CH83896A - Comparateur - Google Patents

Description

  Comparateur.    L'objet de     la,présente    invention est un  comparateur, dont le dessin ci-annexé montre,  à titre d'exemple, une forme d'exécution.  



  La     fig.    1 en est une vue de face avec  coupe partielle;  La     fig.    2 est un détail en vue latérale.  Le comparateur comporte un bâti 1 pré  sentant à sa partie inférieure, un socle 2  percé d'un trou dans lequel peut se déplacer  dans le sens vertical, une tige 3 qui offre  une partie filetée sur laquelle peut se visser  un écrou 4. A l'extrémité supérieure de cette  tige 3 est fixé au moyen de vis 5 une lame  métallique flexible 6 dont la partie supérieure  fait corps avec une pièce 7 à l'intérieur de  laquelle est fixée par un moyen connu et  parallèlement à ladite lame 6 une seconde  lame métallique flexible 8 dont la partie infé  rieure a été rendue solidaire du socle 2 par  un moyen connu également.

   Sur chaque face  latérale, de la pièce 7 est fixée au moyen  d'une vis 13 l'un des bras 9 d'une aiguille  10 dont la pointe libre peut se déplacer  devant une graduation 11 prévue à la partie  supérieure du bâti. Entre la pièce 7 et le  point le plus haut du socle 2 existe un petit    espace libre qui a pour but de permettre à  cette pièce d'osciller avec la lame métalli  que 8.  



  Le fonctionnement du comparateur est  simple. Supposons qu'on ait à comparer une  dimension, l'épaisseur par exemple d'un objet  quelconque. On pose d'abord l'un de ces  objets choisi comme étalon, c'est-à-dire dont  la largeur aura été préalablement mesurée  et reconnue exacte, contre une pièce quelcon  que bien fixe qui formera butée, l'objet étant  placé de façon que sa largeur soit normale  à son plan de contact avec la butée. Puis  après avoir, en tournant l'écrou 4 dans le  sens convenable, amené la pointe de l'aiguille  10 devant le zéro de la graduation 11, on  approche le comparateur de l'objet étalon  jusqu'à ce que l'extrémité inférieure de la tige 3  touche celui-ci et on fixe solidement le     com-          parateur    dans la position, qu'il occupe alors.

    Ensuite on enlève l'objet étalon et met à sa  place l'objet dont la largeur est à comparer.  Si cela fait, l'extrémité inférieure de la tige  3 est en contact avec ledit objet sans qu'on  ait besoin de faire tourner l'écrou 4, la lar  geur de celui-ci est exacte; par contre, si      l'objet ne peut pas être mis en place parce  que trop large ou s'il existe un vide entre  celui-ci et l'extrémité de la tige 3, il faudra  agir sur l'écrou 4 pour faire soit reculer soit  avancer la tige en question et alors, grâce  â la manière dont les deux bras 9 de l'ai  guille 10 sont reliés l'un à la tige 3, l'autre  au socle 2, la pointe de cette aiguille se  déplacera soit à droite soit à gauche du zéro  de la graduation 11.

   De par la construction  même du comparateur, un très petit déplace  ment de la tige 3 produit un beaucoup plus  grand déplacement de la pointe de .l'aiguille  10, de sorte que le     comparateur    peut servir  à indiquer de très faibles     différences    dans les  dimensions à comparer.  



  Le bâti 1 porte, d'autre part, une pièce  12 destinée à limiter     Lui    déplacement exagéré  de l'aiguille, cette pièce formant buttoir pour  celle-ci.

Claims (1)

1. REVENDICATION Comparateur comportant titi bâti, carac térisé par une aiguille dont une extrémité peut se déplacer devant un repère, tandis que son autre extrémité est solidaire de deux pièces élastiques, l'une de ces pièces étant elle-même solidaire du bâti alors que l'autre est reliée à un organe mobile par rapport au bâti et destiné à être mis en contact avec l'objet dont on veut contrôler une dimension, le tout étant disposé de manière que les déplacements dudit organe par rap port au bâti se traduisent par un déplacement beaucoup plus considérable de l'extrémité libre de l'aiguille.

   SOUS-REVENDICATION Comparateur selon la revendication, dans lequel l'aiguille forme une fourche vers son extrémité solidaire des pièces élastiques, cel les-ci étant constituées toutes deux par au moins une lame métallique flexible, tandis que l'organe mobile est constitué par une tige filetée dont le déplacement par rapport au bâti peut être obtenu agissant sur un écrou, le comparateur présentant,. d'autre part, au moins une pièce portée par son bâti et destinée à limiter les déplacements de l'ai guille.