CH261668A - Procédé d'examen de documents non directement lisibles à l'oeil nu, et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé. - Google Patents

Procédé d'examen de documents non directement lisibles à l'oeil nu, et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé.

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CH261668A
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Lassus Anne-Henri-Jacques De
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Lassus Anne Henri Jacques De
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  Procédé d'examen de documents non directement lisibles à     l'aeil    nu,  et appareil pour la mise en     aeuvre    de ce procédé.    La présente invention est relative à un  procédé d'examen ou lecture de documents  non directement lisibles à     l'oeil    nu,     photo-          micrographiques    par exemple, utilisable en vi  sion binoculaire.  



  Elle concerne plus spécialement des appa  reils permettant la lecture de documents ob  tenus sur support non translucide, notam  ment ceux obtenus sur papier ou sur carte,  et dans lesquels, de préférence, l'observateur  n'est pas astreint à une position immuable de  ses yeux au contact d'oculaires portés par  l'instrument.  



  Les appareils établis pour documents  obtenus sur support translucide supposent       généralement    la projection d'une image  réelle sur écran translucide ou réfléchissant.  S'ils procurent, comme il va de soi, la lecture  en vision binoculaire directe, sans oculaires,       ils    ne sauraient convenir, sauf en dépensant  une énergie lumineuse considérable, à la pro  jection     épiscopique    de documents obtenus sur  support opaque.  



  Sans qu'il y ait lieu d'en discuter ici d'une  manière approfondie, on sait que la loupe,  simple ou composée, de puissance suffisante,  ne saurait, pour répondre à l'utilisation en vi  sion binoculaire, présenter l'ouverture con  venable.  



  Un microscope binoculaire pourrait, au  contraire, être utilisé en vision directe, à con  dition que les images réelles construites par    le ou les objectifs soient suffisamment grandes  pour n'être proposées qu'au grossissement  final d'oculaires assez peu puissants. Ce qui  veut dire que l'éloignement des     oculaires    à  ces images est par exemple de l'ordre de la  distance de vision distincte.  



  Si, comme généralement, l'office de ces  oculaires est de rejeter à l'infini la ou les  deux images virtuelles définitives, leur inter  vention dans le grossissement est alors négli  geable, et leur suppression peut être envi  sagée, tout au moins pour la partie posté  rieure de     ces    oculaires ou verres     d'oeil,    qui est  au proche contact des yeux.  



  C'est, pour l'une des caractéristiques de  l'invention faisant l'objet de la présente de  mande de brevet, l'ordre d'idées dont on s'est  très naturellement inspiré.  



  Une seconde caractéristique est relative à  la conception de l'organe optique appelé à  engendrer les deux faisceaux projectifs inté  ressant séparément chacun des yeux. Les di  mensions de l'objet, que les. normes relatives  à de tels documents peuvent tenir près du  format     18X24    ou même     24X32        rnm,    et celles  des objectifs accordés à ces dimensions d'ob  jets interdisent pratiquement, en effet, que  l'on s'inspire ici de l'agencement classique du  ou des objectifs     des    microscopes binoculaires.  



  Tout comme dans le microscope binocu  laire néanmoins, c'est en ce qui concerne l'an  neau ou l'espace oculaire, la formation de      deux     anneaux        oculaires    voisins qui est ici re  tenue et appliquée, chacun d'eux présentant  toutefois la dimension la     plus    grande possible  compatible avec les autres conditions de réa  lisation et d'utilisation de     l'instrument,    étant  bien compris que ces anneaux se substituent,       comme    déjà dit, à la partie postérieure des  oculaires, que l'instrument - par distinction  d'avec     un    microscope ordinaire - ne com  porte     pl11s.     



  On indiquera plus loin le réglage des deux       faisceaux    projectifs.     Dans    ce qui va suivre,  on     utilisera    l'expression  document  dont le  rôle est celui de ce que l'on appelle communé  ment en optique  l'objet .  



  Le dessin représente, à titre d'exemple,  deux formes d'exécution de l'appareil     suivant     l'invention.  



  La     fig.    1 représente une combinaison de  surfaces planes réfléchissantes,     destinées    à dé  doubler le document pour en fournir des  images de même grandeur que le document  aux deux objectifs identiques de l'instrument,  les axes de ces objectifs étant parallèles et       dans    le plan de la figure.  



  La     fig.    2 représente une combinaison ana  logue, mais dans laquelle, relativement aux  deux objectifs, le document et son image ne  sont pas de même sens, les axes des objectifs  dans le plan de la figure     n'étant    pas pa  rallèles.  



  La     fig.    3 est un schéma de la propagation  des deux faisceaux projectifs dans l'instru  ment, et de l'unique système de concentration  de ces     faisceaux        qui    se substitue aux parties  antérieures des oculaires classiques.  



  La     fig.    4 représente, sur un plan perpen  diculaire aux prolongements des axes des deux  objectifs, après réflexion des faisceaux pro  jectifs sur les différentes surfaces planes de  la combinaison,     l'ensemble        constitué    par les       objectifs    et ladite     combinaison    de surfaces  réfléchissantes du même genre que     fig.    2.  



  Les     fig.    5 et 6 sont     enfin    des coupes sché  matiques de deux variantes de l'appareil  complet.  



       Sur    la     fig.    1,     i111    et<I>1112</I> sont deux     surfaces     planes     parallèles    l'une à l'autre, à l'écarte-    ment e. Ces surfaces perpendiculaires au  plan de la figure, sont exposées à l'air, ou,  par exemple, ménagées entre des corps pris  matiques     Kl    et K2, de même indice n > 1  relativement à l'air, et dont les arêtes E, J,<I>L,</I>  <I>N, Q, T</I> sont aussi perpendiculaires au plan  de la figure. La face     D'11    entre les     points    E et  L est     semi-réfléchissante.    La face 1112 entre les  points Q et R est totalement réfléchissante.

    Les autres faces de ces prismes sont libres de  tout tain réfléchissant. La face     semi-réfléchis-          sante    M1 est bissectrice de l'angle formé par  les deux faces<I>L J et L N</I> desdits     prismes.     



  <I>AB</I> est par exemple la coupe d'un docu  ment     photomicrographique    i dont le plan est  perpendiculaire à celui de la figure, au con  tant de la face L J du corps     Kl,    face qui  forme l'angle a avec la face plane     semi-réflé-          chissante        D'11.     



  On voit que le système des faces planes  réfléchissantes,     D'11    et     D'12,    fournit, dans le  milieu réfringent, deux images virtuelles  égales et de même sens A' B' et A" B" de  l'objet AB à l'éloignement 2e entre elles et  que ces deux images de sens, pour la droite et  la gauche, contraire à celui du document AB,  peuvent être observées chacune de points de  vue     respectivement    pris sur les droites paral  lèles 1, 1' et 2, 2' normales à la face<I>LN, à</I>  partir des points d'intersection de ces droites  avec les miroirs plans<B>1111</B> et     ;112,    du même côté  de ces miroirs vers l' et 2', s'il n'y a d'autres  faces réfléchissantes dans le dispositif décrit  que     1l11    et 112.

   On voit ainsi que, sur les  mêmes droites, les mêmes possibilités d'obser  vation subsistent de deux images égales et de  même     sens,    ce sens étant toutefois celui du  document lui-même, si, au lieu d'être placé en  A B sur la face L J du corps     K1,    ce docu  ment<I>(i)</I> est placé en A B' sur la face<I>L N</I>  du corps     K2.     



  Mais, dans les deux cas, les plans paral  lèles des deux images, ou respectivement du       document    lui-même et de son unique image,  apparaissent distants l'un de l'autre de la.  quantité<B>IL=</B><I>2e</I> cos a dans l'air ou dans le  milieu réfringent, a étant l'angle formé res  pectivement par les faces<I>L J et L N</I> avec le      miroir 1I1. Il suffit pourtant de rapporter au  contact du corps     Kl.    un corps prismatique K3  - de même indice que     Kl    et.

   K2, présentant  quatre faces deux à deux parallèles dont deux  sont totalement réfléchissantes     ?n1    et,<I>m2 (à</I>  écartement dépendant des angles formés par  les quatre faces deux à deux) et les deux       autres    faces E     t'    et V W, l'une d'elle étant au  contact de la face E J de K1 - pour que  l'allongement du parcours optique dans ce  corps K3 soit égal à h. On peut. alors de points  de vue pris sur une droite 3, 3' parallèle à  1, 1', observer une     image    A'1 B'1 se substi  tuant à A'     B'    et paraissant à même distance  du plan     Q    T V W que l'image A" B" observée  le long de 2, 2'.  



       Sur    les droites 3, 3' et 2, ''' on peut enfin  placer les axes parallèles de deux objectifs  identiques 01 et 02, de manière à créer les  deux     faisceaux    projectifs nécessaires dans  l'appareil     suivant    l'invention.  



  Si l'on appelle n l'indice par rapport à  l'air du milieu réfringent des trois corps     Kl,     <I>K2, K3,</I> on voit que, relativement aux pupilles  d'entrée des objectifs<B>01</B> et 02, les images     11'1     B'1 et A" B" paraissent dans l'air rappro  chées en<I>i'</I> et<I>i'</I> de la quantité     b    qui vaut  
EMI0003.0015     
    de leur     éloignement    de la face<I>Q T V</I> W dans  le milieu réfringent.  



  Ce rapprochement présente tout spéciale  ment. l'intérêt de permettre d'utiliser des ob  jectifs<B>01</B> et 02 de longueur focale plus courte  que si les trajets des rayons lumineux étaient  situés uniquement dans l'air, et une ouver  ture relative utile au plus égale à     VW/p    plus  grande que     VW/        (p+b).     



  L'angle a, d'autre part, est déterminé,  avec une certaine latitude d'ailleurs, pour per  mettre aux documents     photomicrographiques     de défiler sans obstacles matériels dus à l'ap  pareil lui-même aussi bien sur la face L J que  sur la face<I>L<B>N.</B></I>  



  Les     épures    de     définition    de ces différentes  grandeurs, notamment de<I>a, e</I> et<I>a</I> - pour pro  curer d'abord entre les centres d'images i' et         i"    l'écartement total     II+h=2e        (sina+cosa)     désirable, puis la distance     P,    où doivent appa  raître à ouverture relative donnée des objec  tifs, ces images     i    et<I>i'</I> sur les directions 3, 3'  et 2, 2', enfin pour éviter les occultations des  deux faisceaux projectifs avant traversée des  objectifs par les trois faces se recoupant sur  l'arête E - relèvent visiblement des seules  connaissances de l'homme de l'art.  



  On a. représenté encore sur cette     fig.    1, de  manière schématique, la pénétration par la  face     R    N du corps E2 d'un faisceau de lu  mière émanant d'une source extérieure S à  laquelle on demande l'éclairement du docu  ment. Ce faisceau n'étant appelé à atteindre  le document qu'après avoir frappé la face       semi-réfléchissante        1l1,    c'est la moitié seule  ment du flux utile qui parvient à ce docu  ment, quelle que soit sa position i en A B ou  (i) en A' B'. Ce faisceau peut. aussi pénétrer  dans le corps K1 ou le corps K2 par les faces  supérieure ou inférieure de ces corps, telles  qu'elles sont projetées sur le plan de la fi  gure.

   C'est par cheminement     semblable    à tra  vers le corps K2, le document (i) étant en A'  B', que l'on obtiendrait visiblement l'éclairage  le moins frisant, c'est-à-dire du meilleur  rendement.  



       Emanant    du document, les faisceaux     dif-          fusé,s    qui sont susceptibles d'atteindre les pu  pilles d'incidence des objectifs sont, d'autre  part, répartis en flux égaux par la face 171  vers l'un et l'autre de ces objectifs, puisque  cette face 1I1 est     semi-réfléchissante,    et que  la face l12 est totalement réfléchissante.

   On  peut, pratiquement, s'arranger pour que,       compte    tenu du pouvoir absorbant de la face  111 et du pouvoir réfléchissant de 1I2, le pou  voir de transmission de     3,11.    soit un peu supé  rieur à son pouvoir réfléchissant afin que     des     flux     égaux    parviennent aux deux objectifs.  



  Si, comme on l'a proposé     phis.    loin, les  objectifs<B>01</B> et 02 devaient être décentrés  relativement aux images     i    et     i",    pour faire  converger à une certaine distance finie les  axes secondaires projectifs clé l'instrument, les  ouvertures relatives utiles de ces objectifs se-      raient plus faibles encore que     VW/p    (par suite  de l'effet de lucarne qui se produirait).  



  Pour permettre dans de     tels        instruments     l'utilisation d'objectifs de plus grande ouver  ture, on peut alors adopter la disposition de  la     fig.    2 de préférence à celle de la     fig.    1  Sur la     fig.    2, en coupe par un plan nor  mal au document et contenant les axes des  objectifs, la disposition générale inspirée du  même principe comportant quatre faces réflé  chissantes     1111,        1112,   <I>ml, m2</I> consiste à dis  poser un corps réfringent, composé de deux  prismes     K1    et     H2,    d'indice     n    relativement  à l'air,

       symétriquement    de part et d'autre  de la face     semi-réfléchissante        1111;    et à placer  les     objectifs    01 et 02 au proche voisinage des.  faces<I>E J</I> et<B>EN,</B> respectivement parallèles       aux    faces<I>L N</I> et<I>L J de</I> ce corps.

   Ce corps  ayant une épaisseur a entre ses faces paral  lèles, le document<I>i</I> ou<I>(i)</I> se voit substituer,  dans le     milieu    air où plongent les objectifs<B>01</B>  et 02, deux images i'1 et     i    2 se recoupant en       x    avec le plan même de la surface     semi-réflé-          chissante        1171    et     qui    paraissent rapprochées de  la quantité b = a     'z   <U>1</U> des faces     d'émer-          gence    du corps losange E<I>J L N.</I> Si<I>p</I> désigne  la distance séparant respectivement ces images  des pupilles d'entrée de diamètre d des deux  objectifs 

  identiques, d'axes respectivement  normaux aux images i'1 et     i2,    il est visible  que l'on obtient pour     d/p    une valeur repré  sentant une ouverture relative utile     desdits     objectifs beaucoup plus grande que dans le  cas de la     fig.    1.  



  Un bénéfice important relativement à la  disposition de la     fig.    1, moindre cependant  que celui que l'on vient de faire ressortir,  demeure encore acquis si l'indice     n    du corps  est égal à 1, c'est-à-dire si<B>311</B> est situé dans  l'air. On a donc, dans les deux cas : n -1  ou n > 1, la possibilité, selon la disposition de  cette     fig.    2,     d'utiliser    des objectifs 01 et 02  de courte longueur focale et très ouverts, ce  qui a un double retentissement: et sur la lumi  nosité de     l'instrument    et sur son encombre  ment, ainsi qu'on va le voir ci-après.

      En aval des deux objectifs 01 et 02 on  retrouve, d'une part, le miroir     1172,à    distance  fixe e de     D'11    pour un instrument donné, et,  d'autre part, les deux miroirs ml et m2 soli  daires d'une monture U centrée sur 01, ces  trois miroirs jouant dans cette disposition  nouvelle les mêmes offices que les faces totale  ment réfléchissantes de mêmes     noms    de la  précédente disposition.  



  En appelant a les décentrements égaux et  symétriques des axes des objectifs relative  ment aux centres des images i'1 et i2, ou des  prolongements 3, 3' et 2, 2' de ces axes re  lativement aux centres des images définitives  <I>i' et</I>     i'    (non représentées) égales au docu  ment unique<I>i</I> ou<I>(i),</I> on lit, comme sur la       fig.    1,     h    - 2e cos<I>a, H</I>     -f-    2 s.

   = 2e sin<I>a</I> et       (h        +    H     +    2     s)    = 2e (sin a     +    cos a), quel que  soit     s.    Mais ces grandeurs sont, relativement  à la grandeur du document i, nettement supé  rieures à celles qui lui correspondent sur la       fig.    1, par suite de la valeur plus grande de e.  



  On voit encore que le défilement du do  cument demeure aussi facile et satisfaisant  dans le plan<I>L J</I> que dans le plan<I>L N,</I> comme  pour la disposition de la     fig.    1 sans obstacle  matériel aucun.  



  La     fig.    3 est, en coupe par un plan conte  nant les axes projectifs, un schéma d'ensem  ble de la marche des deux faisceaux projec  tifs dans l'appareil, schéma dans lequel,     dans     l'une ou l'autre des deux formes d'exécution  de l'appareil décrit ci-dessus     (fig.    1 ou 2),     ap-          parait    l'analogie avec le microscope binocu  laire, sauf toutefois, notamment pour le dis  positif de dédoublement du document, obtenu  comme expliqué par ce qui précède, et sauf  notamment aussi, on va le voir, pour l'agence  ment des oculaires.  



  Sur cette figure, le document est repré  senté dédoublé en i' et i" à la distance p des  pupilles d'incidence et d'émergence, supposées,  pour     chacun.    des objectifs 01 et 02, confon  dues avec le plan p ou situées dans le plan P.  



  Ces objectifs sont schématiquement réduits  à leurs points nodaux confondus pour chaque  objectif dans le plan<B>P</B> sur l'axe optique de  cet objectif, qu'il     s'agisse    de ces objectifs eux-      mêmes pour     1e    cas d'un dispositif de dédou  blement de document du genre de la     fig.    1, ou  encore, et avec les mêmes simplifications, qu'il  s'agisse de leur représentation virtuelle     0'l,     0'2 donnée par les miroirs     11T2,   <I>ml.,</I>     m2    dans  le cas du dispositif de dédoublement du genre  de la     fig.    2. Les pupilles de ces objectifs ont  été représentées rabattues pour la clarté des  explications qui suivent.

   Les objectifs<B>01</B> et     0'2     sont appelés, quel que soit le dispositif de dé  doublement, à construire chacun avec     un     grandissement.     déterminé   <I>Iii =</I>     p'Ip    une image.  I du document<I>i à l a</I> distance<I>p'</I> de P. Ces  deux images I se construisent dans le même  plan où leurs lignes homologues parallèles au  plan de la figure contenant les axes     des    fais  ceaux projectifs doivent,     aussi    exactement  que possible, coïncider.

   Au     voisinage    de ce  plan I un système de concentration C des  faisceaux émergeant des objectifs est le seul  organe qui rappelle l'oculaire ou tout au  moins la partie antérieure de l'oculaire d'un  microscope.  



  Des images construites en I au grandisse  ment     p';   <I>p,</I> ce système C doit donner, à un       grandissement    voisin de l'unité, des images       finales    I', réelles ou virtuelles selon la posi  tion des     images    I relativement à C. Il a. égale  ment pour office de     construire    dans un plan  P', à une certaine distance l' au-delà de C,  des images réelles D des pupilles d'émer  gence d des objectifs<B>01</B> et 02.

   Ce sont ces  images D qui jouent, pour chaque faisceau  projectif, le rôle d'anneaux oculaires dans       l'instrument.    Selon ce qui a. été exposé dans le  préambule, la distance B, à. laquelle les images  I'     apparaissent,    vue des anneaux oculaires D,  doit être de l'ordre de la vision distincte et de  préférence un peu supérieure. Dans ce cas, et  comme on l'a dit,     les    verres     d'oeil    usuels dans  tout oculaire sont inutiles et peuvent être sup  primés.  



  Si les anneaux D sont construits par C à  un écartement Y égal à l'écartement moyen  des deux yeux, un     observateur    regardant le  système de concentration C, les yeux placés  dans les anneaux oculaires D du plan P', voit  par ces deux     anneaux    D les images I' de I    données par les faisceaux projectifs de l'ins  trument, chacun de ses yeux ne percevant que  l'image donnée par le faisceau correspondant.  



       L'accoinodation    se faisant sur le plan I'  à la distance B des yeux, le document     photo-          micrographique    apparaît agrandi à l'observa  teur, dans l'espace, à une distance égale ou  non à B, selon que les     centres    des deux images  sont ou non en coïncidence, leurs lignes homo  logues parallèles au plan de la     figure    l'étant  nécessairement, comme déjà stipulé.

   Il peut,  en effet, y avoir intérêt, pour ajouter au       grandissement    réel un facteur psychologique  supplémentaire de grandissement dû à un  effet bien connu en stéréoscopie, à faire ap  paraître     spatialement    l'image finale du docu  ment     dans    un plan     phis    éloigné     des    yeux que  ne l'est réellement le plan contenant les images  I'. Ceci s'obtient d'ailleurs sans que     l'écart     entre     legs    centres des images dans le plan I soit  grand, l'angle 0 sous lequel Y est vu de C  étant relativement faible.  



  La     fig.    4 représente, en projection ortho  gonale sur un plan perpendiculaire à l'axe du       système    C, le système C     supposé    enlevé, le  dispositif de dédoublement de l'objet con  forme à la     fig.    2.

   Les images virtuelles     des     objectifs<B>01</B> et 02 apparaissent en 0'1 et 0'2  dans les miroirs     m2    et 1I2;     les    axes 2, 2' et 3,  3' de ces objectifs     virtuels    se projettent sur le  plan de la     fig.    4 normalement à lui, et y       apparaissant    décentrés de     e,    de part et d'autre  des     images   <I>i</I> et,     i',    supposées vues à travers  ces objectifs virtuels 0'l et 0'2 dépourvus de  leurs verres.

   On voit sur cette figure que la  monture     l'    des miroirs     m1   <I>et</I>     m2   <I>a</I> dû tour  ner autour de l'axe 1, l' de l'objectif 01 d'un  certain angle suffisant pour que d, écarte  ment entre     centres        des    pupilles de ces objec  tifs virtuels, et troisième côté d'un triangle  admettant<I>H</I> et<I>h</I> pour     ses    deux     autres    côtés,  ait une grandeur telle que son image fournie  par le système C soit égale à. l'écartement  moyen Y des yeux.  



  Si les     horizontales    du document     i    ou (i)  doivent, pour observer les conditions de lec  ture correcte, être parallèles au plan conte  nant les axes 2, 2' et 3, 3' perpendiculaires au      plan de la     figure,    il     convient    de faire     tonner     ce document dans     sôn    plan d'un angle y  autour du point où le traverse l'axe de l'un  ou de l'autre des objectifs 01 ou 02, cet  angle y étant égal à celui, au sommet 0'2, du  triangle 01 0'2 0'1.

   Cette rotation doit être  permise par l'écart, existant entre le bord du  document et l'arête L du corps K1 K2, et cet  écart a sa répercussion sur la valeur de a,  hauteur de ce corps, à diamètre donné des       montures    des objectifs 01 et 02 pour la posi  tion des objectifs où a = 0.  



  Une deuxième explication s'impose. Pour  satisfaire aux conditions relatives à l'écarte  ment d des centres des pupilles des ob  jectifs, ou de leurs images virtuelles, et à  l'écartement 41 des centres des images  <I>i'</I> et il', il ne suffit pas que la lon  gueur focale f des objectifs ait été choisie  à raison de la     grandeur    désirable des  images I, ni la quantité h déterminée à rai  son notamment des     valeurs    de e et de a.

   Il  est encore nécessaire, et cela résulte des consi  dérations qui précèdent, que d puisse être dif  férent de<I>h</I>     +   <I>H,</I> et 4 1 de<I>h</I>     -f-   <I>H</I>     -f-    2 8,  après que l'ouverture relative des objectifs<B>01</B>  et 02, le grandissement     Iji,    la grandeur dési  rable des anneaux oculaires D, les valeurs de  Y et     B    (pratiquement imposées) ont déter  miné la convergence du système C et sa gran  deur propre.  



  Pour y parvenir, la valeur de<I>H</I>     -f-   <I>h</I>     +    2 8  doit pratiquement être supérieure à la valeur  voulue de 41 et pouvoir être mécaniquement  réduite ad libitum. Le dispositif de la     fig.    2  conduisant à une valeur de e, donc de 2e  (sin a     +    cos a), plus grande, à a donné, que  dans le dispositif de la     fig.    1, c'est une raison  nouvelle de l'adopter de préférence.

   D'autre  part, la monture Ü des     miroirs    m1 et m2 pré  vue sur cette     fig.    2, permet, si elle est centrée  de façon à pivoter autour de l'axe 1, 1', de  faire varier l'écartement 4 des axes 2, 2' et  3, 3' du maximum<I>H</I>     +   <I>h</I> au     minimum   <I>H - h,</I>  sans modifier les constructions toujours     équi-          pollentes    des images<I>i'</I> et<I>i"</I> dans     un    même  plan.

   Si, d'autre part, selon cette même     fig.    2,  les objectifs 01 et 02 sont placés dans une    monture<B>1</B> présentant par exemple avec la  monture Z du corps K1, E2 un plan de  glissement parallèle à la diagonale<I>J N</I> de ce  corps et perpendiculaire au plan de la figure,  on comprend que le décentrement s des axes  des objectifs 01 et 02 relativement aux centres  des     images    i'1 et i'2     et,    par     conséquent,    des  axes des objectifs virtuels 0'1 et 0'2 relative  ment aux images<I>i'</I> et<I>i',</I> puisse être réglé indé  pendamment de d.

   Pendant le     coulissement     de X sur Z il faut évidemment que     les    ob  jectifs, libres tous deux de coulisser dans la  monture X parallèlement à leurs     axes,          puissent    être respectivement maintenus au  proche     voisinage    chacun des faces<I>E J</I>et<I>E N,</I>  de préférence     sans    frotter sur ces     faces.     



  Par     ces        moyens,    on réalise donc     la     fixation ad libitum des     valeurs    de d et de  d 1=     d        +    2 a après que les     autres    grandeurs  caractéristiques et le système C ont été déter  minés par     @    les facteurs qui les conditionnent       d'autre        part.     



  La     mise    au point, pour le cas du     dispo-          sitif    de la     fig.    2 dont il a été parlé     ci=dessiis,     se fait de la manière suivante par exemple.  Les deux objectifs identiques 01 et 02 d'une  paire de même fabrication présentant     néces-          sairement    des longueurs focales différentes  aux tolérances près, il faut d'abord réaliser le  même grandissement     IJi    pour les deux fais  ceaux projectifs.

   On y     parvient    en     agissant     séparément sur les tirages des deux objectifs  coulissant dans la pièce X, les moyens de  commande étant     aussi    précis que désirable et  représentés     usizr    la     fig.    2, pour les     seuls    be  soins des explications,     par        pignons    et crémail  lères. Les deux     grandissements   <I>Ili</I> étant obte  nus égaux, il faut     encore    amener les deux       images    I dans le même plan et pour cela  éloigner ou rapprocher l'un des deux ensem  bles objectif-document.

   On peut, par exemple,  agir sur le déplacement de l'ensemble     (0'2=i)          (fig.    3) par rapprochement ou éloignement  du miroir     i112,    porté par un socle G, coulis  sant dans une glissière du corps Z     (fig.    2),  ce réglage fait, on peut avoir à retoucher d  et 8, ce qui est faisable comme expliqué déjà.  Pour finir, on place le système C correcte-      ment et     immuablement    relativement au plan  contenant les images I, et on fixe ne varietur       tous    ces réglages.  



  Le réglage, dans le cas du dispositif con  forme à la     fig.    1, se fait à l'aide de moyens  semblables et d'une faon analogue à ce qui  vient d'être dit pour le cas de la     fig.    2.  



  La     fig.    5     représente,        dans    un plan perpen  diculaire à celui qui contient les axes 2, 2' et 3,  3' des     fig.    2 et 1, une coupe schématique de  l'appareil complet, disposé dans un coffrage       Xl,   <I>X2.</I> On reconnaît une partie du dispositif  mécanique et optique de dédoublement de  l'objet,     les    deux axes des faisceaux projectifs  se projetant l'un sur     l'autre.    On y remarque  en     sus    un miroir 113 brisant les faisceaux pro  jectifs,

   de     manière    à diminuer l'encombrement  de l'appareil avant que ces     faisceaux    par  viennent au     système    C. Ce dernier est com  posé par exemple d'une lentille plan-convexe  Cl suivie d'une lentille biconvexe C2, ces len  tilles étant prévues et     calculées    pour que les  images 1 données par<B>01</B> et 02, construites à  distance faible     déterminée    de la face plane de  Cl, en avant de cette face par exemple,  soient vues en l' par un observateur plaçant  ses yeux dans le plan P' qui contient les an  neaux     oculaires    D, et n'y     paraissent    entachés  que du minimum tolérable de défauts.  



  Les     corrections    à apporter à ce     système    C  ne doivent guère être     relatives,    comme pour       las        oculaires    de     microscopes    composés, qu'à.       ia        distorsion,    à     l'astigmatisme    et à la courbure  d'image.  



  Un cône X2, prolongeant le coffrage     Xl    de  l'appareil entre ce plan P' et la lentille C2, et  protégeant     les        images    l' contre toute lumière       parasite,        présente    une ouverture oblongue,       laissant        passer    tous les     faisceaux        construisant          las    deux anneaux     oculaires    dans le plan P.

    Cette ouverture, vue rabattue, est nettement  plus grande dans ses dimensions     W    et<B><I>!U</I></B> que  le contour délimité par deux cercles oculaires  et     leurs        tangentes    communes extérieures, con  tour représenté rabattu d'autre part.  



  On voit que cette grande ouverture, cen  trée sur le     système    C, orientera     spontanément          l'observateur    pour lui faire occuper la posi-         tion    correcte exigée pour la perception des  deux images I', chacune étant destinée séparé  ment à chacun de ses yeux. On voit     aussi    que  les     faisceaux    construisant les anneaux D per  mettent à l'observateur de se déplacer en pro  fondeur d'une quantité z (fi-. 5) en s'éloi  gnant ou se rapprochant de l'ouverture du  cône X2, sans     cesser    de percevoir entièrement  et correctement les deux images l'.  



  Il y a lieu de remarquer que, selon qu'il  y a un ou plusieurs miroirs     tels    que 1T3 pour  réfléchir les faisceaux projectifs et à raison  de leur nombre pair ou impair, le document  à     observer,    et     selon    encore que ce document  lui-même est droit ou inversé (quant à sa  droite et à sa gauche), doit être placé soit, en  <I>i,</I> soit en<I>(i),</I> ainsi que le permettent les dis  positifs des     fig.    1 et 2.  



  Si l'on veut superposer deux images et les  lire en même temps, comme par exemple une  échelle micrométrique se projetant ad libi  tum sur le document à     observer,    on peut uti  liser à la. fois les deux faces<I>L J et L N</I> du sys  tème     div        iseur    ou     dédoubleur    comportant le  miroir     semi-réfléchissant    1I1, le sujet étant  disposé sur le plan qui lui convient. pour son  sens, et l'échelle micrométrique de sens conve  nable sur l'autre face.  



  On peut     substituer    à     la    combinaison de  lentilles Cl, C2,     constituant    à titre d'exemple  le système de concentration C, un miroir de  révolution, :sphérique ou elliptique par exem  ple, sans que     les    images finales soient sensi  blement     inférieures    aux     images    I construites  par les objectifs 01 et 02 sous le rapport     stig-          matisme,    distorsion et     courbure    de champ, si  ce miroir     est        assez        voisin    du plan     contenant     les images I.

   Une telle réalisation de l'appa  reil avec miroir de révolution présente     no-          ta.nvnent        lies        avantages    de conduire à un appa  reil     plus    léger, donc plus maniable et aussi de  n'exposer les     images    finalement     observées    à  aucun chromatisme, si les     images    I n'en sont  pas entachées.  



  Sur la     fig.    6, les     mêmes    lettres     désignent     les organes ayant mêmes fonctions que sur la       fig.    5, ou bien elles désignent les     mêmes    di  mensions caractéristiques.

        Rien n'étant changé     aux        moyens        décrits     pour l'obtention des     deiLx    faisceaux projectifs       distincts        construisant    les     deux        images    agran  dies du     doclunént    dans le plan I, on remarque       seulement    sur cette     figure    que     les        deux     images     virtuelles    finales<I>i' et i"</I> de ce docu  ment, qui se     substituent    à ,lui et avec même  grandeur,

       n'apparaissent        plus    comme ayant       leurs    centres     sir    la ligne     d'intersection    10 du  plan qui les     contient    et du plan 2-2', 3-3'  contenant     les    axes principaux des images vir  tuelles 0'1 et 0'2 des objectifs 01 et 02 de l'ap  pareil, ces deux plans étant orthogonaux à  celui de la     figure.    Dans cette solution du sys  tème C de concentration, les centres des  images<I>i'</I> et     i   <I>'</I> sont, dans leur plan commun,  nettement déplacés     _    de la même quantité  (fia.

   6)     dans    le même     sens    normalement au  plan 2-2', 3-3', de telle sorte que le plan       4--4',    réflexion du plan 2-2', 3-3' sur le  miroir plan 313,     brisant    les     faisceaux,    se  trouve être parallèle, à -une certaine     distance          au-dessus,    à l'axe 5-5' du     miroir    de révolu  tion C, et que les images I soient construites  dans un plan normal au plan     4-4',        e'est-à-          dire        aussi    normal à l'axe 5-5' et centrées       sur    cet axe.  



  Le plan, également normal à celui de la  figure, qui     contient    les axes projectifs de  l'appareil, est alors le plan 6-6' qui se brise  et se reflète     -J1,3    selon 7-7'. Il fait l'angle       co    le plus faible possible respectivement avec  les plans 2-2', 3-3' et 5-5'     (fig.    6).  



  Les     objectifs    01 et 02, à même longueur  focale, doivent donc présenter une couverture       plus    forte que dans le cas où le système C est       lenticulaire.     



  Le     miroir    de révolution C     construit    enfin       les    deux anneaux     oculaires    de l'appareil,  images     réelles    des pupilles d'émergence     des     objectifs 01 et 02. Les centres de ces anneaux  sont en 11 et 12, et le plan 8-8' qui contient  ces deux centres et les centres des images I  fait     aussi    l'angle a) avec l'axe 5-5',     c'est-à-          dire    l'angle 2     co    avec le plan 7-7'.  



  On a rabattu les centres de ces anneaux en  13 et 14 dans le plan de la     figure    pour     lire     leur écartement Y obtenu par les mêmes    moyens que déjà décrits, et représenter     l'ou-          v        erttu    e de     dimensions        9p    et     P    pratiquée dans  le coffrage     X'1    de l'appareil et à travers la  quelle on peut regarder les images I.  



  L'adjonction d'un dépoli très léger dans le  plan des images I, ou en son voisinage, peut  enfin être favorable à l'obtention de certains       effets    dont on va parler. Ce dépoli peut être  employé de préférence dans le cas où le sys  tème C est lenticulaire. Il procure tout  d'abord la diffusion des faisceaux construi  sant     les    anneaux oculaires en sorte que, sans  que les centres de ces anneaux     disparaissent,     la zone réservée à l'emplacement de     chaque          oeil    est     plus    étendue. Mais la transparence de  ce dépoli doit être telle encore que cette dif  fusion ne permette pas à chacun des yeux la  perception simultanée des deux images I.

    Toutefois,     l'extension    de la zone réservée à  chaque     oeil    dispense de     l'intervention    sur les  réglages qui permettent la variation de Y       comme    expliqué     pltLs    haut, alors même que  l'écart     pupillaire    anormal     d'un    observateur  l'exigerait dans un appareil ne comportant  pas ce dépoli.  



  Au contraire de ce qui se produit dans les  lecteurs par projection de documents     photo-          micrographiques    translucides sur un dépoli, il  ne se manifeste ici aucune inégalité     dans    la       brillance    de     l'image    I, par suite de la pré  sence du système C qui concentre les fais  ceaux lumineux vers les yeux.

   Enfin, ce dépoli  très léger s'oppose à toute trace de chroma  tisme longitudinal, si le système C a tendance  à en introduire, et il étend l'image observable  au-delà du cercle qui normalement la déli  mite, comme cela a lieu dans     tout    instrument  d'optique comportant des diaphragmes     circu-          lair    es.  



  Il peut être commode enfin de prévoir  l'emploi par     l'observateur    - libre     d'ailleurs     de porter les verres qui lui     servent    habi  tuellement pour travailler     --    de     lunettes-          loupes    ou de telles autres lunettes à prismes  ou de Galilée, établies spécialement à cet  effet,     pour    lui permettre de lever une ambi  guïté sur un détail,     sous    un     grossissement     exceptionnel.

Claims (1)

  1. hE VENDICATIONS T. Procédé d'examen de documents non di- rectement lisibles à l'#il nu, photomicrogra- phiques par exemple, caractérisé en ce qu'on forme deux images d'un tel document unique, chacune par un faisceau projectif ne concer nant en propre que l'un des yeux de l'obser vateur,
    et qu'on examine ces images à dis tance de vision distincte. II. Appareil pour la mise en ceuvre du procédé suivant revendication I, caractérisé en ce qu'il comporte un système optique divi seur amenant à chacun de deux objectifs im faisceau issu des points du document, de ma nière que deux images réelles agrandies de ce document soient formées par les deux objec tifs, dans le même plan,
    au voisinage d'un système unique de concentration qui, d'une part, construit deux images réelles, interver ties, des pupilles d'émergence desdits deux objectifs, ces dernières images servant d'an neaux oculaires pour chacun des yeux de l'ob servateur, à l'écartement moyen de ses yeux, et qui, d'autre part, provoque la fusion en vision binoculaire des images distinctes du document dans le plan image, fourni par ce système,
    du plan contenant les deux images réelles dudit document construites par les deux objectifs. SOUS-REVENDICATIONS: 1. Appareil suivant la revendication II, caractérisé en ce que le système optique divi seur comporte deux faces planes parallèles (M1 et M2), dont l'une (Ml) est ssemi-réflé- ehissante et l'autre (M2) totalement réflé chissante, les plans <B>(L J</B><I>et<B>L N)
    </B></I> qui con tiennent le document et son image fournie par la susdite face semi-réfléchissante faisant avec cette face semi-réfléchissaaite (311) un angle a inférieur à 90 , un même milieu réfringent d'indice au moins égal à celui de l'air étant disposé dans l'espace délimité par le plan con tenant le document à observer, par le plate image de ce plan donné par la face plane semi-réfléchissante (311),
    par le plan. de la face plane totalement réfléchissante (N12), par des surfaces (QT et VW) situées dans un même plan parallèle à l'image (A" P") du document fournie par la face plane totale ment réfléchissante (.I12) et perpendiculaire aux axes parallèles des deux objectifs (0l et 02), et par deux faces planes (ml et mm) pa rallèles, totalement réfléchissantes,
    disposées entre l'un des objectifs (01) et le système diviseur, pour assurer l'identité des parcours optiques dans le milieu réfringent, quel que soit son indice, entre le plân (QTVW) et soit le document (i) plan et son image (A" B") de même sens que ledit document (i) pro posés par le système diviseur, soit les deux images planes parallèles (A' B' et A" B"), toutes deux de sens contraire au docu ment (i). 2.
    Appareil suivant la revendication <B>11,</B> caractérisé en ce que les objectifs ont leurs axes respectivement perpendiculaires à deux plans<I>(L .7</I> et<B>L N)</B> susceptibles de contenir le document, ces plans formant entre eux un angle 2a, un même milieu réfringent étant disposé de part et d'autre d'une face plane semi-réfléchissante (M1), entre ces deux plans, et deux autres plans <I>(E J</I> et<I>E N)
    </I> qui leur sont parallèles à la même distance (a) respectivement de chacun, les deux objectifs étant disposés devant ces derniers plans, un miroir pqan (M2) étant agencé avec l'un des objectifs (02) et deux miroirs plans (m1 et 7rz2) parallèles l'un à l'autre étant agencés avec l'autre objectif (01), à son émergence, pour assurer l'égalité des parcours optiques mesurés respectivement entre ces objectifs et le plan (I) contenant les deux images réelles agrandies du document,
    construites par eux au voisinage du système unique de concen tration (C). 3. Appareil suivant la revendication II et la soizs-revendieation 2, caractérisé en ce que les deux objectifs (01 et 02) sont suscep tibles de coulisser suivant leurs axes, dans leur monture (X), pour assurer l'identité des grandissements des images réelles recueillies au voisinage du système de concentration (C)
    sur les deux faisceaux projectifs produits par l'appareil, et en ce que le support (G) du miroir (N2) peut coulisser pour amener l'image réelle construite par l'objectif corrAs- pondant (02) dans le même plan (I) que l'image construite par l'autre objectif (0X), le glissement simultané et d'une même quan tité a des deux objectifs (01 et 02) en regard des faces<I>(E J</I> et<B><I>EN)
    </I></B> de sortie du diviseur et dans le même sens autour du point d'in tersection de leurs axes, assurant, d'une part, l'éloignement entre eux des centres des deux images (i' et i'') du document à une distance d 1 égale à (d + 2 s), d étant l'éloignement des prolongements parallèles (2-2' et 3-3') des axes des objectifs,
    après réflexion des faisceaux projectifs sur les miroirs (1112 et m2) et assurant, d'autre part, le croisement voulu des axes secondaires des deux faisceaux projectifs de l'appareil.
    4. Appareil suivant la revendication. II et les sous-revendications 2 et 3, caractérisé en ce que l'ensemble des miroirs (ml et m2) agencés avec l'objectif (01) peut tourner autour de l'axe de cet objectif (01), permet tant, après que la position du miroir (11.'(2) correspondant à l'autre objectif (02) a été réglée comme indiqué dans la sous-revendi- cation 3,
    d'assurer l'écartement des prolonge. menu et 3-3') des axes des objectifs (01 et 02),à une valeur d, qui procure, entre les deux images réelles (D) interverties des pupilles d'émergence (d) de ces objectifs, l'écartement (Y) égal à la valeur moyenne de l'écartement des yeux, le cadre portant le do cument (i) à observer devant avoir tourné dans son plan d'un angle a égal à celui formé par les deux plans se recoupant suivant (2-2'), contenant l'un les axes des deux ob jectifs, l'autre les prolongements parallèles (2-2' et 3-3')
    de ces axes après dernières réflexions sur les miroirs (312 et m2), de telle sorte- que les lignes horizontales homologues des images <I>(i'</I> et<I>i")</I> dudit document soient, dans le réglage pour l'observation, toujours parallèles à ce dernier plan (2-2', 3-3'). 5.
    Appareil suivant la revendication II et les sous-revendications 2, 3 et 4, caractérisé en ce qu'un dépoli très léger est disposé dans le plan des images agrandies<I>(I)</I> du document<I>(i)</I> fournies par les objectifs (01 et 02), la trans parence de -ce dépoli étant juste suffisante pour que, regardant avec un seul oeil, l'obser vateur ne puisse voir en même temps -les deux images (I).
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