecteur selon la revendication 9, caractérisé par le fait que le corps (11) et le contact de masse (12) sont réalisés en métal.
Elément de connecteur selon les revendications 4 et 10, caractérisé par le fait que le corps (11) comporte une plaque (19) s'étendant transversalement, notamment perpendiculairement, par rapport à l'axe (X) de la partie tubulaire (16), cette plaque présentant :
- une face avant en contact avec l'extrémité longitudinale arrière (18) de la partie tubulaire (16) et,
une face arrière définissant l'extrémité arrière de l'élément de connecteur la plaque (19) comportant une cavité (23) communiquant avec l'ajour (22) ménagé dans la paroi de la partie tubulaire (16), la partie de liaison (32) et les extrémités longitudinales de l'isolant (13) et de la partie (33) portant le nez de verrouillage (34) auxquelles la partie de liaison (32) est reliée étant reçues dans cette cavité (23).
Elément de connecteur selon la revendication 9, caractérisé par le fait que le corps (11), le contact de masse (12) et l'insert (30) sont réalisés par bi-injection de matières plastiques, la matière plastique définissant le corps (11) et le contact de masse (12) étant métallisée.
Elément de connecteur selon les revendications 4 et 12, caractérisé par le fait que la partie tubulaire (16) comporte une extrémité longitudinale arrière fermée définissant une face arrière de l'élément de connecteur (10).
Elément de connecteur selon la revendication 13, caractérisé par le fait que l'extrémité arrière de la partie tubulaire (16) du corps (11) comporte une cavité (23) communiquant avec l'ajour (22) ménagé dans la paroi de ladite partie tubulaire (16), la partie de liaison (32) et les extrémités longitudinales de l'isolant (13) et de la partie (33) portant le nez de verrouillage (34) auxquelles la partie de liaison (32) est reliée étant reçues dans cette cavité (23), l'extrémité arrière (18) de la partie tubulaire (16) du corps (11) comportant au moins une fente (45) distincte de la cavité (23).
Elément de connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait qu'il est coudé et par le fait que le corps (11) et le contact de masse (12) sont réalisés en métal, ou par le fait que le corps (11), le contact de masse (12) et l'insert (30) sont réalisés par bi-injection de matières plastiques, la matière plastique définissant le corps (11) et le contact de masse (12) étant métallisée.