EP0420970A1

EP0420970A1 - Briquet a gaz a l'epreuve des enfants.

Info

Publication number: EP0420970A1
Application number: EP90907105A
Authority: EP
Inventors: Marcel Floriot
Original assignee: Cricket SA
Current assignee: Cricket SA
Priority date: 1989-04-07
Filing date: 1990-04-05
Publication date: 1991-04-10
Anticipated expiration: 2010-04-05
Also published as: FR2645626B1; DE69006999D1; WO1990012254A1; FR2645626A1; EP0420970B1; DE69006999T2; JP2833860B2; US5090893A; JPH03505780A

Abstract

Ce briquet est du type comportant, sur son corps dans lequel est ménagé un réservoir contenant le gaz en phase liquide, une tête comprenant, en plus du brûleur soupape (10), en liaison avec le réservoir, à travers un réducteur de pression, un mécanisme d'allumage comprenant des moyens de commande (4) de l'ouverture du brûleur soupape (10) et des moyens de production d'étincelles (2, 3, 4, 8, 11) et dans lequel, au mécanisme d'allumage, sont associés des moyens de neutralisation (8) de ce mécanisme, mobiles entre une position active de neutralisation du mécanisme d'allumage et une position effacée, ces moyens de neutralisation (8) étant déplaçables manuellement, par l'utilisateur, de leur position active à leur position effacée. Les moyens de neutralisation (8) du mécanisme d'allumage sont normalement maintenus en position de neutralisation et sont, en outre, agencés pour être automatiquement ramenés en position de neutralisation, en fin d'actionnement du mécanisme d'allumage.

Description

"Briquet à gaz à l'épreuve des enfants"

La présenté invention concerne un briquet à gaz à l'épreuve des enfants du type comportant, sur son corps dans lequel est ménagé un réservoir contenant le gaz en phase liquide, une tête comprenant, en plus du brûleur soupape, en liaison avec le réservoir à travers un réducteur de pression, un mécanisme d'allumage comprenant des moyens de commande de l'ouverture du brûleur soupape et des moyens de production d'étincelles.

Dans les briquets connus de ce type, après chaque manoeuvre de la touche de commande, la pièce intermédiaire de liaison est ramenée automatiquement en position active, c'est-à-dire en prise avec l'organe d'excitation associé.

Il en résulte qu'il est très dangereux de laisser ce type de briquet à la portée d'un enfant qui peut, sans aucune difficulté, en commander l'allumage.

Pour remédier à ce grave inconvénient, on a imaginé des briquets à l'épreuve des enfants, c'est-à-dire des briquets dans lesquels, au méca¬ nisme d'allumage, sont associés des moyens de neutralisation de ce méca¬ nisme, mobiles entre une position active de neutralisation dans laquelle ils empêchent l'actionnement du mécanisme d'allumage, et une position effacée dans laquelle ils permettent cet actionnement, ces moyens mobiles étant deplaçables, manuellement, par l'utilisateur, de leur position active de neutralisation à leur position effacée.

Ce type de briquet est connu, notamment, par modèle d'utilité _ allemand 88 02 582.9. Cependant, dans tous ces briquets, les moyens de neutralisation ne sont pas agencés pour être automatiquement ramenés en position active de neutralisation après actionnement du mécanisme d'allu¬ mage.

Ce retour en position active ne peut donc être obtenu que par leur manoeuvre, en sens inverse, par .l'utilisateur.

On conçoit aisément qu'un simple oubli de ce dernier anihile complètement les avantages liés à la présence de ces moyens de neutrali¬ sation.

La présente invention vise à remédier à tous les inconvénients précités. A cet effet, dans le briquet qu'elle concerne et qui est du type précité, les moyens de neutralisation du mécanisme d'allumage sont nor- malement maintenus en position de neutralisation et sont, en outre, agencés pour être automatiquement ramenés en position de neutralisation, en fin d'actionnement du mécanisme d'allumage.

Pour allumer ce briquet, il est donc nécessaire de connaître la manoeuvre à effectuer pour effacer les moyens de blocage, ce qui, évidemment, n'est pas à la portée d'un enfant. En outre, après usage, l'utilisateur n'a pas à manoeuvrer en sens inverse les moyens de neutrali¬ sation puisque leur retour en position active est automatique.

Dans le type de briquet concerné par l'invention, le mécanisme d'allumage comprend généralement des moyens de commande de l'ouverture du brûleur soupape et des moyens de production d'étincelles agencés pour être actionnés simultanément ou les seconds aussitôt après les premiers ou inversement. Ces moyens peuvent donc être mécaniquement indépendants les uns des autres ou être associés à un même organe de commande.

Quels que soient l'agencement et la relation entre les moyens de commande de l'ouverture du brûleur soupape et les moyens de production d'étincelles, dans le briquet selon l'invention, il est nécessaire et suffisant que les moyens de neutralisation agissent sur au moins l'un des moyens précités, c'est-à-dire sur les moyens de commande de l'ouverture de la soupape ou sur les moyens de production d'étincelles.

On connaît, par exemple par le brevet FR 2 169 72 , un briquet dans lequel les moyens de production d'étincelles sont constitués par une pierre pyrophorique et une molette dont un entraîneur est constitué par un disque présentant une denture latérale et destinée à jouer le rôle de rochet, apte à être entraîné en rotation, à partir d'une touche de commande

___ enfonçable, à encontre de la force d'un ressort hélicoïdal de rappel et par l'intermédiaire d'une pièce de liaison jouant le rôle de cliquet, dans lequel la pièce de liaison est constituée par un prolongement rectiligne de l'extrémité supérieure du ressort de rappel de la touche de commande et dans lequel les moyens de commande de l'ouverture de la soupape sont constitués par un levier actionnable par la touche de commande, en fin d'enfoncement.

Dans un tel briquet, selon l'invention, le ressort hélicoïdal de rappel de la touche de commande est monté libre en rotation autour de son axe de révolution et son extrémité rectiligne est cintrée pour former un coude dont l'axe médian est situé dans un plan perpendiculaire à la direction de déplacement de la touche et dont l'extrémité de la branche libre, en saillie à l'extérieur à travers une fente ménagée dans la paroi latérale de la touche de commande, est librement déplaçable dans cette fente, chacun de ses déplacements correspondant à une rotation du ressort hélicoïdal de rappel de la touche, l'autre branche de ce coude pouvant, par la manoeuvre dans un sens de l'extrémité précitée de la branche libre, être amenée en prise avec une dent de la denture latérale de l'entraîneur, les rampes d'échappement des dents de cette denture provoquant le déplacement, en sens inverse, du coude, jusque dans sa position effacée, lors du retour de la touche de commande en position haute de repos sous l'action de son ressort de rappel.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, la fente ménagée dans la paroi latérale de la touche de commande est délimitée par deux rangées opposées de créneaux alternés. Cette disposition facilite considé¬ rablement le moulage de la touche de commande, sans nuire aux déplace¬ ments de la boucle.

Dans un autre briquet du même type, tel que celui connu par le modèle d'utilité allemand 88 02 582.9, les moyens de commande de l'ouverture de la soupape sont constitués par un levier basculant articulé sur un axe fixe orthogonal à l'axe du brûleur soupape dont une extrémité, en forme de fourche ou couronne élastique est engagée sous une collerette du brûleur soupape et dont l'autre extrémité ou extrémité d'actionnement est destinée à être actionnée par l'utilisateur en étant poussée en direction du corps du briquet, à l'encontre de la force d'un ressort de rappel, les moyens de production d'étincelles étant eux-mêmes indépendants ou associés au levier de commande de l'ouverture de la soupape.

Dans ce briquet, les moyens de neutralisation du mécanisme d'allumage sont associés au levier basculant constituant les moyens de commande de l'ouverture du brûleur soupape et ces moyens de neutralisation du levier basculant de commande de l'ouverture du brûleur soupape sont constitués par un levier pivotant autour d'un axe parallèle^' à celui du brûleur soupape, entre deux positions extrêmes, respectivement active de neutrali- sation par blocage et effacée, disposé sous l'extrémité d'actionnement du levier basculant.

Selon l'invention, à ce levier pivotant est associé un ressort de rappel en position active et portant au moins une première saillie, non axiale, dirigée vers la face inférieure de l'extrémité d'actionnement du levier basculant et disposé, angulairement, de manière à coïncider avec une saillie complémentaire ou seconde saillie de l'extrémité précitée du levier de blocage, lorsque le levier de blocage est en position active, de telle sorte que, dans cette position, cette première saillie, en étant située juste au-dessous de la saillie complémentaire, s'oppose à tout actionnement du levier basculant, des moyens étant prévus pour permettre de pivoter le levier de blocage en position inactive et, simultanément, neutraliser son ressort de rappel tant que le levier basculant n'a pas été actionné pour commander Iλouverture de la soupape, d'autres moyens étant prévus pour le libérer dès que le levier basculant a été actionné.

Suivant une forme d'exécution simple de l'invention, le ressort de rappel du levier pivotant de blocage est constitué par un prolongement radial de l'extrémité, en contact avec le corps du briquet, du ressort hélicoïdal ςlβ rappel du levier basculant et dont l'autre extrémité est immobilisée en rotation par son appui contre la face inférieure de l'extré¬ mité d'actionnement de ce levier basculant, ce prolongement étant constam¬ ment engagé dans une encoche longitudinale prévue à cet effet, dans un secteur de jupe cylindrique porté par le levier de blocage concentriquement à son axe de rotation, tandis que le corps du briquet porte une saillie en forme de came disposée sur la trajectoire du prolongement radial précité de ce ressort et présentant une rampe apte à permettre le passage de ce prolongement lorsque le levier de blocage est manoeuvré en direction de sa position effacée et à le retenir après dépassement de cette rampe, des moyens étant prévus pour permettre le dégagement du prolongement radial du ressort p@r rapport à la saillie en forme de came lors de l'actionnement du levier basculant.

Suivant une forme d'exécution avantageuse de l'invention, les moyens permettant de libérer le ressort de rappel du levier pivotant de blocage en le dégageant de la saillie en forme de came comprennent, essentiellement, un bossage porté par le moyeu du levier de blocage disposé sous l'extrémité d'actionnement du levier basculant, en un point diamétrale¬ ment opposé à l'encoche logeant le prolongement radial du ressort de rappel et destiné à permettre le basculement du levier de blocage lors de l'actionnement du levier basculant et provoquer, ainsi, le soulèvement du prolongement radial du ressort de rappel du levier de blocage au-dessus du niveau maximum de la rampe de la saillie en forme de came, ce qui permet, par sa libération, le rappel du levier de blocage en position active après le relâchement du levier basculant de commande de l'ouverture de la soupape.

Suivant une variante de cette forme d'exécution de l'invention, - c'est-à-dire concernant un briquet dont les moyens de commande de l'ouverture de la soupape sont constitués par un levier basculant auquel sont associés les moyens de neutralisation du mécanisme d'allumage, ces moyens sont constitués par un poussoir, disposé sous l'extrémité d'actionnement du levier basculant, mobile parallèlement à l'axe longitudinal de ce levier basculant, entre une position active dans laquelle il est en saillie par rapport à l'extrémité d'actionnement du levier et une position effacée dans laquelle il est repoussé en direction de l'autre extrémité du levier basculant, ce poussoir, pourvu de moyens de guidage par rapport au corps du briquet, présentant la forme d'un fer à cheval dont chaque branche, en matière élastique, porte un bossage normalement situé sous une jupe bordant l'extrémité d'actionnement du levier basculant de manière à empêcher ce basculement dans le sens de l'ouverture du brûleur soupape, des rampes convergentes complémentaires étant ménagées sur les faces internes des parois latérales du corps du briquet et sur les faces externes des branches du poussoir pour provoquer une réduction de l'écartement de leurs- bossages lorsque le poussoir est déplacé en position effacée, de manière à libérer totalement la trajectoire de la jupe de l'extrémité d'actionnement du levier basculant, tandis que la branche transversale du poussoir et la face postérieure externe de la jupe de l'extrémité d'actionnement du levier basculant présentent des rampes complémentaires de même pente aptes à coopérer, lors de l'enfoncement de cette extrémité du levier basculant, pour provoquer le déplacement, en sens inverse, du poussoir jusque dans sa position active de neutralisation.

Par exemple, les moyens de guidage du poussoir dans le corps du briquet sont constitués par une branche centrale médiane pourvue d'une lumière longitudinale engagée sur un épaulement de même largeur qu'elle, prévu sur un pion porté par le corps du briquet.

Avantageusement, le pion précité est celui qui sert au centrage du ressort de rappel du levier basculant, le diamètre de l'epaulement précité étant supérieur à celui de l'alésage de ce ressort de manière à lui servir de butée. Ainsi, le ressort n'est pas en appui contre la branche centrale médiane du poussoir dont il ne peut pas gêner la manoeuvre.

De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représen- tant, à titre d'exemples non limitatifs, deux formes d'exécution de ce briquet :

Figure 1 est une vue en plan par-dessus, avec écorché du capot recouvrant la tête, d'une première forme d'exécution de ce briquet ; Figure 2 est une vue de côté en élévation de la partie supérieure du briquet de figure 1 ;

Figure 3 est une vue similaire à figure 2 illustrant un mode d'exécution particulier du briquet des figures 1 et 2 ;

Figure 4 est une vue partielle en coupe suivant IV-IV de figure 3 ; Figure 5 est une vue de côté en élévation, avec coupe partielle, d'une seconde forme d'exécution de ce briquet ;

Figure 6 est une vue partielle en plan par-dessus du briquet de figure 5 ;

Figure 7 est une vue partielle, avec écorché, du briquet de figure 5, vu dans le sens de la flèche VII de figure 5 ;

Figure 8 est une vue partielle en perspective avec écorché de la partie du briquet des figures 5 à 7, comportant les moyens de neutralisation du mécanisme d'allumage ;

Figure 9 est une vue en perspective écorchée illustrant une variante d'exécution du briquet des figures 5 à 8 ;

Figure 10 est une vue en plan par dessus de l'objet de figure 9, avec le levier basculant retiré et le poussoir en position active de neutralisation ;

Figure 11 est une vue en coupe suivant XI-XI de figure 10 ;

Figure 12 est une vue en coupe suivant XII-XII de figure 10 ;

Figure 13 est une vue en plan par dessus similaire à figure 10, le poussoir étant en position effacée ; Figure 1 est une vue en coupe similaire à figure 11 , suivant

XIV-XIV de figure 13 ;

Figure 15 est une vue en coupe suivant XV-XV de figure 13 ; Figure 16 est une vue en plan par dessus similaire aux figures 10 et 13, avec le poussoir en position d'allumage de la flamme ; Figure 17 est une vue en coupe, similaire aux figures 1 1 et 14, suivant XVII-XVII de figure 16 ;

Figure 18 est une vue en coupe suivant XVIII-XVIII de figure 16. Le briquet illustré sur les figures 1 à du dessin est un briquet à gaz dont le mécanisme d'allumage est du type à pierre pyrophorique 2 et molette 3. Le mécanisme d'allumage de ce briquet est plus précisément du type de celui décrit dans le brevet FR-2 169 724, dans lequel l'entraîne¬ ment en rotation de la molette 3 est obtenu par enfoncement d'une touche de commande 4 à encontre de la force d'un ressort hélicoïdal de rappel 5 qui lui est associé et par l'intermédiaire d'une pièce de liaison entre la touche 4 et l'organe d'entraînement ou entraîneur de la molette 3. Ce ressort 5 entoure une tige verticale 6 solidaire de la face inférieure de la touche 4 et lui servant d'organe de guidage par rapport au corps 7 du briquet. L'enfoncement de la touche 4 a simultanément pour effet de provoquer l'ouverture de la soupape de contrôle du débit de gaz, dont la tige de commande est généralement constituée par le brûleur 10. Pour cela, la touche 4 agit sur le brûleur soupape 10 par l'intermédiaire d'un levier de manoeuvre, non représenté sur le dessin.

Dans le brevet décrit dans ce brevet antérieur, l'extrémité supérieure du ressort hélicoïdal 5 est munie d'un prolongement rectiligne horizontal, normalement maintenu engagé sur l'une des dents de la denture latérale d'un rochet constituant l'entraîneur de la molette 3. Dans ce brevet, le ressort hélicoïdal 3 est immobilisé en rotation par enga-gement de son autre extrémité dans un évidement ménagé pour le recevoir dans le corps du briquet, de telle sorte que le prolongement supérieur précité est toujours en prise avec la denture du rochet et que tout enfoncement de la touche 4 provoque la génération d'un jet d'étincelles par entraînement de la molette 3 au contact de la pierre pyrophorique 2 et, simultanément, l'ouverture de la soupape de contrôle du débit de gaz.

Pour éliminer les risques inhérents à ce type de briquet, selon l'invention, d'une part, le ressort hélicoïdal 5 est monté libre en rotation autour de la tige de guidage 6 de la touche 4 et, d'autre part, le prolongement rectiligne horizontal 8 de l'extrémité supérieure du ressort 5 cintré pour former un coude dont la branche libre 8a possède une extrémité libre 8 'a en saillie à l'extérieur à travers une fente 9 ménagée dans la paroi latérale de la touche de commande 4. Cette extrémité libre 8'a de la branche 8a du coude 8 peut être déplacée manuellement d'une extrémité à l'autre de la fente 9, la liberté de rotation du ressort hélicoïdal 5 autour de la tige 6 autorisant ces déplacements.

La figure 1 montre l'extrémité 8'a de la branche 8a du coude 8 dans trois positions, à savoir ses deux positions extrêmes B et C et une position intermédiaire A. Comme le montre cette figure, lorsque l'extrémité 8'a de la branche libre 8a du coude 8 est dans la position B, l'autre branche 8B du coude 8 est alors engagée sur l'une des dents de la denture latérale l ia du rochet constitué par l'entraîneur I I de la molette 3. Dans cette position, l'enfoncement de la touche 4 provoque inévitablement l'allumage du briquet par l'entraînement du rochet 11 et de la molette d'une part, et par l^'Ouverture du brûleur soupape 10 d'autre part. Par contre, dans les deux autres positions A et C de l'extrémité 8'a de la branche libre 8a du coude 8, la branche 8b se trouve effacée, c'est-à-dire hors de la trajectoire de la denture l ia du rochet 11.

Il en résulte que, dans ces positions, l'actionnement de la touche de commande 4 est inopérant à l'égard de l'entraîneur 11 et de la molette 3. Le fonctionnement de ce briquet est le suivant : quelle que soit la position de l'extrémité libre 8'a de la branche 8a du coude 8, il est nécessaire, avant d'enfoncer la touche de commande 4, de l'amener dans sa position B, de manière à engager la branche 8b sur l'une des dents de la denture l ia du rochet 11. Dans cette position du coude 8, l'enfoncement de la touche de commande 4 a bien pour effet de faire pivoter d'une fraction de tour l'entraîneur 11 et la molette 3 et d'ouvrir simultanément l'arrivée du gaz par manoeuvre du brûleur soupape 10. Lorsque la touche 4 est en fin de course descendante et qu'elle a été relâchée par le doigt de l'opérateur, son ressort de rappel 5 la ramène en position haute d'origine et, durant cette course ascendante, la rampe de dégagement de la dent de la denture l ia qui se trouve juste au-dessous de la branche 8b du coude 8 provoque son refoulement jusque dans la position

A, dans laquelle elle est effacée par rapport à la denture l ia.

Il en résulte donc bien qu'après chaque actionnement de la touche 4, la pièce intermédiaire de liaison que constitue le coude 8 est automa¬ tiquement ramenée en position inopérante par rapport à l'entraîneur 11. Pour replacer cette pièce intermédiaire de liaison que constitue le coude 8 en position active, c'est-à-dire dans sa position dans laquelle sa branche 8b est engagée sur une dent de la denture l ia, il est nécessaire de déplacer l'extrémité libre 8'a de de sa branche 8a de sa position A à sa position B. Ce déplacement résulte obligatoirement d'une manoeuvre intentionnelle de l'utilisateur et n'a que peu de risques d'être produite par un enfant non initié.

Pour diminuer les risques d'un déplacement intempestif du coude 8 dans sa position active B, dans la forme d'exécution illustrée sur le dessin, la fente 9 présente une longueur telle qu'elle permet d'amener l'extrémité libre 8'a de la branche 8a du coude 8 dans une position extrême C encore plus éloignée de la position B que la position A.

Dans la figure 2, l'extrémité libre 8'a de la branche 8a du coude 8 est accessible de l'extérieur, à travers une fente 9 de type classique.

Les figures 3 et 4 illustrent une réalisation intéressante de cette fente 9, réalisation selon laquelle cette fente est délimitée le long de ses deux bords longitudinaux par deux rangées opposées de créneaux, respective¬ ment 12 et 13, dont la raison d'être est de faciliter le démoulage de la touche 4 qui est généralement réalisée en matière plastique injectée. A cet effet, il suffit, pour éliminer tout problème de démoulage, de disposer les créneaux 12 de la rangée supérieure en quinconce par rapport aux créneaux 13 de la rangée inférieure.

Il faut noter que le fonctionnement de ce briquet ne nécessite l'usage que d'une seule main car, avec le pouce, l'utilisateur peut déplacer l'extrémité 8'a du coude 8 dans sa position B et, aussitôt après, enfoncer la touche de commande 4.

Le briquet illustré par les figures 5 à S est du type dans lequel les moyens de commande de l'ouverture du brûleur soupape 14 sont constitués par un levier basculant 15 articulé sur un axe fixe 16 orthogonal à l'axe du brûleur soupape 14 par l'intermédiaire de deux tourillons 17 qu'il porte latéralement dans sa partie médiane et qui sont engagés dans des moyeux IS ménagés dans une chape dont les ailes 19 sont solidaires du corps 21 du briquet. Une extrémité en forme de couronne élastique 15a de ce levier 15 est engagée sous une collerette 14a du brûleur soupape 14 de manière à pouvoir commander, par soulèvement du brûleur soupape 14, l'ouverture de la soupape lorsque l'autre extrémité ou extrémité d'actionnement 15b du levier 15 est poussée en direction du corps 21 du briquet, comme illustré par la flèche 22.

Un ressort hélicoïdal 23, interposé entre le corps 21 du briquet et la face inférieure de l'extrémité d'actionnement 15b du levier 15, tend constamment à éloigner cette extrémité du corps 21 et à ramener le brûleur soupape 14 en position de fermeture de la soupape.

Sur le dessin, on n'a pas représenté les moyens de production d'étincelles. Ces moyens peuvent être tout simplement du type à pierre pyrophorique et molette, la molette et ses entraîneurs pouvant être portés par un axe coaxial à l'axe de basculement 16 du levier 15 de telle sorte qu'en fin d'actionnement de la molette, le pouce de l'utilisateur tombe sur l'extrémité d'actionnement du levier 15b, provoquant, aussitôt après Ja production d'étincelles, l'ouverture du brûleur soupape 14.

Dans ce briquet, les moyens de blocage du mécanisme d'allumage sont agencés pour s'opposer à l'actionnement du levier basculant 15 destiné à la commande de l'ouverture du brûleur soupape 14. On conçoit aisément que, si ce levier 15 est bloqué, même si les moyens de production d'étincelles peuvent être actionnés librement, cela est sans conséquence puisque le brûleur soupape 14 ne peut pas être amené en position d'ouver¬ ture.

Dans l'exemple illustré sur le dessin, les moyens de neutralisation du mécanime d'allumage sont constitués par un levier 24 dont le rôle normal est de bloquer le levier 15 en position de fermeture du brûleur soupape 14. Ce levier de blocage 24 est formé par un bras solidaire radialement d'une rondelle 25 engagée sur le pion 26 de guidage de l'extrémité du ressort 23 en appui contre le corps 21 du briquet. La rondelle 25 constitue le moyeu du levier de blocage 24 et le pion 26 en constitue l'axe de pivotement parallèle à l'axe du brûleur soupape 14.

Au levier de blocage 24 est associé un ressort de rappel qui, dans l'exemple illustré sur le dessin, est constitué par un prolongement radial 23a de l'extrémité du ressort 23 en appui contre le corps 21 du briquet. Pour qu'il puisse jouer son rôle de rappel en position de blocage du levier 24, le ressort hélicoïdal 23 est immobilisé en rotation par des plots 27 prévus à cet effet sous la face inférieure de l'extrémité d'actionnement 15b du levier 15 contre laquelle l'autre extrémité du ressort 23 est en appui. Le prolongement radial 23a du ressort 23 est engagé dans une encoche longitudinale 28 prévue à cet effet dans un secteur de jupe cylindrique 29 portée par le moyeu 25 du levier de blocage 24, concentriquement à son axe de pivotement 26. Naturellement, l'extrémité libre 24a du levier de blocage 24 est agencée pour pouvoir être actionnée de l'extérieur du corps 21 du briquet. Comme cela est particulièrement visible sur la figure 7, cette extrémité 24a fait saillie, latéralement, sur le corps 21 du briquet, entre le corps de ce dernier et l'extrémité d'actionnement 15b du levier basculant 15.

Lors du montage de ce briquet, le ressort 23 subit une précon- trainte telle qu'il agit constamment sur le levier de blocage 24, dans le sens de la flèche 30 des figures 6 et 8, de sorte qu'il tend constamment à ramener le levier 24 dans cette direction. Comme le montre le dessin, le moyeu 25 du levier de blocage 24 porte une première saillie 31 non axiale et qui est calée angulairement sur le moyeu 25 de manière à être située, lorsque le levier 24 est en position normale de blocage, dans la position A de figure 6. Dans cette position, cette saillie 31, qui est dirigée vers la face inférieure de l'extrémité d'actionnement 15B du levier 15, coïncide avec une saillie complémentaire 32 dirigée vers elle, portée par la face inférieure de l'extrémité d'actionne¬ ment 15b du levier 15. Dans cette position de la saillie 31, représentée en traits mixtes sur la figure 7, position qu'elle occupe lorsque le levier de blocage 24 est en fin de course dans le sens de la flèche 30, c'est-à-dire en position active, tout actionnement du levier basculant 15 est rendu impos¬ sible puisque dans cette position, la saillie complémentaire 32 qu'elle porte est en butée contre la saillie 31 du levier de blocage 24.

Pour pouvoir actionner le levier 15, il est donc nécessaire de manoeuvrer le levier de blocage 24 en sens inverse de celui indiqué par la flèche 30, c'est-à-dire dans le sens de la flèche 33 des figures 6 et 8. Au cours de cette manoeuvre, la saillie 31 du levier 24 est éloignée de la saillie 32 du levier basculant 15 mais, pour permettre l'actionnement de ce dernier, il est nécessaire de neutraliser au moins temporairement le ressort de rappel 23a du levier de blocage 24. A cet effet, le corps 21 du briquet porte, comme le montrent particulièrement les figures 6, 7 et 8, une saillie 34 présentant une rampe disposée sur la trajectoire du prolongement radial 23a du ressort 24 de manière à pouvoir être franchie par ce prolongement radial 23a lorsque le levier de blocage 24 est manoeuvré dans le sens de la flèche 33 mais à en assurer la retenue après ce franchissement, comme illustré sur les figures 5 à 8.

Dans cette position effacée ou inactive du levier de blocage 24, la saillie 31 n'est donc plus en coïncidence avec la saillie 32 du levier basculant 15 et le ressort de rappel 23a du levier de blocage 24 étant neutralisé par une saillie 34, le levier basculant 15 peut être manoeuvré et le brûleur soupape 14 ouvert.

Comme indiqué précédemment, il est prévu des moyens de libéra¬ tion du ressort 23a de rappel du levier de blocage 24 après actionnement du levier basculant 15. Ces moyens sont tout simplement constitués par un bossage 35 porté par le moyeu 25 du levier de blocage 24 en un point diamétralement opposé à la fixation du levier 24. En outre, comme le montre particulièrement la figure 7, la face inférieure du moyeu 25 est taillée en biseau 23a au droit du bossage 35. Il en résuite que, lorsque le levier de blocage 24 est en position effacée comme illustré sur le dessin, la manoeuvre du levier basculant 15 dans le sens de la flèche 22 a pour effet que la face inférieure de son extrémité d'actionnement 15a est amenée en contact avec le sommet du bossage 35, ce qui a pour effet de faire basculer le levier de blocage 24 dans le sens de la flèche 36 de figure 7. Par ce basculement du levier 24, le ressort 23a de rappel du levier de blocage 24 est soulevé par le fond de l'encoche 28 dans laquelle il est logé jusqu'à un niveau supérieur à celui de l'extrémité correspondante de la saillie 34. Le ressort 23a ainsi libéré tend à ramener le levier de blocage 24 dans sa position active en agissant sur lui dans le sens de la flèche 30. Naturellement, tant que l'extrémité 15b du levier basculant 15 est enfoncée, l'action du ressort de rappel 23a du levier de blocage 24 sera limitée puisqu'il sera arrêté dans sa course par la saillie 32 du levier basculant 15. Cependant, dès que le levier basculant 15 sera libéré et ramené, par son ressort de rappel 23, en position de fermeture du brûleur soupape 14, son prolongement radial 23a, qui agit sur le levier de blocage 24, pourra lui échapper et amener le levier de blocage 24 en fin de course dans le sens de la flèche 29, c'est-à-dire dans sa position normale de blocage. L'échappement du prolongement radial 23a du ressort 24 par rapport à la saillie 32 du levier basculant 15 est facilité en prévoyant, à l'extrémité libre de cette saillie 32 et sur son côté assurant une retenue temporaire du prolongement radial 23a du ressort 23, un biseau 32a. Il faut noter que ce biseau 32a de la saillie 32 a aussi pour effet de faciliter l'engagement, sous elle, de la saillie 31 du levier de blocage 24 et d'autoriser ainsi un blocage rigoureux du levier basculant 24.

Le mécanisme d'allumage de ce briquet est normalement neutra¬ lisé par le levier de blocage 24 et sa mise en position opérationnelle exige, comme dans l'exemple précédent illustré par les figures 1 à 4, une manoeuvre particulière de l'extrémité libre 24a du levier 24, manoeuvre qui n'est pas évidente pour un enfant.

Les figures 9 à 18 montrent une variante d'exécution du briquet à gaz selon l'invention, variante issue du même type de briquet que celui illustré par les figures 5 à 8. Sur ces figures 9 à 18, les mêmes références que sur les figures 5 à 8 ont été utilisées pour désigner les organes correspondants. Les moyens de commande de l'ouverture du brûleur soupape non représenté sur le dessin sont constitués par un levier basculant 15, articulé sur un axe fixe 16, orthogonal à l'axe du brûleur soupape, par l'intermédiaire de deux tourillons 17 qu'il porte latéralement dans sa partie médiane et qui sont engagés dans des moyeux 18 ménagés dans une chape dont les ailes 19 sont solidaires du corps 21 de ce briquet. Comme cela a été expliqué à l'occasion de l'exemple de ce briquet illustré par les figures 5 à 8, un basculement du levier 15 dans le sens correspondant à une poussée exercée dans le sens de la flèche 22 sur son extrémité d'actionnement ou extrémité postérieure 15b a pour effet d'ouvrir le brûleur soupape. Comme dans l'exemple précité, un ressort hélicoïdal 23 tend constamment à maintenir le levier 15 en position de fermeture du brûleur soupape par suite de l'action qu'il exerce sur l'extrémité d'actionnement 15b de ce levier dans le sens opposé à celui de la flèche 22. L'extrémité du ressort 23 opposée à l'extrémité d'actionnement 15b du levier basculant 15 est engagée sur un pion de guidage et de centrage 26.

Dans cet exemple, les moyens de neutralisation du mécanisme d'allumage sont agencés pour s'opposer à l'actionnement du levier basculant 15 dans le sens de la flèche 22. Dans cet exemple, ces moyens de neutralisation sont constitués par un poussoir 36, mobile dans les deux sens illustrés par la flèche 37, c'est-à-dire en direction du brûleur soupape et en sens inverse, entre deux positions extrêmes dont l'une illustrée sur les figures 10 à 12, est sa position active de neutralisation du mécanisme d'allumage, c'est-à-dire sa position dans laquelle il s'oppose à toute ma¬ noeuvre du levier basculant 15, tandis que son autre position extrême, illustrée sur les figures 13 à 15 correspond à sa position effacée dans laquelle la manoeuvre du levier basculant 15 est rendue possible. Comme cela était le cas pour le levier pivotant 24 de l'exemple des figures 5 à 8, ce bouton poussoir 36 est placé sous l'extrémité d'actionnement 15b du levier basculant 15. Ce bouton poussoir 36 présente sensiblement la forme d'un fer à cheval dont les branches latérales en matière élastique 36a occupent normalement la position d'ecartement illustrée sur la figure 10, position dans laquelle leurs extrémités libres sont en appui contre les faces internes des extrémités supérieures des parois latérales du corps 21 de ce briquet.

Chaque branche latérale 36a du poussoir 36 porte, sur sa face supérieure, un bossage 36b orienté en direction de l'extrémité d'actionne¬ ment 15b du levier basculant 15 et, dans la position normale illustrée par les figures 10 à 12, les pions 36b sont juste en dessous d'une jupe 15'b qui borde la face inférieure de l'extrémité d'actionnement 15b du levier basculant 15. Dans cette position du poussoir 36, toute manoeuvre du levier basculant 15 dans le sens de la flèche 22 est donc rendue impossible. En outre, la branche transversale 36c du poussoir 36 porte une saillie 36d orientée vers l'arrière du corps du briquet et qui est normalement en saillie au-dessous de l'extrémité d'actionnement 15b du levier basculant 15, comme illustré sur la figure 10. Cette même branche transversale 36c du poussoir 36 porte, en outre, orientée dans la direction opposée à celle de la saillie 36d, une branche centrale médiane 36e présentant une lumière longitudinale 36f destinée à être engagée sur le pion 26 de guidage du ressort 23, en dessous de ce dernier, comme cela est visible, notamment sur la figure 11. On peut noter à ce sujet que, pour éviter que la pression du ressort 23 ne gêne les déplacements du poussoir 36 dans le sens de la flèche 37, le pion 26 présente, à sa base, un épaulement 26a au moins partiel dont-la largeur correspond à celle de la lumière 36f de la branche centrale médiane 36e du poussoir 36 mais est inférieure à l'alésage du ressort 23. Naturellement, la hauteur de l'epaulement 26a est au moins égale à l'épaisseur de la branche centrale médiane 36e du poussoir 36. Comme le montre le dessin et plus particulièrement les figures 10, 13 et 16, les extrémités libres des branches latérales 36a du poussoir 36 sont taillées en biseau de manière à présenter des rampes convergentes 36'a tandis que les faces internes en regard des extrémités supérieures des parois latérales du corps 21 du briquet présentent des rampes complémentaires 21a contre lesquelles les rampes 36'a des branches latérales 36a du poussoir 36 sont normalement en appui comme illustré sur la figure 10.

On conçoit aisément qu'une manoeuvre du poussoir 36 par action sur sa saillie postérieure 36d, dans le sens de la flèche 38, a pour effet de faire glisser les rampes 36'a de ces branches latérales 36a le long des rampes 21a des parois du corps du briquet 21 et de provoquer ainsi le resserrement de ces branches 36a jusque dans la position resserrée illustrée sur la figure 13, c'est-à-dire dans la position dans laquelle les extrémités libres des branches latérales 36a du poussoir 36 ont dépassé les rampes 21a du corps du briquet. Comme le montre plus particulièrement la figure 15, dans cette position du poussoir 36, les bossages 36b portés par ces branches latérales 36a sont rapprochés l'un de l'autre à une distance telle qu'ils ne sont plus sur la trajectoire des parties correspondantes de la jupe inférieure 15'b de l'extrémité d'actionnement 15b du levier basculant 15. Ce levier basculant 15 peut donc être manoeuvré dans le sens de la flèche 22 pour commander l'allumage du briquet comme illustré sur la figure 17. Cepen¬ dant, comme le montre plus particulièrement cette figure, un agencement est prévu pour que ce basculement du levier basculant 15 provoque automatiquement le retour du poussoir 36 dans sa position de neutralisation du mécanisme d'allumage, c'est-à-dire de blocage du levier basculant 15. Dans l'exemple illustré sur le dessin, cet agencement comprend, d'une part, une rampe 36g orientée de bas en haut et vers l'arrière sur la branche transversale 36c du poussoir 36 et une rampe complémentaire 15"b ménagée sur le bord postérieur et inférieur de la jupe 15'b qui borde la face inférieure de l'extrémité d'actionnement 15b du levier 15. En réalité, la rampe 36g du poussoir 36 est aménagée sur le bord antérieur de la saillie de manoeuvre 36d du poussoir 36. Corne le montre plus particulièrement la figure 17, il est évident que lorsque l'extrémité d'actionnement 15b du levier basculant 15 est déplacée vers le bas, c'est-à-dire dans le sens de la flèche 22, sa rampe 15"b en agissant sur la rampe 36g du poussoir 36 provoque le déplacement de ce dernier dans le sens de la flèche 39, c'est-à-dire dans le sens opposé à celui de la flèche 38. Ce déplacement n'ayant lieu, évidemment, qu'en fin de basculement du levier basculant 15 dans le sens de la flèche 22. Il faut d'ailleurs noter qu'à ce moment, rien ne s'oppose au déplacement du poussoir 36 dans le sens de la flèche 39, puisque les bossages 36b des

_^ branches latérales 36a du poussoir 36 glissent contre les faces intérieures de la jupe 15'b de l'extrémité d'actionnement 15b du levier basculant 15.

Il faut aussi noter que le déplacement du poussoir 36 dans le sens de la flèche 39 par suite de l'action de la rampe 15"b de la jupe 15'b sur la rampe 36g du poussoir 36 n'est pas nécessairement suffisante pour obtenir un déplacement du poussoir 36 jusque dans sa position active de neutrali- sation illustrée sur la figure 10. En effet, il suffit que ce déplacement permette aux rampes 36'a ménagées aux extrémités libres de ces branches latérales 36a de s'engager sur les rampes 21a des parois du corps 21 du briquet pour que l'action réciproque de ces rampes 36'a et 21a assure la fin de course du poussoir 36 dans le sens de la flèche 39. Cette dernière forme d'exécution présente, sur celles précédem¬ ment décrites, l'avantage important de ne nécessiter qu'une seule pièce additionnelle par rapport à un briquet non pourvu de ce système de sécurité à destination des enfants. En outre, il est important de noter que cette dernière forme d'exécution de ce briquet présente l'avantage de ne pas gêner les opérations de contrôle automatique des briquets en sortie de fabrication telles que contrôle de flamme, contrôle de fonctionnement et contrôle d'extinction de flamme.

Claims

1. Briquet à gaz à l'épreuve des enfants, c'est-à-dire à mécanisme d'allumage condamnable, du type comportant, sur son corps (7, 21) dans lequel est ménagé un réservoir contenant le gaz en phase liquide, une tête comprenant, en plus du brûleur soupape (10, 14), en liaison avec le réservoir à travers un réducteur de pression, un mécanisme d'allumage comprenant des moyens de commande (4, 15) de l'ouverture du brûleur soupape (10, 14) et des moyens de production d'étincelles (2, 3, 4, 8, 11), et dans lequel, au mécanisme d'allumage, sont associés des moyens de neutralisation (8, 24, 31, 32, 36) de ce mécanisme, mobiles entre une position active de neutralisation dans laquelle ils empêchent l'actionnement du mécanisme d'allumage et une position effacée dans laquelle ils permettent cet actionnement, ces moyens de neutralisation (8, 24, 31, 32, 36) étant deplaçables manuellement, par l'utilisateur, de leur position active à leur position effacée, caractérisé en ce que les moyens de neutralisation (8, 24, 31, 32, 36) du mécanisme d'allumage sont normalement maintenus en position de neutralisation et sont, en outre, agencés pour être automatiquement ramenés en position de neutralisation, en fin d'actionnement du mécanisme d'allumage.

2. Briquet à gaz selon la revendication 1, du type dans lequel les moyens de production d'étincelles sont constitués par une pierre pyrophorique (2) et une molette (3) dont un entraîneur (11) est constitué par un disque présentant une denture latérale (l ia) et destinée à jouer le rôle de rochet, apte à être entraîné en rotation, à partir d'une touche de commande (4) enfonçable, à rencontre de la force d'un ressort hélicoïdal de j-appel (5) et par l'intermédiaire d'une pièce de liaison jouant le rôle de cliquet, dans lequel la pièce de liaison est constituée par un prolongement rectiligne (8b) de l'extrémité supérieure du ressort de rappel (5) de la touche de commande (4) et dans lequel les moyens de commande de l'ouverture de la soupape (10) sont constitués par un levier actionnable par la touche de commande (4), en fin d'enfoncement, caractérisé en ce que le ressort hélicoïdal de rappel (5) de la touche de commande (4) est monté libre en rotation autour de son axe de révolution et le prolongement rectiligne (Sb) de son extrémité supérieure est cintrée pour former un coude (8) dont l'axe médian est situé dans un plan perpendiculaire à la direction de déplacement de la touche (4) et dont l'extrémité (8'a) de la branche libre (8a), en saillie à l'extérieur à travers une fente (9) ménagée dans la paroi latérale de la touche de commande (4), est librement dépiaçable dans cette fente, chacun de ses déplacements correspondant à une rotation du ressort hélicoïdal de rappel (5) de la touche (4), l'autre branche (8b) de ce coude (8) pouvant, par la manoeuvre, dans un sens, de l'extrémité précitée (8'a) de la branche libre (8a), être amenée (position B) en prise avec une dent de la denture latérale (l ia) de l'entraîneur (11), les rampes d'échappement des dents de cette denture (l ia) provoquant le déplacement, en sens inverse, du coude (8), jusque dans sa position effacée (A), lors du retour de la touche de commande (4) en position haute de repos sous l'action de son ressort de rappel (5).

3. Briquet à gaz selon la revendication 2, caractérisé en ce que la fente (9) ménagée dans la paroi latérale de la touche de commande (4) est délimitée par deux rangées opposées de créneaux alternés (12) et (13).

4. Briquet à gaz selon la revendication 1, du type dans lequel les moyens de commande de l'ouverture de la soupape (14) sont constitués par un levier basculant (15) articulé sur un axe fixe (16) orthogonal à- l'axe du brûleur soupape (14), dont une extrémité en forme de fourche ou couronne élastique (15a) est engagée sous une collerette (14a) du brûleur soupape (14) et dont l'autre extrémité ou extrémité d'actionnement (15b) est destinée à être actionnée par l'utilisateur en étant poussée en direction (22) du corps (21) du briquet, à encontre de la force d'un ressort de rappel (23), les moyens de production d'étincelles étant eux-mêmes indépendants ou associés au levier (15) de commande de l'ouverture de la soupape (14) et dans lequel les moyens de neutralisation du levier basculant (15) de commande de l'ouverture du brûleur soupape sont constitués par un levier pivotant autour d'un axe parallèle à celui du brûleur soupape, entre deux positions extrêmes, activé de neutralisation par blocage et effacée, disposé sous l'extrémité d'actionnement (15b) du levier basculant (15), caractérisé en ce qu'au levier pivotant est associé un ressort (23a) de rappel en position active et portant au moins une première saillie (31), non axiale, dirigée vers la face inférieure de l'extrémité d'actionnement (15b) du levier basculant (15) et positionnée angulairement de manière à, lorsque le levier de blocage (24) est en position active, coïncider avec une saillie complémentaire (32) ou seconde saillie de l'extrémité précitée (15b) du levier basculant (15), de telle sorte que, dans cette position active du levier de blocage (24), cette première saillie (31), en étant située juste au-dessous de la saillie complémentaire (32), s'oppose à tout actionnement du levier basculant (15), des moyens étant prévus pour permettre de pivoter le levier de blocage (24) en position inactive et, simultanément, neutraliser son ressort de rappel (23a) tant que le levier basculant (15) n'a pas été actionné pour commander l'ouverture de la soupape (14), d'autres moyens étant prévus pour le libérer dès que le levier basculant (15) a été actionné.

5. Briquet à gaz selon la revendication 4, caractérisé en ce que le ressort de rappel (23a) du levier de blocage (24) est constitué par un prolongement radial de l'extrémité, en contact avec le corps (21) du briquet, du ressort hélicoïdal (23) de rappel du levier basculant (15) et dont l'autre extrémité est immobilisée en rotation par son appui contre la face inférieure de l'extrémité d'actionnement (15a) de ce levier basculant (15), ce prolongement (23a) étant constamment engagé dans une encoche longitudinale (28) prévue, à cet effet, dans un secteur de jupe cylindrique (2-9) porté par le levier de blocage (24) concentriquement à son axe de rotation, tandis que le corps (21) du briquet porte une saillie (34) en forme de came disposée sur la trajectoire du prolongement radial précité (23a) de ce ressort (23) et présentant une rampe apte à permettre le passage de ce prolongement (23a) lorsque le levier de blocage est manoeuvré en direction (33) de sa position effacée et à le retenir après dépassement de cette rampe, des moyens étant prévus pour permettre le dégagement du prolongement radial (23a) du ressort (23) par rapport à la saillie (34) en forme de came lors de l'actionnement du levier basculant (15).

6. Briquet à gaz selon la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens permettant de libérer le ressort de rappel (23a) du levier de blocage (24) en le dégageant de la saillie (34) en forme de came comprennent, essentiellement, un bossage (35) porté par le moyeu (25) du levier de blocage (24) disposé sous l'extrémité d'actionnement (15a) du levier basculant (15), en un point diamétralement opposé à l'encoche (28) logeant le prolongement radial (23a) du ressort de rappel (23) et destiné à permettre le basculement du levier de blocage (24) lors de l'actionnement du levier basculant (1 ) et provoquer, ainsi, le soulèvement du prolongement radial (23a) du ressort (23) de rappel du levier de blocage (24) au-dessus du niveau supérieur de la rampe de la saillie (34) en forme de came, ce qui permet, par sa libération, le rappel du levier de blocage (24) en position active après le relâchement du levier basculant (15) de commande de l'ouverture de la soupape (14).

7. Briquet à gaz selon la revendication 1, du type dans lequel les moyens de commande de l'ouverture de la soupape (14) sont constitués par un levier basculant (15) articulé sur un axe fixe (16) orthogonal à l'axe du brûleur soupape (14), dont une extrémité en forme de fourche ou couronne élastique (15a) est engagée sous une collerette (14a) du brûleur soupape (14) et dont l'autre extrémité ou extrémité d'actionnement (15b) est destinée à être actionnée par l'utilisateur en étant poussée en direction (22) du corps (21) du briquet, à l'encontre de la force d'un ressort de rappel (23), les moyens de production d'étincelles étant eux-mêmes indépendants ou associés au levier (15) de commande de l'ouverture de la soupape (14), et dans lequel les moyens de neutralisation du levier basculant (15) de commande de l'ouverture du bûleur soupape sont constitués par un levier pivotant autour d'un axe parallèle à celui du brûleur soupape, entre deux positions extrêmes, respectivement active de neutralisation par blocage et effacée, disposé sous l'extrémité d'actionnement (15b) du levier basculant (15), caractérisé en ce que les moyens de neutralisation du mécanisme d'allumage sont constitués par un poussoir (36), disposé sous l'extrémité d'actionnement -du levier basculant (15), mobile parallèlement à l'axe longitudinal de ce levier basculant, entre une position active dans laquelle il est en saillie par rapport à l'extrémité d'actionnement (15b) du levier (15) et une position effacée: dans laquelle il est repoussé en direction de l'autre extrémité du levier basculant, ce poussoir (36), pourvu de moyens de guidage par rapport au corps (21) du briquet, présentant la forme d'un fer à cheval dont chaque branche, en matière élastique, porte un bossage normalement situé sous une jupe (15'b) bordant l'extrémité d'actionnement (15b) du levier basculant (15) de manière à empêcher ce basculement dans le sens (22) de l'ouverture du brûleur soupape, des rampes convergentes complémentaires (21a, 36'a) étant ménagées sur les faces internes des parois latérales du corps (21) du briquet et sur les faces externes des branches (36a) du poussoir (36) pour provoquer

.une réduction de l'écartement de leurs bossages (36b) lorsque le poussoir

(36) est déplacé en position effacée, de manière à libérer totalement la trajectoire de la jupe (15'b) de l'extrémité d'actionnement (15b) du levier basculant (15), tandis que la branche transversale (36c) du poussoir (36) et la face postérieure externe de la jupe (15'b) de l'extrémité d'actionnement

(15b) du levier basculant (15) présentent des rampes complémentaires (36a,

15"b) de même pente aptes à coopérer, lors de l'enfoncement de cette extrémité du levier basculant, pour provoquer le déplacement, en sens inverse, du poussoir (36) jusque dans sa position active de neutralisation.

8. Briquet selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens de guidage du poussoir (36) dans le corps (21) du briquet sont constitués par une branche centrale médiane (36e) pourvue d'une lumière longitudinale (36f) engagée sur un épaulement (26a) de même largeur qu'elle, prévu sur un pion (26) porté par le corps (21) du briquet.

9. Briquet selon la revendication 7, caractérisé en ce que le pion de guidage du poussoir (36) est celui qui sert au centrage du ressort de rappel (23) du levier basculant (15), le diamètre de l'epaulement (26a) étant supérieur à celui de l'alésage de ce ressort (23) de manière à lui servir de butée.