EP0033261B1

EP0033261B1 - Perfectionnements aux serrures de sécurité à combinaisons

Info

Publication number: EP0033261B1
Application number: EP81400056A
Authority: EP
Inventors: Jacques Lewiner; Claude Hennion
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1980-01-25
Filing date: 1981-01-16
Publication date: 1984-05-16
Also published as: DE3163542D1; EP0033261A1; CA1230234A; ATE7525T1; US4340925A; FR2474574A1; FR2474574B1

Description

L'invention est relative aux serrures de sécurité à combinaisons destinées à équiper les portes des chambres fortes, coffres et autres enceintes de sûreté, serrures comportant au moins un pêne propre à coopérer avec une gâche appropriée et au moins un canon propre à recevoir une clé rotative de commande.
Elle vise plus particulièrement, parmi ces serrures, celles dont l'actionnement du pêne exige au préalable un déblocage de ce pêne assuré en appliquant à la clé rotative logée dans un canon une séquence de solicitations ou impulsions au moins angulaires dont les caractéristiques (sens, nombre) correspondent à au moins un code prédéterminé mis en mémoire dans la serrure.
Dans de telles serrures, des moyens sont prévus pour exploiter aux fins de décodage la séquence des sollicitations exercées sur la clé et pur assurer le déblocage du pêne en conséquence.
Dans les serrures du genre indiqué actuellement connues, lesdits moyens d'exploitation sont d'un type mécanique et donc constitués par des systèmes compliqués, encombrants, lourds, fragiles et coûteux.
Il a déjà été proposé également, par exemple dans le brevet US-A-3 660 729, d'assurer à l'aide de moyens électroniques le décodage d'une serrure codée, mais ses serrures nécessitent alors le recours à un clavier à touches multiples.
L'invention a pour but, surtout, de rendre les serrures du genre en question telles qu'elles écartent ces inconvénients, c'est-à-dire qu'elles soient moins encombrantes, moins lourdes, plus économiques et tout aussi faibles que celles antérieurement connues.
A cet effet, les serrures du genre en question selon l'invention sont essentiellement caracté risées en ce que les moyens utillisés pour exploiter aux fins de décodage la séquence des sollicitations exercées sur la été sont d'un type électrique et comprennent: au moins deux transducteurs électromécaniques agencés et montés de façon à transformer chacun en signaux électriques d'un type donné les sollicitations d'un type donné exerc es sur la clé; un sensemble électronique propre à comparer la séquence des signaux des différents types engendrés par chaque séquence réelle de sollicitations exercées sur la clé à un code de référence mis en mémoire dans la serrure; et des moyens électromécaniques de déblocage du pêne propres à rendre possible l'entraînement mécanique de ce pêne lorsque ladite séquence de signaux correspond au code de référence.
Dans des modes de réalisation préférés, on a recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes:

- les sollicitations susceptibles d'être exercées sur la clé sont exclusivement des sollicitations angulaires d'amplitudes et forces identiques exécutées à partir d'une même position neutre, les unes dans un premier sens et les autres dans le sens opposé;
- dans une serrure selon l'alinéa précédent, pour laquelle le nombre des transducteurs est de deux, il est prévu une came liée en rotation à la cié lorsque celle-ci est introduite dans son canon de commande, came propre à actionner respectivement les deux transducteurs pour les deux sens de sollicitations angulaires de la clé;
- dans une serrure selon l'alinéa précédent comprenant une tringle liée mécaniquement au pêne, les deux transducteurs sont montés sur cette tringle de façcon telle que, lorsque le pêne se trouve en toute autre position que sa position de travail (verrouillage à fond), les sollicitations angulaires de la clé n'assurent aucune excitation de ces transducteurs;
- dans une serrure du type ci-dessus à deux transducteurs, l'ensemble électronique de comparaison des séquences de signaux réels avec le code de référence comporte un sélecteur de »changement de côté« sensible transducteurs, un compteur d'impulsions recevant les signaux et la sortie du sélecteur, un compteur d'adresse recevant aussi la sortie du sélecteur, une mémoire contenant le code de référence et recevant la sortie du compteur d'adresse et un organe comparateur recevant à la fois la sortie de la mémoire ainsi »adressée« et celle du compteur d'impulsions;
- les sollicitations angulaires susceptibles d'être exercées sur la clé comprennent des sollicitations axiales, en plus des sollicitations angulaires, et des moyens pour guider les coulissements axiaux de la clé en plusieurs positions angulaires distinctes;
- les moyens électromécaniques de déblocage du pêne comprennent un électro-aimant ou monteur électrique agencé de façon telle que son excitation ait pour effet de libérer un loquet sollicité en permanence dans un premier sens, lequel loquet, en sa position libérée, assure le déblocage en question du pêne, ce loquet étant monté de façon telle que son réarmement, réalisé par son déplacement dans le sens inverse du premier, soit automatiquement assuré par le cycle méchanique subséquent de déverrouillage-verrouillage;
- dans une serrure selon l'alinéa précédent comprenant une pièce (queue ou tringle) liée mécaniquement au pêne, le loquet est monté sur cette pièce de façon à pourvoir être déplacé le long de cette pièce et un doigt de blocage, constitué notamment par le noyau de l'électroaimant ou par une pièce entrainée par le moteur électrique, est sollicité par un ressort en direction du loquet et de la pièce de façon telle que, pour la position de la pièce correspondent au verrouillage, l'extrémité du doigt soit introduite dans une lumière de la pièce en bloquant celle-ci et en maintenant le loquet en sa position armée, que le retrait dudit doigt assurant le déblocage du pêne se traduise par la projection du loquet entre ce doigt et la pièce, puis par portée de l'extrémité du doigt contre ce loquet, et que le ca-et-vient subséquent de la pièce se traduise successivement par un entrâinement du loquet le dégageant d'entre doigt et pièce, ce qui applique l'extrémité du doigt contre la pièce en deçà de la lumière, puis par un réarmement du loquet par le doigt et enfin par une réintroduction de l'extrémité du doigt dans la lumière;
- les moyens électromécaniques de déblocage du pêne comprennent un embrayage monté entre deux organes de la chaîne cinématique d'organes interposés entre la clé et la pêne, embrayage agencé de façon telle qu'il soit normalement débrayé pour la position verrouillée de la serrure, le déblocage du pêne étant assuré par passage dudit embrayage en son état embrayé;
- la serrure comprend deux bornes électriques, accessibles de l'extérieur de celle-ci agencées de façon à permettre son excitation électrique à partir d'une source extérieure de courant continu, et des moyens de protection contre les surtensions et contre les erreurs de branchement;
- la serrure comprend des moyens pour activer ou neutraliser à volonté le système de codage de façon telle que la commande mécanique du pêne à l'aide de la clé, ou bien exige la connaissance du code de référence, ou au contraire puisse être assurée sans connaissance de ce code;
- dans une serrure selon l'alinéa précédent comprenant l'électro-aimant susvisé, ce dernier est un électro-aimant de type bistable dont le noyau n'est déplaçable, dans ses deux sens, que par des excitations électromagnétiques;
- dans une serrure selon l'alinéa qui précède le précédent, comprenant le moteur électrique susvisé, ce moteur est d'un type à-rotation intermittente propre à entraîner un bras lui-même monté de façon à pouvoir interdire une réintroduction indésirable de l'extrémité de doigt ci-dessus dans la lumière en regard de la pièce, notamment par coopération directe de ce bras avec un taquet solidaire de ce doigt;
- la serrure comprend des moyens du genre des dynamos agencés de façon à transformer certains déplacements angulaires de la clé en une énergie électrique suffisante pour assurer, après son éventuelle accumulation dans des organes appropriés, l'excitation électrique des moyens de décodage et de déblocage de la serrure;
- les moyens d'actionnement du pêne après son déblocage sont agencés de façon à être entraînés par la clé;
- la serrure selon l'alinéa précédent comporte deux canons distincts propres à recevoir la clé respectivement pour le blocage et le déblocage du pêne et pour l'actionnement de celui-ci;
- les moyens d'actionnement du pêne après son déblocage sont agencés de façon à ètre actionnés automatiquement, indépendamment de la clé.

L'invention comprend, mises à part ces dispositions principales, certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicitement question ci-après.
Dans ce qui suit, l'on va décrire des modes de réalisation préférés de l'invention en se référant aux dessins ci-annexés d'une manière bien entendu non limitative. La

fig. 1, de ces dessins, montre schématiquement, portions arrachées, une porte à laquelle est applicable une serrure de sécurité établie selon l'invention. La
fig. 2 montre une portion de cette serrure. La
fig. montre une autre portion, établie selon l'invention, de ladite serrure. La
fig. 4 montre un schéma électronique de décodage d'une serrure selon l'invention. Les
fig. 5, 6 et 7 montrent, respectivement en trois états différents de son fonctionnement, un mécanisme de blocage de pêne d'une serrure selon l'invention. La
fig. 8 est le schéma électrique d'un perfectionnement applicable avec avantage aux serrures selon l'invention.

D'une façon connue en soi, la serrure de sécurité illustrée, montée sur une porte 1 elle-même pivotante autour d'un axe vertical non représenté, comprend au moins un pêne 2 propre à coagir, pour la position fermée de la porte, avec une gâche horizontale 3 évidée en regard de ce pêne dans le chambranle 4 ou dans une pièce solidaire de ce chambranle.
Le pêne 2 est solidair d'une plaque verticale 5 dite porte-pêne, elle-même montée dans la porte de façon à pouvoir coulisser horizontalement mais non verticalement.
Ces soulissements sont commandés par les déplacements verticaux d'une tringle 6 montée dans des guides 7 eux-mêmes solidaires de l'ossature de la porte, cette tringle portant elle-même des pions 8 propres à coagir avec des boutonnières ou rampes obliques 9 évidées dans le porte-pêne 5.
En définitive, les manoeuvres de verrouillage et de déverrouillage, c'est-à-dire les commandes des déplacements horizontaux du pêne 2, sont assurées en déplaçant verticalement la tringle 6, ledit pêne occupant sa position sortie, de travail, ou »verrouillée« qui correspond à la fermeture de la porte lorsque la tringle 6 se trouve en sa position extrême basse illustrée en traits pleints sur la fig. 1, et au contraire sa position rentrée, de repos, ou »déverouillée« corresoondant à l'ouverture de la porte, lorsque la tringle se trouve en sa position haute à laquelle correspond la lumière 9 représentée en traits mixtes sur la fig. 1.
Ces manoeuvres sont commandées par les rotations d'une dé introduite dans le trou 10 d'un canon 11 lui-même monté sur la serrure.
Ce trou peut traverser la porte si l'on désire que la serrure soit actionnable des deux côtés de celle-ci.
Les manoeuvres ci-dessus exploitent les rotations de la clé dans des sens bien déterminés, savoir par exemple ici le sens horaire pour le déverrouillage et le sens anti-horaire pour le verrouillage.
Ces rotations se traduisent avantegeusement, d'une façon connue en soi, par celles d'un disque 12 à deux pions 13, disque d'axe fixe sur la porte, les pions 13 (fig. 12) étant propres à coagir avec les encoches 14 d'unge crémaillère en forme de peigne formée dans la tringle 6 (mécanisme dit »à lanternes«).
Pour que l'on puisse faire tourner légèrement le disque 12 (par exemple de 45 degrés de part et d'autre de sa position moyenne) même si la tringle 6 est bloquée verticalement, on donne à la largeur de chaque encoche 14 une valeur supérieure au diamètre des pions 13 et/ou l'on donne au profil d'au moins la dent extrême, de la crémaillère, chevauchée par les pions 13 pour l'état totalement verrouillé de la serrure, une forme spéciale à pied aminci (voir fig. 2).
Les rotations de la clé qui sont nécessaires pour commander les manoeuvres ci-dessus du pêne, c'est-à-dire les rotations de grande amplitude de cette clé (généralement un ou deux tours), ne sont pas toujours possibles, ou encore elles ne se traduisent pas toujours par les déplacements verticaux de la tringle.
En effet, pour l'état verrouillé de la serrure, tant qu'un code secret, connu seulement du possesseur de la clé, n'a pas été affiché sur cette serrure et identifié ou décodé par elle comme correct, la tringle 6 demeure bloquée verticalement, soit qu'une entrave mécanique s'oppose à ses déplacements, soit qu'un système d'accouplement interposé entre la clé et ladite tringle demeure débrayé.
L'affichage du code d'ouverture sur la serrure est effectué en exerçant une séquence de sollicitations angulaires sur la clé. Ces sollicitations, qui ont des amplitudes et des forces identiques, sont exercées, les unes, dans un premier sens A et les autres, dans le sens opposé B: cette séquence de sollicitations est par exemple composée de trois, quatre ou cinq trains ou »bouffées« successifs comportant chacun un nombre prédéterminé (généralement compris entre 1 et 9) de sollicitations d'un même sens, les sens des sollicitations angulaires composant les trains successifs étant opposés de proche en proche.
L'exploitation de ladite séquence est ici assurée non pas mécaniquement, savoir à l'aide de systèmes d'encliquetage coûteux et délicats, mais électriquement.
A cet effet, chacune des sollicitations considérées se traduit par l'actionnement d'un transducteur électromécanique 16 ou 17, actionnement propre à engendrer une impulsion électrique.
Chaque transducteur 16 ou 17 peut être constitué de toute manière désirable propre à transformer le déplacement d'une pièce mécanique en une impulsion électrique; il s'agit par exemple d'un interrupteur branché sur un circuit d'alimentation électrique (interrupteur faisant intervenir notamment la coopération d'au moins une plage conductrice de la clé avec au moins deux billes conductrices logées dans des alésages radiaux du canon et sollicitées contre la clé par des ressorts conducteurs, connectés électriquement audit circuit), ou bien d'un organe propre à exploiter, aux fins de création d'une impulsion électrique, les variations d'une pression de contact (transducteur électromécanique proprement dit), ou celle d'une capacité, équipée ou non d'un électret (cas où le transducteur peut être désigné comme d'un type »électrostatique«), ou celle encore d'un circuit magnétique propre notamment à engendrer une tension par effet Hall (transducteur électromagnétique), etc.
Pour transformer en les actionnements ci-dessus les sollicitations angulaires de la clé, on a recours avantageusement à une came 18 entraînable en rotation par cette clé, c'est-à-dire liée angulairement au rotor de la serrure, notamment par l'intermédiaire de trois pignons 19, 20 et 21 en prise deux à deux.
Le profil de la came 18, visible sur la fig. 3, est entièrement convexe et présente la forme d'un cercle dont on aurait supprimé un croissant à cornes raccourcies.
Cette came fait ainsi apparaître deux bossages arrondis 18A et 18B présentant la double propriété:

- de pouvoir actionner respectivement les deux transducteurs 16 et 17 lors des petits déplacements angulaires de la came, à partir de sa position représentée sur la fig. 3, respectivement selon les deux sens A et B, de façon à faire engendrer par ces transducteurs les trains codés d'impulsions dont l'identification est nécessaire au déblocage du pêne 2,
- et de pouvoir défiler angulairement, c'est-à-dire sur les 360° de sa course angulaire, devant lesdits transducteurs lorsque leurs actionnements sélectifs ne sont plus requis aux fins de décodage.

Lorsque l'actionnement des transducteurs 16 et 17 fait intervenir une pression ou un contact de la came 18 contre ceux-ci, il convient de réduire les risques d'usure de ces transducteurs à raison des frottements de cette came 18 contre eux lors des défilements intégraux de cette came nécessaires aux manoeuvres du pêne.
Il est alors particulièrement avantageux, selon une disposition préférée de l'invention, de monter lesdits transducteurs sur la tringle 6 elle-même: de la sorte ces derniers se trouvent hors d'atteinte de la came pour tous les états de la serrure autres que son verrouillage total. La séquence des impulsions électriques engendrées par les transducteurs 16 et 17 est comparée à un code de référence préalablement enregistré dans un ensemble électronique. Cet ensemble est agencé de façon à délivrer un signal électrique S de déblocage du pêne lorsqu'est constatée la conformité entre la séquence réelle d'impulsions dues aux déplacements angulaires de la clé et le code de référence.
Un mode de réalisation avantageux d'un tel ensemble de »décodage« électronique a été schématisé sur la fig. 4.
Cet ensemble comprend:

- deux circuits éliminateurs de rebonds 22 et 23 associés respectivement aux deux transducteurs 16 et 17,
- une bascule de »changement de côté« 24, recevant les sorties de ces deux circuits 22 et 23, agencée de façon à basculer chaque fois qu'elle reçoit une impulsion d'un type différent de celle reçue juste avant et à émettre une impulsion chaque fois qu'elle bascule,
- une porte ET 25 recevant, comme la bascule 24, les sorties des deux circuits 22 et 23,
- un compteur d'impulsions 26 recevant la sortie de la porte 25 et remis à zéro par la sortie de la bascule 24 lors de chaque »changement de côté«,
- un compteur d'adresse 27 recevant aussi la sortie de la bascule 24 et agencé de façon telle que son contenu passe à 1 lors de la réception de la première impulsion de la séquence à décoder et augmente de 1 à chaque changement de côté,
- une mémoire 28 - sur la constitution de laquelle on reviendra plus loin - dans laquelle a été enregistré le code de référence, code composé d'une suite de nombres adressés«, cette meémoire recevant la sortie du compteur d'adresse 27,
- un comparateur 29 recevant à la fois la sortie du compteur d'impulsions 26 et celle de la mémoire 28 à chaque modification du contenu du compteur d'adresse 27,
- un organe 30 générateur de signal d'erreur dont les entrées sont reliées au compteur d'adresse 27 et au comparateur 29 et propre à remettre à zéro le compteur d'impulsions 26 et ledit compteur d'adresse 27 dés qu'une manoeuvre se révèle incorrecte, du fait notamment d'un défaut d'identité entre le nombre des impulsions d'un train appliqué sur le comparateur 29 et le nombre de référence correspondant alors délivré par la mémoire 28, ou encore d'un dépassement du nombre des adresses, ou même d'un dépassement du temps maximum autorisé pour l'opération de décodage (par exemple 20 secondes),
- et un actionneur 31 recevant les sorties du compteur d'adresse 27 et du comparateur 29 et propre à élaborer en conséquence le signal de déblocage S à la fin du décodage si celui-ci s'est révélé correct, éventuellement après un léger retard, par exemple de l'ordre de 0,5 à 1 seconde.

La »logique« cablée sonstituée des circuits 24 à 31 ci-dessus, discrets ou intégrés, pourrait être remplacée par une logique programmée à microprocesseurs: cette dernière construction présente l'avantage d'un très faible volume, ce qui permet son montage dans une petite mortaise évidée dans la tranche de la porte concernée; elle présente aussi l'avantage d'une très faible consommation, en particulier lorsqu'elle est associée à des moyens assurant sa mise automatique à l'état de »veille« ou plutôt de »sommeil« après un certain délai postérieur à la première impulsion de décodage: on sait que, pour un tel état, la consommation électrique est pratiquement nulle, étant limitée à celle juste suffisant pour conserver les mémoires; un circuit spécial est alors bien entendu prévu pour »réveiller« l'ensemble dès le début de chaque décodage.
C'est le signal S, élaboré par l'actionneur 31 à l'issue d'un décodage correct, qui est exploité, à l'aide de moyens consommant seulement une très faible puissance électrique, pour rendre possible le déverouillage de la serrure,

- soit en débloquant mécaniquement le pêne 2 ou plus exactement la tringle 6 mécaniquement liée à ce pêne, s'il est prévu une telle tringle,
- soit en complétant la liaison mécanique entre la clé introduite dans le trou 10 de la serrure et ce verrou ou cette tringle.

Dans le mode de réalisation illustré sur les fig. 5 à 7, le signal S est exploité pour débloquer mécaniquement la tringle 6.
On a recours à cet effet à un électro-aimant 32 dont l'enroulement 33 est connecté à l'actionneur 31 de façon à pouvoir être excité par le signal S et dont le noyau 34 est constamment sollicité horizontalement par un ressort 35 en direction d'une lumière 36 évidée dans la tringle 6.
Un loquet 37 est suspendu à un rivet 38 planté dans la tringle de façon à pouvoir être déplacé verticalement par rapport à cette dernière et à pouvoir occuper soit une position basse pour laquelle il obture l'entrée de la lumière 36, soit une position haute pour laquelle il dégage cette entrée.
Le fonctionnement de ce mécanisme est le suivant.
Au repos, c'est-à-dire lorsque la serrure est en sa position verrouillée, le noyau 34 est introduit dans la lumière 36 (fig. 5), ce qui bloque verticalement la tringle 6.
Le loquet 37 est alors en sa position relative haute et repose sur le noyau 34.
La production du signal S a pour conséquence d'exiciter l'électro-aimant 32 et de déplacer son noyau vers la droite sur la fig. 5 en comprimant le ressort 35, et ce suffisamment pour libérer le loquet 37, lequel tombe alors par simple gravité et vient occuper sa position basse entre le noyau 34 et la lumière 36 (fig. 6).
Aussitôt après cette chute, la force de rappel du ressort 35 repousse le noyau 34 en direction de la lumière 36 et applique donc son extrémité contre le loquet 37.
Le va-et-vient vertical de la tringle 6, qui assure la double manoeuvre de déverrouillage-verrouillage, est alors rendu possible.
C'est ce va-et-vient qui réarme automatiquement le système.
En effet, lors de l'élévation de la tringle, le loquet 37 entraîné par elle glisse le long de l'extrémité du noyau 34, puis s'échappe de l'intervalle compris entre ce noyau et la lumière 36: dès cet échappement, la détente du ressort 35 repousse le noyau contre la tringle 6 (fig. 7) au-dessous du loquet qui se trouve toujours en sa position relative basse.
Lors de l'abaissement subséquent de la tringle, le loquet 27 vient reposer sur le noyau, ce qui interrompt sa course descendante alors que la lumière 36 poursuit la sienne jusqu'à ce qu'elle parvienne horizontalement en regard du noyau: ce dernier y pénètre alors à nouveau et le système est réarmé, la tringle étant alors bloquée verticalement.
Au lieu de la gravité, on pourrait utiliser la détente d'un ressort pour solliciter constamment le loquet 37 vers sa position insérée entre tringle et noyau.
De même ce loquet pourrait être directement monté sur une queue solidaire du pêne 2, notamment dans le cas où la serrure ne comprend pas de tringle.
Au lieu d'utiliser un électro-aimant de type monostable pour soliciter le noyau 34 ci-dessus à l'encontre du ressort 35, on peut utiliser un moteur électrique dont le rotor est susceptible d'être entraîné angulairement dans un sens bien déterminé lorsqu'il est alimenté par une impulsion électrique, ce rotor portant un bras radial 40 propre à coopérer avec un taquet 41 solidaire d'un doigt de blocage remplissant le rôle du noyau 34 ci-dessus: ce doigt, toujours sollicité dans le sens du blocage de la tringle 6 par le ressort 35 ci-dessus, n'est plus alors sollicité dans le sens inverse par excitation d'un enroulement tel que 33, mais par les poussées du bras 40 sur son taquet 41.
Selon une variante, le signal S ne commande pas un déblocage mécanique du pêne: il excite un embrayage intercalé sur la chaîne cinématique des organes compris entre la clé rotative de commande et le pêne, ou plus précisément entre le cylindre tournant de la serrure et le disque à pions, de façon à lier mécaniquement ces différents éléments entre eux, l'état normal dudit embrayage, correspondant à la position verrouillée de la serrure, étant son état débrayé pour lequel la clé tourne »folle« dans la serrure.
Cet embrayage est avantageusement prévu au niveau du pignon intermédiaire 20 ci-dessus, lequel est alors composé de deux pignons coaxiaux élémentaires identiques solidaires respectivement de deux organes d'accouplement susceptibles d'être mutuellement débrayés lorsque la serrure est verrouillée et au contraire mutuellement embrayés pour les manoeuvres du pêne.
Le débrayage mutuel de ces deux organes est automatiquement assuré à la fin de chaque double manoeuvre de déverrouillage-verrouillage.
Il peut être avantageux dans certains cas de neutraliser momentanément les moyens de blocage empêchant la clé d'actionner le pêne: dans certaines circonstances l'usager de la porte peut en effet désirer avoir la possibilité d'ouvrir rapidement cette porte avec la clé sans faire usage du code.
Des moyens de neutralisation, commandables à l'initiative de l'usager quand la serrure est ouverte, sont prévus à cet effet.
C'est ainsi qu'à la place de l'électro-aimant 32 »monostable« des fig. 5 à 7, c'est-à-dire dont le noyau est sollicité en permanence dans un sens par un ressort et momentanément dans le sens opposé par électromagnétisme, on peut faire appel à un électro-aimant du type bistable, c'est-à-dire dont les sollicitations du noyau dans les deux sens font appel à l'électromagnétisme, cet électro-aimant pouvant être composé luimême de deux électro-aimants à simple effet montés de manière à agir selon deux sens opposés sur un même noyau ou équipage mobile: dans ce dernier cas, le signal de commande S ci-dessus assure encore le déblocage de la serrure, mais il est nécessaire d'appliquer à l'électro-aimant un second signal pour commander le nouveau blocage subséquent de la serrure.
Ce second signal peut être automatiquement engendré par le retour de la tringle en sa position de départ, par exemple par fermeture d'un contact électrique: il est alors facile de prévoir des moyens, tels qu'un simple interrupteur monté en série avec ledit contact et accessible à l'usager uniquement lorsque la porte est ouverte, pour interdire provisoirement la production du second signal.
A la place d'un tel électro-aimant de type bistable, on pourrait également faire appel à un monteur 39 à bras unique 40 tel que celui schématisé sur le fig. 5, susceptible d'occuper deux positions angulaires stables décalées mutuellement de 180 degrés, et de tourner de 180 degrés lors de chaque réception d'une impulsion électrique: pour l'une de ces deux positions, son bras 40 repousse le taquet 41 de façon à dégager le doigt de blocage 34 de la lumière 36 et à le maintenir ainsi dégagé, alor que, pour son autre position, le bras 40 est escamoté hors de la trajectoire du taquet 41, ce qui permet à nouveau le blocage. Dans ce cas, l'extrémité du bras 40 peut être biseautée, comme illustré, de manière à faciliter les échappements de ce bras à la fin des phases d'entraînement du taquet 41.
De nombreux perfectionnements autres que ceux décrits ci-dessus peuvent être prévus pour améliorer les performances de la serrure selon l'invention.
En particulier, il peut être avantageux de prévoir, pour alimenter électriquement cette serrure - schématisée dans son ensemble par la lettre T sur la fig. 8 - le branchement d'une source extérieure 42 de courant électrique continu de façon à suppléer aux défaillances éventuelles de la pile 43 normalement prévue pour ladite alimentation.
C'est l'objet du circuit électrique qui a été schématisé sur la fig. 8: les plots femelles 44 et 45, débouchant sur la face avant 46 de la porte (voir aussi fig. 1) sont prévus de façon à recevoir des broches mâles 47 et 48 connectées à la sorce de secours 42.
Ledit circuit comprend en outre des moyens unidirectionnels 49, 50 propres à protéger l'ensemble contre une erreur de sens de branchement de l'alimentation de secours et des moyens de protection contre les surtensions tels qu'une diode Zener 51, un éclateur, une varistance, des diodes.
On peut également prévoir des moyens pour surveiller l'état de la pile 43 et déclencher automatiquement certains effets lorsque sa charge passe au-dessous d'un seuil considéré somme insuffisant: un tel effet peut être la neutralisation des moyens de blocage du pêne, de façon que le détenteur de la clé demeure en mesure d'ouvrir la porte même lorsque la pile est trop usée; un autre tel effet, avantageusement combiné au précédent, peut être le déclenchement d'un signal propre à alerter l'usager de l'usure de la pile à l'instant où celui-ci ouvre la porte avec sa clé.
La puissance électrique sonsommée par les systèmes de décodage et de déblocage ci-dessus est extrêmement faible: c'est ainsi qu'à l'état de veille, les circuits électriques sonsomment généralement quelques microampères seulement sous quelques Volts, et que, lors des manoeuvres de décodage et de déblocage, l'énergie électrique mise en jeu est généralement très inférieure à 0,05 joules.
De ce fait, on peut prévoir que l'énergie électrique correspondante soit engendrée par les rotations mêmes de la clé dans le trou 10, cette énergie étant produite par un appareil du genre des dynamos, puis emmagasinée dans un organe du genre des condensateurs en vue de son exploitation subséquente dans les quelques secondes qui suivent.
Dans les modes de réalisation préférés, la serrure ci-dessus est agencée de façon telle que son code de référence puisse être facilement modifié à l'initiative du possesseur de la clé.
A cet effet, la mémoire 28 est choisie d'un type tel que son contenu de nombres adressés puisse être facilement remplacé par un autre, ou est montée de façon telle qu'elle puisse être elle-même facilement remplacée par une autre mémoire, lorsque, bien entendu, la porte est ouverte.
Dans le premier cas, ladite mémoire peut être constituée par des contacts modifiables réalisés à l'aide d'interrupteurs ou de roues codeuses. Selon un mode de realisation particulièrement avantageux relatif à ce premier cas, la mémoire est prévue d'un type tel que son contenu puisse être modifié électriquement à travers un connecteur situé dans une partie, de la porte, accessible seulement lorsque celle-ci est ouverte.
Dans le second cas, la mémoire peut être consituée par un ensemble élctronique ou par un réseau de chemins conducteurs, de résistances et/ou de diodes, chacune de ces solutions se prêtant à une programmation préalable et à un montage sous la forme d'un boîtier embrochable tel que ceux fabriqués usuellement dans le domaine des circuits intégrés.
Dans certains cas il peut être avantageux de mettre en mémoire plusieurs codes d'ouverture distincts »hiérarchisés«, c'est-à-dire propres à se neutraliser l'un l'autre dans l'ordre décroissant de la »hiérarchie«, lors de la fermeture de la porte: sie par exemple la hiérarchie sonsidérée comprend deux codes A et B dans l'ordre décroissant, la fermeture de la porte selon le code B permet une ouverture subséquente de la porte avec l'un quelconque des deux codes, mais la fermeture selon le code A neutralise le code B et ne se prête à une ouverture subséquente que selon ce code A.
Pour renforcer la sécurité, le rotor de la serrure et sa clé de commande sont eux-mêmes établis en fonction l'un de l'autre d'une manière difficile à identifier et à imiter, ainsi que bien connu dans le domaine de la serrurerie.
Le haut degré de sécurité conféré à cette serrure par les exigences du décodage s'ajoute donc à celui déjà conféré à ladite serrure par les techniques traditionnelles des serrures de sécurité mécaniquement actionnables à l'aide de clés rotatives.
En suite de quoi, et quel que soit le mode de réalisation envisagé, on dispose finalement d'une serrure de sécurité présentant de nombreux avantages sur celles du même genre actuellement connues, en particulier en ce qui concerne le degré élevé de la sécurité, le faible poids, le faible encombrement et la simplicité mécanique.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de des modes d'application et de réalisation qui ont été plus spécialement envisagés; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes notamment:'

- celles où certaines des sollicitations angulaires successives exercées sur la clé auraient des amplitudes différentes les unes des autres, ces amplitudes différentes correspondant respectivement à l'actionnement de nombres différents de transducteurs électromécaniques, une petite amplitude pouvant par exemple se traduire par l'actionnement d'un seul transducteur et une plus grande amplitude, par celui de deux transducteurs ou d'un nombre de transducteurs supérieur à deux,
- celles où les déplacements du pêne seraient commandés directement à partir des rotations d'un organe entraîné par la clé, sans passer par l'intermédiaire d'une tringle,
- celles où les déplacements du pêne seraient commandés encore par la clé, mais après introduction de celle-ci dans un canon de la serrure autre que celui correspondant au décodage,
- celles où les déplacements du pêne seraient commandés, non plus à partir de la clé, mais à demeure dans la serrure,
- celles où les déplacements du pêne ne seraient plus commandés manuellement, mais automatiquement, et par exemple électriquement, par simple actionnement d'un commutateur de commande propre à alimenter un moteur électrique dont l'arbre serait accouplé au disque 12 à pions ci-dessus,
- celles où la séquence des sollicitations exercées sur la clé aux fins de décodage comprendrait, en plus de sollicitations angulaires, au moins une sollicitation axiale, ladite séquence se traduisant par exemple par plusieurs va-et-vient axiaux successifs de la clé dans le trou d'un même canon de la serrure, dont certains au moins sont séparés les uns des autres par des décalages angulaires de la clP autour de son axe, le canon en question comportant alors, avantageusement, d'une part, des rainures étoilées pour guider ces divers va-et-vient de la clé en recevant à tour de rôle un même panneton de cette clé et, d'autre part, autant de transducteurs associés auxdites rainures et montés de façon à être sélectivement actionnés par les coulissements dudit panneton dans ces rainures.

Claims

1. Serrure de sécurité à combinaison comportant au moins un pêne (2) propre à coopérer avec une gâche appropriée (3) et au moins un canon (11) propre à recevoir une clé rotative de commande, l'actionnement du pêne (2) exigeant au préalable un déblocage de ce pêne assuré en appliquant à la clé logée dans un canon (11) une séquence de sollicitations au moins angulaires dont les caractéristiques correspondent à au moins un code prédéterminé mis en mémoire dans la serrure; des moyens étant prévus pour exploiter aux fins de décodage ladite séquence de sollicitations et pour assurer le déblocage due pêne (2) en conséquence, caractérisée en ce que lesdits moyens pour exploiter aux fins de décodage la séquence des sollicitations exercées sur la clé sont d'un type électrique et comprennent: au moins deux transducteurs électromécaniques (16, 17) agencés et montés de façon à transformer chacun en signaux électriques d'un type donné les sollicitations d'un type donné exercées sur la clé; un ensemble électronique (22-31) propre à comparer la séquence des signaux des différents types engendrée par chaque séquence réelle de sollicitations exercées sur la clé à un code de référence mis en mémoire dans la serrure; et des moyens électromécaniques de déblocage du pêne (2) propres à rendre possible l'entraînement mécanique de ce pêne lorsque ladite séquence de signaux correspond au code de référence.

2. Serrure selon la revendication 1, pour laquelle les sollicitations sont exclusivement des sollicitations angulaires d'amplitudes et forces identiques exécutées à partir d'une même position neutre, les unes dans un premier sens et les autres dans le sens opposé, et pour laquelle par suite le nombre des transducteurs est de deux, caractérisée en ce qu'elle comprend une came (18) liée en rotation à la clé lorsque celle-ci est introduite dans son canon de commande, came propre à actionner respectivement les deux transducteurs (16, 17) pour les deux sens de sollicitations angulaires de la clé.

3. Serrure selon la revendication 2, comprenant une tringle liée mécaniquement au pêne, caractérisée en ce que les deux transducteurs (16, 17) sont montés sur cette tringle (6) de façon telle que, lorsque le pêne (2) se trouve en toute autre position que sa position de verrouillage complet, les sollicitations angulaires de la clé n'assurent aucune excitation de ces transducteurs.

4. Serrure selon l'une quelconque des revendications 2 et 3, caractérisée en ce que l'ensemble électronique de comparaison des séquences de signaux réels avec le code de référence comporte un sélecteur de »changement de côté« (24) sensible aux changements d'actionnement successifs des deux transducteurs (16, 17), un compteur d'impulsions (26) recevant les signaux et la sortie du sélecteur, un compteur d'adresse (27) recevant aussi la sortie du sélecteur, une mémoire (28) contenant le code de référence et recevant la sortie du compteur d'adresse et un organe comparateur (29) recevant à la fois la sortie de la mémoire ainsi »adressée« et celle du compteur d'impulsions.

5. Serrure selon l'une quelconque des revendications 2 et 3, caractérisée en ce que l'ensembie élctronique de comparaison des séquences de signaux réels avec le code de référence est sonstitué par une logique programmée (microprocesseur).

6. Serrure selon l'une quelconque des précédentes revendications, caracterisée en ce que les sollicitations angulaires susceptibles d'être exercées sur la clé comprennent des sollicitations axiales, en plus des sollicitations angulaires, et des moyens pour fuider las coulissements axiaux de la clé en plusieurs positions angulaires distinctes.

7. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 et suivantes, caractérisée en ce que les moyens électromécaniques de déblocage du pêne (2) comprennent un électro-aimant (32) ou moteur électrique (39) agencé de façon telle que son excitation ait pour effet de libérer un loquet (37) sollicité en permanence dans un premier sens, lequel loquet, en sa position libérée, assure le déblocage en question du pêne, ce loquet étant monté de façon telle que son réarmement, réalisé par son déplacement dans le sens inverse du premier, soit automatiquement assuré par le cycle mécanique subséquent de déverrouillage-verrouillage.

8. Serrure selon la revendication 7, comprenant une pièce (queue ou tringle) liée mécaniquement au pêne, caractérisée en ce que le loquet (37) est monté sur cette pièce et en ce qu'un doigt de blocage (34), sonstitué notamment par le noyau de l'électrique, est sollicité par un ressort (35) en direction du loquet et de la pièce de façon telle que, pour la position de la pièce correspondant au verrouillage, l'extrémité du doigt soit introduite dans une lumière (36) de la pièce en bloquant celle-ci et en maintenant le loquet en sa position armée, que le retrait dudit doigt assurant le déblocage du pêne se traduise par la projection du loquet entre ce doigt et la pièce, puis par portée de l'extrémité du doigt contre ce loquet, et que le va-et-vient subséquent de la pièce se traduise successivement par un entraînement du loquet le dégageant d'entre doigt et pièce, ce qui applique l'extrémité du doigt contre la pièce en deçà de la lumière, puis par un réarmement du loquet par le doigt et enfin par une réintroduction de l'extrémité du doigt dans la lumière.

9. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que les moyens électromécaniques de déblocage du pêne comprennent un embrayage monté entre deux organes de la chaîne cinématique d'organes interposés entre la clé et le pêne, embrayage agencé de façon telle qu'il soit normalement débrayé pour la position verrouillée de la serrure, le déblocage du pêne étant assuré par passage dudit embrayage en son état embrayé.

10. Serrure selon l'une quelconque des précédentes revendications, caractérisée en ce qu'elle comprend deux bornes électriques (44, 45) accessibles de l'extérieur de celle-ci, agencées de façon à permettre son excitation électrique à partir d'une source extérieure de courant continu (42), et des moyens de protection contre les surtensions (51) et contre les erreurs de branchement (49, 50).

11. Serrure selon l'une quelconque des précédentes revendications, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens pour activer ou neutraliser à volonté le système de décodage de façon telle que l'actionnement du pêne, ou bien exige la connaissance du code de référence, ou au contraire puisse être assuré sans connaissance de ce code.

12. Serrure selon les revendications 7 et 11, caractérisée en ce que l'électro-aimant est un électro-aimant de type bistable dont le noyau n'est déplaçable, dans ses deux sens, que par des excitations électromagnétiques.

13. Serrure selon les revendication 7 et 11, caractérisée en ce que le moteur électrique est d'un type à rotation intermittente propre à entrai- ner un bras (40), lui-même monté de l'extrémité du doigt (34) ci-dessus dans la lumière en regard (36) de la pièce (6), notamment par coopération directe de ce bras avec un taquet (41) solidaire de ce doigt.

14. Serrure selon l'une quelconque des précédentes revendications, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens du genre des dynamos agencés de façon à transformer certains déplacements angulaires de la clé en une énergie électrique suffisante pour assurer, après son eventuelle accumulation dans des organes appropriés, l'excitation électrique des moyens de décondage et de déblocage de la serrure.

15. Serrure selon l'une quelconque des précédentes revendications, pour laquelle les moyens d'actionnement du pêne sont agencés de façon à être entraînés par la clé, caractérisée en ce qu'elle comporte deux canons distincts propres à recevoir la clé respectivement pour le blocage et le déblocage du pêne et pour l'actionnement de celui-ci.

16. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisée en ce que les moyens d'actionement du pêne après con déblocage sont agencés de façon à être actionnés automatiquement, indépendamment de la clé.

17. Serrure selon l'une quelconque des précédentes revendications, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens pour surveiller l'état d'usure de la pile (43) et pour déclencher certains effets quand sa charge passe au-dessous d'un seuil donné, effets tels que la neutralisation des moyens de blocage du pêne (2).

18. Serrure selon l'une quelconque des précédentes revendications, caractérisée en ce qu'elle comprend plusieurs codes d'ouverture »hiérarchisés« mis en mémoire.