Capsule à gaz comprimés ou liquéfiés. La présente demande de brevet d'inven tion est relative à une capsule à gaz co#n- prim;és -ou liquéfiés, spécialement à une cap sule de petites ,dimensions.
Diverses formes d'exécution de l'objet de l'invention sont représentées, à titre d'exem ples, au dessin ci-joint dans lequel: La fig. 1 représente, en Loupe, l'extrémité d'une capsule; La fig. 2 représente, en coupe, une va riante de détail de la capsule suivant la fig.1; La fig. 3 représente, en .coupe" une va riante de la capsule suivant la fig. 1; La fig. 4 représente, en coupe, l'extrémité d'une autre forme d'exécution de da capsule, avant filetage du col;
La fig. 5 représente, en coupe, l'extrémité de la capsule suivant la .fig. 4 après le file tage .du -col, et sur laquelle est montée la tête; Les fig. 6 à 10 représentent, .en coupe, des variantes de ,la capsule suivant la fig. 5; Les fig. i1 et 1.2 représentent, en coupe, l'extrémité d'une .autre forme id'lexécution de la capsule, resp. une variante de détail.
L'extrémité ouverte de la,capsule i (fig. 1; est rétreinte (terme technique indiquant un rétrécissement ou une réduction de diamè tre) autant qu'il est nécessaire pour qu'elle ,prenne à la fois .le diamètre et le :surcroît d'épaisseur nécessaires.
Cette extrémité qui forme le col -de la capsule est filetée exté rieurement et sur ce filetage est vissée une tête 2 qui serre contre l'ouverture du col une rondelle 3 en matière plastique, par exemple en caoutchouc, qui assure ;'étanchéité. Cette rondelle, qui déborde vers l'intérieur .l'ouver ture du col, sert en même temps sans sa partie débordante de siège à une soupape à cloche IL guidée par la tige 5, dont elle est solidaire, dans un alésage centras ,de la tête 2 et destinée à fermer la capsule sous la pTes- sion du gaz qui y est ,contenu:
La tige 5 et sa tête 6 destinée à la buter pour limiter la course de la soupape, portent les méplats et entailles nécessaires pour permettre le pas sage du gaz .dans l'alésage, si la soupape 4 est ouverte.
L'avantage de la capsule décrite est de ne nécessiter qu'un seul joint plastique, alors que dans les capsules connues il y en a deux distincts, l'un fermant l'extrémité Ue la @cap- sule, l'autre formant siège pour la soupape. En outre, ce joint plastique n'assure l'étan chéité que par .une de ses faces, ce qui di minue les chances de fuites.
Enfin lorsque le joint en matière plastique est hors :de service, i1 :peut être -changé, sans qu'aucune pièce métallique soit mise au rebut, alors que dans les modèles connus la matière plastique de la soupape est sertie dans :cette soupap3, et sa mise hors d'usage entraîn:Q. celle de la sou pape entière. Dans le dispositif -décrit, le ser tissage est évité et remplacé par le serrage de la rondelle: plastique par -l'extrémité de la capsule.
D'après la fig. 2 l'emprisonnement de la rondelle plastique est complété par un bourrelet 7 (fig. 2), faisant saillie à l'intérieur du .logement de la rondelle 3 dans la tête 2.
Dans la variante montrée dans la fig. 3, la tète 2 est constituée par deux pièces 8 et 9 (fin-. 3).
Dans la soupape 4, les trois pièces 4, 5 et 6 (fig. i) sont distinctes et assemblées par vissage, mais 4 et 5, ou 5 et 6 pourraient aussi être d'une seule pièce.
D'une façon générale il est de grande im portance, pour que ides joints en matière plastique demeurent étanches, que ces joints remplissent exactement leur logement et qu'ils y soient enfermés autant. que possible.
Dans les capsules suivant les fig. 1 à 3, il est visible que ces conditions ne sont :pas ab solument remplies. En effet, en :ca qui con cerne la première condition, le filetage de la tête 2 ne sera pas rempli exactement par ce lui du col .de la capsule 1, car il doit être poussé assez loin pour que le vissage ne soit pas arrêté avant que le serrage ne soit suffi- stint sui- la rondelle 3. Il restera donc un vide qui nuira à la qualité du joint, parce que la matière plastique, pourra y refluer peu à peu, ce qui diminuera la compression. qu'elle subit.
En ce qui concerne la deuxième condi tion; lorsqu'on serre la tête sur le col de la capsule la matière plastique peut refluer as sez librement vers le -centre de la rondelle, d'autant plus facilement que l'épais=seur de la rondelle sera plus grande par rapport à l'épaisseur :des parois de -la capsule. D'une part, le joint à l'extrémité de_ la capsule sera défectueux, et, d'autre part, la rondelle plas tique, refluant vers son centre, se déformera vers la. portée de la soupape 4, dont l'étan chéité sera plus aléatoire.
Les formes d'exécution décrites ci-a:près remédient à ces défectuosités. La fig. 1# représente l'extrémité -ouverte d'une capsule ,avant le filetage :de son extré mité. Elle a subi, tout à fait à son extrémité ouverte, sur une faible longueur, une: passe de rétreint supplémentaire la, qui lui ,donne, à cette extrémité, un diamètre extérieur au plus égal au diamètre intérieur du filetage du :col de la capsule. Sur la fig. 5, la même extrémité est représentée, après filetage.
Ce filetage .laisse cylindrique la paroi :extérieure de la partie rétrécie la, qui s'emb.oîte dans le fond de la cavité de la tête 2, également cy lindrique, de sorte que la rondelle plastique 3 remplira exactement son logement.
En outre, la face .de la partie rétrëcie la (fig. 4 et 5) au lieu d'être plane, est conique (cône convexe), @de sorte que, ,lors du serrage, la matière plastique tend, non pas à refluer vers le centro -de la rondelle, mais vers l'ex térieur, c'est-à-dire, le bord extérieur de la rondelle est pressé @contro la paroi correspon dante de son logement.
La fig. 6 représente uno variante de la partie rétrécie 1a dont la face présente une partie extérieure 1.4, annulaire et légèrement tronconique et une partie intérieure .sail lante en forme,d'un ;petit :cylindre 15,4e lon gueur inférieure :à l'épaisseur de la rondelle plastique, et d'épaisseur plus ou moins ré duite, par conséquent, plus ou moins tran chant qui est destiné à entrer dans une rai nure circulaire 11 de la rondelle plastique 10.
L'extrémité de la capsule, établie d'a=près la fig. 5 a un effet d'emportepièce sur la rondelle plastique, généralement :assez :dure, et la déformation de cette rondelle, vers la portée de la sou=pape 4 est assez faible dans la capsule d'après la fig. 5. Elle est réduite encore .par la disposition suivant les fig. 6 et 7.
La rondelle ,peut aussi être -composée de deux parties, comme il est montré :dans da fig. 8. La ,partie 3 de la rondelle est d'épais seur réduite, mais suffisante pour que le joint entre 1a tête 2 et la partie rétrécie la de la capsule se fasse dans les meilleures condi tions.
Mais son épaisseur est trop faible pour que le joint de la soupape se fassa bien, car cela nécessite une épaisseur .assez grande de matière plastique. La,deuxième partie i2 de la rondelle plastique ,présentant un diamètre plus petit que la parte 3 et placée sous la partie 3 dans un logement correspondant de la tête 2, :pare à cet inconvénient. Cette par tie 12 -peut être d'une souplesse différente @de celle de la partie 3.
La capsule suivant la fig. 8 comporte en cor e une pièce 13 qui est une partie de la tête 2. Cette pièce affecte la forme d'une tu bulure munie d'un collet 13a qui est placé dans le logement de la partie 12 et sur la quelle cette dernière repose. La pièce 13 s'en gage .dans l'extrémité supérieurs du canal central 2a -de la tête 2.
C'est elle qui guide la soupape et il est important qu'elle soit intérieurement bien calibrée, à un diamètre correspondant ai! diamètre extérieur @de la tige de la soupape ou plutôt au diamètre du cylindre circonscrit à cette tige qui sera gé néralement de section polygonale. C'est pour quoi il est intéressant de faire cette pièce 13 séparée, pour lui ,donner une précision spé ciale.
Dans les dispositifs tels .que ceux rOpTé- sentés sur les fi.g. 5 ou 6, il est à .craindre que la rondelle plastique se coupe complète ment, et se sépare ainsi en deux anneaux, ,l'anneau intérieur devenant libre peut alors quitter son logement et la fermeture n'est plus .assurée. On peut remédier à cet incon vénient à l'aide des variantes, représentées sur les fig. 9 et 10.
D'après ces figures la face de la :partie rétrécie la est munie d'un fraisage 17. Ce fraisage, cylindrique dans la variante de la fig. 9 et conique dans Sa variante de la fig. 10, maintient en place au, cas d'une rupture l'anneau intérieur de la rondelle :plastique, même s'il est séparé complètement de l'an neau extérieur.
Dans les diverses formes d'exécution tel les que celles qui sont représentées sur les fig. de@5 à 10 inclusivement, la rupture de la rondelle ,plastique se fait souvent, non ,puas suivant une surface cylindrique coaxiale, mais suivant une sur-face qui est sensible ment perpendiculaire à l'axe de la rondelle et qui partage cella-ci en deux parties 18 et 19, -superposées, comme l'indique la fig. 12, le gaz comprimé peut venir se loger entre :
ces .deux parties et quand on vide la. cap sule, il chasse la partie 18 à l'intérieur de cette -capsule.
La forme d'exécution représentée sur la fig. 11 a ,pour .but d'éviter l'inconvénient pré cédent. Dans cette variante, la face de la par- tic rétrécie la est plane, .par contre la face supérieure d'une. partie 21 de da tête ide la capsule présente une saillie circulaire et chaufreinée 20. Comme le :montre le :dessin, la partie extérieure de la rondelle 3 est plus -ou moins emprisonnée par la saillie 20 et la tranche extrême de la partie rétrécie.
Au cas d'une rupture telle qu'elle est illustrée dans la fig. 12 la ,partie :supérieure Ide la rondelle est maintenue en place par la partie rétrécie la. Au cas d'une rupture le long d'une sur face cylindrique -coaxiale .on ,peut empêcher que l'anneau intérieur de la rondelle quitte son -logement en munissant la face de la par tie .rétrécie 1a d'une fraisure telle qu'elle est représentée dans les fig. 9 ou.. 10.