Appareil permettant d'estimer approximativement d'un seul coup d'#il la valeur d'un nombre et de comparer ce nombre à un autre nombre déterminé. La présente invention a pour objet un appareil permettant d'estimer approximative ment d'un seul coup d'#il la valeur d'un nombre, et de comparer ce nombre à un au tre nombre déterminé, caractérisé en ce qu'il comporte des organes au moyen desquels on peut représenter approximativement, par des grandeurs géométriques, les valeurs absolues de ces nombres,
le nombre à estimer étant re présenté par la quantité dont une arête mo bile s'écarte d'un point fixe pris comme ori gine et la valeur relative de ce nombre par rapport au second étant estimée d'après la position de cette arête relativement à un re père qui représente le second de ces nombres.
En affectant un appareil de ce genre, à chacun des élèments particuliers qui intéres sent une entreprise (éléments de statistiques, de comptabilité, de rendement etc.) et en groupant tous ces appareils sur un tableau, on réalise de la sorte une centralisation de tous les renseignements dont peut avoir be soin un directeur d'usine, un chef d'entreprise, un industriel, un commerçant etc., sans avoir besoin de recourir à la lecture de chiffres, et à la comparaison de nombres exprimés par des clhiffres. - .
Pour faciliter l'intelligence de la descrip tion du dispositif dont il s'agit, on en â repré senté -une forme d'exécution, à titre d'exem ple, au dessin annexé, dans lequel La fig. 1, la vue en élévation-coupe, faite suivant la ligne- I-I de la fig. 2, de l'un des modes de réalisation de l'appareil en question, La fig. 2, une vue de face de ce même ap pareil, La fig. 3, la vue en élévation-coupe d'une variante d'établissement dudit appareil.
Dans son ensemble, l'appareil ' dont il s'agit comporte un disque 1, fendu en o sui vant l'un de' ses rayions, et légèrement déformé de manière à constituer une hélice à pas très faible. Il présente en son centre un évidement circulaire 2, et est fixé sur un support ap proprié 3, présentant une rainure hélicoïdale 4 dans laquelle s'engage le rebord extérieur du disque 1, qui reste ainsi fixe dans l'es pace. Un autre disque, 5,e également déformé en hélice, et d'un diamètre inférieur à celui du disque 1, est fendu en i suivant l'un de ses rayons.
Il présente en son centre un évi dement circulaire, et est fixé par le rebord de cet évidement dans une rainure hélicoïdale 6 ménagée sur la surface d'un bouton 7, que l'on peut faire tourner sur un axe 8 fixé sur le support 3.
Dans ces conditions, on voit que si l'on fait tourner le bouton 7, et par suite le dis que 5, qui en est solidaire, dans le sens indi qué par la, flèche ca (fig. 2), le disque 5 va s'avancer en avant de la surface du disque 1, à partir de la fente radiale pratiquée dans ce dernier, l'arête i correspondant à, la, fente radiale pratiquée dans le disque 5, s'éloignant alors de l'arête o, correspondant à la, fente du disque 1; on pourrait ainsi faire pssai: la totalité du disque 5, en avant du disque 1, ce qui sera obtenu lorsque les deux arêtes i et o coïncideront.
Si au contraire on fait tourner le bouton 7 dans le sens indiqué par la flèche ci (fig. 2), l'arête i va se rapprocher de l'arête o et la. surface du disque 1 recouverte par le disque 5 va diminuer jusqu'à devenir nulle lorsque l'arrête i coïncidera avec l'arête o.
L'arête o constitue l'origine, et l'arête i constitue la partie mobile, spécifiées su début de cette description; le secteur annu laire compris entre<I>o et i,</I> et marqué par des hachures horizontales sur là, fig. 2 du dessin, constitue pour un observateur placé en avant (le, l'appareil, la surface visible dont la. quan tité correspond au nombre considéré. Le nom bre zéro sera exprimé par l'effacement com plet du disque 5 derrière le disque 1.
Le disque 5 ayant un diamètre inférieur à celui du disque 1, il restera toujours, entre les rebords extérieurs de ces deux disques, une couronne visible qui pourra porter une graduation, comme l'indique la fig. 2.
Cette graduation permet de placer repère et index à des positions correspondant ap proximativement aux nombres exacts. Dans l'ensemble représenté, ces valeurs sont environ de 6, 4 pour l'index i., et 5, 4 pour le repère r. Le nombre exact correspondant à la posi tion de l'index sera donné avec le nombre de décimales nécessaires par la lecture des ca drans ou tambours chiffrés non représentées sur le dessin.
Le nombre exact correspondant à la. posi tion du repère sera. inscrit une fois pour toutes sur un morceau de papier, carton, fiche ou autre fixé à la, boîte. de l'appareil.
L'appareil dont il s'agit comporte en outre un cercle 9, monté sur le support fixe 3 de manière à pouvoir tourner sur ce dernier, et muni d'un repère r, que l'on peut amener, de la. sorte, en face d'un nombre déterminé, indi qué sur la graduation ci-dessus spécifiée.
Le repère r constitue précisément le repère mentionné au début de la présente descrip tion, et sa. position correspond à la valeur normale de l'élément de statistique, compta bilité, ou autre, auquel. est affecté l'appareil. Dans le cas de l'exemple représenté à la fig. 2 du dessin, cette valeur normale serait égale à 5, 4.
Dans ces conditions, on voit que, par un simple coup d'ocil ,jeté sur l'appareil, on se rendra compte immédiatement. que la, valeur actuelle de l'élément considéré est supérieure à sa valeur normale, et si on désire être fixé exactement sur la valeur de l'écart correspon dant, on se reportera. aux tambours ou ca drans chiffrés d'un type connu non représen tés sur le dessin, et là, on lira, le nombre exact correspondant à la position de l'index. Quant au nombre exact correspondant à la po sition du repère, comme c'est un nombre qui, en principe, est constant, on le trouvera. sur une fiche ou étiquette adhérente à, l'ensemble de l'appareil.
Il importe de faire observer ici que le mode de réalisation de l'appareil faisant l'objet de la présente invention " n'a, été indiqué qu'à titre d'exemple.
Il a été nettement spécifié, en effet, au début de cette description que les deux quan tités qui expriment respectivement la valeur absolue d'un nombre et la valeur relative de ce dernier par rapport à un autre nombre, c'est-à-dire la quantité qui sépare l'arête i de l'origine o, d'une part, et la quantité qui sé pare l'arête<I>i</I> du repère<I>r,</I> d'autre part, sont observables sous la forme de grandeurs géo métriques.
L'exemple représenté au dessin correspond à l'observation sous la forme clé surfaces et d'angles combinés. Dans cet ordre d'idées, on pourrait d'ailleurs remplacer les disques hé licoïdaux par des disques plats. Dans ce cas, le disque 1 présenterait une ouverture régnant sur la moitié de sa surface, et le disque 5 viendrait obturer partiellement cette ouver ture, d'une quantité proportionnelle à la va leur du nombre qu'il s'agirait d'exprimer. L'un des bords circulaires de l'ouverture pré citée porterait bien entendu une graduation appropriée, en face de laquelle serait disposé le repère r.
Dans le cas de l'observation sous la forme d'angles, le disque 1 serait un cadran plan gradué sur sa périphérie et le disque 5 serait remplacé par une aiguille pouvant tourner au tour de l'axe 8 et correspondant à l'arête i, clé même le repère r serait constitué par une ai guille montée sur ce même axe.
Dans le cas (le l'observation sous la forme clé longueurs, le disque 1 serait remplacé par une règle graduée, et le disque 5 serait rem placé par un curseur pouvant être déplacé sur 1a règle, ou à côté de cette dernière et consti tuant l'index<I>i;</I> de même pour le repère<I>r.</I>
Ces diverses variations du mode d'établis sement du système d'appareil faisant l'objet de la présente invention se comprennent faci lement, et il n'est pas nécessaire d'annexer à la présente description un dessin pour chacune d'elles.
Dans le cas de la variante d'établissement indiquée à la fig. 3 du dessin, on supprime l'axe 8 fixé sur le support 3, en utilisant le cadran fixe 1 pour servir clé support au bou- ton. de manceuvre 7, et par suite nu cadran mobile 5.
Pour obtenir ce résultat, on a muni le bou ton 7 d'une seconde rainure hélicoïdale b, dans laquelle s'engage le cadran fixe 1, par le re bord c de son évidement central. Le cadran 1, qui est toujours figé au support 3, peut donc servir, de la sorte, de support au cadran. mobile 5, par l'intermédiaire du bouton 7.
Il y a lieu de .faire observer que la rainure 6 servant à maintenir le cadran mobile 5 n'est pas indispensable, et que ledit cadran pourrait être fixé sur le bouton 7 par tout autre moyen approprié.
On pourrait également supprimer la rai nure hélicoïdale b, en donnant à la portée cy lindrique du bouton 7, un diamètre égal à ce lui de l'évidement central du cadran 1.
En somme, le dispositif faisant l'objet de la. présente invention remplace la lecture des chiffres constituant un nombre, par l'impres sion physique que laisse sur le cerveau la vi sion clé surfaces, d'angles, ou de longueurs, et il remplace également par cette même impres sion physique le travail que le cerveau est obligé d'effectuer pour comparer l'un à l'au tre deux nombres exprimés par des chiffres.
Le dispositif en question permet donc, par un simple coup d'oeil rapide jeté sur la posi tion occupée par l'index de se rendre compte immédiatement d'une façon approchée des deux valeurs, absolue et relative, .du nombre considéré. En outre, en combinant ce disposi tif avec une notation numérique quelconque, réalisée par des moyens connus tels que tam bours ou cadrans chiffrés etc., ou même une simple fiche amovible, l'appareil renseignera complètement d'une façon approximative par l'impression visuelle et d'une façon précise par la lecture du nombre indiqué par la nota tion numérique ci-dessus spécifiée.
En affectant un appareil de ce genre à chacun des éléments particuliers qui intéres sent une entreprise (éléments de statistiques, de comptabilité, de rendement etc.) et en groupant tous ces appareils sur un tableau, on réalise de la sorte une centralisation de tous les renseignements dont peut avoir besoin un directeur d'usine, un chef d'entreprise, un in dustriel, un commerçant etc., sans avoir besoin de recourir à la lecture de chiffres et à la comparaison de nombres exprimés par des chiffres.