CH711132B1

CH711132B1 - Mécanisme d'horlogerie comportant un moteur et un indicateur de réserve de marche.

Info

Publication number: CH711132B1
Application number: CH00979/15A
Authority: CH
Inventors: Friedli Matthäus; Strahm Florent
Original assignee: Eta Sa Mft Horlogere Suisse
Priority date: 2015-05-29
Filing date: 2015-07-07
Publication date: 2019-12-13
Also published as: CH711130B1; CH711130A2; CH711132A2

Abstract

L’invention concerne un mécanisme d’horlogerie comportant un moteur (10) et un indicateur de réserve de marche pour l’affichage de la réserve de marche du moteur (10) lequel comporte un barillet, pivotant autour d’un arbre (11), enfermant un ressort monté entre le barillet et l’arbre (11), lequel porte solidaire en pivotement un rochet (21) d’entraînement de l’arbre (11). Ce mécanisme d’horlogerie comporte un mécanisme différentiel (20) coaxial au barillet et dont une première entrée est une planche de différentiel (22) entraînée indirectement par le rochet (21), et dont une deuxième entrée est le barillet, et dont la sortie est une roue de sortie (23) pivotante, coaxiale à l’arbre (11), constituant ou entraînant un indicateur de réserve de marche. Le mécanisme différentiel (20) comporte des billes entraînant des logements de la roue de sortie (23) formant panier, et coopérant avec une surface supérieure (13) du barillet et avec une surface inférieure (26) de la planche de différentiel (22), laquelle pivote sur l’arbre (11), coaxiale avec lui, et est reliée au rochet (21) ou à une platine (2) par un moyen de friction (24).

Description

Domaine de l’invention [0001] L’invention concerne un mécanisme d’horlogerie comportant un moteur et un indicateur de réserve de marche, le moteur comportant un barillet, pivotant autour d’un arbre, enfermant un ressort monté entre le barillet et l’arbre, lequel porte solidaire en pivotement un rochet extérieur au barillet.

[0002] L’invention concerne encore un mouvement d’horlogerie comportant au moins un tel mécanisme d’horlogerie.

[0003] L’invention concerne encore une pièce d’horlogerie, notamment une montre, comportant au moins un tel mécanisme d’horlogerie.

[0004] L’invention concerne le domaine des pièces d’horlogerie mécanique, notamment des montres, comportant comme source d’énergie au moins un moteur à barillet à ressort.

[0005] L’invention concerne la complication d’affichage de la réserve de marche disponible.

Arrière-plan de l’invention [0006] L’indication de réserve de marche d’une montre mécanique, alimentée en énergie par un ou plusieurs barillets, est une complication utile pour l’utilisateur.

[0007] Elle est néanmoins peu courante, car elle nécessite souvent une modification conséquente du mouvement de base, et cette complication consomme beaucoup d’espace, tant en volume qu’en épaisseur. Elle est donc souvent réservée à des mouvements logés dans des boîtes assez spacieuses, et sa généralisation est difficile.

[0008] Le document EP 1 970 778 au nom de MONTRES BREGUET SA décrit un indicateur de réserve de marche comportant un engrenage différentiel planétaire, d’exécution assez complexe, dont une première entrée est reliée à l’arbre de barillet, une deuxième entrée au barillet, et une sortie à un indicateur de réserve de marche. Le bâti de l’engrenage différentiel est coaxial à l’arbre de barillet, la deuxième entrée étant solidaire du couvercle du barillet. La sortie est une couronne à denture intérieure, qui est reliée cinématiquement à la première entrée par des satellites en prise l’un avec l’autre, et qui sont portés par le couvercle.

Claims

Résumé de l’invention [0009] L’invention se propose de fournir un dispositif d’affichage de réserve de marche facile à réaliser par transformation d’un mouvement mécanique existant, peu coûteux, et consommant le minimum d’espace.

[0010] A cet effet, l’invention concerne un mécanisme d’horlogerie comportant un moteur et un indicateur de réserve de marche pour l’affichage de la réserve de marche du moteur, le moteur comportant un barillet, pivotant autour d’un arbre, enfermant un ressort monté entre le barillet et l’arbre, lequel porte solidaire en pivotement un rochet d’entraînement de l’arbre, caractérisé en ce que le mécanisme d’horlogerie comporte un mécanisme différentiel dont une première entrée est une planche de différentiel entraînée indirectement par le rochet, et dont une deuxième entrée est le barillet, et dont la sortie est une roue de sortie pivotante, coaxiale à l’arbre, et qui est agencée pour constituer ou entraîner l’indicateur de réserve de marche, et en ce que le mécanisme différentiel est un mécanisme différentiel à billes, qui comporte des billes qui sont agencées pour entraîner des logements de la roue de sortie formant panier, et qui coopèrent avec une surface supérieure du barillet et avec une surface inférieure de la planche de différentiel, laquelle pivote sur l’arbre et est coaxiale avec lui, et est reliée au rochet ou à une platine par un moyen de friction.

[0011] L’invention concerne encore un mouvement d’horlogerie comportant au moins un tel mécanisme d’horlogerie.

[0012] L’invention concerne encore une pièce d’horlogerie, notamment une montre, comportant au moins un tel mécanisme d’horlogerie.

Description sommaire des dessins [0013] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, où:

la fig. 1 représente, de façon schématisée, en coupe passant par son axe de pivotement, un mécanisme d’horlogerie selon l’invention, comportant un moteur à barillet, et un mécanisme différentiel coaxial à billes permettant la visualisation de la réserve de marche restante au niveau d’un indicateur commandé par une roue de sortie qui est la roue servant de panier aux billes du différentiel;

la fig. 2 représente, de façon similaire, un mécanisme sur la base de celui de la fig. 1, complété avec des rouages d’armage pour la transmission de mouvement entre un rochet et une planche de différentiel servant de première entrée au différentiel à billes, la deuxième entrée étant quant à elle constituée par le badile lui-même;

CH 711 132 B1 la fig. 3 représente, de façon similaire, un mécanisme sur la base de celui de la fig. 1, complété avec un rouage d’armage planétaire pour la transmission de mouvement entre un rochet et une planche de différentiel servant de première entrée au différentiel à billes, la deuxième entrée étant quant à elle constituée par le barillet lui-même;

la fig. 4 est un schéma-bloc illustrant une montre comportant un mouvement incorporant un mécanisme selon l’invention avec un moteur, et un différentiel à billes coaxial agencé pour constituer ou entraîner un indicateur de réserve de marche;

la fig. 5 représente, de façon similaire aux fig. 1 à 3, mais plus schématique, un mécanisme selon l’invention avec moteur d’horlogerie à barillet et comportant un mécanisme différentiel coaxial à billes, dans lequel un rochet forme directement le couvercle du barillet;

la fig. 6 représente, de façon similaire aux fig. 1 à 3, une vue partielle d’une autre variante de mécanisme, comportant un sous-ensemble différentiel amovible en un seul bloc;

la fig. 7 représente, de façon schématisée et en perspective, un tel sous-ensemble différentiel, vu depuis un côté supérieur opposé à un côté inférieur où sont saillantes les billes;

la fig. 8 représente, de façon schématisée et en perspective, la surface supérieure d’un barillet, et un arbre agencé pour recevoir le sous-ensemble différentiel de la fig. 7.

Description détaillée des modes de réalisation préférés [0014] L’invention concerne un mécanisme d’horlogerie comportant un moteur et un indicateur de réserve de marche, pour une pièce d’horlogerie mécanique, notamment une montre, comportant au moins une source d’énergie constituée par ce moteur, notamment un barillet à ressort.

[0015] Les demandes de brevet du même déposant, CH 01 102/14 et EP 14 177 775.5, incorporées ici par référence, décrivent un indicateur de réserve de marche d’horlogerie pour l’affichage de l’indication de réserve de marche d’une pluralité d’accumulateurs d’énergie comportant chacun un indicateur coopérant avec une entrée d’un mécanisme différentiel que comporte cet indicateur de réserve de marche, et dont une sortie de ce mécanisme différentiel coopère avec un mécanisme d’affichage de la réserve de marche totale de la pluralité d’accumulateurs d’énergie, dont au moins deux des entrées sont coaxiales.

[0016] Plus particulièrement, dans cet art antérieur, le différentiel comporte un moyeu entraînant un disque porteur, lequel porte des billes en contact à la fois avec un premier plateau d’entrée et un deuxième plateau d’entrée, lesquels sont montés fous sur ce moyeu, sous l’action d’une friction imposée par un ou plusieurs ressorts. Le moyeu est encore solidaire d’une sortie sous la forme d’une roue qui engrène avec une planche de renvoi que comporte un mobile d’entrée, pivotant autour d’un autre quatrième axe de pivotement, cette planche étant coaxiale et solidaire en pivotement d’un pignon qui attaque une planche d’entrée d’un mécanisme d’affichage de réserve de marche, coaxiale et solidaire en pivotement d’un arbre agencé pour porter un élément d’affichage tel qu’aiguille, disque, ou similaire.

[0017] L’invention décrite ci-après concerne différents objets selon une démarche inventive commune: un moteur comportant un barillet, un mécanisme additionnel conçu pour la transformation à moindres frais d’un tel moteur pour lui ajouter la fonction d’affichage de réserve de marche, ou encore un mécanisme autonome comportant un tel moteur et un mécanisme indicateur de réserve de marche.

[0018] L’invention n’est décrite que dans le cas simple d’un moteur à un seul barillet, l’homme du métier saura l’extrapoler, notamment avec les documents cités ci-dessus, pour une pièce d’horlogerie comportant plusieurs barillets.

[0019] Dans une première variante, l’invention concerne un mécanisme d’horlogerie comportant un moteur et un indicateur de réserve de marche. Le moteur 10 comporte un barillet. Ce barillet est de type classique, pivotant autour d’un arbre 11, enfermant un ressort monté entre le barillet et l’arbre 11, lequel porte solidaire en pivotement un rochet 21 extérieur au barillet.

[0020] Selon l’invention, le mécanisme d’horlogerie comporte un mécanisme différentiel 20, coaxial au barillet selon l’axe D de pivotement du barillet qui est aussi l’axe de l’arbre 11, et dont une première entrée est entraînée indirectement par le rochet 21, et dont une deuxième entrée est le barillet. La sortie de ce mécanisme différentiel 20 est une roue de sortie 23 pivotante, coaxiale à l’arbre 11, qui, ou bien constitue un indicateur de réserve de marche, ou bien qui entraîne un mécanisme indicateur de réserve de marche, notamment et non limitativement par l’intermédiaire d’un rouage ou similaire.

[0021] Et, dans une réalisation préférée, car très économique, illustrée sur les figures, ce mécanisme différentiel 20 comporte des billes 25, qui coopèrent avec une surface supérieure 13 du barillet et avec une surface inférieure 26 d’une planche de différentiel 22, laquelle pivote sur l’arbre 11, coaxiale avec lui, et est reliée au rochet 21 par un moyen de friction 24, et qui constitue la première entrée. Ces billes 25 entraînent dans leur rotation des logements que comporte la roue de sortie 23 formant panier.

CH 711 132 B1 [0022] Plus particulièrement, le barillet est classiquement constitué d’un tambour 14 muni d’une denture et d’un couvercle 12 enfermant ensemble le ressort. Selon la configuration de l’ensemble barillet, le rochet 21 fait face au couvercle 12 tel que visible sur les figures, ou respectivement au tambour 14.

[0023] La première entrée pour l’armage est entraînée indirectement par le rochet 21 et la deuxième entrée pour le désarmage est constituée par le couvercle 12, ou respectivement par le tambour 14. Et les billes 25 coopèrent, d’une part avec une surface supérieure 13 du couvercle 12, ou respectivement du tambour 14, et d’autre part avec la surface inférieure 26 de la planche de différentiel 22.

[0024] Plus particulièrement, le moyen de friction 24 est un ressort disposé entre le rochet 21 et la planche de différentiel 22.

[0025] Dans une deuxième variante, l’invention concerne un mécanisme d’horlogerie pour l’affichage de la réserve de marche d’un moteur 10 d’horlogerie du type comportant un barillet constitué d’un tambour 14 muni d’une denture et d’un couvercle 12 enfermant ensemble un ressort monté entre d’une part le barillet et d’autre part un arbre de barillet 11 autour duquel pivote le barillet, l’arbre de barillet 11 étant porteur et solidaire en pivotement d’un rochet de transmission 21 extérieur au barillet et faisant face au couvercle 12, ou respectivement au tambour 14. Il s’agit d’un mécanisme additionnel, qu’il suffit de rajouter à un ensemble barillet existant s’il est prédisposé (par un usinage adéquat de l’arbre de barillet 11), ou d’ajouter à un ensemble barillet existant dont on a au préalable remplacé l’arbre de barillet 11 par un arbre adapté pour recevoir ce mécanisme indicateur de réserve de marche 100.

[0026] Ce mécanisme d’horlogerie comporte alors un nombre très réduit de composants, chacun de coût unitaire faible. Le mécanisme d’horlogerie comporte un mécanisme différentiel 20 à billes, lequel est coaxial au barillet, et comporte un sous-ensemble qui est agencé pour être intercalé de façon axiale entre un couvercle 12, ou respectivement un tambour 14, et un rochet 21. Ce sous-ensemble comporte:

- une planche de différentiel 22, qui est agencée pour pivoter coaxialement à l’arbre 11, cette planche de différentiel 22 étant disposée entre:

- d’un côté supérieur, un moyen d’entraînement par friction 24 agencé pour un entraînement relatif entre la planche de différentiel 22 et un rochet 21, et, d’un côté inférieur,

- une roue de sortie 23 qui est agencée pour pivoter coaxialement à l’arbre 11, et qui constitue un panier de maintien de billes 25 que comporte encore le sous-ensemble,

- ces billes 25 étant agencées pour rouler entre une surface inférieure 26 de la planche de différentiel 22 et une surface supérieure 13 d’un couvercle 12, ou respectivement d’un tambour 14, et où la roue de sortie 23 est agencée pour constituer ou entraîner un indicateur de réserve de marche d’un moteur

10.

[0027] La transmission de mouvement du rochet 21 à la planche de différentiel 22 nécessite le respect du sens de pivotement, et peut nécessiter un rapport de réduction ou de démultiplication: en raison du principe de différentiel à billes il s’agit d’une démultiplication dans un rapport de 2.

[0028] Dans une troisième variante, dont un exemple non limitatif est visible sur la fig. 2, le mécanisme d’horlogerie comporte une platine 2, qui est porteuse du moteur 10. Et cette platine 2 porte un rouage de renvoi d’entraînement différentiel 30 engrenant avec le rochet 21 et avec un rouage de renvoi différentiel 40 que porte aussi la platine 2 et qui engrène avec la planche de différentiel 22.

[0029] Le rouage de renvoi d’entraînement différentiel 30 comporte un pignon de renvoi entraînement différentiel 32, qui porte un renvoi entraînement différentiel 31, lequel engrène directement avec le rochet 21. La denture 33 du pignon de renvoi entraînement différentiel 32 engrène avec la denture 42 d’un renvoi roue différentiel 41.

[0030] Dans une quatrième variante, visible sur la fig. 3, le mécanisme d’horlogerie comporte une platine 2 porteuse du moteur 10: Cette platine comporte au moins deux pivots 60, chacun porteur d’un pignon fou 61 dont une denture 62 engrène, d’une part avec une denture externe que comporte la planche de différentiel 22, et d’autre part avec une denture interne 210 que comporte un rochet 21. Cette quatrième variante à rouage d’armage planétaire est, toutefois, plus coûteuse que la troisième variante avec rouages d’armage intermédiaires.

[0031] La fig. 5 illustre, de façon très simplifiée, dans la mesure où la plupart des composants qu’elle comporte sont similaires à ceux exposés ci-dessus, une autre cinquième variante, dans laquelle le rochet 21 forme directement le couvercle du barillet, et il y a naturellement un jeu (non représenté sur la figure) entre ce rochet 21 et le tambour 14. Les billes 25 coopèrent alors avec une surface supérieure du tambour 14. Ce rochet 21 comporte une denture 211, qui attaque la planche de différentiel par l’intermédiaire d’un rouage ad hoc. Par exemple, sur la fig. 5, la denture 211 coopère avec une première denture 72 d’un renvoi de rochet 71, dont une deuxième denture 73 attaque une denture 75 d’un renvoi

CH 711 132 B1 inverseur 74, laquelle engrène aussi avec la denture 220 de la planche de différentiel 22. Le moyen de friction 24 prend alors directement appui sur une platine 2. Naturellement, l’entraînement du rouage par le tambour 14 du barillet doit alors se faire dans une autre zone périphérique du barillet.

[0032] La fig. 6 illustre une sixième variante, comportant un sous-ensemble différentiel 50 amovible en un seul bloc.

[0033] Ce sous-ensemble différentiel 50 est entièrement assemblé sur une première bague épaulée 51, agencée pour être montée libre axialement sur une portée 112 de l’arbre 11 sur laquelle elle est enfilée. Un premier épaulement externe 52 de cette première bague épaulée 51 porte la roue de sortie 23 du différentiel, libre en pivotement par rapport à la première bague épaulée 51.

[0034] Comme précédemment, la roue de sortie 23 formant panier comporte, dans des logements 231, des billes 25 qui coopèrent avec la surface supérieure 13 du tambour 12 du barillet, et avec la surface inférieure 26 d’une planche de différentiel 22. De préférence, ces logements 231 sont réalisés avec un rétreint à leur orifice inférieur, du côté tourné vers le tambour 12, de façon à pouvoir manipuler le sous-ensemble 50 équipé sans perdre les billes 50. Ce rétreint peut être obtenu lors de l’emboutissage de la roue de sortie 23, ou encore être réalisé par un léger matage ou similaire. Après positionnement de la roue de sortie 23 équipée de ses billes 25 en appui sur le premier épaulement externe 52, on monte la planche de différentiel 22 qui est déjà chassée sur une deuxième bague épaulée 56, en butée sur un deuxième épaulement externe 58 que comporte cette deuxième bague épaulée 56. Cette deuxième bague épaulée 56 est libre en pivotement sur la première bague épaulée 51, en particulier dans la réalisation non limitative de la fig. 6 un alésage 57 de la deuxième bague épaulée 56 pivote librement sur une portée externe 54 que comporte la première bague épaulée 51.

[0035] Naturellement, on peut aussi réaliser en un seul composant la deuxième bague épaulée 56 et la planche de différentiel 22, l’important étant de séparer suffisamment la denture du rochet 21 de celle de la planche de différentiel 22. La deuxième bague épaulée 56 permet surtout d’utiliser une planche 22 issue d’étampage, beaucoup moins coûteuse qu’une roue usinée.

[0036] La planche de différentiel 22 est en appui sur les billes 25.

[0037] Le sous-ensemble différentiel 50 est enfin coiffé par le rochet 21 qui est chassé sur la première bague épaulée 51, et en appui sur une face supérieure d’appui 58 de la deuxième bague épaulée 56.

[0038] A ce stade, le sous-ensemble différentiel 50 peut être manipulé d’un seul bloc, et être retourné si nécessaire, notamment par un moyen de montage robotisé.

[0039] L’arbre 11 comporte avantageusement des moyens d’entraînement 111, représentés de façon non limitative sur la fig. 8 par des plats, agencés pour coopérer avec des moyens d’entraînement complémentaire 511 que comporte la première bague épaulée 51, tel que visible sur la fig. 7, pour leur entraînement en pivotement l’un par l’autre, et pour le remontage du moteur 10. Naturellement, cet entraînement en pivotement peut être réalisé partout moyen connu de l’homme du métier, directement ou encore indirectement par l’intermédiaire d’une clavette ou similaire.

[0040] On voit encore sur la fig. 6 un moyen de friction 24, de type rondelle élastique ou similaire, entre le rochet 21 et la platine 2.

[0041 ] La friction entre le rochet 21 et la deuxième bague épaulée 56 porteuse de la planche de différentiel 22 qui constitue, ainsi, toujours la première entrée du différentiel, la deuxième entrée étant constituée par le tambour de barillet 12.

[0042] Un avantage de l’invention concerne un tel sous-ensemble différentiel 50 indépendant, agencé pour être monté sur un arbre 11 d’horlogerie, qui constitue un sous-ensemble amovible en un seul bloc et comporte une première bague épaulée 51, agencée pour être montée libre axialement sur une portée d’un arbre 11 et solidaire en pivotement avec cet arbre 11, laquelle première bague épaulée 51 porte, coaxiales, une roue de sortie 23 montée libre en pivotement par rapport à la première bague épaulée 51, cette roue de sortie 23 constituant un panier pour une pluralité de billes 25 saillantes à une extrémité inférieure du sous-ensemble différentiel 50 et agencées pour rouler sur une surface de révolution d’un mobile ou d’un barillet, cette première bague épaulée 51 portant, directement ou indirectement, une planche de différentiel 22 également libre en pivotement sur la première bague épaulée 51 et montée en appui de friction sur les billes 25 du côté opposé à leur extrémité saillante à l’extrémité inférieure, et un rochet 21 étant chassé sur la première bague épaulée 51 de façon à entraîner par friction la planche de différentiel 22.

[0043] L’invention concerne encore un mouvement d’horlogerie 200 comportant au moins un tel mécanisme d’horlogerie. [0044] L’invention concerne encore une pièce d’horlogerie, notamment une montre 300, comportant au moins un tel mécanisme d’horlogerie.

[0045] En somme, l’intégration d’un différentiel à billes directement sur le barillet, de manière coaxiale, selon l’invention, offre une complication horlogère utile, à un coût de production acceptable, car ne nécessitant que des transformations limitées, et des ajouts de composants simples en petit nombre.

[0046] Au niveau du barillet, il suffit de modifier l’arbre. Il n’est plus nécessaire de rajouter un pignon solidaire du couvercle ou du tambour pour l’entraînement du différentiel.

[0047] Le gain de hauteur par rapport à un différentiel standard est appréciable.

CH 711 132 B1 [0048] Le gain de place dans le plan est important, du fait que le différentiel est coaxial au barillet.

[0049] Le couvercle (ou le tambour, selon la disposition) du barillet fait directement office d’entrée pour le désarmage.

[0050] La roue de sortie 23 du différentiel ne peut être directement entraînée au travers du rochet de transmission 21, en effet, celui-ci tournant dans le même sens que le barillet, la sortie du différentiel ne tournerait que dans un seul sens. C’est pourquoi, selon l’invention, on intègre un rouage pour changer le sens de pivotement. Le rochet de transmission, solidaire à l’arbre de barillet, entraîne la planche de différentiel au travers d’une cinématique simple, en particulier d’un rouage, avec interposition d’un inverseur pour rattraper le sens de pivotement correct: c’est l’objet des troisième et quatrième variantes, respectivement double rouage, et rouage planétaire, lequel est un peu plus coûteux mais moins encombrant que le précédent. Le gain global de place reste, quelle que soit la solution choisie, important par rapport à l’art antérieur.

Revendications

1. Mécanisme d’horlogerie comportant un moteur (10) et un indicateur de réserve de marche pour l’affichage de la réserve de marche du moteur (10), le moteur (10) comportant un barillet, pivotant autour d’un arbre (11), enfermant un ressort monté entre le barillet et l’arbre (11), lequel porte solidaire en pivotement un rochet (21) d’entraînement de l’arbre (11), caractérisé en ce que le mécanisme d’horlogerie comporte un mécanisme différentiel (20) dont une première entrée est une planche de différentiel (22) entraînée indirectement par le rochet (21), et dont une deuxième entrée est le barillet, et dont la sortie est une roue de sortie (23) pivotante, coaxiale à l’arbre (11), et qui est agencée pour constituer ou entraîner l’indicateur de réserve de marche, et en ce que le mécanisme différentiel (20) est un mécanisme différentiel à billes, qui comporte des billes (25) qui sont agencées pour entraîner des logements de la roue de sortie (23) formant panier, et qui coopèrent avec une surface supérieure (13) du barillet et avec une surface inférieure (26) de la planche de différentiel (22), laquelle pivote sur l’arbre (11) et est coaxiale avec lui, et est reliée au rochet (21) ou à une platine (2) par un moyen de friction (24).
2. Mécanisme d’horlogerie selon la revendication 1, caractérisé en ce que le rochet (21) est extérieur au barillet, et en ce que la planche de différentiel (22) est reliée au rochet (21) par le moyen de friction (24).
3. Mécanisme d’horlogerie selon la revendication 2, caractérisé en ce que le barillet est constitué d’un tambour (14) muni d’une denture et d’un couvercle (12) enfermant ensemble le ressort, en ce que le rochet (21) fait face au couvercle (12), ou respectivement au tambour (14), en ce que la première entrée du barillet pour son armage est entraînée indirectement par le rochet (21), en ce que la deuxième entrée du barillet pour son désarmage est le couvercle (12), ou respectivement le tambour (14), en ce que les billes (25) coopèrent, d’une part avec une surface supérieure (13) du couvercle (12), ou respectivement du tambour (14), et d’autre part avec la surface inférieure (26) de la planche de différentiel (22).
4. Mécanisme d’horlogerie selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que le moyen de friction (24) est un ressort disposé entre le rochet (21) et la planche de différentiel (22).
5. Mécanisme d’horlogerie selon la revendication 1, caractérisé en ce que le rochet (21) est intégré au barillet dont il constitue un couvercle, et en ce que la planche de différentiel (22) est reliée à une platine (2) par le moyen de friction (24).
6. Mécanisme d’horlogerie selon la revendication 1, caractérisé en ce que le mécanisme différentiel (20) est un sousensemble différentiel (50) amovible en un seul bloc et qui comporte une première bague épaulée (51), agencée pour être montée libre axialement sur une portée de l’arbre (11) et solidaire en pivotement de l’arbre (11), laquelle première bague épaulée (51) porte la roue de sortie (23) montée libre en pivotement par rapport à la première bague épaulée (51), laquelle porte encore, directement ou indirectement, la planche de différentiel (22) également libre en pivotement sur la première bague épaulée (51), le rochet (21) étant chassé sur la première bague épaulée (51) de façon à entraîner la planche de différentiel (22) par le moyen de friction (24).
7. Mécanisme d’horlogerie selon la revendication 1, caractérisé en ce que le mécanisme différentiel (20) est coaxial au barillet, et en ce que la planche de différentiel (22) est disposée entre, d’un côté supérieur le moyen de friction (24), et, d’un côté inférieur la roue de sortie (23) qui est agencée pour pivoter coaxialement à l’arbre (11).
8. Mécanisme d’horlogerie selon les revendications 3 et 7, caractérisé en ce que les billes (25) sont agencées pour rouler entre la surface inférieure (26) de la planche de différentiel (22) et une surface supérieure (13) du couvercle (12), ou respectivement du tambour (14).
9. Mécanisme d’horlogerie selon la revendication 8, caractérisé en ce qu’il comporte la platine (2) qui est porteuse du moteur (10), et qui porte un rouage de renvoi d’entraînement différentiel (30) engrenant avec le rochet (21) et avec un rouage de renvoi différentiel (40) que porte aussi la platine (2) et qui engrène avec la planche de différentiel (22).
10. Mécanisme d’horlogerie selon la revendication 8, caractérisé en ce qu’il comporte la platine (2) qui est porteuse du moteur (10), et qui comporte deux pivots (60) chacun porteur d’un pignon fou (61) dont une denture (62) engrène, d’une part avec une denture externe que comporte la planche de différentiel (22), et d’autre part avec une denture interne (210) que comporte le rochet (21).

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11. Mécanisme d’horlogerie selon l’une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le rochet (21) comporte une denture (211), qui coopère par l’intermédiaire d’un rouage avec la denture (220) de la planche de différentiel (22).
12. Mécanisme d’horlogerie selon la revendication 11, caractérisé en ce que la denture (220) de la planche de différentiel (22) coopère avec une première denture (72) d’un renvoi de rochet (71), dont une deuxième denture (73) attaque une denture (75) d’un renvoi inverseur (74), laquelle engrène aussi avec la denture (220) de la planche de différentiel (22).
13. Mécanisme d’horlogerie selon la revendication 6, caractérisé en ce que la roue de sortie (23) constitue un panier pour les billes (25) saillantes à une extrémité inférieure du sous-ensemble différentiel (50) et agencées pour rouler sur une surface de révolution du barillet, la planche de différentiel (22) étant montée en appui de friction sur les billes (25) du côté opposé à leur extrémité saillante à l’extrémité inférieure.
14. Mouvement d’horlogerie (200) comportant au moins un mécanisme d’horlogerie selon l’une des revendications 1 à 13.
15. Pièce d’horlogerie, notamment une montre (300), comportant au moins un mécanisme d’horlogerie selon l’une des revendications 1 à 13.

CH 711 132 B1

CH 711 132 B1

CM

100

CH 711 132 B1

CH 711 132 B1

o

CXI co CXI CXI

CH 711 132 B1