CH711908A2 - Mur de soutènement autoporteur. - Google Patents

Mur de soutènement autoporteur. Download PDF

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CH711908A2
CH711908A2 CH01615/16A CH16152016A CH711908A2 CH 711908 A2 CH711908 A2 CH 711908A2 CH 01615/16 A CH01615/16 A CH 01615/16A CH 16152016 A CH16152016 A CH 16152016A CH 711908 A2 CH711908 A2 CH 711908A2
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Petit Agnès
Macdonald David
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Creabeton Matériaux Sa
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Abstract

L’invention concerne un mur soutènement (1) autoporteur en béton armé préfabriqué, comportant: une portion de mur (2) orientée vers le haut et destinée à retenir un remblai, la portion de mur (2) comportant une face avant (20) destinée à être libre et une face arrière (21) contre laquelle le remblai est destiné à être appuyé; un élément d’ancrage (3) s’étendant en saillie depuis ladite face arrière et destiné à ancrer le mur de soutènement dans le remblai, l’élément d’ancrage (3) comportant une surface d’appui (313) parallèle à ladite portion de mur (2) et destinée à s’appuyer contre le bord d’une fondation (6). Ce mur permet une excavation réduite en comparaison avec un mur de soutènement traditionnel en L.

Description

Description Domaine technique [0001] La présente invention concerne le domaine du génie civil et de l’aménagement de terrains. Elle concerne en particulier un mur de soutènement autoporteur en béton armé préfabriqué.
Etat de la technique [0002] Chaque surface accidentée (talus, remblais, tranchée) a tendance à bouger vers le bas sous l’influence de la gravité. La résistance au cisaillement du sol s’oppose à cette tendance au mouvement. Si la résistance au cisaillement du sol est insuffisante, le sol glisse progressivement ou brusquement.
[0003] Afin de limiter ce risque, il est nécessaire de consolider les talus ou les remblais dont la pente est importante. On connaît par exemple des solutions pour retenir un remblai au moyen d’un mur de soutènement au bord d’une route ou d’une voie ferrée par exemple.
[0004] Il est important de veiller à ce que le mur d’ancrage lui-même reste immobile. A cet effet, la fig. 8 illustre un exemple de mur de soutènement 1 de l’art antérieur qui est retenu dans le remblais 61 au moyen de câbles d’ancrage 64. Cet ancrage nécessite une place importante derrière le mur. Le volume à excaver pour placer ces câbles d’ancrage, puis à remblayer ensuite, est donc important. Cette solution n’est pas disponible lorsque la largeur à disposition est insuffisante pour y fixer les câbles d’ancrage.
[0005] On connaît aussi des murs de consolidation dont la stabilité est assurée avant tout par le poids propre du mur. Ces murs sont appelés murs-poids. Un exemple est décrit dans la demande de brevet FR2566814 qui illustre un élément préfabriqué de soutènement pour des talus, des berges, des tranchées, des puits, des tunnels, etc.
[0006] Un mur poids coulé sur place est nécessairement lourd et donc cher et peu esthétique. Dans cette demande, le mur est en outre maintenu grâce à des armatures d’ancrage scellées dans le sol. Ce mur nécessite donc un sol ferme permettant de retenir ces ancrages. Cette solution ne convient en revanche pas lorsqu’il s’agit de retenir un remblai de terre meuble ou de gravats dans lequel il est impossible d’ancrer une armature.
[0007] La fig. 9 illustre un mur de soutènement 1 de l’art antérieur avec une forme en L. La stabilité est obtenue par le propre poids du mur ainsi que par le poids du matériau de remblai sur un pied 65 à l’équerre du mur 1. Ces murs ont un aspect plus léger que les murs-poids, et requièrent une masse de béton réduite. Le temps de pose est réduit grâce à l’emploi d’éléments en équerre préfabriqués. La largeur de la fondation nécessaire est cependant importante, particulièrement vers l’arrière, afin de positionner le pied 65. En outre, il n’est pas possible de planter des arbres juste au-dessus du pied du mur. Les murs en équerre supportent en outre tout au plus une charge de 5 kN pour le remblai.
[0008] EP 1 228 275 décrit un assemblage de panneaux en béton destinés à revêtir une paroi, par exemple un mur. Les panneaux sont retenus au moyen d’éléments d’ancrage scellés dans la face à recouvrir. Cette solution peut uniquement être mise en oeuvre en présence d’une paroi suffisamment solide pour retenir les éléments d’ancrage et les panneaux.
[0009] Un autre exemple de mur de soutènement autoporteur en béton préfabriqué est décrit dans le brevet US 7 001 110 dont le contenu est incorporé par référence. Un tel mur présente une face apparente et une face contre lequel s’appuie un talus que le mur vise à retenir. Dans ce brevet, le mur de soutènement est lié au portique d’un tunnel.
[0010] Le mur de soutènement est retenu par le portique, par un socle en béton armé, et par un élément d’ancrage en saillie sur la face arrière du mur. Cet élément d’ancrage est en porte à faux afin de pénétrer dans le remblai derrière le mur. L’armature métallique du béton permet de lier l’élément d’ancrage à la portion verticale du mur.
[0011] Ce type de mur de soutènement préfabriqué permet de réduire considérablement le temps de mise en oeuvre par rapport aux murs coulés sur place. La durabilité du mur reste cependant insuffisante pour de nombreuses applications. La stabilité au glissement, au basculement et la prévention de la rupture de sol par cisaillement ne sont pas optimaux. En outre, le risque de dégradation du mur, ou même d’effondrement sous le poids de la terre et de l’eau accumulés derrière la face arrière, augmente après quelques décennies. Pour ces raisons, de tels murs de soutènements préfabriqués restent peu employés sur les bords de routes ou de voies ferrées à grande fréquentation. Ils conviennent uniquement à des applications dans lesquelles au moins un côté du mur est lié fermement à un portique de tunnel ou à un autre point d’appui rigide. Ils ne conviennent pas à de longues parois constituées de nombreux murs juxtaposés; l’effondrement d’un mur entraîne par effet domino celui de ses voisins.
[0012] Par ailleurs, la mise en place de ce type de mur est délicate, en particulier dans le cas de parois constituées de plusieurs murs de soutènement juxtaposés. Dans ce cas, il est nécessaire que les faces avant des différents murs soient parfaitement alignées dans un même plan, pour des raisons esthétiques mais aussi pour éviter le risque d’infiltration d’eau ou de terre entre deux portions de murs mal alignées. Il est cependant difficile d’aligner précisément de tels murs qui, en raison de leur poids, doivent être déplacés en les soulevant avec une grue. Même si la grue parvient à placer un mur à l’endroit précis qui est désiré, le tassement du sol dans les jours qui suivent la pose, ou le remblai du volume derrière le mur, provoque fréquemment des déplacements qui nécessitent un réalignement. Une grue doit revenir à cet effet pour soulever le mur et le déplacer de quelques centimètres. Il n’est pas rare que ce nouveau soulèvement endommage le mur, notamment à la jonction entre l’ancre et la portion de mur de soutènement.
[0013] Un but de la présente invention est donc de proposer un mur de soutènement préfabriqué qui soit plus facile à poser et à aligner avec d’autres murs.
[0014] Un autre but de la présente invention est de proposer un mur de soutènement préfabriqué dont la stabilité au glissement, la résistance au risque de cisaillement du sol ainsi que la durabilité sont améliorés.
[0015] Un but de la présente invention est aussi de proposer un mur de soutènement dont la résistance statique, la résistance au basculement et la résistance au poinçonnement sont fortement améliorées.
[0016] Un autre but est de réaliser un mur autoporteur, c’est-à-dire un mur qui ne doit pas être amarré à une paroi, mais qui permette au contraire de retenir un remblai en terre molle, en gravats, en sable ou tout matériel non gélif accumulé derrière une face du mur.
[0017] Un but de la présente invention est aussi de proposer un mur de soutènement plus résistant à la corrosion des armatures.
Bref résumé de l’invention [0018] Afin de limiter ces problèmes et d’atteindre les buts de l’invention, le mur de soutènement préfabriqué autoporteur en béton armé comporte: une portion de mur orientée vers le haut et destinée à retenir un remblai, ladite portion de mur comportant une face avant destinée à être libre et une face arrière contre laquelle le remblai est destiné à être appuyé; un élément d’ancrage s’étendant en saillie depuis ladite face arrière et destiné à ancrer le mur de soutènement dans le remblai; l’élément d’ancrage comportant une surface d’appui parallèle à ladite portion de mur et destinée à s’appuyer contre le bord d’une fondation.
[0019] La surface d’appui parallèle à la portion de mur permet d’appuyer et d’aligner le mur de soutènement contre une fondation. L’alignement de plusieurs murs adjacents est ainsi facilité. Cet appui évite en outre le risque de glissement du mur de soutènement vers l’avant, puisqu’il est retenu par cette surface d’appui contre la fondation.
[0020] La surface d’appui peut être verticale. Il est ainsi possible de l’appuyer contre le bord vertical d’une fondation simple à réaliser.
[0021] La surface d’appui peut se trouver en dessous du niveau du bas de la portion de mur lorsque le mur est en place. Il est ainsi possible de l’appuyer contre une fondation entièrement sous le mur et sous le niveau du sol.
[0022] L’ élément d’ancrage peut comporter une verge (ou tige) dans un plan orienté vers le haut et sensiblement perpendiculaire à la portion de mur; et au moins un bras (ou patte) s’étendant perpendiculairement au plan de la verge, dans une direction orientée vers le haut, depuis l’extrémité distale de la verge.
[0023] Le ou les bras permettent d’ancrer le mur de soutènement, qui ne peut pas avancer sans devoir entraîner la terre et les matériaux entre le ou les bras et la portion de mur.
[0024] Le ou les bras peuvent s’étendre dans un plan oblique par rapport à la portion de mur. Dans ce cas, la verge comporte deux faces latérales parallèles entre elles, perpendiculaires à la portion de mur, orientées vers le haut, et en forme de trapèze rectangle.
[0025] Au moins un bras de l’élément d’ancrage peut être recourbé de manière à former une portion d’ancrage comportant deux faces principales orientées vers le haut et une portion d’appui comportant deux faces principales sensiblement horizontales. Les faces principales de chaque portion sont les plus grandes faces de cette portion. La surface d’appui peut être formée par une des faces de cette portion d’appui, par exemple par une face verticale tournée vers la portion de mur.
[0026] La verge peut comporter une tranche supérieure et une tranche inférieure, sensiblement horizontales lorsque le mur de soutènement est en place.
[0027] La face inférieure de la portion d’appui se trouve de préférence en-dessous de la face inférieure de la verge.
[0028] La portion d’appui peut être disposée entièrement sous la tranche inférieure de la verge.
[0029] La portion d’appui sous la verge est de préférence suffisamment longue pour éviter de former un angle aigu avec le sol ou avec d’autres éléments du mur de soutènement. La face inférieure de cette portion d’appui est de préférence sensiblement horizontale et plane lorsque le mur est en place. On réduit ainsi le risque de briser cette portion d’appui lorsque la grue dépose le mur.
[0030] Dans un mode de réalisation, le mur de soutènement comporte une verge et deux bras s’étendant de chaque côté de cette verge.
[0031] La largeur de la portion de mur peut être comprise entre 200 et 300 cm. Sa hauteur peut être comprise entre 250 et 600 cm.
[0032] Le mur est autoporteur; il tient de manière stable même sans être scellé, et peut retenir un remblai de terre qui s’appuie contre sa face arrière. Grâce à l’élément d’ancrage, le poids du mur et le poids du remblai contribuent tous deux à empêcher le glissement du mur vers l’avant, le basculement et la rupture du sol.
[0033] Selon un aspect, l’invention part aussi de la constatation que les problèmes de durabilité et de stabilité des murs de soutènements connus proviennent notamment de la corrosion de l’armature du béton.
[0034] La corrosion est notamment due à des infiltrations d’eau à travers le béton; ces infiltrations proviennent notamment de microfissures à travers le béton, notamment au point de liaison entre l’élément d’ancrage et la portion de mur. Ces microfissures sont fréquemment causées lors du transport du mur après sa fabrication, lors de sa mise en place et lors du retrait lié à l’hydratation du béton. L’élément d’ancrage est alors très sollicité et des contraintes apparaissent fréquemment à la liaison avec le mur.
[0035] Au moins un tuyau d’injection peut être prévu près de la jonction entre ladite portion de mur et ledit élément d’ancrage afin d’injecter un microciment, un mortier et/ou une résine pour combler les éventuelles fissures à cet endroit dans le béton.
[0036] Le mur peut comporter des bandes d’étanchement autocollantes pour assurer l’étanchéité à la surface de la jonction entre la portion de mur et l’élément d’ancrage. Ainsi, l’eau ne peut pas entrer dans les fissures.
[0037] L’armature du mur peut être réalisée au moins partiellement en inox.
[0038] Le béton peut être un béton fibre à ultra-hautes performances (BFUP), qui présente l’avantage d’une étanchéité presque parfaite, et d’une grande ductilité réduisant le risque de microfissures.
[0039] Afin de réduire la corrosion, le béton peut comporter un inhibiteur de type nitrate de calcium par exemple.
[0040] Les barres d’armatures peuvent être enduites d’époxy, ou recouvert d’un enduit de protection.
[0041] Le mur de soutènement peut comporter une armature métallique et une pluralité de détecteurs de corrosion de cette armature. Ainsi, il est possible de détecter la corrosion rapidement et de remplacer ou réparer une portion de mur avant qu’elle ne s’effondre.
[0042] [0042] Les détecteurs de corrosion peuvent être noyés dans l’épaisseur du mur et munis d’une interface radiofréquence.
[0043] Les détecteurs de corrosion peuvent être des détecteurs d’humidité.
[0044] Les détecteurs de corrosion peuvent être basés sur une mesure électrique, électrochimique, une mesure d’humidité, ou de champs de potentiel.
[0045] Le mur de soutènement peut être raccordé à d’autres murs de soutènement identiques, pour soutenir une portion de remblai plus longue que la largeur d’un seul mur. Il est important de maintenir les murs adjacents entre eux, afin qu’un mur valide empêche un mur voisin en moins bon état de s’effondrer, puis de l’entraîner dans sa chute et le dévalement du remblai.
[0046] Dans ce but, la portion de mur peut comporter deux tranches latérales orientées vers le haut. Au moins une de ces tranches, mais de préférence les deux, ont un profil qui permet un maintien de type tenon-mortaise avec un mur adjacent.
[0047] La face arrière du mur peut en outre être munie de rails pour la fixation d’une plaque de maintien avec un mur adjacent. Le montage sur rail permet de compenser la variabilité du jeu entre deux murs adjacents.
[0048] La face arrière peut comporter des points de fixation de câbles pour la fixation de câbles de maintien avec un mur adjacent.
[0049] Nous avons vu que les microfissures entre la portion de mur et l’élément d’ancrage se produisent souvent lors du transport et de la mise en place du mur de soutènement. Afin de réduire ce risque, selon un aspect, le mur est muni de moyens permettant de le soulever et de le déplacer sans créer de tensions ou de fissures dans cette zone.
[0050] A cet effet, la face arrière du mur de soutènement peut comporter des points d’ancrage pour soulever le mur, par exemple en passant un câble dans le point d’ancrage, ou en y vissant un piton permettant de passer un câble.
[0051] Au moins un point d’ancrage peut être prévu sur l’élément d’ancrage, par exemple sur la tranche supérieure de l’élément d’ancrage.
[0052] Avantageusement, ces points d’ancrage permettent de tenir le mur de façon équilibrée avec la portion du mur horizontale.
[0053] Avantageusement, ces points d’ancrage permettent de tenir le mur avec la portion du mur verticale, et un câble retenant l’élément d’ancrage.
[0054] Afin de réduire encore le risque de fissures lors de la manutention et du transport du mur, on prévoit de préférence des points de fixation sur la face arrière et sur l’élément d’ancrage, qui permettent d’y fixer un cadre de maintien pour tenir l’élément d’ancrage pendant son transport, et éviter tout mouvement relativement à la portion de mur. Les points de fixation permettent avantageusement de fixer un cadre rectangulaire tenu en au moins trois points à la portion de mur et à l’élément d’ancrage.
[0055] L’armature du mur est conçue de manière à réduire encore davantage le risque de fentes à l’interface entre la face arrière du mur et l’élément d’ancrage. Cette armature contribue aussi au soutènement et l’augmentation de la résistance du mur. A cet effet, la portion de mur comporte de préférence une armature métallique avec des éléments orientés vers le haut en U et en U retourné.
[0056] L’élément d’ancrage peut comporter une armature métallique avec des éléments sensiblement horizontaux en C et en C retourné.
[0057] Le mur de soutènement peut comporter à la fois des éléments d’armature dans la portion de mur et des éléments de mur dans l’élément d’ancrage. Ces éléments d’armature peuvent être entrecroisés afin de solidariser davantage la portion de mur et l’élément d’ancrage.
[0058] Dans un mode de réalisation, le mur peut comporter plusieurs éléments d’ancrage, par exemple deux ancres avec, pour chacune, une verge dans un plan vertical et un ou plusieurs bras.
[0059] L’élément d’ancrage peut comporter un trou de drainage. Un trou de drainage peut être parallèle au plan de la portion de mur. Un trou de drainage peut traverser la portion de mur.
[0060] Un drainage peut être prévu à l’arrière d’une fondation sous le mur de soutènement.
[0061] Un drainage peut être prévu à l’arrière de la portion de mur.
[0062] Le mur de soutènement peut comporter une longrine, c’est-à-dire une poutre en béton, par exemple en préfabriqué, sur le sommet du mur. Cette longrine permet d’améliorer la fixation du mur de soutènement au remblai et/ou aux murs adjacents.
[0063] Dans le même but, le mur de soutènement peut comporter une longrine ou une plaque métallique sur la face arrière. Brève description des figures [0064] Des exemples de mise en œuvre de l’invention sont indiqués dans la description illustrée par les figures annexées, qui illustrent:
La fig. 1 une vue de côté d’un mur de soutènement selon un mode de réalisation de l’invention.
La fig. 2 une vue de dessus d’un mur de soutènement selon un mode de réalisation de l’invention.
La fig. 3 une vue de dessus de deux murs de soutènement selon un mode de réalisation de l’invention, liés l’un à l’autre.
La fig. 4 une vue de côté d’un mur de soutènement selon un mode de réalisation de l’invention, monté sur une semelle en béton en guise de fondation, et muni de deux longrines.
La fig. 5 une vue de côté d’un mur de soutènement selon un mode de réalisation de l’invention, monté sur une semelle en béton en guise de fondation, et muni d’une longrine ainsi que de drains.
La fig. 6 une vue de côté d’un mur de soutènement selon un mode de réalisation de l’invention, l’armature étant représentée en traitillé.
La fig. 7 une vue en coupe d’un mur de soutènement selon un mode de réalisation de l’invention, après son installation.
La fig. 8 une vue en coupe d’un mur de soutènement selon l’art antérieur, après son installation.
La fig. 9 une vue en coupe d’un mur de soutènement selon l’art antérieur, après son installation.
Exemple(s) de mode de réalisation de l’invention [0065] Un mur de soutènement 1 en béton préfabriqué est illustré en vue latérale sur la fig. 1 et en vue de dessus sur la fig. 2. Il comporte de manière générale une portion de mur 2 avec une face avant 20 et une face arrière 21. Les deux faces 20, 21 sont de préférence parallèles entre elles et sensiblement verticales, ou en tout cas orientées vers le haut, lorsque le mur est installé.
[0066] La face avant 20 est destinée à être visible tandis que la face arrière 21 est destinée à retenir un remblai 61 appuyé contre cette face, comme illustré schématiquement sur la fig. 10. Ce mur de soutènement 1 est par exemple destiné à retenir la terre ou les gravats du remblai 61 pour empêcher qu’ils ne dévalent sur une route 60 ou un chemin de fer devant la face avant 20. Une ou plusieurs ouvertures de drainage 24 peuvent être prévues à travers la portion de mur 2, afin de permettre à l’eau accumulée derrière le mur de traverser la paroi et de réduire la pression d’eau sur la face arrière 21.
[0067] Le mur de soutènement 1 est retenu d’une part par son propre poids, et d’autre part par au moins un élément d’ancrage 3 sur la face arrière 21 du mur. Dans un mode de réalisation, l’élément d’ancrage 3 représenté de haut sur la fig. 2 présente une forme d’ancre avec une verge (ou tige) 30 et deux bras (ou pattes) 31 qui s’étendent latéralement de chaque côté depuis l’extrémité distale de cette verge. La verge 30 possède deux faces latérales 32, 34 en forme de trapèze rectangle, sensiblement perpendiculaires à la face arrière 21 du mur, et sensiblement verticales lorsque le mur de soutènement 1 est en place. La tranche supérieure de cette verge est référencée avec le numéro 302 et la tranche inférieure avec le numéro 301.
[0068] Les deux bras 31 s’étendent dans un plan incliné perpendiculaire au plan de la verge 30, et oblique. L’extrémité inférieure de ces bras 31 forme une portion d’appui 312 recourbée en direction de la portion de mur 2, et s’étend en partie sous la tranche inférieure 301 de la verge en forme de trapèze. L’extrémité inférieure 314 de la portion d’appui 312 est donc plane et liée par des angles obtus au reste de l’élément d’ancrage, ce qui limite le risque de la casser lors du transport ou de la mise en place du mur de soutènement. La face supérieure 318 de la portion d’appui 312 est également plane. La longueur de la portion d’appui 312 permet également de réduire le risque de casse.
[0069] La portion d’appui 312 de chaque bras 31 comporte une surface d’appui 313 sensiblement verticale pour appuyer le mur directement contre le bord vertical d’une semelle en béton en guise de fondation 6. Cette disposition permet d’éviter le risque de glissement du mur 1 vers l’avant et de le positionner de manière précise par rapport à cette fondation et par rapport aux murs adjacents.
[0070] Il est aussi possible de munir la face arrière 21 de la portion de mur 2 de plusieurs éléments d’ancrage 3.
[0071] La face arrière 21 de la portion de mur 2 est en outre munie de points d’ancrage 210 permettant de soulever le mur de soutènement au moyen d’une grue par exemple. Les points d’ancrage permettent l’introduction de pitons, par exemple de pitons à tête sphérique ou en anneau, pour le soulèvement au moyen de câbles ou de sangles. Dans un mode de réalisation avantageux, quatre points d’ancrage 210 sont prévus sur la face arrière 21, répartis de manière à permettre de soulever le mur avec la portion 2 à l’horizontale et une tension équilibrée sur les quatre sangles ou câbles. Au moins un point d’ancrage 310 supplémentaire peut en être prévu sur la tranche supérieure 302 de la verge ou sur la tranche supérieure des bras 31, afin de soulever le mur verticalement au moyen de câbles ou de sangles liés aux points d’ancrage 210 supérieurs et à ce ou ces points d’ancrage de l’élément d’ancrage.
[0072] Comme illustré sur la fig. 2, un ou plusieurs tuyaux d’injection 36 sont avantageusement prévus afin de pouvoir injecter du microciment, du mortier et/ou de la résine afin de combler d’éventuelles fissures au niveau de l’attache entre l’élément d’ancrage 3 et la face arrière 21. Une extrémité de chaque tuyau émerge sur la face arrière 21, ou éventuellement sur une des faces latérales de la verge 30, afin de permettre l’injection de microciment, de mortier et/ou de résine sous haute pression, par exemple avec une pression supérieure à 50 bars, de préférence supérieure à 100 bars. Le tuyau d’injection peut être muni de perforations permettant au produit injecté de s’introduire dans les éventuelles microfissures afin de les combler.
[0073] Comme illustré sur la fig. 2, le risque d’introduction d’eau dans cette zone peut être encore réduit au moyen d’une étanchéité de surface, par exemple au moyen de bandes d’étanchement autocollantes 33 collées de chaque côté de la verge 30, de manière à recouvrir la liaison avec la face dorsale 21. La largeur de ces bandes est avantageusement comprise entre 15 et 30 centimètres.
[0074] Les risques de corrosion peuvent être encore réduits en fabriquant le mur de soutènement avec un béton fibre ultra-hautes performances (BFUP). Ce béton offre l’avantage d’une étanchéité presque parfaite, limitant le risque d’introduction d’eau à travers le béton. Sa grande ductilité réduit en outre le risque de microfissures ainsi que le risque de cassures fragiles.
[0075] Le béton peut aussi être muni d’un additif à base de nitrate de calcium (salpêtre) comme inhibiteur de la corrosion.
[0076] Pour des murs de soutènement 1 difficiles à entretenir ou à remplacer, on utilisera avantageusement une armature du béton en acier inoxydable.
[0077] Des détecteurs de corrosion non représentés peuvent en outre être noyés dans la masse en béton du mur 1, afin de détecter rapidement les débuts de corrosion de l’armature et de permettre une intervention avant que le mur de soutènement ne risque de s’effondrer. Les détecteurs peuvent être des détecteurs RFID passifs ou actifs, c’est-à-dire munis ou non d’une batterie. Ils peuvent être alimentés par induction depuis un dispositif de lecture externe. Ils peuvent comporter un détecteur d’humidité pour détecter le intrusions d’eau dans le béton. Ils peuvent être munis de détecteurs de tension électrique et raccordés à l’armature métallique du mur, afin de détecter des variations de tension entre deux points, qui peuvent se produire en cas de corrosion ou de réduction du diamètre de l’armature. Ils peuvent aussi être basés sur une mesure électrochimique ou une mesure de champs de potentiel. Plusieurs détecteurs peuvent être prévus dans la portion de mur et/ou dans l’élément d’ancrage. Les détecteurs permettent avantageusement une lecture depuis la face avant 20 du mur, qui reste accessible.
[0078] Le mur de soutènement 1 peut être monté à côté d’autres murs similaires afin de retenir un remblai de grande longueur. La largeur de chaque mur est avantageusement comprise entre 2 et 3 mètres, pour un transport optimal par camion. La hauteur peut être comprise entre 2,5 et 6 mètres, selon les besoins.
[0079] Il est important de retenir les murs de soutènement 1 les uns aux autres afin d’une part d’assurer un alignement parfait, et surtout d’éviter que l’effondrement éventuel d’un mur n’entraîne celui des murs adjacents dès que le remblai retombe par l’ouverture ainsi créée. Le lien entre murs de soutènement adjacents permet aussi de retenir un mur endommagé au moyen de ses voisins valides.
[0080] Dans le mode de réalisation de la fig. 3, le maintien entre murs de soutènement adjacents est assuré par un profil formant une liaison du type tenon 26 - mortaise 27 sur la tranche latérale des murs 1. Une bande de mousse 214 peut être collée entre les murs pour améliorer l’étanchéité et protéger le profil.
[0081] Une ou plusieurs plaques métalliques de maintien 213 peut en outre être fixée sur la face arrière 21 des murs 1, afin de relier deux murs adjacents. Les plaques peuvent être vissées dans des rails 212 permettant de compenser la variabilité du jeu entre deux murs voisins.
[0082] Dans une variante non représentée, les murs adjacents sont maintenus solidaires entre eux au moyen de câbles inox liés à la face arrière 21. Chaque câble peut lier deux ou plus de deux murs adjacents. Plusieurs câbles peuvent être prévus entre chaque paire de mur.
[0083] La fig. 4 illustre une variante dans laquelle des murs de soutènement 1 adjacents sont maintenus au moyen d’une longrine 5A sur la tête des murs, et ou d’une ou plusieurs longrines sur la face arrière 21.
[0084] La fig. 5 illustre un mode de réalisation dans lequel une ouverture de drainage 24 est prévue au travers de la verge 30, afin d’éviter l’accumulation d’eau entre la portion de mur 2 et les bras 31 de l’élément d’ancrage 3.
[0085] La durabilité du mur dépend aussi de la rigidité de la liaison entre la portion de mur verticale 2 et l’élément d’ancrage 3. Cette rigidité est notamment donnée par l’armature métallique. Dans ce but, le mur est avantageusement réalisé en deux étapes.
[0086] Dans une première étape, l’élément d’ancrage 3 est moulé avec la verge 30 horizontale autour d’une armature comprenant des fers 70, 71 en C et en C retournés. Ces fers dépassent à l’extrémité de la verge orientée vers le mur 2. Les fers sont illustrés sur la fig. 6.
[0087] Dans une seconde étape, l’élément d’ancrage est monté sur le cadre de maintien 4, puis retourné en position verticale au-dessus d’une table destinée à couler la portion de mur 2. L’armature de cette portion de mur est posée sur la table de moulage. Cette armature comporte avantageusement des éléments 72, 73 en U et en U retournés, orientés verticalement dans la position normale du mur. Ces éléments sont insérés au travers de la portion d’armature qui dépasse de l’élément d’ancrage, et attachés à cet élément. Des capteurs RFID peuvent être attachés à l’armature. Des éléments d’armature supplémentaires, en vrac, peuvent être ajoutés. La portion de mur 2 est ensuite coulée autour de cette armature.
[0088] La fig. 7 illustre un mur de soutènement 1 en place devant un remblais 61, afin de protéger une route 60. Des tests ont démontré qu’un tel mur parvient à retenir une charge de 20kN ou supérieure.
Numéros de référence employés sur les figures [0089] 1 Mur de soutènement 2 Portion de mur orientée vers le haut 20 Face avant de la portion de mur 21 Face arrière de la portion de mur 210 Points d’ancrage 211 Points de fixation du cadre de maintien sur la portion de mur 212 Rails de fixation 213 Plaque de maintien 214 Bande de mousse 24 Drains 26 Profil en tenon sur la tranche latérale d’un mur 27 Profil en mortaise sur la tranche latérale d’un mur 3 Elément d’ancrage (ou ancre)

Claims (18)

  1. 30 Verge dans un plan orienté vers le haut 300 Point d’ancrage 301 Tranche inférieure de la verge 302 Tranche supérieure de la verge 31 Bras de l’élément d’ancrage 310 Point de fixation du cadre de maintien sur les bras 312 Portion d’appui des bras, se prolongeant sous une partie de la tranche inférieure 301 313 Surface d’appui 314 Face inférieure de la portion d’appui 315 Portion d’ancrage 316 Première face de la portion d’ancrage 317 Deuxième face de la portion d’ancrage 318 Face supérieure de la portion d’appui 32 Première face verticale de la verge 33 Bandes d’étanchement autocollantes 34 Deuxième face verticale de la verge 36 Tuyaux d’injection 5A Longrine au sommet de la portion de mur 5B Longrine sur la face arrière du mur 6 Fondation 60 Route 61 Remblais 64 Câbles d’ancrage 65 Pied d’un mur en L 70, 71 Fers en C horizontaux 72, 73 Fers en U verticaux Revendications
    1. Mur de soutènement (1) autoporteur en béton armé préfabriqué, comportant: une portion de mur (2) orientée vers le haut et destinée à retenir un remblai (61), la portion de mur (2) comportant une face avant (20) destinée à être libre et une face arrière (21) contre laquelle le remblai est destiné à être appuyé; un élément d’ancrage (3) s’étendant en saillie depuis ladite face arrière et destiné à ancrer le mur de soutènement dans le remblai (61), l’élément d’ancrage (3) comportant une surface d’appui (313) parallèle à ladite portion de mur (2) et destinée à s’appuyer contre le bord d’une fondation (6).
  2. 2. Mur de soutènement selon la revendication 1, l’élément d’ancrage (3) comportant: une verge (30) dans un plan orienté vers le haut et sensiblement perpendiculaire à la portion de mur (2); et au moins un bras (31) s’étendant dans un plan perpendiculaire au plan de la verge et oblique par rapport à la portion de mur (2), depuis l’extrémité distale de la verge (30).
  3. 3. Mur de soutènement selon la revendication 2, ledit au moins un bras (31) étant recourbé de manière à comporter une portion d’ancrage (315) avec deux faces principales (316, 317) orientées vers le haut et une portion d’appui (312) avec deux faces principales (314, 318) sensiblement horizontales, ladite surface d’appui (313) étant formée par une des faces de ladite portion d’appui (312).
  4. 4. Mur de soutènement selon la revendication 3, ladite verge comportant une tranche supérieure (302) et une tranche inférieure (301), ladite portion d’appui peut être disposée sous la tranche inférieure (301).
  5. 5. Mur de soutènement selon l’une des revendications 3 à 4, la face inférieure (314) de la portion d’appui (312) étant sensiblement plane et horizontale.
  6. 6. Mur de soutènement selon l’une des revendications 3 à 5, la face inférieure (314) de la portion d’appui (312) se trouvant en-dessous de la face inférieure (301) de la verge (30).
  7. 7. Mur de soutènement selon l’une des revendications 2 à 6, comportant une verge (30) et deux dits bras (31) s’étendant de chaque côté de cette verge.
  8. 8. Mur de soutènement selon l’une des revendications 1 à 7, comportant au moins un tuyau d’injection (36) près de la jonction entre ladite portion de mur (2) et ledit élément d’ancrage (3) et permettant d’injecter un microciment ou une résine pour combler les éventuelles fissures dans le béton.
  9. 9. Mur de soutènement selon l’une des revendications 1 à 8, ladite portion de mur (2) comportant deux tranches latérales orientées vers le haut et dont au moins une est munie d’un profil (26; 27) permettant un maintien de type tenon (26) - mortaise (27) avec un mur de soutènement adjacent.
  10. 10. Mur de soutènement selon l’une des revendications 1 à 9, ladite face arrière (21) comportant des rails (212) pour la fixation d’une plaque de maintien (213) avec un mur adjacent.
  11. 11. Mur de soutènement selon l’une des revendications 1 à 10, ladite face arrière (21) comportant des points de fixation de câbles pour la fixation de câbles de maintien avec un mur adjacent.
  12. 12. Mur de soutènement selon l’une des revendications 1 à 11, ladite portion de mur comportant une armature métallique avec des éléments orientés vers le haut en U et en U retourné, ledit élément d’ancrage comportant une armature métallique avec des éléments sensiblement horizontaux en C et en C retourné (70, 71), les éléments d’armature dans la portion de mur (2) et dans l’élément d’ancrage (3) étant entrecroisés.
  13. 13. Mur de soutènement selon l’une des revendications 1 à 12, ledit élément d’ancrage (3) comportant un trou de drainage (24).
  14. 14. Mur de soutènement selon l’une des revendications 1 à 12, la portion de mur (2) comportant un trou de drainage (24) entre la face avant (20) et la face arrière (21).
  15. 15. Mur de soutènement selon l’une des revendications 1 à 14, comportant une longrine (5A) sur le sommet du mur ou sur ladite face arrière.
  16. 16. Ensemble comportant un mur de soutènement selon l’une des revendications 1 à 15 et une fondation (6) sur laquelle repose ladite portion de mur (2) et contre laquelle s’appuie ladite surface d’appui (313).
  17. 17. Ensemble selon la revendication 16, ladite fondation (6) comportant un drain.
  18. 18. Paroi comportant une pluralité de murs de soutènements selon l’une des revendications 1 à 15, au moins deux murs adjacents étant juxtaposés et liés rigidement entre eux par au moins une longrine (5A, 5B).
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