Installation pour le réglage de la tension cPuii réseau électriüue aliiuenté par une machine génératrice à vitesse variable et par ,lie batterie d'accumulateurs. L'objet de l'invention est une installation pour le réglage de la tension d'un réseau électrique alimenté par une machine généra trice à vitesse variable et par une batterie d'accumulateurs.
Il comporte, en combinaison, comme l'instal lation décrite dans l'exposé d'invention du brevet suisse principal n <B>77182,</B> deux régulateurs automatiques réglant l'un la tension du réseau indépendamment de celle de la génératrice et de la batterie, l'autre la tension de cette génératrice suivant les besoins de la batterie et indépendamment de la tension du réseau.
Mais il s'en distingue en ce que le régula teur automatique pour la tension de la généra trice est un régulateur à vibreur.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme d'exécution de l'installation. Les fig. 1 et 2 en sont une vue de face et une coupe par la ligne brisée A-A de la fig. 1 ; La fig. 3 est un schéma des connexions électriques ; Les fig. 4 à 6 sont des vues de détail à grande échelle.
Cette forme d'exécution est destinée à régler un réseau d'éclairage placé sur un véhicule de chemin de fer, présentant des lampes A (fig. 3) et alimenté par une généra trice B à courant continu, mise en mouve ment par l'un des essieux du véhicule ainsi que par unie batterie d'accumulateurs C, non munie d'un réducteur.
Elle comporte, en com binaison, deux régulateurs automatiques<B>8</B> E; l'un d'eux S, sert au réglage de la tension de la génératrice B suivant les besoins de la charge de la batterie C et fait varier, à cet effet, l'excitation de B; l'autre, E, est destiné à régler la tension du réseau indépen damment de celle de la génératrice B et de la batterie C et du nombre variable des lampes A mises en circuit. IL 5r parvient en faisant varier la valeur d'une résistance C insérée en série dans le circuit d'alimentation de ces lampes A.
La génératrice B (fig. 3) est supposée être bipolaire. Elle a donc une paire de balais<I>b'</I> V placés chacun en regard de l'un de ses pôles et recueillant l'un une tension positive, l'autre une tension négative. Elle comporte encore une paire de balais b' b4 se trouvant entre ses pôles, ayant une tension nulle, mais don nant naissance dans l'induit, par la liaison qu'ils créent entre certaines spires de cet induit, à un champ d'excitation.
Ce dernier est complété par un second champ d'excitation dû à titi enroulement b, placé sur la carcasse de la génératrice B et relié à l'une de ses extrémités au balai b-', à l'autre au régula teur à vibreur 8 qui sert à faire passer dans cet enroulement soit un courant dirigé dans un sens tel que le champ de b augmente celui dû aux balais b3 b", soit titi courant dont la direction est opposée et dont le champ agit en sens inverse de celui du champ dû aux balais b3 V;
dans les deux cas, en outre, le régulateur envoie dans b un courant variant périodiquement dans des limites dépendant du réglage à obtenir. .
Le régulateur S' est d'tin type connu et comporte à cet effet un levier vibreur s' (fig. 3, 4, 5) qui est pivoté en s' et sur lequel agissent, de part et d'autre de s@, titi électro- aimant s', attirant une armature s' et un ressort s' .
L'une des extrémités de l'enroule ment de l'électro-aimant s' est reliée par des conducteurs 17 et 12 au balai b' de la généra trice B; l'autre est connectée par une résis tance sa, une partie variable d'une résistance T, des conducteurs 16, 7, 9 au balai V de cette génératrice B; l'excitation de l'électro-aimant s-, dépend donc de la tension aux bornes de B.
A chacune des extrémités du levier s' se trouve titi contact s\ ou s4 servant, quand il est en prise avec un contacts', ou s', à court- circuiter la résistance T ou à mettre en cir cuit une résistance Zr intercalée dans le cir cuit de l'enroulement b et à faire passer par suite momentanément titi courant plus intense dans cet enroulement b. Pour cela, l'une des extrémités de la résistance T est reliée par des conducteurs 15, 13 au bout de b,
non connecté au balai bi et son autre extrémité par les conducteurs 16, 7, 9 au balai b2; le contact s2 est en communication par le levier s' et titi conducteur 14 avec le conducteur 15 et le contact s' directement avec la seconde extrémité de T.
Quand au contact s', il est relié par le levier s', les conducteurs 1-1.. l 3 au bout libre de l'enroulement b, tandis que l'autre contact 5 est directement connecté à l'une des extrémités de la résistance (" dont l'autre extrémité est reliée par les conduc teurs 17, 12, non plus au balai h , mais bien au balai b'.
La résistance T est calculée de faeon que. dans des conditions indiquées plus bas, la somme des deux champs inducteurs - celui de l'induit et celui de l'enroulement b traversé par titi courant donnant titi champ de même sens que celui de l'inducteur - ont la gran deur voulue pour que la tension de la généra trice B ait exactement la valeur désirée, quand le véhicule de chemin de fer marche à une vitesse limite intermédiaire donnée.
Si l'on suppose que momentanément le res sort s' l'emporte sur l'attraction de l'électro aimant s', le contact s s'applique sur le con tact s3 et court-circuite la résistance T qui, à la vitesse maximum considérée, donnait exactement l'excitation voulue.
Du fait de ce court-circuitage, le courant passant dans l'en roulement b du balai V ait balai b' devient plus grand, de même que l'excitation totale et la tension aux bornes de B; l'attraction de l'électro-aimant s' devient à soit tour plus élevée que la tension du ressort s' et les contacts s 83 se séparent, ce qui réinsère la résistance T, d'où baisse de la tension aux bornes de B et diminution de l'attraction de s7;
s' remet les deux contacts x@ .;; en prise et court-circuite à nouveau la, ré sis- tance T. Puis les mêmes opérations recom mencent, se succédant à intervalles tris rap prochés. La résistance<I>T</I> est et) série avec b pendant une grande partie du temps et la tension moyenne aux bornes de B est bien celle que l'on veut avoir, si cette résistance est calculée pour donner dans ces condition de passage du courant, le champ voulu de b.
Si la vitesse du véhicule et de la généra trice B descend au-dessous de la limite inter médiaire considérée, la tension aux bornes de B diminue, de même que le courant dans l'électro-aimant s'; le ressort s"' applique l'un sur l'autre les deux contacts ,;
= x3 et court- circuite la résistance T. Comme la tension de B est plus basse qu'auparavant, il faut un temps plus long pour qu'elle remonte à une valeur suffisant à l'électro-aimant s' pour surmonter la résistance du ressort s' à ce moment-là, la séparation des contacts s - #'\ et la réintercalation de la résistance T a lieu; la tension aux bornes de B retombe assez rapidement et les mêmes opérations recom mencent.
Dans ce cas, les périodes de court- circuitage de T sont plus longues qu'aupara vant, de sorte que la tension a de nouveau la valeur moyenne désirée. Le régulateur à vibreur<B>S</B> maintient donc, dans de certaines limites de vitesse, la tension aux bornes de la génératrice B à, la valeur moyenne désirée cri court-circuitant la résistance T de plus en plus longtemps au fur et à, mesure que la vitesse baisse.
Dans tout ce fonctionnement, l'attraction de l'électro-aimant s' n'est pas suffisante pour amener les contacts s4 s1 en prise.
Lorsqu'au contraire, la vitesse du véhicule et de la génératrice B dépasse la valeur limite intermédiaire considérée, la tension aux bornes de B devient assez grande, malgré l'intercalation presque continue de la résis tance T, petit, que l'électro-aimant s' amène le contact s4 en prise avec le contact s5, intercale dans le circuit de l'enroulement b la résistance U, et fasse passer dans celui-ci titi courant allant de L; <B><I>CI,</I></B> b2;
le champ dît à b est maintenant de sens opposé à celui du champ inducteur de l'induit, si bien que la tension aux bornes de B tombe; dès que la chute est suffisante, le ressort sépare les deux contacts s4 sà en coupant le courant dans U; phis la vitesse dépassera la valeur limite intermédiaire donnée, plus l'électro aimant s' maintiendra longtemps les con tacts 84 s5 en prise, de sorte que la tension aux bornes sera de nouveau maintenue à la valeur moyenne voulue et cela jusqu'à une limite supérieure extrême de la vitesse.
Le régulateur E (fig. l et 2) est lui aussi d'un type comme celui décrit dans l'exposé d'invention du brevet suisse principal it" 16471 du 9 avril 1898 et est actionné par titi mo- teur dyiianio-électrique H (voir aussi la fig. 3) à courant continu, monté en dérivation sur les bornes de la génératrice .B et se mettant par suite en marche dis que celle-ci tourne, s'amorce et donne une tension suffisante.
L'arbre <I>la</I> du moteur<I>Il</I> met en mouve ment, par l'intermédiaire d'une vis sans fin lc', une roue i à denture hélicoïdale calée sur un arbre i'' muni, à l'une de ses extrémités, d'un bouton de manivelle i', sur lequel est pivotée une bielle i2 articulée à soit autre extrémité, sur une bascule j.
La bascule j appartient à un dispositif de commande .T qui sert faire tourner, tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre, une roue dentée j' portée par titi arbre j' solidaire de deux frotteurs e que comporte le régulateur E, et qui permëttent d'insérer en série dans le circuit des lampes A, une plus oui moins grande partie de la résis tance<B>G</B> en venant en contact avec des plots semi-circulaires e' e-. t1 cet effet, la bascule ,j est pourvue de cliquets ,
j'\ j3 qui sont pivo tés sur elle, participant à son mouvement et pouvant venir en prise avec la roue j' sous l'action de ressorts j" j9, mais en sont nor inaletnent empêchés par des cliquets j' j" également pivotés sur elle, participant à son mouvement et soumis à l'action de ressorts j '= ,j'3. En regard des deux cliquets j' j" se trouvent deux couteaux ,j' jj. Si, au cours du mouvement oscillant de la bascule j,
l'un des cliquiets j"' j" heurte le couteau correspondant, il libère le cliquet ,j2 j3 corres pondant qui vient en prise, sous l'action du ressort jq ou j9, avec la rouie j' et la fait tourner dans le sens correspondant.
Les deux couteaux j\ sont disposés à l'une des extrémités d'un levier coudé<B>J I,</B> dont l'autre bras porte une bobine mobile h d'un dispositif de commande K du régulateur F'. Le dis positif K comporte en outre une bobine fixe Iv' montée en série avec la bobine mobile<I>le,</I> ainsi qu'avec une résistance additionnelle k - et en dérivation sur le réseau alimentant les lam pes 1.
Suivant la tension existant dans ce réseau, le courant passant dans K est plus ou moins intense, l'attraction mutuelle des deux bobines<I>h</I> 7i' est plus ou moites forte, la position du levier j 6 varie. Si cette tension est normale, aucun des cliquets j' <B><I>j</I></B> l' lie se Heurte au couteau correspondant j' ou j5, au cas oit elle est trop basse,
l'un des cliquets rencontre son couteau et fait tourner les con tacts e dans le sens d'une diminution de la partie de la i-,--sistance G insérée dans le circuit des lampes J; quand elle s'élève trop, l'autre couteau se place sur le chemin du second cliquet, ce qui oblige la roue j' à se mouvoir, de façon à produire une augmentation de cette, partie de la résistance.
1_-n ressort j ' de tension réglable agit sur le levier<B>j'.</B> Tes deux bobines k k' sont placées dans titi support k'.
I1 faut, d'une part, que la batterie C soit reliée à la génératrice B au moment oit, au cours, de la mise en marche de celle-ci, à une vitessr_ allant en augmentant, le voltage de B est suffisamment élevé pour que le régime de charge de C puisse s'établir, sans à-coup pour la lumière. Il faut, d'autre part, qu'elle soit déconnectée à l'instant oit le courant dans B va tendre à s'inverser.
Ce double résultat est obtenu au moyen d'un conjonc- teur-disjoncteur Q (fig. 3 et<B>6)</B> à rupture brus que, commandé par titi interrupteur auxiliaire R.
Le conjoncteur-disjoncteur Q comporte un con tact fixe principal q, relié par un conducteur 2 au conducteur 12 en relation avec le balai b' de la génératrice B, ainsi qu'un contact princi pal mobile q' en communication pal- un con ducteur 1 avec le pôle positif de la batterie C,
dont le pôle nc -7atif est connecté pats le con ducteur 2 au balai b.' de<I>B.</I> Un bras rq por tant le contact q' est soumis à l'action du aoynu q3 d'un solénoïde q3 q', dont l'en- roulelnent q4, monté en parallèle avec une résistance q\, est relié, d'une part, par un uondueteur 19, une résistance 20,
des bobines fixe et mobile j@' r au conducteur 2 et, pat- suite. au balai b', d'autre part, par un con ducteur 21 à uni contact fixe 7-3 qui est pré senté par l'interrupteur B et sur lequel petit s'appliquer un contact r'4. Le contact ï-4 est porté par un bras r5,
sur lequel agissent les attractions entre les bobines fixes et mobiles i- 7-' r-=, qui dépendent des ton- sions aux bornes de B et de (_\, ainsi qu'un ressort r''.
Le bras q2 de l'interrupteur Q porte un contact q' venant en prise à la position de fermeture des contacts q q' avec titi con tact rq, et fermant alors le circuit du moteur <I>II</I> qui, d'une part, est ainsi mis en relation au troyen du conducteur 1 avec le pôle r, de la batterie C, d*autre part. se trouve déjit en communication par les conducteurs 23.
10, î avec le pôle négatif de cette batterie. De plus, ce bras q2 est mufti d'un taquet q', servant à mettre aussi en prise â ce montent., un contact q', relié au conducteur @;
par un conducteur \?d, avec un contact q"'. en cotn- munication pal- mi conducteur :.'I avec la bobine k'. Le dispositif 1ï est également niis en service par la fermeture de l'interrupteur Q.
Entre le conducteur 10, relu au pile posi tif de la batterie C par le conducteur 1 et le conducteur 23, se trouve titi interrupteur T", dont la mallette r' se trouve"sur un contact r et foi-me pal- suite le circuit du moteur<I>Il,</I> tant que le frotteur e du rhéostat G lie se trouve pas à sa position Zéro.
Le fonctionnement de cette forme d'exé cution est le' suivant Tant que le véhicule est à l'arrêt, oui n'a pas atteint une vitesse limite inférieure dorante, l'interrupteur<I>R</I> maintient ouvert en r3 r' <B>lu</B> circuit du solénoïde q3 q' du conjoncteur- disjoncteur Q, si bien que les contacts q q' sont séparés;
<B>la</B> génératrice B n'est pas en circuit, et le courant fourni par la batterie l_' circule dans le circuit suivant dés que l'inter rupteur général 0 des lampes 3 est fermé.
Pôle -+-- de la batterie C, conducteurs 1. 10, rhéostat d'absorption G, alors à. sa position zéro, à laquelle aucune partie de la résistance il*est en circuit, conducteurs ô, 6, interrup teur CI, lampes r1, conducteur 7, pôle - de la batterie C.
Lorsque le véhicule se met. en marche, et que sa vitesse augmente peu à peu, il arrive un moment oit la génératrice B, actionnée par lui s'amorce, puis un autre oit elle donne une tension suffisante pour que l'interrup- teur R ferme le circuit du solénoïde q3 rl' qui amène en prise, premièrement les con tacts<I>q</I> q1, deuxièmement les contacts q6 q7, troisièmement les contacts q9 qlo.
La génératrice B est donc fermée sur la batterie C comme suit Pôle - de la génératrice B, conducteur 9, pôle - de la batterie C, batterie C, pôle -i- de celle-ci, conducteur 1, contacts q1 <I>q,</I> conduc teur 2, bobine r, conducteur 12, pôle -+- de la génératrice B.
Dès ce moment, aussi les circuits du dis positif K et du moteur .H sont fermés en Q, de sorte que la bascule<I>j</I> du régulateur ,I oscille, et que les couteaux se déplacent suivant la tension, produisant une insertion d'une partie de la résistance G variant suivant la tension.
Le régulateur à vibreur S est également en fonction et règle la tension de la généra trice B, comme cela a été expliqué.
Si la vitesse du véhicule, et, par suite, celle de la génératrice B viennent à diminuer, le régulateur S règle néanmoins la tension de B, de façon que la charge de la batterie C puisse se poursuivre. Au cas où cette dimi nution continue, il arrive un moment où, le courant passant dans la bobine r n'est plus assez intense, l'interrupteur R ouvre le cir cuit du solénoïde q3 q4, d'où rupture brusque du circuit de la génératrice B en q-ql; les connexions entre celle-ci et la batterie C sont coupées et la seconde pourvoit de nouveau seule à la fourniture de l'éclairage.
Il peut arriver que la diminution de vitesse du véhicule et de la génératrice ait lieu très rapidement, si vite que le régulateur E n'a pas le temps de ramener au zéro la manette du rhéostat G. Comme le courant du moteur H est commandé par les contacts q6 q7 du con joncteur-disjoncteur Q qui s'ouvre au cours de cette diminution, ce moteur s'arrêterait et laisserait en circuit une partie de ce rhéostat, ce qui donnerait une mauvaise lumière puis que le rhéostat ne doit pas être en circuit quand la batterie C fournit seule du courant.
L'interrupteur V pare à cet inconvénient en maintenant fermé le circuit du moteur H, tant que les frotteurs e ne sont pas au zéro, si bien que ce moteur tourne, actionne la bascule j et provoque le mouvement des frotteurs e jusqu'à ce que ceux-ci soient sur le zéro, quelle que soit la rapidité avec la quelle la diminution de vitesse a lieu.
Comme cela résulte de ce qui précède, l'un des régulateurs E règle bien la tension du réseau indépendamment de -celle de la génératrice, l'autre, S, la tension de cette génératrice suivant les besoins de la batterie et indépendamment de la tension du réseau. Dans ces conditions, une longue vie est assurée à la batterie ainsi qu'aux lampes; celles-ci peuvent être économiques parce qu'elles peu vent être construites exactement pour le vol tage normal du réseau et non plus pour le voltage maximum.
L'installation peut encore comporter un dispositif mettant fin à la charge, quand la batterie est chargée à fond, cette condition n'est pas indispensable, mais elle permet d'ob tenir une économie d'énergie et une plus longue durée de la batterie.
On peut se servir d'une génératrice et de régulateur automatique à déclic et à vibreur autres que ceux qui ont été décrits.
L'installation peut être utilisée pour le réglage de réseaux autres qu'un réseau d'éclai rage placé sur un véhicule de chemin de fer, par exemple pour celui d'un réseau disposé sur une automobile.
Installation for the regulation of the voltage in the electric network aliiuated by a generator machine at variable speed and by the accumulator battery. The object of the invention is an installation for adjusting the voltage of an electrical network supplied by a variable speed generator machine and by a battery of accumulators.
It comprises, in combination, like the instal lation described in the disclosure of the main Swiss patent n <B> 77182, </B> two automatic regulators, one of which regulates the network voltage independently of that of the generator. and the battery, the other the voltage of this generator according to the needs of the battery and independently of the voltage of the network.
But it differs from it in that the automatic regulator for the generator voltage is a vibrator regulator.
The appended drawing represents, by way of example, one embodiment of the installation. Figs. 1 and 2 are a front view and a section through the broken line A-A of FIG. 1; Fig. 3 is a diagram of the electrical connections; Figs. 4 to 6 are large-scale detail views.
This embodiment is intended to regulate a lighting network placed on a railway vehicle, having lamps A (fig. 3) and supplied by a generator B with direct current, set in motion by the one of the axles of the vehicle as well as by a united accumulator battery C, not fitted with a reduction gear.
It comprises, in combination, two automatic regulators <B> 8 </B> E; one of them S, is used to regulate the voltage of the generator B according to the needs of the load of the battery C and varies, for this purpose, the excitation of B; the other, E, is intended to regulate the mains voltage independently of that of generator B and battery C and of the variable number of lamps A switched on. IL 5r is achieved by varying the value of a resistor C inserted in series in the supply circuit of these A lamps.
Generator B (fig. 3) is assumed to be bipolar. It therefore has a pair of <I> b '</I> V brushes each placed opposite one of its poles and one collecting a positive voltage, the other a negative voltage. It also comprises a pair of brushes b 'b4 located between its poles, having a zero voltage, but giving rise in the armature, by the connection which they create between certain turns of this armature, to an excitation field .
The latter is completed by a second excitation field due to titi winding b, placed on the casing of the generator B and connected at one of its ends to the brush b- ', at the other to the vibrator regulator 8 which is used to pass in this winding either a current directed in a direction such that the field of b increases that due to the brushes b3 b ", or titi current whose direction is opposite and whose field acts in the opposite direction to that of the field due to b3 V brushes;
in both cases, moreover, the regulator sends into b a current varying periodically within limits depending on the setting to be obtained. .
The regulator S 'is of a known type and comprises for this purpose a vibrator lever s' (fig. 3, 4, 5) which is pivoted in s' and on which act, on either side of s @, titi electromagnet s', attracting an armature s' and a spring s'.
One of the ends of the winding of the electromagnet is connected by conductors 17 and 12 to the brush b 'of the generator B; the other is connected by a resistor sa, a variable part of a resistor T, conductors 16, 7, 9 to the brush V of this generator B; the excitation of the electromagnet s-, therefore depends on the voltage at the terminals of B.
At each of the ends of the lever is a contact s \ or s4 serving, when it is engaged with a contact ', or s', to short-circuit the resistance T or to put in circuit a resistance Zr interposed in the cir cuit of winding b and to pass consequently a more intense current momentarily in this winding b. For this, one of the ends of the resistor T is connected by conductors 15, 13 at the end of b,
not connected to the brush bi and its other end by the conductors 16, 7, 9 to the brush b2; the contact s2 is in communication by the lever s 'and titi conductor 14 with the conductor 15 and the contact s' directly with the second end of T.
When the contact s ', it is connected by the lever s', the conductors 1-1 .. l 3 at the free end of the winding b, while the other contact 5 is directly connected to one of the ends of the resistance ("whose other end is connected by the conductors 17, 12, no longer to the brush h, but indeed to the brush b '.
The resistance T is calculated in this way. under the conditions indicated below, the sum of the two inductor fields - that of the armature and that of the winding b traversed by titi current giving titi field of the same direction as that of the inductor - have the desired magnitude so that the voltage of generator B has exactly the desired value, when the railway vehicle is running at a given intermediate speed limit.
If we assume that momentarily the res goes out over the attraction of the electromagnet s', the contact s is applied to the contact s3 and short-circuits the resistance T which, at the speed maximum considered, gave exactly the desired excitement.
Due to this short-circuiting, the current flowing through the rolling b of the brush V a brush b 'becomes greater, as does the total excitation and the voltage across B; the attraction of the electromagnet s 'becomes in turn higher than the tension of the spring s' and the contacts s 83 separate, which reinserts the resistance T, hence the voltage at the terminals of B drops. and decrease in the attraction of s7;
s' reset the two contacts x @. ;; in gear and again bypasses resistor T. Then the same operations begin again, succeeding each other at very short intervals. The resistance <I> T </I> is and) series with b for a large part of the time and the average voltage across B is what we want to have, if this resistance is calculated to give in these conditions current flow, the desired field of b.
If the speed of the vehicle and of the generator B drops below the intermediate limit considered, the voltage at the terminals of B decreases, as does the current in the electromagnet s'; the spring is applied one on the other the two contacts,;
= x3 and short-circuits resistor T. Since the voltage of B is lower than before, it takes a longer time for it to rise to a sufficient value for the electromagnet s' to overcome the resistance of the spring s 'at this moment, the separation of the contacts s - #' \ and the reintercalation of the resistance T takes place; the voltage at the terminals of B drops fairly quickly and the same operations begin again.
In this case, the shorting periods of T are longer than before, so that the voltage again has the desired average value. The <B> S </B> vibrator regulator therefore maintains, within certain speed limits, the voltage at the terminals of the generator B at, the desired average value cry short-circuiting the resistance T for a longer and longer time. and to, as the speed decreases.
Throughout this operation, the attraction of the electromagnet s' is not sufficient to bring the contacts s4 s1 into engagement.
When, on the contrary, the speed of the vehicle and of the generator B exceeds the intermediate limit value considered, the voltage at the terminals of B becomes large enough, despite the almost continuous intercalation of the resistance T, small, that the electro- magnet s' brings the contact s4 into engagement with the contact s5, inserts the resistance U in the circuit of the winding b, and passes through it a current going from L; <B><I>CI,</I> </B> b2;
the field said to b is now in the opposite direction to that of the inductive field of the armature, so that the voltage across B drops; as soon as the drop is sufficient, the spring separates the two contacts s4 sà by cutting the current in U; phis the speed will exceed the given intermediate limit value, the longer the electromagnet will keep the contacts 84 s5 engaged, so that the voltage at the terminals will again be maintained at the desired average value and this up to a limit extreme top speed.
The regulator E (fig. 1 and 2) is also of a type like that described in the disclosure of the main Swiss patent it "16471 of April 9, 1898 and is actuated by a diiianio-electric motor H (see also fig. 3) with direct current, mounted in shunt on the terminals of the generator .B and then starting up say that this one turns, starts and gives a sufficient tension.
The shaft <I> la </I> of the engine <I> It </I> sets in motion, by means of an endless screw lc ', a helical gear i fixed on a shaft i '' provided, at one of its ends, with a crank button i ', on which is pivoted a connecting rod i2 articulated at either end, on a rocker j.
The rocker j belongs to a control device .T which is used to rotate, sometimes in one direction, sometimes in the other, a toothed wheel j 'carried by titi shaft j' integral with two rubbers e that comprises the regulator E, and which allows to insert in series in the circuit of lamps A, a more yes less great part of the resistance <B> G </B> by coming into contact with semicircular studs e 'e-. t1 for this purpose, the rocker, j is provided with pawls,
j '\ j3 which are pivoted on it, participating in its movement and being able to engage with the wheel i under the action of springs j "j9, but are normally prevented from doing so by pawls j" j "also rotated on it, participating in its movement and subjected to the action of springs j '=, i3. Opposite the two pawls j 'j "are two knives, j' jj. If, during the oscillating movement of the rocker j,
one of the pawls j "'j" hits the corresponding knife, it releases the pawl, corresponding j2 j3 which engages, under the action of the spring jq or j9, with the wheel j' and makes it turn in the corresponding meaning.
The two knives j \ are arranged at one end of an angled lever <B> J I, </B> whose other arm carries a voice coil h of a control device K of the regulator F '. The positive device K also comprises a fixed coil Iv 'mounted in series with the mobile coil <I> le, </I> as well as with an additional resistance k - and in shunt on the network supplying the lam pes 1.
Depending on the voltage existing in this network, the current flowing through K is more or less intense, the mutual attraction of the two coils <I> h </I> 7i 'is more or more moist, the position of the lever j 6 varies. If this tension is normal, none of the pawls j '<B><I>j</I> </B> the lie collides with the corresponding knife j' or j5, in case it is too low,
one of the pawls meets its knife and turns the contacts e in the direction of a reduction of the part of the i -, - resistance G inserted in the circuit of the lamps J; when it rises too high, the other knife is placed in the path of the second pawl, which forces the wheel j 'to move, so as to produce an increase in this part of the resistance.
1_-n spring j 'of adjustable tension acts on the lever <B> j'. </B> Your two coils k k 'are placed in titi support k'.
It is necessary, on the one hand, that the battery C is connected to the generator B at the moment when, during the start-up of the latter, at an increasing speed, the voltage of B is sufficiently high to that the charge rate of C can be established, smoothly for the light. On the other hand, it must be disconnected at the instant when the current in B will tend to reverse.
This double result is obtained by means of a snap-action contactor-circuit breaker Q (fig. 3 and <B> 6) </B>, controlled by an auxiliary switch R.
The contactor-circuit breaker Q comprises a main fixed contact q, connected by a conductor 2 to the conductor 12 in relation to the brush b 'of the generator B, as well as a mobile main contact q' in communication between a conductor 1 with the positive pole of battery C,
the nc -7ative pole of which is connected by the conductor 2 to the brush b. ' de <I> B. </I> An arm rq for both the contact q 'is subjected to the action of aoynu q3 of a solenoid q3 q', whose winding q4, mounted in parallel with a resistor q \, is connected, on the one hand, by a uondueteur 19, a resistor 20,
from the fixed and moving coils j @ 'r to the conductor 2 and, thereafter. to the brush b ', on the other hand, by a conductor 21 with a fixed single contact 7-3 which is presented by the switch B and on which a contact r'4 can be applied. Contact ï-4 is carried by an arm r5,
on which act the attractions between the fixed and mobile coils i- 7- 'r- =, which depend on the ton- sions at the terminals of B and (_ \, as well as a spring r' '.
The arm q2 of the switch Q carries a contact q 'engaging at the closed position of the contacts qq' with titi contact rq, and then closing the circuit of the motor <I> II </I> which, of on the one hand, is thus put in relation to the trojan of the conductor 1 with the pole r, of the battery C, on the other hand. is already in communication by the conductors 23.
10, î with the negative pole of this battery. In addition, this arm q2 is fitted with a stopper q ', which also serves to engage this mount., A contact q', connected to the conductor @;
by a conductor \? d, with a contact q "'. in communication pal- mi conductor:.' I with the coil k '. The device 11 is also terminated by the closing of the switch Q.
Between the conductor 10, read back to the positive cell of the battery C by the conductor 1 and the conductor 23, there is a switch T ", the case r 'of which is" on a contact r and once again the motor circuit <I> Il, </I> as long as the friction switch e of the rheostat G is not in its Zero position.
The operation of this form of execution is as follows As long as the vehicle is stationary, yes it has not reached a golden lower limit speed, the switch <I> R </I> keeps open in r3 r '<B> lu </B> circuit of solenoid q3 q' of contactor-circuit breaker Q, so that the contacts qq 'are separated;
<B> the </B> generator B is not in circuit, and the current supplied by the battery l_ 'circulates in the following circuit as soon as the main switch 0 of the lamps 3 is closed.
- + - pole of battery C, conductors 1. 10, absorption rheostat G, then to. its zero position, at which no part of the resistor it * is in circuit, conductors ô, 6, switch CI, lamps r1, conductor 7, pole - of battery C.
When the vehicle starts. running, and its speed gradually increases, there comes a time when the generator B, operated by it starts, then another where it gives sufficient voltage for the switch R to close the solenoid circuit q3 rl 'which brings into engagement, firstly the contacts <I> q </I> q1, secondly the contacts q6 q7, thirdly the contacts q9 qlo.
Generator B is therefore closed on battery C as follows Pole - of generator B, conductor 9, pole - of battery C, battery C, pole -i- of this, conductor 1, contacts q1 <I> q , </I> conductor 2, coil r, conductor 12, pole - + - of generator B.
From this moment, also the circuits of the positive device K and of the motor .H are closed in Q, so that the rocker <I> j </I> of the regulator, I oscillates, and that the blades move according to the tension, producing an insertion of part of the resistance G varying according to the voltage.
The vibrator regulator S is also in operation and regulates the voltage of the generator B, as has been explained.
If the speed of the vehicle, and consequently that of the generator B, come to decrease, the regulator S nevertheless regulates the voltage of B, so that the charging of the battery C can continue. If this decrease continues, there comes a time when, the current flowing in the coil r is no longer intense enough, the switch R opens the circuit of the solenoid q3 q4, resulting in a sudden rupture of the circuit of the generator B in q-ql; the connections between the latter and the battery C are cut and the second again provides only the supply of lighting.
It may happen that the decrease in speed of the vehicle and the generator takes place very quickly, so quickly that the regulator E does not have time to reset the handle of the rheostat G. As the current of the motor H is controlled by the contacts q6 q7 of the con junction-circuit breaker Q which opens during this reduction, this motor would stop and leave part of this rheostat in circuit, which would give a bad light since the rheostat must not be in circuit when battery C alone supplies current.
The switch V avoids this drawback by keeping the circuit of the motor H closed, as long as the wipers e are not at zero, so that this motor turns, actuates the rocker j and causes the movement of the wipers e until that these are on zero, however fast the decrease in speed takes place.
As it results from the above, one of the regulators E regulates the voltage of the network independently of that of the generator, the other, S, the voltage of this generator according to the needs of the battery and independently of the voltage. network. Under these conditions, a long life is assured to the battery as well as to the lamps; these can be economical because they can be built exactly for the normal voltage of the network and no longer for the maximum voltage.
The installation can also include a device to end the charge, when the battery is fully charged, this condition is not essential, but it allows to obtain energy saving and a longer battery life. .
It is possible to use a generator and automatic regulator with click and vibrator other than those which have been described.
The installation can be used for adjusting networks other than a lighting network placed on a railway vehicle, for example for that of a network placed on an automobile.