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L'invention concerne un vêtement à poches latérales, par exemple une jupe ou plus fréquemment un pantalon, à ceinture auto-ajustable.
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On connaît divers types de vêtements auto-ajustables, dont la taille s'ajuste à l'aide de dispositifs souvent compliqués à boucles et/ou à élastiques. De plus, tous les dispositifs de ce type, connus des Demandeurs, laissent apparaître les moyens d'ajustage de la ceinture. Il en est ainsi des documents US 2 684 486, DE 200 00 877 U ou du document FR 2 844 681. Ce dernier fait connaître un vêtement à poches latérales et à ceinture auto-ajustable, comportant une partie avant de ceinture qui est reliée par des moyens élastiques à une partie arrière de ceinture la ceinture comportant une hausse intérieure comprenant une hausse de ceinture devant et une hausse de ceinture dos. Mais une multiplicité d'épaisseurs superposées rend la ceinture de ce vêtement très rigide et peu confortable. Elle est de plus difficile à fabriquer.
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L'invention a pour but de proposer un vêtement à poches latérales et à ceinture auto-ajustable qui ne présente pas ces inconvénients et permette d'obtenir un système d'ajustage quasiment invisible.
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L'invention atteint son but grâce à un vêtement à poches latérales et à ceinture auto-ajustable, du type comportant une partie avant de ceinture qui est reliée par des moyens élastiques à une partie arrière de ceinture la ceinture comportant une hausse intérieure comprenant une hausse de ceinture devant et une hausse de ceinture dos, caractérisé en ce que la hausse de ceinture devant et la hausse de ceinture dos sont reliées par une bande élastique, en ce que ladite hausse est cousue à la ceinture sauf sur une partie de ladite bande élastique, la hausse de ceinture dos formant avec la partie arrière de ceinture un manchon dans lequel une patte liée à la partie avant peut plus ou moins pénétrer, de manière a réaliser l'auto-ajustage du vêtement.
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Avantageusement, la bande élastique est sensiblement de même hauteur que le reste de la hausse de ceinture, ce qui permet de la manipuler comme une hausse normale, et elle est de préférence sensiblement de même couleur de manière à constituer au regard une hausse unitaire. Elle est de préférence cousue à chacune des deux parties de hausse.
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La bande élastique peut-être cousue (à la ceinture) horizontalement sur une partie de son bord supérieur, par exemple la moitié de son bord supérieur, de sorte qu'elle ne s'oppose globalement pas à l'extension du vêtement, mais la couture partielle améliore l'aspect de la ceinture. Le bord inférieur est de préférence laissé non cousu.
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De manière avantageuse, l'entrée du manchon se situe sensiblement au niveau de la partie supérieure d'une entrée de poche latérale. L'entrée de manchon se situe également avantageusement sensiblement au niveau de la couture de côté du vêtement. De manière préférée, un passant de ceinture est disposé sensiblement au niveau de cette entrée de manchon, afin d'en cacher l'ouverture. Ceci est rendu possible par la constitution de la ceinture telle que décrite, qui reste assez mince pour permettre le piquage d'un passant à cet endroit, ce qui est impossible dans les vêtements auto-ajustables connus de l'art antérieur.
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Par cette combinaison de caractéristiques, le dispositif d'auto-ajustage du vêtement de l'invention n'est pas apparent, que ce soit en position étirée ou rétractée.
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Très avantageusement, le vêtement de l'invention comporte un dispositif d'ajustage de la largeur du sac de poche latérale, qui permet à la poche de bien accompagner les mouvements d'extension et surtout de rétraction de la ceinture.
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De préférence, le dispositif d'ajustage du sac de poche latérale comporte un pli-gousset formé sur la face interne du sac de poche latérale et une bande élastique placée entre la partie supérieure de ce pli-gousset et l'avant de la poche latérale.
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Avantageusement, la patte liée à la partie avant de ceinture va en diminuant de hauteur vers l'arrière, de manière à lui faciliter la rétraction dans le manchon de ceinture.
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Avantageusement, la patte est attachée à sa partie arrière à une bande élastique fixée à l'intérieur de la partie arrière de la ceinture, de préférence par une patte.
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Avantageusement, la partie avant de ceinture est liée la partie arrière de ceinture, du côté intérieur, par encore une autre bande élastique.
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Ainsi est assuré un parfait fonctionnement du dispositif d'auto-ajustage de l'invention, avec une bonne remise en place automatique des différentes parties du vêtement.
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D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture d'un mode de réalisation de l'invention. On se référera aux dessins annexés sur lesquels :
- La figure 1 montre une vue à plat de l'extérieur d'un haut de pantalon avec la ceinture de l'invention.
- La figure 2 montre une vue à plat de l'intérieur du même haut de pantalon avec la ceinture de l'invention.
- La figure 3 est une vue d'un détail de l'extérieur de la ceinture de l'invention, à l'endroit du dispositif d'ajustement de ceinture.
- La figure 4 est une vue d'un détail de l'intérieur de la ceinture de l'invention, à l'endroit du dispositif d'ajustement de ceinture.
- La figure 5 est une vue d'un détail de la constitution interne de la ceinture de l'invention, montrant le dispositif d'ajustement de poche latérale.
- La figure 6 est une vue schématique en coupe horizontale à travers le dispositif d'ajustement de poche latérale.
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On décrira pour l'exemple un pantalon symétrique en dehors des pattes d'attache et de la braguette qui n'entrent pas dans le cadre de l'invention. Le pantalon de l'invention comprend des demi-panneaux avant 1 et des demi-panneaux arrière 2 réunis entre eux par des coutures verticales 3 (entre demi-panneaux avant et arrière) et 4 (entre demi-panneaux arrière). Les demi-panneaux avant 1 comportent les dispositifs de braguette 5 et d'attache 6.
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Les dispositifs d'attache 6 sont formés aux extrémités d'une ceinture 10 comportant une partie de ceinture avant 11 correspondant à chaque demi-panneau avant 1 et des parties de ceinture arrière 12 correspondant à chaque demi-panneau arrière 2. L'apparence de la ceinture 10 est néanmoins unitaire en ce sens que toutes ses parties apparaissent soit d'une seule pièce soit liées par une couture, les éventuelles discontinuités étant non apparentes comme on le décrira plus loin.
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Le pantalon comporte aussi deux poches latérales 20 formées avec un sac de poche 21 et une entrée de poche 22. L'entrée de poche 22 part sensiblement de la couture 3 pour monter, avec une obliquité peu importante, rejoindre le bas de la partie de ceinture avant 11.
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Le pantalon comporte aussi deux poches arrière 30 formées avec un sac de poche 31 et une entrée de poche 32 horizontale et fermable par un bouton.
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La ceinture de pantalon 10 comporte aussi un certain nombre de passants 13 (ceux qui sont sensiblement au-dessus des entrées de poches latérales 22) et 14 (les autres). Le placement des passants 14 est assez libre, mais le placement des passants 13 est en rapport avec l'invention comme on le verra plus loin.
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La ceinture est agencée de manière que les parties de ceinture avant 11 puissent être plus ou moins extensibles par rapport aux parties de ceinture arrière 12 dont la longueur apparente reste fixe. À cet effet, les parties de ceinture arrière 12 sont conformées sur le côté, au moins au voisinage des parties avant 11, en tunnels ou manchons aplatis dans lesquels les parties avant 11 peuvent plus ou moins pénétrer grâce à une patte 15 qui les prolonge vers l'arrière. La patte 15 diminue avantageusement de hauteur, tant du haut que du bas, en allant vers l'arrière pour faciliter sa rentrée dans le manchon aplati que forme la partie arrière 12. La patte 15 est reliée à l'arrière, à l'intérieur du manchon, à une extrémité d'une bande élastique 16 dont l'autre extrémité est fixée à la ceinture, par exemple par couture dans la partie arrière de ceinture 12 et de préférence sur une autre patte elle-même cousue au milieu du dos du pantalon. On comprend donc que si l'on tire sur la partie avant 11 de ceinture en maintenant la partie arrière 12, la patte 15 de la partie avant 11 sort plus ou moins de la partie arrière formant manchon et contribue ainsi à accroître la longueur de la ceinture. Ce faisant, l'entrée de poche 22 s'oblique plus ou moins pour accompagner le mouvement et laisse plus ou moins apparaître une pièce de tissu 23 prévue derrière l'entrée de poche 22.
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Selon l'invention, l'entrée 17 du manchon aplati formé par la partie arrière 12 de ceinture coïncide avec le placement d'un passant 13. De cette manière, ladite entrée 17 est masquée ou rendue peu apparente par le passant 13. Même quand la ceinture est en extension et que la patte 15 est en partie sortie de la partie arrière 12 de ceinture, la ceinture ne perd pas son côté unitaire apparent.
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Du côté intérieur de la ceinture, comme on le voit sur la figure 4, les parties avant 11 et arrière 12 de ceinture sont équipées classiquement sur au moins une partie de leur longueur par une hausse avant ou hausse de ceinture devant 11' et une hausse arrière ou hausse de ceinture dos 12', celle-ci formant l'arrière ou la partie intérieure du manchon aplati à entrée 17. Une bande élastique 18 de même hauteur est cousue entre la hausse arrière 12' et la doublure avant 11' par une couture 19 essentiellement verticale sur la hauteur de ceinture (et des deux côtés) mais se prolongeant horizontalement en 19' sur le côté supérieur de la bande, sensiblement sur la moitié, par exemple environ 4 cm, laissant une partie libre de couture d'environ 4 cm qui permet un auto-ajustage d'environ 8 cm. On voit donc que selon l'invention, ces trois morceaux reconstituent une hausse en un seul morceau, qu'il est possible de manipuler et traiter (coudre, etc.) de façon ordinaire et donc d'incorporer sans difficultés ni surcoût important dans une chaîne de fabrication. Ainsi, les ceinture avant et arrière de l'invention ne sont pas doublées mais fermées naturellement par la hausse de ceinture. Ceci a pour effet de supprimer toute surépaisseur et de donner un aspect très naturel et souple à la ceinture. La hausse selon l'invention comporte grâce à la bande 18 partiellement libre la possibilité de s'étirer. C'est cette partie qui permet l'auto-ajustage proprement dit, l'élastique 16 du bout de la patte 15, cousu au milieu du dos, n'ayant que l'effet de tirer la patte pour la maintenir bien plate.
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Par ailleurs, en se reportant maintenant aux figures 2, 4 et 6, on voit que le sac de poche latérale 21 est cousu à l'arrière sensiblement au niveau de la couture 3 et est doublé à l'avant par la pièce 23 (limitée par la couture 24) de tissu identique aux demi-panneaux avant 1 ou arrière 2 visible à l'arrière de l'entrée de poche, et ce d'autant que la ceinture est en position étirée.
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La paroi intérieure du sac de poche 21 forme un pli-gousset 25 lui permettant de prendre, surtout à sa partie supérieure, une certaine extension lorsque la ceinture est étirée ; à cet effet, il n'est pas cousu à sa partie supérieure, en dehors de ses deux extrémités. Comme le montrent les figures 5 et 6, ce pli-gousset 25, à son extrémité supérieure la plus large, est lui-même cousu à une extrémité d'une bande élastique 26 dont l'autre extrémité est cousue à la partie arrière de ceinture 12 ou à son voisinage. De cette manière, le haut de la paroi intérieure du sac de poche 21 qui accompagne le mouvement d'étirement de la ceinture en dépliant le pli-gousset 25, peut reprendre sa position de repos une fois l'extension terminée, grâce à l'élastique 26 qui ramène le pli-gousset en position repliée.
