CH706267B1 - Mécanisme de déplacement micrométrique horloger. - Google Patents

Mécanisme de déplacement micrométrique horloger. Download PDF

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CH706267B1
CH706267B1 CH00412/12A CH4122012A CH706267B1 CH 706267 B1 CH706267 B1 CH 706267B1 CH 00412/12 A CH00412/12 A CH 00412/12A CH 4122012 A CH4122012 A CH 4122012A CH 706267 B1 CH706267 B1 CH 706267B1
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micrometric displacement
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CH00412/12A
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Queval Arthur
Conus Thierry
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Eta Sa Mft Horlogère Suisse
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    • G04HOROLOGY
    • G04BMECHANICALLY-DRIVEN CLOCKS OR WATCHES; MECHANICAL PARTS OF CLOCKS OR WATCHES IN GENERAL; TIME PIECES USING THE POSITION OF THE SUN, MOON OR STARS
    • G04B15/00Escapements
    • G04B15/12Adjusting; Restricting the amplitude of the lever or the like
    • GPHYSICS
    • G04HOROLOGY
    • G04BMECHANICALLY-DRIVEN CLOCKS OR WATCHES; MECHANICAL PARTS OF CLOCKS OR WATCHES IN GENERAL; TIME PIECES USING THE POSITION OF THE SUN, MOON OR STARS
    • G04B35/00Adjusting the gear train, e.g. the backlash of the arbors, depth of meshing of the gears

Abstract

L’invention concerne un mécanisme horloger comportant un mobile horloger de référence définissant un axe de référence (D2; D1), et un mobile horloger réglable, dont une extrémité comportant une surface de guidage est ajustée en position par rapport à cet axe de référence (D2; D1) par le moyen d’un mécanisme de déplacement micrométrique (1), que comporte ce mécanisme horloger, ce mécanisme de déplacement micrométrique (1) comportant un élément de guidage (10) pour la réception de cette surface de guidage, et comportant encore des moyens de déplacement micrométrique (30) agencés pour déplacer micrométriquement cet élément de guidage (10) par rapport à l’axe de référence (D2; D1). Ces moyens de déplacement micrométrique (30) sont commandés par des moyens de réglage (40) déportés par rapport audit axe de référence et par rapport à l’élément de guidage (10). Un tel mécanisme peut, par exemple, être intégré à un mécanisme d’échappement d’un mouvement d’horlogerie.

Description

Domaine de l’invention
[0001] L’invention concerne un mécanisme horloger comportant un mobile horloger de référence définissant un axe de référence, et un mobile horloger réglable, dont au moins une extrémité comportant une surface de guidage est ajustée en position par rapport audit axe de référence par le moyen d’un mécanisme de déplacement micrométrique que comporte ce mécanisme horloger, ce mécanisme de déplacement micrométrique comportant un élément de guidage mâle ou femelle de révolution pour la réception de cette surface de guidage, et comportant encore des moyens de déplacement micrométrique agencés pour déplacer micrométriquement cet élément de guidage par rapport audit axe de référence.
[0002] L’invention concerne encore un mouvement d’horlogerie.
[0003] L’invention concerne encore une pièce d’horlogerie, comportant un tel mécanisme horloger, et/ou un tel mouvement.
[0004] L’invention concerne encore un procédé de réglage d’un tel mécanisme qui est un mécanisme d’échappement.
[0005] L’invention concerne le domaine des mécanismes d’horlogerie ou d’appareils scientifiques de haute précision, et plus particulièrement le domaine de l’ajustement du fonctionnement de tels mécanismes.
Arrière-plan de l’invention
[0006] Pour le réglage et la mise au point de mécanismes de haute précision, tels les mécanismes d’horlogerie ou les instruments scientifiques, il est souvent nécessaire de procéder à des ajustements géométriques, d’une amplitude très faible, de l’ordre de quelques micromètres ou au maximum de quelques centièmes de millimètres. De tels ajustements sont déjà délicats avec des instruments fortement dimensionnés, tels butées micrométriques ou similaires, utilisés en mécanique de précision ou salle de contrôle, et les dimensions réduites de pièces d’horlogerie ou similaires ne facilitent pas la conduite de réglages fins, et précis.
[0007] De tels réglages de finition sont l’apanage de professionnels hautement qualifiés, et réservés aux produits d’une certaine gamme de prix.
[0008] Par exemple, dans une montre mécanique, un mécanisme d’échappement à ancre suisse permet d’entretenir l’oscillation d’un balancier-spiral. L’énergie délivrée détermine l’amplitude du balancier: la marche est médiocre si l’amplitude est trop basse, et il y a rebat si l’amplitude est trop haute. Il est de ce fait nécessaire, pour obtenir une marche optimale, de procéder à l’achevage, et de modifier le garnissage des palettes d’entrée et de sortie de l’ancre: cette modification nécessite la dépose de l’ancre, du balancier, et des ponts correspondants, et cette opération doit être répétée jusqu’à obtention de l’amplitude souhaitée, aussi est-elle assez coûteuse.
[0009] Dans les cas où les ancres sont monobloc, en silicium, matière plastique ou similaire, les palettes ne peuvent être réglées, et on ne peut pas régler efficacement l’amplitude du balancier.
Résumé de l’invention
[0010] L’invention se propose de rendre possible l’ajustement de mécanismes horlogers ou similaires, pour l’optimisation de leurs performances par ajustement micrométrique de position et/ou de géométrie entre divers mobiles qu’ils comportent.
[0011] L’invention se propose de créer des moyens d’ajustement par modification géométrique locale, ou bien de la position d’au moins une extrémité d’un des mobiles qui composent ce mécanisme, ou bien de la position de l’axe d’un tel mobile, par rapport à la position et/ou la direction de pivotement des autres mobiles du mécanisme concerné.
[0012] Pour apporter une solution innovante au problème de réglage des mécanismes d’échappement, l’invention propose de régler la position d’au moins un des mobiles, et en particulier de régler la position de l’axe de la roue d’échappement, préférentiellement dans la direction de la ligne d’échappement, afin de modifier les garnissages. Le déplacement de cette roue d’échappement autour de sa position théorique modifie la longueur du plan de repos des palettes d’entrée/sortie, et modifie les repos totaux. Il est donc possible de modifier l’amplitude du balancier, sans démontage ni remontage de l’ancre, du balancier, et des ponts associés. Si l’invention est destinée principalement aux réglages en usine ou en après-vente, elle pourrait encore, par l’extraction d’une simple commande par vissage, être mise en œuvre à tout moment de la vie du mécanisme. La modification de la position de la roue d’échappement pendant le fonctionnement du mouvement permet d’ajuster en dynamique l’amplitude du balancier, ce qui se traduit par une forte économie sur les temps de réglage.
[0013] A cet effet, l’invention concerne un mécanisme horloger selon la revendication 1.
[0014] L’invention concerne encore un mouvement d’horlogerie selon la revendication 10.
[0015] L’invention concerne encore une pièce d’horlogerie, comportant un tel mécanisme horloger, et/ou un tel mouvement.
[0016] L’invention concerne encore un procédé de réglage d’un tel mécanisme horloger, qui est un mécanisme d’échappement, selon la revendication 12.
[0017] L’invention rend possible le réglage de l’énergie délivrée au balancier, pour les mécanismes d’échappement avec ancre monobloc.
[0018] L’influence d’un réglage de +/–20 micromètres sur la position d’une extrémité de la roue d’échappement d’un calibre mécanique de montre classique de type ETA 2824 permet d’obtenir une variation du rendement de l’échappement voisin de 10%. Ce gain potentiel correspond à un potentiel de réglage de l’amplitude du balancier d’environ 60°.
Description sommaire des dessins
[0019] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, où: <tb>La fig. 1<SEP>représente, de façon schématisée, partielle et en perspective, un mouvement d’horlogerie comportant un mécanisme horloger, en l’occurrence un mécanisme d’échappement dont sont visibles les paliers de pivot d’ancre et l’anti-choc de pivot de balancier, muni d’un mécanisme de déplacement micrométrique selon l’invention pour l’ajustement de position d’une extrémité d’arbre de roue d’échappement, <tb>la fig. 2<SEP>représente, de façon schématisée, partielle et en perspective, un mécanisme d’échappement à ancre suisse auquel est plus précisément appliquée l’invention, <tb>les fig. 3 et 4<SEP>illustrent, de façon schématisée, deux modes de correction d’axe de roue d’échappement pour le mécanisme d’échappement des fig. 1 et 2 , <tb>la fig. 5<SEP>représente, de façon schématisée, partielle, et en coupe selon une ligne brisée V–V de la fig. 1 , le mécanisme de déplacement micrométrique de la fig. 1 , <tb>les fig. 6 et 7<SEP>représentent, en perspective et en coupe brisée analogue à la fig. 5 , un outillage de présentation et de mise en place d’un élément de guidage selon l’invention, utilisable quand on ne peut laisser en place, dans le mécanisme ou le mouvement horloger, un tel mécanisme de déplacement micrométrique, <tb>les fig. 8 et 9<SEP>représentent, de façon schématisée, en perspective et en plan 3 vues, une variante de réalisation d’un mécanisme de déplacement micrométrique, avec une zone support rigide d’un élément de guidage reliée par des zones déformables à une structure rigide, avec des moyens de réglage en déplacement longitudinaux; <tb>la fig. 10<SEP>représente une variante similaire avec des moyens de réglage rotatifs par excentrique, <tb>les fig. 12 et 13<SEP>représentent, de façon schématisée, en coupe et en vue partielle de dessus, une autre variante dans laquelle l’élément de guidage est directement supportée par un doigt excentrique maintenu par un ressort, et entraîné par une denture dans la fig. 12 , <tb>la fig. 13<SEP>représente, sous forme d’un schéma-blocs, une pièce d’horlogerie comportant un mouvement d’horlogerie comportant lui-même un mécanisme horloger muni d’un mécanisme de déplacement micrométrique selon l’invention; <tb>les fig. 14 à 18<SEP>représentent, de façon partielle et en vue en plan, un autre mode de réalisation de l’invention dans laquelle l’élément de guidage est inséré dans une cage, laquelle est partie intégrante de la platine du mouvement horloger, dont elle est séparée sur la plus grande partie de son pourtour par une ou plusieurs rainures, et à laquelle platine elle est reliée par un ou plusieurs bras déformables sous l’action d’une pression appliquée par au moins une goupille ou similaire <tb>la fig. 19<SEP>montre le détail des décalages obtenus avec une de ces variantes; <tb>la fig. 20<SEP>illustre des variantes particulières de rainure périphériques avec profils en gradins, divergents et convergents; <tb>la fig. 21<SEP>représente, de façon schématisée en plan 3 vues et une coupe selon un plan médian, une cale d’insertion, et la fig. 21 illustre, en vue en plan, l’insertion de cette cale dans une rainure périphérique, et son maintien en position de blocage par simple pivotement; <tb>la fig. 23<SEP>représente une variante de la fig. 12 , avec une masse rigide porte-pierre guidée par des tiges et réglée par une vis à rencontre d’un ressort; <tb>la fig. 24<SEP>représente un chariot porte-pierre coulissant linéairement par rapport à la platine, ainsi que <tb>la fig. 25<SEP>sur laquelle le maintien en position se fait par goupillage sur la platine; <tb>la fig. 26<SEP>illustre un mouvement similaire, le chariot comportant une crémaillère coopérant avec une roue dentée immobilisée par un sautoir, et la <tb>fig. 27<SEP>est une variante où la pierre est portée par une roue dentée coopérant avec une autre roue dentée immobilisée par un sautoir.
Description détaillée des modes de réalisation préférés
[0020] L’invention concerne le domaine des mécanismes d’horlogerie ou d’appareils scientifiques de haute précision, qu’on appellera indifféremment dans la suite de la description «mécanisme horloger», et plus particulièrement le domaine de l’ajustement du fonctionnement de tels mécanismes, quand en particulier la performance de ces mécanismes dans leur fonctionnement dépend d’un ajustement micrométrique de position et/ou de géométrie entre divers mobiles qu’ils comportent.
[0021] Le domaine abordé est volontairement limité à de tels ajustements restreints, ici qualifiés de «micrométriques» c’est-à-dire dont l’amplitude est limitée à quelques micromètres ou à quelques dizaines de micromètres.
[0022] L’invention se propose de créer des moyens d’ajustement des performances d’un mécanisme horloger, par modification géométrique locale, ou bien de la position d’au moins une extrémité d’un des mobiles qui composent ce mécanisme, ou bien de la position de l’axe d’un tel mobile, par rapport à la position et/ou la direction de pivotement des autres mobiles du mécanisme concerné.
[0023] A cet effet, l’invention concerne un mécanisme horloger 100 comportant un mobile horloger de référence définissant un axe de référence, et un mobile horloger réglable 3, dont une extrémité comportant une surface de guidage est ajustée en position par rapport audit axe de référence par le moyen d’un mécanisme de déplacement micrométrique 1 que comporte ce mécanisme horloger 100. Ce mécanisme de déplacement micrométrique 1 comporte un élément de guidage 10 mâle ou femelle de révolution pour la réception de cette surface de guidage, et comporte encore des moyens de déplacement micrométrique 30 agencés pour déplacer micrométriquement cet élément de guidage 10 par rapport à cet axe de référence.
[0024] Ce mécanisme de déplacement micrométrique est compatible avec le faible volume disponible dans un mécanisme de petit volume tel qu’une pièce d’horlogerie, notamment une montre. Ce mécanisme de déplacement micrométrique est en effet conçu préférentiellement pour rester logé à demeure dans le mécanisme au réglage duquel il contribue.
[0025] Selon l’invention, ces moyens de déplacement micrométrique 30 sont commandés par des moyens de réglage 40 déportés par rapport à l’axe de référence et par rapport à cet élément de guidage, et qui sont agencés pour commander ces moyens de déplacement micrométrique 30.
[0026] De façon préférée, les moyens de réglage 40 règlent une course limitée à une première amplitude de réglage, et comportent encore des moyens de réduction d’amplitude 50 imprimant à cet élément de guidage 10 une course d’ajustement dont l’amplitude est inférieure et proportionnelle à la course de réglage imprimée aux moyens de réglage 40. Et les moyens de réduction d’amplitude 50 impriment à l’élément de guidage 10 cette course d’ajustement avec une dispersion angulaire inférieure à 1,0° par rapport à un plan de référence, lequel passe par l’axe de référence et occupe une position angulaire donnée par rapport au plan constitué par l’axe de référence et un premier axe fixe DP1.
[0027] L’élément de guidage 10 peut être mâle ou femelle de révolution, pour la réception d’une surface de guidage du mobile horloger réglable.
[0028] De préférence ces moyens de réduction d’amplitude 50 sont encore agencés pour transformer cette course de réglage en cette course d’ajustement selon des directions différentes.
[0029] Selon une caractéristique de l’invention, ces moyens de déplacement micrométrique 30 comportent un levier 37 constituant ces moyens de réduction d’amplitude 50. Ce levier 37 pivote autour du premier axe fixe DP1. Ce levier 37 comporte un premier bras support 36 porteur ou entraîneur de l’élément de guidage 10, et un deuxième bras de commande 39, de part et d’autre d’un pivot 38 au niveau du premier axe fixe DP1. Les moyens de réglage 40 comportent un doigt excentrique 41 mobile en pivotement autour d’un deuxième axe fixe DP2, et dans un logement 42 que comporte le deuxième bras de commande 39, pour faire pivoter ce dernier autour du pivot 38. La valeur de la plage maximale d’excentration du doigt excentrique 41, le rapport de longueur entre le deuxième bras de commande 39 et le premier bras support 36, et l’angle au sommet de ces deux derniers par rapport au pivot 38, déterminent ensemble la valeur de la plage maximale d’ajustement de l’élément de guidage 10. Le doigt excentrique 41 peut être manœuvrée par un outil engagé dans une fente, ou encore par une denture solidaire de ce doigt 41, qui peut être reliée par un rouage à une molette en périphérie de platine, ou similaire.
[0030] Par exemple, la combinaison, pour un mécanisme analogue à celui de la fig. 1 , sur un levier à angle droit 37, d’un premier bras support 36 de longueur 4 mm, et d’un deuxième bras de commande 39 de longueur 8 mm, et une course d’excentrique de 0,080 mm au niveau du doigt 41, se traduisent par une course totale de l’élément de guidage 10 de 0,040 mm, selon une trajectoire qui dévie de moins de 0,2 µm de part et d’autre d’un plan moyen, pour une dispersion angulaire totale d’environ 0,6°. On peut donc considérer que, dans cette configuration, le réglage se fait de façon sensiblement plane.
[0031] Dans un mode de réalisation de l’invention le plus simple à mettre en œuvre car unilatéral, ces moyens de déplacement 30 déplacent seulement une extrémité du mobile horloger réglable, l’autre extrémité de ce mobile horloger réglable restant maintenue en position fixe.
[0032] Dans une réalisation particulière non représentée sur les figures, les moyens de déplacement 30 déplacent le mobile horloger réglable parallèlement par rapport à l’axe de référence du mobile de référence. Une timonerie comportant deux leviers 37 accouplés, de part et d’autre du mobile horloger réglable, permet d’obtenir cet ajustement, tout en restant commandée par des moyens de réglage 40 uniques.
[0033] Selon une autre caractéristique de l’invention, le mécanisme de déplacement micrométrique 1 comporte aussi des moyens de maintien en position 32 après ajustement en position de l’élément de guidage 10. Dans une réalisation particulière, ces moyens de maintien en position 32 comportent au moins un ressort 33.
[0034] Le mécanisme horloger 100 comporte un mobile horloger de référence définissant un axe de référence, et un mobile horloger réglable, dont une extrémité comportant une surface de guidage est ajustée en position par rapport à cet axe de référence par le moyen d’un tel mécanisme de déplacement micrométrique 1, le premier axe fixe DP1 étant maintenu en position fixe, et parallèle à cet axe de référence.
[0035] Dans un mode particulier de réalisation, ce mécanisme horloger 100 comporte au moins deux mobiles horlogers de référence, définissant chacun un axe de référence et définissant ensemble un plan de référence. Le mécanisme de déplacement micrométrique 1 est alors agencé de façon à déplacer au moins un tel élément de guidage 10 sensiblement dans un plan passant par l’un de ces axes de référence, et d’orientation imposée par rapport à ce plan de référence. Par exemple, la fig. 1 illustre un tel cas de figure, ou l’ajustement de position de l’élément de guidage 10 se fait sensiblement dans un plan passant par deux axes de référence D1 et D2.
[0036] L’invention est décrite ci-après dans une application préférée, mais nullement limitative, à un mécanisme d’échappement 100.
[0037] L’invention est décrite ici plus particulièrement dans une configuration préférée, d’un échappement en ligne droite, où les centres de la roue d’échappement, de l’ancre et du balancier sont situés sur une droite, et que l’on rencontre généralement sur un échappement à ancre suisse, tel que visible sur la fig. 2 .
[0038] Il est clair qu’un concepteur horloger désireux de procéder à un réglage de marche sur un mécanisme dont les arbres ne sont pas tous coplanaires, en particulier un mécanisme d’échappement particulier, saura utiliser l’invention, en extrapolant le fonctionnement décrit volontairement ici pour le cas le plus simple à illustrer, pour optimiser son mécanisme, par déplacement local d’au moins une extrémité d’un mobile, ou par déplacement local d’un mobile complet.
[0039] Dans un mode de réalisation particulier, le mécanisme horloger est un mécanisme d’échappement à ancre 100, comportant: une roue d’échappement 2 comportant un arbre de roue d’échappement 3 d’axe D et des moyens d’entraînement 4, tels qu’un pignon d’échappement ou similaire, une ancre 5 laquelle comporte une palette d’entrée 6 et une palette de sortie 7, un pivot d’ancre 8, une baguette de fourchette 9 dont le débattement est limité par des moyens de limitation 11 tels que des goupilles de limitation, et une fourchette 12 comportant un dard 13, un balancier 14 comportant un arbre de balancier 15, au moins une encoche 16 au niveau d’un petit plateau 17 ou de la structure du balancier 14, au moins une cheville de plateau 18 au niveau d’un grand plateau 19 ou de la structure du balancier 14, et ce balancier 14 étant agencé pour la fixation d’au moins un spiral 20,et dont l’axe D1 du pivot d’ancre 8 et l’axe D2 de l’arbre de balancier 15 sont parallèles dans un plan commun P et définissent, dans un plan perpendiculaire commun P1, une ligne d’échappement E, joignant, en projection selon ce plan P1, l’axe D1 du pivot d’ancre à l’axe D2 de l’arbre de balancier 15.
[0040] Ce mécanisme d’échappement à ancre 100 comporte un tel mécanisme de déplacement micrométrique 1, qui comporte en particulier des moyens de déplacement 30 pour le déplacement d’au moins une extrémité de l’arbre de roue d’échappement 3 selon la configuration illustrée par la fig. 4 , ou pour le déplacement de l’axe D de l’arbre de roue d’échappement 3 selon la configuration illustrée par la fig. 3 . Ces moyens de déplacement 30 sont agencés pour effectuer le déplacement de l’élément de guidage 10 avec au moins une composante dans le plan P défini par l’axe D1 du pivot d’ancre 8 et par l’axe D2 de l’arbre de balancier 15, et de préférence sensiblement dans ce plan P, c’est-à-dire avec une composante normale au plan P inférieure à 1% de la valeur de la composante selon le plan P. Tel qu’exposé ci-dessus, le dimensionnement des moyens de déplacement 30 est calculé de façon à ce que la composante normale au plan P soit infime par rapport à la composante dans le plan P, c’est-à-dire inférieure à 0,5% de celle-ci dans le cas de l’exemple exposé plus haut.
[0041] L’élément de guidage 10 est de préférence constitué par une pierre 34 ou par un coussinet.
[0042] Dans une réalisation particulière, les moyens de déplacement 30 sont agencés pour effectuer le déplacement uniquement dans le plan P défini par l’axe D1 du pivot d’ancre 8 et par l’axe D2 de l’arbre de balancier 15.
[0043] Selon une caractéristique de l’invention, ces moyens de déplacement 30 déplacent seulement une extrémité 31 de l’arbre de roue d’échappement 3, tel que visible sur la fig. 4 . De préférence, l’extrémité 31 est celle qui est opposée au pignon d’échappement 4 qui coopère classiquement avec une roue de seconde. Une course de +/–20 micromètres au niveau de l’extrémité 31 ne compromet nullement la qualité de l’engrènement au niveau de cette roue de seconde.
[0044] Selon une autre caractéristique de l’invention, ces moyens de déplacement 30 comportent aussi des moyens de maintien en position 32 après ajustement en position de l’arbre de roue d’échappement 3. Dans une réalisation particulière, ces moyens de maintien en position 32 comportent au moins un ressort 33. Ce ressort 33 assure en particulier le maintien de l’ébat selon la direction de l’axe D.
[0045] Selon une autre caractéristique particulière et préférée de l’invention, les moyens de déplacement 30 permettent de déplacer une extrémité 31 de l’arbre de roue d’échappement 3 dans une amplitude de plus ou moins vingt micromètres par rapport à la position théorique 310 de cette extrémité 31. Cette valeur est suffisante pour optimiser les paramètres de marche, tout en n’altérant pas la qualité des engrènements. Pour mémoire, la perte de concentricité lors du chassage d’une pierre est de 2 à 4 micromètres.
[0046] La modification d’un tel mécanisme de déplacement micrométrique 1 pour obtenir une plage de réglage différente est facile, car il suffit de jouer sur l’excentricité du doigt excentrique 41, et/ou sur la longueur d’au moins un des bras de levier.
[0047] De façon préférée, tel que visible sur les fig. 1 et 5 , les moyens de déplacement 30 comportent un levier 37, et sont agencés pour déplacer au moins une pierre 34 logée dans un alésage 35 d’un bras-support 36 de ce levier 37. Dans la réalisation particulière de la fig. 1 , ce levier 37 pivote autour d’un pivot 38, et il comporte un bras de commande 39. Ce bras de commande 39 est mobile sous l’action de moyens de réglage 40. Le levier 37 comporte avantageusement une friction au niveau de son pivot 38, par exemple par utilisation d’un pivot fendu, ou similaire. Dans cette même réalisation de la fig. 1 , les moyens de réglage 40 comportent un doigt excentrique 41 pivotant autour d’un axe 44, avec une portée 46 de révolution autour de l’axe 44 pivotant dans un guidage 441, comportant une excentricité e, et coopérant avec une piste 42 du bras de commande 39, ici sous la forme d’une rainure, pour commander le pivotement de ce bras de commande 39. De préférence, le doigt excentrique 41 est maintenu en position par une friction 43, par exemple par des rondelles-ressort ou similaire. La friction peut aussi être assurée par l’utilisation d’un doigt excentrique 41 fendu, l’élasticité au niveau de la fente assurant un maintien ferme dans la rainure 42. Cette friction exercée au niveau du doigt 41 doit rester de couple résistant inférieur à celui de la friction au pivot du levier 37. Dans une variante, le maintien en position après réglage peut être effectué par collage, par apposition d’une goutte de vernis, ou encore par un micro-pointage laser, ou similaire.
[0048] L’application de l’invention à un mécanisme d’échappement est intéressante car elle permet la correction du réglage des palettes, en corrigeant le repos total, et en partageant les défauts constatés respectivement au niveau de la palette d’entrée et de la palette de sortie. L’invention permet ainsi d’utiliser en l’état des ancres au lieu de les retoucher ou de les refuser.
[0049] L’invention est, encore, applicable à un module d’échappement constitué seulement d’une ancre et d’un balancier, sans roue d’échappement, comme dans certaines constructions modulaires.
[0050] Naturellement, dans la mesure où l’invention s’attache à procurer un réglage micrométrique, l’exécution du mécanisme de déplacement micrométrique 1 doit être soignée, et tous les ajustements doivent être réalisés sans jeu.
[0051] Dans une réalisation particulière, les moyens de déplacement 30 de l’axe d’arbre de roue d’échappement D consistent en des moyens de déplacement, par rapport à la structure d’une platine 60 ou d’un pont, d’une partie de cette platine ou de ce pont, dite support 61, porteuse d’un élément de guidage 10, constitué par une pierre 34 ou similaire. Ce support 61 est maintenu conçu suffisamment rigide pour ne pas altérer le chassage de la pierre 34, ni la répartition des contraintes exercées sur celles-ci, lors des manipulations exercées sur ce support.
[0052] A cette fin, ce support 61 peut être réalisé de deux façons différentes: ou bien détaché de cette platine 60 ou de ce pont, guidé par des moyens de guidage 62 et réglé par des moyens de réglage 65, ce qui rend la réalisation assez coûteuse, et difficile en raison de la nécessité de faire un réglage micrométrique, puisque la course de réglage est nécessairement limitée à une valeur très faible, notamment quarante micromètres d’amplitude; ou bien faisant partie intégrante de cette platine 60 ou de ce pont, mais délimité par une zone déformable 68 de moindre section que, d’une part ce support 61, et d’autre part le reste de la structure du pont ou de la platine 60. Il est alors possible de contraindre cette zone déformable 68 de façon micrométrique, tout en conservant les qualités de rigidité aux zones fonctionnelles, notamment porteuses de pivots. Comme l’amplitude de réglage est faible, cette zone déformable 68 peut être elle aussi de très faible étendue.
[0053] Dans une réalisation particulière, tel que visible sur les fig. 8 et 9 , une platine 60 ou un pont comporte au moins une zone déformable 68, dans le cas de la figure deux zones déformables 68 comportant chacune une ou des rainures 69 et délimitée par ces rainures 69. Chaque zone déformable 68 sépare une zone rigide 61 de support de pierre 34, et au moins une zone périphérique 60A également rigide. Toutes les zones périphériques 60A sont assemblées, par des moyens de fixation non représentés tels que vis ou similaires, en position figée sur la structure du mouvement 200 ou du mécanisme horloger 100, platine ou similaire. La fig. 8 montre une conception orientée pour l’obtention d’un réglage unidirectionnel, lequel procure de bons résultats quant aux réglages dynamiques, tout en étant réversible et reproductible. Les zones périphériques 60A, les zones déformables 68, et la zone support 61 porteuse de pierre 34, sont avantageusement alignées dans un même plan, par exemple par deux tiges 63 sur lesquelles coulissent, au niveau d’alésages 64 les zones déformables 68 et la zone support 61, et qui sont maintenues avec serrage, collage, soudage, brasage, ou similaire, sur les zones périphériques 60A.
[0054] Chaque zone périphérique 60A comporte un moyen de réglage, par exemple constitué par une vis pointeau 66 qui vient en appui sur une première cloison de la zone déformable 68 qui lui fait face. La zone déformable 68 est avantageusement réalisée à la façon d’un soufflet, avec des cloisons à parois minces. La déformation de cette première cloison, et de l’ensemble de la zone déformable par propagation se traduit par une déformation, de moindre amplitude que celle imprimée par la vis pointeau 66, qui est appliquée à la zone support. Chaque vis pointeau 66 peut être réglée, soit à la valeur théorique de position de la zone support, soit à la limite d’amplitude choisie pour le réglage en position du pivot de roue d’échappement, par exemple ici 20 micromètres en retrait de la position théorique pour chacune des deux vis pointeau 66.Les réglages effectués peuvent être figés par fixation définitive en position des vis pointeau, par exemple par pointage laser, collage, ou autre.
[0055] La fig. 10 illustre une variante autorisant un réglage plus fin, où des doigts excentriques 71, d’excentricité e, et qui peuvent être liés l’un à l’autre par une bielle 72, viennent en appui par leur périphérie 73 sur les surfaces déformables 68.
[0056] Selon une autre variante de l’invention, tel que visible sur les fig. 11 et 12 , les moyens de déplacement 30 de l’axe d’arbre de roue d’échappement D consistent en un pont comportant un doigt excentrique 71, et mobile de façon limitée dans un guidage 74, à rencontre d’un élément ressort 75. Cet élément ressort est maintenu sur la platine 60 par une goupille 76, ou similaire. Le pivotement du doigt excentrique 71 peut être réalisé à l’aide d’une denture 77, visible sur la fig. 12 . Toutefois, dans cette variante, le déplacement de l’axe ne se fait pas seulement dans le plan défini par l’axe de pivot d’ancre et par l’axe d’arbre de balancier, mais dans un volume restreint autour de la position théorique de cet axe.
[0057] Les fig. 14 à 18 illustrent un autre mode de réalisation de l’invention. L’élément de guidage 10 est inséré dans une cage 80, remplissant la même fonction que le support 61 du mode de réalisation des fig. 8 à 10 . Cette cage 80 est partie intégrante de la platine 60, ou d’un pont, du mouvement horloger 200, dont elle est séparée sur la plus grande partie de son pourtour par une ou plusieurs rainures 82, et à laquelle platine 60 elle est reliée par un ou plusieurs bras 81 déformables sous l’action d’une pression appliquée par au moins une goupille, ou une vis, ou un coin, ou similaire. La fig. 14 montre une construction symétrique par rapport à un plan contenant des axes D1 et D2 avec lesquels on souhaite aligner l’axe D de l’élément de guidage 10, ces axes étant, dans l’application préférée à une roue d’échappement, les axes D1 d’ancre et D2 de balancier. La fig. 15 est une construction similaire, mais où la cage 80 est reliée par un seul bras 81 à la platine 60, et, bien que non symétrique, est avantageuse car elle occupe moins de surface sur la platine. Les fig. 16 et 17 sont des exemples d’application, illustrées de façon non limitative sur la base de la structure de la fig. 15 : au moins une goupille 84, 85, 86, de section plus forte que la largeur locale de la rainure périphérique 82, est inséré avec serrage dans cette rainure 82. L’insertion de cette goupille déforme le bras 81 correspondant, ce qui amène au déplacement de l’axe D de l’élément de guidage 10. La fig. 16 montre une goupille 84 en position, à laquelle peut être juxtaposée par exemple une autre goupille 85, ou davantage, on peut notamment imaginer de remplir tout l’interstice sensiblement linéaire, entre le bras 81 et le reste de la platine 60, par une successions de goupilles, cales, ou similaire, ou encore par un coin ou une cale unique de longueur correspondant à ce tronçon. La fig. 17 montre une goupille 86 de diamètre ø2 supérieur au diamètre ø1 de la goupille 84 de la fig. 16 , et l’écart E2 entre les axes D0 et D, qui est supérieur à l’écart E1 correspondant. Différentes géométries sont envisageables, selon le décalage que l’on désire pouvoir imprimer à l’axe D. Ainsi la fig. 18 montre une géométrie en croix, avec des possibilités de réglage selon deux axes orthogonaux; sur cette figure sont figurés des crans 83, correspondant à des emplacements prédéterminés de goupillage. L’emploi de telles positions discrètes, en conjugaison avec des goupilles de diamètres connus, permet, en se référant à un simple abaque, d’effectuer un déplacement de valeur connue, de l’axe D de l’élément de guidage 10.
[0058] La fig. 19 illustre une exécution avec des rainures 82 parallèles à l’état libre: le chant de rainure 87 est parallèle au chant de bras 88, à l’exception des zones de crans 83. Cette figure montre la déviation du bras 81, sous l’appui de la goupille, selon le positionnement d’une même goupille 84, présentée ici dans trois positions 84A, 84B, 84C. Si on considère comme sensiblement rigide l’ensemble formé du bras 81 et de la cage 80, le centre de l’élément de guidage 10 occupe les axes DA, DB, DC, situés en abscisse aux cotes EXA, EXB, EXC par rapport à la position au repos, et en ordonnée aux cotes EYA, EYB, EYC. Ces écarts en ordonnée, puisqu’il s’agit de très petits angles de déviation, sont très faibles par rapport aux écarts en abscisse, et n’ont pas d’influence particulière sur la marche. La limite d’utilisation des goupilles est déterminée par le contact de la cage 80 sur un chant de rainure 87, et, bien sûr, par la raideur du bras 81.
[0059] Si dans un mode de réalisation préféré illustré par les fig. 14 à 17 les rainures périphériques sont de section constante, on peut aussi leur donner une section évolutive, soit en continu avec des pentes ou des rayons, soit par paliers tel que visible sur la fig. 20 , avec deux exemples, l’un de paliers 89A, 89B, 89C, divergeant depuis la cage 80, l’autre de paliers 89D, 89E, 89F, convergeant depuis cette cage 80: dans le premier cas, le faisceau des tangentes aux goupilles dans les différentes positions, soit le faisceau F1 d’angle d’ouverture α1 avec la plus petite goupille 84, ou le faisceau F2 d’angle d’ouverture α2 avec la plus grande goupille 86, est moins ouvert que le faisceau F3 d’angle d’ouverture α3 dans le cas d’utilisation de la plus grande goupille 86. Ainsi dans le cas des paliers qui divergent on arrive mieux à réaliser de très petits pas de réglage de la position de l’axe D, tandis que dans le cas des paliers qui convergent le réglage est effectué avec des pas plus grands, pour un même diamètre de goupille.
[0060] La fig. 21 représente une cale d’insertion 90, remplaçant une telle goupille ou utilisée pour maintenir en arrêt une ou plusieurs goupilles. Cette cale 90 comporte de préférence un corps oblong 92 entre deux oreilles 91 écartées d’une largeur EP très légèrement supérieure à l’épaisseur locale de la platine 60. Dans une direction, le corps oblong 92, par exemple de section elliptique ou ovale, a des surfaces d’appui 93 sur sa plus petite dimension, et des surfaces d’appui 94 sur sa plus grande dimension. La fig. 21 montre son insertion dans une rainure périphérique 82, par sa plus petite dimension légèrement inférieure à la largeur locale de la rainure 82, puis son maintien en position de blocage par simple pivotement, les oreilles 91 venant de part et d’autre de la platine 60, et la cale 90 arc-boutant sur le bras 81, ou poussant celui-ci.
[0061] La fig. 23 représente une variante de la fig. 12 , avec une masse rigide porte-pierre guidée par des tiges et réglée par une vis à rencontre d’un ressort.
[0062] La fig. 24 représente un chariot porte-pierre coulissant linéairement par rapport à la platine 60, ainsi que la fig. 25 sur laquelle le maintien en position se fait par goupillage sur la platine. La fig. 26 illustre un mouvement similaire, le chariot comportant une crémaillère coopérant avec une roue dentée immobilisée par un sautoir. La fig. 27 illustre une variante où la pierre est portée par une roue dentée coopérant avec une autre roue dentée immobilisée par un sautoir.
[0063] Pour certaines applications, il n’est pas nécessaire de conserver des moyens de réglage dans le mouvement 200 ou dans la pièce d’horlogerie 300. Dans ce cas particulier, le mécanisme d’ajustement n’est pas laissé à demeure dans le mécanisme horloger, mais il est réalisé sous la forme d’un outillage 400 de présentation et de mise en place d’un élément de guidage 10 constitué, ou bien d’un pont porte-pierre 340 porteur d’une pierre 34, ou bien directement d’une pierre 34. Ce pont porte-pierre 340, ou cette pierre 34, est fixé de façon irréversible à une platine ou à un pont du mécanisme horloger, soudé ou similaire, notamment par laser, après son ajustement en position. Dans ce cas, le mouvement 200 comporte un alésage 381 pour le guidage du pivot 38, et un guidage 45 pour le guidage du doigt excentrique 41, et le pivot 38 et le doigt 41 sont déposés, avec le levier 37, après la fixation définitive de la pierre 34.
[0064] L’invention concerne encore un mouvement 200, comportant, au niveau d’une platine ou d’un pont, un guidage 381 pour la réception et le guidage d’un pivot 38, et un guidage 45 pour la réception et le guidage d’une portée de révolution 46 d’un doigt excentrique 41. Ce mouvement comporte au moins un mécanisme horloger 100, lequel comporte lui-même au moins un mobile horloger de référence définissant un axe de référence, et un mobile horloger réglable dont la position ou la géométrie est ajustable par rapport à cet axe de référence, soit par l’emploi d’un tel outillage 400 positionné sur les alésages 381 et 45 pour le positionnement et la mise en place d’un élément de guidage 10 de ce mobile horloger réglable, soit par un tel mécanisme de déplacement micrométrique, décrit ci-dessus et intégré au mécanisme horloger 100 ou au mouvement 200.
[0065] L’invention concerne encore une pièce d’horlogerie 300, comportant un tel mécanisme de déplacement micrométrique 1 et/ou un tel mécanisme horloger 100, et/ou un tel mouvement 200.
[0066] L’invention est applicable à tous les petits modules avec des bandes passantes réduites.
[0067] Dans un procédé de réglage particulier d’un mécanisme d’échappement 100 tel que décrit ci-dessus, on règle la position de l’axe de roue d’échappement D par rapport à l’axe de pivot d’ancre D1 et à l’axe d’arbre du balancier D2, dans la direction de la ligne d’échappement E, pour modifier les garnissages, de façon à modifier la longueur du plan de repos des palettes d’entrée/sortie 6 et 7, et à modifier les repos totaux, et ainsi de modifier l’amplitude du balancier 14, sans démontage ni remontage de l’ancre 5, du balancier 14, et des ponts associés, jusqu’à la valeur d’amplitude souhaitée pour un rendement optimal de ce mécanisme d’échappement 100.

Claims (11)

1. Mécanisme horloger (100) comportant un mobile horloger de référence (14; 5) définissant un axe de référence (D2; D1), et un mobile horloger réglable (3), dont une extrémité (31) comportant une surface de guidage est ajustée en position par rapport audit axe de référence (D2; D1) par le moyen d’un mécanisme de déplacement micrométrique (1) que comporte ce mécanisme horloger (100), ce mécanisme de déplacement micrométrique (1) comportant un élément de guidage (10) mâle ou femelle de révolution pour la réception de cette surface de guidage, et comportant encore des moyens de déplacement micrométrique (30) agencés pour déplacer micrométriquement cet élément de guidage (10) par rapport audit axe de référence (D2; D1), caractérisé en ce que ledit mécanisme horloger (100) comporte des moyens de réglage (40) déportés par rapport audit axe de référence (D2; D1) et par rapport audit élément de guidage (10), et qui sont agencés pour commander lesdits moyens de déplacement micrométrique (30).
2. Mécanisme horloger (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de réglage (40) règlent une course limitée à une première amplitude de réglage, et comportent encore des moyens de réduction d’amplitude (50) imprimant audit élément de guidage (10) une course d’ajustement dont l’amplitude est inférieure et proportionnelle à ladite course de réglage imprimée auxdits moyens de réglage (40), et en ce que lesdits moyens de réduction d’amplitude (50) impriment audit élément de guidage (10) ladite course d’ajustement avec une dispersion angulaire inférieure à 1,0° par rapport à un plan de référence, lequel passe par ledit axe de référence (D2; D1) et occupe une position angulaire donnée par rapport au plan constitué par ledit axe de référence et un premier axe fixe (DP1).
3. Mécanisme horloger (100) selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit premier axe fixe (DP1) est en position fixe, et parallèle audit axe de référence (D2; D1).
4. Mécanisme horloger (100) selon l’une des revendications 2 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de réduction d’amplitude (50) sont agencés pour transformer ladite course de réglage en ladite course d’ajustement selon des directions différentes.
5. Mécanisme horloger (100) selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de déplacement micrométrique (30) comportent un levier (37) constituant lesdits moyens de réduction d’amplitude (50), pivotant autour d’un premier axe fixe (DP1), et comportant un premier bras support (36) porteur ou entraîneur dudit élément de guidage (10), et un deuxième bras de commande (39), de part et d’autre d’un pivot (38) au niveau dudit premier axe fixe (DP1), et en ce que lesdits moyens de réglage (40) comportent un doigt excentrique (41) mobile en pivotement autour d’un deuxième axe fixe (DP2), et dans un logement (42) que comporte ledit deuxième bras de commande (39), pour faire pivoter ce dernier autour dudit pivot (38).
6. Mécanisme horloger (100) selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit levier (37) comporte une friction au niveau de son pivot (38), et en ce que ledit doigt excentrique (41) est maintenu en position par une friction (43) de couple résistant inférieur à celui de la friction audit pivot (38) dudit levier (37).
7. Mécanisme horloger (100) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de déplacement micrométrique (30) sont agencés pour déplacer seulement une extrémité (31) dudit mobile horloger réglable (3), et en ce que l’autre extrémité dudit mobile horloger réglable (3) est maintenue en position fixe.
8. Mécanisme horloger (100) selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de déplacement micrométrique (30) sont agencés pour déplacer ledit mobile horloger réglable (3) parallèlement par rapport audit axe de référence (D2; D1) dudit mobile de référence (14; 5).
9. Mécanisme horloger (100) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il est un mécanisme d’échappement à ancre qui comporte: – un premier dit mobile horloger de référence (5) constitué par une ancre définissant un premier dit axe de référence (D1) qui est l’axe de pivot d’ancre, – et un deuxième dit mobile horloger de référence (14) constitué par un balancier définissant un deuxième dit axe de référence (D2) qui est l’axe de l’arbre dudit balancier, – ladite ancre comportant une palette d’entrée (6) et une palette de sortie (7), et un pivot d’ancre (8) autour d’un axe de pivot d’ancre constituant ledit premier dit axe de référence (D1), – ledit balancier comportant un arbre de balancier (15) autour d’un axe d’arbre de balancier constituant ledit deuxième dit axe de référence (D2), ledit balancier étant agencé pour la fixation d’au moins un spiral (20), – un dit mobile horloger réglable (3) constitué par un arbre d’une roue d’échappement (2), d’axe (D), ladite roue d’échappement (2), comportant des moyens d’entraînement (4), – et dont ledit premier axe de référence (D1 ) et ledit deuxième axe de référence (D2) sont parallèles dans un plan commun (P), caractérisé en ce que ledit mécanisme d’échappement à ancre comporte un dit mécanisme de déplacement micrométrique (1) comportant des moyens de déplacement (30) pour le déplacement d’au moins une extrémité (31) dudit arbre de roue d’échappement (3), lesdits moyens de déplacement (30) effectuant le déplacement dudit élément de guidage (10) sensiblement dans ledit plan commun (P).
10. Mouvement d’horlogerie (200) comportant au moins un mécanisme horloger (100) selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit mouvement (200) comporte, au niveau d’une platine ou d’un pont, un guidage (381) pour la réception et le guidage dudit pivot (38) des moyens de déplacement micrométrique (30), et un guidage (45) pour la réception et le guidage d’une portée de révolution (46) d’un dit doigt excentrique (41).
11. Pièce d’horlogerie (300), comportant un mécanisme horloger (100) selon l’une des revendications 1 à 9, et/ou un mouvement d’horlogerie (200) selon la revendication 10.
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