Pièce d'horlogerie comprenant un contact
électrique et deux dispositifs de commande de ce contact
La présente invention a pour objet une pièce d'horlogerie comprenant un contact électrique et deux dispositifs de commande de ce contact, ajustables à volonté indépen
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demment l'un de l'autre, et comprenant/une came susceptible d'être entraidée en rotation par le rouage de la dite pièce et d'agir sur une lame élastique encastrée à une de ses extrémités pour provoquer l'une une ouverture et l'autre une fermeture du contact après des temps choisis à volonté.
Des pièces d'horlogerie de ce type sont déjà connues. Dans certains cas, le contact électrique est destiné à être branché dans le circuit d'un poste de radio de façon à pouvoir commander l'enclenchement et le déclenchement de ce poste, de sorte que les dits dispositifs de commande permettent le premier de déclencher automatiquement le poste au bout d'un certain temps, en général compris entre O et 2 heures et le second de réenclencher le poste, ce second dispositif de commande fonctionnant de la même façon qu'un mécanisme de réveil.
Toutefois, les pièces d'horlogerie de ce type déjb connues jusqutà maintenant ne présentent pas la plus grand.
simplicité possible dans leurs différents mécanismes. En particulier la transmission du mouvement d'enclenchement ou de déclenchement de chaque dispositif de commande à la lame élastique qui commande le contact se fait par une série dtorganes de liaison qui augmentent l'encombrement de la pièce dthorloge- rie et son prix de revient.
On contact, d'autre part, des pièces d'horlogerie qui sont pourvues d'une sonnerie et de deux dispositifs de commande de cette sonnerie ajustables à volonté indépendemment l'un de l'autre, l'un de ces dispositifs étant prévus pour pouvoir déclencher la sonnerie dans un délai relativement court, alors que l'autre déclenche la sonnerie comme un mécanisme de réveil ordinaire au bout d'une période de plusieurs heures. Lorsque la sonnerie doit être déclenchée au bout de peu de temps, il est nécessaire que le mécanisme qui la déclenche présente une précision supérieure à celle d'un réveil ordinaire et c'est la raison pour laquelle deux dispositifs de commande différents ont été prévus.
Toutefois, dans ces pièces d'horlogerie connues le mécanisme de déclenchement de la sonnerie ne présente pas le maximum de simplicité possible. En général, chaque dispositif de commande agit sur un organe de déclenchement particulier, L'un de ces organes étant par exemple une lame élastique et l'autre un levier pivotant. Dans certains cas, ces deux organes peuvent tre solidaires l'un de l'autre.
On connatt enfin, des dispositifs f contact électrique dans lesquels un des éléments du contact est porté par une lame élastique rectiligne flottante, sollicitée par un ressort dans le sens perpendiculaire a' son plan et retenue en po position par deux organes formant butée placés l'un à cCté de l'autre et mobiles dans la direction perpendiculaire au plan de la lame, entre deux positions déterminées.
Ces organes mobiles étant constitués par des cames rotatives semblables 'a celles que l'on utilise usuellement dans les mécanismes de réveil, de tels dispositifs ne sauraient autre utilisés lorsqu'on désire commander par exemple, un déclenchement du contact aprs un quart d'heure ou vingt minutes.
La présente invention a pour but de crier un dispositif différent de ceux du dernier type mentionné plus haut, ce dispositif étant incorporé B une pièce d'horlogerie telle que celle qui a été mentionnée au début et étant de construction simple et peu encombrante.
;our cela, dans la pièce d'horlogerie selon l'invention, l'une des dites cames présente une oreille s'étendant sur une partie de son pourtour et capable de venir en contact avec la dite lame pour la maintenir dans une position active contre son élasticité propres
Une forme d'exécution de la pièce d'horlogerie faisant l'objet de la présente invention est représentée,à titre d'exemple, au dessin annexé dont
la fig. 1 en représente une vue en élévation avec certaines parties coupées,
la fig. 2 une vue en plan avec certaines parties coupées,
la fig. 3 une vue en plan d'une partie,
la fig. 4 une coupe partielle selon la ligne IV-IV de la fig. 3,
la fig. 5 une coupe partielle selon la ligne V-V de la fig. 3,et
la fig. 6 une coupe partielle selon la ligne VI-VI de la fige 3.
La pièce d'horlogerie représentée au dessin est une pendulette à entratnement électrique logée dans un bottier 1. Elle comprend un dispositif moteur constitué par un électro-aimant 2 capable de créer un champ magnétique dans un noyau 3 dont les deux extrémités 3a et 3b, qui forment les piles de ltélectro-aimant, sont en regard l'une de l'autre et délimitent entre elles un entrefer de faible largeur. Un bras oscillant 4, fixé en son milieu à un arbre 5, est agencé de façon qu'au moins l'une de ses extrémités 4a, 4b passe entre les extrémités 3a et 3b du noyau 3 au cours d'une demi-oscillation de l'arbre 5.
Un doigt 6, solidaire en rotation de l'arbre 5, est agencé de façon à venir en contact, à chaque oscillation, avec un élément fixe 6a. Le dit élément et l'arbre 5 sont branchés dans le circuit d'alimentation de l'électro-aimant 2. Aussi, chaque fois que le doigt 6 entre en contact avec l'élément fixe 6a, l'électro-aimant 2 est excité et les pales 3a et 3b attirent alors l'une des extrémités du bras 4 dans l'entre- fer de l'électroaimant, de sorte que l'arbre 5 reçoit une impulsion qui est oommuniquée à un balancier 7 calé sur l'arbre. La fréquence des oscillations de cet arbre est réglée par un dispositif de ra quetterie 8.
D'autre part, au moyen d'un ergot 9, l'arbre 5 fait avancer d'un pas à chaque oscillation une roue à rochet 10 montée sur un arbre il perpendiculaire à l'arbre 5 et qui porte un pignon 12 à l'une de ses extrémités.
Centre une plaque de base 13 (fig. 3), formant la platine de la pendulette, et un pont 14, sont montés des mobiles qui forment le rouage de la dite pendulette. Un de ces mobiles 15, en prise avec le pignon 12, entrain, par l'intelmédiaire d'un autre mobile 16, une roue de grande moyenne 17 montée sur un arbre 18 auquel elle est reliée par un accouplement à friction 19 (fig. 4).
L'arbre 18 s'étend sur le c8té de platine 13 opposé au rouage et il porte une aiguille des minutes 20. Un pignon 18a, taillé dans une collerette de l'arbre 18, au voisinage de l'une de ses extrémités, entrains une roue de minuterie 22 solidaire d'un pignon 23 qui est lui-même en prise avec une roue à canon des heures 24 ajustée à frottement doux sur l'arbre 18 et portant une aiguille des heures 25. Les aiguilles 20 et 25 peuvent se déplacer dans ltespace compris entre la platine 13 et un verre 26 qui couvre toute la platine et forme une des faces du bottier 1 tandis qu'un cadran 21 portant les signes horaires habituels est fixé sur la face de la platine tournée vers le verre 26.
La pendulette comprend, monté sur la platine, du côté du rouage, un contact électrique constitué par un élément fixe 27 et par un élément mobile 29 (fig. 5). L'élément 27 est monté dans la platine 13 et isolé de celle-ci par une garniture 28.
Une bague 27a permet de connecter l'élément 27 à un conducteur électrique de façon à brancher le contact (27, 29) dans un circuit électrique. Quant à lréîément mobile 29 du contact, il est porté par une extrémité d'un bras 30 constitué par une lame métallique mince, flexible, dont l'autre extrémité est fixée à la platine par une vis 31, une garniture isolante 32 assurant l'isolation électrique complète entre le dit bras et la platine.
Une cosse 3Qa, en contact avec le bras 30 permet de connecter l'élément 29 à un conducteur électrique, de la mdme façon que l'élément 27, le dit conducteur faisant partie du même circuit0
Normalement, le bras 30 est maintenu par son extrémité fixe, dans une position sensiblement parallèle à la platine 13, I'dlément 29 se trouvant au-dessus de l'élément 27, à une certaine distance de celui-ci, de sorte que le contact (27, 29) est ouvert. Pour fermer ce contact, il suffit de presser en un point quelconque sur le bras 30 de façon à le faire fléchir et à amener son élément 29 en contact avec l'élément 27.
Deux dispositifs de commande agissant indépendamment liun de l'autre, chacun sur une partie du bras 30, permettent de commander des enclenchements et des déclenchements du contact (27, 29) selon un programme établi à l'avance. Ces deux dispositifs sont tous deux ajustables indépendamment l'un de autre et peuvent être mis en prise avec un élément du rouage de la pendulette
L'un de ces dispositifs fonctionne de la même façon qu'un mécanisme de réveil de type usuel. I1 comprend un renvoi 33 (fig. 6) en prise avec la roue à canon des heures 24, qui entrat- ne une roue 34 de même dialnbtre que la roue 24. Cette roue 34 effectue donc aussi un tour en douze heures.
Elle est montée librement sur un arbre 35 fixé à la platine 13, de façon à pouvoir tourner autour de cet arbre et se déplacer axialement par rapport à ce dernier, Une roue 36 est montée à friction coaxialement à la roue 34, immédiatement sur la platine 13. Elle a le meme diamètre et engrène avec un renvoi 37 coaxial au renvoi 33, de mêmes dimensions que lui, et monté sur un arbre commun aux deux renvois. Cet arbre est constitué par une vis à portée 38 engagée dans un taraudage de la platine. Enfin, un mobile 39, coaxial à l'arbre 18, est monté librement sur la roue à canon des heures 24 et présente un diamètre identique à celui de cette dernière/.
Le mobile 39 est en prise avec le renvoi 37. I1 présente, en son centre, un canon 39a dont une portée cylindrique est entre dans une ouverture 40 de la platine 13. L'ensemble constitué par l'arbre 18 et par les roues 24 et 39 est donc pivoté dans l'ouverture 40, chacun des mobiles 18, 24 et 39 étant capable de tourner indépendamment autour d'un axe commun. Une partie du canon 39a s'étend au-deli de la platine dans l'espace ot se meuvent les aiguilles 20 et 25.
Cette partie du canon 39a porte elle-m8me une aiguille 41 capable de se déplacer devant le cadran 21 de la pendulette. Les déplacements de cette aiguille peuvent être commandés par l'intermédiaire des mobiles 37 et 36 à partir d'un bouton de réglage (non repréaenté) monté sur une tige 42 qui est pivotée entre la platine 13 et le pont 14. Un pignon d'entratne- ment 43 présentant une denture Bréguet est solidaire en rotation de la tige 42, tandis que sa denture est en prise avec une denture correspondante d'un mobile 44 coaxial à la tige 42, de sorte que ce mobile 44 n'est entrains en rotation par la tige 42 que lorsqu'on fait tourner cette tige dans un sens.
La roue 44 qui présente une denture périphérique en prise avec la roue 36, entrasse alors cette dernière en rotation et, avec elle, le renvoi 37, le mobile 39 et l'aiguille 41, de sorte que par rotation de la tige 42, on peut amener l'aiguille 41 dans une position quelconque. Comme dans les réveils usuels, les dentures Bréguet du pignon 43 et de la roue 44 sont tiraillées de façon que l'aiguille 41 se déplace en sens inverse des aiguilles 20 et 25, sous l'action du bouton de commande monté sur la tige 42.
Les mobiles 34 et 36, montés sur l'abre 35, peuvent tourner indépendamment l'un de l'autre. Ils sont pressés axialement l'un contre l'autre par un ressort à boudin 45, coaxial à l'arbre 35, qui s'appuie, d'une part, contre le pont 14, et, d'autre part, contre une garniture isolante 46 également coaxiale à l'arbre 35. Cette garniture se trouve sur la face du mobile 34, qui est opposée au mobile 36. Cependant, malgré l'action du ressort 45, un certain écartement est maintenu entre les mo
/(fig. 52/ biles 34 et 36 grâce à une saillie Bcl/que présente le mobile 36 dans sa face tournée vers le mobile 34, de sorte que le ressort 45 est maintenu normalement en position comprimée.
La roue 34 présente toutefois, dans son flanc, une ouverture 48 située à une distance de l'axe 35 égale à celle de la saillie 47 au m8me axe, et les dimensions de cette ouverture sont telles que la saillie 47 peut y pénétrer. Lorsque les roues 34 et 36 occupent respectivement des positions telles que la saillie 47 et l'ouverture 48 coincident, le ressort 45 se détend et plaque la roue 34 sur la roue 36 en déplaçant la première le long de l'arbre 35 sur une distance approximativement égale à la hauteur de la saillie 47.
Le dispositif décrit est agencé de façon telle, sur la platine 13, que l'arbre 35 passe à travers une ouverture 30b du bras 30. La garniture 46 est assujettie au bras 30 par une portée engagée dans l'ouverture 30b. En outre, le ressort 45, qui est isolé du bras 30 par une rondelle, maintient ce bras en place autour de la garniture 46 et applique cette dernière contre la roue 34. Par ailleurs, le bras 30 fléchit et le contact (27, 29) se ferme, au moment où le ressort 45 plaque la roue 34 sur la roue 36.
Pour comprendre le fonctionnement du dispositif décrit, il convient de noter encore que l'ouverture 48 a la forme d'un secteur de couronne et que la saillie 47 est obtenue par un découpage semblable dans la roue 36, ce découpage n'étant toutefois effectué que sur troia côtés, les deux côtés en arcd de cercle et l'une des extrémités radiales, afin que la partie ainsi découpée reste attachée à la roue à son autre extrémité et puisse Autre pliée bors du plan de la roue de façon à former une rampe inclinée à partir de cette autre extrémité.
De dispositif de commande décrit ci-dessus, avec les moyens qui permettent de l'ajuster, agit sur la partie du bras 30, qui présente l'ouverture 30b. I1 permet de produire la fermeture du contact (27, 29) à un instant voulu qui peut être réglé à volonté douze heures à l'avance au maximum.
La pendulette décrite comprend un autre dispositif de commande du contact (27, 29), qui permet de produire une ouverture de celui-ci après un temps réglable à volonté dans une période d'environ deux heures. Cet autre dispositif de commande agit sur une partie du bras 30 située entre l'ouverture 30b et l'extrémité portant l'élément mobile 29 du contact. Cette partie du bras 30 porte un plot 30c en matière isolante (fig. 4).
Ce dispositif de commande du contact (27, 29) sera appelé dans la suite premier dispositif de commande, tandis que le dispositif de commande comprenant les roues 34 et 36 sera appe lé second dispositif de commande ci-après.
Ce premier dispositif de commande, reprénentéaux fig. 3 et 4, comprend deux roues dentées 49 et 50, de même diamètre, montées sur un arbre commun 51. Tandis que la roue 50 est rigidement fixée à l'arbre 51, la roue 49 est montée folle sur lui. Un élément élastique 52, constituant un accouplement à friction, est intercalé entre ces deux roues, de façon qu'elles tournent normalement ensemble. La roue 49 est en prise avec la roue de minuterie 22. Elle tourne avec le rouage entraînant les aiguilles des heures et des minutes de la pendulette et elle entratne la roue 50, tant que celle-ci n'est pas soumise à un coupe d'entratnement ou de freinage supérieur au couple maximum que l'accouplement à friction décrit peut transmettre.
Une roue dentée 53, dont un segment d'environ 600 d'angle au centre est découpé afin de former une partie 53a dépourvue de dents, est pivotée sur un tourillon 54 fixé à la platine 13, à une distance telle de l'arbre 51 que la partie dentée de la roue 53 puisse venir en prise avec la roue 50.
D'autre part, la roue 53 est en prise avec une roue d'entraI- nement 55 calée sur une tige de commande 56 s'étendant à travers 11 espace compris entre la platine 13 et le verre 26.
Cette tige 56 porte un organe indicateur 57, qui peut se déplacer en regard d'une graduation tracée sur le cadran 21 et permettre ainsi de repérer l'orientation de la tige 56 et par conséquent de la roue 53. Une extrémité de la tige 56 est engagée dans une ouverture 26a du verre 26 et elle porte un bouton de commande 58 accessible de l'extérieur, qui permet de faire tourner la tige 56 et la roue 53 à la main. Un ressort 59 est armé entre un plot 60 fixé à la platine 13 et la tige 56 (fig. 3), de façon à se tendre davantage lorsqu'on fait tourner le bouton 58 dans le sens inverse des aiguilles 20 et 25.
Une came 61, constituée par une plaque de forme générale circulaire est montée coaxialement à la roue 53. Elle est rendue solidaire de cette roue en rotation par l'intermédiaire d'une bague d'espacement 62.
Une partie 61a,approximativement égale à 180 de la périphérie de la came 61 est circulaire (4g. 3), tandis que le reste de cette périphérie est découpé de façon à former principalement une encoche relativement profonde, délimitée en partie par un bord radial 61c. Outre cette encoche, la découpure de la came 61 présente des parties qui s'étendent respectivement jusqu'd des bords radiaux 61b et 61d tenant lieu de butée et dont la fonction sera expliquée plus loin. Les dimensions de cette came 61 sont choisies de façon que sa périphérie passe au-dessus du plot 30c, sauf quand l'encoche délimitée en partie par le bord 61c est én regard de ce plot 30c.
D'autre part, l'épaisseur de la bague 62 est choisie de façon que la came 61 appuie sur le dit plot et fasse fléchir le bras 30 jusqu'au point de fermer le contact (27, 29), quand la périphérie de la came passe au-deesus de ce plot. Pour fermer ce contact (27, 29), il suffit ainsi d'amener le bord externe de la came 61 au-dessus du plot 30c en actionnat le bouton 58 (fig. 4).
ue
La fig. 3 montre encoreepl plot 60 est situé à une dis- tance de l'aie de rotation de la came 61 qui est inférieure au rayon de la partie pleine 61a de la came. En d'autres termes, la came peut se déplacer rotativement entre deux positions extérieures dans lesquelles les bords 61b et 61d de sa découpure butent contre le plot 60. Dans l'exemple représenté, la came 61 peut décrire un angle maximum d'environ 1800.
Dans la position extrême de la came 61, qui est représentée à la fig. 3, le plot 30c est dégagé, tandis que dans l'autre, dans laquelle le bord 61d de la découpure de cette came bute contre le plot 60, la came passe par-dessus le plot 30c et ferme le contact (27, 29).
Pour que ce premier dispositif de commande fonctionne de la façon indiquée ci-dessus, il faut enfin que la came 61 soit orientée convenablement par rapport à la roue dentée 53 et plus particulièrement que la découpure de la came 61 soit placée eegard du plot 30c quand le segment découpé de la roue 53 est lui-même en regard de la roue 50, ainsi qu'on le voit à la fig. 3.
Dans la position représentée dans cette figure, le premier dispositif de commande du contact (27, 29) est par conséquent inactif.
Pour provoquer une ouverture du contact (27, 29) après un temps déterminé, il suffit de faire tourner la came 61 à l'aide du bouton 58 d'un angle convenable, indiqué par l'or- gane 57, qui se déplace en regard d'une graduation appropriée du cadran 21. Pour faciliter le réglage de la position de la came 61, la dite graduation peut être tracée de façon à indiquer des intervales de cinq en cinq minutes. En amenant alors l'organe indicateur 57 en regard dune division donnée de cette graduation, on amène automatiquement la came 61 dans une position telle qu'elle libérera le plot 30c après le temps indiqué par la dite division de la graduation du cadran 21.
En effet, en faisant tourner le bouton 58 dans le sens contraire à celui des aiguilles 20, 25, c'est-à-dire dans le sens de la flèche a, on fait passer tout d'abord le bord 61c de la décou pure de la came 60 par-dessus le plot 30c, ce qui provoque la fermeture du contact (27, 29), puis on amène la denture de la roue 53 en prise avec la roue 50. A partir de ce moment, la rotation du bouton 58 entrasse également celle de cette roue 50 et de l'arbre 51, tandis que la roue 49 reste pratiquement immobile.
La came 61 peut ainsi être amenée dans toutes les positions voulues, entre celle qui est représentée à la fig. 3 et la position extreme dans laquelle le bord 61d de la découpure de la came bute contre le plot 60.
Si en déplaçant ainsi la came 61 à l'aide du bouton 58, on dépilasse la division de la graduation du cadran 21 entez gard de laquelle on voulait amener l'organe indicateur 57, on peut sans autre corriger la position de la came 61 en actionnant le bouton 58 dans l'autre sens, car l'élément élastique 52 de l'accouplement à friction placé entre les roues 49 et 50 permet à cette dernière de se déplacer par rapport à la première aussi bien dans un que dans l'autre sens.
En actionnant le bouton 58 de la façon indiquée, dans le sens de la flèche a, on augmente naturellement la tension du ressort 59. Pendant toute l'opération de réglage décrite, la roue 49 continue naturellement à être entrarnée par la roue de minuterie 22.
Lorsque la came 61 a été amenée dans la position voulue, il n'y a plus à s'occuper du bouton 58. La came 61 se met alors à tourner lentement dans le sens de la flèche b, avec le mouvement de la pendulette, pui > qu'elle est reliée à la roue de minuterie 22 de cette dernière par les roues 53, 50 et 49. Comme le diamètre de la roue 53 est approximativement dgal à celui de la roue de minuterie 22 dans l'exemple représenté, la came 61 fait un demi-tour en environ une heure troisquarts.
La came 61 est ainsi entraînée par le mouvement de la pendulette, pendant tout le temps que la denture de la roue 57 reste en prise avec la roue 50. Au moment où le segment découpé de la roue 53 arrive en regard de la roue 50, la denture de la roue 53 quitte naturellement celle de la roue 50; la came 61 maintient encore le contact (27, 29) fermé, mais la roue 53 est al.ors entièrement abandonnée à l'action du ressort 59. Ce dernier déplace alors brusquement la came 61 jusqu'à ce que le bord 61b de sa découpure bute contre le plot 60. Ds que le ressort 59 commence ainsi à déplacer la came 61, celle-ci libère le plot 30c et le contact (27, 29) peut s'ouvrir.
Ce contact (27, 29) ne s'ouvre effectivement que Si le second dispositif de commande est armé, c'est-à-dire que Si la saillie 47 de la roue 36 est hors de l'ouverture 48 de la roue 34. Pour cela, il suffit que l'aiguille 41 marque, sur le cadran 21, une heure différente de celle à laquelle le premier dispositif provoque l'ouverture du contact (27, 29).
Si tel est le cas, le bras 30 se redresse effectivement, et reprend sa position normale dès que la came 61 libère le plot 30c.
Le bras 30 reste dans cette position jusqu'à ce que la roue 34 arrive sous l'action du pignon 33, qui l'entrasse dans le sens de la flèche c (fig. 3), dans une position telle que l'ouverture 48 coïncide avec la saillie 47. La roue 34 est alors plaquée sur la roue 36 par le ressort 45, ce qui provoque un nouveau fléchissement du bras 30 et par conséquent une nouvelle fermeture du contact (27, 29). Lorsque la roue 34 continue de tourner sous l'action du pignon 33, le bord radial 48a de l'ouverture 48 gravit la rampe inclinée de la saillie 47 et fait revenir la roue 34 dans sa position normale, écartée de la roue 36, en comprimant le ressort 45. Le bras 30 revient alors dans sa position normale et le contact (27, 29) s'ouvre à nouveau.
La durée de la fermeture du contact commandé par le second dispositif dépend entièrement des dimensions de l'ouverture 48. Dans le cas représenté au dessin, cette durée est de l'ordre de vingt minutes.
Ainsi, chacun des deux dispositifs de commande décrits peut être ajusté indépendamment de l'autre. Le premier peut être ajusté de façon à provoquer une ouverture du contact après un certain temps réglable à volonté, mais inférieur à une certaine valeur maximum,qui, dans le cas de la forme d'exécution décrite, est inférieure à deux heures, tandis que le second peut être ajusté de façon à provoquer une fermeture du contact au plus douze heures après le réglage. Un certain temps après cette fermeture, le dit contact s'ouvre automatiquement.
La pendulette dé cri te se prête à différentes utilisations.
En effet, le contact (27, 29) peut être intercalé dans n'importe quel circuit électrique. C'est ainsi que le contact (27, 29) peut servir à enclenche par exemple une lampe, une résis- tance électrique ou un moteur. Toutefois, on peut utiliser la dite pendulette d'une façon particulièrement intéressan- te en connectant le contact (27, 29) en parallèle avec le contact d'encl chement et de déclenchement d'un appareil de radio. Dans un pareil cas, en effet, un auditeur désirant par exemple ne faire fonctionner son poste de radio que jusqu'8 une certaine heure de la soirée et désirant en outre reprendre l'écoute à une certaine heure, le'lendemain matin, peut sans autre réaliser automatiquement le programme qu'il s'est fixé, au moyen dqla pendulette décrite.
Il lui suffit en effet, par exemple au moment où il se couche, de régler le premier dispositif pour le temps pendant lequt il veut encore laisser sa radio en marche, en tournant pour cela le bouton 58 jusqu'8 ce que l'organe indicateur 57 indique le temps voulu sur le cadran 21, de régler le second dispositif sur l'heure à laquelle il désire reprendre l'écoute le matin, et de déclencher le bouton de commande de la radio pour que les deux dispositifs décrits actionnent le contact (27, 29) de la façon désirée et réalisent le programme fixé. Le second dispositif décrit aura même pour effet d'arrêter automatiquement la radio après environ vingt minutes d'écoute.
Au lieu d'assurer le fonctionnement automatique des dispositifs de commande décrits à l'aide du moteur particulier représenté au dessin, il est clair que ces dispositifs pourraient aussi être actionnés automatiquement à l'aide d'un moteur constitué, par exemple, par un barillet avec ressort qui actionnerait un rouage réglé par un échappement de type usuel.
Timepiece comprising a contact
electrical and two control devices for this contact
The present invention relates to a timepiece comprising an electrical contact and two devices for controlling this contact, adjustable at will independently.
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from each other, and comprising / a cam capable of being rotated by the gear train of said part and of acting on an elastic blade embedded at one of its ends to cause one to open and the other closing the contact after times chosen at will.
Timepieces of this type are already known. In some cases, the electrical contact is intended to be plugged into the circuit of a radio station so as to be able to control the switching on and off of this station, so that said control devices allow the first to automatically trigger. the station after a certain time, generally between 0 and 2 hours, and the second to reset the station, this second control device operating in the same way as a wake-up mechanism.
However, timepieces of this type already known up to now do not have the largest.
simplicity possible in their different mechanisms. In particular, the transmission of the engagement or release movement of each control device to the elastic blade which controls the contact is effected by a series of connecting members which increase the size of the clockwork part and its cost price.
On the other hand, timepieces are contacted which are provided with a bell and with two control devices for this bell which can be adjusted at will independently of one another, one of these devices being provided for be able to trigger the bell within a relatively short period of time, while the other triggers the bell as an ordinary wake-up mechanism after a period of several hours. When the bell must be triggered after a short time, it is necessary that the mechanism which triggers it has a precision greater than that of an ordinary alarm clock and this is the reason why two different control devices have been provided.
However, in these known timepieces the mechanism for triggering the chime does not have the maximum possible simplicity. In general, each control device acts on a particular trigger member, one of these members being for example an elastic blade and the other a pivoting lever. In certain cases, these two organs can be integral with one another.
Finally, there are known electrical contact devices in which one of the contact elements is carried by a floating rectilinear elastic blade, biased by a spring in the direction perpendicular to its plane and held in position by two abutment members placed the one beside the other and movable in the direction perpendicular to the plane of the blade, between two determined positions.
These movable members being constituted by rotary cams similar to those which are usually used in wake-up mechanisms, such devices could not be used otherwise when it is desired to control, for example, a triggering of the contact after a quarter of an hour. or twenty minutes.
The object of the present invention is to create a device different from those of the last type mentioned above, this device being incorporated in a timepiece such as that which was mentioned at the beginning and being of simple and compact construction.
; For this, in the timepiece according to the invention, one of said cams has an ear extending over part of its periphery and capable of coming into contact with said blade to keep it in an active position against its own elasticity
An embodiment of the timepiece forming the subject of the present invention is shown, by way of example, in the accompanying drawing, of which
fig. 1 shows an elevational view with certain parts cut away,
fig. 2 a plan view with certain parts cut away,
fig. 3 a plan view of a part,
fig. 4 a partial section along the line IV-IV of FIG. 3,
fig. 5 a partial section along the line V-V of FIG. 3, and
fig. 6 a partial section along line VI-VI of fig 3.
The timepiece shown in the drawing is an electrically driven clock housed in a casing 1. It comprises a motor device consisting of an electromagnet 2 capable of creating a magnetic field in a core 3, the two ends of which 3a and 3b, which form the batteries of the electromagnet, are opposite one another and between them delimit a narrow air gap. An oscillating arm 4, fixed in its middle to a shaft 5, is arranged so that at least one of its ends 4a, 4b passes between the ends 3a and 3b of the core 3 during a half-oscillation of tree 5.
A finger 6, integral in rotation with the shaft 5, is arranged so as to come into contact, at each oscillation, with a fixed element 6a. Said element and shaft 5 are connected to the supply circuit of the electromagnet 2. Also, each time the finger 6 comes into contact with the fixed element 6a, the electromagnet 2 is energized. and the blades 3a and 3b then attract one of the ends of the arm 4 in the gap between the electromagnet, so that the shaft 5 receives an impulse which is communicated to a balance 7 wedged on the shaft. The frequency of the oscillations of this shaft is regulated by a shunting device 8.
On the other hand, by means of a lug 9, the shaft 5 advances by one step at each oscillation a ratchet wheel 10 mounted on a shaft it perpendicular to the shaft 5 and which carries a pinion 12 to the 'one of its ends.
Center a base plate 13 (fig. 3), forming the base plate of the clock, and a bridge 14, are mounted mobile which form the cog of said clock. One of these mobile 15, in engagement with the pinion 12, drives, through another mobile 16, a large average wheel 17 mounted on a shaft 18 to which it is connected by a friction coupling 19 (fig. 4).
The shaft 18 extends on the side of plate 13 opposite the train and it carries a minute hand 20. A pinion 18a, cut in a collar of the shaft 18, in the vicinity of one of its ends, goes a timer wheel 22 integral with a pinion 23 which is itself meshed with an hour cannon wheel 24 fitted with gentle friction on the shaft 18 and carrying an hour hand 25. The hands 20 and 25 may be move in the space between the plate 13 and a glass 26 which covers the entire plate and forms one of the faces of the casing 1 while a dial 21 bearing the usual time signs is fixed on the face of the plate facing the glass 26.
The clock comprises, mounted on the plate, on the gear train side, an electrical contact formed by a fixed element 27 and by a movable element 29 (FIG. 5). The element 27 is mounted in the plate 13 and isolated from the latter by a gasket 28.
A ring 27a allows element 27 to be connected to an electrical conductor so as to connect the contact (27, 29) in an electrical circuit. As for the movable element 29 of the contact, it is carried by one end of an arm 30 formed by a thin, flexible metal strip, the other end of which is fixed to the plate by a screw 31, an insulating lining 32 ensuring the complete electrical insulation between said arm and the plate.
A terminal 3Qa, in contact with the arm 30, allows element 29 to be connected to an electrical conductor, in the same way as element 27, said conductor being part of the same circuit.
Normally, the arm 30 is held by its fixed end, in a position substantially parallel to the plate 13, the element 29 lying above the element 27, at a certain distance therefrom, so that the contact (27, 29) is open. To close this contact, it suffices to press at any point on the arm 30 so as to make it flex and bring its element 29 into contact with the element 27.
Two control devices acting independently of one another, each on a part of the arm 30, make it possible to control the switching on and off of the contact (27, 29) according to a program established in advance. These two devices are both adjustable independently of one another and can be engaged with a part of the clockwork
One of these devices works in the same way as a usual type of wake-up mechanism. It comprises a return 33 (FIG. 6) in engagement with the cannon wheel for 24 hours, which enters a wheel 34 of the same dialnbtre as the wheel 24. This wheel 34 therefore also performs one revolution in twelve hours.
It is mounted freely on a shaft 35 fixed to the plate 13, so as to be able to rotate around this shaft and move axially with respect to the latter, A wheel 36 is mounted in friction coaxially with the wheel 34, immediately on the plate 13. It has the same diameter and meshes with a return 37 coaxial with the return 33, of the same dimensions as it, and mounted on a shaft common to the two returns. This shaft is formed by a screw with a bearing 38 engaged in an internal thread of the plate. Finally, a mobile 39, coaxial with the shaft 18, is freely mounted on the 24 hour gun wheel and has a diameter identical to that of the latter /.
The mobile 39 is engaged with the return 37. It has, at its center, a barrel 39a, a cylindrical bearing of which enters an opening 40 of the plate 13. The assembly formed by the shaft 18 and the wheels 24 and 39 is therefore pivoted in the opening 40, each of the mobiles 18, 24 and 39 being capable of rotating independently about a common axis. Part of the barrel 39a extends beyond the plate in the space ot the needles 20 and 25 move.
This part of the barrel 39a itself carries a needle 41 capable of moving in front of the dial 21 of the clock. The movements of this needle can be controlled by means of the mobiles 37 and 36 from an adjustment button (not shown) mounted on a rod 42 which is pivoted between the plate 13 and the bridge 14. A pinion of drive 43 having Bréguet teeth is integral in rotation with rod 42, while its teeth engage with a corresponding toothing of a mobile 44 coaxial with rod 42, so that this mobile 44 is not entrained in rotation by the rod 42 only when this rod is rotated in one direction.
The wheel 44, which has a peripheral toothing in engagement with the wheel 36, then enters the latter in rotation and, with it, the return 37, the mobile 39 and the needle 41, so that by rotation of the rod 42, we can bring needle 41 to any position. As in the usual alarm clocks, the Bréguet teeth of the pinion 43 and of the wheel 44 are pulled so that the needle 41 moves in the opposite direction of the needles 20 and 25, under the action of the control button mounted on the rod 42 .
The mobiles 34 and 36, mounted on the shaft 35, can rotate independently of one another. They are pressed axially against each other by a coil spring 45, coaxial with the shaft 35, which bears, on the one hand, against the bridge 14, and, on the other hand, against a gasket insulator 46 also coaxial with the shaft 35. This lining is located on the face of the mobile 34, which is opposite the mobile 36. However, despite the action of the spring 45, a certain distance is maintained between the mo
/ (Fig. 52 / biles 34 and 36 thanks to a projection Bcl / that the mobile 36 has in its face turned towards the mobile 34, so that the spring 45 is normally maintained in the compressed position.
The wheel 34 has, however, in its side, an opening 48 located at a distance from the axis 35 equal to that of the projection 47 at the same axis, and the dimensions of this opening are such that the projection 47 can enter it. When the wheels 34 and 36 respectively occupy positions such that the protrusion 47 and the opening 48 coincide, the spring 45 relaxes and presses the wheel 34 onto the wheel 36 by moving the former along the shaft 35 a distance approximately equal to the height of the projection 47.
The device described is arranged such, on the plate 13, that the shaft 35 passes through an opening 30b of the arm 30. The gasket 46 is secured to the arm 30 by a bearing engaged in the opening 30b. Furthermore, the spring 45, which is isolated from the arm 30 by a washer, holds this arm in place around the lining 46 and applies the latter against the wheel 34. Furthermore, the arm 30 bends and the contact (27, 29 ) closes, when the spring 45 presses the wheel 34 on the wheel 36.
To understand the operation of the device described, it should also be noted that the opening 48 has the shape of a crown sector and that the projection 47 is obtained by a similar cutout in the wheel 36, this cutting not however being carried out. that on three sides, the two sides in an arc of a circle and one of the radial ends, so that the part thus cut out remains attached to the wheel at its other end and can be folded out of the plane of the wheel so as to form a ramp inclined from this other end.
The control device described above, with the means which allow it to be adjusted, acts on the part of the arm 30, which has the opening 30b. I1 makes it possible to produce the closing of the contact (27, 29) at a desired moment which can be adjusted at will twelve hours in advance at most.
The clock described comprises another device for controlling the contact (27, 29), which makes it possible to produce an opening of the latter after a time adjustable at will in a period of approximately two hours. This other control device acts on a part of the arm 30 situated between the opening 30b and the end carrying the movable element 29 of the contact. This part of the arm 30 carries a pad 30c of insulating material (FIG. 4).
This contact control device (27, 29) will hereinafter be called the first control device, while the control device comprising the wheels 34 and 36 will be called the second control device below.
This first control device, shown in fig. 3 and 4, comprises two toothed wheels 49 and 50, of the same diameter, mounted on a common shaft 51. While the wheel 50 is rigidly fixed to the shaft 51, the wheel 49 is mounted idle on it. An elastic element 52, constituting a friction coupling, is interposed between these two wheels, so that they normally rotate together. The wheel 49 is engaged with the timer wheel 22. It rotates with the cog driving the hour and minute hands of the clock and it drives the wheel 50, as long as the latter is not subjected to a cut. Driving or braking greater than the maximum torque that the friction clutch described can transmit.
A toothed wheel 53, of which a segment of approximately 600 angle at the center is cut to form a part 53a devoid of teeth, is pivoted on a journal 54 fixed to the plate 13, at such a distance from the shaft 51 that the toothed part of the wheel 53 can come into engagement with the wheel 50.
On the other hand, the wheel 53 is engaged with a drive wheel 55 wedged on a control rod 56 extending through the space between the plate 13 and the glass 26.
This rod 56 carries an indicator member 57, which can move opposite a graduation drawn on the dial 21 and thus make it possible to identify the orientation of the rod 56 and consequently of the wheel 53. One end of the rod 56 is engaged in an opening 26a of the glass 26 and it carries a control button 58 accessible from the outside, which allows the rod 56 and the wheel 53 to be turned by hand. A spring 59 is loaded between a stud 60 fixed to the plate 13 and the rod 56 (FIG. 3), so as to be tightened further when the button 58 is rotated counterclockwise to needles 20 and 25.
A cam 61, constituted by a plate of generally circular shape, is mounted coaxially with the wheel 53. It is made integral with this rotating wheel by means of a spacer ring 62.
A part 61a, approximately equal to 180, of the periphery of the cam 61 is circular (4g. 3), while the rest of this periphery is cut so as to form mainly a relatively deep notch, delimited in part by a radial edge 61c . In addition to this notch, the cutout of the cam 61 has parts which extend respectively to d radial edges 61b and 61d acting as a stop and the function of which will be explained below. The dimensions of this cam 61 are chosen so that its periphery passes above the stud 30c, except when the notch delimited in part by the edge 61c is opposite this stud 30c.
On the other hand, the thickness of the ring 62 is chosen so that the cam 61 presses on said stud and bends the arm 30 to the point of closing the contact (27, 29), when the periphery of the cam passes above this stud. To close this contact (27, 29), it is thus sufficient to bring the outer edge of the cam 61 above the stud 30c by actuating the button 58 (fig. 4).
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Fig. 3 further shows, stud 60 is located at a distance from the rotational area of the cam 61 which is less than the radius of the solid part 61a of the cam. In other words, the cam can move rotatably between two outer positions in which the edges 61b and 61d of its cutout abut against the stud 60. In the example shown, the cam 61 can describe a maximum angle of about 1800. .
In the extreme position of the cam 61, which is shown in FIG. 3, the stud 30c is released, while in the other, in which the edge 61d of the cutout of this cam abuts against the stud 60, the cam passes over the stud 30c and closes the contact (27, 29) .
In order for this first control device to function in the manner indicated above, it is finally necessary for the cam 61 to be suitably oriented relative to the toothed wheel 53 and more particularly for the cutout of the cam 61 to be placed with respect to the stud 30c when the cut segment of the wheel 53 is itself facing the wheel 50, as can be seen in FIG. 3.
In the position shown in this figure, the first contact control device (27, 29) is therefore inactive.
To cause the contact (27, 29) to open after a determined time, it suffices to turn the cam 61 using the button 58 through a suitable angle, indicated by the member 57, which moves in look at an appropriate graduation of the dial 21. To facilitate the adjustment of the position of the cam 61, said graduation can be traced so as to indicate intervals of five in five minutes. By then bringing the indicator member 57 opposite a given division of this graduation, the cam 61 is automatically brought into a position such that it will release the stud 30c after the time indicated by said division of the graduation of the dial 21.
Indeed, by turning the button 58 in the opposite direction to that of the needles 20, 25, that is to say in the direction of the arrow a, we first pass the edge 61c of the pure cutting. of the cam 60 over the stud 30c, which causes the contact (27, 29) to close, then the teeth of the wheel 53 are brought into engagement with the wheel 50. From this moment, the rotation of the button 58 also enters that of this wheel 50 and of the shaft 51, while the wheel 49 remains practically stationary.
The cam 61 can thus be brought into all the desired positions, between that shown in FIG. 3 and the extreme position in which the edge 61d of the cutout of the cam abuts against the stud 60.
If by moving the cam 61 in this way using the button 58, we go beyond the division of the graduation of the dial 21, keeping in mind which we wanted to bring the indicator member 57, we can without further correct the position of the cam 61 by actuating the button 58 in the other direction, because the elastic element 52 of the friction coupling placed between the wheels 49 and 50 allows the latter to move relative to the first as well in one as in the other meaning.
By actuating the button 58 in the manner indicated, in the direction of the arrow a, the tension of the spring 59 is naturally increased. During the entire adjustment operation described, the wheel 49 naturally continues to be interlocked by the timer wheel 22. .
When the cam 61 has been brought into the desired position, there is no need to worry about the button 58. The cam 61 then begins to rotate slowly in the direction of the arrow b, with the movement of the clock, since it is connected to the timer wheel 22 of the latter by the wheels 53, 50 and 49. As the diameter of the wheel 53 is approximately equal to that of the timer wheel 22 in the example shown, the cam 61 makes a U-turn in about an hour and a quarter.
The cam 61 is thus driven by the movement of the clock, while the toothing of the wheel 57 remains in engagement with the wheel 50. At the moment when the cut segment of the wheel 53 arrives opposite the wheel 50, the toothing of wheel 53 naturally leaves that of wheel 50; the cam 61 still maintains the contact (27, 29) closed, but the wheel 53 is then completely abandoned to the action of the spring 59. The latter then suddenly moves the cam 61 until the edge 61b of its the cutout abuts against the stud 60. As soon as the spring 59 thus begins to move the cam 61, the latter releases the stud 30c and the contact (27, 29) can open.
This contact (27, 29) does not actually open unless the second control device is armed, that is to say if the projection 47 of the wheel 36 is outside the opening 48 of the wheel 34. For this, it suffices for the hand 41 to mark, on the dial 21, a time different from that at which the first device causes the opening of the contact (27, 29).
If this is the case, the arm 30 is effectively straightened, and resumes its normal position as soon as the cam 61 releases the stud 30c.
The arm 30 remains in this position until the wheel 34 comes under the action of the pinion 33, which enters it in the direction of the arrow c (fig. 3), in a position such that the opening 48 coincides with the projection 47. The wheel 34 is then pressed against the wheel 36 by the spring 45, which causes a new bending of the arm 30 and consequently a new closing of the contact (27, 29). When the wheel 34 continues to rotate under the action of the pinion 33, the radial edge 48a of the opening 48 climbs the inclined ramp of the projection 47 and returns the wheel 34 to its normal position, away from the wheel 36, in compressing the spring 45. The arm 30 then returns to its normal position and the contact (27, 29) opens again.
The duration of the closing of the contact controlled by the second device depends entirely on the dimensions of the opening 48. In the case shown in the drawing, this duration is of the order of twenty minutes.
Thus, each of the two described control devices can be adjusted independently of the other. The first can be adjusted so as to cause the contact to open after a certain time adjustable at will, but less than a certain maximum value, which, in the case of the embodiment described, is less than two hours, while the second can be adjusted so as to cause the contact to close at most twelve hours after adjustment. A certain time after this closing, the said contact opens automatically.
The decree clock is suitable for different uses.
Indeed, the contact (27, 29) can be inserted in any electrical circuit. This is how the contact (27, 29) can be used to switch on, for example, a lamp, an electric heater or a motor. However, the said clock can be used in a particularly advantageous way by connecting the contact (27, 29) in parallel with the switching on and off contact of a radio device. In such a case, in fact, a listener wishing for example to operate his radio only until a certain time in the evening and also wishing to resume listening at a certain time, the next morning, can without other automatically carry out the program he has set, by means of the clock described.
It suffices for him, for example when he goes to bed, to set the first device for the time during which he still wants to leave his radio on, by turning knob 58 until the indicator device 57 indicates the desired time on dial 21, to set the second device to the time at which it wishes to resume listening in the morning, and to trigger the radio control button so that the two devices described activate the contact ( 27, 29) as desired and carry out the set program. The second device described will even have the effect of automatically turning off the radio after about twenty minutes of listening.
Instead of ensuring the automatic operation of the control devices described with the aid of the particular motor shown in the drawing, it is clear that these devices could also be operated automatically with the aid of a motor consisting, for example, of a barrel with spring which would actuate a gear train regulated by an exhaust of the usual type.