Dispositif pour la pêche
La présente invention concerne le domaine des dispositifs de pêche et plus particulièrement le domaine des flotteurs de pêche solidaires des bas de ligne de lignes de pêche et des leurres de pêche reproduisant le mouvement de nage d'un poisson vivant pour la capture de poissons carnassiers ou de poissons marins chasseurs.
Dans le domaine de la pêche, et plus particulièrement dans le domaine de la pêche à la ligne flottante en rivière, il est bien connu d'utiliser un flotteur en liège ou similaire de forme oblongue et muni d'une antenne verticale faisant saillie de la surface de l'eau et s'immergeant dans l'eau lorsqu'un poisson est ferré à l'hameçon du bas de ligne. Ce type de flotteur conventionnel est lancé dans le lit de la rivière, à un emplacement déterminé, au moyen d'une canne à pêche. Toutefois, compte tenu du courant de la rivière, il est difficile de maintenir le flotteur dans une position déterminée. Par exemple, lorsque le vent souffle dans la même direction que le courant de la rivière, il est difficile voire même impossible de contrôler la position du flotteur, et par conséquent celle de l'appât, qui dérive alors inexorablement entraîné par le vent et le courant.
Afin de maintenir le flotteur et l'appât dans une position déterminée, on connaît bien le procédé consistant à un poids destiné à former un point d'ancrage sur le fond de la rivière ; néanmoins, un tel procédé présente une efficacité très relative. En effet, les poissons sont susceptibles de repérer le poids et refuser ainsi l'appât. De plus, lorsque le pêcheur souhaite déplacer l'appât dans la rivière, ce dernier doit sortir de l'eau le bas de ligne sur lequel sont montés l'appât et le poids, puis relancer le bas de ligne au nouvel emplacement choisi, risquant ainsi d'attiser la vigilance des poissons.
Afin de palier ces inconvénients, on a déjà imaginé des flotteurs de pêche comportant des moyens pour contrôler le mouvement, la manoeuvrabilité et la stabilité de la position des flotteurs dans le courant d'une rivière ; c'est le cas, par exemple, du brevet anglais GB 1 397 564 qui décrit un flotteur de pêche amélioré. Ce flotteur est constitué d'un corps fin obtenu dans un matériau flottant et dont les deux faces sont planes. Le flotteur comporte à son extrémité supérieure un œil supérieur solidarisé au corps du flotteur par un bras de telle manière que ledit œil
supérieur s'étende au dessus de la ligne de flottaison du corps, le bas de ligne de la ligne de pêche passant à travers l'œil supérieur. Par ailleurs, le flotteur comporte un second œil dit inférieur solidaire de l'extrémité inférieure du corps et à travers lequel passe le bas de ligne. Une telle construction procure un angle fixe du corps du flotteur par rapport à la direction du courrant permettant audit corps de remonter le courant lorsque la longueur de la ligne de pêche est fixe, ladite longueur de la ligne de pêche étant maintenue à une longueur fixe par blocage du moulinet de la canne à pêche par exemple.
On connaît, par ailleurs, la demande de brevet français FR 2 595 542 qui décrit un flotteur de ligne de pêche permettant une pêche statique ainsi qu'une remontée dynamique du courant d'une rivière. Le flotteur est constitué d'un corps flottant en forme de cône, percé en son milieu pour le passage du bas de ligne, rainure longitudinalement pour recevoir une plaque quadrilatère. Ladite plaque quadrilatère est coudée en sa partie arrière, percée aux quatre coins de sa partie plane pour la fixation des quatre fils de longueur déterminée, réunis en leur sommet à un émerillon enfilé sur le bas de ligne de la ligne de pêche. Lorsque le pêcheur arrête la descente du flotteur dans le courant par blocage du fil de pêche sur le moulinet, le flotteur remonte le courant jusqu'à ce qu'il atteigne une ligne perpendiculaire à l'axe du courant. Ces flotteurs présentent l'inconvénient de remonter le courant que dans un sens de sorte que d'une part, ils ne peuvent être utilisés que depuis une berge de la rivière uniquement et d'autre part ils présentent une manoeuvrabilité réduite.
Par ailleurs, ces flotteurs ainsi que les flotteurs conventionnels présentent un volume et une densité invariable correspondant à une plombée déterminée. Or, la plombée dépend notamment de l'appât utilisé ou du type de poisson péché de sorte que le pêcheur doit posséder plusieurs flotteurs de volumes et de densités différentes.
Afin de limiter le nombre de flotteurs nécessaires à la pêche, on a déjà imagine des flotteurs à volume et densité variables ; c'est le cas, par exemple, de la demande de certificat d'utilité français FR 2 773 435 qui décrit un tel flotteur. Ce flotteur comporte un élément tubulaire creux ouvert à ses deux extrémités, formé d'une partie tubulaire à section droite constante, prolongée par un goulot, de section droite plus étroite que celle de la partie tubulaire à section constante, un
élément solide formant piston comportant un perçage axial traversant et apte à pénétrer entièrement ou partiellement de façon étanche dans l'élément tubulaire ou à le coiffer entièrement ou partiellement de façon étanche, et une tige centrale adaptée pour être introduite à travers chaque extrémité de l'élément tubulaire et apte à pouvoir traverser de façon étanche l'élément solide. Ainsi en faisant coulisser l'élément solide dans l'élément tubulaire, le pêcheur peut faire varier le volume d'air enfermé entre l'élément solide et l'élément tubulaire, faisant ainsi varier la densité du flotteur, pour l'adapter à la plombée choisie.
Néanmoins, ce type de flotteur à densité variable est difficilement adaptable aux flotteurs comportant des moyens pour remonter le courant d'une rivière, ces derniers ne présentant pas une forme tubulaire.
L'un des buts de l'invention est donc de remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif pour la pêche comprenant des moyens de flottaison et des moyens de solidarisation au bas de ligne d'une ligne de pêche permettant de déplacer ledit dispositif dans le lit de la rivière, dans toutes les directions, en utilisant la force du courant.
Conformément à l'invention, il est proposé un dispositif pour la pêche comprenant des moyens de flottaison et des moyens de solidarisation au bas de ligne d'une ligne de pêche constituée d'un armement tel qu'un hameçon par exemple, et des éléments de lest tels qu'un plomb, une bombette ou analogue, remarquable en ce qu'il est constitué d'un élément rigide globalement plat, dit corps, s'étendant sensiblement verticalement dans l'eau en position d'équilibre statique et présentant un plan de symétrie vertical orthogonal aux faces avant et arrières dudit corps, la face arrière étant plane, concave ou légèrement convexe et la face avant comportant au moins une zone convexe dont le rayon de courbure est inférieur à celui de la convexité de la face arrière, de premiers moyens de guidage solidaires du corps au dessus du plan médian de ce dernier et coopérant avec le bas de ligne afin de guider ce dernier perpendiculairement au plan de symétrie vertical dudit corps, et d'un second moyen de guidage s'étendant à l'extrémité inférieure dudit corps perpendiculairement au plan de symétrie vertical du corps et coopérant avec le bas de ligne.
De préférence, les premiers moyens de guidage consistent en un cordon dont les extrémités sont solidarisées à proximité des bords du corps de part et
d'autre de son plan de symétrie, la longueur du cordon étant supérieure à l'écartement des points d'attache dudit cordon au corps de telle sorte que ledit cordon s'étende du côté de la face avant du corps, et en un double anneau dont un premier anneau est enfilé sur le cordon et dont le second anneau est traversé par le bas de ligne. De plus, le second moyen de guidage consiste en une barre s'étendant d'un bord à l'autre du corps, à son extrémité inférieure, le bas de ligne s'étendant entre le corps et ladite barre.
De manière particulièrement avantageuse, les moyens de flottaison consistent d'une part en une paroi plane ou convexe flexible dite arrière dont les bords sont solidaires des bords d'un évidement pratiqué dans le corps rigide et d'autre part en une paroi convexe flexible dite avant dont les bords sont solidaires des bords de l'évidement afin de délimiter entre la paroi arrière et la paroi avant un volume d'air. La paroi arrière et/ou la paroi avant des moyens de flottaison comporte au moins une valve qui consiste, de préférence, en un bouchon tronconique apte à être introduit dans un trou circulaire pratiqué dans la paroi arrière ou avant des moyens de flottaison, ledit trou présentant un diamètre globalement égal au diamètre moyen du bouchon tronconique.
Par ailleurs, la paroi arrière présente un coefficient d'élasticité supérieure à celui de la paroi avant des moyens de flottaison de telle manière que, en comprimant la paroi avant vers la paroi arrière desdits moyens de flottaison pour réduire le volume d'air, seule la paroi arrière se déforme.
Accessoirement, la paroi arrière et/ou la paroi avant des moyens de flottaison comporte des repères correspondant au poids des éléments de lests du bas de ligne. D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre, de plusieurs variantes d'exécution, données à titre d'exemples non limitatifs, du dispositif de pêche conforme à l'invention, à partir des dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue de face du dispositif de pêche suivant l'invention, - la figure 2 est une vue de côté du dispositif de pêche conforme à l'invention représenté sur la figure 1 ,
- la figure 3 est une vue de face du dispositif de pêche suivant l'invention en position d'équilibre statique dans une rivière,
- la figure 4 est une vue de face du dispositif de pêche suivant l'invention en mouvement dans une rivière,
- la figure 5 est une représentation schématique des différents mouvements d'un dispositif de pêche suivant l'invention dans une rivière, - la figure 6 est une vue de face d'une variante d'exécution du dispositif de pêche suivant l'invention,
- la figure 7 est une vue de côté de la variante d'exécution du dispositif de pêche conforme à l'invention représenté sur la figure 6,
On décrira ci-après le dispositif de pêche suivant l'invention dans l'application d'un flotteur de pêche destiné à la pêche dans le lit d'une rivière ; néanmoins, on notera que le dispositif de pêche conforme à l'invention pourra également trouver une application d'une part en tant que flotteur de pêche sur un plan d'eau sans courant, ledit flotteur étant déplacé par la force du vent ou par une traction exercée par le pêcheur qui se déplace le long d'une berge, et d'autre part en tant que leurre de pêche reproduisant la nage d'un poisson, d'une grenouille à la surface de l'eau ou d'une écrevisse au fond de l'eau, par exemple.
En référence aux figures 1 et 2, le flotteur de pêche suivant l'invention est constitué d'un élément rigide globalement plat, dit corps 1 , de forme ovale s'étendant sensiblement verticalement dans l'eau en position d'équilibre statique et présentant un plan de symétrie vertical S orthogonal aux faces avant et arrière dudit corps 1 , la face arrière 1a étant légèrement convexe et la face avant 1 b comportant au moins une zone convexe dont le rayon de courbure est inférieur à celui de la convexité de la face arrière 1a. Les formes convexes des parois arrière 1a et avant 1 b sont procurées par des moyens de flottaison 2 consistant d'une part en une paroi convexe flexible dite arrière 2a dont les bords sont solidaires des bords d'un évidement 3 pratiqué dans le corps rigide 1 et d'autre part en une paroi convexe flexible dite avant 2b dont les bords sont solidaires des bords de l'évidement 3 afin de délimiter entre la paroi arrière et la paroi avant un volume d'air assurant la flottabilité du dispositif. L'évidement 3 du corps 1 présente une forme circulaire centrée sur le plan de symétrie vertical S dudit corps 1 , les parois avant 2b et arrière 2a des moyens de flottaison 2 présentant également une forme circulaire.
Par ailleurs, la paroi avant 2b des moyens de flottaison 2 comporte une valve 4 afin de permettre l'entrée et la sortie d'air dans le volume défini entre les parois avant 2b et arrière 2a. Cette valve 4 consiste en un bouchon tronconique 5 apte à être introduit dans un trou circulaire 6 pratiqué dans la paroi avant 2b des moyens de flottaison 2, ledit trou 6 présentant un diamètre globalement égal au diamètre moyen du bouchon tronconique 5. On entend par diamètre moyen du bouchon 5, le diamètre de ce dernier dans sa partie médiane.
La paroi arrière 2a présente un coefficient d'élasticité supérieure à celui de la paroi avant 2b des moyens de flottaison 2 de telle manière que, en comprimant la paroi avant 2b vers la paroi arrière 2a desdits moyens de flottaison 2 pour réduire le volume d'air, après avoir ouvert la valve 4 seule la paroi arrière 2a se déforme. Après avoir comprimé les parois avant et arrière pour réduire le volume d'air, la valve 4 est refermée. La paroi arrière 2a est alors déformée et présente alors une concavité, représentée en traits pointillés sur la figure 2. On notera qu'une simple ouverture de la valve 4 sans exercer de pression sur les parois avant 2b et arrière 2a des moyens de flottaison 2 procure un retour au volume d'air initial des moyens de flottaison 2, la paroi arrière 2a revenant dans sa forme convexe initiale.
De manière particulièrement avantageuse, les parois arrière 2a et avant 2b comportent des repères 7 correspondant au poids des éléments de lest choisis. Ces repères 7 consistent en des lignes curvilignes gravées ou imprimées dont la convexité est orientée vers l'extrémité supérieure du corps 1.
Il va de soi que le corps 1 peut présenter une forme oblongue ou similaire et que l'évidement 3 peut présenter une forme quelconque présentant un plan de symétrie confondu avec le plan de symétrie vertical du corps 1 , telle qu'une forme ovale par exemple. De plus, il est bien évident que la paroi arrière 2a et/ou la paroi avant 2b des moyens de flottaison 2 peut comporter plusieurs valves 4 et que lesdites valves 4 peuvent consister en tout type de valve bien connu de l'homme de l'art, sans sortir du cadre de l'invention.
Il est bien évident que de tels moyens de flottaison 2 constitués d'au moins deux parois, une première paroi présentant un coefficient d'élasticité supérieur à celui de la seconde paroi, peuvent être appliqués à tout type de flotteur de pêche de formes quelconques tel qu'un flotteur conventionnel oblong creux dont la paroi de la partie inférieure présente un coefficient d'élasticité supérieur à celui de la
paroi de la partie inférieure du flotteur, la paroi de la partie supérieure étant munie d'une valve. Ces moyens de flottaison 2 pourront ainsi s'appliquer à des flotteurs ne comportant aucuns moyens de guidage tels que décrit dans le présent brevet.
Par ailleurs, le flotteur de pêche comporte des premiers moyens de guidage 8 solidaires du corps 1 au dessus du plan médian de ce dernier et coopérant avec le bas de ligne 9 afin de guider ce dernier perpendiculairement au plan de symétrie vertical S dudit corps 1 , et des seconds moyens de guidage 10 s'étendant à l'extrémité inférieure dudit corps 1 perpendiculairement au plan de symétrie vertical 1 de ce dernier et coopérant avec le bas de ligne 9. Lesdits premiers moyens de guidage 8 consistent en un cordon 11 dont les extrémités sont solidarisées à proximité des bords du corps 1 de part et d'autre de son plan de symétrie S, la longueur du cordon 11 étant supérieure à l'écartement des points d'attache dudit cordon 11 au corps 1 de telle sorte que ledit cordon 11 s'étende du côté de la face avant 1 b du corps 1 , et en un double anneau 12 dont un premier anneau 12a est enfilé sur le cordon 11 et dont le second anneau 12b est traversé par le bas de ligne 9. Le cordon 11 comporte de part et d'autre du premier anneau 12a une butée 13 coulissante. Chaque butée coulissante 13 consiste en une section de tube souple dont le diamètre interne est tout juste égal au diamètre du cordon 11 et dont le diamètre externe est supérieur au diamètre interne du premier anneau 12a. Ces butées coulissantes permettent de limiter le déplacement du bas de ligne 9 le long du cordon 11. De plus, le bas de ligne 9 comporte de part et d'autre du second anneau 12b une butée coulissante 14 afin de limiter la course du second anneau 12b le long dudit bas de ligne 9. On désignera par butée 14 inférieure la butée positionnée entre le second anneau 12b et la plombée et par butée 14 supérieure celle positionnée entre le second anneau 12b et la canne à pêche. Chaque butée coulissante 14 consiste en une perle oblongue enfilée sur le bas de ligne, le trou de la perle présentant un diamètre tout juste égal au diamètre du bas de ligne 9. La perle oblongue consiste par exemple en un « float stop » en caoutchouc ou en élastomère commercialisé sous la marque « Starbaits » ou « Ecopêche » par exemple. Les seconds moyens de guidage 10 consistent en une barre 15 s'étendant d'un bord à l'autre du corps 1 , à son extrémité inférieure, le bas de ligne 9 s'étendant entre le corps 1 et ladite
barre 15. Cette barre 15 est obtenue dans un fil métallique semi-rigide dont les extrémités sont respectivement enroulées autour d'un plot 16 solidaire du corps 1.
Accessoirement, les extrémités du cordon 11 peuvent être fixées le long des bords du corps 1 en passant chacune des extrémités dudit cordon respectivement dans un trou 101 puis en formant un nœud d'arrêt, tel qu'un nœud de huit par exemple, à chacune desdites extrémités. De manière particulièrement avantageuse, le corps 1 peut comprendre le long de ses bords, à proximité de son extrémité supérieure, une série de trous 101 afin que le pêcheur puisse régler la hauteur du cordon 11 en fonction de la vitesse de déplacement du flotteur désirée. On notera que la vitesse de déplacement du flotteur dépend également de la vitesse du courant du cours d'eau.
Par ailleurs, il va de soin que la barre 15 obtenue dans un fil métallique semi- rigide peut être notamment substituée par un fil suffisamment tendu sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Afin de permettre au pêcheur de visualiser la position du flotteur et les éventuelles prises de poisson, ledit flotteur comprend à l'extrémité supérieure du corps 1 une antenne verticale 17 émergeant de la surface de l'eau. Cette antenne 17 consiste en un parallélépipède vertical 18 muni à son extrémité inférieure de moyens de fixation coopérant avec des moyens de fixation complémentaires du corps 1. Le parallélépipède 18 comporte une fente 19 s'étendant, sur une distance déterminée, depuis sa face transversale inférieure en direction de sa face transversale supérieure et depuis une face latérale jusqu'à la face latérale opposée, ladite fente 19 présentant une largeur tout juste égale à l'épaisseur du corps 1 de telle sorte que l'extrémité supérieure de ce dernier soit apte à être introduite dans la fente 19 de l'antenne 17 de manière que l'axe longitudinal de l'antenne parallélépipédique 17 soit confondu avec le plan de symétrie vertical S du corps 1. Afin d'empêcher le coulissement de l'antenne 17 le long du bord du corps 1 , ce dernier comporte à son extrémité supérieure une saignée verticale 20 s'étendant dans le plan de symétrie vertical dudit corps 1 apte à recevoir un guide parallélépipédique 21 présentant une largeur tout juste égale à la largeur de la saignée verticale 20 et s'étendant dans la fente 19 de l'antenne parallélépipédique 17 de telle sorte que l'axe longitudinal du guide parallélépipédique 21 soit confondu avec l'axe longitudinal de l'antenne parallélépipédique 17.
Accessoirement, une première face longitudinale de l'antenne parallélépipédique 17 est ornée d'une première couleur et la seconde face longitudinale de l'antenne 17 est ornée d'une seconde couleur, lesdites couleur étant de préférence des couleurs vives telles que le jaune ou le rouge par exemple, de manière à permettre au pêcheur de connaître l'orientation du flotteur. On expliquera maintenant le fonctionnement du flotteur de pêche conforme à l'invention en référence aux figures 3 à 5.
Le flotteur est placé dans l'eau, éventuellement au bord du cours d'eau C (figure 5), après avoir adapté le volume d'air contenu dans les moyens de flottaisons 2 en fonction de la plombée du bas de ligne 9. On notera qu'il n'est pas nécessaire de lancer le flotteur au milieu du cours d'eau C. Le flotteur s'incline légèrement par rapport à la verticale V en formant un angle α comme il est représenté sur la figure 3. En exerçant une traction sur le bas de ligne 9, en actionnant le moulinet de la canne à pêche par exemple, la butée 14 inférieure vient prendre appui sur le second anneau 12b faisant ainsi remonter le cordon 11 , le premier anneau 12a s'étendant à droite du plan de symétrie vertical S du corps 1 du flotteur. Ledit corps 1 pivote alors jusqu'à ce qu'il s'étende globalement horizontalement, l'antenne 17 étant alors immergée, tel que représenté sur la figure 4, et se déplace vers la droite sur la figure 4, c'est à dire de la rive gauche vers la rive droite du cours d'eau C, en référence à la figure 5, en remontant le courant du cours d'eau. En relâchant la traction du bas de ligne, le flotteur revient dans sa position d'équilibre statique telle que représentée sur la figure 3 permettant ainsi de pratiquer une pêche statique à l'endroit que le pêcheur aura choisi. En relâchant la traction du bas de ligne, puis en exerçant une brève mais vive traction sur le bas de ligne, la butée 14 inférieure vient prendre appui sur le second anneau 12b faisant ainsi remonter le cordon 11 et le premier anneau 12a coulisse le long du cordon 11 jusqu'à ce qu'il s'étende à gauche du plan de symétrie vertical S du corps 1 du flotteur. Ledit corps 1 pivote alors sur la gauche jusqu'à ce qu'il s'étende globalement horizontalement, l'antenne 17 étant alors immergée, dans la direction opposée à la direction du corps 1 du flotteur tel que représenté sur la figure 4, et se déplace de la rive gauche vers la rive droite du cours d'eau, en référence à la figure 5, en utilisant le courant du cours d'eau. Ainsi en adaptant la traction du bas de ligne, le pêcheur peut déplacer le flotteur d'une
rive à l'autre du cours d'eau tout en évitant des obstacles tels qu'une souche 22, un buisson 23 ou un banc de nénuphar 24. On observera qu'en exerçant des variations adaptées de la traction du bas de ligne 9, le pêcheur peut immerger la quasi-totalité du flotteur permettant ainsi de déplacer le flotteur sous les obstacles précités. Par ailleurs, on notera que, en réglant les positions et l'écartement des butées coulissantes 13 du cordon 11 , le pêcheur peut adapter le comportement du flotteur en fonction de la force du courant du cours d'eau C et du type de poisson qu'il pêche. En effet, le réglage de ces butées 13 permet notamment d'adapter l'immersion du flotteur dans l'eau. Selon une variante d'exécution du flotteur suivant l'invention, en référence aux figures 6 et 7, l'antenne 17 consiste en une lamelle plane rigide 25, obtenue de préférence dans un matériau plastique, munie de moyens de fixation coopérant avec des moyens de fixation complémentaires du corps 1 de telle sorte que ladite lamelle 25 s'étende dans le plan de symétrie vertical S dudit corps 1 , à son extrémité supérieure. Ladite lamelle 25 présente une forme d'aile et comporte une saignée 26 apte à coopérer avec une seconde saignée 27 pratiquée à l'extrémité supérieure du corps 1 , dans son plan de symétrie vertical S, pour former un assemblage du type à mi-bois. On observera que l'antenne 17 en forme de lamelle 25 permet d'éviter une immersion totale du flotteur. En effet, la lamelle 25 vient prendre appui sur la surface de l'eau et procure une force qui s'oppose à la rotation du corps du flotteur lorsque ce dernier pivote sous l'action d'une traction du bas de ligne 9.
Il va de soi que la lamelle peut présenter une forme quelconque telle qu'une forme de goutte d'eau par exemple et qu'elle est colorée, de préférence dans une couleur vive. De plus, il va de soi que les bords de la saignée 26 de la lamelle 25 sont aptes à glisser dans deux gorges s'étendant sur la face avant et sur la face arrière du corps 1 dans le plan de symétrie vertical S de ce dernier, la largeur de la saignée étant tout juste égale à la distance séparant le fond des gorges, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Enfin, il est bien évident que les exemples que l'on vient de donner ne sont que des illustrations particulières du dispositif de pêche suivant l'invention et que les exemples que l'on vient de décrire ne sont en aucun cas limitatifs quant aux domaines d'application de l'invention.