Appareil photographique. L'objet de l'invention est un appareil pho- t.ographique pour la prise simultanée sur un même cliché, à travers des filtres de lumière différents les uns des autres, de plusieurs vues photographiques d'un même objet et per mettant l'examen de ces vues à, travers ces filtres de manière à constituer pour l'oeil une seule vue @en couleurs sensiblement naturelles, dans lequel les rayons lumineux admis par au moins une ouverture sont divisés en au moins trois faisceaux dont chacun traverse un objectif et un filtre de lumière.
Dans cette appareil, l'ouverture, par la quelle sont admis les rayons lumineux, a une surface sensiblement égale à. celle de l'ouver ture utilisable des objectifs employés, de fa çon à constituer une pupille commune aux trois objectifs, et dont l'ouverture corresponde à. l'ouverture normale utilisable de chacun d'eux, dans le but de permettre l'obtention de trois immerges rigoureusement superposables ne présentant aucune différence parallactique.
De nombreux dispositifs pour la photo- graphietrichrome ont été proposés, en France. et à l'étranger. Ces dispositifs peuvent se di- viser en deux classes: 1 ceux qui donnent trois images à l'aide d'un objectif unique; 2 ceux qui présentent trois systèmes optiques indépendants.
Les premiers comportent généralement l'emploi de trois plaques distinctes, non si tuées clans le même plan; l'application de ce principe ne peut donner de résultats qu'à condition d'utiliser des procédés micrométri ques très délicats pour le repérage des mono chromes; ce principe, difficile à appliquer aux vues monoculaires, devient tout à. fait im possible en stéréoscopie.
Les dispositifs présentant trois systèmes optiques indépendants permettent de ramener les trois images de chaque vue clans un plan unique et éventuellement sur une même pla que; ils réduisent ainsi au minimum les diffi cultés du repérage, mais alors intervient un phénomène de parallaxe entre les trois points de vue des systèmes optiques, phénomène qui ne permet la superposition des monochromes que suivant un plan unique et pour un angle très faible. Ces dispositifs sont, par suite, inapplicables à la stéréoscopie où la différence des plans et l'angle embrassé jouent un rôle primordial.
Un appareil établi conformément à l'in vention, réunit les avantages des deux classes de dispositifs exposés ci-dessus sans en pré senter les inconvénients.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution .de l'objet de l'invention ainsi qu'une variante.
La fig. 1 est une vue schématique mon trant le principe de l'invention; La fig. 2 est une élévation latérale de l'appareil; La fi,,. 3 en est une vue de face; La fig. 4 est une vue semblable mon trant l'intérieur de l'appareil; La fig. 5 est une coupe verticale suivant la ligne A-A de la. fig. 3; La fig. 6 est une coupe verticale suivant la ligne B-B de la. fig. 3;
La fig. 7 est une coupe horizontale sui- vaut, la ligne C-C de la fig. 3; La fig. 8 est une coupe transversale sui vant la ligne D@-D de la fig. 5; La fig. 9 est une coupe verticale et longi tudinale d'une variante de cette forme d'exé cution; La fig. 10 en est une coupe verticale et transversale; La, fig. 11 est. une vue de détail;
La fis. 12 est une coupe verticale du dis positif oculaire permettant l'examen des vues; La fil-. 13 le montre fixé à l'appareil; La fis. 1-1 est une élévation avec. une vue en coupe du cadre d'un châssis; La fig. 15 en est une coupe transversale suivant la ligne El-E, de la fi-. 14.
L'appareil, donné à titre d'exemple, com porte essentiellement un diaphragme a pré sentant une ouverture a' a\ par laquelle entre le faisceau lumineux devant traverser les trois objectifs; cette ouverture, de forme cir culaire, a un diamètre égal à celui de l'ou- verture utilisable des objectifs employés; con tre la. face postérieure de ce diaphragme a sont appliqués deux prismes b c à double ré flexion totale, disposés de part et d'autre de l'axe passant par le centre de l'ouverture du diaphragme a, et placés de telle façon que chacun de ces prismes recouvre par l'un de ses bords une partie de cette ouverture;
ces deux prismes ont pour but de dévier de part et d'autre de l'axe central X-X une partie chi faisceau lumineux entrant par l'ouverture du diaphragme.
Les rayons lumineux, à leur entrée clans l'appareil, sont ainsi divisés en trois fais ceaux, un faisceau médian passant directe ment entre les deux prismes b c, et deux fais ceaux déviés, renvoyés, par une double ré flexion, dans ces prismes, à une certaine dis tance du faisceau médian et parallèlement à ce dernier.
Respectivement en regard de l'ouverture du diaphragme a. et des deux prismes b c sont montés trois objectifs<I>d e f ;</I> l'objectif d, dont l'axe optique coïncide avec l'axe cen tral X-X, reçoit directement le faisceau mé dian compris entre les bords b1 c' des deux prismes; les objectifs e <I>f,</I> placés respective ment derrière les deux prismes b c, sont tra versés par les deux faisceaux déviés pénétrant dans l'appareil par les surfaces des deux pris mes découverts par l'ouverture du diaphragme.
Les trois images formées par les obJec- tifs d e.<I>f</I> viennent s'impressionner sur une plaque sensible g.
Entre les. objectifs et cette plaque sen sible sont intercalés trois filtres de lumière (bleu, vert, rouge) h <I>7.</I> j collés chacun entre deux glaces.
Afin que les trois images formées par les objectifs<I>d e f</I> soient superposables et se trouvent dans un même plan, les positions des trois objectifs respectivement entre eux et par rapport -au diaphragme, ainsi que les épais seurs des glaces entre lesquelles sont collés les filtres de lumière, sont déterminées de la façon suivante:
1 Comme les images virtuelles des bords de l'ouverture du diaphragme a, formées par les prismes b c sont en dehors du plan de ce diaphragme et en avant de celui-ci, d'une dis tance qui dépend de la longueur du trajet des
EMI0003.0001
Vil <SEP> Vons <SEP> lumineux <SEP> à <SEP> l'intérieur <SEP> des <SEP> prismes <SEP> et
<tb> (le <SEP> l'inclirc <SEP> de <SEP> réfraction <SEP> de <SEP> la <SEP> matière <SEP> consti f"lant <SEP> ces <SEP> derniers, <SEP> la. <SEP> distance <SEP> des <SEP> objectifs
<tb> c <SEP> f, <SEP> placés <SEP> derrière <SEP> les <SEP> prismes, <SEP> au <SEP> diaphragme
<tb> a <SEP> ell- <SEP> clc#ierminée <SEP> de <SEP> telle <SEP> façon <SEP> que <SEP> la <SEP> dis t;
cnce <SEP> <I>(le</I> <SEP> ces <SEP> objectifs <SEP> aux <SEP> images <SEP> virtuelles <SEP> a3
<tb> o' <SEP> clos <SEP> points <SEP> <I>a' <SEP> a </I> <SEP> du <SEP> bord <SEP> de <SEP> l'ouverture <SEP> de cc cliaplira.gme, formées, par les prismes, soit (.gale c la, distance de l'objectif central d au diaphragme a.
2 Les axes optiques des objectifs<I>e f</I> sont symétriques .par rapport à l'axe optique X-X de l'objectif médian d et à une distance de cet axe égale à la déviation k que subissent les rayons en traversant les prismes après leur double réflexion.
3 Les glaces des filtres de lumière i j ont une épaisseur supérieure à celle des glaces du filtre de lumière médian h dans le but d'al longer par réfraction les cônes lumineux qui les traversent; cette épaisseur est calculée de façon que cet allongement compense les dif férences de distance des objectifs à la plaque sensible et que les trois plans focaux soient amenés en coïncidence dans le plan de cette dernière.
Dans le dispositif qui vient d'être décrit, si l'on considère le point a' du bord de l'ouver ture du diaphragme a et le point a3, image virtuelle de ce point ai, formée par le prisme <I>h,</I> on constate que la distance I de ce point a3 à l'axe optique Y-Y de l'objectif e est égale à la distance lia du point a' à l'axe opti que X-X de l'objectif central d, puisque, comme il a été dit ci-dessus, l'écartement des axes optiques X-X et Y-Y des objectifs r7 et e est égal à.
la déviation k subie par le rayon passant par le point a après sa double réflexion dans le prisme b. Dans ces condi tions, le point a5, image virtuelle du point ai. doit être considéré comme situé sur le bord de l'ouverture utilisable de l'objectif e, autre ment dit le point a$ occupe par rapport à l'ob jectif e la même position relative que le point cal par rapport à l'objectif central<I>d.</I>
De même, si l'on considère le point a2 du bord de l'ouvérture du diaphragme a, diamé tralement opposé au point ai, l'image virtuelle a' de ce point a\, formée par le prisme e, coïncide avec le bord correspondant de l'ou verture utilisable de l'objectif f.
Par le dispositif qui vient d'être décrit, les trois objectifs d e f ont donc une même ouver ture utilisable, l'ouverture commune ai <I>a\</I> du diaphragme a. Dans ces conditions, ces trois objectifs donnent chacun la. même image du sujet, quelle que soit la partie de a' a2 qu'ils utilisent, autrement dit les trois images formées par ces trois objectifs sont assimilables à trois vues du sujet prises d'uni point unique; en conséquence, ces trois images sont rigoureusement superposables.
Les trois immages étant impressionnées sur la plaque sensible g, si le dispositif décrit ci-dessus est ensuite utilisé pour l'examen de ces images dans des conditions telles que les rayons, provenant desdites images et traver sant en totalité ou.en partie l'ouverture com mune .ai a\ du diaphragme a, arrivent simul tanément à l'oeil de l'observateur, celui-ci aura la sensation de voir une image unique.
Dans le but d'augmenter le rendement lu mineux de l'appareil, lors de la prise de vues, il y a avantage à donner à l'ouverture du dia phragme une surface légèrement plus grande que celle correspondant à l'ouverture utilisa ble des objectifs.
Dans ce cas, la distance k des axes opti ques des objectifs<I>e f,</I> qui reçoivent les rayons déviés à l'axe optique X-X de l'objectif mé dian doit être augmentée et être égale à k -f- n; k représentant comme ci-dessus la déviation des rayons traversant les prismes et 7a ayant une valeur très faible;
il s'ensuit que la distance des images virtuelles a3 a.' aux axes optiques Y-Y et Z-Z des objectifs e .f est nécessairement plus faible que, précédem ment et est égale à 1-n et est, pax suite, in férieure à la distance m du point ai à l'axe optique X-X @de l'objet médian.
En conséquence, le bord de l'ouverture utilisable de l'objectif e ne coïncide plus ri goureusement avec l'image virtuelle. a', et en est légèrement éloigné, vers le bas de la fi gure, de la quantité n; il est donc nécessaire de transporter vers le bas, de cette quantité 7a, le bord al de l'ouverture du diaphragme a pour chie cette ouverture corresponde à l'ouverture utile de l'objectif e.
De môme, pour que l'ouverture du dia phragme corresponde à l'ouverture utile de l'objectif<I>f,</I> le bord a' doit être transporté vers le haut de la même quantité rc..
Les deux points diamétralement opposés <B>(il</B><I>a\</I> sont alors chacun à une distance de l'axe X-X égale<I>à</I> nz + n.
Dans ce cas, il sera avantageux de don ner à l'ouverture du diaphragme a la. forme d'une ellipse dont le grand axe est égal à a' <I>a\</I> @- <I>2</I> 11, et dont le petit axe est égal <I>à a\</I> al.
Le rendement lumineux est ainsi axIg- menté dans le rapport des différences de sur faces de cette ellipse et du cercle ayant a" <I>ai</I> comme diamètre; l'ouverture utilisable da chacun des objectifs<I>e f</I> est, il est vrai, légère ment décalée par rapport à l'ouverture utili- able de l'objectif médian<I>d.</I> d'une quantité<I>n..</I> mais cette dernière étant très faible, les troilz images obtenues sont encore pratiquement su perposables.
Pour permettre l'utilisation de plaques inégalement sensibles aux trois couleurs fon damentales, chacun des prismes peut être dé placé individuellement par rapport à l'ouver ture (lu diaphragme de façon qu'il recouvre une surface plus ou moins grande de cette dernière.
La quantité de lumière qui traverse les objectifs c f étant proportionnelle à cette sur face, et la quantité de lumière reçue par l'ob jectif médian d. étant proportionnelle -i la sur face de l'espace libre compris entre les bords b1 et cl des prismes b c, on pourra, toujours trouver, pour une plaque de sensibilité don née, une position des prismes telle que L'éclai rement (le chacune des images soit inverse ment proportionnel à la sensibilité de cette Taque pour la couleur correspondante, et telle, par conséquent,
que lcs trois images im pressionnent la plaque avec ïa même rapiditA-.
Pour l'examen, on emploie un diaphragme comportant une ouverture de surface plus ré- cuite, soit une fente rectangulaire, soit, de préférence, une ouverture circulaire, dont<B>le</B> Diamètre, plus petit que dans le cas de la prise de vues, aura, environ deux millimètres, cette forme circulaire offrant l'avantage de supprimer plus complètement les phéno mènes de diffraction qui peuvent se mani fester par l'emploi d'une fente étroite.
Les fig. 2 à 8 représentent un appareil disposé pour la prise de vues stéréoscopiques. Ainsi que le montrent ces figures, cet appareil comprend un corps de boîte o, à l'in térieur duquel sont montés deux dispositifs optiques semblables à celui qui vient d'être décrit.
Sur la paroi antérieure de ce corps de boîte sont ménagées deux ouvertures o1 o", des tinées à l'entrée des rayons lumineux devant traverser les deux dispositifs optiques; ces ou vertures sont masquées ou découvertes à vo lonté au moyen d'un obturateur, d'un sys tème quelconque. monté sur la face interne de cette paroi.
Le corps de boîte o comporte intérieur(,- ment une ,cloison p présentant des bonnettes disposées de façon à recevoir deux groupes d'objectifs (l <I>e f ;</I> en avant (le chacun de ce.,, groupes d'objectifs sont montés deux pris mes b c; ces objectifs et ces prismes sont pla cés respectivement comme il a. été décrit pré cédemment;
la, distance des prismes aux ou vertures 0i o\, ainsi que les dimensions de ces derniers, .sont déterminées de façon à ar rêter les rayons trop obliques qui seraient susceptible,, de traverser les prismes sans su bir la réflexion totale.
Les montnres des primes inférieurs b des deux systèmes optiques sont fixées sur une même plaque mobile q, de même les prismes supérieurs e sont fixés sur une même plaque mobile r; ces deux plaques q <I>r</I> peuvent cou lisser sur des portées p\, fixées par soudure, ou autre moyen, sur la. cloison n;
le guidage de chacune de ces plaques est assuré par une vis p" vissée sur les portées<I>p'</I> et engagée clans une enuli,,se (I' r1 pratiquée dans ces pla- clzes. Les deux plaques q <I>r,</I> constamment rap- pelées l'une vers l'autre par des ressorts s, peuvent être déplacées individuellement par des caniez;
<I>t</I> .u agissant respectivement sur des lalons q- r\ présentés par ces plaques; ces carnes sont calées sur des arbres de commande indépendants<I>v iv</I> portant chacun à l'une de leurs extrémités un bouton de manoeu- vre v1 w1.
Contre la face antérieure des deux grou pes de prismes est appliqué un diaphragme a présentant, en regard de chaque groupe opti que, une ouverture de forme elliptique x des tinée à la prise de vues et une ouverture cir culaire de petit diamètre y pour l'inspection des vues. Ce diaphragme peut osciller et est calé sur un arbre z portant une molette de manaeuvre extérieure z1.
Comme il a été expliqué précédemment, les dimensions de l'ouverture du diaphragme et l'écartement des prismes b c sont déter minés de façon qu'une partie de la surface de cette ouverture soit recouverte par chacun de ces prismes; par la manoeuvre des boutons v 1 w l, on peut régler à volonté, suivant le degré de sensibilité de la plaque, la portion (le surface des prismes inférieurs b ou des prismes supérieurs c découverte par l'ouver ture ou pupille du diaphragme ca.
Pour la prise de vues, le diaphragme a est amené dans une position telle que l'ouver ture elliptique se présente devant les prismes b c comme représenté fig. 4; pour l'examen, le diaphragme est déplacé de façon à pr6sen- ter, devant ces prismes, son ouverture cir culaire y.
En arrière des objectifs, le corps de boîte o est divisé par des cloisons 1 en deux grou pes de trois compartiments, dans lesquels sont. montés les filtres de lumière<I>da i</I> j collés entre deux glaces, comme il a été décrit pré cédemment.
A sa partie postérieure, le corps de boîte o présente des glissières 2 destinées à rece voir soit un châssis porte-plaque, soit un châs- sis-magasin, soit, dans le cas de l'utilisation de l'appareil pour l'examen de vues, un châs sis porte-positif, dans lequel sera engagé le cliché portant les trois images positives. Le corps de boîte o comporte, en outre, sur sa face antérieure, des glissières 3, dans lesquelles sera engagé, dans le cas de l'examen d'un cliché positif, un dispositif oculaire spé cial constitué comme il est décrit ci-dessous.
Les fig. 9 et. 10 montrent une variante d'exécution de cet appareil.
Dans cette variante, le corps de boîte o porte, sur sa face antérieure, un objectif fron tal 12 monté à la place des ouvertures 6i o2 de l'appareil précédemment décrit; ce disposi tif sera employé dans le cas où l'on jugerait utile de corriger la distorsion que donnent toujours des objectifs simples.
Chaque objectif frontal est masqué ou dé couvert à volonté au moyen d'un obturateur 13 d'un système quelconque.
Les rayons lumineux entrant par cet ob jectif frontal passent comme il a été dit précé demment par une ouverture-pupille ménagée dans un diaphragme a et sont divisés en trois faisceaux par deux prismes b c pouvant être déplacés individuellement parallèlement au plan du diaphragme de façon à permettre de régler l'intensité respective des trois fais ceaux.
Ces prismes sont portés à cet effet par des montures 14, convenablement maintenue chacune entre deux montants 15 du corps de l'appareil au moyen des vis 16 et 17 enga gées dans des coulisses 18 desdits montants et pouvant ce déplacer dans ces.dernières en assurant ainsi le guidage rectiligne des prismes.
Les déplacements des montures et des pris mes, lesquels sont constamment rappelés l'un vers l'autre par un ressort à boudin 19 atta ché aux vis 16 est obtenu par des excentri ques<I>t</I> u calés sur des axes<I>v</I> 2v portés par le corps de l'appareil.
Ces axes v w sont pourvus chacun d'une molette de commande extérieure J <I>iv'</I> et d'une aiguille indicatrice<I>v\</I> w\ se déplaçant devant un cadran gradué vs w' (fig. 13), de manière à permettre de déterminer exactement la po sition des prismes b et c et de leur donner celle qui correspond aux caractéristiques d'une plaque donnée.
Le diaphragme a peut être constitué, comme le montre la fig. 11, par une plaque présentant en regard de chaque groupe op tique une ouverture circulaire x' pour la prise (le vues ou une fente y' pour l'inspection des vises; ce diaphragme est monté sur une lame 20 pouvant coulisser dans deux glissières 21 portées par la paroi antérieure du corps de boîte o; un bouton de mancsuvre 22 fixé sur la lame 20 permet de communiquer. un dé placement longitudinal au diaphragme a et d'amener facultativement en regard de Ilia que groupe optique soit l'ouverture circulaire x' dans le cas de prise de vues, soit la fente longitudinale y' pour l'examen de vues.
Lorsque l'appareil est simple, le diaphragme ne comporte évidemment qu'une ouverture circulaire x' et qu'une fente y'.
Les images obtenues avec l'un on l'autre (les appareils décrits ci-dessus sont tirées sur une plaque diapositive ordinaire; le cliché po sitif obtenu peut être mis à la place clé la plaque panchromatique dans l'appareil qui l'a donné, pour être examiné. Cet examen est ef fectué au moyen d'un dispositif oculaire spé cial, contenu dans une, boite 23 présentant sur sa face arrière des réglettes 24 qui s'en gagent dans les glissières 3 de la paroi an térieure de l'appareil de prise de vues, ainsi qu'il est représenté fig. 12 et 13.
Ce dispositif oculaire destiné, ainsi qu'il a été dit, à produire la vision simultanée des di verses images et leur fusion optique en une seule image ayant les couleurs du sujet photo graphié, comporte essentiellement, dans le cas de l'appareil simple, quatre lentilles 25, 26, 27, 28, combinées de manière à former, un peu en arrière de la dernière lentille, une image renversée du diaphragme, clé sorte que l'oeil peut être exactement placé à l'endroit où se produit cette image; la pupille reçoit ainsi la totalité des rayons ayant traversé les objectifs<I>d e f,</I> et a ainsi l'impression d'une seule image diversement colorée.
Les deux dernières lentilles 27, 28 permettent la mise au point selon la vue: elles sont montées, à cet effet, dans une même bonnette 29, de manière à, pouvoir être déplaeéés, à la manière con- nue, au, moyen d'un pignon 80 en prise avec une crémaillère 31 portée par cette bonnette, et actionné au moyen d'une molette de com mande 32 calée sur l'arbre 33 de ce pignon.
Dans le cas de l'appareil disposé pour la vue stéréoscopique, le dispositif oculaire est double.
La plaque positive doit être placée dans l'appareil de manière que chacune des ima ges qu'elle comporte se trouve en regard de l'écran sélecteur qui lui est propre; il en ré sulte que la gélatine se trouve à l'arrière de l'appareil et que les images sont renversées.
L'oculaire décrit donnerait donc, dans ces conditions, une image droite mais dont la gauche se trouverait à droite, comme si elle était vue dans un miroir.
Pour éviter cet inconvénient, on retourne l'appareil; et Toeulaire est pourvu entre les deux groupes de lentilles, d'un prisme 34 dont. la réflexion sur sa face intérieure permet de voir l'image clans sa position normale.
Ce dispositif a l'avantage, dans le cas de vision binoculaire appliquée à, des positifs stéréoscopiques, de ne pas exiger la. transposi tion préalable lors du tirage desdis positifs, transposition qui serait d'ailleurs incompatible avec le repérage parfait des images colorées; en vue de leur coïncidence optique.
Le châssis porte-positif qui est. introduit clans les glissières arrière du ehromographe peut être de toue construction appropriée à la condition qu'il amène et maintienne le po sitif à la position exacte qu'avait le négatif à la prise des vues.
Afin de permettre d'obtenir, d'une façon rigoureuse, la coïncidence optique des image sélectionnées, le châssis porte-positif pourra présenter la disposition représentée fig. I1 et 15.
Ce châssis comporte au milieu de l'une de ses rainures 4 une saillie 5, sur laquelle vient reposer le bord du cliché 6; cette butée, qui forme couteau, permet à ce cliché de pren dre des positions angulaires légèrement dif férentes à l'intérieur du châssis. Dans la rai nure opposée 7 sont montés, à, l'une des ex- trémités du châssis. un ressort de rappel $ faisant pression sur le bord correspondant <B>[lu</B> cliché et, à l'autre extrémité, un levier 9 mobile autour d'un axe 10 et présentant un talon 11 formant came.
En abaissant le levier 9, le talon 11 de c@ demie r tait pression sur l'extrémité droite du bord supérieur du cliché, et fait ainsi pi- voter ce dernier sur la saillie 5; si l'on re lève, au contraire, le levier 9, le talon 11 de celui-ci cesse de faire pression sur le cliché, mais, sous l'effet de la pression exercée par le ressort 8 sur l'extrémité gauche du bord supérieur du cliché, ce dernier pivote en sens inverse.
Par le déplacement angulaire ainsi com muniqué au cliché, soit dans un sens, soit dans l'autre, on peut établir, d'une façon ri goureuse, le parallélisme de la droite passant par les centres des trois images de chaque groupe avec la droite passant par les centres des trois objectifs correspondants.
Le châssis pourra. porter à l'arrière un verre dépoli ainsi qu'une glace à inclinaison variable, mobile autour de l'un de ses- côtés et destinée à augmenter par réflexion la quan tité de lumière reçue par le positif.
Les reproductions obtenues avec l'appa reil faisant l'objet de l'invention sont, en rai son de l'absence totale de grain, d'une finesse qui ne peut être atteinte par le procédé géné ralement employé avec les plaques à réseau polychrome comportant un grain visible, sur tout en stéréoscopie, qui nuit considérable ment au relief et à l'agrément général des images.
Les couleurs examinées derrière les mêmes filtres de lumière qui ont servi à la prise des vues, sont parfaitement fidèles quelle que soit la lumière employée pour l'examen. En effet, l'ouverture du diaphragme étant toujours di visée en trois parties par le bord des prismes, il est toujours possible en déplaçant convena blement ces derniers, d'avoir les relations d'in tensité que l'on désire entre les rayons bleus, verts et rouges parvenant à 1'#i1, et d'obtenir, par conséquent, une reproduction exacte des couleurs, quelle que soit la source d'éclairage; ce moyen pouvant également atténuer les dé fauts provenant d'une exposition défectueuse du- cliché.
On peut employer toutes les plaques pan chromatiques, quelle que soit leur courbe de sensibilité.
On pourrait de même obtenir de bons ré sultats avec des plaques orthochromatiques et avec des plaques ordinaires en diminuant suf fisamment la partie verte et surtout bleue du diaphragme au profit du rouge et en prolon geant suffisamment la pose.
Enfin, le tirage, le développement et le fixage du "cliché et du positif sont effectués suivant les procédés habituels de la photo graphie, sans exiger toutefois de transposi tion pour le tirage des positifs stéréosco- piques.
De plus, ces images en couleurs sont exa minées comme les photographies stéréoscopi ques ordinaires et comme elles, le nombre des exemplaires est illimité.
Les modes d'exécution décrits ci-dessus pour la réalisation d'un appareil stéréosco- pique peuvent également être appliqués pour la réalisation d'un appareil simple ne compor tant qu'un seul groupe optique.