CH705577B1 - Dispositif d'acheminement de pièces à ouvrager. - Google Patents

Dispositif d'acheminement de pièces à ouvrager. Download PDF

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CH705577B1
CH705577B1 CH20052007A CH20052007A CH705577B1 CH 705577 B1 CH705577 B1 CH 705577B1 CH 20052007 A CH20052007 A CH 20052007A CH 20052007 A CH20052007 A CH 20052007A CH 705577 B1 CH705577 B1 CH 705577B1
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Yann Carrara
Michael Oliach
Daniel Alvarez
Arafat Sahlti
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Patek Philippe Sa Geneve
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Abstract

L’invention concerne un dispositif d’acheminement de pièces (1) ou d’au moins une ébauche de pièce à ouvrager, comprenant une pluralité de maillons modulaires (2–2a) articulés l’un à l’autre en chaîne. Selon l’invention, chaque maillon (2) comprend un élément de fond (I) et un élément de couvercle (II), au moins un desdits éléments (I ou II) formant un cadre-support (4) comportant une zone médiane évidée pour recevoir une pièce ou ébauche (1) correspondante, le maillon (2) comportant un bord antérieur comportant des premiers moyens d’articulation (A, 56–57) et un bord postérieur comportant des deuxièmes moyens d’articulation (B), le maillon (2) comprenant des moyens (65/55) pour solidariser l’élément de couvercle (II) sur l’élément de fond (I) en position fermée dans laquelle ladite pièce ou ébauche (1) est retenue entre lesdits éléments (I/II).

Description

[0001] La présente invention concerne le domaine des moyens de transport en chaîne de pièces à ouvrager et plus précisément un dispositif de conditionnement, d’acheminement et de positionnement de pièces ou d’ébauches de pièce à ouvrager, destiné en particulier à transporter des ébauches de pièces d’horlogerie.
[0002] On connaît, notamment par les documents de brevet EP-B-0 570 128, EP-0 660 655 et EP-0 950 620, des dispositifs de transport en chaîne de composants miniatures électriques ou électroniques, en particulier de puces de circuits intégrés (Cl ou IC). Chaque chaîne est composée d’une série de plateaux ou de berceaux modulaires souples en matière plastique assemblés entre eux de façon articulée. Chaque berceau comporte un lit creux au fond duquel repose un composant, i.e. une puce de CI/IC, généralement maintenu latéralement par des pattes verticales ou des clips plastiques, la chaîne de berceaux étant entraînée par des picots d’indexation s’engageant dans deux séries de trous latéraux de la bande souple des berceaux.
[0003] On connaît également, notamment par les documents DE-19 856 102 ou EP-0 773 711, des dispositifs analogues pour transporter des composants électriques plus volumineux, tels que des relais ou des piles rondes, composés d’un châssis contenant une cavité vide ou un réceptacle creux, correspondant à la forme tridimensionnelle du composant. Le réceptacle peut basculer entre une position rentrée au cœur du châssis et une position sortie, projetée vers le dessus pour sortir le composant. Le châssis est articulé en chaîne par l’intermédiaire de charnières dans lesquelles on engage une broche de pivot ou d’articulations à gonds formés de plots à extrémités hémisphériques qui viennent se clipser dans des orbites concaves ou assemblé en chaîne rigide par encastrement de clips d’attache.
[0004] De tels dispositifs permettent d’acheminer une série de composants d’une place à une autre, notamment de transporter des composants finis à destination d’ensembliers (équipementiers). Ces dispositifs sont prévus pour que les composants soient retirés aisément de leur logement avant d’être monté sur un circuit électrique ou électronique, sans autre opération, ni intervention dessus.
[0005] De tels dispositifs d’acheminement ne permettent pas d’effectuer des travaux de façonnage sur les composants, leur élaboration étant déjà achevée.
[0006] Or, de façon générale, l’Industrie, en particulier celle de l’Horlogerie, éprouve la nécessité de transporter des pièces ou plus précisément des ébauches de pièce en cours de façonnage d’un poste de travail à un autre pour y effectuer successivement des opérations spécifiques, telles que des opérations d’usinage (perçage, taraudage, fraisage, tournage, décolletage, etc.) ou encore de façonnage (polissage, dépôt de couches, finitions, etc.) qui s’effectuent souvent sur des machines-outils. Il s’agit généralement d’opérations de précision, ébauche ou finition qui nécessitent de délicates manipulations et des opérations de posage (mise en place et positionnement) pour obtenir un positionnement ultra-précis, avant d’entamer les opérations.
[0007] Dans le cas de l’Horlogerie, les ébauches de pièces sont généralement des pièces plates métalliques: plaques, plaquettes de métal, platines, ponts, plateformes de barillet, éventuellement fonds de cadrans, matrices d’aiguilles ou de roues dentées, pièces d’échappement, etc.
[0008] De telles pièces ou ébauches doivent être manipulées avec un soin tout particulier lors des opérations d’usinage ou de façonnage. Petites et fragiles, de telles pièces ne doivent pas s’échapper et doivent être acheminées sans heurt(s) ni dégât(s).
[0009] La demanderesse a analysé et identifié un besoin d’améliorer le mode de transport usuel des pièces ou ébauches qui s’effectue habituellement en vrac dans des paniers ou dans des boîtes de conditionnement spécifiques, de poste en poste, pour le remplacer par un système plus rationnel, permettant de protéger ces fines pièces délicates, voire d’automatiser l’alimentation des postes de travail. Il conviendrait d’abréger les opérations de préhension, de manipulation et de posage (étapes de positionnement de précision) des pièces ou des ébauches de pièce sur chaque poste de travail, ainsi que les opérations ultérieures de dégagement et de transfert des pièces en panier ou en boîtes à destination d’un autre poste de travail.
[0010] L’objet de la présente est de réaliser un moyen et un mode d’acheminement de pièces ou d’ébauches à ouvrager permettant de transporter automatiquement l’ébauche ou la pièce de poste en poste, de la conditionner et de permettre un positionnement ultra-précis sur chaque poste de travail, mais si possible automatiquement, tout en la protégeant en permanence des chutes, coups, heurts, rayures, maladresses ... et permettant éventuellement de la stocker à demeure pour un temps indéfini d’une manière pratique, toujours en la protégeant.
[0011] Un objectif, en particulier, de l’invention est de prévoir un dispositif et un procédé d’acheminement de pièces ou ébauches de pièces permettant un positionnement ultra-précis d’une pièce ou ébauche sur un poste de travail sans opération de manipulation ou le moins de manipulations possibles.
[0012] Dans des modes de réalisation, un autre objectif est de permettre l’acheminement de pièces d’épaisseurs variables.
[0013] A cet effet, il est prévu selon l’invention de réaliser un dispositif d’acheminement de pièces ou d’au moins une ébauche de pièce à ouvrager, formé d’une pluralité de maillons modulaires articulés l’un à l’autre en chaîne, chaque maillon comprenant un élément de fond et un élément de couvercle, l’un ou de préférence chacun, des deux éléments formant un cadre-support comportant une zone médiane évidée (verticalement) pour recevoir une pièce ou ébauche correspondante, le maillon comportant un bord antérieur comportant des premiers moyens d’articulation et un bord postérieur comportant des deuxièmes moyens d’articulation, le maillon comprenant des moyens pour solidariser l’élément de couvercle sur l’élément de fond dans une position fermée dans laquelle ladite pièce ou ébauche est retenue entre les cadres formés par les éléments de fond et de couvercle dudit maillon.
[0014] Il est prévu selon l’invention que la pièce ou ébauche est retenue captive entre des moyens de retenue aménagés sur la bordure intérieure des cadres, notamment, une empreinte en creux dans laquelle la pièce vient se loger, des portées d’appui analogues à une feuillure ou à des moulures, ou simplement quelques plots d’appui faisant saillie horizontalement dans la zone évidée verticalement de chaque cadre.
[0015] De façon particulièrement avantageuse, la pièce ou ébauche est simplement logée et orientée avec un certain jeu à l’intérieur de la zone évidée entre les cadres, la pièce comportant des trous d’indexation et/ou le maillon comportant des formes d’indexation en creux ou saillantes, évasées et/ou cylindriques, notamment une cavité en forme d’entonnoir comportant un goulot creux conique relié à un trou cylindrique débouchant. De tels moyens d’indexation permettent, premièrement d’orienter la pièce dans le maillon, deuxièmement de pré-centrer le maillon sur un poste de travail et troisièmement d’amener à un positionnement ultra-précis de la pièce par rapport au poste de travail, la pièce pouvant ainsi rester enfermée dans le maillon pendant toutes les opérations de travail qui s’effectuent à travers les zones évidées verticalement des cadres du maillon.
[0016] Il est prévu que chaque maillon comporte des formes ou des surfaces aménagées pour coopérer avec des moyens d’entraînement, notamment des cannelures latérales d’entraînement.
[0017] Les moyens d’articulation en chaîne du maillon sont, de préférence, portés par l’élément de fond. Selon une alternative, les premiers moyens d’articulation d’un maillon sont aptes à coopérer avec les deuxièmes moyens d’articulation d’un autre maillon. Selon une autre alternative, le dispositif d’acheminement de pièces enfermées dans des maillons en chaîne, comporte en outre une pièce intermédiaire ou au moins un élément intercalaire d’articulation inséré entre deux maillons, l’élément comportant deux moyens d’articulation d’axes parallèles qui s’articulent respectivement avec les premier et deuxième moyens d’articulation d’un maillon et d’un autre maillon.
[0018] Il est prévu selon l’invention, divers modes de réalisation des moyens d’articulation, au niveau de l’articulation en chaîne des éléments de maillon et au niveau du couvercle qui est avantageusement articulé en pivotement et fermé grâce à un fermoir ou d’autres moyens de fermeture, sur l’élément de fond. Le couvercle peut être articulé en pivotement directement sur les premier ou deuxième moyens d’articulation, ou alternativement, pivoter en ouverture sur un troisième moyen d’articulation du maillon. Le couvercle peut même s’immobiliser en position fermée grâce à des moyens d’accrochage sur l’un des moyens d’articulation portés par l’élément de fond du maillon. Les moyens d’articulation sont de préférence formés par un ou des arbres d’articulation quasi cylindriques de révolution et une ou des gouttières présentant une gorge à profil outrepassé, de tels moyens d’articulation complémentaires de types mâle et femelle étant portés par l’élément de fond et/ou par l’élément de couvercle, ou encore par des éléments intercalaires d’articulation entre les maillons.
[0019] Accessoirement le maillon comporte des moyens pour recentrer le couvercle sur le fond (formes complémentaires de centrage) et/ou au moins une forme de «détrompage» pour placer la pièce dans le bon sens.
[0020] Il est prévu surtout selon l’invention que le pourtour de la zone évidée d’au moins un élément du maillon comporte des moyens de retenue de ladite pièce ou ébauche, notamment au moins une portée ou des plots saillants horizontalement vers l’intérieur de la zone évidée et/ou une empreinte en retrait pour loger et/ou retenir captive ladite pièce ou ébauche.
[0021] En outre, de façon avantageuse, le maillon comporte des moyens élastiques de maintien de la pièce en position immobilisée, notamment des lames-ressorts aptes à maintenir élastiquement ladite pièce ou ébauche en suspension dans la zone médiane évidée du maillon permettant de maintenir des pièces de différentes épaisseurs.
[0022] Le dispositif selon l’invention peut être mis en œuvre dans un procédé de fabrication d’au moins une pièce ouvragée à partir d’au moins une pièce ou ébauche de pièce à ouvrager, dans lequel: l’ébauche ou la pièce est disposée à l’intérieur de la zone médiane évidée d’un maillon modulaire, sur le cadre-support de l’élément de fond dudit maillon et l’élément de couvercle est fermé; le maillon modulaire contenant ladite ébauche ou pièce est acheminé en chaîne, assemblé de manière articulée à d’autres maillons, jusqu’à un poste de travail;avec la particularité que ladite pièce ou ébauche demeure enfermée dans le maillon correspondant pendant des opérations de travail de la pièce sur le poste de travail à travers les zones évidées verticalement dans le ou les cadres des éléments de fond et/ou de couvercle dudit maillon.
[0023] Avantageusement, lors de ce procédé de fabrication, on peut obtenir un positionnement précis de la pièce, directement entre le poste de travail et la pièce qui est munie de moyens d’indexation de positionnement coopérant avec un système de positionnement du poste de travail.
[0024] L’invention permet ainsi d’obtenir des pièces ouvragées en mettant en œuvre ce procédé de fabrication avec un tel dispositif.
[0025] L’invention concerne aussi un procédé de fabrication d’une ou de pièces ouvragées à partir d’au moins une pièce ou ébauche de pièce à ouvrager, comportant des étapes consistant à: disposer chaque ébauche ou pièce à ouvrager à l’intérieur d’un maillon modulaire comprenant un élément de fond et un élément de couvercle formant au moins un cadre-support comportant une zone médiane évidée, ladite ébauche ou pièce étant disposée dans la zone médiane évidée et retenue entre les éléments de fond et de couvercle du maillon modulaire, maintenir la pièce logée dans le maillon en fermant le couvercle et en le solidarisant en position fermée sur l’élément de fond; enchaîner le maillon modulaire contenant la pièce ou ébauche avec d’autres maillons modulaires en chaîne articulée, chaque maillon comportant un bord antérieur muni d’un premier moyen d’articulation et un bord postérieur muni d’un deuxième moyen d’articulation; acheminer en chaîne le maillon modulaire contenant ladite pièce ou ébauche jusqu’à un poste de travail; et, positionner ledit maillon modulaire sur le poste de travail;procédé dans lequel ladite pièce ou ébauche demeure enfermée dans le maillon correspondant pendant des opérations de travail, notamment de façonnage, de contrôle et/ou de lavage de la pièce sur le poste de travail.
[0026] Il est prévu avantageusement que la chaîne de maillons modulaires articulés est acheminée à l’aide de moyens d’entraînement, chaque maillon comportant des formes aptes à coopérer avec lesdits moyens d’entraînement, notamment des cannelures d’entraînement.
[0027] Il est encore prévu que le maillon modulaire contenant ladite pièce ou ébauche est extrait de la chaîne par des moyens de poussée, notamment par des actionneurs, prenant appui sur l’un des éléments du maillon ou contre une surface de la pièce, les moyens d’articulation étant aptes à se désolidariser des moyens d’articulation complémentaires, sous l’effet d’une poussée verticale.
[0028] Le maillon modulaire peut alors être pré-positionné par rapport au poste de travail par coopération de formes complémentaires, une première forme évasée, une seconde forme cylindrique, l’une saillante, l’autre en creux, disposées, d’une part, sur au moins une surface du maillon, et, d’autre part, sur le poste de travail notamment par engagement d’au moins un pion d’index dans une cavité respective évasée en creux, notamment conique ou en cuvette ou en entonnoir, aménagée dans une surface extérieure d’au moins un desdits éléments du maillon, en particulier par insertion d’au moins un pion d’index, comprenant une portion cylindrique et/ou une portion d’extrémité pointue, dans une cavité respective en creux aménagée dans le cadre d’au moins un élément du maillon, la cavité comprenant une portion creuse évasée vers l’extérieur et/ou une portion de trou cylindrique débouchant, notamment en forme d’entonnoir.
[0029] A ce moment là, la pièce enfermée dans le maillon peut être amenée et/ou immobilisée en position précisément par rapport au poste de travail, par insertion d’un ou de pions d’index comprenant au moins une portion cylindrique et/ou une portion d’extrémité pointue, notamment une pointe conique, dans un ou des trous d’indexation percés dans ladite pièce ou ébauche.
[0030] Ainsi, de façon avantageuse, un positionnement précis de la pièce ou ébauche enfermée dans le maillon est obtenu directement entre le poste de travail et la pièce qui est munie de moyens d’indexation de positionnement précis coopérant avec un système de positionnement du poste de travail.
[0031] On peut aussi, avantageusement positionner précisément ladite pièce ou ébauche à ouvrager enfermée dans le maillon correspondant, en repérant directement une ou des indexations de positionnement de la pièce par rapport au poste de travail à travers un évidement ou des échancrures aménagées entre la zone médiane évidée et le cadre d’au moins un élément dudit maillon.
[0032] L’invention porte encore sur une pièce ouvragée obtenue selon un tel procédé.
[0033] D’autres avantages, caractéristiques et objectifs de la présente invention apparaîtront dans la description de divers modes de réalisation détaillée ci-après, à titre d’exemples non-limitatifs, en relation avec les figures de dessin annexées.
[0034] Sur les planches de dessin annexées: <tb>la fig. 1<sep>représente une chaîne articulée de cinq maillons, selon un premier mode de réalisation de l’invention; <tb>les fig. 2A–2B<sep>sont des perspectives cavalières de dessous et de dessus d’un maillon, selon le premier mode de réalisation de l’invention; <tb>les fig. 2C–D<sep>montrent le maillon des fig. 2A–B ouvert, vide/avec pièce; <tb>la fig. 4<sep>est une vue de côté de la chaîne de maillons de la fig. 1 repliée en accordéon, grâce à des éléments intercalaires d’articulation, selon l’invention; <tb>la fig. 3<sep>montre de façon détaillée une réalisation d’élément intercalaire portant des moyens d’articulation, selon l’invention; <tb>les fig. 5A à 9B<sep>représentent un deuxième mode de réalisation de maillon et des éléments constitutifs dudit maillon, selon l’invention; <tb>les fig. 5A–5B–6A–6B–6C<sep>sont des vues, en perspective, de dessus, latérale et en coupe longitudinale de deux maillons assemblés, selon l’invention; <tb>la fig. 6D<sep>est une vue en coupe détaillée de l’assemblage direct entre les moyens d’articulation mâle et femelle des deux maillons des fig. 5–6A–B–C; <tb>la fig. 6E<sep>est une chaîne de maillons enroulée en rouleau selon l’invention; <tb>les fig. 7A–7B–7C<sep>sont des vues planes conventionnelles de dessus, de derrière et de devant d’un élément de couvercle de maillon selon le mode de réalisation des fig. 5A–5B et 6A–6D; <tb>les fig. 7D–7E–7F–7G<sep>sont des vues planes de côté, dessous, derrière et devant, d’un élément de fond de maillon complétant les fig. 7A–7C; <tb>les fig. 8A–8B–8C–8D–8E<sep>montrent des exemples de réalisation d’éléments intercalaires d’articulation destinés à être insérés entre deux maillons, selon le mode de réalisation des fig. 5A–5B, 6A–6D et 7A–7G; <tb>les fig. 9A et 9B<sep>montrent une chaîne de maillons repliée en accordéon d’après le mode de réalisation des fig. 5A/B, 6A–D, 7A–G et 8A–E; <tb>les fig. 10A et 10B<sep>représentent, vu en perspective et de dessus, un autre mode de réalisation de maillon et de ses éléments, selon l’invention; <tb>la fig. 11<sep>montre encore un autre mode de réalisation selon l’invention, d’un élément modulaire asymétrique de maillon, un tel élément modulaire pouvant constituer aussi bien le fond que le couvercle du maillon; et, <tb>la fig. 12<sep>montre l’assemblage et l’articulation en chaîne de deux maillons à partir d’éléments modulaires selon le mode de réalisation de la fig. 11.
[0035] Par convention dans la présente, on définit un référentiel d’axes et de sens directionnels en se référant aux directions naturelles d’une chaîne de maillons de dispositif de d’acheminement selon l’invention, notamment par rapport à une direction naturelle d’acheminement de la chaîne et à une surface de posage sur le plan d’un poste de travail, considérés comme horizontaux, si bien qu’on appelle: plan horizontal, un plan parallèle à celui du maillon ou à une pièce plate qui se trouve usuellement parallèle à la surface de posage sur le plan de travail du poste de travail, considérés comme horizontaux; direction verticale, une direction perpendiculaire au plan horizontal; direction longitudinale, la direction horizontale de la chaîne; direction transversale, une direction horizontale perpendiculaire à la direction longitudinale; la direction transversale correspond généralement à la direction des axes d’articulation de la chaîne, sous réserve d’autres dispositions moins conventionnelles des axes d’articulation (cf. p.ex. fig.10: couvercle et fond articulés latéralement selon un axe longitudinal); côté antérieur, le côté d’un des bords transversaux d’un maillon, considéré comme orienté en avant dans le sens d’avance longitudinale de la chaîne; côté postérieur, le côté opposé de l’autre bord transversal du maillon considéré comme en arrière par rapport au sens d’avance de la chaîne; côté latéraux, les côtés du maillon de part et d’autre de son axe longitudinal médian, à droite et à gauche, par rapport à la direction longitudinale d’avance de la chaîne; haut et dessus, un sens vertical orienté vers la face externe du couvercle qui est considérée comme sa face supérieure; la pièce est supposée reposer dans le maillon avec sa face supérieure orientée vers le couvercle; bas et dessous, l’autre sens vertical orienté vers la face externe, inférieure du fond et défini de manière complémentaire au «dessus».
[0036] La fig. 1 représente une vue d’ensemble et de principe d’un dispositif d’acheminement de pièces 1, selon l’invention, qui se présente sous forme d’une chaîne 1000, ici linéaire, composée d’une pluralité de modules élémentaires 2, appelés «maillons» dans la présente et destinés à contenir chacun une pièce 1 ou ébauche de pièce.
[0037] Les maillons modulaires 2 sont assemblés entre eux, chacun 2a avec deux autres maillons 2–2b, l’un le précédant immédiatement dans le sens d’avance de la chaîne (maillon antérieur 2), l’autre (maillon postérieur 2b) suivant par rapport à ce sens d’avance de la chaîne 1. Les maillons modulaires 2–2a–2b–2c–2d de la chaîne 1000 sont assemblés de façon articulée grâce à des moyens d’articulation A et B portés par les bords 4a–4b des maillons 2 et dont les axes d’articulation TA–TA et TB–TB s’étendent transversalement par rapport à la direction longitudinale L–L suivie par la chaîne 1000. De ce fait, la chaîne 1000 s’articule suivant un plan vertical V et les maillons 2, 2a, 2b, 2c, 2d sont libres en pivotement l’un 2 par rapport à l’autre 2a dans les deux sens verticaux VB, VH. La chaîne 1000 présente donc un degré de liberté dans un sens vertical au moins VB, VH, ce qui permettra notamment, comme visible sur la fig. 6E, d’enrouler la chaîne 1000 de maillons 2–2a–2b–2c–2d en rouleau 60 ou de la replier en zig-zag comme visible sur la fig. 9A, et même de refermer les maillons 2–2a–2b en portefeuille (cf. fig. 9B), voire de ranger tout ou partie de la chaîne 1000 de maillons 2–2a–2b–2c–2d repliée en accordéon 99 (cf fig. 4/9B).
[0038] Plus précisément, comme le montrent plus en détail les fig. 2A–2Bet suivantes, chaque maillon 2 est muni de plusieurs moyens d’articulation A et B:
[0039] Le maillon 2 considéré comporte des premiers moyens d’articulation A et des deuxièmes moyens d’articulation B qui le relient de manière articulée respectivement au maillon antérieur et au maillon postérieur.
[0040] Les premiers et deuxièmes moyens d’articulation A et B sont portés par les bords du maillon 2 et font de préférence saillie, respectivement vers l’avant et vers l’arrière du maillon considéré, en direction du maillon voisin 2 ou 2b correspondant avec lequel lesdits premiers et deuxièmes moyens A et B s’articulent.
[0041] Du fait que la chaîne 1000 s’étend longitudinalement L–L, s’articule selon des axes transversaux T–T et se replie verticalement VB–VH, chaque maillon 2 a de préférence une forme globalement rectangulaire, le cas échéant carrée 4.
[0042] De ce fait, les premiers et deuxièmes moyens d’articulation A et B sont portés respectivement par les bords antérieur 4a et postérieur 4b de chaque maillon 2, les moyens d’articulation A et B faisant de préférence saillie, respectivement en avant du bord antérieur 4a et vers l’arrière du bord postérieur 4b, en direction du maillon correspondant 2, 2a ou 2b avec lequel lesdits moyens A et B s’articulent.
[0043] Selon l’invention, chaque maillon modulaire 2 se compose d’éléments distincts, également modulaires, à savoir un élément de fond I et un élément de couvercle II, d’autres éléments, notamment des éléments intercalaires III d’articulation entre les maillons, pouvant se rajouter comme détaillé par la suite.
[0044] Les premiers et deuxièmes moyens d’articulation A et B de chaque maillon 2 peuvent être portés par l’élément de fond I ou par l’élément de couvercle II, éventuellement être répartis sur les deux éléments. Dans un premier temps, pour simplifier, on considérera que l’élément de fond I porte les premiers moyens d’articulation A et les deuxièmes moyens d’articulation B respectivement à son bord antérieur 4a et à son bord postérieur 4b. Il est préférable que les divers moyens d’articulation de la chaîne 1000 soient portés par un même élément de maillon, ici l’élément de fond I, ceci afin d’éviter que les éléments I–II des maillons 2 se désolidarisent sous les efforts de traction de la chaîne 1000.
[0045] Les éléments I–II–III de chaque maillon 2 et de la chaîne 1000 en général, peuvent être réalisés dans tous types de matériaux. A titre simplement indicatif et de description non-limitative d’exemple de réalisation, chaque élément I–II ou III de maillon 2 peut être réalisé à partir de matériaux considérés comme des «matières plastiques» et notamment de matériaux polymères polymérisées, par exemple d’un ou de matériaux choisis parmi la famille des polyamides (en abrégé PA) ou la famille polyacétal, notamment le polyoxyméthylène (POM).
[0046] Maintenant, chaque maillon 2 est destiné à transporter une pièce 1 ou une ébauche de pièce à ouvrager, notamment une pièce plate, une plaquette ou simplement un échantillon de matière, objets parfois appelés barquettes dans la présente comme dans le domaine de l’invention. Les barquettes 1 sont généralement plates et souvent rectangulaires. Elles peuvent être considérées, pour simplifier dans un premier temps, comme à deux dimensions.
[0047] Selon l’invention, il est prévu que les deux éléments de chaque maillon modulaire 2, c’est-à-dire l’élément de fond I et l’élément de couvercle II se solidarisent en position fermée, dans laquelle la barquette 1 sera enfermée.
[0048] Au moins un des éléments I du maillon 2, et de préférence, chacun des deux éléments de fond I et de couvercle II, forme un cadre évidé 4.
[0049] Chaque cadre 4 peut prendre toutes sortes de formes adaptées à la forme générale de la barquette à transporter. Le cadre 4 peut avoir une forme rectangulaire, polygonale, circulaire, ovale ou autre, son périmètre de bordure pouvant être refermé sur lui-même ou ouvert.
[0050] Chaque cadre 4 comporte donc au moins un bord 4a et généralement plusieurs bords 4a, 4b, 4c, 4d délimitant une zone intérieure évidée 5 dans la direction verticale V, c’est-à-dire perpendiculaire au maillon 2 horizontal. Une telle zone évidée 5 est destinée à recevoir la barquette 1 et à pouvoir y accéder verticalement par le dessus et, ou, le dessous du maillon 2 horizontal, les éléments de fond I et de couvercle I évidés étant refermés.
[0051] La zone évidée 5 – surface ou espace – est de préférence centrée et concentrique au milieu des bords 4a–4d du cadre 4, selon les exemples de réalisation des fig. 1à 12. La bordure intérieure du cadre 4 délimite cette zone médiane évidée 5 qui va former un espace de logement et de positionnement dans lequel viendra se loger tout ou partie de la barquette 1.
[0052] La bordure intérieure de chaque cadre 4 comporte de préférence des moyens de retenue 6, 7 permettant de retenir verticalement la pièce 1 captive à l’intérieur du maillon 2. De tels moyens de retenue 6, 7, 8 peuvent prendre des formes diverses comme détaillé ci-après en regard de la description des modes de réalisation des figures.
[0053] De telles dispositions permettent de retenir la pièce ou ébauche 1, enfermée dans le maillon 2 sur un poste de travail, les zones 5 évidées verticalement VB–VH permettant d’accéder à la pièce 1 par le dessus et/ou par le dessous du maillon 2, notamment pour des opérations de façonnage avec des outils d’usinage ou de finition passant verticalement. En outre, de telles dispositions et d’autres de positionnement et d’indexation permettront de faciliter les opérations de posage de la pièce ou ébauche sur le poste de travail, jusqu’à obtenir un positionnement ultra-précis, comme exposé par la suite.
[0054] De préférence, comme illustré sur les divers modes de réalisation des fig. 1 à 12, chaque cadre 4 constituant les éléments du maillon 2 a une forme globalement plate et rectangulaire, éventuellement carrée, c’est-à-dire qu’il est formé de bords 4a//4b et 4c//4d parallèles deux à deux et présentant des surfaces d’appui sensiblement planes. Les bords 4a–4d ou 4a ́–4d ́ de chaque cadre 4 délimitent une zone médiane 5 évidée verticalement, chaque zone évidée 5 ou 5 ́ étant située ici au centre et concentrique aux bordures 4a–4d ou 4a ́–4d ́ du cadre correspondant de l’élément I ou II.
[0055] Chaque cadre 4 compte, a priori, quatre bords globalement rectilignes et à angle droit: un bord antérieur 4a, un bord postérieur 4b et deux bords latéraux 4c, 4d.
[0056] Le cadre rectangulaire 4 de l’élément de fond I porte ici les premiers et deuxièmes moyens d’articulation A et B qui font saillie des bords transversaux parallèles 4a et 4b.
[0057] Les premiers moyens d’articulation A sont portés par le bord antérieur 4a du cadre de fond 4 dont ils font saillie vers l’avant AV et auquel leur axe d’articulation TA–TA est parallèle.
[0058] Le bord postérieur 4b du cadre de fond 4 porte les deuxièmes moyens d’articulation B qui lui sont parallèles et dont ils font saillie vers l’arrière AR.
[0059] L’élément de fond I forme ainsi un cadre-support 4, c’est-à-dire un bâti constituant une bordure relativement rigide, entourant et limitant un évidement vertical intérieur 5, généralement médian.
[0060] Le cadre 4 a un périmètre extérieur supérieur à celui de la barquette 1, i.e. la pièce ou ébauche, plaquette ou échantillon de matière, auquel il offre support.
[0061] De préférence, la zone médiane évidée 5 à l’intérieur du cadre 4 présente une aire inférieure à la surface de la barquette 1 à supporter. Le périmètre intérieur du cadre-support 4 est alors inférieur ou inclus dans le périmètre de la barquette 1.
[0062] Cependant le pourtour intérieur des bords 4a–4d du cadre 4 délimitant la zone évidée 5 peut présenter un périmètre et/ou une surface supérieurs à ceux de la barquette 1, pourvu que le cadre 4 présente des moyens 6, 7, 8 de support ou de retenue qui font saillie horizontalement vers l’intérieur de la zone évidée 5 et viennent offrir un support de retenue pour la pièce visée.
[0063] Les moyens de support et de retenue peuvent, à titre indicatif, être formés par une portée de retenue 7 ou des portions de portée 66–67 (cf. fig. 5Aet s.) qui définissent une empreinte de la pièce 1, de façon analogue à une feuillure ou à des moulures; alternativement et/ou cumulativement les moyens de support et de retenue peuvent simplement former des plots de butée 6 et offrir au moins deux ou trois appuis plans, notamment être formés par quatre ou six plots d’appui 6 ou par des lames 8 ou des languettes de maintien élastique, comme illustré sur les fig. 2A et suivantes.
[0064] Les moyens de support 6, 7, 8 font saillie du cadre 4, horizontalement, vers l’intérieur de la zone évidée 5, et présentent un intervalle de portée Q inférieur à la dimension X correspondante de la pièce 1.
[0065] La fig. 2C montre par exemple, que le pourtour intérieur du cadre 4 délimitant la zone évidée intérieure 5 comporte de préférence une portée 7 saillante horizontalement vers l’intérieur 5 mais entaillée par un retrait vertical V pour former un angle ou dièdre rentrant, ce qui forme en quelque sorte une empreinte analogue à une feuillure ou une moulure intérieure, pour loger et retenir la pièce 1, dans laquelle celle-ci vient se loger (i.e. s’encastrer ou s’emboîter).
[0066] De préférence, les cadres 4 des éléments I–II du maillon 2 sont obtenus par moulage ce qui permet d’aménager et d’obtenir aisément de tels évidements, portions saillantes horizontales et retraits verticaux analogues à des moulures ainsi que les diverses autres formes saillantes ou en creux, prévues selon l’invention, notamment les formes cylindriques complexes des moyens d’articulation A, B et C.
[0067] Les matériaux, tels que les «matières plastiques» précitées, notamment les polymères polymérisables, comme les polyamides (PA), polyacétal, et en particulier le polyoxyméthylène (POM), peuvent avantageusement être moulés aux formes voulues pour chaque élément I, II, III du maillon 2, ce qui est particulièrement avantageux pour la réalisation des évidements, des diverses formes en creux ou saillantes et des formes complexes d’articulations prévus selon l’invention. En outre, de telles réalisations permettent d’obtenir des maillons 2 de conditionnement relativement rigides, non-cassants, légers, résistants aux efforts mécaniques, aux produits chimiques (lubrifiant de coupe, lessives, etc.), aux contraintes thermiques (variation de température, haute température), sont réutilisables, protègent bien les pièces 1 et présentent relativement peu de frottements et d’usure.
[0068] La bordure intérieure de chaque cadre 4 comporte donc des moyens de support 6,7 permettant de retenir verticalement la pièce 1 captive à l’intérieur du maillon 2. De tels moyens de retenue peuvent être très divers et peuvent se combiner comme illustré sur les divers modes de réalisation des fig. 1 à 12: portions saillantes horizontalement, rainures ou moulures entaillées sur la bordure intérieure de la zone évidée 5 de chaque cadre 4, portée 7 ou portions de portée de support, plots d’appui 6, 6 ́, butées, lames 8 ou languettes de retenue, etc. De façon générale, les moyens de retenue 6, 7, 8 font saillie horizontalement vers l’intérieur de la zone évidée 5, sont entaillés verticalement d’un retrait V ou V ́, et présentent une distance d’écartement Q (distance de portée horizontale entre deux moyens de retenue 6 d’un bord 4c au bord opposé 4d) inférieure à la dimension correspondante X ou Y de la plaquette ou de la pièce attendue.
[0069] De façon avantageuse, parmi ces moyens, des lames ou languettes élastiques 8 maintiennent la pièce 1 pincée verticalement dans une position en suspension entre les moyens de retenue 6 et 7, de sorte que la pièce 1 est maintenue immobilisée élastiquement avec un certain jeu horizontal et vertical entre les moyens de retenue 6 et 7 qui gardent la pièce captive.
[0070] Ainsi, il apparaît déjà qu’au moins un des éléments du maillon et en pratique, comme illustré sur les modes de réalisations des fig. 1 à 12, chacun des deux éléments de fond I et de couvercle II forme un cadre évidé 4 qui est conformé pour supporter la pièce 1 et la retenir prisonnière, sans nécessairement la maintenir immobilisée, mais de préférence avec un certain jeu Jv–Jh, comme détaillé par la suite.
[0071] Maintenant les modes de réalisation des fig. 1 à 12vont être décrits de manière plus détaillée.
[0072] Les fig. 1 à 4 représentent un premier mode de réalisation de maillon modulaire 2 de dispositif d’acheminement 1000, selon l’invention, dans lequel chaque maillon 2 est composé d’éléments distincts, à savoir un élément de couvercle II et un élément de fond I, auxquels s’ajoutent des éléments intercalaires III d’articulation entre les maillons 2–2a–2b–2c–2d. Chaque élément de fond I et de couvercle II présente, ici, une forme de cadre 4 évidé 5 de forme rectangulaire ou quasiment carrée, comme représenté.
[0073] Les fig. 2A et 2B montrent des perspectives cavalières, vue de dessous et vue de dessus d’un maillon 2, dont les deux éléments de fond I et de couvercle II sont assemblés, les deux cadres I et II évidés du fond et du couvercle étant plaqués et solidarisés l’un sur l’autre, dans une position fermée, vide ou contenant une pièce 1.
[0074] Dans ce premier mode de réalisation des fig. 1 à 4, le maillon 2 présente un premier moyen d’articulation A, formé par un axe ou plutôt par un arbre 10, porté par un bord antérieur 4a du maillon et un deuxième moyen d’articulation B, également formé par un arbre 10 ́ porté par un bord postérieur 4b du maillon 2.
[0075] Ces premiers et deuxièmes moyens d’articulation A et B du maillon 2 qui permettent de l’assembler en chaîne articulée 1000 sont portés par un seul et même élément du maillon, comme énoncé précédemment, ici l’élément de fond I.
[0076] Le bord antérieur 4a du cadre rectangulaire 4a–4d formé par l’élément de fond I comporte donc comme visible sur les figures 1, 2A–2Det 3, un premier arbre d’articulation 10, s’étendant horizontalement, dans la direction transversale TA–TA, i.e. parallèle au bord antérieur 4a du cadre I et saillant dudit bord antérieur 4a vers l’avant AV. De son côté, le bord postérieur 4b du cadre de l’élément de fond I comporte un deuxième arbre d’articulation 10 ́, d’axe transversal TB–TB, i.e. parallèle au bord postérieur 4b du cadre de fond I et saillant de celui-ci vers l’arrière AR.
[0077] Les arbres d’articulation 10 sont cylindriques, de révolution, et sont portés par des ponts de matière 12 qui les rattachent au bord correspondant 4a ou 4b du cadre 4 de l’élément I. Ici, deux ponts de matière 12 relient respectivement les deux extrémités de chaque arbre 10 au bord du cadre 4 qui le porte. Alternativement, chaque arbre pourrait être rattaché par un pan de matière, par exemple un pan étendu le long d’une directrice de l’arbre qui le relierait continûment au bord correspondant du cadre. En ce cas, l’arbre ne serait pas entièrement de révolution. Selon une autre alternative, chaque arbre peut être formé de plusieurs portions 11–13 d’arbre de même axe, mais cloisonnées et reliées par d’autres ponts de matière 12 et 14 interposés le long de l’axe C–C de l’arbre. Dans ce cas, l’arbre 11–13 ou C n’est pas complètement cylindrique, le cylindre étant interrompu par les ponts intermédiaires 12. De façon générale, les arbres 11–13 ou 10 seront donc considérés comme quasi-cylindriques et, ou, quasi de révolution.
[0078] De tels arbres d’articulation 10, 10 ́ ou 11–13 sont considérés dans la présente comme des moyens d’articulation de type mâle.
[0079] Pour assembler en chaîne 1000 les maillons 2, selon le mode de réalisation des fig. 1à 4, il est prévu selon l’invention, d’insérer un élément intercalaire III (appelé aussi pièce intermédiaire) qui comporte des premiers et deuxièmes moyens d’articulation 31 et 31 ́ ou A ́ et B ́ complémentaires des moyens d’articulation A et B des maillons 2, comme représenté en détail sur la fig. 3.
[0080] Selon la réalisation de la fig. 3, l’élément intercalaire III comporte un premier moyen d’articulation 31 de type femelle et un second moyen d’articulation 31 ́ de type femelle (d’axes TA ́–TA ́ et TB ́–TB ́ parallèles) adaptés pour venir s’assembler respectivement avec les moyens d’articulation 10 et 10 ́ (A et B) de type mâle portés par chaque maillon 2.
[0081] Il est prévu avantageusement, d’après ce mode de réalisation, selon l’invention, que les moyens d’articulation A ́ et B ́ de type femelle sont formés par une ou des «gouttières» 31 apte à s’assembler sur un arbre 10, c’est-à-dire apte à venir s’accrocher, s’emboîter et «s’enclipser» de manière élastique, donc déboîtable et réemboîtable à volonté, sur un arbre d’articulation 10 quasi cylindrique de révolution.
[0082] Chaque gouttière 31 de l’élément intercalaire III est de préférence réalisée, comme les éléments I et II du maillon 2, dans un ou des matériaux considérés comme des «matières plastiques», c’est-à-dire généralement des polymères polymérisés, qui ont la propriété, entre autres d’être élastiques et non cassants.
[0083] Les moyens d’articulation A ́ et B ́ de type femelle sont donc de préférence formés par des «gouttières élastiques» 31 et 31 ́, c’est-à-dire par une portion de matière 31 creusée d’une gorge ou d’un canal 30, de géométrie généralement cylindrique pour former un arc ou secteur de tube 31 (cylindre de section en partie circulaire). La gouttière 31, à première vue hémicylindrique, présente plus précisément une section de matière 32, 33, 34 en arc de cercle couvrant en fait un angle a sensiblement égal ou de préférence supérieur à 180°. Généralement, un angle a nettement inférieur à 180° ne permet pas un accrochage sûr de la gouttière sur l’arbre et un angle a nettement supérieur à 270° ou supérieur à 315° et proche de 360° présente des bords 32–34 retournés vers l’intérieur (tangentes rentrantes) qui risquent de gêner une extraction de l’arbre 10 (s’accroche lors de l’extraction de l’arbre 10 ou demande une trop grande élasticité au matériau de la gouttière 31, au risque de rompre ou de ne plus pouvoir désolidariser les articulations des éléments I et III). Un angle a supérieur à 270° ou 315° reste possible si le matériau de la gouttière 31 est particulièrement souple, i.e. élastique sans atteindre ses limites de rupture.
[0084] Comme le montre la vue cavalière de l’élément III de la fig. 3 associée à la vue de profil de la fig. 4, un moyen d’articulation A ́ de type femelle peut être formé d’une gouttière évidée 31 ou de plusieurs portions de gouttière d’axe TA ́–TA ́. Selon l’exemple de réalisation de la fig. 3, le premier moyen d’articulation femelle 31 comporte deux parois transversales 32 et 34 correspondant chacune à un secteur de tube cylindrique en matériau plein, de section constante en arc de cercle couvrant un angle 6 nettement inférieur à 180° (notamment β<135° voire même β<90°). Les deux parois cylindriques 32 et 34 sont jointes par un pont de matière 33 médian de largeur (d) réduite par rapport à la dimension axiale (D) des parois 32–34 de la «gouttière» 31. Le pont de matière 33 a une section en arc de cercle d’angle γ complétant les deux arcs de cercle d’angle S des parois 32 et 34 (de même diamètre), pour obtenir l’angle total α recherché 180°≤ α=β+γ+β pour ladite «gouttière évidée» 31.
[0085] Selon l’exemple de réalisation de la figure 3, les seconds moyens d’articulation B ́ de type femelle d’axe parallèle TB ́–TB ́ qui composent l’élément intercalaire III, sont formés par une autre gouttière évidée 31 ́. Cette seconde gouttière 31 ́ est formée de deux parois 36 et 38 de secteur tubulaire s’étendant axialement TB ́–TB ́ et couvrant une section en arc de cercle de même diamètre et d’angle β, mais ici reliées par deux ponts de matière 37 et 39 implantées aux deux extrémités des parois 36 et 38, de part et d’autre du plan médian MV et du pont médian 33 de l’autre gouttière 31. Les deux ponts de matière 37 et 39 ont une section couvrant un arc de cercle γ complémentaire des angles β des parois de bord 36 et 38 axiales, de sorte que la gouttière évidée 31 ́ couvre l’angle total α recherché: 180°≤ α=β+γ+β. La largeur d ou d ́ des ponts de matière 33, 37 et 39, leur angle γ, la dimension axiale D des parois 32, 34, 36, 38 et leur angle β sont calculés en fonction de l’élasticité et des limites de rupture des matériaux, de façon classique.
[0086] Ainsi de façon avantageuse, grâce à ce mode de réalisation, selon l’invention, les maillons 2, 2a, 2b ... peuvent être assemblés en chaîne articulée 1000, comme illustré sur la fig. 1, en insérant et assemblant entre deux maillons successifs 2/2a ou 2a/2b, un élément intercalaire III (ou pièce intermédiaire) comportant deux moyens d’articulation 31 et 31 ́ d’axes parallèles TA ́–TA ́//TB ́–TB ́ ́, ici de type femelle. L’un des moyens d’articulation 31 de type femelle est assemblé (c’est-à-dire emboîté de manière déboîtable, «enclipsé» ou encliqueté) sur le premier moyen d’articulation 10 (A) d’un des maillons successifs (2). Les autres moyens d’articulation 31 ́ de type femelle de l’élément intercalaire III sont assemblés (idem) sur le deuxième moyen d’articulation 10 ́ (B) de l’autre maillon successif (2b).
[0087] De façon particulièrement avantageuse, une telle articulation permet de replier les maillons 2, 2a, etc. l’un contre l’autre, sens dessus dessous, en portefeuille, comme illustré sur la fig. 3, et toute la chaîne articulée 1000 de maillons 2–2a–2b–2c–2d peut avantageusement être rangée, repliée en accordéon. Ceci grâce à l’insertion des éléments intercalaires III (ou pièces intermédiaires) qui portent deux moyens d’articulation 31 et 31 ́ ayant des axes TA ́–TA ́ et TB ́–TB ́ parallèles distants (écartés typiquement d’une distance d’entraxe TA ́–TB ́ environ égale à l’épaisseur d’un maillon 2, i.e. à la hauteur H hors tout des éléments de couvercle II et de fond I assemblés l’un sur l’autre).
[0088] Cependant, il apparaît sur les fig. 2A–2Bet suivantes, que le bord postérieur 4b du maillon 2 comporte encore un autre axe d’articulation C–C, transversal, ici, mais distinct de l’axe TB–TB du deuxième moyen d’articulation B ou 10 ́ porté par ledit bord postérieur 4b.
[0089] En effet, il est prévu selon l’invention, que l’élément de couvercle II du maillon 2 peut être solidarisé en position fermée sur l’élément de fond I du maillon 2, les deux cadres II/I étant plaqués l’un sur l’autre pour que la barquette 1 soit maintenue à l’interface entre les deux cadres I et II dans la position fermée.
[0090] De façon avantageuse, il est prévu que l’élément de couvercle II pivote sur l’élément de fond I entre la position fermée et une position ouverte, comme illustré sur les fig. 2A à 2D.
[0091] De préférence, les moyens de pivotement du couvercle II par rapport à l’élément de fond I sont constitués d’une articulation semblable à celles des premiers et deuxièmes moyens d’articulation A et B, et forment alors des troisième moyens d’articulation C.
[0092] A cet effet, selon le mode de réalisation des fig. 1 à 3, l’élément de fond I du maillon 2 porte à son bord postérieur 4b, un troisième arbre 11, quasi cylindrique de révolution, qui forme donc un troisième moyen d’articulation C de type mâle. Ici, ce troisième arbre d’articulation 11 d’axe transversal C–C, donc parallèle au bord postérieur 4b, est pris et évidé dans ledit bord postérieur 4b. Plus précisément, dans l’exemple de réalisation des fig. 2A–2D, le troisième arbre d’articulation C est composé de trois portions 13–11–13 d’arbre d’axe(s) confondu(s) C–C. Les trois portions 11 et 13 sont rattachées au bord postérieur 4b par quatre ponts 12–14 longitudinaux de matière qui subdivisent l’arbre C en une portion médiane 11 d’arbre et deux portions distales 13. Deux ponts 14 sont situés aux extrémités latérales du bord postérieur 4b et deux autres ponts 12 sont situés de part et d’autre du plan médian MV; ces derniers ponts 12 se prolongent longitudinalement L–L pour relier les extrémités du deuxième arbre d’articulation 10 ou B qui fait saillie vers l’arrière AR.
[0093] L’élément de couvercle II porte respectivement à son bord postérieur 4b ́ trois portions de gouttières 23–21–23 d’axes confondus C–C: une portion médiane 21 séparée et distante («spaced appart») de deux portions distales 23 formant en quelque sorte un crochet 21 et deux contre-crochets 23, respectivement. Plus précisément, chaque portion 21 ou 23 a une forme de secteur tubulaire de section en arc de cercle couvrant un angle δ nettement inférieur à 270° (crochet 21), notamment δ<180° voire même δ<90° (contre-crochets 23). Ces portions 21 et 23 de gouttière complémentaires ont des fonctions de crochet 21 et de butée d’accrochage 23 et coopèrent pour permettre d’assembler le couvercle II de manière pivotante sur l’arbre 11–13 (C) de l’élément de fond I du maillon 2.
[0094] Du côté opposé (AV), le bord antérieur 4a du maillon 2 comporte des moyens 25/15 de fermeture ou de verrouillage du couvercle II sur l’élément de fond I, plus précisément des moyens d’immobilisation en position fermée du couvercle II contre l’élément de fond I.
[0095] Les premiers exemples de réalisation des fig. 2A à 2D, montrent que le bord antérieur 4a ́ de l’élément de couvercle II porte sur ces côtés gauche et droit deux fermoirs 25, formés chacun par une lame recourbée en forme de lettre U se rattachant par une branche du U au bord antérieur 4a ́ du couvercle II et comportant sur l’autre branche du U, une portion de cliquet 25 ́, une dent ou une nervure saillante longitudinalement. Le bord antérieur 4a du cadre de l’élément de fond I comporte, près des coins gauche et droit, deux portions latérales 15 correspondantes présentant chacune une forme complémentaire (entaille, rainure ou plat ou même nervure transversale dans laquelle vient s’encliqueter la dent ou la nervure saillante 25 ́ de ce système 15/25 de fermoir ou de cliquet).
[0096] Ainsi, avantageusement selon l’invention, l’élément de couvercle II peut se refermer par pivotement C–C et rester immobilisé en position fermée sur l’élément de fond I, en enfermant la pièce 1 encastrée ou emboîtée dans la ou les zones évidées 5/5 ́ entre les cadres des éléments de fond I et de couvercle II.
[0097] Accessoirement, un système de centrage 29/19 du couvercle II par rapport au fond I peut être disposé à l’interface entre les éléments de fond I et de couvercle II. Les surfaces internes des cadres 4 du fond I et du couvercle II qui vont se retrouver plaquées l’une contre l’autre une fois le maillon 2 fermé, peuvent comporter, comme visible sur les fig. 2C–2Ddes formes complémentaires 19 et 29 de centrage ou de recentrage du couvercle II par rapport à l’élément de fond I. Le système de centrage 29/19 peut être composé notamment d’une ou de plusieurs formes d’ergot 29 saillant d’un cadre II et d’une ou de cavités 19 correspondantes creusées dans les bords de l’autre cadre I, de préférence dans le bord antérieur 4a ou dans les bords latéraux 4c et 4d, près du ou des coins antérieurs des cadres I–II, c’est-à-dire à l’opposé de l’axe de pivotement C–C, auprès des moyens de fermeture 25/15 du couvercle II sur l’élément de fond I.
[0098] Maintenant, aux fins de l’invention, le maillon 2 est destiné à loger et transporter une pièce 1 ou ébauche de pièce à ouvrager, notamment un échantillon de matière plate tel qu’une plaquette, de forme rectangulaire ou autre, dénommée barquette dans la présente.
[0099] A cette fin, les deux cadres 4 formés par l’élément de fond I et de couvercle II du maillon 2, comportent une grande zone médiane évidée 5 délimitée par les bords 4a–4b–4c–4d de chaque cadre 4. Chacune des zones médianes 5 ou 5 ́ du fond I ou du couvercle II est évidée verticalement VH/VB. Comme visible sur les fig. 2A–2D, la zone médiane évidée 5 ́ du couvercle II coïncide verticalement VH ou correspond grosso modo avec la zone médiane évidée 5 de l’élément de fond I. Ainsi, la pièce 1, retenue captive entre les deux éléments de fond I et de couvercle II, peut présenter une surface accessible maximale (ou du moins relativement étendue) à travers lesdites zones évidées 5 et 5 ́ verticalement. Les zones superficielles de la pièce 1 peuvent être accessibles aussi bien par en dessous VB, du côté externe du fond I (face inférieure), que par au-dessus VH, du côté externe, supérieur, du couvercle II.
[0100] Les zones évidées 5/5 ́ peuvent être aménagées en fonction de la surface et de la géométrie des barquettes 1 pour dégager la plus grande surface horizontale d’accès aux deux faces de la pièce 1 en préservant seulement quelques portions saillantes 6 et 7 vers l’intérieur de la zone évidée 5 de chaque cadre de fond I et de couvercle II.
[0101] En se reportant à la fig. 2C, on distingue notamment différentes portions saillantes 6, 7 et 8 ayant des fonctions distinctes, à savoir: de larges plots d’appui 6 qui ont pour fonction de retenir la pièce 1, une ou des étroites portées de retenue 7 de la bordure de la pièce, des lames 8 courbes élastiques qui ont pour fonction de pincer la pièce 1 et de la maintenir immobilisée, quelle que soit l’épaisseur Z de la pièce et accessoirement, une ou des formes de détrompage 16–26, ici saillantes vers l’intérieur.
[0102] La portée 7 ou les portions de portée courent horizontalement le long du pourtour intérieur des bords 4a–4d du cadre, donc à la bordure intérieure entre le cadre 4 et la zone évidée 5. Elles présentent une largeur transversale P de portée 7 relativement étroite par rapport aux plots d’appui 6–6 ́.
[0103] Les plots d’appui 6 font saillie vers l’intérieur de la zone évidée 5 sur une largeur R supérieure à la largeur P de la portée 7 et s’étendent transversalement vers l’intérieur 5 depuis celle-ci ainsi que depuis les bords transversaux 4c et 4d auxquels ils se rattachent. D’autres plots d’appui 6 ou 6 ́ s’étendent longitudinalement L–L vers l’intérieur de la zone évidée 5 ou 5 ́ depuis les bords transversaux 4a et 4b (antérieur et postérieur resp.) auxquels ils se rattachent.
[0104] La portée de retenue 7 ou les portions de portées et les plots de retenue 6 présentent des surfaces d’appui inscrites dans un même plan horizontal et correspondant à la surface (resp. inf./sup.) généralement plane d’une pièce 1 plate. Sur la fig. 2C, il apparaît que ce plan horizontal d’appui de l’élément de fond I est situé en retrait V par rapport à la surface supérieure horizontale de l’élément de fond I (face interne du fond du maillon fermé). De tels retraits V ou V ́ peuvent être aménagés («creusés» ou entaillés ou de préférence moulés) dans chacun des éléments de fond I et de couvercle II. Alternativement un seul retrait V ou V ́ est aménagé dans un seul des deux éléments I/II, soit le fond, soit le couvercle. Comme les éléments I et II sont de préférence réalisés à partir de matières dites plastiques, i.e. de polymères polymérisés, les formes saillantes 6–7–8–16 dans la zone évidée 5 de chaque cadre 4 ou les rainures et leurs retraits V ainsi que les autres formes analogues à des moulures, feuillure ou empreinte, peuvent avantageusement être obtenues par moulage, ou par usinage (lamage).
[0105] La dimension verticale de retrait total W entre ces moulures (cumul du retrait V vertical du fond + retrait V ́ du couvercle, le cas échéant; W = V+V ́), c’est-à-dire l’écart vertical W séparant le plan horizontal des surfaces d’appui des plots 6 et de la portée 7 de retenue de l’élément de fond I par rapport au plan horizontal d’appui des plots 6 ́ et portée 7 ́ correspondante du couvercle II, peut correspondre à l’épaisseur Z de la pièce 1 qu’il est envisagé de loger dans le maillon 2.
[0106] De préférence selon l’invention, cette dimension de retrait total W (ou écart vertical entre les plots d’appui 6 et 6 ́ ou entre les portées de retenue 7 et 7 ́ de l’élément de fond I et ceux du couvercle II) est supérieure à l’épaisseur Z de la pièce 1 envisagée, si bien que la pièce 1 sera disposée flottante, avec un certain jeu Jv ou degré de liberté vertical entre ces moyens de retenue 6, 7 des cadres de fond I et de couvercle II. En outre, de façon analogue, la pièce 1 sera disposée flottante horizontalement avec un certain jeu horizontal Jh, c’est-à-dire un ou des degrés de liberté Jt/JI dans les directions transversales T–T et/ou longitudinales L–L, entre les bordures intérieures opposées 4a et 4b ou 4c et 4d du cadre 4 (i.e. la distance T séparant les bordures intérieures des bords latéraux 4c et 4d du cadre 4 – hors moyens de retenue 6 et 7 – est légèrement supérieure à la largeur X de la pièce 1 et la distance longitudinale U séparant les bordures intérieures – hors portions saillantes 6 – entre les bords antérieurs 4a et postérieur 4b du cadre 4 est légèrement supérieure à la longueur Y de la pièce 1).
[0107] Par conséquent, selon cette disposition préférée de l’invention, la pièce 1 n’est pas maintenue immobilisée mais simplement retenue captive entre les surfaces d’appui respectives des plots 6 et portées 7 de retenue de l’élément de fond I et du couvercle II du maillon 2 lorsqu’il est en position fermée.
[0108] La fonction de ces portées 7 et plots d’appui 6 est donc de retenir la pièce 1 captive à l’intérieur du maillon 2. Les moyens de retenue 6 et 7 empêchent simplement la pièce 1 de glisser et de s’échapper en dehors du maillon 2 fermé.
[0109] De façon avantageuse, une telle disposition, selon l’invention, permet de loger des pièces ou barquettes 1 d’épaisseur variable.
[0110] En outre, les moyens de retenue 6 et 7 offrent une butée de sûreté par rapport aux fines et fragiles lames 8 élastiques de maintien exposées ci-dessous.
[0111] La fonction de maintien de la pièce 1 est assurée, dans le mode de réalisation illustré sur les fig. 2A–2D, par quatre paires de fines lames 8,8 ́ courbes, élastiques et appariées, qui font saillie longitudinalement L–L vers l’intérieur de la zone évidée 5 depuis les bords antérieurs 4a/4a ́ et postérieurs 4b/4b ́ des deux cadres I/II du maillon 2, respectivement. Chaque cadre 4 porte quatre lames élastiques 8 saillantes près de ses quatre coins intérieurs. Les lames élastiques 8 et 8 ́ des éléments de fond I et de couvercle II sont appariées et symétriques par rapport au plan horizontal d’interface entre le fond et le couvercle.
[0112] Chaque fine lame 8, courbe et élastique, se rattache par sa base au bord transversal 4a ou 4b correspondant du cadre 4 (rattachement du côté externe du fond I et du côté externe du couvercle II). Les deux lames 8 et 8 ́ d’une paire sont recourbées en sens contraire et leur extrémité libre 8 se dirige du côté intérieur 5 du maillon 2 et tend à rejoindre l’extrémité libre de la lame symétrique 8 ́ à l’interface entre l’élément de fond I et du couvercle II. De la sorte, lorsqu’une barquette 1, notamment une plaquette ou échantillon de matière, une pièce ou ébauche plate est insérée, celle-ci est pincée entre les paires de lames 8–8 ́ qui font un effet de ressort et la maintiennent immobilisée verticalement VB–VH en suspension entre les deux plans horizontaux d’appui formé par les plots 6 et les portées 7 de retenue.
[0113] Accessoirement, la bordure intérieure des cadres I et/ou II peut comporter, comme visible sur les fig. 2C et 2D, une forme de détrompage 16/26, notamment un ou des ergot(s) 16/26 saillant horizontalement vers l’intérieur de la zone évidée 5/5 ́ et correspondant à une entaille du bord de la pièce 1 pour avoir un positionnement unique de celle-ci.
[0114] En utilisation, comme illustré par la séquence des fig. 2C, 2D, 2Bet 1, les éléments de fond I et de couvercle II sont solidarisés en emboîtant la gouttière 21–23 de pivotement C–C du couvercle II sur l’arbre 11–13 de l’élément de fond I pour réaliser la troisième articulation C et assembler le maillon 2. Au moins un élément intercalaire III est assemblé à l’avant ou à l’arrière du maillon 2 en emboîtant une de ses gouttières 31 ou 31 ́ sur l’arbre antérieur 10 ou postérieur 10 ́ de l’élément de fond I pour former une autre articulation A ou B de la chaîne. Ceci permet ensuite d’attacher le maillon 2 en chaîne 1000 avec un autre maillon 2a en assemblant l’autre gouttière 31 ́ ou 31 de l’élément intercalaire III sur un arbre postérieur 10 ́ ou antérieur 10 de l’élément de fond I de l’autre maillon 2a.
[0115] Le maillon 2 est alors ouvert en libérant les moyens de fermeture 25/15, ici en pressant les deux fermoirs 25 antérieurs latéraux et en faisant pivoter le couvercle II. Une barquette 1, i.e une plaquette, une pièce ou ébauche plane, peut alors être placée à plat au milieu de la zone évidée 5 de l’élément de fond I, en appui sur les languettes saillantes 8 et en position centrée entre les bordures intérieures 4a–4d du cadre-support horizontal du fond I. Accessoirement, une forme de détrompage 16, formée ici par un ergot latéral saillant 16, vient s’engager dans une entaille ad hoc aménagée dans un bord de la barquette 1, ce qui évite de placer la barquette 1 à l’envers, sens dessus dessous ou d’une façon mal orientée, p.ex. côté droit à gauche. Le couvercle II est refermé par pivotement, et les fermoirs 25 viennent s’encliqueter sur le saillant 15 des portions correspondantes du bord antérieur 4a de l’élément de fond I. Accessoirement, le ou les ergots de centrage 29 contraignent le cadre du couvercle II à venir se superposer verticalement exactement sur le cadre 4 de fond I et évitent un décentrage du couvercle II par rapport au fond I. La barquette 1 est maintenant enfermée et retenue captive entre les plots 6–6 ́ et entre les portées 7–7 ́ d’appui du fond I et du couvercle II du maillon 2, prise entre les moulures saillantes intérieures 6, 7 et 6 ́, 7 ́ des cadres I et II du maillon 2, à l’instar d’une toile de peinture dans un châssis de tableau. Plus précisément, ici, les quatre coins de la barquette 1 sont pinces entre les quatre paires de lames élastiques 8–8 ́ du fond I et du couvercle II, ce qui maintient la pièce 1 suspendue, en position immobile, à égale distance entre les surfaces d’appui 6, 7 et 6 ́, 7 ́ de l’élément de fond I et du couvercle II. Toutefois, en cas de pression verticale ou de déplacement horizontal de la plaquette 1, les plots d’appui 6/6 ́, portées de retenue 7/7 ́ et le périmètre de bordure intérieure des cadres I et II du maillon, retiennent la plaquette 1 captive et l’empêchent de glisser et de s’échapper hors du maillon 2, tout en évitant une rupture parmi les lames élastiques 8–8 ́.
[0116] Le maillon 2 contenant la pièce 1, tel qu’illustré sur la fig. 2B, peut ensuite être assemblé en chaîne articulée 1000, comme représenté sur la fig. 1. A cet effet, les éléments intercalaires III sont insérés entre les maillons successifs 2–2a–2b–2c–2d, et assemblés l’un aux autres, les deux gouttières 31 et 31 ́ parallèles de chaque élément intercalaire III étant emboîtées respectivement sur les arbres antérieurs 10 et postérieur 10 ́ d’un maillon 2 et d’un autre maillon 2a. Ainsi de suite, les maillons 2b, 2c, 2d ... sont attachés en chaîne 1000 de manière articulée. On obtient ainsi une chaîne 1000 articulée de maillons 2 que l’on peut acheminer d’un poste de travail à un autre. La chaîne 1000 peut par exemple être transportée manuellement ou de façon automatisée, comme décrit par la suite.
[0117] De façon avantageuse, le maillon, tout comme la chaîne de maillons est réversible, si bien que les pièces ou ébauches sont accessibles et peuvent être usinées sur leurs deux faces supérieures et inférieures. Les maillons peuvent d’ailleurs être attachés en chaîne de façon alternée, l’un couvercle vers le dessus, l’autre fond vers le dessus.
[0118] Autre avantage de l’invention, les opérations de façonnage peuvent être effectuées sans sortir la pièce du maillon et éventuellement sans même détacher les maillons de la chaîne.
[0119] De plus, il faut noter qu’on peut à tout moment prélever une ou plusieurs pièces dans la chaîne en cours d’acheminement à toute fins utiles, notamment à des fins de contrôle, par exemple de contrôle-qualité. Il suffit, après avoir ou non arrêté la chaîne, soit d’extraire un maillon et de rattacher les deux bouts de la chaîne, soit d’ouvrir le maillon et de prélever la pièce à ces fins. Après contrôle, la pièce ou le maillon contenant ladite pièce peut aisément être réinsérée dans la chaîne.
[0120] A chaque poste de travail, on peut détacher un ou plusieurs maillons 2 ou 2a–2b–2c de la chaîne 1000 et les poser à plat sur le plan de travail, avant de pratiquer les opérations d’usinage et/ou de façonnage de chaque pièce 1. Les opérations peuvent être effectuées en ouvrant le maillon 2, en déposant la pièce 1 et en la positionnant précisément par rapport au poste de travail – manuellement.
[0121] De préférence, grâce à l’invention, ces opérations peuvent avantageusement être effectuées de façon automatique ou semi-automatique, ou éventuellement manuelle mais rapide, sans sortir les pièces 1 de leur maillon 2.
[0122] En effet, selon l’invention, comme visible sur les fig. 2B et 2D, il est prévu que les barquettes 1 portent des trous 0 ou d’autres formes ou moyens d’indexation disposés dans des zones de la barquette 1 accessibles par dessus ou par dessous à travers les zones évidées 5 et 5 ́ verticalement VB–VH au milieu des cadres I et II qui forment les éléments de fond et de couvercle du maillon 2. De façon avantageuse, il suffit alors que des pions d’index, notamment des goupilles cylindriques et/ou des pointes coniques de positionnement (non représentées), viennent s’engager dans les trous d’indexation 0 pour amener la pièce 1 en position et positionner précisément la pièce par rapport au poste de travail.
[0123] D’autres moyens d’indexation et de positionnement peuvent être mis en œuvre, notamment d’autres formes d’indexation équivalentes ou des moyens de repérage visuel ou optique, tels que des marques de repérage déposées dans les zones superficielles accessibles de la pièce 1.
[0124] De telles dispositions et d’autres d’indexation et de positionnement seront détaillées par la suite, en regard des moyens perfectionnés d’amenée en positionnement qui apparaissent sur le deuxième mode de réalisation ci-après.
[0125] Les fig. 5A à 9B représentent un deuxième mode de réalisation de maillon 2 destiné à former une chaîne articulée de dispositif 1000 d’acheminement de pièces selon l’invention.
[0126] Dans ce deuxième mode de réalisation, à la différence du mode de réalisation des fig. 1à 4, chaque maillon 2 ne comporte plus trois, mais deux axes d’articulation TA–TA et TB–TB. Les moyens d’articulation 61 en pivotement du couvercle II sont assemblés directement sur l’axe TB–TB des deuxièmes moyens d’articulation B de l’élément de fond I. L’arbre 50 qui forme ces deuxièmes moyens d’articulation du maillon sert à la fois d’axe au pivotement du couvercle II, à l’assemblage et l’articulation du maillon 2 en chaîne avec le maillon suivant 2a. Le couvercle II est fermé ici à l’aide d’un seul fermoir 65 en position médiane (entre deux portions de gouttière latérales 56 et 57 qui vont former les premiers moyens d’articulation A portés par le bord antérieur 4a de l’élément de fond I).
[0127] Autre variante, le maillon 2 comporte, à l’avant, des premiers moyens d’articulation A de type femelle (ici en forme de deux crochets ou deux portions de gouttière 56 et 57) et, à l’arrière, des deuxièmes moyens d’articulation 50 ou B de type mâle, complémentaires des premiers A. Chaque maillon 2 peut alors être articulé directement en chaîne 1000 avec d’autres maillons identiques 2a, 2b, etc. sans élément intercalaire. Alternativement, comme illustré sur les fig. 8A–8E, les maillons peuvent être enchaînés indirectement en insérant des éléments intercalaires 80 ou une pièce intermédiaire 90 comportant cette fois des moyens d’articulation complémentaires 82 et 86 ou 83 et 87, i.e. des premiers moyens d’articulation 82 ou 83 et des seconds moyens d’articulation 86 ou 87 ayant des axes parallèles TA ́–TA ́/TB ́–TB ́, les premiers moyens d’articulation 82 ou 83 étant de type mâle, les seconds 86 ou 87 étant de type femelle.
[0128] En outre, il apparaît que les bords latéraux 4c et 4d des éléments de fond I et de couvercle II du maillon 2 sont creusées latéralement de séries 59–69 d’endentures ou de cannelures verticales destinées à coopérer avec des moyens d’entraînement de la chaîne de maillons (non représentés).
[0129] En effet, il est prévu avantageusement, d’après l’invention, que la chaîne de maillons coopère avec des moyens d’entraînement, notamment pour être acheminée d’un poste de travail à un autre. Chaque maillon 2 comporte des formes aménagées 59–69 pour coopérer avec de tels moyens d’entraînement. Il est prévu, de préférence, que chaque maillon 2 comporte des cannelures latérales 59 et 69 pour coopérer avec des courroies crantées, des pignons dentés ou des engrenages d’entraînement latéral de la chaîne 1000 de maillons 2, 2a, etc. Deux séries latérales 59 et 69 de cannelures verticales sont de préférence aménagées (creusées latéralement) dans les deux bords latéraux 4a–4a ́ et 4b–4b ́ de chaque cadre rectangulaire I et II formant les éléments de chaque maillon 2, 2a, etc.
[0130] Les fig. 7A à 7H donnent une représentation conventionnelle des éléments dissociés d’un maillon modulaire 2, montrant diverses vues de dessus, de côté et de dessous des éléments modulaires de couvercle II et de fond I d’un maillon 2 désassemblé.
[0131] Comme précédemment, conformément à l’invention, chaque maillon modulaire 2 se compose d’un élément de fond I et d’un élément de couvercle II, chacun de ces éléments étant formé d’un cadre, de forme globalement rectangulaire, presque carrée ici. Des éléments intercalaires 80 ou 90 d’articulation entre les maillons 2–2a–2b–2c–2d peuvent se rajouter, comme exposé ci-après en regard des fig. 8Aà 8E. Le cadre-support rectangulaire de l’élément de fond I porte ici les premiers et deuxièmes moyens d’articulation A et B, qui font saillie des bords transversaux 4a et 4b.
[0132] Comme représenté sur les fig. 5A, 5B, 6A, 7A et 7Dchaque cadre I ou II comporte et délimite une zone médiane 5 ou 5 ́ évidée verticalement, cette zone évidée 5 étant concentrique ici aux bordures du cadre 4.
[0133] Le cadre-support 4 formé par l’élément de fond I du maillon (fig. 7D) comporte quatre bords rectilignes: un bord antérieur 4a, un bord postérieur 4b et deux bords latéraux 4c et 4d.
[0134] Le bord antérieur 4a porte du côté antérieur, les premiers moyens d’articulation A de type femelle, formés ici par deux courtes portions de gouttières 56 et 57, rondes, saillantes vers l’avant, rattachées au bord antérieur 4a par un pan de matière, et formant, en quelque sorte, deux crochets 56 et 57. Chaque portion de gouttière 56 présente un canal intérieur vide de révolution et une ouverture, orientée ici vers le bas VB. Les canaux des gouttières 56 et 57 (ou creux des crochets) sont alignés et disposés suivant un axe transversal TA-TA, parallèle au bord antérieur 4a de l’élément de fond I. La partie pleine de la gouttière 56 ou du crochet forme un secteur tubulaire plein, présentant une section en arc de cercle couvrant un angle supérieur à 180°, donc supérieure à un demi-cercle, de sorte que l’ouverture a une largeur (dimension longitudinale) inférieure au diamètre intérieur de la gouttière 56. Comme la gouttière 56 est réalisée en matériau élastique, notamment choisi parmi les matériaux classés comme des «matières plastiques», les crochets ou portions de gouttières 56 et 57 peuvent venir s’assembler (s’accrocher, s’emboîter et «s’enclipser») sur un arbre cylindrique 50–53 ou 10 correspondant, tout en pouvant être désassemblés («déclipsés») à volonté en exerçant un effort vertical VH de bas en haut. Par contre, ces gouttières ou crochets 56 et 57 ne se désolidarisent pas de l’arbre 50–53 sous l’effet d’un effort horizontal comme un effort de traction AV–AR sur la chaîne 1000 de maillons 2–2a, ... dans sa direction longitudinale L–L d’acheminement.
[0135] Comme le montre en détail les fig. 6A, 7D, 7F, 7H ainsi que d’autres fig. 5A, 5B à 9A, 9B, le bord postérieur 4b du cadre de fond I porte des deuxièmes moyens d’articulation B formés par un arbre 50 ou plus exactement par trois portions d’arbre 53–51–53 alignés suivant un axe d’articulation TB–TB transversal, parallèle au bord postérieur 4b du fond I, auquel les portions d’arbre 51 et 53 sont rattachées par des ponts de matière 52 et 54, ici au nombre de quatre (au minimum un ou deux ponts 52 ou 54), de sorte que l’arbre d’articulation 50 fait saillie vers l’arrière par rapport au bord postérieur 4b auquel il est parallèle. Les trois portions d’arbre 53–51–53 sont cylindriques et de révolution, la première portion d’arbre 53, disposée à une extrémité latérale, et l’autre portion d’arbre 53 à l’autre extrémité, présentant un diamètre correspondant au diamètre intérieur des canaux de gouttière ou des crochets 56 et 57 qui forment les premiers moyens d’articulation A. Ainsi, les moyens d’articulation antérieur A ou 56/57 de type femelle d’un autre maillon modulaire identique 2a peuvent venir s’accrocher et se solidariser directement sur les moyens d’articulation postérieur B ou 50 de type mâle du maillon 2 considéré, tout en permettant un jeu d’articulation libre verticalement VB–VH de la chaîne 1000 de maillons 2,2a,... Les maillons 2–2a sont ainsi liés sans pouvoir être détachés par traction horizontale mais en pouvant être détachés par un effort de poussée vertical VH de bas en haut.
[0136] La fig. 7A ainsi que les fig. 5A–6A–8A–9A/B montrent que l’élément de couvercle II est également formé par un cadre de forme rectangulaire, presque carré, comportant un bord antérieur 4a ́, un bord postérieur 4b ́ et deux bords latéraux 4c//4d ́, globalement rectilignes. Le bord postérieur 4b ́ du couvercle II porte une gouttière 61 constituant un troisième moyen d’articulation C et plus précisément un moyen de pivotement du couvercle II. La gouttière 61 couvre une portion médiane relativement longue du bord postérieur 4b ́ du couvercle II auquel son axe C–C est parallèle. La portion de gouttière 61 fait saillie du bord postérieur 4b ́ du couvercle vers l’arrière, auquel elle est rattachée par un pan de matière 62, continu, entre une génératrice de la gouttière cylindrique 61 et la portion médiane correspondante du bord postérieur 4b ́.
[0137] La portion de gouttière 61 présente un canal intérieur vide de révolution de diamètre correspondant au diamètre de la portion médiane 51 de l’arbre cylindrique 50 qui forme l’un des moyens d’articulation B, postérieur, de l’élément de fond I. Cette gouttière cylindrique 61 présente une ouverture vers le bas de largeur longitudinale inférieure au diamètre du canal vide. La gouttière postérieure 61 du couvercle II a une dimension axiale (longueur transversale) qui correspond à la dimension axiale de la portion médiane 51 de l’arbre postérieur 50 de l’élément de fond I. La gouttière médiane 61 à l’arrière du couvercle II peut ainsi venir s’assembler (s’emboîter ou «s’enclipser» de manière démontable et remontable à volonté) sur la portion médiane 51 de l’arbre postérieur 50 du cadre de fond I, ce qui permet de solidariser les deux éléments I et II du maillon 2, tout en permettant le pivotement du couvercle II par rapport au fond I. Le couvercle II peut ainsi librement pivoter verticalement VH/VB en ouverture et en fermeture par rapport à l’élément de fond I dont il est solidaire, tout en pouvant être détaché et rattaché à volonté de l’élément de fond I.
[0138] L’élément de couvercle II porte au bord opposé 4a ́, un mécanisme de fermeture 65 coopérant avec la bordure correspondante 55 de l’élément de fond I.
[0139] Selon l’illustration de la fig. 7E, le bord antérieur 4a ́ du couvercle II est muni ici d’un fermoir 65 formé par une lame élastique verticale rattachée en partie supérieure au cadre du couvercle II, saillante vers le fond, i.e. le bas VB, et munie d’une dent 65 ́ ou nervure horizontale formant un cliquet 65 ́ épaulé par un plat horizontal 65 ́ ́ saillant à l’opposé, vers l’avant. Ce plat d’appui 65 ́ ́ permet de libérer manuellement l’encliquetage et d’ouvrir le fermoir 65. La lame dentée ou nervurée du cliquet 65 ́ de fermoir 65 coopère avec une forme complémentaire telle qu’une rainure, une nervure saillante, un plat ou, ici une entaille en paume 55 creusée en bas du bord antérieur 4a de l’élément de fond I, l’entaille 55 (comme le fermoir 65) étant disposée en position médiane entre les deux portions de gouttières ou crochets 56 et 57 qui forment les premiers moyens d’articulation A de l’élément de fond I du maillon 2. Le cliquet 65 ́ du fermoir 65 de l’élément de couvercle II qui pivote sur l’élément de fond I permet de maintenir, en position fermée, le couvercle II plaqué contre le fond I.
[0140] Comme détaillé sur les fig. 5A/B à 9A/B, notamment les fig. 7E et 7F, les deux bords latéraux 4c et 4d de chaque cadre formant les éléments de fond I et de couvercle II du maillon 2 portent des endentures 59, 59 ́ et 69, 69 ́ qui courent le long de chaque bord latéral 4c, 4d et 4c ́, 4d ́. Les dents 59 de chaque bord latéral 4c ou 4d de l’élément de fond I coïncident avec les dents 69 du bord latéral correspondant 4c ́ ou 4d ́ du couvercle II pour former des cannelures verticales (dents et créneaux coïncidant pour former des lumières d’axe vertical VB–VH) qui courent le long des deux bords latéraux 4c–4c ́ et 4d–4d ́ du maillon 2 refermé. Ces deux séries latérales 59–69 et 59 ́–69 ́ de cannelures verticales du maillon 2 peuvent s’engrener avec des pignons dentés, des engrenages ou de préférence avec des courroies crantées mues par des galets d’entraînement ou par des poulies rotatives (non représentés). De tels moyens, système et mode d’entraînement permettent d’éviter avantageusement, un contact direct entre les pignons, engrenages ou poulies métalliques et les maillons plastiques. De plus, de tels moyens d’entraînement exercent une traction simultanément, à la fois sur les bords latéraux opposés 4c/4d et 4c ́/4d ́ du fond I et du couvercle II de chaque maillon 2, 2a, etc. de la chaîne 1000, ce qui répartit harmonieusement la transmission des efforts.
[0141] Comme exposé précédemment et illustré en particulier sur les fig. 5A et 5B, les cadres évidés formés les éléments de fond I et de couvercle II du maillon 2 s’ouvrent et se ferment comme un châssis qui va emprisonner la barquette 1 (pièce ou ébauche) à acheminer jusqu’à un poste de travail.
[0142] Les deux zones 5 et 5 ́ évidées verticalement dans les deux cadres formés par l’élément de fond I et le couvercle II se superposent et, de préférence, coïncident exactement, de manière à pouvoir engager complètement un outil d’usinage verticalement VB/VH à travers toute la hauteur H du maillon 2.
[0143] Comme précédemment, chacun des deux éléments de fond I et de couvercle II forme un cadre qui est conformé pour supporter la pièce 1 et la retenir prisonnière, sans nécessairement la maintenir immobilisée, mais de préférence avec un certain jeu.
[0144] Dans ce deuxième mode de réalisation, comme illustré sur les fig. 5A/B à 9A/B, notamment les fig. 7Aet 7D, la zone évidée 5 de chaque cadre 4 du maillon comporte cette fois simplement deux portées 66 et 67 opposées, relativement larges R et longues S, s’étendant respectivement le long U de la bordure intérieure de chaque bord latéral 4c et 4d du cadre formant l’élément de fond I ou de couvercle II. Les deux paires de portées latérales 66–67 et 66 ́–67 ́ s’étendant longitudinalement L–L sont seulement interrompues S/U avant d’atteindre les bords transversaux 4a et 4b pour laisser des coins évidés verticalement VB/VH afin de ménager des zones de dégagement aux lames élastiques 8–8 ́ de maintien de la pièce 1, aux quatre coins de l’évidement intérieur 5 et 5 ́ des cadres I et II du maillon 2. Les quatre paires de lames élastiques 8/8 ́ recourbées font saillie longitudinalement L–L des bords antérieurs 4a–4a ́ et postérieurs 4b–4b ́ de chaque cadre I ou II, en direction des portées latérales correspondantes 66 ou 67. Les étroites portées latérales 7 courant tout le long du périmètre intérieur de chaque cadre peuvent être omises comme ici. Ainsi de façon avantageuse, un maximum de surface de la barquette 1 ou en tout cas une surface relativement étendue des deux faces de la pièce ou ébauche à ouvrager, est accessible verticalement VB/VH à un outil d’usinage ou de façonnage, la pièce 1 étant avantageusement retenue et maintenue immobile uniquement par ses deux bords latéraux.
[0145] L’ensemble des figures, en particulier la fig. 5A, montre que le pourtour intérieur du cadre 4 délimitant la zone intérieure évidée 5 comporte ainsi avantageusement des portées latérales 7 et/ou de longs plots d’appui 6, 66, 67 qui définissent des surfaces planes ou un plan d’appui et de retenue de la pièce, en retrait verticalement d’une profondeur V.
[0146] Le pourtour intérieur du cadre 4 est de préférence entaillé en creux (dans l’épaisseur et la ou les dimensions transversales des bords 4c et 4d du cadre 4) pour former une rainure 7 présentant un angle rentrant ou plus précisément un dièdre vertical/horizontal d’axe longeant le bord (de manière continue ou discontinue). L’entaille est aménagée dans les bords 4c et 4d du cadre 4 de façon à obtenir un retrait de portée VxR adéquat pour loger la pièce tout en offrant une surface d’appui 2xRxS suffisante pour retenir la pièce 1. Les dimensions de l’entaille, en profondeur verticale V et en largeur transversale R respectivement dans l’épaisseur et la largeur du bord 4c ou 4d du cadre 4, peuvent être soit ajustées aux dimensions Z et X de la pièce 1. De préférence, les dimensions de l’entaille V et R sont surdimensionnées, de sorte que la pièce 1 est logée de manière flottante entre les moyens de retenue des cadres du fond I et du couvercle II avec un certain jeu, i.e un ou des degré(s) de liberté dans la direction verticale Jv et/ou dans le plan horizontal Jh={Jt, Jl}.
[0147] Dans le mode de réalisation des fig. 5Aà 9B, le pourtour intérieur de chaque cadre 4 est entaillé pour laisser deux portées planes latérales 66 et 67, disposées face-à-face, de part et d’autre transversalement de la zone intérieure évidée 5, et s’étendant sur une portion S de la longueur respective U des deux bords latéraux 4c et 4d du cadre 4. L’entaille ou le retrait vertical V de chaque portée latérale 66 ou 67 par rapport à la surface du bord correspondant 4c ou 4d peut avoir une profondeur V et une largeur R ou un écartement transversal total T entre les deux portées opposées 66 et 67, qui sont ajustées aux dimensions de la pièce 1 (épaisseur Z et largeur X). De façon alternative et de préférence, les dimensions V, V ́, R, T, U des entailles latérales (empreinte) sont surdimensionnées par rapport aux dimensions correspondantes Z, X, Y de la pièce 1 prévue, de façon à loger cette pièce avec un certain jeu verticalement Jv et horizontalement Jh entre les cadres des éléments de fond I et de couvercle II du maillon 2.
[0148] Selon l’exemple de réalisation de la fig. 5A, les bords latéraux 4a–4d de chaque cadre 4 sont entaillés en creux pour former une rainure ou une moulure en retrait d’une profondeur V ou V ́. Le retrait total W est ici réparti entre le cadre de fond I et le cadre du couvercle II. Ce retrait total W peut correspondre à l’épaisseur de la pièce: <tb><sep>V + V ́ = W ≈ Z
[0149] Alternativement, un seul cadre I ou II peut porter un tel retrait V ou V ́ ≈ Z.
[0150] De préférence selon l’invention, la profondeur cumulée de retrait total W est nettement supérieure à l’épaisseur Z de la pièce 1 envisagée.
[0151] Ainsi, la profondeur de retrait V ou V ́ de chaque rainure entaillée en creux au-dessus des deux paires de portées latérales 66, 67 aménagées dans les deux bordures latérales intérieures des deux cadres I et II peut correspondre à une portion de l’épaisseur Z de la pièce 1, typiquement entre la moitié Z/2 et la totalité de l’épaisseur Z de la pièce 1; ou bien V et/ou V peut être supérieure à la moitié Z/2, voire à la totalité de l’épaisseur Z de la pièce 1. Dans ce dernier cas, la pièce est disposée en position flottante (en suspension) entre les portées 66, 67 et 66 ́, 67 ́ des cadres 4 des éléments de fond I et de couvercle II fermé, avec un jeu Jv vertical d’environ: <tb><sep>Jv = W–Z ≈ V+V ́–Z ≈ 2V–Zsi on suppose que les deux cadres I et II ont la même profondeur de retrait V=V ́=W/2 et ont des faces internes parfaitement accolées, sans interstice.
[0152] La largeur R transversale des portées latérales d’appui 66, 67, i.e. des rainures entaillées en creux au-dessus, et la distance d’écartement T consécutif entre les deux bords latéraux 4c et 4d de chaque cadre 4 (I ou II), abstraction faite desdites portées, peut être ajustée à la dimension transversale X de la pièce 1. De même, Pécartement U entre les bords transversaux opposés 4a et 4b de chaque cadre 4 (I ou II) peut être ajustée à la dimension longitudinale Y de la pièce 1. Dans ce cas la pièce 1 est immobilisée entre les bords de cadre 4, sans jeu horizontal Jh: <tb><sep>Jh ≈ 0:<sep>{<sep>Jt = T–X ≈ 0 <sep> <tb><sep><sep><sep>JI = U–Y ≈ 0 }:<sep>Jh ≈ 0
[0153] De préférence, les distances d’écartement T et U entre les bords opposés 4c–4d et 4a–4b du cadre 4 (hors portions saillantes) sont surdimensionnées par rapport aux dimensions transversales X et longitudinale Y de la pièce 1, pour que la pièce présente un certain jeu Jh dans le plan horizontal et soit logée avec des degrés de liberté à la fois transversal Jt et longitudinal Jl dans la zone évidée 5 de chaque cadre 4 (I ou II). Plus précisément, dans ce cas: <tb><sep>Jh >0:<sep>{<sep>Jt = T–X > 0 <sep> <tb><sep><sep><sep>Jl = U–Y > 0 }:<sep>Jh > 0
[0154] Ainsi, la pièce 1 est de préférence retenue, mais pas nécessairement maintenue fixement, à l’intérieur de l’empreinte des éléments de fond I et de couvercle II du maillon fermé 2a.
[0155] Pour éviter que la pièce 1 soit ballottée et s’abîme ou s’échappe pendant l’acheminement des maillons 2–2a, etc., il est prévu que la pièce est maintenue pincée verticalement entre des lames élastiques 8–8 ́ qui font saillie vers l’intérieur de la zone évidée 5 des cadres-supports 4 des éléments de fond I et de couvercle II. De telles lames 8 ou languettes élastiques sont formées de préférence d’une portion courbe de la substance formant le cadre 4 des éléments I ou II, qui est de préférence un matériau choisi parmi les matériaux considérés comme des «matières plastiques», notamment un polymère (p. ex. PA ou POM). Les portions 8 de lames élastiques peuvent alors avantageusement être isolées et formées par moulage. Suivant les exemples de réalisation des fig. 5A à 9B, les languettes élastiques 8–8 ́ sont disposées aux quatre coins de chacun des cadres 4 de fond I et de couvercle II. Les quatre paires de languettes 8–8 ́ font saillie perpendiculairement aux bords antérieurs 4a–4a ́ et postérieurs 4b–4b ́ des cadres-supports I–II, donc longitudinalement vers l’intérieur de la zone évidée 5–5 ́. Chaque languette 8/8 ́, rattachée au cadre I ou II du côté extérieur du cadre (dessus du couvercle II ou dessous du fond I) est recourbée vers l’intérieur, donc vers l’interface entre la face inférieure du couvercle II et la face supérieure du fond I, zone qui est destinée à être occupée par la barquette 1. Ainsi les languettes 8 présentent une extrémité libre qui tangente la surface interne de leur cadre-support 4 et va venir s’appuyer sur la surface correspondante de la plaquette ou pièce plate 1.
[0156] Chaque coin de la pièce 1 sera ainsi pincé entre une paire de lames de maintien élastique 8–8 ́ appartenant respectivement aux éléments de fond I et de couvercle II. La courbure des lames élastique 8–8 ́ et leur rattachement dans la portion externe des cadres-supports I et II, permet avantageusement d’accepter et de maintenir pincée des pièces plates ou plaquettes 1 de différentes épaisseurs Z comprises entre: <tb><sep>0 < Z ≤ W = V+V ́ ≈ 2V
[0157] Alternativement, un seul cadre (le couvercle II ou bien le fond I) peut comporter des languettes 8 ou lames de maintien élastique de la pièce 1. La pièce est alors plaquée et maintenue élastiquement dans l’empreinte en creux de l’autre cadre (fond I ou couvercle II) qui ne comporte pas de lamelle, contre les moyens de retenue 6, 7 ou 66–67 de ce cadre 4, qui sont formés par des portées 7 ou des plots d’appui 6, 66, 67, ou une empreinte analogue à des moulures ou feuillures.
[0158] Par ailleurs, comme illustré sur la fig. 5B, il est prévu que la barquette 1 ou plaquette de matière comporte un ou des trous d’indexation 0 aménagés auprès des bords latéraux de la pièce 1. Les trous d’indexation 0 sont de préférence au nombre de deux ou trois trous 0 répartis le long et au plus près des bords latéraux de la pièce 1. Il s’agit ici de trous cylindriques 0 percés verticalement VB–VH à des endroits recouverts par les surfaces d’appui des portées latérales 66 ou 67 qui font saillie transversalement T–T vers l’intérieur 5 des bords latéraux 4c et 4d des cadres de fond I et de couvercle II du maillon 2.
[0159] Précisément, aux emplacements correspondant verticalement, en première approximation, à ces trous d’indexation 0 de la pièce 1, la paroi externe des portées 66 et 67 est creusée d’autant de cavités 70 qui prennent une forme spécifique, ici semblable à une forme d’entonnoir.
[0160] Comme le montre la disposition des fig. 5A–5B–6A–7A–7Det 8A, les cavités 70 et les trous d’indexation 0 correspondant de la pièce 1 sont répartis le long des bords opposés de la pièce 1. Ils sont de préférence au nombre de deux ou trois séries de trous 0 et cavités 70 correspondantes. Ici, les trois séries 0–70 de trous et cavités sont disposées en triangle dans les bords latéraux opposés de la pièce 1 et dans les deux paires de portées d’appui 66–66 ́ et 67–67 ́ correspondantes qui font saillie des bords latéraux 4c et 4d des deux cadres I et II et recouvrent les bords latéraux de la pièce 1.
[0161] Plus précisément, chaque cavité 70 a un profil comportant deux portions: une portion 71 ayant un profil évasé vers l’extérieur, notamment creusée en cuvette ou en cône, et reliée continûment à, une autre portion 72 en forme de trou cylindrique débouchant,si bien qu’on obtient un profil semblable à un entonnoir.
[0162] Le profil de la cavité 70 est de préférence de révolution autour d’un axe vertical VB–VH à l’instar d’un entonnoir conventionnel. A défaut, la portion évasée 71 peut simplement présenter des flancs obliques («tapered portion»), par exemple avoir une forme pyramidale, le trou débouchant 72 restant cylindrique mais pouvant par exemple présenter une section carrée ou un autre degré de symétrie.
[0163] Il est prévu d’après l’invention, que lors de l’extraction d’un ou de plusieurs maillons 2 ou 2a–2b–2c ..., de la chaîne 1000, par exemple sous la poussée d’un ou de plusieurs actionneurs tels que des vérins hydrauliques à action verticale, des formes saillantes tels que des goupilles ou des pions d’index viennent s’engager respectivement dans les cavités 70 creusées dans les larges plots d’appui latéraux 66 et 67 du cadre 4 du maillon 2.
[0164] Les formes saillantes peuvent être des goupilles cylindriques ou coniques. De préférence, il s’agit de pions d’index comportant une portion de base cylindrique et une portion d’extrémité pointue, notamment taillée en pointe conique (ou pyramidale), donc de forme analogue à un crayon pointu (pions d’index non illustrés).
[0165] De telles dispositions sont destinées à permettre un pré-positionnement approximatif du maillon 2 contenant la pièce 1 puis à amener progressivement un positionnement de plus en plus précis du maillon 2 et de la pièce 1 jusqu’à obtenir une position ultra-précise de la pièce 1 par rapport au poste de travail, ce qui correspond à des opérations dites de «posage» de la pièce 1 par étapes successives.
[0166] Voici comment s’effectue par étapes, ce processus de posage, i.e. d’amenée en position jusqu’à obtenir un positionnement ultra-précis.
[0167] Le maillon 2 contenant la pièce 1 ou une série de plusieurs maillons 2a, 2b, 2c, etc. est d’abord extrait de la chaîne 1000.
[0168] Ceci s’effectue de préférence automatiquement (ou semi automatique), notamment grâce à des vérins hydrauliques d’actionnement à mouvement vertical. De tels actionneurs peuvent notamment prendre appui sur la face externe de l’élément de fond I du maillon 2, notamment la surface externe des portées d’appui 66 et 67 saillantes vers l’intérieur 5 du cadre I.
[0169] Des pions d’index, ici au nombre de trois (p.ex. portés par les actionneurs ou saillants de surfaces d’appui ou du plan de travail) viennent s’engager respectivement dans la partie évasée 71 des cavités 70 creusées dans les portées d’appui 66 et 67 du maillon 2. Les pions d’index comportent de préférence donc une portion de base cylindrique et une portion d’extrémité taillée en pointe, notamment conique.
[0170] La portion pointue du pion d’index s’engage dans la partie la plus large de la cavité évasée 71. Au fur et à mesure de son insertion dans la cavité 71, creusée en entonnoir ou en cuvette, le rétrécissement de la cavité 71 contraint le maillon 2 à se déplacer horizontalement relativement à l’axe vertical du pion d’indexation, jusqu’à ce que la pointe du pion d’indexation «tombe» dans le trou cylindrique 72 qui forme la seconde portion 72 de la cavité 70. La pente oblique («tapered portion») de la partie pointue du pion d’index contraint encore le maillon 2 à se déplacer horizontalement par rapport à l’axe d’indexation jusqu’à ce que toute la portion cylindrique du pion d’index puisse s’engager dans la portion 72 de trou cylindrique débouchant, au fond de la cavité 70. Ceci s’effectue de préférence dans au moins deux cavités 70, ici trois, simultanément ou successivement, ce qui permet d’assujettir (de plus en plus précisément) la position du maillon 2 selon deux dimensions horizontales T–T et L–L, au moins.
[0171] Le diamètre du ou des trous cylindriques 72 aménagés dans les portées d’appui 66 et 67 du maillon 2 est égal ou supérieur au diamètre de la portion cylindrique du ou des pions d’index.
[0172] A partir de ce stade, dans lequel le maillon 2 est assujetti, c’est-à-dire immobilisé horizontalement T–T/L–L en position par le ou les pions d’index donc par rapport au poste de travail, le processus prévoit selon l’invention, que chaque pion d’index continue encore de progresser.
[0173] La pointe du pion d’index traverse le trou cylindrique débouchant 72, débouche du côté interne de la portée d’appui 66 ou 67 à l’intérieur du maillon 2 et peut venir s’engager dans le trou 0 d’indexation correspondant percé dans la pièce 1 (auprès de la bordure latérale de la pièce).
[0174] Comme exposé précédemment, la pièce 1 connaît un certain jeu Jv et Jh ou degrés de liberté vertical Jv et horizontal Jt/JI au sein du maillon 2 dans lequel elle est retenue captive.
[0175] Il peut maintenant être précisé que le jeu horizontal Jh de la pièce dans le maillon (transversal Jt et longitudinal Jl) est de préférence inférieur au diamètre et même au rayon de la portion cylindrique du pion d’index ou, par extension, inférieur au diamètre ou au rayon du trou cylindrique 0 aménagé dans la barquette 1 ou encore au diamètre/rayon de la portion 72 de trou cylindrique débouchant de chaque cavité 70 (par transposition, si le pion d’index ou le trou 0 ou 72 n’est pas circulaire de révolution, prendre la dimension horizontale du pion d’index ou les demi-dimensions transversale et longitudinale du pion/trou d’indexation 0 ou 72).
[0176] Consécutivement, malgré le jeu ou l’incertitude de placement de la pièce 1 par rapport au maillon 2, il apparaît toujours une lumière dans l’axe des cavités débouchantes 70 aménagées dans les portées d’appui 66 et 67 du maillon 2 et à travers les trous d’indexation 0 de la pièce 1.
[0177] Par suite, la pointe de chaque pion d’index s’engage dans la lumière correspondante. A mesure de l’insertion de la partie pointue du pion d’index dans le trou 0 d’indexation correspondant, la pièce 1 est contrainte à se déplacer horizontalement, grâce au jeu horizontal Jh (Jt et/ou Jl) prévu de la pièce 1 dans le maillon 2, jusqu’à ce que le positionnement de l’axe vertical de chaque trou 0 d’indexation cylindrique de la pièce 1 coïncide avec l’axe vertical du pion d’index correspondant. La portion cylindrique du pion d’index peut alors s’engager dans le trou cylindrique 0 d’indexation de la pièce 1. Et la pièce 1 est maintenue, parfaitement positionnée, par rapport au poste.
[0178] Bien entendu, de telles opérations s’effectuent pour tous les trous 0/70 aménagés dans la pièce 1 et dans le maillon 2, simultanément ou successivement (le nombre de séries de trous ou de lumières peut s’établir, éventuellement à une seule série 70/0/70, ou de préférence plusieurs, i.e. au moins deux séries ou trois séries, comme ici). Consécutivement, la pièce 1 est assujettie par rapport au poste de travail dans au moins une ou les deux dimensions horizontales T–T et/ou L–L.
[0179] De préférence, le diamètre (ou dimension horizontale) des trous cylindriques 0 de la pièce 1 est à peine supérieur ou sensiblement égal, et de préférence ajusté, au diamètre des pions d’indexation (ou leur dimension transversale). De la sorte, la pièce 1 finit par être assujettie, à la précision près de cet ajustement, par rapport au poste de travail.
[0180] Par conséquent, les opérations de posage de la pièce 1 permettent de la positionner ultra-précisément par rapport au poste de travail à l’incertitude près de la précision d’usinage de la surface cylindrique de chaque pion d’index et de la précision de perçage de chaque trou d’indexation 0 dans la pièce 1.
[0181] Ainsi de façon particulièrement avantageuse, le dispositif d’acheminement 1000 de pièce(s) ou d’ébauche(s) de pièce à ouvrager, dans lequel chaque pièce 1 est enfermée dans un des maillons 2–2a ... enchaînés 1000, selon l’invention, permet d’obtenir un positionnement direct entre la pièce 1 et le poste de travail, sans sortir la pièce 1 du maillon 2, tout en pouvant l’ouvrager, notamment la façonner ou l’usiner, à travers la ou les zones 5–5 ́ évidées verticalement VB–VH du maillon 2.
[0182] Les étapes du processus de posage permettent d’amener un positionnement de plus en plus précis de la pièce 1 par rapport au poste de travail, en partant d’une localisation en première approximation du maillon 2 connue avec une imprécision (incertitude) de l’ordre du diamètre ou du rayon (dimension ou demi-dimension horizontale) de la partie la plus large de la portion évasée 71 des cavités 70 creusés à la surface externe du maillon 2, jusqu’à parvenir à une position ultra-précise, définie avec une précision correspondant à la précision de perçage des trous d’indexation 0 de la pièce 1 et d’usinage des pions d’index. A titre uniquement d’exemple non-limitatif de valeurs numériques, la partie la plus large des cavités peut avoir une dimension ou un diamètre de six millimètres (6 mm), ce qui fait que le maillon peut être déposé avec une imprécision de départ de six millimètres (± 3 mm) et on peut parvenir finalement à une précision d’arrivée en deçà d’un micromètre (<1 µm), correspondant à la précision d’usinage de surface du pourtour cylindrique des pions ou des trous.
[0183] Il apparaît donc clairement que le système de conditionnement, d’acheminement et de posage de pièces 1 selon l’invention permet d’obtenir avantageusement de manière automatique ou semi-automatique ou éventuellement manuelle mais rapide, un assujettissement de la pièce 1 ou ébauche à ouvrager, avec un positionnement ultra-précis de la pièce 1 préalable à toutes opérations. Ceci même si, et grâce au fait que, la pièce 1 connaît un certain jeu Jv/Jh, i.e des degrés de liberté verticalement Jv et horizontalement Jt, Jl dans le maillon 2 à l’intérieur duquel elle est enfermée – et le reste pendant son façonnage. En outre, même si le maillon 2 connaît un certain jeu ou imprécision de positionnement, notamment une incertitude de positionnement latéral entre les courroies crantées d’entraînement de la chaîne 1000 (fléchissement des courroies) ou une incertitude de positionnement longitudinale (usure des cannelures latérales, jeu des dents d’engrènement ou des crans des courroies d’entraînement latérales).
[0184] En particulier, lorsque les bords et les cannelures latérales d’entraînement des maillons 2 connaissent une certaine usure, que les courroies crantées d’entraînement deviennent lâches (flèche), que les dents d’engrènement s’usent ou bougent, de tels jeux sont avantageusement rattrapés par le système de posage et d’amenée en positionnement ultra-précis obtenu grâce à l’invention.
[0185] Il est à noter que les portions de formes d’amenée en positionnement peuvent être dissociées ou être réalisées partiellement ou encore être réalisées sous d’autres formes équivalentes.
[0186] Par exemple, les cavités creusées 70 dans les portées latérales 66 et 67 du maillon 2 qui comprennent une portion évasée 71 (cuvette ou cône d’entonnoir) et une portion de trou cylindrique 72 débouchant peuvent être dissociées en une cavité 71 simplement évasée (aveugle ou débouchante) d’une part et, éventuellement, un trou cylindrique 72 débouchant, d’autre part. Les cavités évasées 71 peuvent être disposées en des endroits quelconques des surfaces externes du maillon 2 (face inférieure du fond et/ou face supérieure du couvercle). De telles cavités 71 peuvent coopérer avec des moyens d’indexation du poste de travail, tel que des goupilles cylindriques ou des pions d’indexation (pointus ou non), dans le but seulement de déplacer horizontalement le maillon et d’amener le maillon 2 en position (pré-positionnement ou pré-centrage du maillon 2). Alternativement, la surface externe du maillon 2 peut comporter une ou des formes saillantes – évasées – notamment des cônes saillants venant s’engager dans des trous correspondants disposés sur le poste de travail, par exemple des trous aménagés dans le plan de travail, pour amener le maillon 2 en position et obtenir un tel pré-positionnement du maillon.
[0187] Quant au positionnement de la pièce 1, les pions d’indexation à extrémité pointue peuvent s’engager dans les trous cylindriques 0 correspondants de la pièce, indirectement, après avoir traversé des trous de taille égale ou supérieure aménagés dans les portées latérales 66/67 du maillon 2 ou bien directement sans traverser de portée 66–67 ni d’autre paroi du maillon 2. Une telle alternative apparaît sur les modes de réalisation des fig. 2B–2D, 10A/Bet 12, sur lesquelles on voit que la pièce 1 porte des trous cylindriques 0 d’indexation aménagés aux quatre coins de la pièce 1, au plus près de ses bords, mais hors de l’emprise des portées 7 et des plots 6 d’appui latéraux du maillon 2. Une fois le maillon amené en position par rapport au poste ou au plan de travail, des pions d’index à extrémité pointue peuvent venir s’engager directement dans ces trous d’indexation 0 de la pièce 1. Alternativement, les trous d’indexation aménagés dans la pièce peuvent être évasés (i.e. trous coniques) et coopérer avec des pions d’index ou des goupilles cylindriques du poste de travail, jusqu’à obtenir un positionnement ultra-précis, comme annoncé précédemment.
[0188] Il apparaît donc que les moyens de pré-positionnement du maillon et ceux d’amenée en position de la pièce peuvent faire l’objet de multiples formes de réalisation, variantes, équivalents et perfectionnements qui ne peuvent être décrits de manière extensive dans la présente, et restent à la portée de l’homme de métier, sans sortir du cadre de la présente invention.
[0189] Les fig. 10A et 10B illustrent un autre mode de réalisation de maillon 2, selon l’invention, dans lequel, à la différence des modes de réalisation précédents des fig. 1 à 9B, le couvercle II est articulé en pivotement latéralement sur l’élément de fond I selon un axe d’articulation C–C longitudinal. Les premiers et deuxièmes moyens d’articulation A et B en chaîne du maillon 100 sont portés par les bords antérieur 4a et postérieur 4b du fond du maillon 100 et ont des axes transversaux TA–TA et TB–TB. Les troisièmes moyens C d’articulation ou de pivotement du couvercle II par rapport au fond I sont portés ici par un bord latéral 4c du maillon 2. Le bord latéral 4c de l’élément de fond I porte un arbre 101 saillant latéralement (transversalement) du bord latéral 4c et d’axe C–C longitudinal parallèle à ce bord latéral 4c auquel l’arbre 101 est relié par un ou des pans 104 et/ou des ponts 107. Le bord latéral 4c ́ correspondant du couvercle II porte une gouttière 105 (cf. fig. 10B) ou plusieurs portions de gouttières 105 et 106 séparées et distantes (fig. 10A), d’axe longitudinal C–C confondu(s): une portion médiane 105 en forme de crochet et deux portions distales 106 recourbées en forme de lettre U ou C et faisant office de contre-crochets.
[0190] Le côté latéral 4d ́ opposé du maillon 2 porte un système 108–109 de fermeture ou d’immobilisation en position fermée du couvercle II par rapport au fond I, qui comprend un fermoir médian 108 coopérant avec une nervure saillante 109 de l’autre bord latéral 4d correspondant de l’élément de fond I. Le fermoir 108 est formé ici de deux lames verticales distantes reliées longitudinalement par un pontet horizontal 108 ́ comportant, d’un côté, une dent ou une nervure saillante faisant office de cliquet et, de l’autre côté, extérieur, un plat de libération manuelle du fermoir. Dans la zone évidée 5 et 5 ́ des cadres I et II du maillon 100, apparaissent quatre paires de portées d’appui 6–6 ́ portés respectivement par les quatre bords 4a–4b–4c–4d des deux cadres I et II et quatre paires de lames élastiques 8/8 ́ s’étendant transversalement T–T depuis les bords latéraux 4c/4c ́ et 4d/4d ́ vers l’intérieur, aux quatre coins de la zone évidée 5/5 ́.
[0191] De façon avantageuse, le couvercle II s’ouvre ici perpendiculairement à la direction longitudinale L–L d’acheminement de la chaîne 1000 de maillons 100 et les lames élastiques 8/8 ́ sont orientées dans une direction transversale, parallèlement au plan d’ouverture (perpendiculaire à l’axe de pivotement C–C).
[0192] A noter, en outre que dans cet exemple de réalisation des fig. 10A–10B, l’élément de couvercle II ne comporte pas de rainure en retrait vertical, ni d’entaille en creux, sur la bordure intérieure du cadre II délimitant la zone évidée 5 ́ ce qui n’empêche pas la présence de moyens de retenue: portées de support et plots d’appui 6 ́ ont des surfaces d’appui planes confondues avec le plan de la face inférieure du couvercle II. Une empreinte en retrait vertical V ≈ Z ou V > Z est aménagée uniquement sur le périmètre de bordure intérieure du cadre 4a–4d de l’élément de fond I du maillon. Une telle empreinte unique est destinée à loger et contenir toute la pièce 1 et à la retenir captive.
[0193] Les fig. 11 et 12 décrivent encore un autre mode de réalisation présentant la particularité que les deux cadres formant respectivement l’élément de fond et l’élément de couvercle du maillon modulaire 2a ou 2b, sont ici constitués avantageusement de cadres identiques et symétriques 110a, 110a ́, 110b, 110b ́, etc. Les éléments de fond et de couvercle des maillons peuvent donc avantageusement être obtenus en série à partir d’un seul et même moule de cadre modulaire 110. Un tel cadre modulaire 110 destiné à former donc l’un ou l’autre des deux éléments du maillon 2 est symétrique selon des plans médiateurs longitudinaux MVL et transversaux MVT, donc connaît une symétrie axiale centrale d’axe VB–VH, à l’exception des moyens d’articulation 111 et 112 – qui sont de types complémentaires – et des formes de centrage 116–117 et 118–119 saillantes et en creux – qui sont antisymétriques.
[0194] Un tel cadre modulaire 110 a la particularité de comporter un premier moyen d’articulation 111 de type mâle saillant du bord transversal 4a et un second moyen d’articulation 112 de type femelle saillant du bord transversal 4b opposé.
[0195] Le premier moyen d’articulation 111 est formé d’une portion d’arbre saillant du bord 4a «antérieur» auquel son axe TA–TA est parallèle, mais déporté latéralement d’un côté du plan MVL médiateur longitudinal du cadre 110, ici disposé du côté droit, dans une portion latérale du bord antérieur 4a, i.e. la moitié droite du cadre 110. Le second moyen d’articulation 112 est formé ici par une portion de gouttière évidée saillante du bord postérieur 4b et d’axe TB–TB parallèle. La portion de gouttière 112 est déportée latéralement de l’autre côté du plan médiateur MVL du cadre 110, ici le côté gauche, dans l’autre moitié latérale du cadre 110.
[0196] Pour réaliser l’assemblage du maillon 2 et de la chaîne 1000, comme illustré sur la fig. 12, deux cadres modulaires identiques 110a et 110a ́ sont superposés l’un au-dessus de l’autre, l’un 110a retourné à l’envers et tête-bêche par rapport à l’autre 110a ́ (ils se superposent comme une poignée de mains – «handshake»). Avant d’être appliqués l’un contre l’autre, les cadres inférieurs et supérieurs 110a–110a ́ sont assemblés en série avec des cadres modulaires 110b–110b ́ placés au voisinage de façon identique par translation. Le premier moyen d’articulation mâle 111a (arbre) du fond 110a d’un maillon 2a s’assemble avec le second moyen d’articulation 112b ́ femelle (gouttière) du couvercle 110b ́ du maillon voisin 2b. La gouttière 112a ́ du moyen d’articulation femelle du couvercle 110a ́ du maillon considéré 2a s’assemble avec l’arbre 111b qui constitue le moyen d’articulation mâle complémentaire du fond 110b dudit maillon voisin 2b. Le fond 110a et le couvercle 110a ́ du maillon 2a se retrouvent ainsi assemblé entre eux et avec les couvercles 110b ́ et fonds 110b des maillons voisins 2b, 2..., etc. en chaîne 1000.
[0197] Il est à noter que les premiers et seconds moyens d’articulation 111 et 112 de chaque cadre 110 de couvercle ou de fond jouent ici à la fois un rôle de moyens d’articulation A,B en chaîne des maillons, de moyens d’articulation C en pivotement du couvercle 110a ́ par rapport au fond 110a et aussi de moyens de fermeture ou d’immobilisation du couvercle 110a ́ en position fermée par rapport au fond 110a.
[0198] Il apparaît donc clairement que les divers moyens d’articulation, de pivotement et de fermeture des cadres des maillons qui permettent de les assembler entre eux, deux à deux et en chaîne peuvent faire l’objet, non seulement d’une multitude de formes de réalisation, variantes, équivalents et perfectionnements, mais en outre de changement de fonction ou d’inversion de fonctionnalités qui ne peuvent être recensés dans la présente, mais restent à la portée de l’homme de métier sans sortir du cadre de la présente invention.
[0199] On indiquera simplement, parmi les alternatives, que, de façon générale, l’élément de couvercle peut être solidarisé sur l’élément de fond, sans pivoter et/ou sans fermoir. D’autres moyens pour solidariser le couvercle sur l’élément de fond en position fermée peuvent être mis en œuvre de façon équivalente.
[0200] Par ailleurs, le couvercle peut former un cadre ouvert, voire ne pas former un cadre. Le couvercle peut comporter simplement trois bords, voire deux bords ce qui peut suffire à immobiliser la pièce sur le cadre de fond du maillon. Notamment, la pièce peut être maintenue par deux lames ou deux barrettes parallèles qui viennent se solidariser sur le fond. Ces éléments ne constituent pas un cadre, mais sont considérés, au sens de la présente, comme des éléments de couvercle.
[0201] Par ailleurs, dans les modes de réalisations exposés le cadre-support formé par l’élément de fond comporte avantageusement quatre bords rectangulaires. L’un des bords pourrait éventuellement être omis, le cadre comportant alors trois bords ou moins. Plus généralement, le cadre peut avoir toute forme adaptée à la forme de la pièce ou ébauche à ouvrager, notamment rectangulaire, polygonale, circulaire, ovale ou autre et comme vu précédemment, le périmètre de bordure du cadre peut être refermé sur lui-même ou ouvert.
[0202] Il apparaît donc clairement que d’autres variantes, modes de réalisations, équivalents et perfectionnements pourront être mis en œuvre par l’homme de métier sans sortir du cadre de la présente invention, la portée de la protection étant définie par les revendications ci-après.

Claims (40)

1. Dispositif d’acheminement de pièces (1) ou d’au moins une ébauche de pièce à ouvrager, comprenant une pluralité de maillons modulaires (2–2a–2b–2c–2d) articulés l’un à l’autre en chaîne (1000), caractérisé en ce que chaque maillon (2) comprend un élément de fond (I) et un élément de couvercle (II), au moins un desdits éléments (I/II) formant un cadre-support (4) comportant une zone médiane évidée (5) pour recevoir une pièce ou ébauche (1) correspondante, le maillon (2) comportant un bord antérieur (4a) comportant des premiers moyens d’articulation (A, 10, 56–57) et un bord postérieur (4b) comportant des deuxièmes moyens d’articulation (B,10 ́,50), le maillon (2) comprenant des moyens (25/15, 65/55) pour solidariser l’élément de couvercle (II) sur l’élément de fond (I) en position fermée dans laquelle ladite pièce ou ébauche (1) est destinée à être retenue entre lesdits éléments (I–II).
2. Dispositif d’acheminement selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque maillon (2) comporte des surfaces et/ou formes (59, 69) aménagées pour coopérer avec des moyens d’entraînement.
3. Dispositif d’acheminement selon la revendication 2, caractérisé en ce que le maillon (2) comporte des cannelures latérales (59, 69–59 ́–69 ́) d’entraînement.
4. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens (A, B, 10, 10 ́) d’articulation en chaîne du maillon (2) sont portés par l’élément de fond (I).
5. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les premiers moyens d’articulation (A, 10, 56/57) du maillon modulaire (2a) sont aptes à coopérer avec les deuxièmes moyens d’articulation (B, 10 ́) d’un autre maillon modulaire (2) identique.
6. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu’il comporte en outre, au moins un élément (III, 80, 90) intercalaire d’articulation entre un maillon (2a) et un autre maillon (2), chaque élément intercalaire (III, 80, 90) comportant deux moyens d’articulation (31–31 ́,82–86, 83–87) d’axes parallèles (TA ́–TA ́.TB ́–TB ́), aptes à coopérer, respectivement, avec les premiers moyens d’articulation (A, 10,56/57) de l’un desdits maillons (2a) et avec les deuxièmes moyens d’articulation (B, 10 ́) de l’autre desdits maillons (2).
7. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l’élément de couvercle (II) pivote en ouverture sur l’élément de fond (I).
8. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l’élément de couvercle (II) est articulé en pivotement (C–C) sur un troisième moyen d’articulation (C, 11–13, 21–23, 101–103, 105–106) du maillon (2).
9. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l’élément de couvercle (II) est articulé en pivotement directement sur les premiers moyens (A, 111–112) ou les deuxièmes moyens (B, 50–51–61, 111–112) d’articulation en chaîne du maillon (2).
10. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu’il comporte des moyens (25–25 ́/15, 65/55, 108/109, 111/112) d’immobilisation en position fermée de l’élément de couvercle (II) contre l’élément de fond (I), notamment au moins un mécanisme de cliquet de verrouillage ou de fermoir.
11. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 4 à 10, caractérisé en ce que l’élément de couvercle (II) comporte des moyens d’accrochage (112) en position fermée sur l’un des moyens d’articulation (A, B, C, 111) portés par l’élément de fond (I).
12. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu’au moins un desdits moyens d’articulation (A, B, C) est formé par un arbre (10, 10 ́) ou au moins une portion d’arbre (11, 13/50, 51,53), au moins en partie cylindrique et de révolution autour d’un axe (TA–TA, TB–TB, C–C).
13. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu’au moins un desdits moyens d’articulation (A, B, C) est formé par une gouttière (21, 31, 31 ́, 61, 112) ou au moins une portion (21–23, 32–34, 36–39, 56/57, 86/87) de gouttière cylindrique suivant un axe (C–C, TA ́–TA ́, TB ́–TB ́) et de section en partie circulaire, chaque gouttière ou portion de gouttière étant formée de préférence d’un ou plusieurs secteurs tubulaires (21, 23; 32, 33, 34, 37, 38, 39; 56, 57; 61; 86–87) couvrant une section au moins semi-circulaire (α) ou comprise entre un demi-cercle et un cercle.
14. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que le maillon comporte des moyens de centrage (19, 29) ou des formes complémentaires de recentrage de l’élément de couvercle (II) sur l’élément de fond (I).
15. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que le maillon (2) comporte des moyens élastiques (8, 8 ́) de maintien en position de ladite pièce ou ébauche (1) permettant de maintenir des pièces ou ébauches de différentes épaisseurs.
16. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce qu’au moins un desdits éléments de fond (I) et de couvercle (II) comporte des lames-ressorts (8, 8 ́) aptes à maintenir élastiquement ladite pièce ou ébauche (1) en suspension dans la zone médiane évidée (5, 5 ́) du maillon (2).
17. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que le pourtour de la zone évidée (5) d’au moins un élément (I, II) du maillon (2) comporte des moyens de retenue (6, 7, 66, 67) de ladite pièce ou ébauche (1).
18. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que le pourtour de la zone évidée (5, 5 ́) d’au moins un élément (I, II) du maillon (2) comporte au moins une portée (7, 66/67) ou des plots (6, 66, 67) saillants horizontalement vers l’intérieur de la zone évidée (5) et/ou une empreinte en retrait pour loger et/ou retenir captive ladite pièce ou ébauche (1).
19. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 18, caractérisé en ce que le cadre-support (4) formé par le ou les éléments de fond (I) et/ou de couvercle (II) présente un encombrement hors tout, en hauteur ou en largeur et/ou en longueur, supérieur aux dimensions du logement de la pièce ou ébauche (1) dans la zone évidée (5), de sorte que la pièce ou ébauche soit protégée par l’enveloppe du maillon (2).
20. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 19, caractérisé en ce que le pourtour de la zone évidée (5, 5 ́) d’au moins un élément (I/II) du maillon (2) comporte au moins une forme de détrompage (16, 26) pour placer ladite pièce ou ébauche (1) en sens unique à l’endroit.
21. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 20, caractérisé en ce qu’au moins une surface extérieure d’un élément (I, II) du maillon (2) comporte au moins une cavité (70) creusée en entonnoir (71, 72), ou une cavité comportant une portion évasée vers l’extérieur (71) et/ou une portion de trou cylindrique débouchant (72), pour amener un pré-positionnement du maillon (2) par rapport à un poste de travail.
22. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 17 à 21, caractérisé en ce qu’au moins un desdits plots, portées et/ou moyens de retenue (6, 66, 67) comportent au moins un évidement ou une échancrure de passage d’un ou de pions d’index de positionnement (0) de la pièce ou ébauche (1) par rapport au poste de travail.
23. Dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 22, caractérisé en ce que les deux éléments de fond et de couvercle forment deux cadres-support comportant chacun une zone médiane évidée verticalement, respectivement, accessible de dessous et de dessus du maillon, de sorte que la chaîne de maillons soit réversible.
24. Utilisation du dispositif d’acheminement selon l’une des revendications 1 à 23, dans la fabrication d’au moins une pièce ouvragée à partir d’au moins une pièce ou ébauche de pièce (1) à ouvrager, dans laquelle: – l’ébauche ou la pièce (1) est disposée à l’intérieur de la zone médiane évidée (5, 5 ́) d’un maillon modulaire (2), sur le cadre-support (4) de l’élément de fond (I) dudit maillon (2) et l’élément de couvercle (II) est fermé; – le maillon modulaire (2) contenant ladite ébauche ou pièce (1) est acheminé en chaîne (1000), assemblé de manière articulée à d’autres maillons (2a–2b–2c–2d), jusqu’à un poste de travail; caractérisée en ce que ladite pièce ou ébauche (1) demeure enfermée dans le maillon (2) correspondant pendant des opérations de travail de la pièce ou ébauche (1) sur le poste de travail à travers les zones évidées verticalement (5, 5 ́) dans le ou les cadres-support des éléments de fond (I) et/ou de couvercle (II) dudit maillon (2).
25. Utilisation selon la revendication précédente, caractérisée en ce qu’un positionnement précis de la pièce ou ébauche (1) est obtenu directement entre le poste de travail et la pièce ou ébauche (1) qui est munie de moyens (0) d’indexation de positionnement coopérant avec un système de positionnement du poste de travail.
26. Pièce ouvragée obtenue d’après l’utilisation selon la revendication 24 ou 25.
27. Procédé de fabrication d’une ou de pièces ouvragées à partir d’au moins une pièce ou ébauche de pièce à ouvrager, comportant des étapes consistant à: – disposer chaque ébauche ou pièce (1) à ouvrager à l’intérieur d’un maillon modulaire (2) comprenant un élément de fond (I) et un élément de couvercle (II) formant au moins un cadre-support (4) comportant une zone médiane évidée (5), ladite ébauche ou pièce (I) étant disposée dans la zone médiane évidée (5) et retenue entre les éléments de fond (I) et de couvercle (II) du maillon modulaire (2), – maintenir la pièce ou ébauche logée dans le maillon (2) en fermant le couvercle (II) et en le solidarisant en position fermée sur l’élément de fond (I); enchaîner le maillon modulaire (2) contenant la pièce ou ébauche avec d’autres maillons modulaires (2a–2b–2c–2d) en chaîne articulée (1000), chaque maillon (2) comportant un bord antérieur (4a) muni d’un premier moyen d’articulation (A, 10, 56/57, 111) et un bord postérieur (4b) muni d’un deuxième moyen d’articulation (B, 10 ́, 50–51–53, 112); – acheminer en chaîne (1000) le maillon modulaire (2) contenant ladite pièce ou ébauche (1) jusqu’à un poste de travail; et, positionner ledit maillon modulaire (2) sur le poste de travail; procédé dans lequel ladite pièce ou ébauche (1) demeure enfermée dans le maillon (2) correspondant pendant des opérations de travail, notamment de façonnage, de contrôle et/ou de finition de la pièce ou ébauche (1) sur le poste de travail.
28. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel la chaîne (1000) de maillons (2–2a–2b–2c–2d) modulaires articulés est acheminée à l’aide de moyens d’entraînement, chaque maillon (2–2a) comportant des formes (59–69) aptes à coopérer avec lesdits moyens d’entraînement, notamment des cannelures d’entraînement (59–69, 59 ́–69 ́).
29. Procédé selon la revendication 27 ou 28, dans lequel les maillons (2–2a–2b–2c–2d) sont enchaînés directement l’un à l’autre, les premiers moyens d’articulation (A, 10, 56/57, 111) de l’un des maillons (2a) étant assemblés de manière articulée avec les deuxièmes moyens d’articulation (B, 10 ́, 50/53, 112) d’un autre maillon (2).
30. Procédé selon l’une des revendications 27 à 29, dans lequel les maillons (2–2a–2b–2c–2d) sont enchaînés (1000) entre eux par l’intermédiaire d’au moins un élément intercalaire (III, 80, 90) ou une pièce intermédiaire d’articulation comportant deux moyens (31/31 ́, 82/86, 83/87) d’articulation d’axes parallèles (TA ́–TA ́//TB ́–TB ́), assemblés de manière articulée, respectivement, avec le premier moyen d’articulation (10, A) d’un maillon (2) et avec le deuxième moyen d’articulation (10 ́, B) d’un autre maillon (2a).
31. Procédé selon l’une des revendications 27 à 30, dans lequel l’élément de couvercle (II) d’un maillon (2) est monté pivotant en ouverture sur l’un des moyens (A/B, 10 ́, 50, 111/112) d’articulation en chaîne du maillon (2), porté par l’élément de fond (I).
32. Procédé selon l’une des revendications 27 à 31, dans lequel la pièce ou ébauche (1) est pincée et/ou maintenue élastiquement en suspension (8–8 ́), dans la zone évidée (5, 5 ́) entre chaque cadre des éléments de fond (I) et de couvercle (II) du maillon (2).
33. Procédé selon l’une des revendications 27 à 32, dans lequel le maillon modulaire (2) contenant ladite pièce ou ébauche (1) est extrait de la chaîne (1000) par des moyens de poussée, notamment par des actionneurs, prenant appui sur l’un des éléments (I/II) du maillon (2) ou contre une surface de la pièce ou ébauche (1), les moyens d’articulation (A/B, 10/10 ́, III, 31/31 ́, 50–53/56–57, 80, 82/83, 86/87, 90) étant aptes à se désolidariser des moyens d’articulation complémentaires (B/A, 31/31 ́, III, 10/10 ́, 56–57/50–53), sous l’effet d’une poussée verticale.
34. Procédé selon l’une des revendications 27 à 33, dans lequel le maillon modulaire (2) contenant ladite pièce ou ébauche (1) est pré-positionné par rapport au poste de travail par coopération de formes complémentaires, une première forme évasée (70), une seconde forme cylindrique, l’une saillante, l’autre en creux, disposées, d’une part, sur au moins une surface du maillon (2), et, d’autre part, sur le poste de travail.
35. Procédé selon l’une des revendications 27 à 34, dans lequel le maillon modulaire (2) contenant ladite pièce ou ébauche (1) est pré-positionné par rapport au poste de travail par engagement d’au moins un pion d’index dans une cavité (70) respective évasée en creux (71), notamment conique ou en cuvette ou en entonnoir, aménagée dans une surface extérieure d’au moins un desdits éléments (I, II) du maillon (2).
36. Procédé selon l’une des revendications 27 à 35, dans lequel le maillon modulaire (2) contenant ladite pièce ou ébauche (1) est pré-positionné par insertion d’au moins un pion d’index, comprenant une portion cylindrique et/ou une portion d’extrémité pointue, dans une cavité (70) respective en creux aménagée dans le cadre (4) d’au moins un élément (I, II) du maillon (2), la cavité (70) comprenant une portion (71) creuse évasée vers l’extérieur et/ou une portion (72) de trou cylindrique débouchant, notamment en forme d’entonnoir.
37. Procédé selon l’une des revendications 27 à 36, dans lequel ladite pièce ou ébauche (1) enfermée dans le maillon (2) est amenée et/ou immobilisée en position précisément par rapport au poste de travail, par insertion d’un ou de pions d’index comprenant au moins une portion cylindrique et/ou une portion d’extrémité pointue, notamment une pointe conique, dans un ou des trous d’indexation (0) percés dans ladite pièce ou ébauche (1).
38. Procédé selon l’une des revendications 27 à 37, dans lequel un positionnement précis de la pièce ou ébauche (1) enfermée dans le maillon (2) est obtenu directement entre le poste de travail et la pièce ou ébauche (1) qui est munie de moyens (0) d’indexation de positionnement précis coopérant avec un système de positionnement du poste de travail.
39. Procédé selon l’une des revendications 27 à 38, comprenant une étape consistant à: – positionner précisément ladite pièce ou ébauche (1) à ouvrager enfermée dans le maillon (2) correspondant, en repérant directement une ou des indexations (0) de positionnement de la pièce ou ébauche (1) par rapport au poste de travail à travers un évidement ou des échancrures aménagées entre la zone médiane évidée (5, 5 ́) et le cadre (4) d’au moins un élément (I, II) dudit maillon (2).
40. Pièce ouvragée (1) obtenue d’après le procédé de fabrication selon l’une des revendications 27 à 39.
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