Domaine de l'invention
La présente invention concerne un équipement de plantation
de poteaux, destiné à être installé sur un véhicule de transport tel
qu'un tracteur. L'invention concerne en outre des poteaux utilisables avec
un tel équipement ainsi que des clôtures ou installations réalisables avec
un tel équipement et de tels poteaux.
Etat de la technique
Il existe de multiples formes d'équipements pour le travail
du sol et des installations pour réaliser des clôtures utilisant des poteaux
ou des pieux dont l'extrémité destinée à être plantée dans le sol est taillée
suivant une forme conique et la machine utilisant de tels pieux les enfonce
dans le sol en les martelant.
But de l'invention
La présente invention a pour but de réaliser un équipement
de plantation de poteaux de conception simple et efficace. L'invention a en
particulier pour but de développer un système de clôture réalisable avec
cet équipement.
Exposé et avantages de l'invention
A cet effet, l'invention concerne un équipement du type défini
ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comprend :
- un mât porté par une embase se montant sur le véhicule, ce mât, réglable
en inclinaison (AV-AR et G-D) ainsi qu'en longueur, recevant un
chariot mobile sur sa longueur,
- ce chariot comprenant
- un traíneau coulissant sur le mât et muni d'organes de réception,
- un châssis monté sur le traíneau ayant
- des rails transversaux,
- un actionneur,
- un cadre mobile monté sur les rails transversaux, relié à
l'actionneur et muni d'un porte-outil motorisé pour recevoir un
poteau destiné à être planté parallèlement à l'axe de déplacement
du traíneau le long du mât.
Cet équipement permet de planter des poteaux orientés de
manière précise quelle que soit l'inclinaison du sol. Cette orientation peut
être verticale comme cela est souvent le cas. Mais il est également possible
de réaliser des travaux suivant un axe différent. Cet axe de travail peut
être réglé de manière automatique ou par l'opérateur.
Cet équipement offre une très grande souplesse d'utilisation
du fait de la simplicité et de la robustesse de sa structure. Cette structure
simple permet d'utiliser l'équipement dans des conditions difficiles, par
exemple dans des zones d'accès difficiles. Du fait de cette simplicité,
l'équipement est très facilement contrôlable et le conducteur de
l'équipement peut travailler de manière précise tant pour positionner
l'emplacement du travail, c'est-à-dire l'outil à l'emplacement précis que
pour contrôler l'évolution du travail. Le positionnement de l'outil se fait de
manière précise même en terrain irrégulier puisque le conducteur peut
non seulement orienter le mât mais également une fois le véhicule arrêté
près de l'emplacement du travail, déplacer le porte-outil par le cadre mobile
transversalement.
L'équipement peut être monté sur un véhicule tel qu'un
tracteur, notamment un tracteur à usage agricole, sur son attelage en
trois points, soit à l'avant, soit à l'arrière. Il est toutefois préférable pour
faciliter la conduite des travaux que l'outil soit parfaitement visible du
poste de conduite et que le véhicule muni de l'équipement soit un véhicule
particulier, soit à roues, soit à chaíne.
Cet équipement peut également être installé sur une plateforme
tournante portée par le véhicule et dans ce cas la souplesse
d'utilisation est encore plus grande car le conducteur disposera non seulement
de la translation du cadre mobile par rapport au mât pour positionner
l'outil mais il pourra également combiner cette possibilité à un
pivotement.
De façon avantageuse :
- le mât comprend une embase en forme de traverse munie de moyens
d'attelage à un véhicule portant le pied du mât par une liaison articulée,
- le mât formé d'au moins deux tubes télescopiques est réglé en longueur
et en inclinaison par deux vérins latéraux reliés à l'embase et par un
vérin médian relié à l'engin, l'embase avec le mât est inclinable par
rapport à l'engin.
Bien que le mât puisse être constitué d'une seule pièce non
télescopique pour certaines applications, il est intéressant de disposer
d'une hauteur de travail plus importante que celle offerte par un seul mât
dont la hauteur est nécessairement réduite pour respecter la réglementation
routière ou pour faciliter les déplacements du véhicule sur des terrains
non nécessairement dégagés en partie haute, il est donc intéressant
que le mât soit un mât télescopique.
De façon avantageuse, le châssis comprend :
- des supports latéraux montés sur les organes de réception du traíneau
par des moyens de fixation et portant des rails formés par deux tubes
reliés aux supports par leurs extrémités,
- un actionneur en forme de vérin parallèle aux rails.
La séparation du chariot en un traíneau installé de manière
définitive sur le mât et d'un châssis portant le cadre de translation ainsi
que le porte-outil offre une souplesse d'utilisation de l'équipement. En
démontant le châssis, on peut installer d'autres outils ou accessoires sur
le traíneau tels qu'une fourche pour lever et transporter des charges.
De façon avantageuse, le cadre mobile comprend :
- des manchons de coulissement montés sur les rails,
- un point d'articulation pour l'extrémité du vérin,
- une plaque de base et des goussets de renforcement pour le porte-outil
motorisé.
Cette réalisation du cadre est particulièrement simple et robuste
puisqu'elle se limite aux éléments fonctionnels. Cette robustesse
permet également d'absorber efficacement les efforts transmis par l'outil
au porte-outil.
De façon avantageuse, le porte-outil comporte un moteur
hydraulique d'axe de rotation parallèle à l'axe de déplacement du traíneau
le long du mât.
Ce moteur hydraulique est alimenté par le circuit hydraulique
du véhicule.
Suivant une caractéristique avantageuse, l'outil est un
mandrin formé d'un corps muni de mors ayant une surface cylindrique de
prise pour tenir une tige cylindrique et un dos conique,
- un cône de serrage engagé sur le corps du mandrin et recevant en appui
le dos des mors,
- le corps du mandrin est mobile en translation dans le cône, les dos des
mors étant appliqués contre le cône par attraction magnétique.
Ce mandrin peut recevoir différents accessoires à faire
tourner tels qu'une mèche de perforateur pour percer du rocher ou du
béton mais surtout un poteau. Le mandrin est avantageusement équipé
d'un vérin hydraulique intégré au cône de serrage et au corps du mandrin
pour serrer le mandrin, son ouverture étant assurée par des ressorts de
rappel.
Pour adapter le mandrin à différents diamètres
d'accessoires et de poteaux sans avoir à surdimensionner la course du
cône de serrage, il est intéressant de prévoir des mors adaptés à différents
diamètres d'accessoires ou plus généralement à des plages de diamètres.
Cette solution est d'autant plus intéressante qu'elle permet
de limiter la course de serrage du mandrin par la fin de course du cône de
serrage par rapport au corps du mandrin, le serrage ne pouvant être
poussé au-delà. Cette limite de serrage évite d'endommager les accessoires
et notamment les poteaux placés dans le mandrin. Réciproquement, il est
ainsi inutile de surdimensionner les accessoires pour qu'ils résistent à des
efforts excessifs que pourrait exercer le mandrin en l'absence de fin de
course de ses mors.
En résumé, suivant la plage de diamètre d'accessoire et de
poteaux à recevoir dans le mandrin, on adaptera les mors à tel et tel type
d'accessoire ou de poteau à recevoir. En particulier, pour les poteaux destinés
à être plantés avec le mandrin qui doit ensuite s'en dégager, il est
intéressant de disposer d'une certaine plage de diamètre du mandrin,
plage à l'intérieur de laquelle le poteau peut être serré et comprimé sans
pour autant être abímé ou détruit.
Il s'agit par exemple de poteau ou de pieux en bois que le
mandrin pourra serrer d'une certaine manière en fonction du diamètre
nominal sans que ce serrage, en fin de course, ne soit excessif et n'abíme
la partie serrée.
L'interchangeabilité des mors est très simple puisque les
mors sont commandés par translation du cône de serrage travaillant par
effet de rampe coopérant avec le dos des mors. Ce dos, de forme tronconique,
est adapté à la forme du cône de serrage. La retenue entre le cône de
serrage et les mors est assurée facilement par attraction magnétique.
Cette attraction magnétique s'exerçant principalement dans la direction
perpendiculaire à la surface de contact entre le cône de serrage et le corps
du mandrin mais non dans une direction perpendiculaire, ne gêne pas le
mouvement de translation ou de glissement du cône de serrage sur le dos
des mors.
Lorsque le cône de serrage est mis en position de dégagement
des mors, c'est-à-dire relevé au-delà de la position des mors, ceux-ci
s'extraient simplement de leur logement du mandrin puisqu'ils sont libres
dans les logements.
L'invention concerne également un poteau de clôture ou de
signalisation qui peut être planté à l'aide d'un équipement selon
l'invention.
Ce poteau est caractérisé en ce qu'il comporte une pointe
formée d'un cône muni d'un filet à visser pour être vissé dans le sol. Il est
particulièrement avantageux de terminer le cône par une pointe de perforation
pour augmenter sa résistance lorsqu'il est vissé dans le sol.
Le poteau selon l'invention a l'avantage, d'une part, de se
planter facilement dans le sol, en particulier avec un équipement muni
d'un mandrin comme celui évoqué ci-dessus. Cette mise en place se fait
de manière précise. Comme le poteau est vissé, son enfoncement dans le
sol ne modifie pas la structure du sol qui l'entoure comme cela est le cas
pour un poteau battu, le sol étant simplement compacté par le refoulement
du volume de terre occupé par la pointe du poteau. Le poteau est
également indépendant de la qualité de la pointe comme cela est le cas des
poteaux en bois dont la pointe est taillée.
La coopération entre le poteau dont la pointe est une pièce
de forme précise et le guidage et l'entraínement précis du poteau pendant
son vissage par le mandrin et l'outil qui maintiennent l'ensemble suivant
l'axe de travail du porte-outil, permettent un positionnement non seulement
rapide mais très précis du poteau, cette précision étant d'autant
plus grande que le poteau étant vissé et non pas enfoncé, toute déviation
de la pointe rencontrant un obstacle tel qu'un caillou n'est pas accentuée
par le mouvement d'enfoncement comme dans le cas d'un poteau martelé
mais est neutralisée du fait de la rotation qui continue de se faire suivant
l'axe défini par le porte-outil et le mandrin.
Le mouvement de rotation a également l'avantage d'écarter
les obstacles et de ne pas émousser ou déformer la pointe comme cela est
le cas d'un poteau en bois qui, rencontrant un obstacle particulièrement
dur, voit sa pointe écrasée, cassée ou déviée, ce qui complique d'autant
son enfoncement précis.
De façon avantageuse, le cône est une pièce en métal munie
d'un filet à visser réalisée en tôle. Ce cône est rapporté à l'extrémité d'un
poteau, notamment d'un poteau en bois. Le poteau pourra être légèrement
taillé à son extrémité pour se loger dans le cône dans lequel il est retenu
par des vis ou autres moyens de fixation.
L'intérieur du cône peut également comporter des griffes
pour améliorer l'accrochage entre le cône et le poteau et transmettre efficacement
les efforts de vissage exercés par le mandrin sur le poteau vers
le cône.
Ce poteau peut également se démonter, c'est-à-dire
s'arracher du sol ou s'extraire du sol à l'aide de l'équipement muni d'un
mandrin. Pour cela, le mandrin peut faire tourner le poteau dans le sens
du dévissage à la fois pour le décoller du sol et pour le dévisser. Ensuite,
le poteau pourra être soit arraché par le relèvement du chariot, soit par
dévissage.
La course limitée des mors du mandrin est avantageusement
adaptée au diamètre du poteau dans une plage de diamètre.
Cela permet de comprimer l'extrémité supérieure du poteau
sans abímer cette extrémité. Cette compression est suffisamment ferme
quelle que soit la dispersion des diamètres de l'extrémité supérieure des
poteaux qui bien qu'étant travaillés de manière industrielle subissent les
variations liées à leur qualité de produit naturel et en particulier les variations
de diamètres provoquées par leur degré d'humidité.
L'invention concerne également un système de clôture réalisable
avec des poteaux, des traverses et des jambes de force.
Ce système comprend des pièces d'assemblage. Suivant une
caractéristique avantageuse, des pièces d'assemblage préformées composées
chacune d'au moins deux branches ayant au moins partiellement la
section des éléments de clôture à réunir (poteau, traverse, jambe de force)
pour recevoir un élément dans chaque branche.
Ces pièces d'assemblage permettent de réaliser facilement
une clôture à la manière d'un jeu de construction. Cette réalisation est
facilitée d'autant plus que le positionnement et l'orientation des poteaux
seront faits de manière très précise grâce aux poteaux selon l'invention
qui sont vissés dans le sol et à l'équipement selon l'invention qui visse ces
poteaux dans le sol.
Les poteaux ainsi positionnés de manière précise constitueront
la trame de la clôture, ce qui ne nécessitera plus d'adaptation des
traverses puisque l'intervalle entre les poteaux sera précis. L'assemblage
des poteaux et des traverses ou des jambes de force sera facile et rapide à
réaliser grâce à ces pièces d'assemblage.
De façon avantageuse, la pièce d'assemblage se compose
d'un élément tubulaire dont la section correspond sensiblement à celle du
poteau afin de recevoir ce poteau, et d'au moins une branche latérale perpendiculaire
à l'élément tubulaire, cette branche étant en forme de demi-cylindre
à section circulaire correspondant sensiblement à la section de la
traverse.
Suivant une autre caractéristique avantageuse, la section
de la branche latérale se prolonge tangentiellement au-delà de la section
en demi-cercle pour former une goutte d'eau.
Suivant une autre caractéristique avantageuse, l'élément
tubulaire porte au moins un embout latéral incliné à section ouverte couvrante,
pour recevoir une jambe de force.
Enfin, de manière très intéressante, les branches sont munies
de perçages pour le vissage ou le cloutage des éléments de clôture.
Dessins
La présente invention sera décrite ci-après de manière plus
détaillée à l'aide de modes de réalisation représentés schématiquement
dans les dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un équipement selon l'invention
avec son porte-outil mais sans l'outil,
- la figure 2 est une vue de côté de l'équipement de la figure 1,
- la figure 3 est une vue de face de l'équipement de la figure 1, le véhicule
étant en position horizontale,
- la figure 4 est une vue de face de l'équipement de la figure 1, le véhicule
étant installé dans une pente,
- la figure 5 est une vue en perspective de l'embase du mât,
- la figure 6 est une vue en perspective du châssis et du cadre du chariot,
- la figure 7 est une vue de côté du chariot,
- la figure 8 montre un autre mode de réalisation de l'équipement avec
un mandrin et un poteau à visser en vue en perspective,
- la figure 9 est une vue de côté de la figure 8,
- la figure 10 est une vue éclatée du mandrin de l'équipement de la figure
8,
- la figure 11 est une vue du corps du mandrin de la figure 10,
- la figure 12 est une vue en coupe axiale du corps du mandrin,
- la figure 13 est une section du mandrin au niveau des mors,
- la figure 14 montre quatre formes de mors,
- les figures 15A, 15B sont des vues en coupe axiale du mandrin selon
l'invention, la figure 15A montrant le mandrin en position de dégagement
des mors, la figure 15B montre le mandrin en position de serrage
des mors,
- la figure 16 est une vue d'un poteau selon l'invention,
- la figure 17 est une vue d'un système de clôture selon l'invention,
- les figures 18 à 26 montrent des vues en perspective de différents éléments
d'assemblage du système de clôture selon la figure 17.
Description de modes de réalisation
Selon les figures 1 à 7, l'invention concerne un équipement
de travail du sol pour des travaux de fouille ou de plantation. Cet équipement
est destiné à être installé sur un véhicule de transport par exemple
sur l'attelage en trois points d'un tracteur ou de préférence sur un véhicule
conçu à cet effet pour que le conducteur puisse voir l'équipement
pour l'exécution des travaux.
Cet équipement est muni d'un porte-outil pour un outil de
forage tel qu'un foret ou une tarière permettant de réaliser des trous dans
le sol et d'en extraire la charge.
En général l'axe du forage/trou est vertical mais il peut
également être incliné ; l'outil rotatif tourne autour de cet axe le long duquel
il doit également exécuter un mouvement de translation pour
s'enfoncer et pour extraire la terre.
Selon les figures 1 et 2, l'équipement se compose d'un
mât 1 porté par une embase 2 reliée au véhicule non représenté. Le mât 1
inclinable porte un chariot 3 muni d'un porte-outil rotatif 4 dont l'axe de
rotation ZZ est parallèle à l'axe de déplacement du chariot 3 le long du
mât 1. Le chariot 3 est formé d'un traíneau 31 mobile le long du mât et
d'un châssis 32 avec un cadre 33 mobile transversalement par rapport au
déplacement du traíneau 31. Les différents réglages d'angle du mât 1 et de
translation du cadre 33 permettent de placer l'axe de l'outil (ou l'axe du
porte-outil ZZ) en fonction du travail à réaliser, le chariot 3 se déplaçant
sur le mât en fonction de la progression du travail.
Le mât télescopique 1, porté par l'embase 2 installée sur le
véhicule non représenté, est formé d'une partie inférieure fixe 11 et d'une
partie supérieure 12 déployable.
La partie inférieure 11 est terminée par une double
chape 11-1 qui chevauche une traverse 21 de l'embase 2 en y étant relié
par un axe 22.
La partie supérieure 12 du mât est engagée sur la partie
inférieure 11 et porte près de son extrémité supérieure une patte 13 pour
recevoir l'extrémité de vérins de réglage 5, 6, 7,
- deux vérins latéraux 5, 6 reliés d'une part à la patte 13 et d'autre part
à chaque côté de l'embase 2 pour pivoter le mât 1 vers la droite ou vers
la gauche (D-G) suivant leur extension/rétraction combinée et
- un vérin médian 7 dont une extrémité 7-1 est reliée au véhicule portant
l'équipement, l'autre 7-2 est relié à la patte. Ce vérin 7 dont la longueur
est choisie notamment en fonction de son point d'articulation 7-1 sur le
véhicule, commande l'inclinaison d'avant AV vers l'arrière AR du plan
contenant le mât 1 et l'ensemble de l'équipage avec l'embase 2.
La combinaison des mouvements des trois vérins de réglage
5, 6, 7 permet d'allonger/rétracter le mât 1 et de l'incliner suivant
une orientation quelconque par rapport au véhicule, vers le côté gauche-droite
(G-D) et d'avant en arrière (AV-AR).
On peut ainsi régler l'axe ZZ du porte-outil 4 et de son outil
suivant une orientation déterminée. En général il s'agira de la direction
verticale.
Le mouvement d'orientation du mât 1 est de préférence
commandé par une manette unique, mobile autour d'une rotule et commande
le mouvement combiné des trois vérins pour l'orientation du mât,
une autre manette commande le mouvement d'extension ou de rétraction
du mât.
Le réglage de l'orientation du mât peut également se faire de
manière automatique par asservissement sur une direction de consigne
notamment la direction verticale. Les différents moyens pilotant les vérins
de réglage du mât peuvent être commandés par un microprocesseur.
Ces moyens de commande et de réglage ne sont pas représentés.
Ainsi en résumé le mât 1 pivote autour de l'axe XX par rapport
à l'embase 2, et avec l'embase 2, autour de l'axe YY par rapport au
véhicule, le chariot 3 se déplaçant suivant l'axe ZZ, le long du mât 1.
Le chariot 3 est mobile le long du mât 1 notamment le long
de sa partie extensible 12 par l'intermédiaire de son traíneau 31 coulissant/roulant
sur le mât en étant retenu par des câbles passant sur une
poulie 14 à l'extrémité supérieure du mât 1. L'autre extrémité des câbles
est reliée à un vérin non représenté logé à l'intérieur du mât et dont
l'extension/rétraction commande l'abaissement/relevage du traíneau 31
c'est-à-dire du chariot 3.
Le traíneau 31 comporte des moyens de guidage 31-1 sur le
mât et il est muni d'organes de réception 31-2, 31-3 recevant le châssis 32
par ses organes de fixation 32-2 ; 32-3.
La figure 3 montre une vue de face de l'équipement dont
l'embase 2 est horizontale et le mât 1 vertical. La figure 4 montre une situation
analogue sauf que le véhicule est dans une pente et ainsi
l'embase 2 est inclinée. Dans ce cas on commande les vérins d'inclinaison
pour mettre le mât 1 en position verticale ou lui donner l'inclinaison voulue.
Selon les figures 1, 2 et 5, l'embase 2 portant le mât 1 est
formée d'une traverse principale 21 sur laquelle est articulé le mât 1, deux
flasques 23 triangulaires en bout de traverse 21 et une traverse haute 24
portant les paliers 25, 26 pour les vérins latéraux 5, 6.
Au niveau de la traverse principale 21 et derrière celle-ci,
l'embase 2 comporte deux organes d'attelage 27, 28 pour le véhicule. Ces
organes sont formés par la base des flasques 23 et une patte respective
27-1, 28-1, reliée à la traverse, portant deux axes 27-2, 28-2 alignés
sur la direction YY permettant le mouvement de pivotement évoqué ci-dessus
autour de l'axe YY.
La traverse principale 21 est munie d'un orifice formant palier
22 pour le passage de l'axe prévu à l'extrémité inférieure du mât 1.
L'axe XX de cet orifice 22 est situé dans le plan longitudinal de
l'équipement et par suite, de celui du véhicule alors que les deux axes de
liaison et d'articulation 27-2, 28-2 de l'embase 2 dans les paliers du véhicule
sont dirigés transversalement (YY) selon la convention d'orientation
choisie ici.
Les flasques 23 de l'embase reliés en partie haute par la
traverse supérieure 24 sont renforcés par deux goussets latéraux 29 reliant
la traverse principale 21 aux flasques 23 et à la traverse inférieure 21
pour former une ossature rigide. La traverse supérieure 24 comporte à
chaque extrémité un palier formé de deux pattes et d'un axe d'articulation
pour recevoir chacune l'extrémité inférieure d'un des vérins latéraux de
réglage de l'inclinaison.
Selon la figure 2, la patte 13 du mât à laquelle est reliée
l'extrémité supérieure 5-2, 6-2 des deux vérins latéraux 5, 6 et la traverse
supérieure 24 de l'embase sont décalés par rapport au mât 1 pour que les
vérins latéraux 5, 6 ne gênent pas le mouvement du chariot 3 et le passage
de son galet arrière 31-1. Les vérins 5, 6 et leurs articulations
d'extrémité sont de préférence situés dans un plan parallèle au mât 1.
Les figures 6 et 7 montrent la structure du chariot 3 sans le
traíneau 31. Comme déjà indiqué le chariot 3 se compose d'un traíneau
muni de moyens de réception pour recevoir le châssis 32. Dans cet exemple
le châssis 32 comporte deux crochets supérieurs 32-2 et deux crochets
inférieurs 32-3. Les crochets supérieurs 31-1 viennent simplement
s'engager par-dessus le bord supérieur 31-2 du traíneau 31 et les deux
crochets inférieurs 32-3, coiffent une barre ou patte inférieure 31-1 du
traíneau 31. Le verrouillage du châssis 32 au traíneau 31 se fait par un
axe 32-4 bloqué par une goupille dans chacun des crochets infé
rieurs 32-3.
Le châssis 32 comporte deux supports latéraux 32-5, 32-6
portant les organes de fixation 32-2, 32-3. Ces deux supports latéraux
sont reliés par deux rails transversaux 32-7 de guidage et l'un 32-5 d'eux
porte un actionneur 32-8 en forme de vérin parallèle aux rails de guidage
32-7. Les rails reçoivent le cadre mobile 33. Le cadre mobile 33 est
relié à l'actionneur 32-8 pour se déplacer le long des rails, c'est-à-dire
transversalement par rapport au mât 1.
Le mouvement vertical du traíneau 31 combiné au mouvement
transversal du cadre mobile 33 permet de positionner exactement
l'axe ZZ du porte-outil motorisé 4.
Le cadre mobile 33 comporte un manchon haut 33-3et un
manchon bas 33-4 reliés aux côtés 33-1, 33-2 du cadre et coulissant sur
le rail respectif 32-7. Les rails sont des tubes de section ronde de même
que les manchons. Le fond 33-5 du cadre est prolongé vers l'avant au-delà
des manchons 33-3, 33-4 et il est relié par des goussets 33-6 aux côtés
33-1, 33-2 du cadre. On forme ainsi un emplacement pour le porte-outil
4.
Le vérin de l'actionneur 32-8 est relié à l'un des supports
32-5 du châssis 32 par une articulation 32-9 déportée à l'extérieur,
sur le côté du châssis. Deux chapes 32-10, dont l'une est renforcée par un
gousset 32-11, portent cette articulation 32-9. Il traverse le côté 32-5 avec
du jeu. L'extrémité de la tige 32-12 du vérin est articulée au côté 33-2 du
cadre situé près de l'autre support 32-6 du châssis 32, de manière à disposer
d'une course de vérin suffisante pour déplacer le cadre sur toute la
longueur des rails 32-7. Pour cela, le vérin 32-8 traverse également le côté
opposé 33-1 du cadre 33.
Le porte-outil motorisé 4 équipant le cadre mobile 33 est
constitué de préférence par un moteur hydraulique alimenté de façon
commandée par le circuit hydraulique du véhicule.
L'arbre de sortie 41 du porte-outil 4 est un arbre à cannelures
droites sur lequel on bloque en rotation un manchon d'accouplement
de forme complémentaire appartenant à l'outil.
Les différentes conduites hydrauliques du moteur et du vérin
de l'actionneur ainsi que des vérins de réglage d'orientation du mât et
les moyens de commande ne sont pas représentés.
Les figures 8 à 15 montrent une autre réalisation de
l'équipement pour planter des poteaux, pieux ou piquets pour des panneaux
de signalisation ou la réalisation d'enclos, de clôture et autres
constructions de ce type.
L'équipement comporte comme outil, un mandrin 16 recevant
un poteau à planter 17. Le mandrin 16 est installé sur l'embout de
sortie 41 du porte-outil 4 en forme de moteur hydraulique. Le mandrin 16
reçoit ensuite l'extrémité supérieure d'un poteau à planter 17. Selon
l'invention ce plateau a une extrémité à planter, pointue et dont la
pointe 171 comporte un filet 171-1 de manière à pouvoir enfoncer le poteau
dans le sol en le vissant. Pour cela, le mandrin 16 visse le poteau
dans le sol en le faisant tourner tout en appuyant sur celui-ci avec le
poids de l'ensemble formé par le mandrin 16, le porte-outil 4 et le chariot
3. Après avoir relevé le chariot 3 et ouvert le mandrin 16, on engage
l'extrémité supérieure 172 du poteau 17 dans le mandrin 16 et on commande
son serrage. Après cette mise en place, on positionne le poteau 17
puis on l'enfonce en le vissant. Ce poteau peut être en bois ou en tube
métallique.
L'équipement peut également servir à l'opération inverse
c'est-à-dire au démontage d'un poteau sans avoir à creuser pour le démonter.
Il suffit d'engager le mandrin 16 sur l'extrémité du poteau, de serrer
le mandrin et de le faire tourner pour désolidariser le poteau du sol
puis tirer le poteau. S'il s'agit d'un poteau vissé comme celui évoqué ci-dessus,
on pourra le dévisser pour l'extraire.
Selon les figures 8, 9, 10, le mandrin 16 se compose d'un
corps 161 logeant les mors 162 dont la face intérieure 162-1 constitue des
surfaces de serrage et la face extérieure 162-2 coopère avec un cône de
serrage 163. Le cône de serrage 163 coulisse par rapport au corps 161 du
mandrin entre une position d'ouverture et une position de serrage. Le
cône de serrage 163 coopère avec les mors 162 par un effet de rampe produisant
leur mouvement radial dans le sens du serrage ou du desserrage.
Pendant leur coulissement les mors 162 sont maintenus contre le cône de
serrage 163 par des plots magnétiques 162-3 intégrés à la face extérieure
162-2 des mors 163. Le coulissement relatif du cône de serrage 163
est commandé vers la position active par un vérin intégré au mandrin, le
rappel vers la position d'ouverture se faisant par des ressorts 164.
Pour s'adapter à différents diamètres d'objets à serrer tels
que des poteaux, des pieux ou des piquets sans avoir à surdimensionner
la course du cône de serrage 163, les mors 162 sont interchangeables et
pour cela le cône de serrage 163 peut être rétracté pour dégager complètement
les mors 162 et permettre leur échange.
La figure 10 montre le détail du mandrin 16 comprenant le
corps 161 formé de deux parties cylindriques étagées 161-1, 161-2, la
partie inférieure 161-2 formant avec le cône de serrage 163, le vérin du
mandrin ainsi qu'une surface de guidage ; cette fonction est complétée par
la partie supérieure 161-1 du mandrin. La partie inférieure 161-2 se
poursuit par des branches de guidage 161-3, radiales dont les extrémités
inférieures 161-3 sont reliées à une couronne 165 de manière à former
des cavités de section trapézoïdales recevant librement les mors mobiles
radialement. Les mors 162 s'appuient par leur surface active 162-1 contre
l'objet placé dans le mandrin et leur surface d'appui 162-2 du côté extérieur,
tronconique coopère avec le cône de serrage 163.
Le cône de serrage 63 vient coiffer le corps 161 du mandrin
16 et coulisser par rapport à celui-ci en position de serrage, limitée
par la venue en appui soit des mors contre les branches 161-3 soit du
cône contre la surface extérieure des branches 161-3 en fonction du dimensionnement
réalisé en pratique. Avec la surface extérieure de la partie
inférieure 161 du mandrin, le cône de serrage 163 forme une chambre
annulaire de vérin 166 (figure 15B) fermée en partie haute par une couronne
167. Le cône 163 lui-même est muni d'un couvercle 168 portant des
tiges de guidage et de rappel 169. Ces tiges 169 traversent la couronne
167 et s'appuient sur les ressorts 164 de rappel logés dans le
corps 161.
Le dessus du mandrin 16 porte une tête de distribution 16A
fixée au corps par un chapeau 16A-1 pour le branchement du circuit hydraulique
alimentant le vérin (chambre annulaire) par des perçages dans
le corps du mandrin.
La figure 11 montre une vue éclatée du corps 161 du mandrin
laissant apparaítre en partie supérieure le logement cylindri
que 161-4 à cannelures intérieures pour s'emmancher sur la sortie cannelée
41 du porte-outil 4. La couronne 165 fixée aux branches 161-3 de la
partie inférieure du corps comporte des rainures radiales 165-1 dans lesquelles
se bloquent les branches 161-3 et l'ensemble est vissé par des vis
introduites par le fond de la couronne 165. Cette figure montre également
l'un des mors 162 avec ses deux logements 162-4 recevant chacune une
pastille magnétique 162-3 pour accrocher le mors au cône de serrage 163
tout en permettant au cône de serrage de coulisser sur le mors 162 et de
pousser celui-ci vers la position de serrage ou de le tirer vers la position
d'ouverture.
La figure 12 est une coupe axiale du corps 161 du mandrin
16 montrant sa partie supérieure 161-2, sa partie inférieure 161-1 et
les branches 161-3.
La figure 13 est une section du mandrin au niveau des
branches 161-3 et des mors 162 montrant la disposition des mors. Ces
mors 162 ont une section trapézoïdale allongée, terminée par une extrémité
droite 162-5 du côté intérieur, prolongeant chaque mors jusqu'à la
surface de serrage 162-2 de façon à atteindre le diamètre de serrage Dm.
Les cloisons formées par les branches 161-3 sont radiales et d'épaisseur
constante de sorte que les branches et la forme trapézoïdale ainsi que la
surface extérieure des branches limitent la course de serrage des
mors 162 pour ne pas serrer de manière excessive voire écraser l'extrémité
du poteau placé dans le mandrin 16.
Inversement lorsque les mors 162 se dégagent de cette position,
leur face latérale s'écarte des faces des branches 161-3.
La figure 14 montre quatre formes de mors pour des diamètres
de poteau, différents. Ces mors 162 ont en section la même forme
trapézoïdale avec la même surface extérieure 162-2 mais la longueur radiale
LR des mors est différente en fonction du diamètre du poteau à serrer.
Ces mors sont représentatifs de jeux de mors de section
différente interchangeable.
Les figures 15A, 15B sont des vues en coupe axiale du
mandrin 16, l'une (15A) montrant le mandrin en position de changement
de mors 162, le cône de serrage 163 étant complètement relevé au-delà
des mors. L'autre figure 15B présente la position de serrage. La position
d'ouverture est une position intermédiaire, le cône de serrage 163 coiffant
alors au moins partiellement le côté extérieur des mors pour les retenir.
Ces figures montrent notamment la chambre annulaire 166
formant le vérin du mandrin 16 ainsi que les ressorts de rappel 164 et les
tiges de guidage 169 du cône de serrage 163.
La figure 16 montre un exemple de poteau 17 selon
l'invention qui se plante avec l'équipement décrit à l'aide des figures 8
à 15B. Ce poteau 17 ou piquet se compose d'un corps par exemple en bois
ou un tube métallique. L'extrémité inférieure se termine par une pointe
conique 171 de section circulaire munie d'un filet extérieur 171-1 suivant
le profil conique et terminé en partie basse, le cas échéant, par un embout
renforcé 173 comme celui d'un outil de perforation.
La pointe conique 171 munie du filet 171-1 est, de préférence,
une pièce métallique fixée à l'extrémité du corps du poteau 17.
De tels poteaux 17 ou pieux peuvent servir à de multiples
applications et en particulier à la réalisation de clôtures comme celles présentées
à la figure 17. Cette clôture se compose de pieux verticaux 17 reliés
par des traverses 100 et en extrémité ou au niveau des coins le pieu
est tenu par une jambe de force 101 elle-même fixée à un pieu court 102.
Ces différents pieux sont vissés dans le sol.
La liaison entre les poteaux 17 ou les traverses 100 ou les
jambes de force 101 se fait à l'aide de pièces d'assemblage 211-219 telles
que celles présentées aux figures 18 à 26. Ces pièces d'assemblage se
composent d'une ou plusieurs branches.
La pièce d'assemblage 211 de la figure 18 est destinée à
l'assemblage d'un pieu 17 et d'une traverse 100. Pour cela l'une des branches
B 1 ici la branche verticale est constituée par un élément tubulaire et
l'autre branche horizontale B2 est constituée par un élément de recouvrement
B21 à section en forme de demi-cercle, prolongé de part et d'autre
par une bande sensiblement tangente formant goutte d'eau B22, B23. La
section de l'élément tubulaire est adaptée à celle du poteau de la clôture
de façon à pouvoir s'emmancher sur celui-ci. La section de la branche latérale
est adaptée à la section de la traverse. Ici les deux branches B1, B2
sont à l'équerre.
Les branches sont munies d'orifices B3 pour être vissées ou
cloutées au pieu et à la traverse.
La figure 19 est une variante 212 de la pièce de la figure 18
qui s'en distingue par deux branches latérales B2, perpendiculaires, destinées
à recevoir chacune l'extrémité d'une traverse.
Les figures 20, 21 montrent d'autres pièces
d'assemblage 213, 214 de ce type composés chaque fois d'une branche
tubulaire B1 destinée à être emmanchée sur le plateau ou le pieu et de
deux ou trois branches B2 à l'équerre pour servir, dans le cas de la figure
20, pour un poteau de coin avec deux traverses perpendiculaires et
dans le cas de la figure 21, pour un poteau intermédiaire avec de part et
d'autre deux traverses et une traverse intermédiaire.
Les figures 22 à 25 montrent quatre exemples d'élément
d'assemblage 215-218 pour relier un poteau ou pieu 17 à une ou plusieurs
jambes de force 101. Dans le cas de la figure 22, l'élément
d'assemblage 215 se compose d'une branche tubulaire B 1 destinée à recevoir
le poteau 17 et d'une branche inclinée B3, ayant une section en demi-cercle
B41 prolongée par des goussets B42, B43 pour recevoir l'extrémité
supérieure d'une jambe de force. Ces éléments sont également munis de
trous B3 pour le vissage.
La figure 23 montre un élément de liaison 216 avec deux
branches latérales B3 pour deux jambes de force.
La figure 24 montre un élément de liaison 217 pour un poteau
d'angle avec deux jambes de force 101 placées dans des plans perpendiculaires
et des éléments inclinés.
La figure 25 montre un élément 218 à trois branches B4
pour un poteau intermédiaire avec deux branches placées dans le même
plan et une branche dans un plan perpendiculaire.
Enfin, la figure 26 montre un élément de liaison 219 pour
relier une jambe de force 101 à un pieu court 102 servant d'appui à la
jambe de force 101, et comprenant un manchon B1 et une branche montante
B5 de structure analogue à celle des figures précédentes.