Composition comprenant un composé monomérique à effet optique, procédé employant ladite composition, composé monomérique, polymère le comprenant et utilisation
La présente invention a trait à de nouvelles compositions cosmétiques ou pharmaceutiques, notamment à application topique, et notamment de nouvelles compositions de maquillage, comprenant des polymères organiques présentant des propriétés optiques, notamment de fluorescence, particulières. La présente invention a trait également à de nouveaux composés monomériques présentant des propriétés optiques, notamment de fluo- rescence, ainsi qu'aux polymères susceptibles d'être préparés à partir de ces composés.
Les compositions cosmétiques, et notamment les compositions de maquillage telles que les poudres libres ou compactes, les fonds de teint, les fards à joues ou à paupières, les rouges à lèvres ou les vernis à ongles, sont généralement constituées d'un véhicule ap- proprié et d'un ou plusieurs agents de coloration destinés à conférer une certaine couleur auxdites compositions avant et/ou après leur application sur la peau, les muqueuses, les semi-muqueuses et/ou les phanères telles que les ongles, les cils ou les cheveux. Pour créer des couleurs, on utilise aujourd'hui une gamme d'agents de coloration assez limitée comprenant notamment des laques, des pigments minéraux, des pigments organi- ques et des pigments nacrés.
Les pigments et laques utilisés dans le domaine du maquillage sont d'origine et de nature chimique très diverses. Leurs propriétés physico-chimiques, notamment granulométrie, surface spécifique, densité, etc., sont donc très différentes. Ces différences se traduisent par des variations de comportement : leur facilité de mise en œuvre, de dispersion dans le milieu; leur stabilité à la lumière, à la température; leurs propriétés mécaniques. Les pigments minéraux, en particulier les oxydes minéraux sont au contraire très stables à la lumière et au pH mais donnent des couleurs plutôt ternes et pâles. Il est donc nécessaire d'en introduire une grande quantité dans les formulations cosmétiques pour obtenir un trait suffisamment saturé. Ce fort pourcentage de particules minérales peut néanmoins affecter la brillance de la composition. Les pigments nacrés quant à eux permettent d'obtenir des couleurs variées mais peu intenses, qui conduisent à des effets irisés mais le plus souvent assez faibles. Dans le domaine de la coloration capillaire temporaire ou fugace, qui donne lieu à une modification légère de la couleur naturelle de la chevelure qui tient d'un shampooing à l'autre et qui sert à embellir ou corriger une nuance déjà obtenue, on a déjà proposé une coloration avec des pigments usuels pour apporter un reflet temporaire aux cheveux, mais les nuances obtenues par cette coloration restent assez ternes, trop uniformes et peu ludiques.
Dans le domaine du maquillage, seules les laques organiques permettaient jusqu'à présent d'obtenir des couleurs vives et intenses. Cependant, la plupart des laques organi- ques présentent une très mauvaise tenue à la lumière, qui se traduit par une atténuation très nette de leur couleur dans le temps. Elles peuvent également être instables à la température et/ou au pH. De plus, certaines laques génèrent un dégorgement trop important, c'est-à-dire qu'elles présentent l'inconvénient
de tacher le support sur lequel elles sont appliquées. Ainsi, ceci peut avoir pour conséquence de tâcher les lentilles oculaires dans le cas des eye-liners ou des mascaras, ou de laisser une coloration sur la peau ou les ongles après démaquillage dans le cas des rouges à lèvres ou des vernis à ongles. Enfin, l'instabilité des laques est encore aggravée lorsqu'elles sont associées à des pigments photoréactifs comme le dioxyde de titane. Or ces pigments sont très largement utilisés dans le maquillage, notamment pour la protection contre le rayonnement UV. Par conséquent, l'utilisation des laques organiques en cosmétique est assez limitée, ce qui a pour conséquence une limitation des teintes réalisables.
Ainsi il subsiste le besoin de disposer de polymères organiques à propriétés optiques, susceptibles d'être utilisés en cosmétique, permettant d'obtenir des effets optiques adéquats des compositions les comprenant et/ou du maquillage obtenu à l'aide de ces compositions, lesdits polymères ayant par ailleurs une bonne stabilité thermique et photochimique, tout en présentant un faible dégorgement.
Après de nombreuses recherches, la demanderesse a mis en évidence que l'utilisation d'une famille bien précise de polymères, comprenant en fait au moins un monomère bien particulier, permettait d'obtenir de manière inattendue, un tel résultat.
Ainsi l'invention a pour objet une composition cosmétique ou pharmaceutique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un polymère comprenant au moins un composé monomérique tel que défini ci-après.
Un autre objet de l'invention est un procédé cosmétique de maquillage ou de soin des matières kératiniques, notamment de la peau du corps ou du visage, des lèvres, des ongles, des cils, des sourcils et/ou des cheveux, comprenant l'application sur lesdites matières d'une telle composition cosmétique.
Les polymères selon l'invention peuvent se présenter sous forme solide ou liquide, et confèrent des effets optiques remarquables aux compositions qui les comprennent ainsi qu'au maquillage déposé; en particulier, ils peuvent apporter des effets éclaircissants ou de couleur. Ces effets optiques peuvent être avantageusement modulés en fonction de la na- ture chimique et/ou de la position des différents substituants présents sur le monomère à effet optique employé pour former le polymère. D'une manière générale, lorsque le groupement X est un oxygène, le monomère, et le polymère, résultant, sera plutôt de couleur bleu/blanc; lorsque le groupement X comprend un atome d'azote, le monomère, et le polymère, résultant sera plutôt dans le domaine de l'orange.
Parmi les autres avantages que peuvent procurer les polymères selon l'invention, on peut noter leur bonne stabilité à la température, au pH et à la lumière.
On a également constaté que les polymères selon l'invention présentaient une bonne solubilité dans les corps gras, solubilité qui pouvait varier et être ajustée, selon la nature des monomères. Cette bonne liposolubilité peut également faciliter leur mise en œuvre ultérieure, notamment dans les compositions cosmétiques qui comprennent généralement une phase grasse.
De plus, les bonnes propriétés cosmétiques des compositions selon l'invention sont maintenues, lorsqu'elles comprennent les polymères selon l'invention.
De plus, bien que de structure chimique proche, les polymères selon l'invention peuvent présenter, selon la nature des substituants, une grande variété d'effets optiques, pouvant aller du bleu/violet jusqu'à l'orange/rouge, en passant par le jaune. Ceci permet de disposer d'une gamme de composés, appartenant à la même famille chimique, et donc se formulant de manière similaire, qui proposent des diversités de couleurs ou de propriétés optiques remarquables; ceci facilite notamment le travail des formulateurs en leur permettant de garder une architecture commune à l'ensemble de leurs compositions, quel que soit les polymères à propriété optique employés.
Par ailleurs, les polymères employés selon l'invention présentent de bonnes pro- priétés de fluorescence, et pour certains d'entre eux, des propriétés d'azurant optique. On rappelle que les azurants optiques sont dotés de propriétés de fluorescence; d'une manière générale, les composés fluorescents absorbent dans l'ultraviolet et le visible, et réémettent de l'énergie par fluorescence pour une longueur d'onde comprise entre 380 nm et 830 nm; lorsque cette longueur d'ondes est comprise entre 380 nm et 480 nm, c'est-à-dire dans le bleu du domaine visible, les composés sont alors des azurants optiques.
En outre, les polymères selon l'invention présentent l'avantage de se démaquiller plus facilement que des composés monomoléculaires azurant optique ou fluores- cent de l'art antérieur, tel que le bis(tertbutyl-1 ,3-benzoxazole)2,5-thiophène, notamment celui connu sous la dénomination UVITEX OB.
La composition selon l'invention comprend donc, dans un milieu physiologique- ment acceptable, notamment un milieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable, au moins un polymère susceptible d'être obtenu par polymérisation notamment radicalaire d'au moins un monomère de formule (I).
Ledit monomère de formule (I) répond donc à la formule suivante :
dans laquelle :
- R1 représente un radical carboné linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé et/ou in- saturé, comprenant 1 à 32 atomes de carbone; éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi =0, OH, NH2, et les atomes d'halogènes; et ou éventuellement interrompu par un ou plusieurs heteroatomes choisis parmi O, N. P. Si et S;
- R2 et R3, présents sur le même cycle ou chacun sur un cycle différent, représentent, indépendamment l'un de l'autre, un hydrogène, un halogène, ou un groupement de formule -X-G-P (II), sous réserve qu'au moins l'un des radicaux R2 et/ou R3 représente un groupement de formule (II), dans laquelle :
- X est choisi parmi les groupements -O-, -S-, -SO-, -S02-, -NH- ou -NR4- avec R4 représentant un radical carboné linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé et/ou insaturé, comprenant 1 à 30 atomes de carbone, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi =0, OH, NH2, et les atomes d'halogènes; et/ou éventuellement interrompu par un ou plusieurs heteroatomes choisis parmi O, N, P, Si et S;
- G est un radical carboné divalent linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé et/ou insaturé, comprenant 1 à 32 atomes de carbone, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi =0, OH, NH2, et les atomes d'halogènes; et/ou éventuellement interrompu par un ou plusieurs heteroatomes choisis parmi O, N. P, Si et S;
- P est un groupement polymérisable choisi parmi l'une des formules suivantes :
(llla) (lllb) (lllc) dans lesquelles :
- R' représente H ou un radical hydrocarboné, linéaire ou ramifié, saturé en C1-6,
- X" représente O, NH ou NR" avec R" représentant un radical choisi parmi les ra- dicaux alkyles en C1-6, aryles en C6-10, aryl(C6-10)alkyles(C1-6) ou alkyle(C1-
6)aryles(C6-10), les groupements alkyle et/ou aryle pouvant en outre être substitués par un ou plusieurs groupements choisis parmi OH, halogène, alcoxy en C 1-6 et aryloxy en C6-10; et - m est égal à 0 ou 1 ; n est égal à 0 ou 1 et p est égal à 0, 1 ou 2.
On notera que certains des composés de formule (I) pour lesquels, simulta né- ment, R2 est H, X est NH, P est de formule (llla), m = 1, R' est H ou CH3 , X' est O ou NR" et R1 est un radical alkyle en C1-C6, un radical aryle en C6-C10, un radi- cal (C6-C10)aryle-(C1-C6)alkyle ou un radical (C1-C6)alkyl-(C6-C10)aryle, les radicaux alkyles et/ou aryles étant éventuellement substitués par un hydroxyle, un halogène, un (C1-C6)alcoxy ou un (C6-C10)aryloxy, peuvent être connus.
Dans la présente invention, on entend par 'radical cyclique' un radical monocycli- que ou polycyclique, qui se présente donc lui-même sous forme d'un ou plusieurs cycles, saturés et/ou insaturés, éventuellement substitués (par exemple cyclo- hexyle, cyclodécyle, benzyle ou fluorényle), mais également un radical qui comprend un ou plusieurs desdits cycles (par exemple p-tertbutylcyclohexyle ou 4- hydroxybenzyle).
Dans la présente invention, on entend par ' radical saturé et/ou insaturé', les radicaux totalement saturés, les radicaux totalement insaturés, y compris aromatiques, ainsi que les radicaux comportant une ou plusieurs doubles et/ou triples liaisons, le reste des liaisons étant des liaisons simples.
De préférence, R1 peut notamment être un radical hydrocarboné cyclique, linéaire et/ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant éventuellement un cycle hydrocarboné lui-même saturé ou insaturé, comprenant 3 à 18, notamment 4 à 14, atomes de carbone, et peut comprendre au moins un hétéroatome, notamment un ou deux atomes d'azote, d'oxygène ou de silicium.
Préférentiel lement, R1 peut être un radical hydrocarboné linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé ou insaturé, comprenant 6 à 13 atomes de carbone.
Notamment, R1 peut être un radical n-propyle, isopropyle, n-butyle, isobutyle, tert- butyle, n-pentyle, cyclopentyle, n-hexyle, cyclohexyle, n-heptyle, n-octyle, cyclooc- tyle, décyle, cyclodécyle, dodécyle, cyclododécyle, p-tertbutylcyclohexyle, benz yle, phényle, ou un radical choisi parmi l'éthyl-2-N-pyrrolidine, la (2-méthyl)-1-
éthylpyrrolidine, le 3-propyltriéthoxysilane, les dialkylpyrimidines et notamment la 2-(4,6-diméthyl)-pyrimidine, le radical benzothiazyle, le radical fluorényle.
Le radical R2 est de préférence un atome d'hydrogène, et donc R3 un groupement de formule (II).
Dans ledit groupement de formule (II), X est de préférence choisi parmi -O-, -S-, - NH- ou -NR4-. Le radical R4 représente préférentiellement un radical hydrocarboné linéaire, ramifié et ou cyclique, saturé ou insaturé, comprenant éventuellement un cycle hydrocarboné lui-même saturé ou insaturé, comprenant 2 à 18, notamment 3 à 12 atomes de carbone, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choi- sis parmi =0, OH, NH2, et les atomes d'halogènes; et/ou éventuellement interrompu par un ou plusieurs heteroatomes choisis parmi O, N, P, Si et S. Notamment R4 peut être un radical éthyle, n-propyle, isopropyle, n-butyle, isobutyle, tert-butyle, pentyle, hexyle, cyclohexyle, octyle, décyle, dodécyle, phényle ou benzyle.
Le radical divalent G est de préférence un radical hydrocarboné divalent linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé ou insaturé, comprenant éventuellement un cycle hydrocarboné lui-même saturé ou insaturé, comprenant au total 2 à 18, notamment 3 à 10 atomes de carbone, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi =0, OH, NH2, et les atomes d'halogènes; et/ou éventuellement interrompu par un ou plusieurs heteroatomes choisis parmi O, N, P, Si.
Préférentiellement G est choisi parmi les radicaux hydrocarbonés divalents linéaires ou ramifiés, saturés comprenant éventuellement un cycle hydrocarboné saturé, comprenant au total 2 à 18, notamment 3 à 10 atomes de carbone. Ainsi G peut être choisi parmi les radicaux éthylene, n-propylène, isopropylène (ou méthyl-1 éthylene et méthyl-2 éthylene), n-butylène, isobutylène, pentylène notamment n-pentylène, hexylène notamment n-hexylène, heptylène, cyclohexylène, octylène, décylène, cyclohexyldiméthylène notamment de formule -CH2-C6H-10- CH2-, dodécylène.
Dans la formule (lllb), si n =0 alors de préférence, m=0.
Le groupement polymérisable P est de préférence choisi parmi l'une des formules suivantes :
H R' H R'
H C— O— H O dans lesquelles R' représente H ou méthyle.
Parmi les composés monomériques particulièrement préférés selon l'invention, on peut citer les composés répondant à l'une des formules suivantes :
Un autre objet de l'invention est un composé monomérique de formule (I) telle que définie ci-après:
dans laquelle :
- R1 représente un radical carboné linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé et/ou in- saturé, de préférence alkyle, comprenant 2 à 22 atomes de carbone, notamment 8 à 16 atomes de carbone; éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi =0, OH, NH2, et les atomes d'halogènes; et/ou éventuellement interrompu par un ou plusieurs heteroatomes choisis parmi O, N, P, Si et S;
- R2 et R3, présents sur le même cycle ou chacun sur un cycle différent, représentent, indépendamment l'un de l'autre, un hydrogène, un halogène, ou un groupement de formule -X-G-P (II), sous réserve qu'au moins l'un des radicaux R2 et/ou R3 représente un groupement de formule (II), dans laquelle :
- X est choisi parmi les groupements -O-, -S-, -SO-, -S02-, -NH- ou -NR4- avec R4 représentant un radical carboné linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé et/ou insaturé, comprenant 2 à 30 atomes de carbone, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi =0, OH, NH2, et les atomes d'halogènes; et/ou éventuellement interrompu par un ou plusieurs heteroatomes choisis parmi O, N, P, Si et S;
- G est un radical carboné divalent linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé et/ou in- saturé, comprenant 2 à 32 atomes de carbone, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi =0, OH, NH2, et les atomes d'halogènes; et/ou éventuellement interrompu par un ou plusieurs heteroatomes choisis parmi O, N, P, Si et S;
- P est un groupement polymérisable choisi parmi l'une des formules suivantes :
(llla) (lllb) (lllc) dans lesquelles :
- R' représente H ou un radical hydrocarboné, linéaire ou ramifié, saturé en C1-6, - X' représente O, NH ou NR" avec R" représentant un radical choisi parmi les radicaux alkyles en C1-6, aryles en C6-10, aryl(C6-10)alkyles(C1-6) ou alkyle(C1- 6)aryles(C6-10), les groupements alkyles et/ou aryles pouvant en outre être substitués par un ou plusieurs groupements choisis parmi OH, halogène, alcoxy en C1- 6 et aryloxy en C6-10. - m est égal à 0 ou 1 ;
- n est égal à 0 ou 1.
- p est égal à 0, 1 ou 2,
à l'exclusion des composés de formule (I) pour lesquels, simultanément, R2 est H, X est NH, P est de formule (llla), m = 1 , R' est H ou CH3 , X' est O ou NR" et R1 est un radical alkyle en C1-C6, un radical aryle en C6-C10, un radical (C6- C10)aryle-(C1-C6)alkyle ou un radical (C1-C6)alkyl-(C6-C10)aryle, lesdits radicaux alkyle et/ou aryle étant éventuellement substitués par un hydroxyle, un halogène, un (C1-C6)alcoxy ou un (C6-C10)aryloxy.
Un autre objet de l'invention est un polymère comprenant au moins un tel composé monomérique.
Un autre objet de l'invention est l'utilisation d'au moins un tel composé monomérique ou d'un tel polymère le comprenant, dans une composition, pour conférer à ladite composition des effets optiques, notamment de fluorescence ou d'azurant optique.
Les nouveaux monomères, et les polymères les comprenant, présentent de bonnes propriétés optiques et sont susceptibles d'être préparés plus aisément que ceux de l'art antérieur.
Notamment en vue d'une exploitation industrielle, on recherche des composés, monomères et polymères, dont la réactivité est élevée ce qui permet un temps de réaction (polymérisation) court.
On recherche également des monomères et polymères présentant de bonnes propriétés optiques, avec une palette de couleur étendue, et susceptibles d'être employés en cosmétique.
On a constaté qu'avec les composés selon la présente invention, la polymérisation est plus aisée, notamment de par la présence d'un groupement espaceur (G). En outre, les polymères et les composés monomériques selon l'invention trouvent une utilisation toute particulière pour conférer à une composition des effets optiques, notamment de fluorescence ou d'azurant optique.
Certains de ces composés peuvent notamment être préparés selon l'état de la technique, par exemple selon l'enseignement du document EP728745, en particulier les composés pour lesquels X est N.
D'une façon schématique, le procédé général de synthèse, pour les composés pour lesquels X est O, peut être représenté comme suit:
On peut ainsi faire réagir l'anhydride naphthalique adéquat avec une aminé primaire R1-NH2 adéquate.
De préférence, l'anhydride naphthalique est présent en léger excès par rapport à l'aminé, notamment à raison de 1 à 1 ,5 équivalent, de préférence 1 ,1 équivalent, pour 1 équivalent d'aminé.
La réaction peut être effectuée dans un solvant choisi par les solvants dans lequel l'anhydride est soluble, et notamment le toluène, le xylène, l'acide acétique, le NMP ou l'éthanol; la réaction est de préférence effectuée à reflux du solvant, par exemple à une température de 50-250°C, de préférence 75-150°C.
Puis on peut faire réagir Timide formé avec un diol, un aminoalcool ou un thioal- cool.
Par exemple, lorsque R'2 est un halogène (chlore ou brome de préférence), il est possible d'effectuer une substitution nucléophile aromatique, en employant par exemple un diol tel que le 1 ,3-propane-diol ou le 1 ,5-propane-diol, éventuellement sous forme d'alcoolate de métal alcalin (sodium par exemple). La réaction peut être effectuée en l'absence de solvant, ou en présence d'un solvant dipolaire aprotique tel que le dichlorométhane, le THF (tétrahydrofurane), notamment à une température de 20-150°C.
On obtient alors le dérivé alcoolique correspondant qui peut alors être réagi avec un halogénure de (méth)acryloyle, notamment un chlorure, de manière à former le (méth)acrylate correspondant.
Cette réaction peut être effectuée en présence d'une base telle que la triéthano- lamine, dans un solvant tel que le tétrahydrofurane ou le dichlorométhane, notamment à une température de -30°C à 100°C, de préférence 0 à 60°C.
Les composés monomériques pour lesquels X est S peuvent être préparés d'une manière similaire. On peut notamment faire réagir Timide formé à la première étape ci-dessus, avec un alcoolate de métal alcalin de thioalcool de manière à former le dérivé alcoolique selon le schéma ci-dessous :
Ce dérivé peut alors être oxydé dans des conditions douces de manière à conduire au sulfoxyde correspondant. En modifiant les conditions de l'oxydation, il est également possible de préparer le sulfone correspondant.
On peut ensuite transformer ces sulfides, sulfoxydes et sulfones afin d'obtenir les méthacrylates ou acrylates recherchés.
Ces composés monomériques peuvent être utilisés comme premier monomère pour préparer des copolymères les comprenant.
En particulier, les composés monomériques à effet optique selon l'invention peu- vent être employés pour préparer des homopolymères ou des copolymères ne comprenant que des composés monomériques à effet optique, qui peuvent alors par exemple être présents chacun à raison de 0,5 à 99,5% en poids, notamment 5 à 95% en poids, voire 10 à 90% en poids, encore mieux chacun à raison de 30 à 70% en poids, par rapport au poids total du polymère. Ceci peut permettre no- tamment de préparer des polymères présentant une large palette d'effet optique (couleur notamment, azurant optique ou autre).
On peut également préparer des copolymères statistiques, alternés ou greffés, comprenant lesdits composés monomériques à effet optique selon l'invention et des comonomères additionnels tels que définis ci-après.
On peut également préparer des copolymères séquences, par exemple dibloc ou tribloc, comprenant lesdits composés monomériques à effet optique selon l'invention et des comonomères additionnels tels que définis ci-après. Les composés monomériques selon l'invention peuvent former tout ou partie d'un bloc, ou sé- quence, voire de plusieurs blocs ou séquences. On peut ainsi préparer des copolymères séquences du type A-B, ABA, BAB, ABC où A est une séquence comprenant le ou les composés monomériques selon l'invention, éventuellement en mélange avec des comonomères additionnels, B et C étant des séquences distinctes, comprenant des comonomères additionnels, seuls ou en mélange, et identiques ou différents des comonomères présents dans la séquence A.
Les copolymères comprenant les composés monomériques selon l'invention peuvent également être du type gradient.
Dans ces copolymères, les composés monomériques à effet optique peuvent être présents en une quantité de 0,01 à 70% en poids par rapport au poids du polymère final, notamment en une quantité de 0,1 % à 50% en poids, en particulier de 0,5 à 30% en poids, voire de 1 à 20% en poids, encore mieux de 2 à 10% en poids, les comonomères additionnels, seuls ou en mélange, représentant le complément à 100% en poids.
Les copolymères selon l'invention peuvent comprendre, en plus du ou des composés monomériques à effet optique, au moins un comonomère additionnel qui est hydrophile, ou un mélange de tels comonomères.
Ces comonomères hydrophiles peuvent être présents à raison de 1 à 99,99 % en poids, notamment 2-70% en poids, encore mieux 5-50% en poids, voire 10-30% en poids, par rapport au poids total du copolymère.
Dans la présente description, on désignera indifféremment par 'monomère hydrophile' les monomères dont les homopolymères sont solubles ou dispersibles dans eau, ou dont une forme ionique Test.
Un homopolymère est dit hydrosoluble s'il forme une solution limpide lorsqu'il est en solution à 5% en poids dans Teau, à 25°C.
Un homopolymère est dit hydrodispersible si, à 5% en poids dans Teau, à 25°C, il forme une suspension stable de fines particules, généralement spheriques. La taille moyenne des particules constituant ladite dispersion est inférieure à 1 μm et, plus généralement, varie entre 5 et 400 nm, de préférence de 10 à 250 nm. Ces tailles de particules sont mesurées par diffusion de lumière. Un monomère sera dit 'hydrophobe' s'il n'est pas hydrophile.
De préférence, le, ou les, comonomère additionnel hydrophile a une Tg supérieure ou égale à 20°C, notamment supérieure ou égale à 50°C, mais peut éventuelle- ment avoir une Tg inférieur ou égale à 20°C.
Les copolymères selon l'invention peuvent comprendre au moins un comonomère additionnel hydrophobe, ou un mélange de tels comonomères.
Ces comonomères additionnels hydrophobes peuvent être présents à raison de 1 à 99,99% en poids, notamment 30-98% en poids, encore mieux 50-95% en poids, voire 70-90% en poids, par rapport au poids total du copolymère. De préférence, le comonomère hydrophobe a une Tg supérieure ou égale à 20°C, notamment supérieure ou égale à 30°C, mais peut éventuellement avoir une Tg inférieur ou égale à 20°C.
Dans la présente invention, la Tg (ou température de transition vitreuse) est mesurée selon la norme ASTM D3418-97, par analyse enthalpique différentielle (DSC "Differential Scanning Calorimetry") sur calorimètre, sur une plage de température comprise entre -100°C et +150°C à une vitesse de chauffe de 10°C/min dans des creusets en aluminium de 150 μl.
D'une manière générale, comme comonomère additionnel susceptible d'être copo- lymérisé avec au moins un composé monomérique de formule (I), on peut citer, seul ou en mélange, les monomères suivants :
-(i) les hydrocarbures éthyléniques ayant 2 à 10 carbones, tels que l'éthylène, Tisoprène, ou le butadiène ;
-(ii) les (méth)acrylates de formule: CH0
H2C=C COOR3 CH2 = CHCOOR3 ou dans lesquelles R3 représente :
- un groupe alkyle linéaire ou ramifié, de 1 à 18 atomes de carbone, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs heteroatomes choisis parmi O, N, S et P; ledit groupe alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle, les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F), et les groupes Si (R^s), où R et R5 identiques ou différents représentent un groupe alkyle en Ci à Ce ou un groupe phényle ; notamment R3 peut être un groupe méthyle, éthyle, propyle, n-butyle, isobutyle, tertiobutyle, hexyle, éthylhexyle, octyle, lauryle, isooctyle, isodécyle, dodécyle, cy- clohexyle, t-butylcyclohexyle ou stéaryle; éthyl-2-perfluorohexyle; ou un groupe hydroxyalkyle en C1-4 tel que 2-hydroxyéthyle, 2-hydrox.ybutyle et 2-hydroxypropyle; ou un groupe alcoxy (C1-4) alkyle (C1-4) tel que méthoxyéthyle, éthoxyéthyle et méthoxypropyle,
- un groupe cycloalkyle en C3 à Cι2) tel que le groupe isobornyle,
- un groupe aryle en C3 à C2o tel que le groupe phényle, - un groupe aralkyle en C4 à C30 (groupe alkyle en Ci à Ce) tel que 2- phényl-éthyle, t-butylbenzyle ou benzyle,
- un groupe hétérocyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs heteroatomes choisis parmi O, N, et S, le cycle étant aromatique ou non,
- un groupe hétérocycloalkyle (alkyle de 1 à 4 C), tel que furfurylmét yle ou tétra- hydrofurfurylméthyle, lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, hétérocyclique ou hétérocycloalkyle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyles, les atomes d'halogène, et les groupes alkyles en C1-4, linéaires ou ramifiés dans lesquels se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs heteroatomes choisis parmi O, N, S et P, lesdits groupes alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle, les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F), et les groupes Si (R4R5), où R4 et R5 identiques ou différents représentent un groupe alkyle en Ci à Ce, ou un groupe phényle, - R3 peut également être un groupe -(C2H40)m-R", avec m = 5 à 150 et R" = H ou alkyle de Ci à C30, par exemple -POE-méthyle ou -POE-béhényle;
-(iii) les (méth)acrylamides de formule :
R8 R6 / H,C=C CO-N 2 \ R7 dans laquelle R8 désigne H ou méthyle; et R7 et R6 identiques ou différents représentent :
- un atome d'hydrogène; ou
- un groupe alkyle linéaire ou ramifié, de 1 à 18 atomes de carbone, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs heteroatomes choisis
parmi O, N, S et P; ledit groupe alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle, les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F), et les groupes Si (R4R5), où R4 et R5 identiques ou différents représentent un groupe alkyle en Ci à Ce ou un groupe phényle ; notamment R3 peut être un groupe méthyle, éthyle, propyle, n-butyle, isobutyle, tertiobutyle, hexyle, éthylhexyle, octyle, lauryle, isooctyle, isodécyle, dodécyle, cy- clohexyle, t-butylcyclohexyle ou stéaryle; éthyl-2-perfluorohexyle; ou un groupe hydroxyalkyle en C1-4 tel que 2-hydroxyéthyle, 2-hydroxybutyle et 2-hydroxypropyle; ou un groupe alcoxy (C1.4) alkyle (C1.4) tel que méthoxyéthyle, éthoxyéthyle et méthoxypropyle,
- un groupe cycloalkyle en C3 à Cι2, tel que le groupe isobomyle,
- un groupe aryle en C3 à C2o tel que le groupe phényle,
- un groupe aralkyle en C4 à C30 (groupe alkyle en Ci à Cs) tel que 2- phényl-éthyle, t-butylbenzyle ou benzyle, - un groupe hétérocyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs heteroatomes choisis parmi O, N, et S, le cycle étant aromatique ou non,
- un groupe hétérocycloalkyle (alkyle de 1 à 4 C), tel que furfurylméthyle ou té- trahydrofurfurylméthyle, lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, hétérocyclique ou hétérocycloalkyle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyles, les atomes d'halogène, et les groupes alkyles en C1-C4, linéaires ou ramifiés dans lesquels se trouve(nt) éventuellement intercalé^) un ou plusieurs heteroatomes choisis parmi O, N, S et P, lesdits groupes alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitués par un ou plusieurs substi- tuants choisis parmi les groupes hydroxyle, les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F), et les groupes Si (R4R5), où R4 et R5 identiques ou différents représentent un groupe alkyle en Ci à C6, ou un groupe phényle.
Des exemples de monomères (méth)acrylamide sont le (méth)acrylamide, le N- éthyl(méth)acrylamide, le N-butylacrylamide, le N-t-butylacrylamide, le N-isopropylacrylamide, le N,N-diméthyl(méth)acrylamide, le
N,N-dibutylacrylamide, le N-octylacrylamide, le N-dodécylacryiamide, Tundécylacrylamide, et le N(2-hydroxypropylméthacrylamide).
-(iv) les composés vinyliques de formules : CH2=CH-R9, CH2=CH-CH2-R9 ou CH2=C(CH3)-CH2-R9 dans lesquelles R9 est un groupe hydroxyle, halogène (Cl ou F), NH2, OR10 où R10 représente un groupe phényle ou un groupe alkyle en Ci à Cι2 (le monomère est un éther de vinyle ou d'allyle); acétamide (NHCOCH3); un groupe OCORn où Ru représente un groupe alkyle de 2 à 12 carbones, linéaire ou ramifié (le monomère est un ester de vinyle ou d'allyle) ; ou un groupe choisi parmi :
- un groupe alkyle linéaire ou ramifié, de 1 à 18 atomes de carbone, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs heteroatomes choisis parmi O, N, S et P; ledit groupe alkyle pouvant, en outre, être éventuellement
substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle, les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F), et les groupes Si (R4R5), où R4 et R5 identiques ou différents représentent un groupe alkyle en C-i à Ce ou un groupe phényle ;
- un groupe cycloalkyle en C3 à C12 tel que isobornyle, cyclohexane, - un groupe aryle en C3 à C2o tel que phényle,
- un groupe aralkyle en C4 à C30 (groupe alkyle en Ci à Ce) tel que 2- phényléthyle ; benzyle,
- un groupe hétérocyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs heteroatomes choisis parmi O, N, et S, le cycle étant aromatique ou non, - un groupe hétérocycloalkyle (alkyle de 1 à 4 C), tel que furfurylméthyle ou tétra- hyd rof urfurylméthyle , lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, hétérocyclique ou hétérocycloalkyle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyles, les atomes d'halogène, et les groupes alkyles de 1 à 4 C linéaires ou ramifiés dans lesquels se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs heteroatomes choisis parmi O, N, S et P, lesdits groupes alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F) et les groupes Si(R4R5) où Ri et R2 identiques ou d ifférents représentent un groupe al- kyle en Ci à C6, ou un groupe phényle.
Des exemples de monomères vinyliques sont le vinylcyclohexane, et le styrène. Des exemples d'esters de vinyle sont acétate de vinyle le propionate de vinyle, le butyrate de vinyle, Téthylhexanoate de vinyle, le néononanoate de vinyle et le néododécanoate de vinyle. Parmi les éthers de vinyle, on peut citer le vinyl méthyl éther, le vinyl éthyl éther et le vinyl isobutyl éther.
-(v) les monomères (méth)acryliques, (méth)acrylamides ou vinyliques à groupe fluoré ou perfluoré, tels que le (méth )acrylate d'éthyl-perfluorooctyle ou d'éthyl-2-perfluorohexyle;
-(vi) les monomères (méth)acryliques, (méth)acrylamides ou vinyliques siliconés, tels que le méthacryloxypropyltris(triméthylsiloxy)silane ou Tacryloxypropylpoly- diméthylsiloxane.
- (vii) les monomères à insaturation(s) éthylénique(s) comprenant au moins une fonction acide carboxylique, phosphorique ou sulfonique, ou anhydride, comme par exemple Tacide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide crotonique, l'anhydride maléique, Tacide itaconique, Tacide fumarique, Tacide maléique, Tacide acrylami- dopropanesulfonique, Tacide vinylbenzoïque, l'acide vinylphosphorique et les sels de ceux-ci,
-(viii) les monomères à insaturation(s) éthylénique(s) comprenant au moins une fonction aminé tertiaire comme la 2-vinylpyridine , la 4-vinylpyridine, le méthacry- late de diméthylaminoéthyle, le méthacrylate de diéthylaminoéthyle, le diméthyla- minopropyl méthacrylamide et les sels de ceux-ci.
Les sels peuvent être formés par neutralisation des groupes anioniques à l'aide d'une base minérale, telle que LiOH, NaOH, KOH, Ca(OH)2, NH4OH ou Zn(OH)2; ou par une base organique telle qu'une alkylamine primaire, secondaire ou tertiaire, notamment la triéthylamine ou la butylamine. Cette alkylamine primaire, se- condaire ou tertiaire peut comporter un ou plusieurs atomes d'azote et/ou d'oxygène et peut donc comporter par exemple une ou plusieurs fonctions alcool; on peut notamment citer Tamino-2-méthyl-2-propanol, la triéthanolamine et la dimé- thylamino-2-propanol. On peut encore citer la lysine ou la 3-(dimethylamino)- propylamine.
On peut également peut citer les sels d'acides minéraux, tels que Tacide sulfuri- que, Tacide chlorhydrique, Tacide bromhydrique, l'acide iodhydrique, Tacide phos- phorique, Tacide borique. On peut aussi citer les sels d'acides organiques, qui peuvent comporter un ou plusieurs groupes acide carboxylique, sulfonique, ou phosphonique. Il peut s'agir d'acides aliphatiques linéaires, ramifiés ou cycliques ou encore d'acides aromatiques. Ces acides peuvent comporter, en outre, un ou plusieurs heteroatomes choisis parmi O et N, par exemple sous la forme de groupes hydroxyle. On peut notamment citer Tacid e propionique, Tacide acétique, Tacide téréphtalique, Tacide citrique et Tacide tartrique.
On peut bien évidemment utiliser plusieurs des comonomères additionnels ci- dessus mentionnés.
Le ou les comonomères additionnels peuvent être présents en une quantité de 30% à 99,99% en poids par rapport au poids du polymère final, notamment en une quantité de 50% à 99,9% en poids, en particulier de 70% à 99,5% en poids, voire de 80 à 99% en poids, encore mieux de 90 à 98°o en poids.
On choisit plus particulièrement les comonomères additionnels parmi, seuls ou en mélange, les (méth)acrylates d'alkyle en C1-C18 ou de cycloalkyle en C3-C12, et notamment parmi Tacrylate de méthyle, le méthacrylate de méthyle, Tacrylate d'isobornyle, le méthacrylate d'isobornyle, Tacrylate d'isobutyle, le méthacrylate d'isobutyle, Tacrylate d'éthyl-2-hexyle, le méthacrylate d'éthyl-2-hexyle, Tacrylate de dodécyle, le méthacrylate de dodécyle, Tacrylate de stéaryle, le méthacrylate de stéaryle, Tacrylate de trifluoroéthyle, le méthacrylate de trifluoroéthyle.
On peut également citer Tacide acrylique, Tacide méthacrylique, le méthacryloxy- propyltris(triméthylsiloxy)silane, Tacryloxypropyltris(triméthylsiloxy)silane, Tacry- loxypropylpolydiméthylsiloxane et le méthacryloxypropylpolydiméthylsiloxane.
Lesdits polymères peuvent être préparés selon les méthodes connues de l'homme du métier, notamment par polymérisation radicalaire; polymérisation radicalaire contrôlée, par exemple par les xanthanes, les dithiocarbarnates ou les dithioes- ters; par polymérisation à l'aide de précurseurs de type nitro:xydes; par polymérisation radicalaire par transfert d'atomes (ATRP); par polymérisation par transfert de groupe.
D'nue manière classique, la polymérisation peut être effectuée en présence d'un initiateur de polymérisation, qui peut être un amorceur rad ïcalaire, et notamment qui peut être choisi parmi les composés organiques peroxydes tels que le dilauroyl peroxyde, le dibenzoyl peroxyde, le ter-butyl peroxy-2-éthylhexanoate; ou bien parmi les composés diazotés tels que Tazobisisobutyronitri le ou Tazobisdiméthyl- valéronitrile. La réaction peut également être initiée à l'aide de photoinitiateurs ou par une radiation de type UV, par des neutrons ou par plasma.
Les composés monomériques à effet optique, ainsi que les homo- ou copolymères les comprenant présentent de préférence une longueur d'onde d'absorption comprise entre 200 et 500 nm, notamment entre 220 et 450 nm, voire entre 240 et 440 nm. Ils présentent de préférence une longueur d'onde d'émission comprise entre 350 et 700 nm, notamment entre 390 et 650 nm, voire entre 400 et 600 nm.
La masse moléculaire moyenne en poids (Mw) des copolymères selon l'invention est de préférence comprise entre 5000 et 600 000 g/mol, notamment entre 10 000 et 300000 g/mol, et encore mieux entre 20 000 et 150 000 g/mol.
On détermine les masses moléculaires moyennes en poids (Mw) et en nombre (Mn) par chromatographie liquide par perméation de gel (GPC), éluant THF, courbe d'étalonnage établie avec des étalons de polystyrène linéaire, détecteur réfractométrique).
Les polymères selon l'invention, qu'ils soient homopolym ères ou copolymères, peuvent être présents, seuls ou en mélange, dans les compositions selon l'invention en une quantité de 0,01 à 60% en poids, de préférence 0,1 à 50% en poids, notamment 1 à 25% en poids, voire 3 à 15% en poids, et encore mieux 5 à 12% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Ils peuvent être présents dans la composition sous forme solubilisée, par exemple dans Teau, dans une huile ou dans un solvant organique, ou bien sous forme de dispersion aqueuse ou organique. Avantageusement, les polymères selon l'invention sont solubles ou dispersibles dans au moins une des phases de la composition qui les comprend.
Les compositions cosmétiques ou pharmaceutiques selon l'invention comprennent, outre lesdits polymères, un milieu physiologiquement acceptable, notamment cosmétiquement, dermatologiquement ou pharmaceutiquernent, acceptable, c'est-à-dire un milieu compatible avec les matières kératiniques telles que la peau du visage ou du corps, les cheveux, les cils, les sourcils et les ongles.
La composition peut ainsi comprendre, un milieu hydrophile comprenant de Teau ou un mélange d'eau et de solvant(s) organique(s) hydrophile(s) comme les alcools et notamment les monoalcools inférieurs linéaires ou ramifiés ayant de 2 à 5 atomes de carbone comme Téthanol, Tisopropanol ou le n-propanol, et les polyols comme la glycérine, la diglycérine, le propylène glycol, le sorbïtol, le pentylène glycol, et les polyéthylène glycols, ou bien encore des éthers en C2 et des aldéhydes en C2-C4 hydrophiles. L'eau ou le mélange d'eau et de solvants organiques hydrophiles peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,1% à 99% en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence de 10% à 80% en poids. La composition peut également être anhydre.
La composition peut également comprendre une phase grasse q ui peut comprendre des corps gras liquides à température ambiante (25°C en général) et/ou des corps gras solides à température ambiante tels que les cires, le>s corps gras pâteux, les gommes et leurs mélanges. Ces corps gras peuvent être d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique. Cette phase grasse peut, en outre, contenir des solvants organiques lipophiles.
Comme corps gras liquides à température ambiante, appelés souvent huiles, utilisables dans l'invention, on peut citer : les huiles hydrocarbonées d'origine animale telles que le perhydrosqualène; les huiles hydrocarbonées végétales telles que les triglycérides liquides d'acides gras de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque, ou encore les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de pépins de raisin, de sésame, d'abricot, de macadamia, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique, l'huile de jojoba, de beurre de karité ; les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que les huiles de paraffine et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le pariéam; les esters et les éthers de synthèse notamment d'acides gras comme par exemple l'huile de Purcellin, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl-2-dodécyle, Térucate d'octyl-2-dodécyle, Tisostéarate d'isostéaryle; les esters hydroxylés comme Tisostéaryl lactate, Tocty hydroxystéarate, Thydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéarylmalate, le citrate de triisocétyle, des heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras; des esters de polyol comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol, le diisononanoate de diéthylèneglycol ; et les esters du pentaérythritol ; des alcools gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme Toctyldodécanol, le 2-
atomes de carbone comme Toctyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyld écanol, le 2-undécylpentadécanol, l'alcool oléique ; les huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées ; les huiles siliconées comme les poïyméthylsiloxa- nes (PDMS) volatiles ou non, linéaires ou cycliques, liquides ou pâteux à tesmpéra- ture ambiante comme les cyclométhicones, les diméthicones, comportant éventuellement un groupement phényle, comme les phényl triméthicones, les phényl- triméthylsiloxydiphényl siloxanes, les diphénylméthyldiméthyl-trisiloxanes, les di- phényl diméthicones, les phényl diméthicones, les polyméthylphényl siloxanes ; leurs mélanges. Ces huiles peuvent être présentes en une teneur allant de 0,01 à 90%, et mieux de 0,1 à 85% en poids, par rapport au poids total de la composition.
La composition selon l'invention peut également comprendre un ou plusieurs solvants organiques, physiologiquement acceptables. Ces solvants peuvent être généralement présents en une teneur allant e 0,1 à 90%, de préférence de 0,5 à 85%, de préférence encore de 10 à 80% en poids, par rapport au poids total de la composition, et mieux de 30 à 50 %. On peut notamment citer, outre les solvants organiques hydrophiles cités plus haut, les cétones liquides à température ambiante tels que méthyléthylcétone, mé- thylisobutylcétone, diisobutylcétone, Tisophorone, la cyclohexanone, l'acétone ; les éthers de propylène glycol liquides à température ambiante tels que \& mono- méthyléther de propylène glycol, l'acétate de monométhyl éther de propylène glycol, le mono n-butyl éther de dipropylène glycol ; les esters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total) tels que l'acétate d'éthyle, l'acétate de mé- thyle, l'acétate de propyle, l'acétate de n-butyle, l'acétate d'isopentyle; les éthers liquides à 25°C tels que le diéthyléther, le diméthyléther ou le dichlorodiéth yléther; les alcanes liquides à 25°C tels que le décane, Theptane, le dodécane, Tisododé- cane, le cyclohexane; les composés cycliques aromatiques liquides à 25°C tels que le toluène et le xylène ; les aldéhydes liquides à 25°C tels que le benzaldé- hyde, Tacétaldéhyde et leurs mélanges.
Par cire au sens de la présente invention, on entend un composé lipophile, solide à température ambiante (25°C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 25°C pouvant aller jusqu'à 120°C. En portant la cire à l'état liquide (fusion), il est possible de la rendre miscible aux huiles éventuellement présentes et de former un mélange homogène microscopi- quement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage dif- ferentiel (D.S.C.), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société METLER.
Les cires peuvent être hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées et être d'origine végétale, minérale, animale et/ou synthétique. En particulier, les cires présentent
un point de fusion supérieur à 30°C et mieux supérieur à 45°C. Comme cire utilisable dans la composition de l'invention, on peut citer la cire d'abeilles, la cire de Carnauba ou de Candellila, la paraffine, les cires microcristallines, la cérésine ou Tozokérite ; les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène ou de Fischer Tropsch, les cires de silicones comme les alkyl ou alkoxy-diméticone ayant de 16 à 45 atomes de carbone.
Les gommes sont généralement des polydiméthylsiloxanes (PDMS) à haut poids moléculaire ou des gommes de cellulose ou des polysaccharides et les corps pâteux sont généralement des composés hydrocarbonés comme les lanolines et leurs dérivés ou encore des PDMS.
La nature et la quantité des corps solides sont fonction des propriétés mécaniques et des textures recherchées. A titre indicatif, la composition peut contenir de 0,1 à 50% en poids de cires, par rapport au poids total de la composition et mieux de 1 à 30% en poids.
La composition selon l'invention peut en outre comprendre, dans une phase parti- culaire, des pigments et/ou des nacres et/ou des charges habituellement utilisés dans les compositions cosmétiques. La composition peut également comprendre d'autres matières colorantes choisies parmi les colorants hydrosolubles et/ou les colorants liposolubles bien connus de l'homme du métier.
Par pigments, il faut comprendre des particules de toute forme, blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans le milieu physiologique, destinées à colorer la composition. Par charges, il faut comprendre des particules incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, lamellaires ou non lamellaires, destinées à donner du corps ou de la rigidité à la composition, et/ou de la douceur, de la matité et de l'uniformité au maquillage. Par nacres, il faut comprendre des particules de toute forme irisées, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées.
Les pigments peuvent être présents dans la composition à raison de 0,01 à 25% en poids de la composition finale, et de préférence à raison de 3 à 10% en poids. Ils peuvent être blancs ou colorés, minéraux ou organiques,. On peut citer les oxydes de titane, de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer ou de chrome, le bleu ferrique, l'hydrate de chrome, le noir de carbone, les outremers (polysulfures d'aluminosilicates), le pyrophosphate de manganèse et certaines poudres métalliques telles que celles d'argent ou d'aluminium. On peut encore citer les pigments D&C et les laques couramment employées pour conférer aux lèvres et à la peau un effet de maquillage, qui sont des sels de calcium, de ba- ryum, d'aluminium, de strontium ou de zirconium.
Les nacres peuvent être présentes dans la composition à raison de 0,01 à 20% en poids, de préférence à un taux de Tordre de 3 à 10% en poids. Parmi les nacres envisageables, on peut citer la nacre naturelle, le mica recouvert d'oxyde de ti-
tane, d'oxyde de fer, de pigment naturel ou d'oxychlorure de bismuth ainsi que le mica titane coloré.
Parmi les colorants, liposolubles ou hydrosolubles, qui peuvent être présents dans la composition, seul ou en mélange, à raison de 0,001 à 15% en poids, de préfé- rence 0,01 à 5% en poids et notamment de 0,1 à 2% en poids, par rapport au poids total de la composition, on peut citer le sel disodique de ponceau, le sel di— sodique du vert d'alizarine, le jaune de quinoléine, le sel trisodique d'amarante, le sel disodique de tartrazine, le sel monosodique de rhodamine, le sel disodique de fuchsine, la xanthophylle, le bleu de méthylène, le carmin de cochenille, les colo- rants halogéno-acides, azoïques, anthraquinoniques, le sulfate de cuivre ou de fer, le brun Soudan, le rouge Soudan et le rocou, ainsi que le jus de betterave et le carotène.
La composition selon l'invention peut comprendre en outre en outre une ou plusieurs charges, notamment en une teneur allant de 0,01% à 50% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,02% à 30% en poids. Les charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquet- taires, spheriques ou oblongues. On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin , les poudres de polyamide (Nylon®), de poly-β-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon®), la lauroyl-lysine, l'amidon , le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme TExpancel® (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (Polytrap® de la société Dow Corning) et les mi— crobilles de résine de silicone (Tospearls® de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le car— bonate et Thydrocarbonate de magnésium, Thydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads® de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayani: de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium.
La composition peut comprendre en outre un polymère additionnel tel qu'un polymère filmogène. Selon la présente invention, on entend par "polymère filmogène", un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un ageni: auxiliaire de filmification, un film continu et adhérent sur un support, notammeni: sur les matières kératiniques. Parmi les polymères filmogènes susceptibles d'être utilisés dans la composition de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle et leurs mélanges, en particulier les polymères acryliques, les polyurethanes, les polyesters, les polyamides, les polyurees, les polymères cellulosiques comme la nitrocellulose.
La composition selon l'invention peut également comprendre des ingrédients couramment utilisés en cosmétique, tels que les vitamines, les épaississants, les gélifiants, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les agents alcalinisants ou acidifiants, les conservateurs, les filtres solaires, les ten- sioactifs, les anti-oxydants, les agents anti-chutes des cheveux, les agents antipelliculaires, les agents propulseurs, les céramides, ou leurs mélanges. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée.
La composition selon l'invention peut se présenter sous la forme d'une suspension, une dispersion notamment d'huile dans de Teau grâce à des vésicules; une solution huileuse éventuellement épaissie voire gélifiée; une émulsion huile-dans- eau, eau-dans-huile, ou multiple; un gel ou une mousse; un gel huileux ou émul- sionné; une dispersion de vésicules notamment lipidiques; une lotion biphasé ou multiphase; un spray; une poudre libre, compacte ou coulée; une pâte anhydre. Cette composition peut avoir l'aspect d'une lotion, d'une crème, d'une pommade, d'une pâte souple, d'un onguent, d'un solide coulé ou moulé et notamment en stick ou en coupelle, ou encore de solide compacté.
L'homme du métier pourra choisir la forme galénique appropriée, ainsi que sa méthode de préparation, sur la base de ses connaissances générales, en tenant compte d'une part de la nature des constituants utilisés, notamment de leur solubi- lité dans le support, et d'autre part de l'application envisagée pour la composition.
La composition cosmétique selon l'invention peut se présenter sous la forme d'un produit de soin et/ou de maquillage de la peau du corps ou du visage, des lèvres, des ongles, des cils, des sourcils et/ou des cheveux, d'un produit solaire ou auto- bronzant, d'un produit capillaire pour le soin, le traitement, la mise en forme, le maquillage ou la coloration des cheveux.
Elle peut ainsi se présenter sous la forme d'une composition de maquillage, notamment un produit pour le teint tel qu'un fond de teint, un fard à joues ou à pau- pières; un produit pour les lèvres tel qu'un rouge à lèvres ou un soin des lèvres; un produit anti-cernes; un blush, un mascara, un eye-liner; un produit de maquillage des sourcils, un crayon à lèvres ou à yeux; un produit pour les ongles tel qu'un vernis à ongles ou un soin des ongles; un produit de maquillage du corps; un produit de maquillage des cheveux (mascara ou laque pour cheveux). Elle peut également se présenter sous forme d'une composition de protection ou de soin de la peau du visage, du cou, des mains ou du corps, notamment une composition anti-rides, une composition hydratante ou traitante; une composition anti-solaire ou de bronzage artificiel.
Elle peut encore se présenter sous forme d'un produit capillaire, notamment pour la coloration, le maintien de la coiffure, la mise en forme des cheveux, le soin, le traitement ou le nettoyage des cheveux, telle que des shampooings, des gels, des lotions de mise en plis, des lotions pour le brushing, des compositions de fixation et de coiffage telles que les laques ou spray.
L'invention a aussi pour objet un procédé cosmétique de maquillage ou de soin des matières kératiniques, notamment de la peau du corps ou du visage, des lèvres, des ongles, des cils, des sourcils et/ou des cheveux, comprenant l'application sur lesdites matières d'une composition cosmétique telle que définie précédemment.
L'invention est illustrée plus en détail dans les exemples suivants.
Méthode de mesure de la longueur d'ondes (émission et absorption)
La mesure des longueurs d'ondes est réalisée à l'aide d'un fluorimètre Varian Cary
Eclipse.
Sauf indication contraire, cette mesure est effectuée de la manière suivante : On dispose 20 mg de produit dans un cylindre de 50 ml. Afin de solubiliser le produit, on complète ledit cylindre jusqu'à 50 ml, à l'aide d'un solvant approprié, par exemple le dichlorométhane (DCM), le chloroforme ou le diméthylsulfoxyde (DMSO). La solution résultante est mélangée et on en prélève 250 microlitres que Ton dispose dans un cylindre de 50 ml, puis que Ton complète à nouveau avec le solvant jusqu'à 50 ml. On mélange le tout et Ton prélève un échantillon de la solution que Ton dispose dans une cuve fermée, en quartz et d'épaisseur 10 mm, qui est alors placée dans la chambre de mesure.
Exemple 1
1/ première étape
Dans un ballon de 2 litres, sous atmosphère inerte (azote), on dispose 26,9 g (0,116 mol) de 4-chloro-1 ,8-naphthalic anhydride, puis Ton ajoute 450 ml de toluène. On mélange à 500 tr/min. pendant quelques minutes, puis on introduit goutte-à-goutte 14,0 g (0,139 mol) de 1-hexylamine préalablement mis en solution dans 100 ml de toluène. Le mélange est chauffé au reflux puis Ton ajoute encore 50 ml de toluène. Le chauffage au reflux est poursuivi pendant 24 heures. Le mé-
lange reactionnel résultant est alors laissé à refroidir à température ambiante. On concentre le produit sous pression réduite. On récupère la phase organique et on la recristallise dans Téthanol. On obtient 29,0 g de cristaux jaune pâle (rendement 79,4%)
Caractérisation
1H-NMR (CDCI3, 400MHz) δ : 8.67-8.65 (2H), 8.51-8.49 (1H), 7.87-7.85 (1 H), 7.83-
7.81 (1 H), 4.18-4.14 (2H), 1.74-1.70 (2H), 1.44-1.32 (6H), 0,90-0.87 (3H).
2/ deuxième étape
On dispose 1 ,5 g (64 mmol) d'hydrate de sodium (NaH) dans un ballon sous atmosphère inerte d'argon; on ajoute 300 ml de THF (tétrahydrofurane) et on refroi- dit le mélange reactionnel à 0°C. On ajoute 2,4 g (32 mmol) de 1 ,3-propanediol préalablement mélangé avec 100 ml de THF, et Ton mélange vigoureusement. On chauffe le mélange à 60°C pendant 20 minutes puis on le refroidit jusqu'à température ambiante (25°C). On ajoute alors un mélange constitué de 10 g (32 mmol) de naphthalimide dans 150 ml de THF. Le mélange est chauffé au reflux pendant 3 heures, puis on ajoute 10 ml d'éthanol, on chauffe pendant 15 minutes, et Ton évapore le solvant sous pression réduite afin d'obtenir un résidu verdâtre qui est lavé à l'acétate d'éthyle et à Teau. On obtient alors 8,6 g d'une poudre jaune pâle (rendement 75,5%).
Caractérisation
1H-NMR (CDCI3, 400MHz) δ: 8.61-8.59 (2H), 8.55-8.53 (1 H), 7.72-7.68 (1 H), 7.08- 7.06 (1 H), 4.45-4.42 (2H), 4.17-4.13 (2H), 4.00-3.97 (2H), 2.28-2.22 (2H), 1.76- 1.70 (2H), 1.44-1.32 (6H), 0.90-0.87 (3H).
3/ Troisième étape
On dispose 8,0 g (22,5 mmol) de 4-(oxy-3-propanol)-N-hexyl naphthalimide dans un ballon tricol équipé d'un réfrigérant et placé sous atmosphère inerte d'argon. On ajoute 150 ml de dichlorométhane et la solution est agitée jusqu'à obtention d'une solution homogène. On ajoute alors 4,6 g (45,0 mmol) de triéthanolamine puis 4,1 g (45,0 mmol) de chlorure d'acryloyle, sous agitation à 0°C. On suit l'évolution de la réaction par CCM (chromatographie couche mince), et lorsqu'il n'y a plus de composés de départ, on ajoute 50 ml d'eau. La solution reactionneile est alors lavée avec une solution saturée en NaCI puis séchée sur sulfate de sodium. On évapore les solvants sous pression réduite et Ton obtient 9,2 g d'une poudre jaune pâle (rendement 100%).
Caractérisation
1H-NMR (CDCI3, 4O0MHz) δ: 8.59-8.57 (1H), 8.54-8.52 (1H), 8.51-8.50 (1 H), 7.70- 7.66 (1H), 7.03-7.O1 (1 H), 6.44-6.40 (1H), 6.17-6.10 (1H), 5.86-5.83 (1H), 4.49- 4.46 (2H), 4.39-4.36 (2H), 4.16-4.12 (2H), 2.38-2.35 (2H), 1.71-1.69 (2H), 1.44- 1.31 (6H), 0.89-0.86 (3H).
- longueur d'onde d'absorption : on constate 2 pics d'absorption à 248 nm et 365nm.
- longueur d'onde d'émission λmaχ émission : environ 430nm (bleu-violet) (solvant : chloroforme)
Exemple 2
De manière similaire à l'exemple 1 , on prépare les composés suivants
Bleu violet (λe. ≈ 430nm) Bleu violet (λe. ≈ 430nm) Bleu violet (λe. ≈ 430nm)
Bleu violet (λe « 430nm) Bleu violet (λe. ≈ 430nm)
(solvant pour la mesure de longueur d'ondes : DCM)
Exemple 3
1/ première étape
Dans un ballon, sous argon, on mélange dans 170 ml d'éthanol, 2,71 g (10,85 mmol) de CuS04, 5H20 et 10,07 g (31 ,9 mmol) de 4-chloro-N-hexyl-1 ,8- napthalimide, puis le milieu reactionnel est porté à reflux.
On coule 7,7 g (65,7 mmol) d'aminohexane-6-ol sur le milieu reactionnel goutte-à- goutte puis on maintient l'agitation pendant 16 heures. On refroidit ensuite la solu- tion jusqu'à 25°C et le produit est précipité par ajout de 200 ml d'eau, puis filtré sur fritte. On obtient un produit solide vert-jaune qui est repris dans 100 ml de dichlorométhane. On lave à Teau puis on évapore la phase aqueuse pour obtenir une huile que Ton filtre sur silice (0,043-0,060 microns, élution au dichlorométhane puis à l'acétone). On obtient au final 1 ,6 g d'une huile jaune (rendement 12,6%).
Caractérisation
1H-NMR (CDCI3, 400MHz) δ ppm: 0,87 (t, 3H,CH3); 1 ,50 (m, 8H, CH2); 1 ,81 (m, 2H, NCH2CH2); 3,40 (t, 2H, CH2OH); 3,68 (t, 2H, NHCH2); 4,14 (t, 2H, NCH2); 5,26 (s, 1 H, NH); 6,71 (d, 1 H, ArH); 7,60 (t, 1 H, ArH); 8,06 (d, 1H, ArH); 8,43 (d, 1H, ArH); 8,57 (d, 1 H, ArH).
2/ deuxième étape
On dispose 1 ,5 g (3,9 mmol) de 4-(amino-6-hexanol)-N-hexyl naphthalimide dans un ballon tricol équipé d'un réfrigérant et placé sous atmosphère inerte d'argon. On ajoute 50 ml de dichlorométhane et la solution est agitée jusqu'à obtention d'une solution homogène. On ajoute alors 0,8 g (7,9 mmol) de triéthanolamine puis 0,7 g (7,9 mmol) de chlorure d'acryloyle, sous agitation à 0°C. Puis on laisse la température s'élever jusqu'à 25°C. On suit l'évolution de la réaction par CCM et lorsque Ton constate qu'il n'y a plus de produits de départ, on ajoute 10 ml d'eau. La solution reactionneile est alors lavée avec une solution saturée en NaCI puis séchée sur sulfate de sodium. On évapore les solvants sous pression réduite et Ton obtient 1,7 g (rendement 99%) d'une poudre orange.
Caractérisation
1H-NMR (400 MHz ; CDCI3) δ ppm : 0.87 (t, 3H, CH3); 1.50 (m, 8H, CH2); 1.81 (m, 2H, NCH2CH2) ; 3.68 (t, 2H, NHCH2) ; 4.17 (m, 4H, NCH2 ; CH20) ; 5.26 (s, 1H, NH); 5.77 (d, 1 H C=CH) ; 6.10 (m, 1H C=CH) ; 6.39 (d, 1H, CH=C) ; 6.70 (d, 1 H, ArH); 7.60 (t, 1 H, ArH) ; 8.06 (d, 1 H, ArH); 8.43 (d, 1 H, ArH) ; 8.57 (d, 1 H, ArH).
- longueur d'onde d'émission λé ission : environ 501 nm (solvant : DCM)
Exemple 4
1/ première étape
Dans un ballon 2 litres, sous atmosphère inerte (argon) on dispose 20,0 g (0,086 mol) de 4-chloro-1 ,8-naphthalic anhydride, puis Ton ajoute 250 ml de toluène. Le mélange est chauffé à 100°C et agité jusqu'à la solution devient homogène. Puis on mélange (500 tr/min) et Ton introduit goutte-à-goutte 12,0 g (0,095 mol) de cy- clo-octylamine préalablement mis en solution dans 50 ml de toluène. Le mélange est chauffé au reflux. Le chauffage au reflux est poursuivi pendant 5 heures. Le mélange reactionnel résultant est alors laissé à refroidir à température ambiante. On récupère la phase solide par filtration, on la lave avec Teau et on la sèche. On obtient 23,9 g de poudre jaune pâle (rendement 81 ,2%).
Caractérisation
1H-NMR (CDCI3, 400MHz) δ : 8.63 - 8.61 (1H), 8.57 - 8.55 (1 H), 8.47 - 8.45 (1 H),
7.85 - 7.79 (2H), 5.32 - 5.27 (1 H), 2.52 - 2.44 (2H), 1.86 - 1.57 (12H).
2/ deuxième étape
On dispose 20,0 g (0,059 mol) de N-cyclooctyl-4-chloro-1 ,8-naphthalimide dans un ballon tricol équipé d'un réfrigérant et placé sous atmosphère inerte d'argon. On ajoute alors 18,1 g (0,176 mol) de pentan-5-ol aminé puis on chauffe jusqu'à 140°C de manière à obtenir une solution homogène. On laisse réagir à 140°C pendant 3 heures, puis on laisse refroidir jusqu'à température ambiante. On mélange la solution reactionneile avec 125 ml de dichlorométhane, puis on la lave à Teau et au bicarbonate de sodium. On précipite le produit dans le dichlorométhane et le précipité est filtré, lavé à Teau et séché. On obtient 24,1 g de cristaux jaune.
Caractérisation
1H-NMR (CDCI3, 400MHz) δ : 8.55-8.42 (2H), 8.07-8.04 (1 H), 7,61-7,57 (1H), 6,72- 6,70 (1 H), 5.35-5.30 (1 H), 3.74-3.71 (2H), 3.43-3.40 (2H), 2.54-2.46 (2H), 1.90- 1.54 (19H).
3/ troisième étape
Dans un ballon de 1 litre, sous atmosphère inerte (argon), on dispose 15,0 g (0,037 mol) de N-cyclooctyl-4-(aminopentan-5-ol)-1,8-naphthalimide, puis Ton ajoute 175 ml de dichlorométhane. Le mélange est agité jusqu'à obtention d'une solution homogène. On introduit alors 11,1 g (0,110 mol) de triéthanolamine. Sous agitation (500 tr/min) et à 38°C, on introduit goutte-à-goutte un mélange de 3,7 g (0,040 mol) de chlorure d'acryloyle dans 10 ml de THF. On laisse réagir 2 heures, puis on évapore le solvant sous pression réduite. On ajoute du dichlorométhane à la phase organique, qui est ensuite lavée à Teau et au bicarbonate de sodium, puis encore avec Teau. La phase organique est séchée sur sulfate de sodium et filtrée. On évapore la phase organique et Ton récupère 16,1 g de produit (rendement : 94,8%).
Caractérisation
1H-NMR (CDCI3, 400MHz) δ ppm : 8,54-8,52 (1 H), 8,43-8,41 (1 H), 8,11-8,08 (1 H), 6,71-6,69 (2H), 6,42-6,38 (1H), 6,15-6,08 (1H), 5,84-5,81 (1H), 5,31-5,29 (1H), 4,23-4,20 (2H), 3,75-3,72 (1H), 3,44-3,39 (2H), 2,53-2,45 (2H), 1 ,86-1 ,56 (18H)
- longueur d'onde d'absorption λabso tion : 370 nm
- longueur d'onde d'émission λmaχ émission : 505 nm (orange) (solvant : DCM)
Exemple 5
On prépare un copolymère statistique comprenant un monomère selon l'invention.
Dans un réacteur, sous argon, équipé d'un condensateur et d'une agitation, on introduit 20 g d'isododécane, puis 39,0 g d'acrylate d'isobornyle et 10,0 g d'acrylate d'éthylhexyle. On mélange et Ton ajoute un mélange constitué de 1 ,0 d'acrylate de N-hexyl-1 ,8-naphthalimide-4-oxypropane (monomère de l'exemple 1) dans 20,0 g de toluène.
On ajoute 0,5 g de Trigonox 21 S (peroxy-2-éthylhexanoate de t-butyle) puis on chauffe le mélange reactionnel à 90°C; on maintient l'agitation et le chauffage pendant 6 heures puis on refroidit à température ambiante. Le polymère résultant est purifié par précipitation.
On obtient un polymère statistique comprenant (% en poids) : 78% d'acrylate d'isobornyle, 20% acrylate d'éthylhexyle et 2% de monomère selon l'invention.
- poids moléculaire Mw = 34 000
- longueur d'onde d'absorption λabsorption : 250 nm et 366 nm
- longueur d'onde d'émission λmax émission : 430 nm (solvant : DCM)
Exemple 6
On prépare un homopolymère à partir d'un monomère selon l'invention
On dissout 3,0 g (7.3 mmol) de monomère préparé à l'exemple 1 dans 8,5 ml de toluène anhydre, à 60°C en présence de Trigonox 21 S (180 μL). On chauffe jus- qu'à 90°C puis on maintient l'agitation pendant 18 heures. La viscosité de la solution augmentant, on dilue le milieu par ajout de 20 ml de toluène puis on le précipite goutte à goutte dans 500 ml d'acétone refroidi à -10 °C. Le polymère est ensuite séché à Tétuve (50°C) sous vide. On obtient 2,3 de polymère soit un rendement de 77%.
On observe une longueur d'onde d'émission λmax émission : 458 nm (solvant : DCM)
Exemple 7
On prépare un copolymère statistique comprenant un monomère selon l'invention. Dans un réacteur, sous argon, équipé d'un condensateur et d'une agitation, on introduit 20 g d'isododécane, puis 38,25 g d'acrylate d'isobornyle et 10,0 g d'acrylate d'éthylhexyle. On mélange et Ton ajoute un mélange constitué de 1 ,75 g d'acrylate
de N-hexyl-1 ,8-naphthalimide-4-ox propane (monomère de l'exemple 1) dans 20, 0 g de toluène.
On ajoute 0,5 g de Trigonox 21 S (peroxy-2-éthylhexanoate de t-butyle) puis on chauffe le mélange reactionnel à 90°C; on maintient l'agitation et le chauffage pendant 6 heures puis on refroidit à température ambiante. Le polymère résultant est purifié par précipitation.
On obtient un polymère statistique comprenant (% en poids) : 76,5% d'acrylate d'isobornyle, 20% acrylate d'éthylhexyle et 3,5% de monomère selon l'invention.
- poids moléculaire Mw = 37 300
Exemple 8
On prépare un copolymère statistiq e comprenant un monomère selon l'invention. Dans un réacteur, sous argon, équipé d'un condensateur et d'une agitation, on introduit 20 g d'isododécane, puis 39, 75 g d'acrylate d'isobornyle et 10,0 g d'acrylate d'éthylhexyle. On mélange et Ton ajoute un mélange constitué de 0,25 d'acrylate de N-hexyl-1,8-naphthalimide-4-oxypropane (monomère de l'exemple 1 ) dans 20,0 g de toluène. On ajoute 0,5 g de Trigonox 21 S (peroxy-2-éthylhexanoate de t-butyle) puis on chauffe le mélange reactionnel à 90°C; on maintient l'agitation et le chauffage pendant 6 heures puis on refroidit à température ambiante. Le polymère résultant est purifié par précipitation. On obtient un polymère statistique comprenant (% en poids) : 79,5% d'acrylate d'isobornyle, 20% acrylate d'éthylhexyle et 0,5% de monomère selon l'invention.
- poids moléculaire Mw = 35 200
Exemple 9
On prépare un copolymère statistiq ue comprenant un monomère selon l'invention. Dans un réacteur, sous argon, équipé d'un condensateur et d'une agitation, on introduit 20 g d'isododécane, puis 37', 0 g d'acrylate d'isobornyle et 10,0 g d'acrylate d'éthylhexyle. On mélange et Ton ajoute un mélange constitué de 3,0 g d'acrylate de N-hexyl-1 ,8-naphthalimide-4-oxypropane (monomère de l'exemple 1 ) dans 20,0 g de toluène.
On ajoute 0,5 g de Trigonox 21 S (peroxy-2-éthylhexanoate de t-butyle) puis on chauffe le mélange reactionnel à 90°C; on maintient l'agitation et le chauffage pendant 6 heures puis on refroidit à température ambiante. Le polymère résultant est purifié par précipitation.
On obtient un polymère statistique comprenant (% en poids) : 74% d'acrylate d'isobornyle, 20% acrylate d'éthylhexyle et 6% de monomère selon l'invention.
Exemple 10
On prépare un copolymère statistique comprenant un monomère selon l'invention. Dans un réacteur, sous argon, équipé d'un condensateur et d'une agitation, on in- traduit 20 g d'isododécane, puis 35,0 g d'acrylate d'isobornyle et 10,0 g d'acrylate d'éthylhexyle. On mélange et Ton ajoute un mélange constitué de 5,0 d'acrylate de N-hexyl-1,8-naphthalimide-4-oxypropane (monomère de l'exemple 1) dans 20,0 g de toluène.
On ajoute 0,5 g de Trigonox 21 S (peroxy-2-éthylhexanoate de t-butyle) puis on chauffe le mélange reactionnel à 90°C; on maintient l'agitation et le chauffage pendant 6 heures puis on refroidit à température ambiante. Le polymère résultant est purifié par précipitation.
On obtient un polymère statistique comprenant (% en poids) : 70% d'acrylate d'isobornyle, 20% acrylate d'éthylhexyle et 10% de monomère selon l'invention.
Exemple 11
On prépare un copolymère statistique comprenant un monomère selon l'invention. Dans un réacteur, sous argon, équipé d'un condensateur et d'une agitation, on in- traduit un mélange constitué de 15 g d'acrylate de N-hexyl-1 ,8-naphthalimide-4- oxypropane (monomère de l'exemple 1) dans 55 g de toluène, en présence de 0,5 g de Trigonox 21 S (peroxy-2-éthylhexanoate de t-butyle). On obtient une solution homogène, à laquelle on ajoute 20 g de méthacrylate d'isobutyle et 15 g d'acrylate d'isobutyle, dilués dans 5 g de toluène. On chauffe le mélange reactionnel à 90°C; on maintient l'agitation et le chauffage pendant 6 heures puis on refroidit à température ambiante.
Après remplacement du toluène par de Tisododécane, on obtient une solution à 50% de matière sèche, de polymère dans Tisododécane. On obtient un polymère statistique comprenant (% en poids) : 40% de méthacry- late d'isobutyle, 30% d'acrylate d'isobutyle et 30% de monomère selon l'invention. Le polymère présente une masse moyenne en poids (Mw) de 63000 et une masse moyenne en nombre (Mn) de 16600, soit un indice de polydispersité Ip de 3,8.
Exemple 12
On prépare un copolymère statistique comprenant un monomère selon l'invention. Dans un réacteur, sous argon, équipé d'un condensateur et d'une agitation, on introduit un mélange constitué de 15 g d'acrylate de N-hexyl-1 ,8-naphthalimide-4- oxypropane (monomère de l'exemple 1) dans 55 g de toluène, en présence de 0,5 g de Trigonox 21 S (peroxy-2-éthylhexanoate de t-butyle). On obtient une solution homogène, à laquelle on ajoute 10 g de méthacrylate d'isobutyle et 7,5 g d'acrylate d'isobutyle, dilués dans 5 g de toluène. On chauffe le mélange reactionnel à
90°C; on maintient l'agitation et le chauffage pendant 6 heures puis on refroidit à température ambiante. Le polymère résultant est purifié par précipitation. On obtient un polymère statistique comprenant (% en poids) : 31% de méthacrylate d'isobutyle, 23% d'acrylate d'isobutyle et 46% de monomère selon l'invention.
Exemple 13
On prépare un copolymère statistique comprenant un monomère selon l'invention. Dans un réacteur, sous argon, équipé d'un condensateur et d'une agitation, on in- troduit un mélange constitué de 6 g d'acrylate de INI-hexyl-1 ,8-naphthalimide-4- oxypropane (monomère de l'exemple 1) dans 10 g de toluène. On obtient une solution homogène à laquelle on ajoute 14 g d'acrylate d'éthyle-2-hexyle, 0,4 g de Trigonox 21 S (peroxy-2-éthylhexanoate de t-butyle) et 15 g d'isododécane. On chauffe le mélange reactionnel à 90°C; on maintient l'agitation et le chauffage pendant 7 heures puis on refroidit à température ambiante. Le polymère résultant est purifié par précipitation.
On obtient un polymère statistique comprenant (% en poids) : 70% d'acrylate d'éthyle -2-hexyle et 30% de monomère selon l'invention. Le polymère présente une masse moyenne en poids (Mw) de 29100 et une masse moyenne en nombre (Mn) de 8300, soit un indice de polydispersité Ip de 3,5.
Exemple 14
On prépare un fond de teint anhydre comprenant (% en poids) : - cire de polyéthylène 12%
- huiles siliconées volatiles 25%
- phényltriméthicone 20%
- Microsphères de polyméthylméthacrylate 12%
- Polymère de l'exemple 5 6% - Isododécane qsp 100%
Préparation :
On fait fondre les cires puis, quand tout est limpide, on ajoute la phényl triméthi- cone sous agitation, et les huiles de silicones; on ajoute ensuite les microsphères, Tisododécane et le polymère. On homogénéise pendant 15 minutes puis on coule la composition résultante que Ton laisse refroidir. On obtient un fond de teint anhydre.