CH705393B1 - Sous-ensemble horloger et son procédé d'assemblage sur une platine d'un mouvement horloger. - Google Patents

Sous-ensemble horloger et son procédé d'assemblage sur une platine d'un mouvement horloger. Download PDF

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CH705393B1
CH705393B1 CH01350/11A CH13502011A CH705393B1 CH 705393 B1 CH705393 B1 CH 705393B1 CH 01350/11 A CH01350/11 A CH 01350/11A CH 13502011 A CH13502011 A CH 13502011A CH 705393 B1 CH705393 B1 CH 705393B1
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Inventor
Laurent Kaelin
Julien Moulin
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Eta Sa Manufacture Horlogère Suisse
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    • G04HOROLOGY
    • G04BMECHANICALLY-DRIVEN CLOCKS OR WATCHES; MECHANICAL PARTS OF CLOCKS OR WATCHES IN GENERAL; TIME PIECES USING THE POSITION OF THE SUN, MOON OR STARS
    • G04B35/00Adjusting the gear train, e.g. the backlash of the arbors, depth of meshing of the gears

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Abstract

L’invention concerne un sous-ensemble horloger (10) assemblé comportant une entretoise (2) pour guider un mobile (3) pivotant sur une platine (1), avec une portée coopérant avec un logement (11) de la platine (1), et une deuxième surface de butée (22) en appui contre la platine (1). Le sous-ensemble horloger comporte un moyen d’entraînement (5) fixé au mobile (3), lequel coulisse par rapport à l’entretoise (2), avec un ébat (E) axial prédéterminé entre deux positions de butée, l’une entre une première collerette (31) du mobile (3) et une face de bout avant (24) de l’entretoise (2), et l’autre entre une première surface de butée (51) du moyen d’entraînement (5) et une face de bout arrière (25) de l’entretoise (2), et le mobile (3) comporte, de l’autre côté de sa première collerette (31) par rapport au moyen d’entraînement (5), un usinage (37) coopérant avec un usinage complémentaire (61) que comporte un élément d’affichage (6) ainsi fixé solidairement au mobile (3).

Description

Description
Domaine de l’invention
[0001 ] L’invention concerne un sous-ensemble horloger assemblé agencé pour coopérer avec un logement d’une platine d’un mouvement horloger, le sous-ensemble horloger comportant:
- un mobile horloger pivotant,
- un élément d’affichage fixé au mobile,
- une entretoise pour guider le mobile pivotant sur une telle platine, l’entretoise comportant une portée agencée pour coopérer avec le logement, et l’entretoise comportant une deuxième surface de butée agencée pour coopérer en appui contre une telle platine et distincte de cette portée.
[0002] L’invention concerne encore un mouvement horloger assemblé comportant au moins une platine comportant un logement s’étendant selon un premier axe de logement, le logement étant entouré sur au moins une face de la platine par une première surface d’appui autour du premier axe, et le mouvement horloger comportant au moins un tel sous-ensemble horloger inséré le logement de la platine et en appui de butée sur la première surface d’appui.
[0003] L’invention concerne encore une pièce d’horlogerie comportant au moins un tel mouvement horloger.
[0004] L’invention concerne encore un procédé d’assemblage, sur une platine comportant un logement s’étendant selon un premier axe de logement, le logement étant entouré sur au moins une face de la platine par une première surface d’appui autour du premier axe, d’un tel sous-ensemble horloger, selon lequel procédé on réalise le mobile horloger avec une portée d’entraînement au voisinage d’une extrémité axiale arrière, où on agence la portée de l’entretoise pour coopérer avec le logement avec une première valeur de serrage ou dans un maintien d’immobilisation par rivetage ou soudage ou collage, où on réalise l’entretoise avec, sur une collerette que comporte l’entretoise, une deuxième surface de butée agencée pour venir en appui de butée contre la première surface d’appui de la platine, et avec une face de bout avant à une extrémité opposée à la deuxième surface de butée par rapport à la collerette de l’entretoise.
[0005] L’invention concerne le domaine de l’horlogerie, et plus particulièrement de l’assemblage des composants et le domaine du rhabillage, en particulier la fixation des composants d’affichage, aiguilles, disques, ou similaires.
Arrière-plan de l’invention
[0006] Le montage par chassage de composants horlogers les uns sur les autres nécessite un certain nombre de précautions. En effet, de nombreux composants sont chassés, soit sur des platines ou des ponts, soit sur d’autres composants intermédiaires, notamment dans des sous-ensembles eux-mêmes assemblés par chassage. Il faut donc éviter que l’effort nécessaire pour insérer par chassage le dernier composant soit supérieur à la tenue du composant le plus faible de l’empilage dans lequel on l’insère.
[0007] Ce problème générique concerne de nombreux assemblages horlogers. Il sera illustré ici avec l’exemple de la chasse d’une aiguille de seconde au centre. Lors de la chasse d’une telle aiguille, il est nécessaire de maintenir la pierre de seconde dans le pont de rouage, pour éviter de la déplacer. En effet, on est alors dans le cas défavorable où la tenue de la pierre dans son pont est inférieure à l’effort nécessaire pour chasser axialement l’aiguille. Cette manoeuvre est souvent entravée par la difficulté d’accès à la pierre de seconde, par exemple en raison de la présence d’une configuration de rouage particulière, ou d’un guidage de masse oscillante, ou similaire.
Résumé de l’invention
[0008] L’invention se propose d’apporter une solution fiable et précise à ce problème chronique du montage par chassage, par transmission optimale de la force de chassage à la platine ou à l’élément support de l’ensemble destiné à recevoir le composant chassé.
[0009] A cet effet, l’invention concerne un sous-ensemble horloger assemblé agencé pour coopérer avec un logement d’une platine d’un mouvement horloger, le sous-ensemble horloger comportant:
- un mobile horloger pivotant,
- un élément d’affichage fixé au mobile,
- une entretoise pour guider le mobile pivotant sur une telle platine, l’entretoise comportant une portée agencée pour coopérer avec le logement, et l’entretoise comportant une surface de butée agencée pour coopérer en appui contre une telle platine et distincte de cette portée, caractérisé en ce que le sous-ensemble horloger comporte un moyen d’entraînement fixé au mobile lequel coulisse par rapport à l’entretoise, avec un ébat axial déterminé entre:
- une première position de butée entre une première collerette du mobile et une face de bout avant de l’entretoise,
- et une deuxième position de butée entre une première surface de butée du moyen d’entraînement et une face de bout arrière de l’entretoise, et encore caractérisé en ce que le mobile comporte, de l’autre côté de la première collerette de mobile par rapport au moyen d’entraînement, un usinage coopérant avec un usinage complémentaire que comporte l’élément d’affichage ainsi fixé solidairement au mobile.
2 [0010] Selon une caractéristique de l’invention, l’entretoise et le mobile sont montés coaxiaux l’un dans l’autre dans un sens unique d’introduction.
[0011 ] Selon une caractéristique de l’invention, l’entretoise comporte un alésage pour le guidage axial et en pivotement du mobile lequel comporte une première portée avant coopérant avec l’alésage dans la partie de ce dernier qui est la plus éloignée de la face de bout arrière.
[0012] L’invention concerne encore un mouvement horloger assemblé comportant au moins une platine comportant un logement s’étendant selon un premier axe de logement, le logement étant entouré sur au moins une face de la platine par une première surface d’appui autour du premier axe, et le mouvement horloger comportant au moins un tel sous-ensemble horloger qui est inséré dans le logement de la platine et en appui de butée sur la première surface d’appui, caractérisé en ce que ledit mouvement horloger comporte, à distance de la platine du côté opposé à la première surface d’appui, un composant de mouvement ou un pont de rouage comportant, du côté tourné vers la platine, une première surface de référence de pont, qui, en position assemblée du sous-ensemble sur la platine, est distante d’une deuxième surface de référence que comporte le moyen d’entraînement du côté opposé à la première surface de butée de ce dernier, d’une valeur de jeu axial qui est supérieure ou égale à une valeur prédéterminée de l’ébat axial du mobile.
[0013] Selon une caractéristique de l’invention, le composant de mouvement ou le pont de rouage comporte, ou bien une pierre avec un alésage guidant en pivotement un tourillon arrière que comporte, du côté de l’extrémité axiale arrière, le mobile, ou bien directement un alésage guidant en pivotement le tourillon arrière.
[0014] Selon une caractéristique de l’invention, le mobile horloger pivotant comporte une portée d’entraînement au voisinage d’une extrémité axiale arrière pour la fixation du moyen d’entraînement, la portée de l’entretoise coopère avec le logement avec une première valeur de serrage ou par un maintien d’immobilisation par rivetage ou soudage ou collage, la deuxième surface de butée de l’entretoise est agencée pour venir en appui de butée contre la première surface d’appui de la platine, et le mobile équipé du moyen d’entraînement coulisse par rapport à l’entretoise, avec l’ébat de mobile axial, la première position de butée résultant de la coopération entre une troisième surface de référence de mobile que comporte, du côté tourné vers l’extrémité axiale arrière, la première collerette du mobile située au voisinage d’une extrémité axiale avant du mobile opposée à l’extrémité axiale arrière et la face de bout avant que comporte l’entretoise, et la deuxième position de butée résultant de la coopération entre la première surface de butée et la face de bout arrière que comporte l’entretoise à l’opposé de la face de bout avant, et où la première collerette du mobile et le moyen d’entraînement enserrent l’entretoise avec l’ébat de mobile axial, et où le mobile comporte, à l’extrémité axiale avant située de l’autre côté de la première collerette du mobile par rapport à la portée d’entraînement, l’usinage coopérant avec une deuxième valeur de serrage avec l’usinage complémentaire que comporte l’élément d’affichage.
[0015] L’invention concerne encore une pièce d’horlogerie comportant au moins un tel mouvement horloger.
[0016] L’invention concerne encore un procédé d’assemblage, sur une platine comportant un logement s’étendant selon un premier axe de logement, le logement étant entouré sur au moins une face de la platine par une première surface d’appui autour du premier axe, d’un tel sous-ensemble horloger, selon lequel procédé on réalise le mobile horloger avec une portée d’entraînement au voisinage d’une extrémité axiale arrière, où on agence une portée de l’entretoise pour coopérer avec le logement avec une première valeur de serrage ou dans un maintien d’immobilisation par rivetage ou soudage ou collage, où on réalise l’entretoise avec, sur une deuxième collerette d’entretoise, une deuxième surface de butée agencée pour venir en appui de butée contre la première surface d’appui de la platine, et avec une face de bout avant à une extrémité opposée à la deuxième surface de butée par rapport à la deuxième collerette d’entretoise, caractérisé en ce que:
- on réalise le mobile comportant une première collerette située au voisinage d’une extrémité axiale avant opposée à l’extrémité axiale arrière, la première collerette du mobile comportant une troisième surface de référence de mobile située, du côté tourné vers l’extrémité axiale arrière, au voisinage de l’extrémité axiale avant, le mobile comportant encore, à l’extrémité axiale avant située de l’autre côté de la première collerette du mobile par rapport la portée d’entraînement, un usinage agencé pour coopérer avec une deuxième valeur de serrage avec un usinage complémentaire que comporte un élément d’affichage pour la fixation de ce dernier solidairement au mobile;
- on insère le mobile dans l’entretoise, de façon à amener la troisième surface de référence de mobile en regard de la face de bout avant de l’entretoise;
- on fixe un moyen d’entraînement à la portée d’entraînement du mobile, par chassage ou soudage ou collage ou rivetage ou fusion laser, de façon à positionner une surface de butée du moyen d’entraînement à une distance imposée par rapport à la troisième surface de référence de mobile, soit par réglage, soit par appui du moyen d’entraînement sur un épaulement si le mobile en comporte un pour arrêter en butée le moyen d’entraînement, et on règle, autour de l’entretoise, un ébat de mobile axial prédéterminé pour le sous-ensemble constitué du mobile, de l’entretoise et du moyen d’entraînement,
- on insère dans le logement le sous-ensemble pré-monté constitué du mobile, de l’entretoise et du moyen d’entraînement, avec mise en appui de butée de la deuxième surface de butée de l’entretoise contre la première surface d’appui de la platine, la portée coopérant avec le logement avec une première valeur de serrage ou par un maintien d’immobilisation par rivetage ou soudage ou collage;
- on fixe par chassage l’élément d’affichage en faisant coopérer l’usinage complémentaire avec l’usinage pour la fixation solidaire de l’élément d’affichage au mobile, avec une deuxième valeur de serrage.
3 Description sommaire des dessins
[0017] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, où: la fig. 1 la fig. 2 représente, de façon schématisée et en coupe longitudinale, une platine agencée pour la réception d’un sous-ensemble horloger; représente, de façon schématisée et en coupe longitudinale, une entretoise, constituée par un tube de centre agencé pour assembler un mobile sur une telle platine; les fig. 3, 3A et 3B représentent, de façon schématisée et en coupe longitudinale, des variantes de mobiles agencés pour coopérer avec une telle entretoise; la fig. 4 et la fig. 4A représentent, de façon schématisée et en coupe longitudinale, deux variantes de pont de rouage en référence auquel est agencé un sous-ensemble horloger comportant une telle entretoise et un tel mobile, lors de son montage dans une telle platine; la fig. 5 représente, de façon schématisée et en coupe longitudinale, un pignon agencé pour équiper un tel mobile; la fig. 6 et la fig. 6A représentent, de façon schématisée et en coupe longitudinale, deux variantes d’assemblage d’un tel sous-ensemble sur une telle platine, en référence à un tel composant de mouvement ou pont de rouage, ce sous-ensemble comportant un tel mobile monté par l’intermédiaire d’une telle entretoise, ce mobile servant de support à un composant d’affichage ici représenté par une aiguille.
Description détaillée des modes de réalisation préférés
[0018] L’invention concerne le domaine de l’horlogerie, et plus particulièrement de l’assemblage des composants et le domaine du rhabillage, en particulier la fixation des composants d’affichage, aiguilles, disques, ou similaires.
[0019] Tel que visible sur les figures, l’invention concerne un sous-ensemble horloger 10 comportant une entretoise 2 pour guider un mobile 3 pivotant sur une platine 1 , avec une portée 21 coopérant avec un logement 1 1 de cette platine 1 , et une deuxième surface de butée 22 en appui contre la platine 1.
[0020] Selon l’invention, ce sous-ensemble 10 comporte un moyen d’entraînement 5 fixé au mobile 3. Ce mobile 3, équipé de ce moyen d’entraînement 5, coulisse, tel que visible sur les fig. 6 et 6A, par rapport à l’entretoise 2, avec un ébat E axial, déterminé entre:
- d’une part une première position de butée entre une première collerette de mobile 31 du mobile 3 et une face de bout avant 24 de l’entretoise 2,
- et d’autre part une deuxième position de butée entre une première surface de butée 51 du moyen d’entraînement 5 et une face de bout arrière 25 de l’entretoise 2.
[0021 ] Ce mobile 3, visible selon différentes variantes sur les fig. 3, 3A, et 3B, comporte, de l’autre côté de la première collerette 31 du mobile 3 par rapport au moyen d’entraînement 5, un usinage 37, lequel coopère avec un usinage complémentaire 61 que comporte un élément d’affichage 6 pour sa fixation solidairement au mobile 3.
[0022] Plus précisément, ce sous-ensemble horloger 10 est agencé pour l’équipement d’une platine 1 du type représenté sur la fig. 1 , comportant un logement 11 s’étendant selon un premier axe de logement D1. Ce logement 1 1 est entouré sur au moins une face de la platine 1 par une première surface d’appui 12, de préférence au moins partiellement de révolution, autour du premier axe D1.
[0023] Le mobile horloger 3 pivotant comporte une portée d’entraînement 36 au voisinage d’une extrémité axiale arrière 3AR.
[0024] L’entretoise 2, notamment un tube de centre, est prévue pour la réception en position et le guidage en pivotement du mobile 3 par rapport à une telle platine 1 , et comporte une portée 21 agencée pour coopérer avec ce logement 1 1 avec une première valeur de serrage ou par un maintien d’immobilisation par rivetage ou soudage ou collage, ou similaire, auquel cas un jeu est réservé entre la portée 21 et le logement 1 1 pour permettre la mise en oeuvre du procédé choisi. Elle comporte encore une deuxième surface de butée 22 agencée pour venir en appui de butée contre la première surface d’appui 12 de la platine 1.
[0025] Le moyen d’entraînement 5, notamment un pignon, est fixé à la portée d’entraînement 36 du mobile 3.
[0026] L’ébat de mobile E axial est déterminé par la course entre deux positions de butée.
[0027] La première position de butée résulte de la coopération entre, d’une part une troisième surface de référence 32 de mobile que comporte, du côté tourné vers l’extrémité axiale arrière 3AR, une première collerette 31 du mobile 3 située
4 au voisinage d’une extrémité axiale avant 3AV du mobile 3 opposée à l’extrémité axiale arrière 3AR, et d’autre part une face de bout avant 24 que comporte l’entretoise 2.
[0028] La deuxième position de butée résulte de la coopération entre, d’une part une première surface de butée 51 que comporte le moyen d’entraînement 5, et d’autre part une face de bout arrière 25 que comporte l’entretoise 2 à l’opposé de la face de bout avant 24, de façon à ce qu’en position assemblée, la première collerette 31 du mobile 3 et le moyen d’entraînement 5 enserrent l’entretoise 2 avec l’ébat de mobile E axial. Le mobile 3 comporte, à l’extrémité axiale avant 3AV située de l’autre côté de la première collerette 31 du mobile 3 par rapport à la portée d’entraînement 36, l’usinage 37 agencé pour coopérer avec une deuxième valeur de serrage avec l’usinage complémentaire 61 de l’élément d’affichage 6.
[0029] L’entretoise 2 et le mobile 3 sont agencés pour être montés coaxiaux l’un dans l’autre dans un sens unique d’introduction S.
[0030] L’entretoise 2 comporte un alésage 23 pour le guidage axial et radial en pivotement du mobile 3. Celui-ci comporte au moins une première portée avant 33 coopérant avec cet alésage 23, dans la partie de ce dernier qui est la plus éloignée de la face de bout arrière 25.
[0031 ] Dans une variante particulière, tel que visible sur les fig. 3A et 6A, le mobile 3 comporte encore au moins une portée arrière 34 coopérant avec l’alésage 23 entre la première portée avant 33 et la face de bout arrière 25.
[0032] Dans une autre variante particulière visible à la fig. 3B, le mobile 3 comporte un épaulement 39 pour arrêter en butée le moyen d’entraînement s.
[0033] Dans la variante préférée, car correspondant au meilleur rendement, correspondant aux fig. 3 et 6, le mobile 3 comporte, du côté d’une extrémité axiale arrière 3AR, un tourillon arrière 35 agencé pour coopérer, avec un jeu fonctionnel de pivotement, avec un alésage 44 d’une pierre 43 ou d’un composant de mouvement ou un pont de rouage 4. Dans cette configuration le guidage dans l’alésage 23 est effectué par une première portée avant 33 unique.
[0034] Dans la réalisation particulière et nullement limitative, illustrée sur les figures pour la compréhension de l’invention, le moyen d’entraînement 5 est un pignon, l’entretoise 2 est un tube de centre, et le mobile 3 est un arbre porteur d’un élément d’affichage 6 constitué par une aiguille ou un disque d’affichage, par exemple un arbre de seconde porteur d’une aiguille de seconde.
[0035] De façon avantageuse et préférée, et tel qu’illustré sur les figures, le diamètre du logement 1 1 est supérieur au plus grand diamètre du moyen d’entraînement 5, de façon à permettre l’introduction dans le logement 1 1 , dans le sens S, d’un sous-ensemble 10 entièrement pré-monté comportant l’entretoise 2, le mobile 3, le moyen d’entraînement 5, voire même l’élément d’affichage 6 par exemple quand la montre ne comporte pas de cadran à proximité de l’axe principal de pivotement et quand il n’y a pas d’autre moyen d’affichage tel une chaussée ou une roue des heures monté concentriquement à l’entretoise 2.
[0036] Dans une variante particulière, non illustrée par les figures, la première collerette 31 du mobile 3 est un composant rapporté chassé sur le mobile 3, avec une force de maintien engendrée par une troisième valeur de serrage entre la première collerette 31 du mobile 3 et le mobile 3 qui est supérieure à une force de chasse associée à la deuxième valeur de serrage entre l’usinage complémentaire 61 et l’usinage 37.
[0037] Cette première collerette peut encore être maintenue par un autre procédé, soudage, rivetage, ou analogue, auquel cas il n’y a pas de serrage entre la première collerette 31 du mobile 3 et le mobile 3, mais un jeu propre à permettre la mise en oeuvre du procédé d’immobilisation choisi pour les solidariser l’un à l’autre.
[0038] L’invention concerne encore un mouvement horloger 100 comportant au moins une telle platine 1 comportant un logement 11 s’étendant selon un premier axe de logement D1. Ce logement 11 est entouré sur au moins une face de la platine 1 par une première surface d’appui 12, de préférence au moins partiellement de révolution, autour du premier axe D1. Le mouvement 100 comporte au moins un tel sous-ensemble 10, agencé pour coopérer avec le logement 1 1 de la platine 1 et avec la première surface d’appui 12.
[0039] Selon l’invention, ce mouvement 100 comporte, à distance de la platine 1 , et du côté opposé à la première surface d’appui 12, un composant de mouvement ou un pont de rouage 4 comportant, du côté tourné vers la platine 1 , une première surface de référence de pont 41 , qui, en position assemblée du sous-ensemble 10 sur la platine 1 , est distante d’une deuxième surface de référence 52 que comporte le moyen d’entraînement 5 du côté opposé à la première surface de butée 51 de ce dernier, d’une valeur de jeu axial J qui est supérieure ou égale à la valeur de l’ébat de mobile E axial, bien sûr en tenant compte des tolérances.
[0040] Ce composant de mouvement ou pont de rouage 4 comporte, ou bien une pierre 43 avec un alésage agencé pour guider en pivotement un tourillon arrière 35 que comporte, du côté de l’extrémité axiale arrière 3AR, le mobile 3, ou bien directement un alésage agencé pour guider en pivotement ce tourillon arrière 35.
[0041 ] En assurant un jeu axial J supérieur à l’ébat de mobile E, on assure qu’aucune force n’est exercée sur le composant de mouvement ou le pont de rouage 4, et notamment sur la pierre 43, dans la configuration de la fig. 4. On peut donc s’affranchir des tolérances de chasse de la pierre 43 dans un logement 42 du pont de rouage 4, et de certaines tolérances propres à ce pont de rouage 4.
5 [0042] On peut régler I l’ébat E lors du pré-montage, alors que dans l’art antérieur il fallait retoucher la hauteur de chasse de la pierre.
[0043] Si l’invention est décrite ci-dessus avec la configuration préférée où le diamètre du logement 1 1 est supérieur au plus grand diamètre du moyen d’entraînement 5, il est toutefois naturellement possible d’entraîner le mobile 3 par un moyen d’entraînement 5, notamment une roue, de diamètre supérieur à celui du logement 1 1. Dans ce cas, on ne peut pré-monter le mobile 3, l’entretoise 2, et le moyen d’entraînement 5 ensemble, mais, grâce à la configuration propre à l’invention d’une première collerette 31 du mobile 3 sur le mobile 3 et d’une deuxième collerette 26 de l’entretoise 2 sur l’entretoise 2, on conserve l’avantage d’une reprise de la force axiale, exercée lors du chassage du moyen d’affichage 6 sur le mobile 3, par la platine 1.
[0044] Une solution mixte consiste à insérer un composant supplémentaire, tel une bague, ou un pignon, sur l’arbre du mobile 3, en appui sur la face de bout arrière 25 de l’entretoise 2, de façon à effectuer le réglage de l’ébat E. Le moyen d’entraînement 5 peut alors être monté au-delà, vers l’extrémité axiale arrière 3AR du mobile 3. Il reste alors à vérifier que le jeu axial J est supérieur ou égal à la valeur de l’ébat de mobile E axial.
[0045] L’invention concerne encore une pièce d’horlogerie 1000 comportant au moins un tel mouvement horloger 100, ou comportant au moins une telle platine 1 comportant un logement 1 1 s’étendant selon un premier axe de logement D1. Ce logement 1 1 est entouré sur au moins une face de la platine 1 par une première surface d’appui 12, de préférence au moins partiellement de révolution, autour du premier axe D1 , et comportant au moins un tel sous-ensemble 10 agencé pour coopérer avec le logement 1 1 de la platine 1 et avec la première surface d’appui 12.
[0046] Selon l’invention, cette pièce d’horlogerie 1000 comporte, à distance de la platine du côté opposé à la première surface d’appui 12, un composant de mouvement ou un pont de rouage 4 comportant, du côté tourné vers la platine 1 , une première surface de référence 41 dite de pont, qui, en position assemblée du sous-ensemble 10 sur la platine 1 , est distante d’une deuxième surface de référence 52 que comporte le moyen d’entraînement 5 du côté opposé à la première surface de butée 51 de ce dernier, d’une valeur de jeu axial J qui est supérieure ou égale à la valeur de l’ébat de mobile E axial. Ce composant de mouvement peut prendre diverses formes, pont ou autre composant fixe par rapport à la platine, ou encore un composant mobile tel qu’un barillet ou une planche, définissant une première surface de référence 41 qui représente une limite infranchissable.
[0047] L’invention concerne encore un procédé d’assemblage, sur une telle platine 1 comportant un logement 1 1 s’étendant selon un premier axe de logement D1 , ce logement 1 1 étant entouré sur au moins une face de la platine 1 par une première surface d’appui 12, de préférence au moins partiellement de révolution, autour du premier axe D1 , d’un sousensemble horloger 10. Celui-ci comporte, d’une part un mobile horloger 3 pivotant comportant une portée d’entraînement 36 au voisinage d’une extrémité axiale arrière 3AR, et d’autre part au moins une entretoise 2 pour la réception en position et le guidage en pivotement du mobile 3 par rapport à une telle platine 1. L’entretoise 2 comporte une portée 21 agencée pour coopérer dans un maintien ferme avec le logement 1 1 , de préférence avec une première valeur de serrage, ou bien encore dans un maintien d’immobilisation par rivetage, soudage, collage ou similaire. L’entretoise 2 comporte encore, sur une deuxième collerette 26 de l’entretoise 2, une deuxième surface de butée 22 agencée pour venir en appui de butée contre la première surface d’appui 12 de la platine 1 , ainsi qu’une face de bout avant 24 à une extrémité opposée à la deuxième surface de butée 22 par rapport à la deuxième collerette 26 de l’entretoise 2.
[0048] Selon l’invention, on réalise ce mobile 3 de façon à comporter une première collerette 31 du mobile 3 située au voisinage d’une extrémité axiale avant 3AV opposée à l’extrémité axiale arrière 3AR, la première collerette 31 du mobile 3 comporte une troisième surface de référence 32 de mobile située, du côté tourné vers l’extrémité axiale arrière 3AR, au voisinage de l’extrémité axiale avant 3AV. Ce mobile 3 comporte encore, à l’extrémité axiale avant 3AV située de l’autre côté de la première collerette 31 du mobile 3 par rapport à la portée d’entraînement 36, un usinage 37 agencé pour coopérer avec une deuxième valeur de serrage avec un usinage complémentaire 61 que comporte un élément d’affichage 6 pour la fixation de ce dernier solidairement au mobile 3.
[0049] Selon l’invention, on effectue le pré-montage et l’assemblage complet comme suit:
- on insère le mobile 3 dans l’entretoise 2, de façon à amener la troisième surface de référence 32 de mobile en regard de la face de bout avant 24;
- on fixe un moyen d’entraînement 5 à la portée d’entraînement 36 du mobile 3, par chassage ou soudage ou collage ou rivetage ou fusion laser, ou par un autre procédé de fixation, de façon à positionner une première surface de butée 51 du moyen d’entraînement 5 à une distance imposée par rapport à la troisième surface de référence 32 de mobile, soit par réglage, soit par appui du moyen d’entraînement 5 sur un épaulement 39 si le mobile 3 en comporte un pour arrêter en butée le moyen d’entraînement 5 comme dans la variante de la fig. 3B, et on règle, autour de l’entretoise 2, un certain ébat de mobile E axial pour le sous-ensemble constitué de l’entretoise 2 et du moyen d’entraînement 5,
- on insère dans le logement 1 1 le sous-ensemble pré-monté constitué du mobile 3, de l’entretoise 2 et du moyen d’entraînement 5, avec mise en appui de butée de la deuxième surface de butée 22 de l’entretoise 2 contre la première surface d’appui 12 de la platine 1 , la portée 21 coopérant avec le logement 1 1 avec une première valeur de serrage, ou bien y est maintenue immobilisée par un procédé tel que rivetage, soudage, collage, ou similaire;
- on fixe par chassage l’élément d’affichage 6 en faisant coopérer l’usinage complémentaire 61 avec l’usinage 37 pour la fixation solidaire de l’élément d’affichage 6 au mobile 3, avec une deuxième valeur de serrage.
6

Claims (15)

  1. [0050] De préférence, si le moyen d’entraînement 5 est, au niveau d’une deuxième surface de référence 52 qu’il comporte et qui est opposée à sa première surface de butée 51 , au voisinage d’une première surface de référence 41 d’un composant de mouvement ou un pont de rouage 4 proche de la platine 1 ou agencé pour porter une pierre 43 de guidage en pivotement d’une extrémité du mobile 3, on règle l’ébat de mobile E axial de façon à rester inférieur ou égal à un jeu axial J entre la deuxième surface de référence 52 et la première surface de référence 41 , de façon à permettre le débattement axial du sous-ensemble prémonté constitué du mobile 3, de l’entretoise 2 et du moyen d’entraînement 5, par rapport à la platine 1 sans risque de choc du moyen d’entraînement 5 sur le composant de mouvement ou le pont de rouage 4. [0051 ] Le but atteint par l’invention est que, lors du chassage de l’élément d’affichage 6, notamment une aiguille, le mobile 3 appuie sur l’entretoise 2, notamment un tube de centre, au travers de sa première collerette 31. La force est donc reprise par la platine 1 , et non par la pierre 43, qui ne nécessite donc pas de maintien particulier. [0052] L’invention offre l’avantage de permettre un pré-montage du mobile 3 sur l’entretoise 2, et de préférence avec le moyen d’entraînement 5 ou avec un élément d’arrêt situé vers l’extrémité axiale arrière 3AR du mobile 3, de façon à régler l’ébat E avant la phase dite T 1 d’assemblage du mouvement 100 proprement dit. L’invention permet ainsi d’éviter certains inconvénients de l’art antérieur. [0053] On évite notamment toute retouche de l’ébat E lors de la phase T1. [0054] La conception de la pièce d’horlogerie 1000 et du mouvement 100 est facilitée, car, grâce à l’invention, il n’est plus nécessaire de donner un accès à la pierre 43 pour la caler, dans la configuration préférée de la fig. 6, lors du chassage de l’élément d’affichage 6. Ceci permet d’autres innovations: par exemple, dans le cas particulier présenté ici du montage d’une aiguille de seconde sur un arbre de seconde pivotant dans un tube de centre, cet assemblage peut être réalisé en porte-à-faux d’un seul côté de la platine 1 , sans élément traversant le mouvement, ce qui permet de disposer au centre du mouvement certains composants, comme par exemple le barillet de remontage ou encore un barillet de sonnerie, ou autre, ce qui était impossible dans l’art antérieur où l’architecture traversante des mobiles autour de l’axe de pivotement principal interdisait le passage d’autres composants. [0055] Le risque de déplacement de la pierre 43, notamment ici de la pierre de seconde, est évité, puisqu’elle ne reprend plus l’effort de chassage. De la même façon, il n’y a plus de risque d’endommagement ou de casse du pivot ou de la pierre lors de la chasse. [0056] Grâce au réglage relatif du jeu axial J supérieur à l’ébat E, il n’y a plus de risque de déformation permanente du pont de rouage, et, de ce fait il n’y a plus non plus de modification des ébats des mobiles de finissage. [0057] Ainsi, c’est toute la géométrie du mouvement qui est améliorée, grâce à cette conception assurant la reprise des efforts axiaux par l’élément le plus robuste, en l’occurrence la platine. Revendications 1. Sous-ensemble horloger (10) assemblé agencé pour coopérer avec un logement (11 ) d’une platine (1) d’un mouvement horloger (100), le sous-ensemble horloger (10) comportant: - un mobile horloger (3) pivotant, - un élément d’affichage (6) fixé au mobile (3), - une entretoise (2) pour guider le mobile (3) pivotant sur la platine (1), l’entretoise (2) comportant une portée (21) agencée pour coopérer avec le logement (1 1 ), et l’entretoise (2) comportant une deuxième surface de butée (22) agencée pour coopérer en appui avec la platine (1 ) et distincte de ladite portée (21 ), caractérisé en ce que le sous-ensemble horloger (10) comporte un moyen d’entraînement (5) fixé au mobile (3) lequel coulisse par rapport à l’entretoise (2) avec un ébat (E) axial déterminé entre: - une première position de butée entre une première collerette (31) du mobile (3) et une face de bout avant (24) de l’entretoise (2), - et une deuxième position de butée entre une première surface de butée (51 ) du moyen d’entraînement (5) et une face de bout arrière (25) de l’entretoise (2), et encore caractérisé en ce que le mobile (3) comporte, de l’autre côté de la première collerette (31 ) par rapport au moyen d’entraînement (5), un usinage (37) coopérant avec un usinage complémentaire (61 ) que comporte l’élément d’affichage (6) ainsi fixé solidairement au mobile (3).
  2. 2. Sous-ensemble horloger (10) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que l’entretoise (2) et le mobile (3) sont montés coaxiaux l’un dans l’autre dans un sens unique d’introduction (S).
  3. 3. Sous-ensemble horloger (10) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l’entretoise (2) comporte un alésage (23) pour le guidage axial et en pivotement du mobile (3) lequel comporte une première portée avant (33) coopérant avec l’alésage (23) dans la partie de ce dernier qui est la plus éloignée de la face de bout arrière (25).
  4. 4. Sous-ensemble horloger (10) selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le mobile (3) comporte, du côté d’une extrémité axiale arrière (3AR), un tourillon arrière (35) agencé pour coopérer, avec un jeu fonctionnel de pivotement, avec un alésage d’une pierre ou d’un pont. 7
  5. 5. Sous-ensemble horloger (10) selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le mobile (3) comporte un épaulement (39) sur lequel est arrêté en butée le moyen d’entraînement (5).
  6. 6. Sous-ensemble horloger (10) selon la revendication 5, caractérisé en ce que le mobile (3) comporte encore au moins une portée arrière (34) coopérant avec l’alésage (23) entre la première portée avant (33) et la face de bout arrière (25).
  7. 7. Sous-ensemble horloger (10) selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le moyen d’entraînement (5) est un pignon, en ce que l’entretoise (2) est un tube de centre, et en ce que le mobile (3) est un arbre porteur de l’élément d’affichage (6) lequel est constitué par une aiguille ou un disque d’affichage.
  8. 8. Sous-ensemble horloger (10) selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la collerette (31 ) du mobile (3) est un composant rapporté chassé sur le mobile (3), avec une force de maintien engendrée par une troisième valeur de serrage entre la première collerette (31 ) du mobile (3) et le mobile (3) qui est supérieure à une force de chasse associée à une deuxième valeur de serrage entre l’usinage complémentaire (61 ) de l’élément d’affichage (6) et l’usinage (37) du mobile (3).
  9. 9. Mouvement horloger (100) assemblé comportant au moins une platine (1 ) comportant un logement (1 1 ) s’étendant selon un premier axe de logement (D1 ), le logement (1 1 ) étant entouré sur au moins une face de la platine (1 ) par une première surface d’appui (12) autour du premier axe (D1 ), et le mouvement horloger (100) comportant au moins un sous-ensemble horloger (10) selon l’une des revendications 1 à 8 qui est inséré dans le logement (11 ) de la platine (1 ) et en appui de butée sur la première surface d’appui (12), caractérisé en ce que le mouvement horloger (100) comporte, à distance de la platine (1 ) du côté opposé à la première surface d’appui (12), un composant de mouvement ou un pont de rouage (4) comportant, du côté tourné vers la platine (1 ), une première surface de référence (41), qui, en position assemblée du sous-ensemble (10) sur la platine (1 ), est distante d’une deuxième surface de référence (52) que comporte le moyen d’entraînement (5) du côté opposé à la première surface de butée (51 ) de ce dernier, d’une valeur de jeu axial (J) supérieure ou égale à une valeur prédéterminée de l’ébat axial (E) du mobile.
  10. 10. Mouvement horloger (100) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le composant de mouvement ou le pont de rouage (4) comporte, ou bien une pierre (43) avec un alésage guidant en pivotement un tourillon arrière (35) que comporte, du côté de l’extrémité axiale arrière (3AR), le mobile (3), ou bien directement un alésage guidant en pivotement le tourillon arrière (35).
  11. 1 1. Mouvement horloger (100) selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que le mobile horloger (3) pivotant comporte une portée d’entraînement (36) au voisinage d’une extrémité axiale arrière (3AR) pour la fixation du moyen d’entraînement (5), en ce que la portée (21 ) de l’entretoise (2) coopère avec le logement (1 1 ) avec une première valeur de serrage ou par un maintien d’immobilisation par rivetage ou soudage ou collage, en ce que la deuxième surface de butée (22) de l’entretoise (2) est en appui de butée contre la première surface d’appui (12) de la platine (1 ), et en ce que le mobile (3) équipé du moyen d’entraînement (5) coulisse par rapport à l’entretoise (2), avec l’ébat de mobile (E) axial, la première position de butée résultant de la coopération entre une troisième surface de référence (32) du mobile (3) que comporte, du côté tourné vers l’extrémité axiale arrière (3AR), la première collerette (31 ) du mobile (3) située au voisinage d’une extrémité axiale avant (3AV) du mobile (3) opposée à l’extrémité axiale arrière (3AR) et la face de bout avant (24) de l’entretoise (2), et la deuxième position de butée résultant de la coopération entre la première surface de butée (51 ) et la face de bout arrière (25) de l’entretoise (2) à l’opposé de la face de bout avant (24), et où la collerette (31 ) du mobile (3) et le moyen d’entraînement (5) enserrent l’entretoise (2) prisonnière avec l’ébat de mobile (E) axial, et encore caractérisé en ce que le mobile (3) comporte, à l’extrémité axiale avant (3AV) située de l’autre côté de la collerette (31 ) du mobile (3) par rapport à la portée d’entraînement (36), l’usinage (37) coopérant avec une deuxième valeur de serrage avec l’usinage complémentaire (61 ) que comporte l’élément d’affichage (6).
  12. 12. Mouvement horloger (100) selon l’une des revendications 9 à 1 1 , caractérisé en ce que le diamètre du logement (1 1) est supérieur au plus grand diamètre du moyen d’entraînement (5).
  13. 13. Pièce d’horlogerie (1000) comportant au moins un mouvement horloger (100) selon l’une des revendications 9 à 12.
  14. 14. Procédé d’assemblage, sur une platine (1 ) comportant un logement (1 1 ) s’étendant selon un premier axe de logement (D1 ), le logement (1 1 ) étant entouré sur au moins une face de la platine (1 ) par une première surface d’appui (12) autour du premier axe (D1 ), d’un sous-ensemble horloger (10) selon la revendication 1 , selon lequel on réalise le mobile horloger (3) avec une portée d’entraînement (36) au voisinage d’une extrémité axiale arrière (3AR), où on agence une portée (21 ) de l’entretoise (2) pour coopérer avec le logement (11 ) avec une première valeur de serrage ou dans un maintien d’immobilisation par rivetage ou soudage ou collage, où on réalise l’entretoise (2) avec, sur une deuxième collerette (26) que comporte l’entretoise (2), une deuxième surface de butée (22) agencée pour venir en appui de butée contre la première surface d’appui (12) de la platine (1 ), et avec une face de bout avant (24) à une extrémité opposée à la deuxième surface de butée (22) par rapport à la deuxième collerette (26) de l’entretoise (2), caractérisé en ce que: - on réalise le mobile (3) comportant une première collerette (31 ) située au voisinage d’une extrémité axiale avant (3AV) opposée à l’extrémité axiale arrière (3AR), la première collerette (31 ) du mobile (3) comportant une troisième surface de référence (32) de mobile située, du côté tourné vers l’extrémité axiale arrière (3AR), au voisinage de l’extrémité axiale avant (3AV), le mobile (3) comportant encore, à l’extrémité axiale avant (3AV) située de l’autre côté 8 de la première collerette (31) du mobile (3) par rapport à la portée d’entraînement (36), un usinage (37) agencé pour coopérer avec une deuxième valeur de serrage avec un usinage complémentaire (61) que comporte un élément d’affichage (6) pour la fixation de ce dernier solidairement au mobile (3); - on insère le mobile (3) dans l’entretoise (2), de façon à amener la troisième surface de référence (32) de mobile en regard de la face de bout avant (24) de l’entretoise (2); - on fixe un moyen d’entraînement (5) à la portée d’entraînement (36) du mobile (3), par chassage ou soudage ou collage ou rivetage ou fusion laser, de façon à positionner une surface de butée (51) du moyen d’entraînement (5) à une distance imposée par rapport à la troisième surface de référence (32) de mobile, soit par réglage, soit par appui du moyen d’entraînement (5) sur un épaulement (39) si le mobile (3) en comporte un pour arrêter en butée le moyen d’entraînement (5), et on règle, autour de l’entretoise (2), un ébat de mobile (E) axial prédéterminé pour le sous-ensemble constitué du mobile (3), de l’entretoise (2) et du moyen d’entraînement (5), - on insère dans le logement (11) le sous-ensemble pré-monté constitué du mobile (3), de l’entretoise (2) et du moyen d’entraînement (5), avec mise en appui de butée de la deuxième surface de butée (22) de l’entretoise (2) contre la première surface d’appui (12) de la platine (1), la portée (21) coopérant avec le logement (11) avec une première valeur de serrage ou par un maintien d’immobilisation par rivetage ou soudage ou collage; - on fixe par chassage l’élément d’affichage (6) en faisant coopérer l’usinage complémentaire (61) avec l’usinage (37) pour la fixation solidaire de l’élément d’affichage (6) au mobile (3), avec une deuxième valeur de serrage.
  15. 15. Procédé d’assemblage selon la revendication 14, caractérisé en ce que, quand le moyen d’entraînement (5) est, au niveau d’une deuxième surface de référence (52) qu’il comporte et qui est opposée à sa dite surface de butée (51), au voisinage d’une première surface de référence (41) d’un composant de mouvement ou un pont de rouage (4) proche de la platine (1) ou agencé pour porter une pierre (43) de guidage en pivotement d’une extrémité du mobile (3), on règle l’ébat de mobile (E) axial de façon à rester inférieur ou égal à un jeu axial (J) entre la deuxième surface de référence (52) et la première surface de référence (41), de façon à permettre le débattement axial du sous-ensemble pré-monté constitué du mobile (3), de l’entretoise (2) et du moyen d’entraînement (5), par rapport à la platine (1) sans risque de choc du moyen d’entraînement (5) sur le composant de mouvement ou pont de rouage (4). 9
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