EP1378023A1

EP1378023A1 - Radiotelephone portatif

Info

Publication number: EP1378023A1
Application number: EP02732819A
Authority: EP
Inventors: Daniel Leclerc; Frédéric DIXIMUS; Ayoub Annabi
Original assignee: Amphenol Socapex SA
Current assignee: Amphenol Socapex SA
Priority date: 2001-04-13
Filing date: 2002-04-12
Publication date: 2004-01-07
Also published as: US20040132505A1; WO2002084791A1; JP2004526378A

Abstract

L'invention concerne un radiotéléphone mobile comportant un boîtier, une plaque de circuit imprimé disposée à l'intérieur du boîtier (30) et une antenne constituée par un élément conducteur rayonnant (44) et par un plan de masse (50). Il se caractérise en ce que ledit élément conducteur rayonnant (44) est disposé à l'extérieur dudit boîtier (30), relié mécaniquement à celui-ci, et sensiblement parallèle à ladite plaque de circuit imprimé; ladite plaque de circuit imprimé (42) comporte des moyens formant plan de masse (50); la distance h entre ledit élément conducteur rayonnant (44) et ladite plaque de circuit imprimé (42) est comprise entre 7 et 15 mm; et ledit élément conducteur rayonnant est disposé à l'intérieur d'une pièce isolante (44) reliée mécaniquement audit boîtier et présentant une résistance mécanique suffisante pour constituer un système d'accrochage pour ledit radiotéléphone.

Description

RADIOTELEPHONE PORTATIF

La présente invention a pour objet un radiotéléphone portatif comportant une antenne.

On sait que les radiotéléphones portatifs doivent être bien sûr équipés d'une antenne pour permettre la réception et l'émission des ondes électromagnétiques servant à la transmission des informations. Cette antenne peut être de différents types. Par exemple il peut s'agir d'une antenne fouet amovible qui est donc constituée par un élément conducteur rectiligne. Il peut également s'agir d'une antenne en forme d'hélice disposée en permanence à l'extérieur du boîtier du radiotéléphone. Il peut enfin s'agir d'une antenne du type à plaque.

Qu'il s'agisse d'une antenne à plaque ou d'une antenne dont l'élément rayonnant est allongé, il est nécessaire de prévoir un plan de masse.

Dans la demande de brevet PCT n° WO 99/57785 déposée au nom de la demanderesse, on a décrit une antenne du type à plaque et son, utilisation possible dans un radiotéléphone portatif.

Pour mieux faire comprendre la présente invention et les problèmes qu'elle permet de résoudre, on va rappeler succinctement, par référence à la figure 1 annexée, l'organisation et la structure d'une telle antenne à plaque du type décrit dans la demande de brevet rappelée ci-dessus.

Sur la figure 1, on a représenté le plan de masse de l'antenne 12 constitué par une plaque conductrice, la plaque rayonnante 14 de l'antenne, une pièce en matériau diélectrique 16 interposée entre le plan de masse 12 et la plaque rayonnante 14, ainsi qu'un court-circuit 18 qui relie la plaque rayonnante 14 au plan de masse 12 selon un seul côté de la pièce 16 qui a la forme générale d'un parallélépipède rectangle. Le signal est amené à l'antenne ou récupéré sur l'antenne par un conducteur d'antenne 20 constitué essentiellement par un conducteur coaxial dont l'âme 22 est reliée électriquement à la plaque rayonnante 14 et dont le conducteur périphérique 24 est relié au plan de masse 12.

En donnant à la plaque rayonnante 14 des dimensions convenables, il est possible d'accorder l'antenne sur deux bandes de fréquence correspondant aux deux principaux systèmes de radiotéléphone actuellement en vigueur, à savoir le système GSM dont la fréquence centrale est de l'ordre de 920 MHz et le système DCS dont la fréquence centrale est de l'ordre de 1 800 MHz.

Selon un mode préféré de mise en oeuvre, le bloc de matériau diélectrique 16 est constitué par une céramique présentant une permittivité relative de l'ordre de 6 et un angle de perte dont la tangente est égale à 10^"4. En utilisant un tel matériau diélectrique, il est possible de prévoir que la distance entre la distance hl entre le plan de masse 12 et la plaque rayonnante 14 soit de l'ordre de 4 à 5 mm. Une épaisseur aussi réduite de l'ensemble de l'antenne à plaque permet d'intégrer aisément celle-ci dans le boîtier du radiotéléphone ainsi que cela est montré sur la figure 7 de la demande de brevet PCT mentionnée ci-dessus.

Cependant, dans le développement actuel d'un radiotéléphone, d'une part, il est souhaitable de réduire le coût de fabrication de celui-ci et donc le coût de fabrication de chacun de ses composants de base et notamment de l'antenne et de plus, et surtout, il est souhaité une diminution du poids total du radiotéléphone et donc notamment de l'antenne. Or, le bloc de matériau céramique 16 présente un poids relatif non négligeable qui va donc dans un sens opposé à celui qui est recherché. Une solution à ce problème consisterait bien sûr à utiliser comme matériau diélectrique une simple lame d'air permettant donc de supprimer le poids du bloc de matériau céramique. Cependant, une telle solution est difficilement utilisable dans le cas d'un radiotéléphone portatif car dans le cas où l'air constitue le diélectrique, il est nécessaire d'augmenter très sensiblement la distance hl entre le plan de masse 12 et la plaque rayonnante 14. Cette augmentation de distance fait que l'antenne à plaque n'est plus que très difficilement logeable à l'intérieur du boîtier du radiotéléphone puisque l'on sait que la tendance actuelle est également à diminuer les dimensions externes du boîtier de cet appareil. En outre, le plus souvent, le boîtier du radiotéléphone doit être équipé d'un système mécanique d'accroché, par exemple à la ceinture de l'utilisateur.

Un objet de la présente invention est de fournir un radiotéléphone portatif qui comporte une antenne du type à plaque ou du type filaire, de poids réduit tout en étant compatible avec les dimensions réduites du boîtier d'un radiotéléphone portatif et équipé de moyens d'accrochage.

Pour atteindre ce but selon l'invention, un radiotéléphone mobile comprenant un boîtier, une plaque de circuit imprimé disposée à l'intérieur du boîtier et une antenne constituée par un élément conducteur rayonnant et par un plan de masse, se caractérise en ce que ledit élément conducteur est disposé à l'extérieur dudit boîtier, relié mécaniquement à celui-ci, et sensiblement parallèle à ladite plaque de circuit imprimé ; ladite plaque de circuit imprimé comportant des moyens formant plan de masse ; la distance h entre ledit élément conducteur rayonnant et ladite plaque de circuit imprimé étant comprise entre 7 et 15 mm ; et ledit élément conducteur rayonnant étant disposé à l'intérieur d'une pièce isolante reliée mécaniquement audit boîtier et présentant une résistance mécanique suffisante pour constituer un système d'accrochage pour ledit radiotéléphone.

Selon un premier mode de mise en œuvre, le radiotéléphone se caractérise en ce que ledit élément conducteur rayonnant est une plaque conductrice sensiblement parallèle à ladite plaque de circuit imprimé et en regard de celle-ci et en ce que ladite distance h est comprise entre 7 et 12 mm. Ainsi, l'antenne est du type à plaque.

Selon un deuxième mode de mise en œuvre, ledit élément conducteur rayonnant est de forme allongée, par exemple filaire, et ladite distance h est comprise entre 10 et 15 mm.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit de plusieurs modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux figures annexées, sur lesquelles :

- la figure 1, déjà décrite, montre la structure d'une antenne à plaque connue ; - la figure 2 est une vue simplifiée en coupe longitudinale d'un radiotéléphone portatif équipé d'une antenne à plaque selon le premier mode de mise en oeuvre de l'invention ;

- les figures 3A et 3B illustrent deux modes particuliers de réalisation du radiotéléphone selon la figure 2 ; - les figures 4A et 4B montrent respectivement en coupe longitudinale et en vue de dessus partielle un mode préféré de réalisation de la plaque rayonnante.

- la figure 5A est une vue de dessus d'un radiotéléphone selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 5B est une vue en coupe selon la ligne B-B de la figure 5A ;

- la figure 6A est une vue de dessus d'une première variante de réalisation du deuxième mode de réalisation ; - la figure 6B est une vue en coupe longitudinale selon la ligne

B-B de la figure 6A ;

- les figures 7A et 7B montrent en vue de face et en vue de côté une deuxième variante du deuxième mode de réalisation du radiotéléphone ; - les figures 7C et 7D sont des vues de détail montrant deux formes possibles d'antenne ;

- la figure 8A est une vue en élévation montrant une troisième variante du deuxième mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 8B est une vue de détail montrant une forme possible d'antenne ;

- les figures 9A et 9B montrent en perspective et en vue de côté une quatrième variante du deuxième mode de réalisation de l'invention ; et

- la figure 9C est une vue de détail montrant une forme possible de l'antenne. En se référant tout d'abord à la figure 2, on va décrire un mode de réalisation préféré du radiotéléphone lorsqu'il est équipé d'une antenne à plaque conforme à l'invention.

Sur cette figure, on a représenté le boîtier 30 du radiotéléphone qui comporte une face postérieure 32, une face antérieure 34 munie du clavier 36 et du micro/écouteur 38 et une face latérale 40. Le boîtier est réalisé en un matériau isolant. A l'intérieur du boîtier, on a fait apparaître seulement la plaque de circuit imprimé 42 qui porte les différents composants électroniques du radiotéléphone, ainsi que les pistes conductrices les composant et les blindages. Dans ce mode de réalisation, l'antenne à plaque est constituée par une plaque externe de forme, par exemple, rectangulaire 44 sur laquelle un motif particulier peut être créé réalisée en un matériau conducteur, par exemple un plastique conducteur ou une plaque métallique noyée dans un matériau isolant pour avoir une résistance mécanique suffisante. Cette plaque est reliée mécaniquement par l'élément 46 au boîtier de telle manière que la plaque 44 soit parallèle à la paroi postérieure 32 du boîtier et à la plaque 42 du circuit imprimé. La plaque 44 forme la plaque rayonnante ou élément radiant de l'antenne à plaque.

Une distance hl est prévue entre la plaque 44 et la paroi postérieure du boîtier. Le circuit imprimé 42 qui supporte les éléments électroniques du radiotéléphone comporte également une zone au moins partiellement métallisée 50 au moins en regard de la plaque 44. Cette zone se trouve matériellement dans la plaque de circuit imprimé qui est le plus souvent du type multicouche. Ainsi, le circuit imprimé 42 constitue le plan de masse de l'antenne à plaque, la plaque 44 constituant la plaque rayonnante.

Le conducteur d'antenne 52 peut être constitué par un câble coaxial dont l'âme centrale est reliée électriquement à la plaque 44 et dont l'élément conducteur périphérique 56 est relié à la zone métallisée 50 du circuit imprimé. Dans ce mode de réalisation, il n'y a pas de court-circuit entre le plan de masse et l'élément rayonnant 44. Dans ce cas, si l'on appelle h2 la distance entre le circuit imprimé 42 et la paroi postérieure 32 du boîtier, l'épaisseur de diélectrique constituée par l'air entre la plaque rayonnante 44 et le circuit imprimé 42 qui est référencé h sur la figure est bien sûr égale à hl + h2. La distance h2 étant imposée par la construction du radiotéléphone, on peut adapter la distance hl pour obtenir une valeur de h comprise entre 7 et 12 mm. Cette distance permet à la plaque 44, avec son support mécanique, de jouer le rôle de système d'accroché pour le radiotéléphone.

Les figures 3A et 3B montrent deux modes particuliers de réalisation du conducteur d'antenne.

Dans le cas de la figure 3A, le conducteur d'antenne est constitué par un câble coaxial 51 constitué d'un conducteur axial 53 relié à la plaque rayonnante 44' et un blindage 55 de préférence nu. Le court- circuit entre la plaque rayonnante 44' et le plan de masse 50 est réalisé de préférence par un contact électrique élastique 57 soudé au prolongement de la plaque rayonnante 44' et en contact avec le blindage 55.

Dans le mode de réalisation de la figure 3B le conducteur d'antenne est constitué par un simple conducteur électrique 59. Le court-circuit entre le plan de masse 50 et la plaque rayonnante 44' consiste en un contact électrique élastique 61 soudé sur la partie 50 du circuit imprimé formant plan de masse et en contact électrique avec le prolongement de la plaque 44 à travers une fenêtre 63 ménagée dans le matériau isolant. Avantageusement, la plaque rayonnante 44 peut être réalisée en étant noyée dans un matériau plastique de telle manière que cette plaque rayonnante forme en même temps un système mécanique d'attache ou d'accroché du radiotéléphone par exemple à la ceinture de son utilisateur. On comprend donc que quel que soit le mode de réalisation envisagé, on peut obtenir une valeur de diélectrique suffisante pour obtenir un bon fonctionnement de l'antenne sans augmenter l'épaisseur du boîtier 30 du radiotéléphone. De plus, cette plaque rayonnante peut constituer le système d'attache ou d'accroché généralement prévu dans les radiotéléphones.

En se référant maintenant aux figures 4A et 4B, on va décrire une variante de réalisation du radiotéléphone montré sur la figure 2. Sur cette figure, on retrouve le boîtier 30, son circuit imprimé 42 comportant les moyens format plan de masse et sa paroi antérieure 34. Selon ce mode de réalisation, la plaque formant plaque rayonnante 60 est montée pivotante par rapport à la pièce de fixation 62 sur la paroi postérieure 32 du boîtier. Comme le montre mieux la figure 4B, la plaque conductrice présente une forme particulière constituée par trois éléments parallèles reliés entre eux et référencés 64, 66 et 68 de telle manière que la longueur totale corresponde à la plage ou aux plages de fréquence utilisées pour la transmission des informations. L'extrémité de connexion 70 de l'élément conducteur est raccordée, par exemple, à un axe de pivotement conducteur 72 lui-même relié à un élément conducteur 74 noyé dans la pièce de fixation 62. L'élément conducteur 74 forme le conducteur central du coaxial d'antenne 76 dont le conducteur externe est relié électriquement à la paroi arrière conductrice 32 du boîtier. De préférence, la plaque métallique proprement dite est noyée dans une pièce en matériau plastique 80 dont l'extrémité dépasse de la plaque conductrice pour former une extrémité recourbée 78 améliorant l'effet d'accroché de la plaque 60. La longueur 12 de la plaque conductrice est sensiblement égale à la longueur 11 de la partie de la paroi postérieure conductrice 32 du boîtier s'étendant au-delà de la pièce de fixation 62.

Dans les phases de non-utilisation du radiotéléphone, la pièce 60 est dans la position représentée sur la figure 4A et elle peut donc servir de système de fixation ou d'accroché mécanique du radiotéléphone, par exemple à la ceinture de l'utilisateur. En revanche, dans les périodes d'utilisation, la pièce 60 est pivotée de 180° pour se retrouver dans la position représentée en pointillés sur la figure, c'est-à-dire en regard d'une partie de la paroi arrière conductrice. Dans cette position, l'utilisateur peut saisir plus commodément son radiotéléphone pour s'en servir, cependant la qualité de l'antenne à plaque constituée par l'élément 60 pivoté et la paroi postérieure conductrice 32 présente les qualités requises puisque ces deux éléments de l'antenne à plaque sont en regard l'un de l'autre.

Il va de soi que ce mode de réalisation pourrait être obtenu à partir du mode de réalisation de la figure 3, c'est-à-dire que la paroi postérieure du boîtier pourrait être isolante, le circuit imprimé 42 servant alors de plan de masse comme cela a été expliqué en liaison avec la figure 3.

En se référant maintenant aux figures 5A et 5B, on va décrire un deuxième mode de réalisation du radiotéléphone muni d'une antenne de type filaire, c'est-à-dire comportant un élément rayonnant allongé.

Sur ces figures, on retrouve le boîtier 30 du radiotéléphone avec sa paroi antérieure 34, sa paroi postérieure 32 et sa paroi latérale 40 qui sont réalisées en un matériau électriquement isolant le plus souvent en un matériau plastique. A l'intérieur du boîtier, on trouve notamment une plaque de circuit imprimé 42 qui porte les différents composants électroniques du radiotéléphone et bien sûr les pistes conductrices pour relier entre eux ces différents composants. Le plus souvent, ce circuit imprimé est du type multicouche et comporte donc un très grand nombre de pistes conductrices auxquelles il faut ajouter des dépôts conducteurs constituant des écrans électriques pour éliminer les rayonnements parasites. Cette plaque de circuit imprimé avec ses métallisations constitue un plan de masse pour l'antenne.

Le radiotéléphone comporte également une ou plusieurs antennes portant la référence générale 90 qui sont réalisées sur un support isolant 92, ces antennes, par exemple 90A, 90B, 90C, sont constituées par des dépôts conducteurs réalisés sur le support isolant 92. Chaque antenne a une géométrie correspondant à une bande de fréquence dans laquelle le radiotéléphone doit fonctionner. Cet ensemble, de préférence, est noyé dans une pièce en matériau plastique isolant 94 qui est disposée parallèlement à la face postérieure 32 du boîtier du radiotéléphone. La pièce 94 est reliée à la paroi postérieure 32 du boîtier par un élément de fixation 96 en matériau isolant. Les antennes 90 sont reliées électriquement au circuit imprimé 42 par un élément conducteur 98 noyé dans la pièce 96. Comme on l'a déjà indiqué, le circuit imprimé 42 comporte un grand nombre de métallisations de telle manière qu'au moins, dans la zone 50 en regard des antennes filaires 90, le circuit imprimé constitue globalement un plan de masse pour les antennes 90. La pièce 94 est disposée à une distance hi de la paroi postérieure du boîtier 32 de telle manière que la distance entre le circuit imprimé 42 et la pièce 94 portant les antennes soit égale à h', cette distance h étant au moins égale à 10 mm et inférieure à 15 mm. Le respect de cette distance est nécessaire pour que le plan de masse 50 ne perturbe pas le fonctionnement de l'antenne. De plus, le plan de masse constitue une surface réflectrice de protection de l'utilisateur contre les ondes électromagnétiques.

On comprend que, dans la configuration représentée sur les figures 5A et 5B, la pièce 94 sert d'accroché mécanique par exemple à la ceinture de l'utilisateur.

Il faut souligner que, dans ce deuxième mode de mise en œuvre, le plan de masse 50 est constitué par le circuit imprimé, ce qui est économiquement intéressant. Néanmoins, la présence de ce plan de masse qui est en regard de l'antenne filaire formant l'élément rayonnant, ne perturbe pas le fonctionnement de l'antenne grâce à la distance h' entre ces deux éléments qui est de préférence comprise entre 10 et 15 mm. Il faut toutefois noter que, pour une distance h' comprise entre 7 mm et 10 mm, l'antenne fonctionne mais de façon moins satisfaisante. En se référant maintenant aux figures 6A et 6B, on va décrire une première variante du deuxième mode de réalisation du radiotéléphone. Dans ce mode de réalisation, la pièce 94', semblable à la pièce 94 des figures 5, comporte intérieurement les antennes 90. Cette pièce est montée pivotante autour d'un axe 102 parallèle à la paroi postérieure 32 du boîtier. Un contact pivotant 104 permet de relier les antennes de la pièce 94' au conducteur d'antenne 96. Dans ce mode de réalisation, la pièce 94' peut être dans une position de repos représentée en trait plein sur la figure 6B ou dans une position de fonctionnement représentée en pointillés sur la figure 6B. On comprend que, dans cette position de fonctionnement, les antennes 90 sont en regard du plan de masse 50 constitué par au moins une portion du circuit imprimé 42. Bien entendu, dans ce cas encore, la distance h' entre le circuit imprimé et la pièce 94' est au moins égale à 10 mm. Dans la position de fonctionnement, l'antenne dégage la plus grande partie du boîtier pour en faciliter la saisie par l'utilisateur.

En se référant maintenant aux figures 7A à 7B, on va décrire une deuxième variante du deuxième mode de réalisation du radiotéléphone. Dans ce mode de réalisation, l'antenne est constituée par un élément filaire conducteur 110 en forme d'hélice qui est de préférence noyée dans une pièce en matériau plastique isolant 112. La pièce 112 est rendue solidaire de deux bras coudés 114 et 116 dont les extrémités sont fixées sur la face postérieure du boîtier 32. Un des bras, par exemple le bras 114, comporte un élément conducteur 118 pour relier une extrémité de l'antenne 110 au circuit imprimé 42 du radiotéléphone. Dans ce cas encore, l'antenne 110 ou plus précisément son axe est située à la distance h' au moins égale à 10 mm du plan de masse 50 constitué par le circuit 42. De plus, celui-ci constitue une surface réfléchissante des ondes électromagnétiques en regard de la bobine 110 constituant l'antenne. Cela assure la protection de l'utilisateur. On comprend également que dans ce cas, l'ensemble constitué par les bras 114, 116 et par la pièce 112 constitue avantageusement un système d'accroché pour la fixation du radiotéléphone par exemple à la ceinture de l'utilisateur.

Comme le montre la figure 7D, en variante, l'antenne 110 peut être constituée par une hélice présentant une première portion 110ι ayant un premier pas et une deuxième portion 110₂ ayant un deuxième pas distinct.

Sur les figures 8A et 8B, on a représenté une variante du mode de réalisation des figures 7A à 7D. Dans cette variante de réalisation, l'antenne 120 est encore constituée par une hélice, mais la ligne moyenne de l'hélice a la forme d'un V. L'ensemble de l'antenne 120 est noyé dans une pièce en matériau plastique isolant 124 également en forme de V. Comme dans le mode de réalisation précédent, la pièce 124 est reliée par des bras 126 et 128 à la face postérieure 32 du boîtier du radiotéléphone. Dans ce cas encore, l'ensemble constitué par la pièce 124 et les bras 126, 128 constitue avantageusement un système d'accroché mécanique pour le radiotéléphone. Bien entendu, un des bras, par exemple le bras 128, comporte un élément conducteur 130 pour relier une extrémité de l'antenne 120 au circuit imprimé du radiotéléphone. Le plan de masse 50, en regard de l'élément rayonnant ou antenne 120, constitue également un réflecteur de protection de l'utilisateur. La distance entre l'antenne 120 et le plan de masse 50 est comprise entre 10 et 15 mm pour ne pas perturber le fonctionnement de l'antenne.

Sur les figures 9A à 9C, on a représenté une variante du mode de réalisation représenté sur les figures 6A et 6B. Dans ce mode de réalisation, l'antenne est également mobile par rapport au boîtier 30 du radiotéléphone, mais les possibilités de déplacement sont en translation au lieu d'être en rotation. La ou les antenne(s) 140, 142 est/sont réalisée(s) (éléments rayonnants) de préférence par un dépôt conducteur sur un support isolant 144 réalisé par exemple en polyester souple. Le support isolant 144 est lui-même noyé dans une pièce mécanique 146 qui comporte des moyens de guidage en translation par exemple des fentes 148 et 150 munies de rainures latérales telles que 152. La face postérieure 32 du boîtier du radiotéléphone est munie de deux pièces en forme de T telles que 154 capables de coopérer mécaniquement avec les fentes 148 et 150 munies de leurs rainures latérales 152. Grâce à cette disposition, la pièce 146 peut prendre une position de repos représentée en trait plein sur la figure 9B et une position d'utilisation représentée en pointillées sur cette même figure. Lorsque la pièce 146 contenant les antennes est en position d'utilisation, les antennes 142 et 144 sont en regard du plan de masse 50 formé par le circuit imprimé 42. En outre, les pièces de guidage 154 sont réalisées de telle manière que la distance entre les antennes et le plan de masse 50 soit égale à h et au moins égale à 10 mm. De préférence, les pièces de guidage 154 comportent intérieurement un élément conducteur 156 pour relier les antennes 140 et 142 au circuit imprimé 42 quelle que soit la position de la pièce d'antenne 146.

Claims

REVENDICATIONS

1. Radiotéléphone mobile comportant un boîtier, une plaque de circuit imprimé disposée à l'intérieur du boîtier et une antenne constituée par un élément conducteur rayonnant et par un plan de masse, caractérisé en ce que : ledit élément conducteur rayonnant est disposé à l'extérieur dudit boîtier, relié mécaniquement à celui-ci, et sensiblement parallèle à ladite plaque de circuit imprimé ; ladite plaque de circuit imprimé comporte des moyens formant plan de masse ; la distance h entre ledit élément conducteur rayonnant et ladite plaque de circuit imprimé est comprise entre 7 et 15 mm ; et ledit élément conducteur rayonnant est disposé à l'intérieur d'une pièce isolante reliée mécaniquement audit boîtier et présentant une résistance mécanique suffisante pour constituer un système d'accrochage pour ledit radiotéléphone.

2. Radiotéléphone selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit élément conducteur rayonnant est une plaque conductrice sensiblement parallèle à ladite plaque de circuit imprimé et en regard de celle-ci pour former une antenne à plaque et en ce que ladite distance h est comprise entre 7 et 12 mm.

3. Radiotéléphone selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite pièce isolante est montée pivotante par rapport à un axe parallèle audit élément conducteur plan.

4. Radiotéléphone selon l'une quelconque des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que ladite antenne est dépourvue de court-circuit entre le plan de masse et la plaque rayonnante.

5. Radiotéléphone selon l'une quelconque des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que ladite antenne à plaque comporte en outre des moyens formant court-circuit entre le plan de masse et la plaque rayonnante.

6. Radiotéléphone selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit élément conducteur rayonnant est de forme allongée et ladite distance h est comprise entre 10 et 15 mm.

7. Radiotéléphone selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit élément de forme allongée est constitué par au moins un élément filiforme conducteur de l'électricité réalisé sur un support isolant relié mécaniquement à ladite paroi postérieure du boîtier par des moyens de liaison.

8. Radiotéléphone selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit élément de forme allongée est constitué par un élément conducteur filaire en forme générale d'hélice dont l'axe est sensiblement parallèle à la paroi postérieure du boîtier, ladite hélice étant enrobée dans une pièce en matériau isolant reliée mécaniquement à ladite paroi postérieure par des moyens de fixation.