EP0410823A1

EP0410823A1 - Boîtier médian de serrure antipanique multipoint, et serrure antipanique équipée d'un tel boîtier

Info

Publication number: EP0410823A1
Application number: EP90401361A
Authority: EP
Inventors: Robert Mangin; Pascal Magnain; Jean-Pierre Muller; François Weil
Original assignee: Vachette SA
Current assignee: Assa Abloy France SAS
Priority date: 1989-07-24
Filing date: 1990-05-22
Publication date: 1991-01-30
Anticipated expiration: 2010-05-22
Also published as: ES2046727T3; DE69003485D1; HUT57355A; HU212896B; EP0410823B1; HU904219D0; FR2650022B1; CA2020283A1; ATE94942T1; US5083822A; FR2650022A1

Abstract

Le boîtier comprend un levier de manoeuvre (8) articulé sur un axe transversal (13), et un mécanisme (16), commandé par le levier, propre à entraîner, en sens inverse, deux tringles (17, 18) ; chaque tringle est munie à son extrémité éloignée du boîtier d'un pêne pour établir un verrouillage respectivement en un point haut et en un point bas. Le levier de manoeuvre (8) comporte un organe de butée unilatéral (19) propre à coopérer avec l'une de deux butées complémentaires (21, 22) prévues sur un organe entraîneur (23) du mécanisme (16), le levier (8) pouvant être basculé d'une position à une autre pour coopérer avec la butée complémentaire (21, 22) appropriée afin de permettre indifféremment le montage sur une porte type "à droite" ou "à gauche".

Description

L'invention est relative à un boîtier médian de serrure antipanique multipoint, du genre de ceux qui comportent un levier de manoeuvre articulé sur un axe transversal, et un mécanisme, commandé par le levier, propre à entraîner, en sens inverse, deux tringles situées de part et d'autre du boîtier et destinées à se trouver verticales lorsque la serrure est en place sur une porte, chaque tringle étant munie à son extrémité éloignée du boîtier d'un pêne pour établir un verrouillage respectivement en un point haut et en un point bas.
On sait qu'une porte peut être du type "à droite" ou du type "à gauche" selon que les gonds sont situés d'un côté ou de l'autre de la porte.
Les boîtiers médians de serrures antipanique multipoint sont, généralement, de deux types correspondant à chaque type de porte. Il en résulte qu'il convient de stocker deux types de boîtiers, ce qui complique le travail. L'installateur d'une serrure peut se présenter avec un boîtier qui ne convient pas à la porte sur laquelle il doit être monté, ce qui engendre une perte de temps. En outre, cette existence de deux types de boîtiers, correspondant aux deux types de portes, est source d'erreurs, notamment à la commande et à la livraison des pièces.
L'invention a pour but, surtout, de fournir un boîtier médian de serrure antipanique multipoint du genre défini précédemment qui ne présente plus, ou à un degré moindre, les inconvénients évoqués ci-dessus. Il est souhaitable en outre qu'un tel boîtier médian soit d'une réalisation relativement économique et puisse être adapté, par une manoeuvre simple et rapide, aussi bien à une porte "à droite" qu'à une porte "à gauche".
Selon l'invention, un boîtier médian de serrure antipanique multipoint, du genre défini précédemment, est caractérisé par le fait que le levier de manoeuvre comporte un organe de butée unilatéral propre à coopérer avec l'une de deux butées complémentaires espacées angulairement et prévues sur un organe entraîneur du mécanisme, le levier pouvant être basculé d'une position à une autre pour coopérer avec la butée complémentaire appropriée afin de permettre indifféremment le montage sur une porte type "à droite" ou "à gauche", tandis que le mécanisme propre à entraîner les tringles est agencé de manière symétrique de sorte que le boîtier soit totalement réversible.
L'organe de butée unilatéral du levier peut être constitué par un pion tandis que ledit organe entraîneur est constitué par une plaque sensiblement orthogonale à l'axe du levier, les organes de butée complémentaires étant constitués par les extrémités d'une lumière en arc de cercle, centrée sur l'axe de rotation du levier, et prévue dans ladite plaque. Cette plaque peut être de forme sensiblement rectangulaire et être articulée librement sur l'axe du levier vers un de ses sommets, ladite plaque coopérant, à l'opposé, avec un dispositif de commande des tringles, tandis que ladite lumière en arc de cercle a ses extrémités situées au voisinage des sommets de l'autre diagonale.
Avantageusement, l'organe entraîneur est situé dans le plan longitudinal moyen du boîtier et est muni, du côté opposé à l'axe d'articulation du levier, de moyens de poussée faisant saillie de part et d'autre de l'organe entraîneur pour coopérer, suivant le sens de rotation de l'entraîneur, avec l'une de deux pièces identiques montées en sens inverse pour la commande des tringles.
De préférence, les susdites pièces identiques sont montées coulissantes dans le boîtier et comprennent une partie ayant sensiblement la même largeur que le boîtier, partie à laquelle est reliée une extrémité d'une tringle, cette partie comportant un prolongement, vers l'autre pièce, de largeur légèrement inférieure à la moitié de la largeur du boîtier, ce prolongement étant adjacent à une face du boîtier, l'organe entraîneur étant situé entre les deux prolongements.
Une pièce tournante est montée à l'intérieur du boîtier, de manière à pivoter autour d'un axe orthogonal au fond du boîtier contre lequel coulissent les susdites pièces de commande des tringles, cette pièce tournante étant propre à transmettre, en l'inversant, le mouvement d'une tringle à l'autre.
Selon une première possibilité, la pièce tournante, de forme sensiblement rectangulaire comporte, sur deux côtés opposés, une échancrure ouverte vers l'extérieur propre à coopérer avec un ergot prévu sous chaque pièce coulissante dont il est solidaire.
De préférence, chaque prolongement comporte à son extrémité éloignée de la tringle associée, un épaulement propre à être entraîné par les moyens de poussée du levier formés par une goupille.
Avantageusement, ledit épaulement comporte une aile transversale sur laquelle vient s'accrocher une extrémité d'un ressort de rappel dont l'autre extrémité est accrochée à un ergot solidaire dudit boîtier.
Chaque prolongement comporte, de préférence, une ouverture allongée traversée par l'ergot.
Selon un autre possibilité, la pièce tournante est liée, à chacune de ses extrémités, par une articulation, notamment formée par un pion, avec le prolongement d'une des pièces coulissantes, lesdites pièces étant montées dans le boîtier avec une possibilité d'oscillation.
Avantageusement, le boîtier comprend un ressort unique de torsion, centré sur l'axe de rotation de la pièce tournante, propre à rappeler cette pièce en position de repos, notamment par action sur un pion d'articulation entre la pièce tournante et le prolongement d'une pièce coulissante.
Les moyens de poussée peuvent comprendre deux pattes espacées angulairement et situées de part et d'autre du plan moyen de l'organe entraîneur.
L'invention est également relative à une serrure antipanique multipoint comportant un boîtier médian tel que défini précédemment
L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos de modes de réalisation décrits avec référence aux dessins ci-annexés, mais qui ne sont nullement limitatifs.

La figure 1, de ces dessins, est une vue schématique d'une porte équipée d'une serrure antipanique multipoint.
La figure 2 est une coupe suivant la ligne II-II, figure 3, d'un boîtier médian suivant l'invention.
La figure 3 est une vue suivant la ligne III-III, figure 2.
La figure 4 est une section suivant la ligne IV-IV, figure 3.
La figure 5 est une coupe du boîtier, suivant la ligne V-V, figure 6, mais avec le levier de manoeuvre abaissé pour l'ouverture de la porte.
La figure 6 est une vue suivant la ligne VI-VI, figure 5.
La figure 7 est une vue en perspective de l'une des pièces coulissantes du mécanisme du boîtier.
La figure 8 montre, semblablement à la figure 2, une variante de réalisation du boîtier en coupe suivant la ligne VIII-VIII de la figure 9.
La figure 9 est une coupe suivant la ligne IX-IX de la figure 8, le levier de commande de la serrure étant au repos.
La figure 10, enfin, est une coupe semblable à la figure 9, les pièces étant représentées dans la position qu'elles occupent lorsque le levier de commande a été actionné.

En se reportant à la figure 1, on peut voir une porte 1 à deux battants 2, 3 équipés, sur leurs bords extérieurs verticaux, de gonds respectivement 4, 5.
Le battant 3, situé du côté droit de la figure 1, est équipé d'une serrure antipanique multipoint 6 comprenant un boîtier médian 7. La serrure 6 peut être commandée, de l'intérieur du bâtiment, par action sur une barre horizontale B portée, à son extrémité située du côté du boîtier 7, par un levier 8 articulé dans ce boîtier et, à son autre extrémité, par un levier articulé dans un autre boîtier 9 fixé sur la porte.
Le boîtier médian 7 est monté adjacent à une gâche médiane 10 fixée sur le bord du battant 3 adjacent au battant 2. Cette gâche 10 est destinée à recevoir un pêne transversal 11 d'une autre serrure antipanique 12 montée sur le battant 2.
Comme visible sur la figure 2, le levier 8 de la serrure antipanique multipoint 6 est articulé sur un axe transversal 13. Le boîtier 7 est constitué par un profilé en U dont la concavité est tournée du côté opposé au battant 3 et dont les ailes sont disposées verticalement. Les sommets de ces ailes ont été coupés suivant une direction inclinée donnant une forme trapézoïdale à la partie des ailes 14 la plus éloignée du battant 3. Le fond 15 du boîtier, reliant les ailes 14, est appliqué et fixé contre le battant 3.
L'axe transversal 13 est porté par les deux ailes 14, vers leur bord éloigné du fond 15.
Le boîtier 7 comporte un mécanisme 16, commandé par le levier 8, propre à entraîner, en sens inverse, deux tringles 17, 18 situées de part et d'autre du boîtier 7, dans le prolongement l'une de l'autre. Ces tringles 17, 18 sont destinées à se trouver verticales (voir figure 1) lorsque la serrure est en place sur le battant 3 de la porte 1. Chaque tringle 17, 18 est munie, à son extrémité éloignée du boîtier 7, d'un pêne p pour établir un verrouillage en un point respectivement haut et bas.
Le levier de manoeuvre 8 comporte, à son extrémité comprise entre les ailes 14, un organe 19 de butée unitalérale constitué par un pion 20 orthogonal au plan moyen du levier 8, et au plan des ailes 14.
Le pion 20 est propre à coopérer avec l'une de deux butées 21, 22 complémentaires, espacées angulairement et prévues sur un organe entraîneur 23.
Les organes de butée 21, 22 sont constitués par les extrémités d'une lumière 24 en arc de cercle centrée sur l'axe 13 du levier.
L'organe entraîneur 23 est constitué par une plaque de forme sensiblement rectangulaire dont un sommet est articulé librement sur l'axe 13 du levier et dont le sommet opposé est traversé par un poussoir 25, formé par une goupille, orthogonal au plan moyen de l'organe 23 et faisant saillie de part et d'autre de cet organe. Ce poussoir 25 est propre à coopérer avec un dispositif 26 de commande des tringles 17, 18. La lumière 24 a ses extrémités 21, 22 situées au voisinage des sommets de l'autre diagonale de l'organe 23.
L'entraîneur 23 est situé dans le plan longitudinal moyen du boîtier 7 et son poussoir 25 est prévu pour coopérer, suivant le sens de rotation de l'entraîneur 23, avec l'une des deux pièces identiques 27a, 27b montées en sens inverse pour la commande des tringles 17, 18.
Chaque pièce 27a, 27b est montée coulissante dans le boîtier 7 contre le fond 15 de ce dernier. La pièce 27b est décrite en détail ci-après, notamment avec référence à la figure 7. La même description s'applique à la pièce 27a dont les parties semblables sont désignées par les mêmes références numériques affectées de la lettre a au lieu de la lettre b.
La pièce 27b comprend, à une extrémité, une partie 28b, en forme de plaque rectangulaire, ayant la même largeur que la largeur interne du boîtier 7 de manière à être guidée par les faces internes des ailes 14. Cette plaque 28b comporte, sur son bord tourné vers la tige 18, dans sa région médiane, un prolongement muni d'une fourche 29b située dans un plan transversal orthogonal au plan de la plaque 28b. Cette fourche 29b comporte une encoche centrale ouverte vers le haut propre à recevoir, entre ses ailes, le fond d'une gorge 30b ménagée à l'extrémité de la tringle 18. Les branches de la fourche 29b sont ainsi emprisonnées, suivant la direction de coulissement de la tringle 18, entre les parois délimitant la gorge 30b, ce qui établit une liaison en translation entre la pièce 27b et la tringle 18.
La plaque 28b comporte, en direction de l'autre pièce 27a, un prolongement 31b adjacent à une face interne d'une aile 14 du boîtier et dont la largeur l est légèrement inférieure à la moitié de la largeur interne L (figure 3) du boîtier.
Du fait que les deux pièces 27a, 27b sont tournées en sens inverse, chaque prolongement 31a, 31b (voir figure 3) est adjacent à une aile différente du boîtier de sorte qu'un espace libre existe entre les bords voisins des prolongements 31a et 31b. L'organe entraîneur 23 traverse cet espace.
Le proglongement 31b comporte, à son extrémité éloignée de la fourche 29b et de la tringle 18 associée, un épaulement 32b dont le plan est orthogonal à la plaque 28b, tout en étant parallèle à la direction longitudinale du prolongement 31b, ainsi qu'aux ailes 14. Le poussoir 25 de l'entraîneur 23 est propre à coopérer avec la tranche verticale 33b de l'épaulement 32b.
Le prolongement 31b comporte en outre une aile transversale 34b orthogonale à l'épaulement 32b et au plan moyen du prolongement 31b. Cette aile 34b comporte un trou 35b pour l'accrochage de l'extrémité d'un ressort de rappel 36b dont l'autre extrémité est accrochée à un ergot 37b solidaire du fond 15 du boîtier. L'ergot 37b, perpendiculaire au fond 15, traverse une ouverture allongée 38b prévue dans le prolongement 31b de manière à guider le déplacement en translation de la pièce 27b.
Comme bien visible sur les figures 2 et 5, le prolongement 31b a son plan moyen déporté par rapport au plan moyen de la plaque 28b, de manière à se trouver écarté du fond 15 ; une partie coudée 39b assure la transition entre la plaque 28b et le prolongement 31b.
Une pièce tournante 40 est disposée dans l'espace compris entre les prolongements 31a, 31b et le fond 15. Cette pièce 40 est montée rotative autour d'un axe 41 orthogonal au fond 15, à mi-distance des ailes 14, et à l'aplomb de l'axe 13.
La pièce 40 est constituée par une sorte de plaque à contour sensiblement rectangulaire, à sommets arrondis, dont les dimensions sont telles que ladite plaque puisse tourner entre les ailes 14. La pièce 40 comporte, au milieu de chacun de ses petits côtés, une échancrure 42a, 42b ouverte vers l'extérieur, propre à recevoir un ergot 43a, 43b faisant saillie sous le prolongement 31a, 31b associé.
La pièce 40 est propre à transmettre, en l'inversant, le mouvement d'une tringle 17 à l'autre tringle 18 ou inversement.
Les pièces 27a, 27b sont symétriques par rapport au centre de rotation de la pièce 40.
Ceci étant, le fonctionnement du boîtier 7 et de la serrure anti-panique comprenant un tel boîtier sont les suivants.
Le levier 8 en position de repos est incliné, relativement au fond 15, de manière telle que le pion 20 soit en butée contre l'extrémité 21 ou l'extrémité 22 de la lumière 24.
Dans la position de repos représentée sur la figure 2, le pion 20 est en appui contre l'extrémité 21 de la lumière 24, ce qui correspond à un type de porte, par exemple une porte type "à gauche".
Si ce boîtier 7 doit être monté sur une porte type "à droite", il suffit de faire pivoter le levier 8, autour de l'axe 13, dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, selon la représentation des figures 2 et 5, de manière à amener le pion 20 en butée contre l'autre extrémité 22 de la lumière 24.
Il apparaît donc que l'adaptation du boîtier de la serrure à une porte du type "à droite" ou du type "à gauche" est immédiate, à l'aide d'une opération simple et ne nécessitant pas un outillage spécifique.
Le fonctionnement de la serrure, quelle que soit la position de repos du levier 8, est le même et va être décrit pour la position du levier 8 représentée sur la figure 2.
En agissant sur la barre de commande (voir figure 1), on provoque la rotation du levier dans le sens des aiguilles d'une montre selon la représentation de la figure 2. Le pion 20 agit contre la butée 21 et provoque le déplacement de l'entraîneur 23 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de l'axe 13.
Le poussoir 25 agit contre la tranche 33b et déplace la pièce 27b à l'encontre du ressort 36b. La tringle 18 est tirée dans le boîtier 7 et le pêne situé à l'extrémité inférieure de la tringle 18 (voir figure 1) est déverrouillé.
Simultanément, la pièce tournante 40 est entraînée en rotation par l'ergot 43b dans le sens des aiguilles d'une montre (selon la représentation de la figure 3) autour de l'axe 41.
La configuration du boîtier, lorsque le levier 8 est enfoncé, est représentée respectivement sur les figures 5 et 6. La pièce tournante 40, commandée par le déplacement de la pièce 27b, provoque la translation en sens inverse de la pièce 27a et donc le déplacement de la tringle 17 dont le pêne supérieur est également déverrouillé.
Lorsque le levier 8 est relâché, les ressorts 36a, 36b rappellent les pièces 27a, 27b vers la position de fermeture. La tranche 33b agit sur le poussoir 25 et rappelle l'entraîneur 23 ainsi que le levier 8 en position de repos représentée sur la figure 2.
En se reportant aux figures 8 à 10, on peut voir une variante de réalisation du boîtier de serrure antipanique conforme à l'invention.
Dans cette variante, les éléments identiques ou jouant des rôles analogues à des éléments déjà décrits à propos des figures précédentes portent les mêmes références augmentées du chiffre 100 et leur description ne sera par reprise ou ne sera reprise que succinctement.
La pièce tournante 140, de forme rectangulaire allongée, est liée, à chacune de ses extrémités, par une articulation, notamment formée par un pion 143a, 143b, avec prolongement correspondant 131a, 131b des pièces coulissantes 127a, 127b. Cette liaison, qui simplifie la réalisation, provoque un mouvement de rotation autour de l'axe 141 des extrémités des prolongements 131a, 131b.
Dans ces conditions, les pièces coulissantes 127a, 127b sont montées avec une possibilité d'oscillation à l'intérieur du boîtier 107. En particulier, les parties 128a, 128b présentent des bords arrondis 44a, 44b en contact avec les parois internes du boîtier 107 pour assurer un guidage de l'oscillation.
Ces parties 128a, 128b se prolongent par des zones de largeur plus faible, de sorte qu'un jeu j existe entre les bords de ces zones et la surface interne du boîtier.
Un ressort unique de torsion 136, comportant un enroulement dans lequel est enfilé l'axe 141, est prévu pour rappeler la pièce 140 et les tringles 117, 118 en position de repos. Une branche 45 de ce ressort, recourbée à angle droit, prend appui contre une paroi interne du boîtier 107 ; une autre branche 46 du ressort assure le rappel de la pièce 140 en prenant appui contre le pion 143b.
La pièce 140 est ainsi sollicitée dans le sens d'horloge, selon la représentation de la figure 9, par ce ressort 136.
Les moyens de poussée 125 sont avantageusement formés par deux pattes 125a, 125b découpées dans la plaque 123, espacées angulairement l'une de l'autre et rabattues de part et d'autre du plan moyen de l'organe entraîneur 123. Ces pièces 125a, 125b encadrent les pions 143a, 143b et sont propres à agir contre ces pions pour assurer l'entraînement du mécanisme par l'intermédiaire du levier 108 et de l'organe 123.
Ainsi, selon cette variante, le poussoir 25 des figures 2 à 7 est remplacé par les pattes 125a, 125b. Les plaques 127a, 127b ne comportent plus de lumières allongées telles que 38a, 38b (voir figure 3).
Un seul ressort de torsion remplace deux ressorts de traction.
Les ergots 43a, 43b des figures 2 à 6, sont remplacés par les pions 143a, 143b, tandis que les ergots 37a, 37b, solidaires du fond du boîtier sur les figures 2 à 6, ont disparu de la variante des figures 8 à 10.
Deux axes 47, 48, fixés entre les parois internes du boîtier 107, sont prévus, parallèlement à l'axe 113, au voisinage du fond du boîtier de manière à retenir les plaques 127a, 127b.
Le fonctionnement de cette variante de réalisation est semblable à celui décrit à propos des figures 2 à 7 et il n'apparaît pas utile de le décrire à nouveau.

Claims

1. Boitier médian de serrure antipanique mutlipoint comportant un levier de manoeuvre (8, 108) articulé sur un axe transversal (13,113), et un mécanisme (16,116), commandé par le levier, propre à entraîner, en sens inverse, deux tringles (17, 18 ; 117, 118) situées de part et d'autre du boîtier et destinées à se trouver verticales lorsque la serrure est en place sur une porte, chaque tringle étant munie à son extrémité éloignée du boîtier d'un pêne (p) pour établir un verrouillage respectivement en un point haut et en un point bas, caractérisé par le fait que le levier de manoeuvre (8,108) comporte un organe de butée unitaléral (19,119) propre à coopérer avec l'une de deux butées complémentaires (21, 22 ; 121, 122) espacées angulairement et prévues sur un organe entraîneur (23 ; 123) du mécanisme, le levier pouvant être basculé d'une position à une autre pour coopérer avec la butée complémentaire appropriée afin de permettre indifféremment le montage sur une porte type "à droite" ou "à gauche", tandis que le mécanisme (16, 116) propre à entraîner les tringles est agencé de manière symétrique de sorte que le boîtier soit totalement réversible.

2. Boîtier selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'organe de butée (19 ; 119) est constitué par un pion (20 ; 120), tandis que ledit organe entraîneur (23 ; 123) est constitué par une plaque sensiblement orthogonale à l'axe (13 ; 113) du levier, les organes de butée complémentaires (21, 22 ; 121, 122) étant constitués par les extrémités d'une lumière (24 ; 124) en arc de cercle, centrée sur l'axe de rotation du levier, et prévue dans ladite plaque (23 ; 123).

3. Boîtier selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que le plaque (23 ; 123) est de forme sensiblement rectangulaire et est articulée librement sur l'axe (13 ; 113) du levier vers un de ses sommets, ladite plaque coopérant avec un dispositif de commande (26 ; 126) des tringles, tandis que ladite lumière (24 ; 124) en arc de cercle a ses extrémités situées au voisinage des sommets de l'autre diagonale.

4. Boîtier selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'organe entraîneur (23 ; 123) est situé dans le plan longitudinal moyen du boîtier (7 ; 107) et est muni, du côté opposé à l'axe d'articulation du levier, de moyens de poussée (25 ; 125a, 125b) faisant saillie de part et d'autre de l'organe entraîneur (23 ; 123) pour coopérer, suivant le sens de rotation de l'entraîneur, avec l'une de deux pièces identiques (27a, 27b ; 127a, 127b) montées en sens inverse pour la commande des tringles.

5. Boîtier selon la revendication 4, caractérisé par le fait que les pièces identiques (27a, 27b ; 127a, 127b) sont montées coulissantes dans le boîtier (7, 107) et comprennent une partie (28a, 28b ; 128a, 128b) ayant sensiblement la même largeur que le boîtier, partie à laquelle est reliée une extrémité d'une tringle (17, 18 ; 117, 118), cette partie (28a, 28b ; 128a, 128b) comportant un prolongement (31a, 31b ; 131a, 131b), vers l'autre pièce, de largeur légèrement inférieure à la moitié de la largeur du boîtier, ce prolongement étant adjacent à une face du boîtier, l'organe entraîneur (23 ; 123) étant situé entre les deux prolongements (31a, 31b ; 131a, 131b).

6. Boîtier selon la revendication 4 ou 5, caractérisé par le fait qu'une pièce tournante (40 ; 140) est montée à l'intérieur du boîtier de manière à pivoter autour d'un axe (41 ; 141) orthogonal au fond du boîtier contre lequel coulissent les susdites pièces (27a, 27b ; 127a, 127b) de commande des tringles, cette pièce tournante (40 ; 140) étant propre à transmettre, en l'inversant, le mouvement d'une tringle (17, 18 ; 117, 118) à l'autre (18, 17 ; 118, 117).

7. Boîtier selon la revendication 6, caractérisé par le fait que la pièce tournante (40) a une forme sensiblement rectangulaire et comporte, sur deux côtés opposés, une échancrure (42a, 42b) ouverte vers l'extérieur propre à coopérer avec un ergot (43a, 43b) prévu sous chaque pièce coulissante (27a, 27b) dont il est solidaire.

8. Boîtier selon la revendication 7, caractérisé par le fait que chaque prolongement (31a, 31b) comporte à son extrémité éloignée de la tringle associée (17, 18), un épaulement (32a, 32b) propre à être entraîné par les moyens de poussée du levier formés par une goupille (25).

9. Boîtier selon la revendication 8, caractérisé par le fait que ledit épaulement (32a, 32b) comporte une aile transversale (34a, 34b) sur laquelle vient s'accrocher une extrémité d'un ressort de rappel (36a, 36b) dont l'autre extrémité est accrochée à un ergot (37a, 37b) solidaire dudit boîtier.

10. Boîtier selon la revendication 9, caractérisé par le fait que chaque prolongement (31a, 31b) comporte une ouverture allongée (38a, 38b) traversée par l'ergot (37a, 37b).

11. Boîtier selon la revendication 6, caractérisé par le fait que la pièce tournante (140) est liée, à chacune de ses extrémités, par une articulation, notamment formée par un pion (143a, 143b) avec le prolongement (131a, 131b) d'une des pièces coulissantes (127a, 127b), lesdites pièces étant montées dans le boîtier avec une possibilité d'oscillation.

12. Boîtier selon la revendication 11, caractérisé par le fait qu'il comprend un ressort unique de torsion (136), centré sur l'axe (141) de rotation de la pièce tournante (140), propre à rappeler cette pièce (140) en position de repos, notamment par action sur un pion (143b) d'articulation entre la pièce tournante (140) et le prolongement (131b) d'une pièce coulissante.

13. Boîtier selon la revendication 11 ou 12, caractérisé par le fait que les moyens de poussée (125) comprennent deux pattes (125a, 125b) espacées angulairement et situées de part et d'autre du plan moyen de l'organe entraîneur (123).

14. Serrure antipanique multipoint comportant un boîtier médian selon l'une quelconque des revendications 1 à 13.