Machine pour le traitement mécanique de matières textiles.
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L'objet. <SEP> de <SEP> l'invention <SEP> est <SEP> une <SEP> mac <SEP> bine
<tb> pour <SEP> le. <SEP> traitement <SEP> mécanique <SEP> (le <SEP> matières
<tb> textiles.
<tb> Il <SEP> comporte, <SEP> comme <SEP> d'autres <SEP> machines
<tb> connues <SEP> pour <SEP> le <SEP> traitement <SEP> de <SEP> matières <SEP> tex tiles, <SEP> un <SEP> organe <SEP> muni <SEP> de <SEP> dents <SEP> destinées,
<tb> à <SEP> toutes <SEP> les <SEP> vitesses <SEP> de <SEP> la <SEP> machine, <SEP> à <SEP> venir
<tb> en <SEP> prise <SEP> avec <SEP> la <SEP> matière <SEP> à <SEP> traiter <SEP> et,
<SEP> à <SEP> agir
<tb> sur <SEP> celle-ci.
<tb> Mais <SEP> il <SEP> s'en <SEP> distin1gue <SEP> par <SEP> le <SEP> fait <SEP> que
<tb> l'organe <SEP> peut <SEP> se <SEP> mouvoir <SEP> sur <SEP> un <SEP> support,
<tb> (le <SEP> façon <SEP> à <SEP> céder, <SEP> quand <SEP> une <SEP> tension <SEP> excé dant <SEP> une <SEP> valeur <SEP> prédéterminée, <SEP> est. <SEP> atteinte
<tb> (le <SEP> manière <SEP> à <SEP> éviter <SEP> un <SEP> arrachement. <SEP> inutile
<tb> (le <SEP> la <SEP> matière <SEP> textile.
<tb> Pour <SEP> plus <SEP> (le <SEP> brièveté, <SEP> il <SEP> sera <SEP> question
<tb> clans <SEP> ce <SEP> qui <SEP> suit. <SEP> d'un <SEP> dispositif <SEP> ou <SEP> cylindre
<tb> peigneur <SEP> pour <SEP> matières <SEP> textiles.
<SEP> Le <SEP> terme
<tb> de <SEP> "peigrraze" <SEP> est <SEP> cependant <SEP> utilisé <SEP> ici <SEP> dans
<tb> le <SEP> sens <SEP> le <SEP> plus <SEP> large <SEP> et <SEP> comprend <SEP> les <SEP> di verses <SEP> opérations <SEP> permettant <SEP> (le <SEP> démêler <SEP> les
<tb> fibres, <SEP> (le <SEP> les <SEP> séparer <SEP> ou <SEP> (le <SEP> les <SEP> ouvrir <SEP> dans
<tb> rin <SEP> état. <SEP> quelconque, <SEP> et <SEP> les <SEP> opérations <SEP> ana logues. <SEP> '
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Différents <SEP> noms <SEP> sont <SEP> donnés <SEP> dans <SEP> la
<tb> Leclinique <SEP> ù. <SEP> ces <SEP> opérations <SEP> suivant <SEP> la <SEP> phase
<tb> particulière <SEP> dit <SEP> traitement <SEP> des <SEP> fibres <SEP> au
<tb> cours <SEP> (le <SEP> laquelle <SEP> l'opération <SEP> est <SEP> effectuée
<tb> e1:
, <SEP> rluelrlriefois, <SEP> suivant. <SEP> le <SEP> genre <SEP> des <SEP> fibres.
<tb> Dans <SEP> le <SEP> sens <SEP> plus <SEP> strict <SEP> et <SEP> plus <SEP> technique,
<tb> cr,rtaines <SEP> (le <SEP> ces <SEP> opérations <SEP> sont <SEP> appelées
<tb> 1reigrra <SEP> e, <SEP> cardage, <SEP> ouverture, <SEP> apprèt, <SEP> etc.
<tb> Mais <SEP> dais <SEP> chacune <SEP> d'elles, <SEP> les <SEP> fibres <SEP> sont
<tb> .,l>eignces" <SEP> dans <SEP> le <SEP> sens <SEP> général <SEP> du <SEP> terme <SEP> el,
<tb> le <SEP> dispositif <SEP> utilisé <SEP> est, <SEP> dans <SEP> le <SEP> sens <SEP> général
<tb> (lit <SEP> terrine, <SEP> un <SEP> dispositif <SEP> (le <SEP> peignage,
<SEP> c'est < i.-dire <SEP> qu'il <SEP> possède <SEP> des <SEP> dents <SEP> venant <SEP> en
<tb> prise <SEP> avec <SEP> les <SEP> fibres <SEP> pour <SEP> supprimer <SEP> les
<tb> en('hevèlrenrents, <SEP> séparer <SEP> les <SEP> fibres, <SEP> lisser,
<tb> nettoyer <SEP> celles-ci <SEP> ou <SEP> les <SEP> amener <SEP> ii, <SEP> être <SEP> plus
<tb> parallèles.
<tb> Le <SEP> rlesirr <SEP> annexé <SEP> représente <SEP> deux <SEP> forures
<tb> < l'exécution <SEP> <B>(le</B> <SEP> la <SEP> machine <SEP> eLdeux <SEP> variantes
<tb> (le <SEP> défait <SEP> rte <SEP> l'une <SEP> de <SEP> celles-ci.
<tb> 1.a <SEP> fi:
. <SEP> 1 <SEP> est <SEP> une <SEP> élévation <SEP> latérale <SEP> < l'une
<tb> première <SEP> forme <SEP> d'exécution, <SEP> constituée <SEP> par
<tb> une <SEP> machine <SEP> à. <SEP> peigner <SEP> les <SEP> matières <SEP> textiles,
<tb> (le <SEP> la <SEP> ramie <SEP> ou <SEP> de <SEP> la <SEP> soie <SEP> par <SEP> exemple;
L .e= fin-. 2 et 3 sont une vue latérale et, une %,-)ripe longitudinale partielle d'un cy lindre peigneur de cette forme d'exécution; La fig. 4 est, une coupe longitudinale d'une première variante du cylindre peigneur; La. fig. 5 est une vue cri bout d'une autre variante de ce cylindre; La fig. 6 est, une- vue laLérale. de la seconde forme d'exécution, servant à ouvrir les matières textiles.
Dans son ensemble, la machine que mon tre l<B>a</B> fig. 1 est connue depuis de longues année < sous le nom de machine à peigner Brenier, Neyret à: Cie. ou Brenier tout court.
Elle cc importe un ta=mbour 3 à axe horizon tal, i,oni-riant lentement dans des paliers qui sont portés par un bâti 1 et muni de jeux d'organes (le fixation 4 assujettissant des lïag(i(-ltes 5, destinées à, recevoir la matière textile à traiter qu'un opérateur se trouvant sur une platefornie 2 place sur elles.
Le tambour 3 est mis en mouvement par un art<B>Y</B> )re <B>ï</B> au mw tri -d'une courroie 8, d'une poulie 9, d'une i-is saris fin 10, d'une roue !r denture Hélicoïdale et (L'une seconde vis -saris fin<B>Il,</B> en prise avec une denture liéli- coïchh_ de ce tambour.
De part, et d'autre de celui-ci se trouvent des cylindres rota tifs i2, 13, munis (le dents. 14, 15 servant à pei.@rier la, n-latière textile. Les dents sont fixées à une garniture en une matière plus ou moins élastique, en caoutchouc, en cuir, en étoffe par eiemple, de façon qu'elles puissent céder légèrement si elles rencon trent un obstacle. L'un de ces cylindres, 12, est calé sur l'arbre 7, mis en mouvement par courroie, l'autre, 13, sur un arbre 20 également mis (-il mouvement par courroie.
Comme les (:lents 1IÎ, 15 ne peuvent céder que peu lorsqu'elles rencontrent un obs tacle, elles arrachent naturellement du tamh(-):rr 3 toutes les pelotes embrouillées ou les enchevêtrements de la matière tex tile, enlevant ainsi inutilement des bonnes fibres de ce tambour, c'est-à-dire (tes fibres qui ortt, une longueur et une qualité appro priées ,'i l'emploi futur de la matière traitée.
CeL inconvénient est évité de la manière suivante dans cette forme d'exécution de l'invention (fig. 1): Le bâti 1 présente au dessus du cylindre 13 deux consoles taté- ra.les portant des paliers où tourne un arbi,e 7.7, mis en mouvement au moyen d'une courroie 7.8 et d'une poulie 21 par une pou lie<B>1.9</B> de l'arbre 20. Sur cet arbre 17 sont calés deux croisillons 16.
Aux extrérriités (les bras des croisillons 16 se, trouvent des supports. en forme de paliers où reposent quatre arbres 40 (voir les fig. 2 et 3), munis chacun d'une clavette 41 logée dans une cavité 411 et les empêchant. de. tourner ainsi (tire d'un cylindre 22 présentant des dents de peigne.
Le cylindre 22 est constitué par une série de disques 42, 47 fous sur l'arbre 4.0 et formant chacun un organe tel que mentionné dans l'introduction. Les disque 42, 47 sont maitenus entre un collier fou 45 prenant appui par un roulement à bil lets 46 contre un collier 43 claveté <B>à</B> l'arbre 40 en 44, et un plateau ta raudé 55 vissé sur une partie. filetée de 40 et muni d'un contre-écrou 56.
Ils sont creux et renferment tous, sauf celui de droite, des plateaux 48 qui peuvent coulis ser axialement sur 40, mais participent à sa rotation, grâce à des. clavettes, 491 engagée dans une gorge longitudinale commune 50 de 40 et maintenues par des vis 49. Les pla teaux 48 tendent, à être déplacés axialernëiit par des ressorts 53, prenant. appui sur les disques 42 et sont pourvus (l'anneaux 51, en fibre par exemple, qui sont librement montés clans des gorges 52 et par l'inter médiaire (lesquels ils sont en contact avec le disque 42 se trouvant à leur droite; entre le plateau 55 et. le premier disque 42 à. gauche se trouve également un tel anneau 51.
En vissant plus ou-moins ce plateau 55. on applique avec une plus ou moins grande force les anneaux 51 sur les disques 42 qui doivent par suite surmonter un frottement plus ou moins grand s'ils doivent tourner sur L'arbre 40, par suite d'un obstacle que leurs dents rencontrent. Les ressorts 53 ser vent à. compenser automatiquement l'usure des anneaux 51. Ils ne sont fixés ni aux disques 42, ni aux plateaux 48. Chacun d'eux peut ainsi tourner indépendamment (les autres.
Les disques 42 présentent un re bord annulaire 62 de section transversale arrondie servant à masquer partiellement les intervalles existant, entre- eux et à em- pécher que de la filasse ou de la poussière y pénètre en très grande quantité. Si ces rebords viennent par accident en contact avec le disque I\w, 47 voisin, le frottement n'est que faible par suite de leur forme.
Les disques 22 peuvent avoir par exemple un diamètre de 70 à 100 mni, une largeur (le 12,5 mm, le cylindre décrit par les extré mités de leurs dents, quand ils tournent avec les croisillons 16 autour de l'axe de l'arbre 17, un diamètre de 450 à 500 min, les cy lindres 12, 13, un diamètre (le 450 à 500 nim.
Un rouleau-brosse 35 est fou sur un arbre 36, entre l'arbre 17 et le cylindre 13. Ses soies sont en contact suffisamment iii- lune avec les dents de ce dernier pour qu'il tourne à peu près à la même vitesse que 13.
Un second rouleau-brosse, 38, fou sur un arbre 39 placé sous le cylindre 13 sert à tasser sur ce dernier la matière textile en levée au cylindre 13.
<B>Le</B> fonctionnement de cette forme (Vexé - cution est le suivant: L'opérateur en 2 place la matière textile à. traiter sur les baguettes 5 au fur et à. mesure 'qu'elles passent lent.enient < levant lui. Grâce à la rotation du tambour 3 et à celle des cylindres 22 avec. l'arbre 17 iiu- tour de l'axe géométrique (le celui-ci, elle subit un peignage préliminaire avant d'ar- river au cylindre 13 puis au cylindre 12.
Si celui des cylindres 22 dut est, momentané ment en prise avec la matière textile (le 3 rencontre une résistance anormale au cours (le sa rotation avec l'arbre 17, ses disques surmontent le frottement s'opposant à leur rotation autour de son propre axe et cèdent, ce qui diminue l'effort exercé sur la matière et évite que des bonnes fibres soient arra- chées inutilement de 3, parce qu'elles sont. en relation avec des enchevêtrements. Ce tambour 3 tourne assez lentement pour que le cylindre 22 suivant puisse encore agir sur la matière de 3 due le cylindre 22 précé dent. a déjà traitée.
Les soies du rouleau- br'osse 35 enlèvent des cylindres 22 les dé chets pour les déposer sur le cylindre 13. Celui-ci procède à un second. peigriabe, ait-- quel succède celui produit par le cylindre 12.
Le disque 47 pourrait. aussi être fixé à. l'anneau 45.
Selon la fig. 4, les divers disques l 2 sont reliés chacun par un ressort 50 travaillant i. la torsion à un collier 43', le' tournant avec l'arbre 40. Le collier 43' est rendu soli- dairo de celui-ci par une clavette qui les Traverse tous deux. Quant aux colliers 4S' ils sont. munis (le clavettes lo-'ées dans une gorge longitudinale 50' de 40, si bien qu'il peuvent se mouvoir axialement sur 40.
Sur le dernier disque 42 à gauche, un plateau 55' ,appuie par l'intermédiaire d'un roulement ta billes comprenant deux chemins de roule- nient 59, 60 et des billes 61. La surface de contact entre les colliers 48' et les sections 42 est assez petite pour qu'il n'y ait pas là un grand frottement; celui-ci peut néan moins être diminué encore par un disposi tif connu quelconque.
D'aprî@s la fig. 5, les extrémités \N9 des bras (les croisillons 16 de la fié. 1 présen- l < ,nt des paliers 25 où peuvent tourner quatre arbres 30 munis chacun d'un cylindre pré sentant < les dents de peigne.
La, anise en rotation (le ces arbres 40 au tour (le leur propre axe exige cependant une certaine force par le fait que les coquil les 30 des paliers 25, en métal antifriction par exemple, sont appliquées sur eux avec une certaine pression réglable d'ailleurs. A cet effet, l'une (les coquilles 30 est portée par le bras 29 du croisillon<B>16,</B> tandis (lue l'autre est, logée dans une pièce 26, d'une part, arti culée en 2 % sur le bras 29, d'autre part, reliée par un boulon 32 et un écrou 31 à un bec latéral 28 de 29. Entre la pièce 26 et la ron delle de l'écrou 31 est intercalé un ressort 33.
En rapprochant plus ou moins la pièce 26 du bec 28, on peut appliquer les deux co- quille-, 30 avec une force plus ou moins grande sur 40.
Les cylindres 12 et 13 de la fig. 1, de même q(ie les cylindres 22 peuvent être dis posés comme décrit en référence aux fig. 4 et. 5.
La. seconde forme d'exécution (fig. 6) c.oml>orl,e un grand tambour rotatif il porté 11-a1 un ai-lire 72 tournant dans des palier- d'un bâti "r0. Il est muni de dents assujetties au nloyen d'une matière quelque peu t_lastique, de cuir, de: caoutchouc, cCétoffe par exemple, pour qu'elles puissent céder légèrement.
Il est recouvert à sa par tie supérieure d'un capot de garde 74 dont les extrémités 75, <B>7</B>51 sont reliées par des charnières à la partie centrale. Une courroie sans fin 74, passant sur des rouleaux 78, 77 sert à amener la matière textile à ouvrir à cieux cylindres 7M#, 80 munis de dents, dis posés l'un au-dessus de l'autre.
De l'autre côté de ce tambour 'i1 se trouve un rouleau canneli: 82 servant à faire passer la matière textile ouverte sur une courroie sans fin 84 portée par des rouleaux 83, 87, le second est solidaire d'un arbre de commande 88.
Sous le cylindre 80 se trouve un cy- Endre-brosse 89 calé sur un arbre 90 et ser vant ïr le nettoyer.
Les cylindres dentés '79, 80 sont disposés (le la façon indiquée aux fig. 2 et 3. Ils ont par et:erulao une largeur de 90 cm et leurs sections, une largeur de, 2,5 cm..
Le fonctionnement de cette forme d'exé- cution est le suivant: 1.'olf"r at.eur étale la matière textile à, tra vailler sur la courroie 74 qui l'amène aux cylindres 79, 80. Les dents de ceux-ci viennerït en prise avec elle, afin de la faire avancer ou de la maintenir pour que les (lents 'M (lu tambour '71 puissent agir con venablement, sur elle.
Ces dernières (lents 73 la saisissent, l'arrachent d'entre les cy lindres 79, 80 si bien qu'elle s'enfonce entre elles el _- demeure. Une fois qu'une certaine cruantité (le matière a été ainsi accumulée sur le tambour, on coupe transversalement la couche qu'elle forme et l'on soulève l'une (les extrémités de cette couche. qu'on enfile entre le rouleau cannelé 82 et le transpor- teur. Ces deux organes la séparent; de '71 au fur et, à mesure que celui-ci tourne.
S'il se trouve dans la matière arrivant aux cylindres 19, 80 une partie enchevêtrée opposant une résistance anormale à son arrachement par le tambour 71, leurs dis ques peuvent céder, évitant qu'elle ne soit brutalement arrachée.
Les moyens employés pour que les rou- lea.ux puissent tourner autour de leur propre :rxe et. en un bloc ou par sections quand ils: rencontrent une résistance anormale peuvent différer de ceux indiqués. au dessin.
Les dents servant au traitement. de ia matière textile au lieu d'être portées par (les cylindres ou des disques, peuvent l'être par une ()ii plu-,leurs c'liairiës sali= fin par exemple.
La, machine peut servir à traiter des ma- lières textiles autres que la ramie ou la. soie.