Briîleur à huile lourde. L'invention concerne (ni br-fileur à huiles lourdes pour chauffage des fours de toits genres, des chaudières, et pour toutes autres applications.
Une forme d'exécution de ce brûleur est représentée, à titre d'exemple. par le dessin annexé qui en montre une coupe longitudi nale suivant l'axe.
Ce brûleur se compose d'un corps cen tral a, formé d'un tube cylindrique dont les deux extrémités sont filetées extérieurement pour recevoir d'un côté une culasse b, et de l'autre côté une buse tronconique )i.. Ce corps comporte perpendiculairement à soit axe, une tubulure a', destinée à raccorder qui tube amenant de l'air sous pression au brûleur.
La culasse b comporte au milieu < le soit fond deux tubulures ; l'une, extérieure, reçoit titi coude o, auquel se fixe par un raccord p. titi tuyau 1 amenant au brûleur de l'huile sous pression ; à l'autre. intérieure, se fixe titi tube e, servant d'injecteur d'huile, à l'extré mité duquel se visse une pièce<B>f</B>, qui affecte la forme de deux cônes opposés par leur base ;
le sommet de l'un de ces aines est terminé par une partie cylindrique t , forée, suivant l'axe, d'un trou borgne qui commit- nique avec l'extérieur par une série de trous traversant la paroi et répartis sur la circon férence du cylindre. La surface extrême du- dit est filetée pour se visser à l'intérieur de l'injecteur e.
La surface du double cône est entaillée (le rainures Hélicoïdales y, s'entre croisant, dont l'utilité se verra plus loin. t1. l'intêrieur du corps ., et concentriquement à lui, est disposé titi tube c, dont une extré mité porte une collerette @", destinée à per mettre la fixation en position voulue dudit tube par le vissage de la culasse b, dont le renflement 1j", emprisonne ladite collerette par soit blocage contre la collerette r', appar tenant art corps a, et se trouvant à l'intérieur de celui-ci et là,
l'une de ses extrémités. Le tube c comporte intérieurement une bague c', qui rétrécit le diamètre intérieur de ce tube en titi point précis correspondant à la base de la surface tronconique extérieure qu'affecte l'extrémité (le l'injecteur e. L'orifice de cette bague c' a un profil conique sur la plus grande partie de soit épaisseur et laisse une mince collerette libre en face de la base du cône ext-,rieur de l'injecteur.
L'extrémité antérieure du tube r. est filetée pour recevoir une buse conique d dont le sommet se pro longe par un cylindre d', ayant sa surface extérieure extrême de forme tronconique.
L'extrémité de la buse extérieure ii, est reti- fiée intérieurement pour former un rétrécisse ment de l'espace annulaire existant entre les surfaces extérieure et intérieure des deux buses<I>ri</I> et d. La culasse 1i comporte un bossage b', percé d'un trou. fileté intérieure ment, dans lequel se visse l'extrémité d'un tuyau 2. Ce tuyau ainsi que celui 3 viennent d'un compresseur d'air ou d'rin réservoir <B>IL</B> air comprimé.
Le. tuyau 1 est branché suit un réservoir d'huile lourde sous pression con venable. Sur chacun de ces trois tuyaux 1, 2, 3 est intercalé, < L un endroit convenable. un robinet approprié.
Le fonctionnement est le suivant Les robinets des tuyaux 1. et 3 étant ouverts et le robinet du tuyau 3 étant fermé, l'huile sous pression arrive par le tuyau 1 dans l'injecteur e, qu'elle suit jusqu'à ce qu'elle arrive aux trous t, pratiqués dans la partie<I>f'</I> de la pièce<I>f,</I> l'huile sort par ces trous en jets ayant une direction perpendi- culaire à l'axe de l'injecteur ainsi que l'indi quent les flèches H.
Par le tuyau \ arrive de l'air comprimé qui se rend d'abord dans l'espace annulaire j existant autour de l'injecteur, en passant par l'orifice annrilaire h., pour se rendre dans la chambre de mélange <I>k,</I> entre la pièce<I>f</I> et la buse<I>d;</I> l'air sortant par l'orifice h, se détend une première fois dans l'espace j, pendant la traversée de la bague c', puis une deuxième fois dans la chambre k.
Au sortir de l'espace j, cet air rencontre les jets d'huile sortant des trous t; il en résulte un choc d'autant plus violent que la vitesse de l'air est plus grande ; ces jets sont brisés et l'huile se trouve divisée et entraînée vers la sortie de la buse d.
Par suite de la grande vitesse de l'air résultant de sa détente brusque, à la sortie de l'orifice 1t, cet air- mélangé à l'huile entraî née, se projette avec force contre le trotte de cône postérieur de f , et s'y brise, ce qui produit la pulvérisation parfaite de l'huile et le mélange absolument intime de l'air et de l'huile en présence.
D'autre part, les cannelures g, pratiquées à la surface de f obligent le mélange com bustible à prendre des mouvements hélicoï daux de directions contraires, qui déterminent des rencontres successives des molécules d'huile et d'air, et complètent le mélange. Ce dernier- sort ensuite par I.
Si l'on pré sente alors une allumette ou une flamme quelconque à l'orifice de la buse d, le mélange qui s'est effectué dans l'appareil prend feu instantanément et produit une très longue flamme dont la température peut atteindre facilement de 1 00 à 181)0", quand ladite flamme et projetée dans titi four ou dans une enceinte fermée quelconque.
Cette tempé rature varie naturellement avec les propor tions d'air et d'huile fournies au brûleur; cette variation est réglée facilement au moyen des robinets branchés sur les tuyaux 1, \?; 3, lesquels robinets peuvent être à boisseau, à pointeau ou de tout autre système et pour- vus d'un index ou d'une graduation appropriée.
La tempà-ature précitée obtenue par la combustion du mélange formé dans la cham bre formée par la buse intérieure d, peut ëtre augmentée dans de notables proportions, s'il est désiré, par l'adjonction audit mélange sortant de la buse d, d'un volume addition nel et variable d'air comprimé débité par la buse extérieure ii, et projeté en jet annulaire enveloppant l'orifice de sortie de la première buse d.
Cet air additionnel arrive en .-l', par le tuyau 3, dans l'espace annulaire<B>ni,</B> existant entre les deux buses et passe par l'orifice rétréci laissé à l'extrémité de ces buses, crée une forte dépression à l'orifice de la buse d, et active encore la sortie du premier mélange combustible.
En même temps que l'on ouvre l'arrivée d'air additionnel, on ouvre davantage le robinet réglant le débit d'huile et l'on obtient conséquemment un mélange combus tible plus riche, déterminant une élévation de température de la flamme chauffante. On conçoit qu'en combinant judicieusement les dimensions relatives (les tuyaux 1.
2, 3 de l'injecteur c, et des trous t d'échappement d'huile, < le<I>f,</I> des buses<I>cl</I> et<I>a</I> et des cham bres d'arrivée d'air et de mélange combus tible, on obtiendra des modèles d'appareils de débits différents produisant des flammes chauffantes de température maximum varia ble, chaque modèle étant réglable pour don ner urne flamme chauffante dont la tempéra ture varie entre un minimum et un maximum donnés.
Ce réglage sera encore facilité en dispo sant l'injecteur de manière qu'il puisse s'avan cer ou se reculer dans l'orifice de la bague c', afin de diminuer ou d'agrandir l'espace annu laire h, ce qui aura pour résultat de faire varier le débit d'air primaire A et sa pres sion, cette variation déterminant par suite celle du mélange combustible.
Les détails de construction peuvent varier sans modifier le principe de l'invention.